Discover millions of ebooks, audiobooks, and so much more with a free trial

Only $11.99/month after trial. Cancel anytime.

Latresse
Latresse
Latresse
Ebook328 pages5 hours

Latresse

Rating: 0 out of 5 stars

()

Read preview

About this ebook

Sur la base d’une lettre identifiée (Philame, 1/4) et des distinctions de places (L’Ame Hors, 2/4) qu’elle compose, l’analyse conçoit la notion d’absence (de vide ou d’espace) dans le moment où la lettre donne lieu au nom. Ce stade de la nomination est celui de Latresse (3/4) qui précède encore la déduction (Ordonc, 4/4). Au lieu de la projection non-chiffrée la lettre est l’âme signifiant la mort, le nom y signifie la vie du corps. Le mensonge est la procédure fixant cette étape. Latresse procède à son examen clinique.
L’enjeu de la civilisation de la lettre est reconnu depuis la connaissance des lois de l’évolution. Il s’agit de la métamorphose. La métamorphose peut s’appliquer d’abord aux enfants (nommée alors paeodomorphose). Latresse observe donc la parentalité ; elle est une lettre composée à l’adresse d’une enfant, observant les opérations gouvernementales dirigeant la parentalité. L’expression du mensonge emploie la capture de l’enfant, la dérision de la fonction paternelle et finalement la culture.
La capture de l’enfant est institutionnellement déclarée par l’institut de psychohistoire de New York. La dérision de la fonction paternelle est institutionnellement lue par le lacanisme. L’histoire connaît les phénomènes de capture comme une chronique de l’humanité (esclavage, colonialisme, capitalisme), la dérision est défendue par les religions patriarcales. La nomination est leur envers – exprimée par les usages de l’anomie de l’esclave, du sauvage, du consommateur – gardée par le tabou de la prononçabilité du nom du père. La nomination vient à l’endroit où le corps sans nom est devenu absent (élimination, extinction). La suppression de la fonction paternelle et le père mis en accusation de cette suppression, laissent la place totalement vide où le mensonge peut devenir opératoire.
L’opérabilité du mensonge procède par la tresse des places d’abord constituées par l’âme-hors ; lesdits ‘intérieur’ et ‘extérieur’ (psychisme et environnement) dénomment leur solution de continuité (sphincter ou zéro). Il s’agit du nom tabou ou du corps du père réduit à l’abjet. L’instrumentabilité du mensonge emploie la culture.
L’enfant capturé et formé à la religion est doté de la culture sous la forme du mensonge et en matière d’histoire refoulée. L’histoire aura nécessairement mis à son principe l’imprononçabilité et l’abjetion. Une fois cette scène primitive mise au jour, Freud aura relevé cette histoire par celle du Complexe d’Œdipe. La psychanalyse est alors en état de déduire du mensonge (ce qui aboutira à Ordonc). Entre la tresse et l’hors..donc, ou bien le symptôme (la mère-père, mère patrie) tient lieu de l’absence, ou bien la vérité montre-t-elle une absence. Latresse aura été suivie d’un coma. L’absence aura eu lieu dans l’éclipse d’Akhnaton d’Amarna ; le coma aura fait preuve de l’approche de la vérité. Le Complexe d’Œdipe était connu par l’auteur au moment de l’écriture de Latresse ; l’Historique d’Œdipe n’aura été connu qu’avec la vérité.
On peut également expliquer Latresse par l’Art de la Mémoire : Simonides se rendant à l’(âme) Hors puis revenant après que la catastrophe ait eu lieu. Revenu en place du Banquet il se nomme Œdipe. Œdipe cependant est devenu aveugle et l’art qui s’était disposé semble s’être en même temps sabordé – puisque ce n’est faute de mémoire, mais faute de perception qu’il ne saurait achever sa mission (reconnaissance des corps). Ce fait annonce la nécessité de la cybernétique, comme Latresse en fait cas pour finir.
Prosaïquement Latresse est utile pour ce que son texte ait été écrit avant la connaissance de la thèse de l’historicité d’Œdipe (Karl Abraham et Vélikovsky). Il procure l’archive et documentation de la conclusion publiée sous le titre "Akhenaton Trismegiste". Latresse affirme la raison d’Akhnaton à s’être exclu de l’histoire et avoir disparu sous le nom de Moïse. Il s’agit de la nomination à l’endroit de l’absence (expliqué ci-dessus). DWT.Ed.20120331

LanguageEnglish
Release dateMar 31, 2012
ISBN9781476349305
Latresse

Related to Latresse

Related ebooks

Biography & Memoir For You

View More

Related articles

Reviews for Latresse

Rating: 0 out of 5 stars
0 ratings

0 ratings0 reviews

What did you think?

Tap to rate

Review must be at least 10 words

    Book preview

    Latresse - William Theaux

    En son long même est-il longuement expliqué pourquoi publier cette lettre. Qu’une adresse soit publique n’est pas pour éviter que ça parle - depuis LATRESSE un discours notable a été produit en l’Unefpé où il s’initiait; l’éditeur pirate de l’intégral de Lacan ayant demandé un contrat pour obtenir ce livre - il commença par publier les deux livres antérieurs mais au moment de celui-ci, il disparut, fort éprouvé par les attaques des curateurs familiaux et légaux de Lacan qui, en dix ans n’ont pas encore publié un cinquième de son oeuvre.

    Quant au silence, garantie des psychanalyses narcissiques, il pesa encore sur l’analyse plurielle - LATRESSE fit cependant parler un minimum; une lettre en témoigne d’un lecteur; mais après qu’il ait demandé à connaître plus des travaux suivants il devint muet; cette déparole (ne) le dépossède (que) de son nom et j’ai inséré le témoignage impromptu et anonyme en fin de cette seconde édition.

    Evidemment LATRESSE fit parler les membres d’Unefpé; raison participant aux découvertes qui s’en suivirent - toujours hypothéquées en date de ce jour par le silence du public; mais certitude de parole - non lieu de céder sur la Connaissance, c’est pourquoi les personnages de LATRESSE diront obscène la critique d’impudeur.

    Par ailleurs ce que je ne savais pas, s’agissant de l’historicité d’Oedipe, en écrivant ce livre confirma ultérieurement le pari que tenait le 3em psychanalyste (cfr ce qui s’y dit au sujet de Moïse et d’Akhenaton). Ce qui lui donne raison d’avoir été scientifique en portant à l’objectivité les coordonnées de son intuition. On peut donc savoir quelles conditions firent voir l’objet du refoulement (ici culturel et traduit plus tard, 01/1987, selon l’hypothèse AMOA).

    AVERTISSEMENT

    Ce propos concilie plusieurs adresses. Trois - ma fille pour y être nommée, à son avantage, délivrée de la figure mythique (collective) pour quoi, père, elle m’inspire - le juriste pour m’en défendre, à son éclairage, appelant la persécution qu’il négocie, comme un virage pour déjouer les mauvais tours de la civilisation - le psychanalyste pour y prétendre, dans son intérêt, si la solitude est ce qu’il conscrit, pour inventer la folie de la psychanalyse, aujourd’hui collective comme Freud y concluait.

    Puisqu’à la première ma lettre, d’être censurée, est ouverte; à chacun.

    Le style ou le mode est conditionné par l’émotion, l’inespoir, l’opportunité... par tout ce qui fait que subsiste le fonds.

    La biosphère menace de se suicider - elle en est promue au grade d’une personne. Ce que nous appelons le Réel commence quand on saisit l’inouïe de notre passion d’Ignorance d’où nous en sommes.

    Une fois que le mensonge est acclimaté, la vérité commence petit: l’énoncé.

    [NOTE: les éditions papiers de LATRESSE comportaient en marge du texte des renvois à des pages. Ces informations ne sont pas portées dans CRUFP]

    Présentation de la première partie de LATRESSE

    {Cette première partie est constituée des Chapitres 01 à 12 inclu - font suite les douze abstracts pour ouvrir chacun de ces chapitres:

    ABSTRACT DU CHAP.1

    IL N’Y A PLUS DE SECRET

    il n’y a plus d’initiation

    énoncé du deuxième psychanalyste 1973

    * Situation de LA PAROLE vis à vis du collectivisme.

    * LE TABOU: un GROS MOT confondant l’Ignorance

    Deux pôles qui conjoignent L’HYPNOSE à la passe de Conscience.

    OR :

    déréliction de l’illusion avec la cybernétique.

    LA BIOGRAPHIE

    le soucis du psychanalyste pour le secret sur sa propre personne tient de la pensée magique qu’il dénonce.

    L’ANGE LE PAPE LE DIABLE & L’ESPADON

    lors on ne croit plus à l’ange déchu - nous pouvons savoir qui il est

    et la levée d’un tabou révèle une STRUCTURE

    C’est à dire qu’il y a quelque chose de REELsous ce en quoi l’on ne croit plus.

    DECOUVERTE DE L’INCONSCIENT

    LATRESSE PREMIERE PARTIE

    CHAP.1

    Ma fille chérie,

    Voilà, ça commence; il faut que je commence à expliquer. Ce que tu fais, ce que tu lis.

    Ca fait un moment maintenant que j’essaie d’expliquer; et sais-tu, je n’aurai même pas cru le mal que je me suis donné pour essayer d’expliquer. Mais ça n’a pas bien marché.

    Je suis au point seul Aujourd’hui. Enfin, on va voir cela. Mais vraiment je vais te raconter une histoire comme il y en a de bien pires, même si elle n’est pas drôle...

    Pas drôle du tout... tellement pas drôle; qu’à la fin tu verras: ce qui restera; c’est du bien. Parce que ça n’aura été tellement pas drôle qu’à la fin tu diras: mais alors c’est trop...

    Voila. Tout de suite je t’explique que j’ai essayé d’expliquer. Enormêment. Ca n’a pas marché. Bon. Alors pour finir je me suis dit: " Mais puisque j’explique que la fonction du père tient à la vérité; donc... enfin puisque personne n’a compris... enfin, finalement, je me suis dit que bien sûr c’était à toi qu’il fallait que je l’explique.

    Et surtout parce que, comme je te parle, ça me donne naturellement une force, très facile; beaucoup plus facile que de parler à des gens qui n’en voudrait rien entendre. Tu verras. Tout cela va s’expliquer. Et bien sûr pour chacun qui sait lire, il n’y a pas de secret.

    Il y a eu des gens, tout de même, qui ont eu la patience d’attendre le grand secret; mais enfin, tu verras; c’est souvent tellement tordu!

    Il n’y a plus de secret. Enfin, cela c’est Aujourd’hui.

    Parce que je parle d’Aujourd’hui. Et tandis que je te parle je suis aujourd’hui.

    Enfin, tu vas comprendre tout cela - si je parle simplement, c’est une façon de parler pour te dire des choses simples.

    Or que personne n’a voulu entendre.

    Sauf que pour toi, c’est facile et intéressant.

    Alors tout de même comme je suis très fatigué - je suis en train de mourir.

    En train de m’ourir au j’ourl d’huis; donc je vais écrire tout ça - je ne sais pas combien de temps ça va durer. Mais je vais tout dire très simplement.

    Bien entendu, ce que l’on dit n’est jamais vrai - mais voyons ce que ça donne.

    C’est important parce que c’est Aujourd’hui qui parle.

    C’est à dire que tu verras - quand vraiment tu le relieras, quand tu le liras encore, tu verras que tout cela semble déjà bien connu. Mais pour aujourd’hui il s’agit de choses qui nous dépassent beaucoup. Que j’ai trouvé plus seul qu’avec quelques ennemis. Ou que je dois dire, qui intéressent tout le monde. Enfin, tu verras des choses importantes.

    Donc je suis en train de mourir.

    Comment je peux savoir ça? D’abord c’est parce que tu me l’as dit. Quand tu étais un peu plus petite qu’aujour-d’hui, où tu as bientôt huit ans. Enfin, un jour que l’on passait Dimanche ensemble. Tu es venue en pleurant dans ce hall d’hôtel, parce qu’on voulait me tuer. Tu sais... c’est peut-être toi qui pensais ça. Bien sûr. Enfin donc je suis en train de mourir... mais ça s’explique aussi pour d’autres raisons... à cause des insuffisants. Bon! Bien sûr c’est une façon de parler (faveur de vert des discours inspirés)... mais il faut toujours une façon de parler, pour parler. Bien entendu.

    Enfin, donc je suis en train de m’ouvrir d’un mou rire... c’est presque la même chose l’un et l’autre puisque donc... enfin tu sais toute l’histoire, on veut me mettre en prison etc... mais ça ne va pas du tout... enfin c’est à dire qu’on ne met pas les saints en prison; ils vont en enfer, mais pas en prison... donc ça devrait me tuer.

    Mais voila la première leçon? On meurt tous, bien sûr.

    Tu remarqueras qu’on a pas l’impression de le savoir.

    Ah! Ca c’est extraordinaire. Généralement on ne s’en rend pas compte du tout... il y a des choses très importantes de ce coté là.

    En Egypte, c’était un mot qu’on ne disait pas. Qu’est-ce-que ça a comme effet les mots qu’on ne dis pas?

    On verra.

    Enfin, il faut se dire: tant qu’à mourir; comme ce n’est pas très drôle; il vaut mieux que ce soit pour quelque chose.

    Ca occupe et c’est meilleur pour le moral.

    Parce que si on meurt pour rien ça ne doit pas arranger les choses; ça ne doit pas aider pour le faire de bonne humeur (au début, bien sûr).

    Donc si ça peut servir; autant en profiter. En tout cas, ça me fait écrire. Voila. Et comme ce sont des choses qui ont une petite importance; eh! bien voila:

    Donc ça me donne des forces d’écrire pour toi. Et puis... ce que je dois dire, ce que je vais écrire; c’est compliqué... très difficile à expliquer. D’habitude il faut être sérieux pour dire ça... mais à ce point ce serait bidon; c’est le sérieux de tout un truc pour avoir l’air d’un professeur... on s’impressionne et tout le monde est fier; et d’autres sont jaloux, alors ça fait l’envie et a occupé le temps.

    Mais ça occupe très mal le temps.

    C’était dans le temps quelque chose qu’on pouvait se permettre quand il y avait le temps ou la place, ou assez de choses à passer pour se casser le figure et recommencer... mais maintenant, ce n’est plus tellement avantageux de passer son temps à tout compliquer et à se faire la peine les uns aux autres.

    Qu’est-ce-qui a changé?

    Bon! Tu vas voir ça.

    Donc puisque je t’écris ça me donne des forces; tandis que les autres à la fin, je ne savais plus tellement quoi en faire.. les autres; qui ne sont pas de mes sujets. Maintenant je vais simplement te raconter.

    Simplement ça va prendre peut-être du temps. Mais enfin, pas un an tout de même!

    Je vais te raconter l’histoire jusqu’à aujourd’hui...

    C’est rare que ça se fasse. C’est assez bizarre; mais du coté de l’habitude, tu verras; il y a des choses très particulières et des choses simples... on a pu passer, peut-être 3000 ans, oh! beaucoup plus, sans les voir. Sans les comprendre.

    Ah!

    Eh! Bien oui. C’est parce qu’on est hypnotisé. Voilà, très généralement, on est hypnotisé. Par exemple d’abord par la mort.

    Mais ce n’est pas le plus important. Le plus important c’est ça: c’est de comprendre qu’on soit hypnotisé.

    On peut arriver à comprendre ça.

    Bon, alors la première chose quite concerne; c’est bien sûr ce que tu te dis concernant l’hypnose.

    Allons bon! Alors ce n’est vraiment pas la peine de s’hypnotiser, si déjà on est hypnotisé.

    Car voilà que ça complique énormément les choses, de le faire exprès. Puisque déjà c’est tout seul.

    Or il y a des gens qui l’ont fait; qui ont cru comprendre un peu quelque chose, et qui ont fait l’hypnotisme exprès. Ce n’était franchement qu’On... mais enfin, ça te fait quelque chose de comprendre ça.

    Mais maintenant, très normalement, beaucoup de choses se simplifient; enfin, tu verras pourquoi; et d’abord: il n’y a plus de secret... Or vraiment encore il y a des gens qui croient qu’ils vont pouvoir tenir quelque chose avec le secret. Aujourd’hui le remplaçons par la réserve.

    Vois-tu, le secret peut-être était-ce d’abord une méthode qui était utile, qui servait vraiment à quelque chose; mais en même temps ça devenait, aussitôt, une façon de prendre, de voler et de tromper les autres...

    C’était stupide. Mais à la vérité ça c’est fait.

    Maintenant, tout est changé. Il y a des fuites partout. Il y en aura de plus en plus.

    Peut-être des gens vont-ils essayer (encore!) d’organiser le casse-tête des gens, pour être des autres plutôt qu’être le sujet des autres.

    Mais tout cela change, ou bien ça changera... et l’hypnose n’a pas d’avenir.

    Or ça c’est fait; et tu as pensé qu’on voulait me tuer. Eh! Bien oui, ça revenait à ça.

    Tu es une enfant qui a tout juste 8 ans. Un an d’age de raison. Petit à petit, en lisant, tu vas grandir. Pour moi, c’est difficile. Comme toujours. C’est parce que c’est intéressant.

    Connais-tu et sais-tu ce que c’est que l’angoisse? Peut-être cela ne t’arrivera-t-il que pour l’age de réflexion. Ca arrive tous les matins. C’est contemporain du réveil. Du lever. C’est cette petite chose qui est toujours au sortir du rêve.

    Comment ça a commencé? Mais je ne me rappelle pas; je ne me rappelle pas comment je suis né.

    Mais... Ah! Si, voilà, il faut que e te dise que j’étais un ANGE. Bon, enfin, c’est discutable; mais appelons ça comme ça.

    Pendant assez longtemps.

    D’ailleur il y a beaucoup d’anges sur terre. Mais ça leur fait des histoires impossibles; tu comprendras.

    Par exemple eux-même ne le savent pas. Ou bien quelque temps après être nés, ils se transforment. Mettons que ce ne sont plus des anges. Mettons que ce sont des anges déchus. Enfin, on appellerait ça des diables.

    Ca peut se dire; pourquoi pas. L’important c’est de régler tout le fatras qu’on pense sur ce mot là.

    Parce que... enfin, tu as déjà compris; il y a des mots singuliers qui font peur.

    C’est pour retenir quelque chose qu’on appelle le tabou. Par exemple DIABLE en hypnotisme c’est: il faut avoir peur et par force on a peur.

    Aucun besoin de le voir pour avoir peur.

    Donc si des anges déchus... s’il y en avait beaucoup! et si ça devait être des diables... alors personne ne les verrait, et personne ne saurait qui c’est... et donc ni les anges (fonction du zéro).

    Bon! Ce n’est pas simple. Ce n’est même pas simple qu’encore aujourd’hui, tu comprennes ça. Pourtant il y a eu quelqu’un qui s’appelait Joie. En Allemand (Freud). Il a parlé de l’hypnotisme et il a cherché à savoir ce que c’était.

    On dit qu’on parle Anglais, Allemand, Français; à la Vérité, on parle tous Hypnotisme.

    C’est à dire qu’avant on était vraiment bête.

    Et que maintenant, si on le veut, nous pouvons être un peu moins bêtes.

    Par exemple, on peut comprendre que si les anges déchus sont le diable... au moment même d’y réfléchir... Hop! On pense tout de suite à autre chose.

    Et les anges ne savent plus qu’ils sont les anges...

    Puisque les autres ne veulent pas le savoir non plus.

    Et pourtant ils tournent...

    (ça me fait penser à une vieille histoire)

    Bon alors j’étais un ange. Un ange très normal. Avant les détails. Pour l’instant ça ne servirait à rien parce qu’il y a déjà beaucoup de choses à expliquer.

    Continuons.

    J’allais à l’école. Bien entendu.

    Et ça allait bien. Je suis arrivé dans une classe qui s’appelait la 6em je crois, je veux dire, je crois que j’avais douze ans. A peu près. Dans une école religieuse.

    C’était intéressant. Ce n’était pas tellement Dieu qui m’intéressait. Mais c’était d’être Pape qui m’intéressait. Le pape c’était le chef. Et pour faire venir Dieu, il fallait arrêter l’Eglise; Et celui qui pouvait arrêter l’Eglise, c’était le chef.

    Seulement j’étais toujours un ange; c’est après, en 5em, qu’une infirmière m’a fait des piqûres dans les fesses pour que je sois plus un ange.

    Elle avait peut-être raison. On disait que c’était dangereux d’être un ange. Bon d’accord.

    Et je suis devenu, des chus. Ce fut difficile; il avait fallu que les chirurgiens m’attaquent d’un coté parce que les piqûres n’avaient marché qu’à moitié.

    Tu sais que j’ai écrit un livre. Bien plus tard. Le livre s’appelle L’âme hors; j’explique tout ça; j’explique aux savant ce que c’est vraiment que les anges et les diables; à quoi ça sert, comment ça marche.

    Bien sûr, comme ils sont très hypnotisés... ça fait des histoires... c’est vraiment très difficile. D’habitude les gens mouraient quand ils voulaient expliquer ça.

    Je t’ai expliqué que c’était même automatique de n’y pas penser.

    Mais maintenant, nous sommes Aujourd’hui; c’est à dire qu’il y a eu... enfin.. toutes ces choses que toi tu connais: la poudre à bébé, les paillettes magiques, les bébés dans les éprouvettes, et des inséminations de papas morts, et tout ça... enfin on peut en parler.

    Mais c’est tout de même très difficile. Et il faut que je sois pressé à mourir pour dire tout ça.

    C’est à dire qu’il y a toutes ces mauvaises habitudes. On veut tuer sans même tellement savoir pourquoi. Et par exemple; ça c’est vraiment extraordinaire, tu verras, tu liras tous les papiers... on a voulu, absolument, ne pas m’écouter.

    Tu verras; mais c’est arrivé très souvent. C’est très instructif. C’est pour ça que je t’instruis beaucoup.

    Voilà. Et bien sûr mon style est un mauvais prétexte. L’angoisse, par structure, ne vient jamais d’un style. C’est bien autre chose qui touche au réveil...

    Quand je n’étais plus un ange, ou quand j’étais déchu... tu liras le rapport d’expertise du docteur juge... tu verras il m’en voulait terriblement, sans savoir pourquoi. Et tu verras l’histoire du pharaon Akhénaton enfin... tu vas voir.

    Mais en même temps...

    Tu comprends ça me cassait les pieds, les livres, si on peut dire...

    Et ce qui m’intéressait, c’était d’être pape. Parce que je comprenais bien que LE Livre était frappé d’une fausseté.

    Enfin! Je ne lisais pas les livres.

    Bien sûr, je savais lire.

    C’est seulement venu en 5em. Ce jour là j’ai commencé par un livre qui s’appelait: Le vieil homme et la mer. Ce n’est pas très très intéressant... SAUF!: qu’il s’agit d’une pêche à l’espadon.

    Et bien sûr je ne savais pas du tout. Personne ne savait, si on peut dire, que le spadone c’était un ange. En Italien.

    Et je ne savais pas pourquoi je lisais ce livre.

    Tu vois, ça s’appelle l’Inconscient.

    Mais ce que j’ai compris bien plus vite à cette époque; vint en lisant un deuxième livre. C’était un livre du premier psychanalyste et ça s’appelait: Psychopathologie de la vie quotidienne. Et ça, ça m’a emballé; complètement.

    Il faut dire que tout de même... j’étais très malheureux, tu comprends... c’est à dire que personne ne me comprenais. Et moi je croyais que je ne comprenais personne.

    Et avec ces idées d’être pape! Et bien sûr, on ne peut pas être pape si on est un ange; j’étais vraiment malheureux tant que je ne comprenais rien.

    Tu comprends.

    (seulement, tu me connais bien, ma grande fille. Tu sais bien que je ne fais pas comprendre. J’offre une occasion de se comprendre. Très peu de gens ont supporté cette promesse. Maintenant ON va comprendre)

    ABSTRACT DU CHAP.2

    PSYCHANALYSTE AU COLLEGE

    La bande et l’abandon.

    La Horde, le Clan et la Famille enseignent par la religion du Père:

    1/ La singularisation d’un sujet tandis que confondre un enfant à l’éjaculation féminine se fait dans la règle subjective familiale - c’est à dire dans l’affirmative DES DEUX parents nominaux.

    2/ Constituer la famille par l’argent (Chiffre), c’est abandonner le sens (Nomination) de la famille.

    STRUCTURE DE LA PSYCHANALYSE.

    Coalescence de 3 figures:

    * LA PSYCHE

    * LE TEMPS

    * L’EROS C’est à dire, là, concernant la sexualité, la psychanalyse explique:

    La DUREE de l’ACTE: machisme du temps pour comprendre.

    L’INSTANT: In status nascendi... réalisant la fécondation

    de la femme.

    L’ANGE ET LE GARDE DES SCEAUX

    CHAP.2

    Voila donc comment à 13 ou 14 ans beaucoup de choses s’arrangeaient. Je pouvais compter comprendre.

    La psychanalyse me semblait donner un moyen de penser; et bien plus, me donnait raison de penser. Et de comprendre pourquoi on comprenait si peu.

    C’est à dire que ce n’était pas une question de folie; d’ailleurs je n’y avais pas pensé.

    La fausseté trahissait l’Inconscient; et les autres étaient inconscients... (il faut que je tranche vivement).

    D’ailleurs je n’ai pas compris grand chose sur le coup; ça viendra beaucoup plus tard. Seulement; je respirais.

    C’est à dire qu’il y avait une raison de croire qu’on pouvait vivre sans rien savoir. Et surtout sans rien vouloir savoir...

    C’était déjà énorme de pouvoir compter avec ça. Alors bien entendu j’étais enthousiasmé.

    J’ai certainement voulu en parler.

    Et quelque chose c’est passé très vite, tout à coup, surtout pour les autres. C’était clair: je voulais devenir psychanalyste.

    C’était clair pour moi; sans doute trouvais-je ça épatant. Mais ça l’était peut-être encore plus pour les autres.

    Ma pauvre mère - je dis pauvre parce que c’est l’habitude qu’on prend quand il y a eu des malheurs - bien plus tard, semblait dire pourquoi pas. Je pense mon père aussi. C’était très bien ce double accord. (famille)

    Et bien sûr dans le collège, ça a été très important.

    J’en ai donc parlé, et tout le monde était d’accord. En fait ce n’était sûrement pas facile. J’avais en tête les sermons de ce curé, dans cette église très moderne - une architecture très moderne. Il disait que tout foutait le camp. Et qu’il y avait même des curés psychanalystes.

    C’était l’époque où tout s’effondrait du coté de l’église. Enfin, une impression comme ça... ce qui n’est pas forcément ça, bien sûr, parce que ces trucs là, ça ne se construit pas, ça ne se détruit pas. Evidemment, au fond c’est autre chose.

    Ca pouvait être la psychanalyse qui s’écroulait...

    Il restait une impression et voilà qu’en très peu de temps, au collège; j’allais être psychanalyste. Or j’étais devenu diable depuis peu de temps. Et je savais qu’il y avait des choses dont on ne parlait pas. Refouléesdirait-on - je pensais simplement.

    On en parlait pas, et on ne savait pas de quoi on parlait. On appelait ça l’Inconscient.

    Et puis dans le fond, on ne pensait jamais qu’aux histoires sexuelles. Voila, et c’est bien ce que j’avais remarqué en entrant dans une église. C’était toujours la question de ça. Et pour ça je trouvais vraiment le mensonge étouffant.

    Puisque: pour quel secret donc?

    Bon alors donc voilà maintenant:

    J’étais touché de réputation, et c’était coquet au collège à cette époque, qu’il y eut un athée.

    Sans qu’il n’y eut que des raisons de mode.

    J’étais sur la touche. Il suffisait que je travaille convenablement. Ca allait. Et pour le reste, il y avait quelque chose qui se construisait; une espèce de crainte.

    Les professeurs.. comme ça.. on parlait de ma bande.

    C’était extraordinaire puisque j’étais vraiment seul.

    Bien entendu j’avais des amis... mais les professeurs prévenaient les uns et les autres, à la confesse ou ailleurs... on disait: attention... la bande athée O...

    Qu’est-ce-que j’aurai pu faire? Est-ce-qu’un jour je me serai levé en classe en criant: Yapadband...! Tu imagines, surtout avec ce mot là, je ne pouvais pas. C’est un gros mot. Et ça aurait été ridicule.

    D’autant plus que c’était secret, c’était comme ça. J’étais libéré des rites, il y avait seulement au début un peu de confesse... on appelait ça

    Enjoying the preview?
    Page 1 of 1