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18 excellent devoir :

- très bonne intro et conclusion


Plan très cohérent
Argumentation très développée mélangeant dossier documentaires et cours

BASTIDE Agathe 31/1/09


PATEY Adeline

SES
Plan détaillé:

C’est une très bonne idée d’intro très bien reliée au sujetIntroduction:Fin 2008, la France est
entrée en récession suite à la plus grosse crise financière depuis 1929. Depuis, on ne peut que
constater les effets de celle-ci sur l'emploi; ils sont catastrophiques. Si la récession a fait augmenter
le chômage, en toute logique on pourrait penser que la croissance le fait chuter. Mais quelles
répercussions l'augmentation du PIB a-t-elle vraiment sur l'emploi? Nous allons voir que la
croissance a bien les effets attendus, entre autres, une augmentation du volume de l'emploi, mais
aussi que ces effets positifs doivent être relativiser .à développer un peu plus

I/ Effets positifs

1) Effet quantitatif

A/ Une destruction d’emploi à court terme

- Les innovations représentent pour les entreprises d’importantes opportunités de profit, ce qui les
incitent à investir et créer des capacités de production nouvelles et par conséquent des emplois. Leur
diffusion s’accompagne d’une transformation de la structure économique: les nouveaux produits
démodent les anciens, les nouvelles techniques déclassent les équipements obsolètes, les entreprises
innovantes éliminent les anciennes, de nouveaux emplois sont crées remplaçant ceux qui vont être
détruits…
C'est le processus de destruction créatrice.c’est très bien mais prenez des chiffres précis : montrez
que lorsque la productivité augmente plus vite que la production des emplois sont détruits

B/ Qui va déboucher sur une création d’emplois à long terme

- Pour augmenter le volume d’emploi, il faut favoriser un rythme de croissance élevé. Elle génère
une augmentation de la production et des gains de productivité (Entre 1995 et 1999, le taux de
croissance annuel moyen de la productivité par tête des salariés est passé de 0,6% à 0,8%). Ces
gains sont source de profit pour l’entreprise, qui peut investir, augmenter les salaires et baisser les
prix. De plus, les innovations de produits se traduisent par une création nette d’emplois. En effet, les
entreprises mettent sur le marché des biens nouveaux, ce qui incitent les ménages à consommer
puisqu’ils permettent de répondre à un besoin jusque là inexistant. Conformément à l’analyse de
Keynes, cette hausse de consommation se traduit par une augmentation de la demande. Pour
satisfaire la demande soutenue, les entreprises ont dû embaucher plus de personnes (Entre 1995 et
1999, le taux de croissance annuel moyen de l‘emploi salarié est passé de 1,4% à 2,3%) et faire
appel à des heures supplémentaires afin de produire plus.
- La croissance de la richesse collectif permet de financer différents types de mesures favorables à
l’emploi. (exemples: création d’entreprises, compensation de la réduction des salaires en cas de
diminution du temps de travail, financement d’emplois…) très bonne démonstration
2) Effet qualitatif

a) Les emplois crées sont dans de nouveaux secteurs

- Cette transformation structurelle s’explique d’après Fourastié-Clarke par les effets différenciés du
progrès techniques selon les secteurs. En effet, le nombre d’emplois dans un secteur dépend de
l’évolution comparée de la production et de la productivité: si la demande et donc la production
augmentent plus vite que la productivité, il y a création d’emplois; dans le cas contraire, le nombre
d’emplois dans la branche diminue.
Ÿ Ainsi, la demande de services augmente rapidement, alors que la productivité augmente très
lentement car ils ne peuvent pas connaître réellement de progrès techniques puisque leur qualité
repose sur les relations humaines. On ne peut pas continuer d’augmenter la productivité car ça
conduirait à diminuer le temps passé avec chaque personne et donc à détériore sa qualité. Ainsi,
c’est le secteur tertiaire qui connaît le développement le plus rapide (l’éducation, la santé et
l’action sociale: + 80 000, les administrations: + 60 000)
Ÿ Dans les autres secteurs, l’emploi est relativement stable. Ce sont les employés et les cadres qui
ont le plus bénéficiés de la progression de l’emploi (respectivement + 100 000 et + 90 000).

b) Une requalification de l'emploi:

- Le progrès technique détruit des emplois peu qualifiés, car la mécanisation et la robotisation visent
à remplacer ces emplois. Pour les remplacer, des emplois de plus en plus qualifiés vont être créés: il
faut du personnel qualifié pour réparer et créer des machines.
- Quel que soit le poste, même non qualifié, les individus doivent être capables de s’adapter à des
changements techniques: les machines sur lesquelles ils travailleront vont changer rapidement tout
au long de leur vie active. Plus ils disposeront de qualifications, plus la flexibilité sera possible.Tr7s
bien

Faites une transition


II/ Effets négatifs:

1°) La croissance intensive détruit des emplois:

- Cependant, la croissance génère également des effets négatif sur l'emploi. En effet, pour
répondre à la demande en hausse, les entreprises peuvent préférer la productivité à l'embauche et
investirent dans de nouvelles machines plus performantes. C'est la croissance intensive. Ex: au
États-Unis où en 2004, les gain de productivité par tête ont atteint un rythme record de plus 4%.
Ainsi, il y a fort risque d'aggravation du chaumage ou du moins de stagnation quand la croissance
intensive prend le pas sur la croissance extensive.
-Ainsi, dans l’industrie et l’agriculture, de nombreux progrès techniques ont étés mis en
place, ce qui a permis une augmentation rapide de la productivité. En revanche, la demande de ces
biens augmente très lentement, comme l’affirment les lois d’Engel. La population active dans ces
secteurs n’a cessé de diminuer (respectivement - 60 000 et - 40 000) plutôt ds la transfo qualitative

2°) Croissance mais emplois précaires:

- De plus, on constate que si le secteur tertiaire a crée plus 160 000 emplois en 2005, les
secteurs primaire (industrie manufacturière notamment) et secondaire ont perdu à eux deux plus de
280 000 ouvriers et agriculteurs. Or ces personnes au chaumages vont avoir de grande difficulté de
reconversion puisqu'un agriculteur ne s'improvise ni enseignant ni médecin, par conséquent on va se
retrouvé avec un bon nombre de personnes au chaumage et dans l'incapacité de retrouvé un travail
correspondant à leurs qualifications et leurs aptitudes => elles vont être obligé de travaillé en
interim ou CDD.
De 2004 à 2005, le nombres d'emplois à durée limité augmente en moyenne de 100 000
personnes.
- Quand un pays connait une forte croissance, il va passer un seuil de tertiarisation (courbe
des inégalités de Kuznets) où les service vont primer. Cependant, on peut constater que même dans
les pays les plus développés, le tertiaire emploi beaucoup de personnes en CDD ou avec des salaires
bas et un travail non valorisant. Notamment dans les grandes surfaces (caissières...) ou les
restaurants.

Conclusion: La croissance a des effets multiples sur l’emploi: elle permet une augmentation
du nombre d’emploi et de sa qualité, tout en réduisant le chômage Cependant, toutes les
conséquences de la croissance sur l’emploi ne sont pas positifs puisqu’à long terme elle semble
insuffisante pour assurer le plein emploi. En , la réduction du chômage, semble nécessiter une
action tant du côté de l'offre (innovation, capital humain…) que du côté de la demande (pouvoir
d'achat, partage de la valeur ajoutée…). Très bien

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