Professional Documents
Culture Documents
DE LA GUERRE ECONOMIQUE
La puissance chinoise
L’analyse de la problématique des brevets pour la Chine dans sa stratégie de puissance via une analyse sectorielle et
territoriale du marché intérieur des dépôts de brevets sur la période 2000-2006, suivie d’un examen des deux
échiquiers politique et juridique a permis de dégager l’orientation stratégique de la Chine en R&D.
19/12/2008
Auteurs :
Sous la direction de :
Avertissement et Copyright
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre
Economique. Préalablement à leurs publications et/ou diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse,
l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne peuvent être garantie.
Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes
à évolution ou amendement dans le temps. Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir
des évolutions futures.
Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne reflète pas nécessairement les opinions du(des) employeur(s), la
politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres concernés
pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être
empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction, en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la
permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Remerciements
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Mots-clés
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Executive summary
Dans le monde actuel, l’innovation matérialisée par le dépôt de brevets est une arme
d’indépendance scientifique et de valorisation technologique pour les entreprises et les Etats.
L’analyse de la problématique des brevets pour la Chine dans sa stratégie de puissance via
une analyse sectorielle et territoriale du marché intérieur des dépôts de brevets sur la période
2000-2006, suivie d’un examen des deux échiquiers politique et juridique a permis de dégager
l’orientation stratégique de la Chine en R&D.
Bien que les informations disponibles soient partielles et ne puissent être recoupées, le
dossier démontre, qu’à l’heure actuelle, la forte croissance du nombre de dépôt de brevets en
Chine est relativisée par la créativité inégale selon les secteurs.
La Chine déploie une stratégie à long terme pour sécuriser son indépendance technologique
afin de pouvoir, ensuite, valoriser la connaissance et déployer son influence vers l’étranger.
The analysis of China’s patents issue in the context of its power policy through a sectorial and
geographical overview of the Chinese patent filing over the 2000-2006 period is followed by an
approach of both political and juridical chessboards. This allows to determine China’s R&D
strategical orientation.
Although available information is partial and not confirmed by external sources, this study
demonstrates that, currently, the important growth of China’s patents filings should take into
consideration an inequal creativity depending from the business sectors.
China implements a long term strategy to insure its technological independence and be able
afterwards to monetize its knowledge and then expand its influence abroad.
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Executive summary ................................................................................................
................................ ............................................................... 4
Introduction ................................................................................................................................
................................ ............................................ 6
Conclusion ................................................................................................................................
................................ ........................................... 47
Sources................................................................
................................................................................................
................................................. 47
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association.
Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité
l'exhaust et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'àqu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu c de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés
ernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraientaurai pu être empruntées.
ées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire
p des droits patrimoniaux.
Introduction
Partie
1ère
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Dans un monde globalisé de plus en plus concurrentiel, l’innovation est aujourd’hui un
facteur essentiel à la survie des entreprises et des Etats. Dans ce contexte, la propriété
intellectuelle constitue une arme d’indépendance technologique et de valorisation
économique.
La politique « d’ouverture » appliquée par Deng Xiaoping à dater de 1978 mit fin à une
longue période de repli maoïste. La Chine apparaît en 2008, année commémorative de cet
évènement, comme une puissance émergente, dépendante des brevets technologiques
étrangers. Une dépendance problématique dont la Chine cherche à se séparer à travers la
mise en œuvre d’une stratégie de puissance cohérente. Cette volonté d’ascension,
contrastée de par les résultats, devrait cependant aboutir à terme à un positionnement
majeur sur l’échiquier technologique.
Cette étude présentera dans un premier temps une analyse tendancielle des dépôts de
brevets enregistrés sur le marché national. L’analyse politique consécutive enrichira ces
tendances par un état des lieux exhaustif des aspirations chinoises en recherche et
développement. Par la suite, les dispositions juridiques en vigueur abordée, permettront un
cadrage de l’échiquier législatif. En troisième partie il sera question d’aborder la stratégie de
puissance recherchée par l’Empire du Milieu.
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Analyse statistique
Partie
2ème
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Alors qu’entre 1996 et 2006, les demandes de dépôts de brevets ont doublé dans le monde,
elles ont quintuplé en Chine. Cette croissance se concentre sur des secteurs d’activité et
des zones géographiques restreintes et reflète les disparités nationales en matière de R&D
et de propriété intellectuelle. Les sources utilisées pour l’analyse reposent sur les chiffres
transmis par les autorités chinoises et les autres acteurs nationaux. Eu égard à la difficulté
d’extraire des informations sur le tissu économique chinois et de les recouper avec des
sources externes, la politique de R&D ne transparaît que partiellement à travers l’étude des
statistiques du SIPO (State Intellectual Property Office of the People’s Republic of China) et
de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI). Cependant des tendances
et des axes d’efforts peuvent être dégagés. Il convient d'interpréter et d’utiliser les données
statistiques provenant de l’OMPI et du SIPO de la Chine avec circonspection. Toute étude
dans ce domaine ne peut dès lors que constituer une tentative d’interprétation.
Cette partie s’attachera à analyser l’évolution des demandes de dépôts de brevets sur la
période 2000-2006, en distinguant l’activité des groupes étrangers en Chine, les enjeux
sectoriels en matière de brevet et le déploiement territorial de la politique de R&D en Chine.
Réalisé par les membres de l’EGE à partir de données chiffrées issues du SIPO
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Trois grands pôles d’émissions de brevets à destination de la Chine se détachent :
l’Amérique du Nord, l’Europe et le Japon et la Corée du sud. Ce dernier pays émet plus de
brevets vers la Chine que l’Allemagne et le Royaume Unis réunis. Avec le Japon, cette
région proche de la Chine concentre presque la moitié de la totalité des brevets mondiaux
émis vers la Chine.
250 000
200 000
150 000
Total
Total sans Chine
100 000
China
50 000
0
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Réalisé par les membres de l’EGE à partir de données chiffrées issues de l’OMPI
Selon les chiffres de l’OMPI, la Chine a dépassé en nombre de brevets déposés sur son
territoire les autres pays du monde dès 2004. Ce chiffre est toutefois à nuancer eu égard aux
particularités chinoises en termes de comptabilité des brevets qui fait, par exemple, que les
brevets des joint-ventures sont souvent comptabilisés deux fois : pour les résidents et pour les
non-résidents ce qui fausse l’analyse sur la maîtrise réelle de la Chine quand à la production
de connaissance sur son territoire.
Réalisé par les membres de l’EGE à partir de données chiffrées issues de l’OMPI
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Ce radar confirme les points évoqués ci-dessus.
ci dessus. La Corée parait, à elle seule, en mesure de
doubler la totalité des états Européens. Entre 2000 et 2006, les européens ont multiplié leurs
dépôts par deux quand la Corée les a multipliés par six. Une prédominance du Japon est
confirmée par le passage de 7503 dépôts à 20536 sur la même période. Ceci démontre le
dynamisme des proches voisins de la Chine qui pourrait avoir un effet moteur sur la
production de connaissance chinoise et influer prochainement la comptabilité d’émission de
brevets chinois.
128 948
Japon (15,58%)
Corée (4,36%)
USA (9,76%)
Allemagne (3,56%)
Réalisé par les membres de l’EGE à partir de données chiffrées issues de l’OMPI
Demand
emandes de dépôts de brevets résidents/non-résidents
résidents
79 842 88 183
64 598
40 426 48 548
26 560 33 412
On notera que le nombre de brevets accordés par la Chine est en constante augmentation
depuis 1985. Il suit la courbe des demandes de brevets qui lui sont adressées.
adressé
Répartition résidents/non
non-résidents en nombre de brevets déposés et délivrés en Chine en
2005
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association.
Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité
l'exhaust et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'àqu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu c de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés
ernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraientaurai pu être empruntées.
ées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire
p des droits patrimoniaux.
La part des brevets délivrés par la Chine à des étrangers est plus importante, dans un
rapport de force d’environ deux contre un pour les résidents chinois.
Le rapport annuel 2006 du SIPO permet d’observer que la Chine a reçu des demandes dem de
dépôts de brevets de 94 pays. De plus selon l’Institut l’I de Recherche
echerche en Propriété
Intellectuelle (IRPI),, la répartition des dépôts de brevets sur la base du top 10 des demandes
provenant des non résidents en Chine s’articule comme suit :
4% 2% 2% Japon
4%
Etats--Unis
9%
46% Corée du sud
Allemagne
11%
Pays Bas
France
Italie
22% Royaume Unis
Réalisé par les membres de l’EGE à partir de données chiffrées issues de l’IRPI
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association.
Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité
l'exhaust et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'àqu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu c de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés
ernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraientaurai pu être empruntées.
ées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire
p des droits patrimoniaux.
Analyse sectorielle
Focus sur l’ingénierie électrique
429 - 6%
654 - 9%
Ingénierie Electrique
851 -12% Instrumentation
Chimie
579 - 8% Ingénierie Méchanique
4 679 - 65%
Autre champs
Réalisé par les membres de l’EGE à partir de données chiffrées issues du SIPO
En 2007, l’ingénierie électrique représentait 65% des brevets déposés aux bureaux chinois.
Le graphique suivant illustre que les dépôts de brevet dans le secteur de l’ingénierie
électrique sont supérieurs à la somme de ceux déposés dans les autres structures sur la
période qui s’étend de 2000 à 2007. La prédominance de ce secteur va en s’accentuant ces
dernières années.
5 000
4 000
3 000
2 000
1 000
0
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Structure de l’ingénierie électrique en dépôts de Brevets de 2000 à 2007
Process de communication
Telecommunications
2006
2007
Digital communication
Réalisé par les membres de l’EGE à partir de données chiffrées issues du SIPO
1 000
500
0
2000 2001
2002 2003
2004 2005
2006 2007
Biologie Optique Mesure Contrôle Technologie médicale
Réalisé par les membres de l’EGE à partir de données chiffrées issues du SIPO
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association.
Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité
l'exhaust et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'àqu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu c de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés
ernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraientaurai pu être empruntées.
ées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire
p des droits patrimoniaux.
générale des dépôts de brevet depuis 2003 avec + 267%
% (passée de 217 à 579 en 2007),
mais
ais ce chiffre reste faible.
200
100
0
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Réalisé par les membres de l’EGE à partir de données chiffrées issues du SIPO
200 Pharmaceutique
Matériaux, méralurgie
150
Technologie environementale
100
Basic materials chemistry
50
Revètement de surface
0 Ingénierie chimique
2000
2001
2002
2003
Biotechnologie
Réalisé par les membres de l’EGE à partir de données chiffrées issues du SIPO
Dans le secteur de la chimie, des tendances croissantes sont observées sur quatre
secteurs : en biologie et chimie organique depuis 2003 (ce sont les secteurs les plus
importants sur des volumes relativement important) et en ingénierie chimique et revêtement
de surface depuis 2005. Le secteur chimie, un secteur quasi inexistant il ya six ans, semble
se dynamiser fortement depuis deux ans.
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association.
Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité
l'exhaust et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'àqu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu c de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés
ernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraientaurai pu être empruntées.
ées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire
p des droits patrimoniaux.
Axes d’effort réalisé dans les dix sections principales du classement OMPI entre 2004 et
2007
Réalisé par les membres de l’EGE à partir de données chiffrées issues de l’OMPI
Ce dernier radar permet de conclure sur l’analyse sectorielle : l’accent mis sur le secteur des
télécommunications et de la communication digitale se confirme avec un effort
supplémentaire en 2007.
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Analyse territoriale
Une très forte inégalité territoriale
Réalisé par les membres de l’EGE à partir de données chiffrées issues du SIPO
L’essentiel des dépôts de brevets chinois provient des régions côtières, particulièrement de
la région de Guangdong et du Zhejiang, avec respectivement 43 516 et 30 968 brevets
accordés en 2006. Les seules régions côtières au sud de Pékin (Beijing), représentaient
déjà 69% du total en 2003. Une forte activité dans le centre sud de la Chine est observable
au Sichuan dont 7 138 demandes de brevets ont été acceptées, un chiffre en hausse de
77% depuis 2003. Les régions du Nord – Nord-Ouest chinois témoigne d’un vide dans la
recherche avec une sorte de frontière en diagonale qui s’étendrait de la Mongolie inférieure
au Tibet.
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Part des régions côtières dans les brevets accordés en 2003
3,59%
Fujian
19,54% Guangdong
reste chine : 47 590 Hebei
accordés brevets -
soit 31% Jiangsu
2,39%
Shandong
Shanghai
6,58% Taiwan
Tianjin
Zhejiang
6,06%
9,63%
1,67% 11,14%
7,57%
Réalisé par les membres de l’EGE à partir de données chiffrées issues du SIPO
Fujian
2,86%
19,44% Guangdong
reste chine : Hebei
69580 brevets
accordés-soit 31% Jiangsu
1,85%
Shandong
Shanghai
8,64%
Taiwan
Tianjin
Zhejiang
13,83% 7,12%
Réalisé par les membres de l’EGE à partir de données chiffrées issues du SIPO
Les graphiques ci-dessus confirment la forte croissance concentrée dans les régions
côtières avec une part forte de la région de Zhejiang. Avec 31 000 brevets accordés en
2006, la région a plus que doublé ces résultats en 3 ans.
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Echiquier politique
Partie
3ème
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Le rôle du gouvernement chinois dans la Recherche et Développement (R&D) : une
politique d’innovation offensive et la transition vers une société de l’information.
Aspect historique
1978 : Deng Xiaoping organise le passage de la Chine d’une économie planifiée à une
économie de marché qui se double de « la politique de la porte ouverte » envers l’occident.
1980 : la Chine rejoint l’OMPI.
1988 : le programme Torch visant à dynamiser les Innovations High Tech est lancé.
1998 : le « projet 985 » vise à créer des universités de classe mondiale. Une réforme de
l’Académie des Sciences Chinoises est lancée.
2001 : la Chine adhère à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).
2006 : la quatrième Conférence Nationale sur les Sciences et la Technologie fixe comme
objectifs d’augmenter l’effort de RD, d’atteindre 2,5% du PIB en 2020. Le plan pour les
sciences et les technologies à moyen et long terme liste onze industries clés : énergie,
mines, environnement, technologies de l’information et dix programmes de recherche
fondamentale incluant des études sur les protéines et les nanotechnologies.
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Façade « d’ouverture » et transparence ?
Une adoption récente
Depuis l’arrivée au pouvoir de Deng Xiaoping dans les années 1970, l'ouverture devient un
fondement de la stratégie chinoise de modernisation. Dans la continuité de cette stratégie,
les négociations pour l’entrée au sein de l'Organisation Mondiale du Commerce se sont
ouvertes dès 1986. Elles auront duré quinze ans. L'adhésion de la Chine à l’OMC fin 2001 a
constitué un formidable accélérateur de ses échanges commerciaux mondiaux. De 1995 à
2001, ceux-ci se sont accrus de 281 à 550 milliards de dollars. En 2006, ils s'établissent à 1
700 milliards.
Le SIPO organise des formations sur la propriété intellectuelle (630 personnes en 2006
durant 8 formations), relayées par les bureaux locaux (10 000 participants sur 60 formations
pour 2006). Il est à noter que le « China Intellectual Property Training Center » (CIPTC) a
mené 50 formations de niveaux différents pour 11 500 participants.
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Pour la région administrative spéciale de Macao, le bureau responsable de la propriété
intellectuelle est la Direction des services économiques du Gouvernement de Macao. Pour
Hong Kong, le bureau responsable est le Département de la propriété intellectuelle du
Gouvernement de Hong Kong.
En dépit des avancées législatives et des actions des autorités chinoises (campagnes
publicitaires, formations, mise en place de chambres spécialisées au sein des tribunaux,
opérations anti-corruption…), les entreprises étrangères connaissent en pratique des
difficultés pour faire appliquer leurs droits de propriété intellectuelle. La mise en avant de
priorités, les connivences politico-économiques et la part de la contrefaçon (estimée à 8 %
du PIB permettant l’emploi de 3 à 5 millions de personnes) contribuent au manque
d’enthousiasme de certaines institutions locales dans le renforcement des règles de la
propriété intellectuelle.
Le SIPO ne dispose pas d’un pouvoir et d'une autorité qui lui seraient propres, ce qui nuit
souvent à l'efficacité de l'exécution des règles. Depuis sa fondation au début des années
1980, le Bureau chinois en charge des brevets a été transféré de la Commission de l’Etat
des Sciences et la Technologie à la Commission d’Etat des l'Economie puis au Conseil
d'État. En 1998, il a été réorganisé et rebaptisé Bureau de l'État de la propriété intellectuelle
(SIPO). En conséquence, la politique de gestion de la propriété intellectuelle s’en est trouvée
fragilisée. Le pouvoir politique et l'efficacité administrative des Bureaux de la propriété
intellectuelle dépendent de la relation avec les administrations locales. Des priorités qui
affectent également la manière dont la propriété intellectuelle est protégée et mise en œuvre
dans une région donnée.
La Chine reste consciente du fait qu’une protection efficace des brevets contribue à une
augmentation des investissements étrangers et essaie de combler son retard en la matière.
De plus, la mise en place du droit de propriété intellectuelle coïncide avec la volonté du
gouvernement chinois d’avoir une stratégie de puissance basée sur l’innovation, protectrice
des champions industriels nationaux.
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Innovation : une ambition offensive
Une prise en compte des marchés et des réalités internationales
Détenant un arsenal de tout premier plan, les Etats-Unis, puissance que la Chine ambitionne
de surpasser, sont les leaders incontestés de la R&D dans le domaine militaire. De nos
jours, la défense bénéficie des efforts en termes de brevets et des progrès du secteur privé
(exemple secteur des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication).
D’autre part, la Chine a bien compris que les brevets font la valeur des entreprises. Ils
constituent une arme offensive permettant de bloquer un concurrent ou de mieux se
valoriser. Ils donnent des indications sur les efforts de recherche d’une entreprise et donc
sur sa croissance future. Aux Etats-Unis, avant la crise, les ¾ des valeurs cotées en bourse
étaient des actifs immatériels (marques et brevets) contre 40 % en 1980. La recherche au
sein de l’entreprise est un facteur clé de sa croissance, qui elle-même sert le financement de
la recherche.
Les brevets sont considérés, d'une part, comme un des meilleurs indicateurs de l’effort des
investissements consacrés à la R&D qui permettent l’élaboration des brevets et, d'autre part,
comme un indicateur des technologies clés utilisés dans l'avenir. Les statistiques concernant
les brevets servent d’outils de mesure de la performance en termes d’innovation
technologique.
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
L’ambition de politique de puissance de la Chine à travers la R&D
Comptant 20% de la population mondiale, la Chine dispose d’un marché énorme ainsi que
d’une main d’œuvre nombreuse et qualifiée. De 2003 à 2007, le PIB de la Chine augmentait
à des taux annuel de plus de 8% en moyenne du fait de la mise en œuvre d’une stratégie de
développement industriel volontariste et fondée sur l'ouverture libérale et la conquête des
marchés extérieurs. Même si la Chine est aujourd’hui « l’usine du monde », elle reste
dépendante des technologies étrangères pour sa production dans les hautes technologies
(en 2006, les experts estimaient que 75% de ces exportations de ce domaine sont le fait
d’entreprises étrangères). Elle cherche à s'affranchir de sa dépendance à l'égard des
brevets étrangers (en 2002, 0,3% du stock de brevets internationaux seulement, très loin
derrière les États-Unis, 35,6%, et le Japon, 25,6%) en concevant de nouveaux produits,
avec de nouveaux standards, basés sur des brevets chinois. La Chine refuse de se projeter
dans le futur comme l'atelier du monde. Elle veut reconquérir une place de choix parmi les
tout premiers pays pour la recherche et l'innovation. L’objectif des dirigeants est donc de
développer les technologies de demain et d’en détenir la propriété intellectuelle.
Afin de tenter de rattraper son retard par rapport au savoir-faire américain et japonais dans
ce domaine, le développement de la R&D en Chine est une des priorités des dirigeants du
pays.
Le gouvernement chinois a encouragé le pays à adopter l'innovation par le biais une série
de mesures. Selon les chiffres officiels, l’intensité de R&D (dépenses de R&D en
pourcentage du produit intérieur brut) a plus que doublé pour la Chine passant de 0,6 % du
PIB en 1995 à 1,23 % en 2004. La Chine affiche un budget de 136 milliards de dollars en
R&D en 2006 soit 1,36% de son PIB.
Cet effort se traduit dans la production des brevets. En tout juste 20 ans, après l’introduction
du droit des brevets en 1984, la Chine apparaît dans les statistiques comme la troisième
puissance déposante de brevets d'inventions dans le monde, après les États-Unis et le
Japon. La Chine continue d'investir dans les établissements universitaires, qui sont devenus
une force motrice de brevets chinois.
Les efforts de R&D se manifestent par les succès dans les domaines de l’aéronautique et de
l’aérospatial à travers l’Agence spatiale chinoise et le ministère des Sciences et de la
Technologie. Ils sont l’occasion pour la Chine d’affirmer sa puissance. Le 15 octobre 2003,
le succès du vol habité "SHENZHOU V" a fait de la Chine le troisième pays au monde à
maîtriser ce type de technologie. Le 17 octobre 2005, deux astronautes FEI Junlong et NIE
Haisheng effectuaient une mission de cinq jours dans l'espace. La Chine a planifié l’envoi de
sondes inhabitées sur la lune avant 2010, afin de ramener des échantillons de sol lunaire
avant 2020, en exécution du "Moon Probe Project" lancé en février 2004. Le secteur
aérospatial est la manifestation des ambitions du pays, tant dans les domaines civils que
militaires. La poursuite, depuis 1964, de programmes de recherche et de production d'armes
nucléaires a été liée à l’effort aérospatial au niveau du développement de Missiles
Balistiques Intercontinentaux et de lanceurs de satellite chinois. Jusqu’en 2003, 45 essais
nucléaires dont 23 atmosphériques et 22 souterrains auraient été pratiqués par la Chine.
Ces essais ont lieu dans la région désertique de Lop Nor au cœur du Sinkiang. Cette
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
capacité nucléaire permet à la République populaire de Chine (RPC) d’être une puissance
militaire majeure du monde contemporain.
Peu d’informations précises sont disponibles sur des secteurs clés de la politique de
puissance de la Chine telle que les industries de la défense et du spatial mais ils constituent
un potentiel de brevets à forte valeur ajoutée en termes de redevances potentielles à travers
des applications civiles pour l’avenir. Le tir antisatellite du 11 janvier 2007 effectué par la
Chine contre un de ses vieux engins, à la surprise apparente des Occidentaux, illustre la
capacité de la Chine à maintenir certains secrets sur ses programmes de défense.
L’effort de R&D s’est traduit par l’augmentation de 77% du nombre de chercheurs chinois
entre 1995 et 2004. Avec 1 200 000 chercheurs recensés en 2005 selon l’OCDE, la Chine
se classe désormais au deuxième rang mondial des pays disposant du plus grand nombre
de chercheurs, juste derrière les États-Unis (plus de 1,3 million).
En 2007, 32 000 étudiants chinois recevaient un PhD en sciences aux Etats-Unis pour un
total de 142 000 étudiants étrangers. La Chine forme ainsi plus d’ingénieurs que les Etats-
Unis et souhaite bénéficier du retour des étudiants scientifiques envoyés en formation dans
les universités et laboratoires occidentaux, principalement anglo-saxons.
Une politique très volontariste vise au retour au pays des meilleurs chercheurs chinois
("reverse brain drain") en tentant de les convaincre par une garantie de moyens, du maintien
de leur salaire, de postes haut placés dans les centres de recherche avec des parts en
actions…Plus de la moitié des académiciens de l'Académie Chinoise d'Ingénierie seraient
des diplômés qui sont rentrés au pays dans les deux dernières décennies, après avoir fait
leurs études à l'étranger. Cette politique du retour correspond à un besoin fort : le manque
de chercheurs confirmés capables d'encadrer des équipes de recherche est criant dans une
pyramide des âges très déséquilibrée. Une estimation fournit le chiffre de 150 000 cadres
chinois revenus au pays dans les 20 dernières années, parmi lesquels un nombre croissant
de chercheurs de haut niveau encouragés par des programmes d'aide au retour.
Un autre volet de la politique technologique de Pékin est la stratégie basée sur les « normes
technologiques », la Chine cherchant à formuler ses propres normes qui élèveront son vaste
marché dans la compétition internationale. La mise en place par la Chine d'une norme
mondiale de télécommunication sans fil de troisième génération en est un exemple.
Approuvée par l'Union internationale des télécommunications et proposée dans d’autres
pays, la norme TD-SCDMA, développée conjointement par le chinois Datang et l'allemand
Siemens, permet à la Chine de concurrencer la norme CDMA2000 du développeur
américain de réseaux mobiles Qualcomm. Ce dernier est propriétaire des brevets-clés de la
norme CDMA (Code Division Multiple Access) et de la norme CDMA à large bande
(WCDMA), également connue comme le service UMTS (Universal Mobile
Telecommunications Service) en Europe. Cette stratégie visant à privilégier les normes
techniques chinoises illustre bien l'évolution des autorités. La communauté technique
Association de l’Ecole de Guerre Economique© 25
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
chinoise a pris conscience de l'importance des droits indépendants de propriété intellectuelle
et consacre sa capacité d'innovation à développer des technologies de pointe.
Le premier ministre chinois Wen JIABAO a déclaré que "la technologie de base ne peut pas
être achetée. Seule une forte capacité d'innovation scientifique et technologique et la
promotion de nos propres droits de propriété intellectuelle, peuvent nous permettre de
promouvoir la compétitivité de la Chine et [...] de gagner le respect de la société
internationale. " Cette déclaration témoigne des ambitions de la politique de la R&D. Mais
au-delà des discours et réussites mises en avant par le pouvoir chinois, la réalité doit être
nuancée.
Le gouvernement contrôle directement des industries chinoises et joue un rôle dans leurs
investissements y compris en R&D. En 2007, selon l’agence Xinhua, les investissements du
gouvernement via l’effort R&D dans environ 150 entreprises d'Etat atteignaient 100 milliards
de yuans, soit une part importante des dépenses annuelles de R&D. Afin de promouvoir
l’innovation dans les entreprises, la Chine offre également des allégements fiscaux
concernant des dépenses de R&D, et elle tente de créer des dynamiques locales en
s’appuyant sur le concept de cluster et de Zones de Développement Economique et
Technique (ZDET). Ces 54 zones créées en 1984 visent à attirer des entreprises étrangères
opérant des transferts de haute technologie et à créer une dynamique d’innovation
nationale.
Parallèlement à la promotion comme objectif prioritaire de la R&D, le fait que les politiques
industrielles d’une part, et scientifiques et technologiques d’autre part, relèvent de structures
administratives différentes créent des concurrences. En outre, une multiplication d’initiatives
des gouvernements locaux aboutit à un grand éparpillement, voire parfois à une dispersion,
des initiatives en même temps qu’à une adaptation au terrain.
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
La structure des demandeurs de brevets au SIPO est une illustration de la place importante
des universités et des instituts de l'ASC qui dépendent de l’Etat en termes d’innovation. Ils
sont à l’origine d’environ 16% des demandes de brevet contrairement aux pays industrialisés
occidentaux. En dehors des technologies de l'information et de la communication ou du
génie électronique et électrique en général où la grande majorité des brevets
internationalement reconnus proviennent des entreprises telles que Lenovo ou Huawei, la
recherche publique est très active dans les demandes de brevets en Chine.
Le rapport annuel 2006 du SIPO donne le classement des 10 premiers instituts en fonction
du nombre de demandes brevets :
Nb de demandes
Instituts
de brevets
Institut de Recherche Industriel et Technologique 495
Institut de Design et Recherche sur l’Aluminium et le Magnésium Guiyang 421
Institut de l’Optique et Mécanique Fine de Shanghai dépendant de l’ASC 262
Institut de Chimie et de Physique de Dalian dépendant de l’ASC 236
Institut de Recherche du Pétrole dépendant de SINOPEC 225
Institut des Semi conducteurs dépendant de l’ASC 173
Institut de Recherche de Technologie Pétrochimique de Shanghai dépendant de SINOPEC 151
Institut de Chimie Appliquée de Changchun dépendant de l’ASC 150
Institut d’Optique, de Mécanique et de Physique de Changchun dépendant de l’ASC 132
Institut de Chimie dépendant de l’ASC 126
La carte ci-dessous illustre la prédominance dans la R&D, comme dans la répartition des
richesses en Chine, de la Chine des Côtes par rapport à la Chine Continentale.
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
La base de données « Science Citation Index (SCI) » est jugée comme un outil pertinent
pour le recensement des différents articles scientifiques et technologiques publiés par les
chercheurs. Elle est utilisée dans les évaluations des instituts de recherche, ainsi que pour
juger de la performance individuelle des scientifiques. Le gouvernement chinois et le
système scientifique chinois utilisent cette base de données pour juger leurs performances
nationales dans le cadre d’une comparaison internationale (Ministère des sciences et des
technologies (Chine) 2006).
En 2006, la part chinoise dans les publications scientifiques mondiales était estimée à 7,4%
par une étude universitaire américaine. La figure suivante présente l’évolution des
publications des auteurs chinois en fonction des différents secteurs technologiques.
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Enfin le gouvernement a sélectionné dans le cadre du "programme 211" une centaine
d'établissements d'enseignement supérieur sur les quelques 1800 universités du pays et il
souhaite porter vingt des établissements sélectionnés à un niveau d'excellence mondiale.
Cette volonté des autorités se traduit par le renforcement de la capacité à innover dans les
universités situées dans les régions côtières.
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Limites et résultats contrastés en R&D
Les limites de la politique incitative de la Chine en matière de R&D sont illustrées par un
risque potentiel de baisse de qualité des brevets.
Alors que les statistiques de demandes brevets chinois montrent une forte croissance, les
experts se disent préoccupés par la qualité des brevets. Un article du Financial Times du 2
juillet 2008 met en avant que la quantité des brevets reflète les subventions du
gouvernement pour promouvoir les demandes de brevet. Cette politique aboutirait ainsi à
une croissance rapide mais pour une part artificielle des dépôts, qui serait le fait de dépôt de
brevets d’invention non significative. Un article paru en octobre 2008 dans un journal chinois
(Guangzhou Daily) suggère qu’il est temps d’arrêter la course au dépôt de brevets sans se
préoccuper de l’intérêt économique de ceux-ci.
D’autre part les droits de la propriété intellectuelle font l’objet d’une stratégie en vue de la
création de valeur (licences accordés à partir des brevets) par les entreprises et par les
Etats. Ils sont devenus un des éléments primordiaux de la valeur des entreprises. Si le
nombre de brevets déposé par la Chine souligne sa volonté de s’inscrire dans une
démarche de puissance vis-à-vis du droit de la propriété intellectuelle par une « forme de
brevetage stratégique », une telle évolution porte également en elle le risque de faire
prévaloir la quantité des brevets sur leur qualité.
Les entreprises chinoises, intégrées dans le système économique mondial depuis l’entrée
du pays dans l’OMC, doivent affronter la concurrence internationale. Si des grands groupes
mondiaux ont progressivement délocalisé la fabrication de certains de leurs produits de
consommation de haute technologie en Chine depuis 30 ans, ils restent maîtres de la
majorité des brevets des technologies-clés exploités en leur nom. Les industries de haute
technologie occidentales et japonaises tentent de préserver leur avance en développant les
technologies de la prochaine génération.
L’effort budgétaire de R&D est relativisé par des comparaisons avec d’autres puissances. Si
l’Etat chinois présente volontier la progression dynamique de la part de la R&D dans le PIB
sur les dix dernières années, avec 1,6% en 2006, ce chiffre reste relativement modeste par
rapport au Japon et aux Etats-Unis. Les comparaisons de budget annuel dans le domaine
spatial entre la NASA (16 milliards) et la Chine (500 millions de dollars) sont révélatrices de
l’ambition de la Chine dans une éventuelle course à l’espace entre les deux pays.
L’articulation et le déséquilibre de la R&D entre secteurs public et privé illustrent d’autre part
Association de l’Ecole de Guerre Economique© 30
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
la place importante de l’Etat dans l’innovation à travers l’action de l’ASC. Les entreprises
industrielles chinoises consacrent peu de ressources financières à la R&D, affichant une
moyenne de 1% de leur chiffre d’affaires en 2006.
Les efforts de la Chine pour créer une ressource en main-d’œuvre qualifiée dans le secteur
de la R&D et dans les entreprises afin de passer à une société de l’innovation sont
handicapés par le phénomène de fuite des cerveaux chinois vers d’autres pays ainsi que
dans le pays même, vers les multinationales étrangères. En effet, 15 600 chercheurs chinois
travailleraient aux Etats-Unis. Le niveau des laboratoires en Chine est encore inférieur à
ceux des Etats-Unis et des étudiants chinois partis aux Etats-Unis y restent à l’issue de
l’obtention de leur diplôme. Les arbitrages et l’effort mis par les autorités sur les filières de
formation scientifique et technique sont le témoignage du manque de ressources qualifiées
pour l’industrie chinoise et du retard de la Chine dans ce domaine. A la fin de leurs cursus,
un nombre non négligeable d’étudiants scientifiques se tourneraient vers d’autres fonctions
dans les entreprises du secteur privé afin d’avoir des rémunérations plus attractives que
dans des emplois liés directement à la R&D. Ces phénomènes handicapent l’effort de
recherche chinois. Enfin les rigidités des différences de cultures aboutissant à des
problèmes de coordination et d’échange de données entre les entreprises, les institutions de
recherche de l’Académie des Sciences et les universités sont un problème que la Chine
connaît comme certains autres pays.
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Implication du secteur privé
De grandes entreprises chinoises, comme Huawei et ZTE, ne sont devenues que
récemment internationalement compétitives par l’innovation, par la conquête de marchés et
l’identification de leur marque à l’international.
La présence des entreprises étrangères en Chine peut être illustrée par le constat suivant :
parmi les 10 premiers déposants de brevets nationaux cités dans le rapport du SIPO 2006
présenté ci-après, figurent quatre grands groupes chinois, principalement dans l’électronique
et les télécommunications, quatre autres sociétés sont taïwanaises, LG Electronics est de
nationalité coréenne et une société est américaine (Oceanpower Corporation).
Il est symptomatique de la situation politique que les sociétés de Taïwan soient incorporées
dans le décompte des sociétés nationales chinoises. En outre, cette présentation qui
assimile des centres de recherche de sociétés étrangères à des sociétés de nationalité
chinoise donne une vision extensive de la notion de société nationale. Ce tableau soulève
d’autant plus d’interrogations que la société LG Electronics se retrouve aussi dans le tableau
des 10 principaux déposants étrangers.
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Au final, des interrogations subsistent sur la réalité des décomptes de brevets entre
résidents et non résidents comptabilisés par la Chine.
Les grandes sociétés d’origine chinoise au sens strict du terme représentées parmi les
principaux déposants de brevet figurant dans le tableau intitulé « Dépôt de brevets par les
dix principales entreprises nationales » sont présentées ci-après.
BYD Company Limited, société de haute technologie exerce son activité dans les domaines
de l’informatique et de l’automobile. Elle développe notamment des voitures électriques. Son
chiffre d’affaires était de 12,9 milliards de RMB en 2006 avec plus de 130 000 employés. La
société indique obtenir plus de 500 brevets par an. Elle est cotée à la bourse de Hong Kong.
Haier Co.,Ltd est un des quatre plus grands fabricants de produits blancs et l’une des 100
premières sociétés chinoises, avec un chiffre d’affaires 2006 de 107,5 milliards de RMB et
plus de 50 000 employés. En avril 2006, Haier avait un portefeuille de 6 189 brevets. Le
groupe est un exportateur important et clients parmi les grands distributeurs américains,
japonais, européens.
La liste est complétée par les sociétés taïwanaises Hon Hai Precision Industry Co., Ltd et sa
filiale Hong Fu Jin Precision Industry (Shen zhen) Co, Ltd., Inventec Corporation, Shunda
Computer Factory Co., Ltd., la société coréenne LG Electronics et la société américaine
Oceanpower.
Si l’on se réfère ensuite à la liste des principaux déposants de brevets d’invention cette fois,
le secteur de l’énergie apparaît avec China Petroleum & Chemical Corporation, acteur géant
du secteur pétrolier avec un chiffre d’affaires de 1209 milliards de RMB, coté à New York. Sa
présentation des résultats de l’exercice 2007 fait état de l’obtention de 616 brevets nationaux
et 61 étrangers. Une société taïwanaise supplémentaire figure dans ce classement : AU
Optronics, spécialisée dans la technologie LCD avec un chiffre d’affaires de 14, 8 milliards
d’US$ et cotée aux Etats-Unis.
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Les entreprises chinoises ont une relation étroite avec les universités
CNPC, plus grand producteur de pétrole chinois, construit un centre technologique avec un
groupe d’institutions de recherche scientifique, tels que CNPC Drilling Research Institute,
China Petroleum & Petrochemical Engineering Institute (CPPEI) et the Beijing Petroleum
Machinery Factory.
Une étude du Centre d’Etudes Français (CEFC) sur la Chine contemporaine, datant de
2004, mentionnait le manque de ressources pour financer la R&D ou le manque de
personnel qualifié et concluait « En conséquence peu d'entreprises chinoises possèdent des
droits de propriété intellectuelle sur les technologies essentielles, comme le suggèrent les
données sur les brevets », ce qui est encore le cas sur la base des statistiques 2006.
L’étude indique également qu’à à Shenzhen, par exemple, 477 (soit 91,7 %) des 521
instituts de R&D sont associés à des entreprises.
Cette analyse fait ressortir l’activité R&D de grands groupes mais laisse dans l’ombre la
situation du reste du tissu économique sur lequel l’information n’est pas disponible.
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Echiquier juridique
Partie
4ème
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Approche législative
L’environnement réglementaire s’aligne sur les pratiques internationales mais les sociétés
étrangères doivent rester vigilantes sur le respect de leurs droits.
Les brevets sont régis par la loi du 12 mars 1984 qui traite également de la protection des
dessins et modèles et des modèles d'utilité. Cette loi et son règlement d’application ont fait
l’objet d’un amendement en 1992 et en 2001.
er
La loi, entrée en vigueur le 1 juillet 2001, a vocation à protéger les brevets d’invention (à
1
quelques exceptions près , toutes les inventions techniques nouvelles relatives à un produit,
à un procédé ou à leur amélioration, y compris dans le domaine des biotechnologies), les
modèles d’utilité (solutions techniques nouvelles relatives à la forme, à la structure d’un
produit ou à la combinaison de ces deux éléments) et les dessins et modèles (disposition ou
combinaison de la forme, du motif, des couleurs d’un produit aboutissant à un résultat
esthétique et qui est susceptible d’application industrielle).
Le problème majeur en Chine réside dans la mise en adéquation de la pratique avec les
textes juridiques existants, qui sont conformes aux standards internationaux et amendés
régulièrement afin d’optimiser la protection de la propriété intellectuelle en Chine.
Un projet de réforme de la loi sur les brevets vise à faciliter la procédure de dépôt de brevet
par des entités chinoises ou étrangères et à rapprocher la loi chinoise des normes et
pratiques internationales.
Une des justifications avancées pour soutenir cette révision est la mise en conformité de la
loi chinoise avec les accords et la pratique internationale. Ce texte comporte plusieurs
modifications substantielles qui suscitent un débat :
1
Aucun droit de brevet n’est accordé pour les découvertes scientifiques, les principes et méthodes dans l’exercice d’activités intellectuelles, les
méthodes de diagnostic ou de traitement des maladies, les variétés végétales et les races animales, les substances obtenues par transformation
nucléaire. En outre, sont exclues de la protection par brevet les inventions-créations (il s’agit des inventions, des modèles d’utilité et des dessins
ou modèles) contraires aux lois de l’État ou à la morale sociale ou qui portent préjudice à l’intérêt public. Les logiciels ne peuvent être brevetés
mais peuvent être protégés par les "Regulations on Computers Software Protection", conformes à la loi sur le Copyright Law.
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Le 13 juin 2008, Zhang Qin, directeur adjoint de l'Office National de la Propriété
Intellectuelle, a annoncé que la Loi sur le brevet est en cours de révision et sera soumise,
cette année, à l'Assemblée Populaire Nationale.
Les formalités d’enregistrement de marques peuvent être accomplies par les entreprises
françaises, selon deux procédures, nationale ou « internationale ».
Le dépôt national « classique » nécessite l’envoi de tous les documents en Chine, traduits
en langue chinoise et l’intervention d’un agent agréé par l’Office national des marques
chinois. En outre, les produits et services couverts par la marque doivent être identifiés au
sein de la nomenclature publiée par cet Office, laquelle est beaucoup plus détaillée que la
classification internationale.
Faut-il favoriser la protection par le dépôt d’un brevet ou bien garder l’invention
secrète ?
Selon l’étude de l’IRPI « Comment protéger et défendre vos droits en Chine ? », le secret est
difficile à protéger car le monopole d’exploitation conféré au titulaire du brevet a pour
contrepartie l’obligation de divulguer l’invention au public, ce qui facilite la contrefaçon. En
outre, le dépôt de brevet est relativement coûteux, tout comme la défense du titre en cas de
contrefaçon. Enfin, la protection semble parfois illusoire, en raison notamment de
protectionnismes locaux qui viennent diminuer la véritable portée du brevet.
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Si l’on opte pour le secret, il convient de prendre des précautions pour éviter qu’une
personne ne le détienne dans son intégralité et privilégier la constitution en Chine d’une
filiale détenue à 100% plutôt que la création d’une joint-venture, mener une campagne de
sensibilisation auprès des employés et leur faire signer des accords de confidentialité,
associer, le cas échéant, une marque au produit ou au procédé, qu’il s’agisse d’une
invention brevetée ou laissée au secret.
En pratique, une des protections les plus efficaces n’est pas juridique mais économique et
consiste pour les entreprises à avoir « un temps d’avance » en termes de R&D.
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Protection, principes et application
Pour lutter contre la contrefaçon, les textes chinois prévoient une protection
Pour lutter contre la contrefaçon en Chine, trois voies procédurales peuvent être
empruntées : administrative, judiciaire civile ou judiciaire pénale. La procédure administrative
s’engage devant les administrations suivantes : Administration de l’industrie et du commerce
(AIC), les Douanes, l’Administration générale sur le contrôle de la qualité, l’inspection et la
quarantaine (AQSIQ) et les Bureaux de qualité et contrôle technique (TSBs). Elle est
généralement d’une durée plus courte et elle est moins coûteuse, mais elle ne permet pas
l’allocation de dommages-intérêts, contrairement à la procédure judiciaire civile. L’action
pénale est réservée aux cas où la contrefaçon est particulièrement grave.
Quels que soient les droits en cause, mener à bien une action en contrefaçon sur ce
territoire est un travail d’équipe entre l’opérationnel local, le juriste interne et son mandataire
chinois. Le choix de ce dernier est déterminant pour obtenir des résultats (remonter la filière
des distributeurs locaux, utiliser les administrations locales les plus adaptées selon le cas).
Il convient également de faire surveiller ses droits en Chine, pour mieux les défendre le cas
échéant et ne pas hésiter à procéder à des oppositions au cours de la procédure
d’enregistrement. Il s’avère également judicieux d’enregistrer ses principales marques
auprès des Douanes chinoises.
Pour s’implanter sur le marché chinois et y rester durablement, il est donc nécessaire de
mettre en place une stratégie à long terme permettant l’anticipation : choix des conseils, des
partenaires locaux, politique active de protection en amont et en continu.
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Une volonté affichée de la Chine à concrétiser
Les officiels et medias chinois ont un discours montrant une volonté de lutte contre la
contrefaçon. Différents communiqués de l’agence Xinhua ou du SIPO citent ainsi des
chiffres de cas soumis aux tribunaux avec la création d’une cour de justice dédiée à la
propriété intellectuelle (ex : Shanghai fin octobre 2008).
Des actions sont intentées contre des sociétés étrangères en Chine et des opérations de
saisie douanière marquent probablement la volonté de montrer que la Chine adopte une
politique volontariste de gestion de la protection intellectuelle et est disposée à coopérer
avec les sociétés étrangères.
L’information diffusée sur des jugements favorables à des sociétés étrangères en Chine
correspond probablement à une volonté de montrer que la compétition économique est
équitable. Encore faudrait-il mesurer les enjeux économiques réels pour les sociétés
chinoises condamnées pour apprécier la réelle détermination des autorités. Ces dossiers
restent des enjeux politiques, comme en témoigne le litige opposant Danone au dirigeant de
Wahaha, dans lequel les représentants des gouvernements sont associés aux discussions.
Le 10 avril 2007, les États-Unis ont demandé l'ouverture à l’OMC de consultations avec la
Chine au sujet de certaines mesures relatives à la protection et au respect des droits de
propriété intellectuelle en Chine. Les États-Unis allèguent sur un certain nombre de points
des incompatibilités possibles avec l'Accord sur les ADPIC. Le dossier est en cours.
Plusieurs pays se sont associés à cette consultation : Argentine, Australie, Brésil, Canada,
Communautés européennes, Corée, Inde, Japon, Mexique, Taipei chinois, Thaïlande et
Turquie.
Les Chinois manifestent ainsi une volonté d’ouverture comme en témoigne le symposium sur
la propriété intellectuelle qui s’est tenu à Chongqing le 18 novembre 2008. A cette
manifestation participaient des représentants d’institutions étrangères pour échanger sur les
bonnes pratiques en matière de protection intellectuelle.
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Echiquier stratégique
Partie
5ème
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
La raréfaction des matières premières, l’impérialisme industriel, le capitalisme exacerbé sont
autant de facteurs qui ont participé à faire de la technologie un échiquier prépondérant dans
le système globalisé contemporain. Le marché du savoir-faire technologique qui en découle
est administré par l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle, et législativement
régi par la notion de brevet, contextuellement devenue une arme de guerre économique.
A l’origine créé par les économies matures pour protéger et commercialiser un savoir-faire
innovant, le brevet est aujourd’hui dans bien des cas utilisé illicitement par les pays en voie
de développement, davantage préoccupés par l’apprentissage et l’acquisition de puissance,
que par le respect de règles inadaptées à leurs intérêts.
Cet antagonisme participe à créer un climat de lutte acharnée dans lequel les règles du jeu
sont différemment interprétées, selon qu’il s’agit d’une puissance asservissante (pays
industrialisés) ou d’une puissance en recherche d’émancipation (pays en voie de
développement). Dans ce contexte ultra compétitif, la stratégie chinoise concentre l’attention
planétaire en mettant en lumière les limites du système globalisé.
L’analyse qui suit aura pour socle de réflexion les chiffres proposés par l’Organisation
Mondiale de la Propriété Intellectuelle. Bien que la fiabilité ne soit pas garantie compte tenu
de la partialité des Etats à communiquer sur la réalité des faits, ils représentent cependant la
source ouverte la plus harmonisée, nécessaire pour dégager des tendances pertinentes.
Ces tendances, croisées avec l’analyse des politiques chinoises, permettront par la suite
d’éclaircir les stratégies opaques de Pékin. Deux approches seront abordées à travers
l’analyse : l’évaluation du potentiel chinois sur l’échiquier mondial du savoir-faire ; la
stratégie de puissance développée par l’empire du milieu pour accompagner le potentiel
recherché.
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Eveil et prospective
La Chine en quête d’industrialisation est associée au concept BRIC (Brésil, Russie, Inde,
Chine) : marchés qui ont la particularité de se trouver en phase de croissance élevée. Dans
une telle position, la maîtrise technologique est une clé déterminante pour garder la main
mise sur le développement national, en proie aux intérêts pécuniaires des puissances
industrialisées.
Réalisé par les membres de l’EGE à partir de données chiffrées issues de l’OMPI
Réalisé par les membres du groupe à partir de données chiffrées issues de l’OMPI
l’
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association.
Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité
l'exhaust et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'àqu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu c de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés
ernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraientaurai pu être empruntées.
ées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire
p des droits patrimoniaux.
La conclusion suivante s’impose : le brevet a été conçu à l’origine pour protéger
favorablement les puissances industrialisées, dont la capacité innovante ne peut
structurellement et financièrement se limiter au carcan du marché national. La marge de
progression est cependant en faveur des pays en voie de développement aux marchés non
saturés.
Marché extérieur
Population Nb Brevets Ratio
Chine 1 330 044 544 5195 256 024
Etats-Unis 303 824 640 65947 4 607
Japon 127 288 416 42293 3 010
Réalisé par les membres de l’EGE à partir de données chiffrées issues de l’OMPI et du CIA Factbook
Le ratio de la Chine (256 024 habitants pour un brevet) comparé à celui des pays
industrialisés est révélateur du positionnement BRIC (pays en voie de développement). Pour
cette raison, contrairement aux raccourcis utilisés par certains, aveuglés par la capacité
financière découlant de son gigantisme démographique, la Chine n’est encore qu’une
puissance en apprentissage, aux prémices des capacités réelles que lui confère sa
démographie. Une situation qui lui laisse une belle marge de progression.
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
stimulé par la nécessité de reprise économique. Une phase temporellement lointaine du
positionnement cyclique chinois actuel.
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
S
Stratégie de puissance
Le constat est simple : la Chine est actuellement déficiente en matièreatière d’innovation. A
contrario, la puissance
issance technologique s’acquiert à travers une production significative de
brevets : arme asservissante contemporaine, légitimée par l’application exécutive et judicaire
qui l’encadre.
L’efficience
’efficience du procédé dépend de la capacité des acteurs à exploiter d’éventuelles failles du
système (contrefaçons).
(contrefaçons) L’homme est faillible et les « experts en intelligence économique »
dont les états sont dotés sont dévoués à la recherche et à l’exploitation de ces failles.
Dépôt dess brevets chinois par famille technologiquee entre 2000 et 2007
& focus sur « electrical engineering »
Réalisé par les membres de l’EGE à partir de données chiffrées issues de l’OMPI
Bien qu’extrêmement restreints en volume, les brevets déposés entre 2000 et 2007
démontrent clairement un développement des secteurs de la communication, comme pilier
de base de la stratégie de puissance embryonnaire chinoise. La prépondérance de la courbe
« electrical engineering » à droite, puis des courbes « digital al communication » et
« télécommunication » sur le focus proposé à gauche confirment des faits observables : les
entreprises les plus actives à l’international sont à l’image de Huawei, issues des
de secteurs
de la communication. Une stratégie qui s’avère judicieuse
icieuse de par la haute valeur ajoutée de
ces technologies qui, accompagnée d’une capacité de production « fourmilière », laisse
envisager une plus-value
value considérable proportionnelle au gain progressif de parts de
marchésés de ces entreprises « rouleau compresseur ». Une orientation qui, combinée aux
efforts avérés des chinois sur les technologies satellitaires, laisse présager une domination
future
uture par l’information. Une telle maîtrise à un stade de développement mature permettra
vraisemblablement la domination
domination planétaire, objectif clairement visé à travers la recherche
de leadership sans partage de la Chine.
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association.
Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité
l'exhaust et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'àqu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu c de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés
ernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraientaurai pu être empruntées.
ées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire
p des droits patrimoniaux.
participant au formatage des esprits. L’effet non escompté limite la liberté créative et
l’innovation. Une limite que la Chine consciente essaye par tous les moyens de compenser.
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Cibles des demandes de brevets chinois entre 2000 et 2006
Réalisé par les membres de l’EGE à partir de données chiffrées issues de l’OMPI
La somme des demandes de brevets entre 2000 et 2006 sur les zones rouges visualisables
sur la carte ci-dessus, à savoir les Etats-Unis, le Japon et “l’European Patent office” (E.P.O),
principaux adversaires industrialisés, représente 72% des volumes. Un axe d’attaque
explicite et figuré par l’emploi de brevets triadiques : brevets déposés simultanément sur ces
trois zones. Si l’on complète objectivement avec le triptyque européen France (visibilité sur
l’Afrique et le monde latin), Grande Bretagne (visibilité sur le monde anglophone) et
Allemagne (chef de file de l’activité vers l’Est), séparé des statistiques de l’E.P.O
probablement par manque d’harmonie des politiques européennes, nous arrivons à un total
de 77%.
Une convergence renforcée par l’utilisation de Hong Kong comme arme pénétrante mature
(Hong Kong avait un ratio de 1 brevet pour 5 948 habitants en 2006) du marché américain
(67% des demandes de brevet de Hong Kong entre 2000 et 2006 ciblaient les Etats-Unis). Il
s’agit d’une arme efficiente de par son interdépendance avec la capitale financière mondiale
new-yorkaise. Un principe différemment transposable à Taiwan, utilisée comme arme
opaque au service de la politique stratégique de l’Empire du Milieu, notamment dans la
diffusion paralysante de produits contrefaits.
Cette confrontation directe avec les puissances industrialisées est cependant surprenante à
l’énoncé du concept de contournement. C’est pourquoi il paraît important de surveiller
l’évolution technologique chinoise sur les marchés BRIC, mais aussi sur les sols
Vénézuélien, Thaïlandais, Malaisien et Indonésien, qui par l’opacité de leur système,
échappent à toute analyse statistique. Ces marchés sont stratégiques dans la sphère
d’influence de Pékin, notamment en raison de la problématique énergétique, sine qua none
Association de l’Ecole de Guerre Economique© 48
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
à la survie et au développement technologique de la Chine. Une coalition de ces pays
pourrait à long terme représenter un moyen détourné d’affaiblir l’adversaire occidental,
objectif visé par pléthore de ces pays en voie de développement.
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Conclusion
Partie
6ème
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Une lecture simpliste et biaisée des statistiques pourrait laisser croire à une croissance
extraordinaire du nombre de brevets en Chine. L’analyse approfondie successivement
réalisée montre cependant une réalité plus complexe, concrétisée par une part
prépondérante d’importation de technologies étrangères.
« En 2002, la Chine possédait moins de 0,3% du stock mondial des brevets internationaux,
loin derrière les Etats-Unis (environ 35%) et le Japon (environ 25%). Les deux tiers des
brevets déposés par la RPC sont d’origine étrangère. » (Le Monde – 17 juin 2006 - « Chine-
Etats-Unis, l’aire de l’interdépendance »).
Des chiffres explicites, qui malgré leurs obsolescences certaines, traduisent relativement
bien la situation actuelle. La Chine, bien que volontaire, doit faire face à une capacité pour le
moment limité en matière d’innovation. Une situation temporelle très certainement évolutive.
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Sources
Partie
7ème
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Revue de presse
Takamitsu Sawa - “Charge up to the fast lane” - The Japan Times - 13 Octobre 2008
Rosli Abidin Yahya – “Borneo Bulletin, Brunei, China Explore Opportunities in agricultural sector” - 12 décembre
2008
Johnson, Albert, Hummel, Edward, Story, Bruce, Slowinski, Gene, “Building university relationships in China,
Research Technology Management” - septembre-octobre 2008
Country briefing from the economist intelligence unit, China industry: Wanted: clean-tech firms, EIU ViewsWire
Select, 2 septembre 2008
SinoCast China Business Daily News (Financial Times Information), CNPC TO SPEND CNY8BN BUILDING TECH
INNOVATION BASE, December 1, 2008 Monday
Drysdale, Chelsey, Henkel, Shanghai University form electronics analysis Center; Circuits Assembly, 1er août 2008
DUCRUET CATHERINE, L'innovation pharmaceutique à l'aune des brevets, Les Echos, 12 novembre 2008
Yeung Frederick , Mobile network woes may delay 3G launch, South China Morning Post, 24 zovembre 2008
SinoCast China Business Daily News (Financial Times Information), CHINA TELECOM FACES CDMA UPGRADE
DIFFICULTIES, 27 novembre 2008
SinoCast China Business Daily News (Financial Times Information), PETROCHINA BUILDS DUSHANZI CRUDE
OIL EVALUATION LAB, 5 décembre 2008.
Visionox opens China's first OLED production line, China IT & Telecom Report, 10 octobre 2008
ZHANGZIDAO, A LEADER IN CHINESE FISHERY, Business Daily Update (Financial Times Information), 30
septembre 2008
Peart Mark, WaikatoLink signs deal with Chinese university, The National Business Review (New Zealand), 26
septembre 2008
Mathieu Béatrice; Hermelin François, Lechypre Emmanuel, Ici, on invente demain, L'Expansion, 1er juillet 2008
« La propriété intellectuelle en Chine : pour un renforcement effectif de la protection en faveur des entreprises »,
IRPI HENRI-DESBOIS
« Intellectual Property Rights and Innovation Activities in China: Evidence from Patents and Publications”,
FRAUNHOFER ISI Discussion Papers Innovation System and Policy Analysis, No. 13/2007
OCDE, « D’ici fin 2006, la Chine se hissera au deuxième rang parmi les pays qui investissent le plus dans la R-D »,
4 décembre 2006
« Patented in China -the Present and Future State of Innovation in China” Etude de Thomson-Reuters par Eve Y.
ZHOU et Bob STEMBRIDGE
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
"La politique d’innovation en Chine, un essai d’interprétation", Rigas ARVANITIS, Institut de Recherche pour le
développement (IRD, Savoirs & Développement), note publiée par l’Antenne expérimentale franco-chinoise de
sciences humaines et sociales à Pékin
Source site du Centre d’Etude Français sur la Chine Contemporaine et sa revue trimestrielle Perspectives
Chinoises.
« L’industrie chinoise face au défi technologique_ Les investisseurs étrangers sont les premiers pourvoyeurs de
technologies », Centre d'Études Français sur la Chine contemporaine mai-juin 2004
« La république a-t-elle besoin de savants ? – Chapitre la nouvelle richesse des nations » PUF Michel DODET
Philippe LAZAR Pierre PAPON Avril 1998
« Nouvelles technologies et relations internationales » Annuaire français des relations internationales 2003 Bertrand
WARUSFEL
“Defense laboratories and military capability: heade for a BRACdown » Defense Horizons juillet 2004 Michael
MARSHALL
“La recherché scientifique dans la Chine d’aujourd’hui” Note de Conférence de la Cité des sciences 2 février 2006
Stéphane GRUMBACH
« Cluster, politique d’innovation et dynamique territoriale : les enseignements de l’expérience chinoise » - Olivier
BOISSIN et Yong He - Les dynamiques territoriales : débats et enjeux entre approches disciplinaires Grenoble et
Chambéry 11 au 13 juillet 2007
WIPO Guide to Intellectual Property Worldwide, Country Profiles, 1er novembre 2007
Projet de révision de la loi chinoise sur les brevets, note de l’Ambassade de France et de l’INPI, avril 2008
10 conseils de base pour protéger ses droits incorporels, fiche de synthèse MINEFI – DGTPE : la propriété
intellectuelle en Chine (juillet 2005)
Catalogue for the Guidance of Foreign Investment Industries (Amended in 2007), Decree of the State
Development and Reform Commission, the Ministry of Commerce of the People's Republic of China
L’industrie chinoise face au défi technologique_ Les investisseurs étrangers sont les premiers
pourvoyeurs de technologies, Centre d'Études Français sur la Chine contemporaine mai-juin 2004
Les stratégies de protection par le biais du droit des brevets d’invention, Simon Christiaën, juillet 2007
Position de la France en matière de brevets : faits et chiffres, revue Lamy droit immatériel, Christian Derambure,
juin 2007
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
wwwen.zte.com.cn
www.haier.com/index.htm
www.byd.com/about/about.asp?show=about
http://english.sinopec.com
http://auo.com/auoDEV/index.php
www.china-briefing.com/news/2007/11/07/new-catalogue-for-the-guidance-of-foreign-investment-industries-
released.html
www.cefc.com.hk/pccpa.php?lg=fr&aid=1040
www.ambafrance-cn.org/spip.php?article191&decoupe_recherche=contrefa%C3%A7on&lang=fr
www.wto.org/french/tratop_f/dispu_f/cases_f/ds362_f.htm
www.ip-watch.org/weblog/index.php?p=1230
http://geoconfluences.ens-lsh.fr
http://french.mofcom.gov.cn
Entretiens terrain
Maître Philippe Girard-Foley - Avocat spécialiste en propriété intellectuelle - 18 décembre 2008 - WAN HUI DA
Intellectual Property Agency WAN HUI DA Law Firm
Philip L. Brooks - Expert américain en propriété intellectuel - 18 décembre 2008 - Brooks Consulting LLC
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’Association de l’Ecole de Guerre Economique. Préalablement à leurs publications et/ou
diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne
peuvent être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans
le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés pas ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.