You are on page 1of 57

CONCEPTIONS ERRONEES DE LA RELIGION

PREFACE

Je commence par le nom « ALLAH ».

Que la Salât et la paix éternelles soient sur le Rasul Muhammad Mustafa (s.a.w.) qui nous a informés
du Dîn selon ALLAH.

Cher ami,

Le Dîn (Religion) de l’ISLAM est entièrement basé sur la reconnaissance qu’ALLAH est AHAD tel qu’il est
annoncé dans le Coran.

En ce qui concerne l’autorité du Coran, l’ISLAM n’est pas une de ces nombreuses religions du monde, mais
il est le Dîn d’ALLAH(‘ind’Allah).

Pour comprendre et évaluer ce fait essentiel, nous devons avant tout lire et comprendre ce à quoi le
nom « ALLAH » réfère en tant que base dans le Coran et dans les enseignements de
RasulAllah ‘alayhissalâm qui nous l’a communiqué.

L’univers dans son ensemble est un système intelligent. Le Dîn explique ce système uniersel intelligent.
Aucune approche qui n’est pas principalement basée sur la compréhension de l’unicité d’ALLAH, ne
peut avoir rapport avec le Dîn d’ALLAH.

La plus grande hostilité au Dîn de même qu’à la paix de l’humanité, réside dans le fait de parler des
préceptes du Dîn sans connaître le concept fondamental dénoté par le nom « ALLAH » tel que nous
en a informés Muhammad ‘alayhissalâm.

Ceux qui essayent de guider les gens AU NOM ( !) d’une religion en se faisant passer pour une autorité
religieuse, ont en fait délivré des discours seulement à propos d’un Dieu et d’une religion à leurs propres
images. Car sans la reconnaissance du concept « ALLAH », ils font non seulement perdre aux personnes
tout intérêt pour Allah et s’en éloigner, mais aussi de Son Rasul et de l’Islam, consciemment ou
inconsciemment.

La reconnaissance et la foi effective en ce que dénote le concept ALLAH et le système qu’Il a créé, exige,
avant tout, une conscience spirituelle qui accepte totalement, embrasse toute la création et contemple la vie
avec l’œil d’ALLAH. Le but d’une telle conscience loyale et mûre est d’observer ce qui est appelé
le Créateur dans l’essence de toute chose.

Cependant, étant donné les mauvaises interprétations considérables et le manque de jugement dus à
la conception erronée de ce que dénote le nom ALLAH, les propositions fondamentales du Dîn telles
que l’acceptation, le pardon, l’union, l’unité et l’unicité ont été mal interprétées et ont même été remplacées
par des actions complètement opposées, au nom de la religion, comme la plainte, le blâme, l’expulsion et la
séparation.

Nous avons besoin de comprendre avant tout, qu’il n’y a pas de dieu là dehors dans le ciel qui attend une
faveur de ses partisans sur la terre et qui récompensera quelques actions accomplies dans ce sens. La
véritable Religion (Dîn) dont nous a informés Muhammad‘alayhissalâm, qui a confirmé tous les Rasuls et les
Révélations antérieurs, ne peut jamais être considérée comme une autre religion arrivée après ou contre
d’autres religions.
Nous devons savoir que toutes les classifications et séparations religieuses, les titres et labels
appartiennent seulement à ce monde physique et qu’aucune n’aura d’effet dans la dimension spirituelle au-
delà des cinq sens. Pourtant c’est l’état d’éveil de notre conscience au fait que nous vivons pour accepter,
confirmer et réaliser le tout indivis de tout ce qui EST et son autorité sur tout ce qui arrive dans la vie, c’est
toute cette réalisation qui construira tout notre futur dans la dimension spirituelle.

L’homme a été doté d’un esprit ouvert et d’une conscience spirituelle afin qu’il puisse se purifier des
mauvaises interprétations et des conditionnements qui voilent sa réalisation de la réalité de la vie.

Celui qui est spirituellement conscient ne se limite pas seulement aux cinq sens. Il cherche à voir au-delà
des apparences physiques et à comprendre, à réaliser la totalité de l’Essence dans chaque chose. C’est
celui qui avant tout, oriente ses actions vers son moi intérieur et il réalise alors l’énorme pouvoir de pensée
et de croyance en lui. Par conséquent les pratiques spirituelles prennent une place importante dans sa vie. Il
évite les actions qui lui font sentir qu’il est séparé et aborde la vie avec une attitude pleine d’amour et de
lumière. La vie est infinie pour lui et la mort comme une transition vers une nouvelle dimension. Il est
constamment reconnaissant pour tout ce qui lui est donné et il partage et donne avec générosité.

Quant aux ignorants de la vérité, il y a un Dieu là dehors ou là haut, quelque part dans le ciel, qu’ils
acceptent ou renient ! Ils se limitent aux cinq sens dans leurs pensées et leurs croyances, et par conséquent
se sentent séparés, comme toute chose leur paraît séparée des autres. Pareillement Dieu est séparé et les
gens lui rendront compte un jour. Ils savent seulement orienter leurs actions vers le monde extérieur et leur
but est de vivre pour faire leurs preuves et contrôler le monde puisqu’à leurs yeux, la vie n’existe que dans
ce monde physique. Ils ne sont pas reconnaissants et sont insensibles aux dons, à l’assistance ou au
pardon. L’ignorant est convaincu que son existence se termine avec sa mort. Ignorant toujours l’invisible
réalité dans tous ses aspects, en faveur du monde visible, telle est l’attitude générale de l’ignorant.

Il faut savoir que l’origine de toute affliction que l’homme subit, provient de son ignorance de l’indissociable
unité de tout ce qui EST. Il n’y a pas d’autre moyen de se libérer que par la RECONNAISSANCE et
l’ACCEPTATION du sens qu’indique le nom ALLAH, laRECONSIDÉRATION du Dîn al-ISLAM et la
RECONSTRUCTION de son point de vue de la vie à la lumière d’une telle compréhension. Par conséquent,
rien dans cette vie n’est aussi vital à l’homme que l’information sur la vérité, partagée généreusement et
sans condition, sans rien attendre en retour.

Il n’y a aucun pardon pour celui qui ignore l’information qui lui permettrait de se préparer à la vie de la
dimension spirituelle de la conscience, tout comme il n’y a pas de dieu au loin pour pardonner.

La libération des restrictions physiques des cinq sens vers une paix éternelle, par l’accession à la dimension
de la conscience cosmique, n’est possible qu’à travers la correction de nos conceptions erronées sur
l’information qui nous est communiquée par RasulAllah Muhammad ‘alayhissalâm dans le cadre du Dîn al-
ISLAM.

J’espère que ce livre sera un outil qui pourra vous aider à atteindre cet objectif. C’est une compilation de
quelques chapitres extraits de sept ouvrages précédents de l’auteur Ahmed Hulûsi, publiés sous des titres
différents, et ce dans le but de présenter aux nouveaux lecteurs plusieurs thèmes essentiels en une seule
publication.

Si nous sommes en mesure d’évaluer toute cette information, soyons-en reconnaissants et essayons du
mieux que nous le pouvons d’exprimer cette gratitude en partageant aimablement et généreusement cette
information. Qu’ALLAH fasse que nous puissions apprécier l’Islam correctement et que nous ayons foi en
ce que RasulAllah nous a appris...

AHMED BAKI
6.6.1999
Istanbul - TURQUIE
AVANT-PROPOS

Chers amis...

Suite à ce dont Allah a informé cette humble humanité (faqîr)...

Notre saint Coran al Karîm, le Rasul d’Allah et le Dîn al-Islam sont malheureusement mal interprétés
actuellement, par une grande majorité.

De plus, en considérant un sujet séparément des autres, et en n’analysant pas les données disponibles de
façon systématique en association avec les autres, nous ne pouvons pas être conscients de cette mauvaise
compréhension.

C’est précisément cela qui distingue un penseur des autres.

Pour un penseur, il n’y a pas de sujet pouvant être considéré séparément. Ils sont certains que
chaque sujet doit être considéré et évalué en fonction et en connexion avec les autres sujets qui
l’entourent.

De la même manière que dans un puzzle, chaque segment doit trouver sa propre place, et à la fin
représenter l’image totale.

Ce qui est important pour le non penseur, quelque soit son titre, c’est cependant de collecter dans une boite,
des centaines ou des milliers de segments qui forment l’image. Mais il est satisfait d’un seul petit morceau
d’image dans sa main, et peut même blasphémer les autres qui se réfèrent à une image unique indiquant le
tout après assemblage des segments.

D’autre part, celui qui a l’esprit étroit, juge et critique le manque d’harmonie dans l’alignement des segments
rassemblés, puis se met à blâmer l’image elle-même, en disant « elle ne veut rien dire, c’est une
absurdité », le puzzle n’étant pas compris par ceux qui le tiennent entre leurs mains.

Le Dîn parle de deux sortes de croyants...

1. Les gens étroits d’esprit qui s’y accrochent par crainte et sans rien comprendre, pour leur salut...

2. Les gens à l’esprit réfléchi dont le but est d’évaluer le Dîn par la compréhension.

Les gens qui réfléchissent, évaluent le Coran de même que le Rasul d’Allah, non seulement par rapport à
l’époque même de sa Révélation mais aussi par rapport à sa dimension universelle au-delà du temps, et
essayent de le comprendre sous une forme appropriée même un millier d’années plus tard.

Ils insistent sur la compréhension profonde des affirmations, comment elles doivent être comprises durant
toute la vie et ne se limitent pas à une signification littérale et à leur application dans le cadre de l’époque de
leur révélation.

Ils essayent de comprendre l’esprit d’un verset qui est révélé et ce qui est communiqué. Ils recherchent le
pourquoi, le comment, et le but pour lequel un verset, un mot ou une expression est communiqué afin
d’opérer un changement...
C’est cette recherche qui fait que les esprits réfléchis atteignent « l’ESPRIT » du Coran et la REALITE
principielle de l’Envoyé (haqîqat ar-rasûl). Cela nous conduit à la conclusion que :

« Le Dîn d’ALLAH est l’ISLAM ».

Qu’Allah nous accorde à tous, l’aptitude d’atteindre le Dîn d’Allah (‘indAllah), qui est l’Islam, et de nous
débarrasser de nos évaluations vicieuses et limitées.

AHMED HULUSI
6.4.1999
NY - USA
www.ahmedhulusi.org

***

QUAND VOUS RÉVEILLEREZ-VOUS ?

« Le Discours du système » sont ces écrits...

Evidemment ceux qui ne peuvent pas « lire » le système trouveront des difficultés à saisir quelques-uns de
ces écrits avec leurs cerveaux qui sont limités et conditionnés par les perspectives basées sur les
jugements relatifs du passé.

J’ai également mentionné dans certains de mes écrits, qu’ils s’adressent pour la plupart, aux générations
futures. Quant aux gens de l’époque actuelle, la moitié même de ce que j’ai écrit semble être plus qu’il n’en
faut.

Je n’ai pas de suggestion autre que de « garder le silence » vis-à-vis de ces cerveaux qui à cause de leur
échec à percevoir et lire le Système, parlent dans un livre des commandes impériales qui ont été envoyées
à un facteur par les dieux créés selon leur propres images.

Que pensez-vous de l’avertissement de RASULALLAH qui dit « Vers la fin du monde, on ne distinguera
pas un seul croyant (mu’min) parmi un millier de gens remplissant une mosquée » ?

Je n’attends rien de ceux qui continuent à agir en imitant, sans conscience, et perdent leur temps dans les
bavardages sur le Soufisme « qui a dit quoi ? et « qu’a dit l’autre ? » !

Tant d’années sont passées depuis que j’ai abandonné l’espoir d’accéder au domaine du Soufisme tel qu’il
est décrit :

« Si vous ne voulez pas perdre votre tête et votre vie,

Eloignez-vous, ne vous hasardez pas dans ce genre de lutte ! ».


Considérez comment certains qui s’y sont aventurés, s’en sont vite échappés sans regarder derrière eux et
se sont ensuite mis à la recherche d’un soulagement et d’une assistance auprès de leurs dieux et de leur
facteur.

« Tant de jardins que j’ai vus, totalement détruits ! ».

J’ai alors compris qu’il n’était pas encore le moment de parler de Soufisme avec ces hommes héroïques en
apparence, mais qu’il était temps de sauver la foi (îmân) !

Les Anges dans le ciel, Satan sur la terre, un facteur à la porte avec un livre dans la main, et un Dieu qui les
envoie d’un coin de la galaxie !... D’un côté de la galaxie il y a l’Enfer ; de l’autre il y a le Paradis ! ! !

Le « Dîn de l’Islam » a été dévié vers cette compréhension puis on l’a accepté tel quel en tant que
« Religion de l’Islamisme ».

La religion est transformée en un stock de marchandises que les autorités religieuses vendent.

La nouvelle religion de l’Islamisme a été exaltée en élevant les déclarations religieuses (fatwa) au même
rang que les versets du Coran ou les dires de RasulAllah !

D’autre part, ceux qui n’ont pas accepté les déclarations religieuses (fatwa) ou les patrons de fatwa, ont été
taxés « d’hérétiques » (kafir) et « d’erratiques » ! Ils ont été mis à l’écart de « la religion de l’Islamisme »,
alhamdulillah.

Les leaders du Soufisme ont presque été considérés comme des dieux, leurs paroles ayant devancé les
dires de RasulAllah !

Une nouvelle conception religieuse a été reproduite sur la base de compréhensions telles que :

« Mon shaykh (guide religieux) est plus grand que ton shaykh et battra le tien »...

« Mon école est supérieure à la tienne »...

« Ma religion est plus exaltée que la tienne »...

« Mon pantalon est mieux plissé que le tien »...

A présent, il suffit pour un sheikh d’accumuler des informations pour qu’il soit traité par les gens
de connaissant (ahl al-‘irfân).

Les exigences de la « religion de l’Islamisme » ne consistent en rien d’autre que le port d’un voile ou d’un
pantalon bouffant.

Dans cette nouvelle compréhension de la religion, il importe peu si l’on sait en quoi et pourquoi nous
croyons (îmân)... Il est largement suffisant pour les gens de cette nouvelle compréhension religieuse de
pratiquer de la gymnastique cinq fois par jour, d’endurer la faim pendant un certain nombre d’heures tout en
continuant à « manger la chair crue » en médisant, à distribuer de vieux articles utilisés à la maison ou au
bureau en vue d’en obtenir plus de dieu, et enfin d’aller se changer les idées par un voyage touristique à la
Mecque !...

Si vous avez également construit une école et enseigné à des élèves ce genre d’information en vue d’avoir
plus de laïcs pour les apprendre et les appliquer dans leur vie , vous êtes déjà mis sur un piédestal par eux.

Qu’en est-il de votre certitude (yaqîn) de ce qui est dénoté par le nom Allah ?
Qu’est que « RasulAllah » et comment devient-on « RasulAllah », quel en est le résultat ? Qu’est-ce
qui le différencie d’un prophète-messager-facteur ?..

Quelle est la raison pour laquelle la croyance aux « Anges » est si importante et est mentionnée
juste après la croyance en « Allah » dans le verset du Coran et dans « Amantu » ? Où sont les
Anges ? Que perdons-nous si nous ne savons rien d’eux, que gagnons-nous si nous savons ?

Qu’est-ce que le « Livre » ? Quel était le livre de RasulAllah ‘alayhissalâm qui devait être « LU » ?
Pourquoi est-il du DEVOIR (fardh) de tous les croyants de « LIRE » ?

Qu’est-ce que l’Au-delà (Akhirat) ? Où est-il ? Comment est-il ? Pourquoi est-il ?

Qu’entend-on par « le bon » et le « mauvais » procèdent tous deux « d’Allah » ? Et pourquoi ?

Qu’est-ce que le retour (ba‘th) qui suit la mort (mawt) ? Que veut dire être témoin (shahadat) ?
Comment et de qui peut-on témoigner ? Pourquoi « le témoignage » est-il nécessaire aux êtres
humains ?

Pourquoi le Dîn de l’ISLAM ne permet pas les imitations ?

Ce sont là les toutes premières questions de base auxquelles on doit répondre en vue d’être celui qui a
accepté le « Dîn de l’Islam ».

Si vous êtes incapable de donner une réponse à ces questions, vous aurez perdu votre temps durant votre
vie dans ce monde à vous consoler, à vous soulager et à vous leurrer avec la « religion de l’Islamisme »,
ainsi qu’à croire en un prophète-messager-facteur et son dieu, et vous mourrez ainsi.

Allah, le Témoin (Ash-shahîd), tout ce que je peux faire dans ma vie, c’est de comprendre que je suis
Ton « serviteur » et de m’assurer que ma servitude envers Toi continue « tout le temps ».

Pour manifester ma servitude, j’ai réalisé ce que Tu as voulu, prédestiné et facilité, avec Ta grâce.

J’ai manifesté ma servitude à travers les mots (en communiquant) Tes exigences à tes serviteurs comme Tu
l’as désiré.

« Allah, le Connaisseur (‘Alim)... Allah, le Garant (Wakîl)... Allah, mon Seigneur (Rabb) » !

« Vers quelque point que l’on se tourne, là est la face d’Allah » !

Allah, Tu as créé chaque chose dans la forme la plus parfaite, avec sagesse (hikma), conformément
au but de la création selon Ta volonté.

Ta sagesse ne peut être remise en question !.. Le serviteur t’appartient, le domaine t’appartient,
l’existence t’appartient et la raison t’appartient !

Le défaut, l’erreur, la perte, la faute, sont en « moi » !

La grâce (lutf), la bienfaisance (ihsân), le pardon, l’assistance sont seulement en « TOI » !

Dote nous de la capacité de comprendre, d’accepter et de pratiquer le « Dîn de l’Islam », et facilite nous la
tâche pour le partager ! Fais que nous ne soyons pas de ceux qui renient ce qui vient de Ton « Rasul »...

Fais que nous ne soyons pas de ceux qui font du Dîn et de la vérité (haqîqat) un investissement pour l’Au-
delà (akhirat) et par conséquent oppriment leurs esprits.
Allah, Indépendant de tous les univers (Ghanî) ! Fais en sorte que nous saisissions immédiatement en
quoi et pour quelle raison la « foi » (îmân) nous est nécessaire.

« Toute chose dépend d’Allah » !

« Il n’y a de force et de puissance que par Allah ».

***

UNE NOUVELLE COMPREHENSION DE LA RELIGION

Cher ami

Vous trouverez de nouvelles idées dans ce chapitre. Notre voeu le plus sincère est que vous y réfléchissiez
tout en étant libre de tout préjugé, que vous fassiez des recherches et que vous en discutiez avec les gens
de votre entourage afin de découvrir la vérité. Désormais, cela dépendra seulement de vous. Pour notre
part, nous ne pouvons que respecter votre décision.

Mon ami ! Selon les dernières données scientifiques de deux très grands chercheurs, le
neurophysiologiste, Karl Pribram del’université de Stanford aux USA, et le physicien David Bohm, un
des protégés d’Einstein, la véritable NATURE de l’univers est un « tout » ENTIEREMENT COMPOSE
d’énergie quantique et conçu holographiquement[1]. Pareillement, le cerveau humain est une substance
composée d’ondes de fréquences fonctionnant holographiquement ... « La mort » n’est rien d’autre
qu’une transition de la conscience d’une personne d’un niveau holographique vers un autre ».

Le cerveau humain sculpte une sorte de « corps de fréquences lumineux » (corps de lumière), connu sous
le nom « esprit » (rûh), par la conversion de l’énergie bioélectrique obtenue de l’analyse d’aliments nutritifs,
en une sorte d’énergie lumineuse (fréquences). En même temps, le cerveau humain, non seulement
enregistre toutes les fréquences de son activité mentale dans ce « corps lumineux » sous forme de
fréquences (ondes significatives) qu’il a sculpté, mais il les propage également dans l’espace.

Puisque le cerveau de chaque personne construit son propre corps de fréquences qui est son « ESPRIT »,
l’idée de la« réincarnation » qui admet qu’un esprit rentre de nouveau dans un corps physique après son
séjour dans un premier corps, est absolument sans fondement. (La réincarnation est, à l’origine, une
croyance hindoue).

Le Coran, Livre Saint de l’Islam, décrit « la mort » comme un événement à « goûter » et met l’accent dans
le Chapitre des Mu’minun, versets 99/100, qu’il est impossible à l’être humain de revenir sur terre par
une re-naissance après avoir goûté à la mort...

Revenons à la nature holographique de l’univers. La recherche expérimentale a mis en évidence que les
particules subatomiques qui composent notre univers physique se déplacent comme des images spectrales
et possèdent cette propriété dite holographique. Une des découvertes de Bohm, indique que les
particules subatomiques sont entièrement interconnectées les unes aux autres. Une telle
interconnexion indique que l’univers, considéré comme étant composé de « parties », est en fait
organisé par un TOUT fondamental.
Cela veut dire que les particules subatomiques ne sont pas des choses indépendantes et ne sont pas
séparées les unes des autres. Les parties sont en réalité organisées par un ordre profond qui fait qu’elles se
conduisent comme un tout indissociable. Par ces découvertes, Bohm arriva à la conclusion que « l’univers
est une sorte d’hologramme géant ».

Sur la base du principe de l’hologramme, chaque particule infinitésimale de l’univers contient toutes les
qualités observées dans tout l’univers. C’est-à-dire que chaque portion de l’univers englobe le tout.
Toute chose dans l’univers fait partie d’un continuum et chaque chose contient la totalité des propriétés de
l’autre de sorte que l’on peut dire qu’elle est la même « autre chose ». La réalité si différente de « notre
propre concept », c’est que le monde est un tout, non divisé, non fragmenté en parties.

Bohm définit également une nouvelle dimension de la physique quantique qu’il appelle le POTENTEL
QUANTIQUE, une nouvelle dimension :

- A l’échelle infinitésimale, la notion d’espace cesse d’exister. Il y a fusion de tous les points de
l’espace qui s’interconnectent.

- Tout comme chaque portion d’un hologramme contient l’image du tout, chaque portion de l’univers
possède intégralement l’information. Cela veut dire que l’information est un tout englobé dans le
tout en un tout.

Toutes ces explorations contribuent à prouver une réalité qu’il ne peut pas y avoir un DIEU, LA,
DEHORS, résidant en certains endroits de l’espace !

En outre, dans le Coran, Livre Saint de l’Islam, il est dit « il n’y a pas de dieu, il y a SEULEMENT ALLAH
seul », qui est AHAD(Chapitre de l’Unité, 112 : 1), signifiant l’UN, non divisé, non fragmenté en
composants. On ne peut pas penser à l’existence d’un second être en dehors de Lui. Il est un tout non
composé de « parties » ou de « morceaux ». Par conséquent, le point de vue panthéiste n’indique jamais ce
que le nom « ALLAH » désigne.

Toutes les choses séparées que nous percevons par nos moyens sensoriels existent à travers l’existence
d’ALLAH. Cependant, Son intégralité n’est pas composée de choses multiples. Il n’y a que LUI en réalité.
L’observation de la multiplicité dans l’univers est illusoire; Elle résulte de la capacité de perception de
l’observateur, de sa façon de regarder.

La réalité fondamentale qui est un TOUT indivis, est apparue « multiple » à cause de notre perception,
notre façon de voir l’univers.L’attribution d’une séparation, est en rapport avec la capacité de
l’observateur. Dans la réalité absolue, il y a seulement ALLAH, et rien en dehors de Lui.

Au niveau du quantum, toutes les choses sont inséparablement interconnectées, et la vie et la


conscience sont englobées dans la totalité de l’univers. Diviser la vie en choses vivantes et non
vivantes n’a également pas de sens.

Il y a d’innombrables niveaux de vie et de formes de vie intellectuelle dans la totalité de l’univers, chacun
étant composé d’ondes de fréquences variées. Nous, êtres humains, formons effectivement seulement une
de ces innombrables dimensions d’un tel univers holographique à couches multiples

Dans chaque niveau d’existence de l’univers, la vie continue toujours en constantes transformations, d’une
dimension à une autre. Cependant il n’y a pas d’absence d’un quelconque individu qui a déjà existé
auparavant. Une fois que l’être humain existe, sa vie continue à jamais tout en passant par des niveaux de
dimensions diverses.
Le dernier Rasul Hazrat Muhammad ‘alayhissalâm a REVELE cette vérité universelle, notre système, à
travers la science qui lui vint de sa propre VERITE, c’est-à-dire ALLAH, par la LECTURE du système. Il a
mis l’accent sur l’UNICITE d’ALLAH il y a de cela 14 siècles, afin que les êtres humains n’adorent pas de
dieux. Il a insisté sur le fait que les êtres humains continuent leurs vies après une transition, de la dimension
physique vers la dimension spirituelle (c’est-à-dire une sorte de dimension lumineuse).

De plus, il a expliqué la nécessité d’accomplir certaines pratiques tant que l’on est en ce monde physique et
il a fait des recommandations à ce titre.

Le Rasul a déjà mis en garde les gens et a achevé sa mission AU NOM D’ALLAH. Personne, après lui, n’a
qualité pour parler ou juger AU NOM D’ALLAH. Tout le monde peut parler A PROPOS d’Allah et de selon le
degré de sa science, mais ne le peut jamais AU NOM D’ALLAH.

Les recommandations du Prophète s’adressent aux êtres vivants dont les vies continueront après la mort, et
non aux Etats ou aux gouvernements. Dans la vie après la mort, il n’y a pas d’Etat, mais seulement des
personnes en tant qu’individus. Le Dîn a été instauré afin que les gens se préparent à la vie après la
mort.

La religion n’a rien à voir avec les Etats, les gouvernements et les régimes politiques. Elle ne
s’adresse jamais aux Etats. La religion responsabilise les personnes individuellement, et non pas l’Etat ou le
gouvernement. Chaque personne est directement responsable vis à vis de Rasul Muhammad
Mustafa Alayhissalâm, qui nous a transmis le Dîn. Personne n’est responsable envers une autre personne,
un établissement, une communauté ou une société, peu importe leur titre religieux, leur carrière ou leur
notoriété.

Dans le Coran, il est dit qu’il n’y a « point de contrainte » dans le Dîn de l’Islam.

Les recommandations du Prophète Muhammad s’adressent aux personnes afin qu’ils en bénéficient dans
l’autre monde. Ceux qui les suivent de tout coeur le feront pour leur propre avantage, ceux qui ne les
prennent pas en considération le feront à leur propre péril tout en endossant les conséquences qu’ils
subiront dans leur vie après la mort. La contrainte engendre l’hypocrisie, c’est pour cette raison qu’elle n’est
pas tolérée en Islam.

Les propositions offertes en Islam ne se présentent pas comme un ensembles de règles auxquelles
on doit obéir complètement ou pas du tout. C’est une fausse interprétation de l’Islam. Chacun est libre
de pratiquer autant qu’il le peut pour son propre bénéfice, et le reste pour sa perte.

Aucune des actions faites en vue d’une rémunération quelconque n’est prise en considération. (Si une
pratique est faite en vue d’un profit quelconque, elle n’est pas valable dans le Dîn). Elle est de toute
évidence réalisée dans un but commercial et ne peut par conséquent être considérée comme une action
pieuse « ‘ibadat).

Il n’y a pas de classe d’autorité religieuse dans le Dîn al-Islam. Quelque soit le titre religieux qu’il détient,
personne ne peut agir au nom du Prophète qui a reçu la Révélation. Personne ne doit suivre quiconque,
en dehors du Prophète. La religion islamique n’est en aucun cas le monopole d’une personne, d’une
communauté ou d’une institution. Il est du devoir de chacun d’apprendre sa propre religion
convenablement, en se référant aux sources d’origine, comme il est de son devoir de la pratiquer autant
qu’il le peut. Si quelqu’un a été mal informé, il en est responsable et n’a par conséquent aucune excuse.

Toutes les prières qui nous ont été transmises par le Prophète sont des pratiques totalement basées sur
des réalités scientifiques. Elles n’ont jamais pour but de plaire à un dieu là dehors, au-dessus du monde,
loin de nous. ALLAH qui, de rien, a existencié l’univers n’a besoin de la pratique de personne. Tout comme
les aliments que vous mangez fournissent à votre organisme l’énergie dont il a besoin,
les prières (‘ibadat) subviennent aux besoins de votre vie après la mort. Elles sont relatives à la
« connaissance » et à « l’énergie » que votre cerveau a pu emmagasiner, en d’autres termes votre esprit.

Les pratiques peuvent être classées en deux principales catégories selon l’avantage physique ou
mental que nous pouvons en tirer. L’avantage gagné physiquement renforce l’activité mentale et par
la suite, développe la capacité du cerveau, donc celle de l’esprit.

La répétition constante de mots, une pratique appelée « dhikr », fait que vous réalisez les qualités
universelles que sont les noms d’ALLAH qui existent dans votre propre être, et par là, augmente la
puissance de votre esprit en développant la capacité de votre cerveau et son énergie. Par exemple, la
répétition du mot « Murîd » un certain nombre de fois par jour qui est le nom de la qualité d’Allah d’être
« le voulant », accroît la puissance de la personne à vouloir. La répétition du mot « Quddus » ajoutée au
mot « Murîd »aide la personne à se débarrasser de ses mauvaises habitudes. Les gens nerveux,
tapageurs, qui sont d’un tempérament irritable, qui explosent facilement, qui ne se contrôlent pas, retrouvent
le calme peu de temps après avoir commencé à répéter le nom « Halîm ». Tout ceci se réalise lorsque les
cellules du cerveau sont programmées dans les fréquences correspondantes produites par le cerveau.
Ce fait a été récemment prouvé dans un laboratoire d’expériences scientifiques et a été publié
par John Horgan dans un article de la revue « Scientific American » de Décembre 1993.

Plus la capacité du cerveau d’une personne augmente, mieux il réalise et connaît ALLAH comme étant la
vérité des qualités exprimées en lui-même.

« ALLAH » n’est pas un dieu quelque part dehors, ou un dieu au-dessus de nous. Il est le nom de l’UN
suprême (Akbar) qui, de rien, existencia tout par Sa propre existence, par Sa propre science. Dans le
système holographique, Il existe avec toutes Ses qualités dans chaque particule. En termes soufis
(Taçawwuf), il existe à chaque point par toutes Ses qualités (Sifat), tous Ses Noms (Asma) et Son Essence
(Dhât).

En développant la capacité de notre cerveau par l’accomplissement des tâches, nous réaliserons et
trouverons ALLAH en nous mêmes et L’atteindrons par nous-mêmes.

Il y a d’innombrables types d’intelligence à des niveaux différents de longueurs d’ondes, dans l’univers.
Certains de ces êtres vivants qui vivent à un niveau plus subtil de la réalité et qui occupent le même espace
que notre monde, sont nommés « djinns » dans la terminologie religieuse. Ils trompent les gens avec
lesquels ils s’associent en s’introduisant comme des intrus, des extra terrestres ou« UFOs » (objets
volants non identifiés), venant d’un autre espace et/ou comme des esprits de personnes décédées et même
de saints (awliyâ). La ruse la plus courante qu’ils utilisent est celle d’imposer aux gens qui dépendent
d’eux, l’idée de « réincarnation » qui est, à l’origine, une croyance hindoue et qui n’a rien à voir avec
l’Islam. Leur désir est de faire en sorte que les êtres humains passent à l’autre vie d’après la mort, sous
forme d’esprits impuissants, et qu’ils soient facilement capturés et obsédés par eux dans cette dimension.
Pour atteindre ce but, les djinns font toujours en sorte que les gens soient conditionnés par ces idées et
s’éloignent des enseignements du Coran.

La sorcellerie et la magie sont des pratiques totalement étrangères à l’Islam. Le Coran les rejette.

Le principe fondamental que le Prophète enseigna est le suivant :

« Semez l’amour, ne semez pas la haine. Simplifiez les choses, ne les compliquez pas ! ».

Les plus grands ennemis du Dîn al-Islam sont ceux qui, en donnant l’impression de s’intéresser à la religion
présentent ses exigences comme étant des plus difficiles et font perdre aux gens leur intérêt
pour l’Islam, Allah et Son Rasul. Dans la vie après la mort, ils n’oseront pas regarder la face de Rasul, ils
ne pourront même pas l’approcher.
L’Islam est complètement basé sur des réalités scientifiques. Cependant, à cause des conditions
sociales du temps où il fut révélé, la plupart des questions ont dû être expliquées par des «
paraboles et métaphores », au moyen de symboles. Pour cette raison même, elles ne peuvent pas
facilement être placées sur des bases raisonnables de nos jours et sont souvent accueillies avec réticence.
Cependant, si l’on considère l’Islam, sans préjugés et de façon scientifique, on verra clairement qu’il
contient non seulement des faits à même d’illuminer la science de notre ère, mais aussi des ères à venir.

Il est regrettable que certaines gens qui manifestent peu d’intérêt, préfèrent perdre leur brèf passage dans la
vie dans des bavardages empreints de préjugés sur les questions relatives à la vie physique du Prophète
qui correspondait aux circonstances, traditions et coutumes de cette époque, au lieu de considérer les faits
dans leur dimension scientifique et intellectuelle.

Pour notre part, il est important d’évaluer la situation de façon réaliste !

Nous devrions considérer l’ampleur de la réforme du Coran qui a limité le nombre d’épouses à un maximum
de quatre au sein d’une communauté où avant la révélation du Coran, l’homme pouvait posséder un
nombre illimité de femmes, les vendre et même les laisser en héritage à ses enfants comme une propriété !

Une personne intelligente oserait-elle accuser quelqu’un de passion excessive pour les femmes, quand
celui-ci a épousé une veuve de quarante ans alors que lui-même n’en avait que vingt cinq, et qui était
toujours satisfait d’elle lorsqu’elle avait soixante cinq et lui-même cinquante ?

Celui qui n’arrive pas à saisir le message de Hazrat Muhammad, Le « Rasul » nous informant qu’Allah est
l’Essence, l’Origine, la Vérité de l’existence, il devrait au moins cesser les bavardages et essayer de
comprendre la position éminente du « Rasul » accomplissant la noble mission de médiateur en vue de la
félicité des gens dans une vie éternelle, après la mort.

Nous devons réaliser le fait qu’une personne aussi éminente n’a pas été envoyée pour établir une
souveraineté ou un gouvernement religieux, pour instaurer un ordre économique ou social, un ordre
mondial, et garantir la richesse aux gens.

A ses yeux, ni la race, ni la langue, ni la couleur de qui que ce soit n’a d’importance. Ce qui importe le plus
pour lui, c’est le fait que si les gens ne parviennent pas à comprendre la réalité de leur vie dans l’autre
monde à cause de leur ignorance, ils auront à subir de grandes souffrances du fait de n’avoir pas été
préparés convenablement à cette future vie.

Oui mon ami !

l’homme moderne est celui qui est ouvert à la science (‘ilm) et à tout ce qui est nouveau, celui qui écoute et
lit sans préjugés, qui est disposé à débattre ses idées et qui examine les problèmes dans leur totalité.

La religion de l’Islam dans son contexte original, a la particularité de s’adresser à l’homme intellectuel
contemporain. Par conséquent, vous devriez vous-mêmes vous livrer à la recherche et faire ensuite une
appréciation de l’Islam à la lumière des renseignements que vous aurez recueillis des ouvrages élaborés
bénévolement par d’éminents intellectuels et chercheurs dont la préoccupation n’est pas le commerce.

Dans ce chapitre, nous avons essayé de communiquer certains enseignements religieux de façon très
concise sur la base des explications du Rasul et du Coran, parallèlement aux données scientifiques
contemporaines. Vous pouvez, en effet, trouver des réponses détaillées à toutes les questions relatives à
ces faits dans les livres que nous avons écrits.

Etant donné que nous n’avons pas de chance de revenir une seconde fois sur terre, nous avons tout
intérêt à tirer le plus grand avantage de notre séjour ici-bas.
Nous espérons que, lorsque demain nous serons en face des réalités, nous n’aurons pas de regrets
quant à notre comportement en ce bas-monde.

Qu’Allah nous aide à réaliser et à comprendre la vérité de la vie !

Et qu’Allah nous facilite la tâche !

[1] Un hologramme est une image à trois dimensions. Elle est produite par les interférences de deux faisceaux de lumière. Le
premier faisceau provient directement de l’appareil producteur, tandis que le second est réfléchi par l’objet à photographier. La
figure d’interférence ainsi créée est enregistrée dans un film. A l’oeil nu, l’image du film ne ressemble en rien à l’objet
photographié. Elle est composée de reliefs irréguliers (figures d’interférence). Cependant dès que le film est illuminé par une
source de lumière, une image à trois dimensions de l’objet photographié réapparaît. Contrairement aux photographies ordinaires,
chaque petit fragment d’un film holographique contient tous les renseignements enregistrés dans le tout. L’image est souvent si
convaincante que vous pouvez réellement parcourir une projection holographique et l’examiner sous des angles différents. Mais si
vous essayez de la toucher, vous découvrirez qu’il n’y a en réalité rien.

***

SAISISSEZ LA DIFFERENCE :
« ALLAH » N’EST PAS UN « DIEU »

Hazrat Muhammad, qui nous a informés du Dîn al-Islam, défie l’idée d’un DIEU et met l’accent sur le fait
qu’il n’y a pas de DIEU, et que seulement Allah existe, sur la base du Coran al-Karîm... Etes-vous au
courant de ce fait ?

Dans ce chapitre vous verrez clairement pourquoi le concept « Allah » tel que nous en a informés
le Coran al-Karîm est complètement différent de tout concept d’un « DIEU » de toutes les autres croyances.

Il y a une version de DIEU dans l’esprit de chacun, de presque tous, depuis les sociétés primitives
jusqu’aux plus civilisées.

C’est un tel DIEU que nous aimons en certains moments ou que nous boudons en d’autres. Parfois même
nous LE jugeons et LE condamnons pour ses mauvaises actions et inquiétudes qu’IL suscite en nous. En
vérité, nous l’imaginons souvent presque comme un doux grand-père ou comme un sultan courroucé,
enragé, assis sur un astre bien loin au-dessus de nous, ou peut être encore dans d’autres endroits de
l’espace !

Il y en a d’autres, cependant, qui soutiennent qu’il ne peut pas y avoir un tel « DIEU » en réalité comme
l’imaginent les gens, et disent alors « qu’ils ne croient pas en Dieu ». De tels gens sont donc appelés des
athées.

En fait, ni les athées qui ne reconnaissent pas ce Dieu, ni ceux qui ont une image de DIEU dans leur esprit
et sont conditionnés par ce qu’ils ont entendu dire de lui, ne sont nullement au courant d’ALLAH tel que
nous en a informés Muhammad !

Par conséquent, en partant de l’idée que le concept d’un « Dieu » est le même que le concept « ALLAH »,
les gens substituent le premier au second comme si cela était mieux. En fait,
ils ont raison de faire cela puisqu’ils parlent de l’image de LEURS « DIEUX »dans leur esprit plutôt
que « d’ALLAH » et de son véritable concept.

Nous devons certainement savoir que...

RasulAllah Muhammad Mustafa ‘alayhissalâm et le Coran al-Karîm ont mis l’accent sur ce fait important.

Il n’y a ni DIEU LA-DEHORS, ni LOIN DE VOUS ; il y a SEULEMENT « ALLAH »...

Le verset coranique : « Combien les gens savent peu, en vérité honorer ALLAH à Sa vraie
grandeur » (22 : 74) indique notre négligence vis-à-vis de ce fait.

Nous devons savoir que :

Les mots « GOD », « DEITY » en anglais, « DIEU » en français et « GOT » en allemand réfèrent tous au
concept d’un « être à adorer »comme leurs équivalents dans d’autres langues...

Cela veut dire, que les gens entendent un DIEU ou une DIVINITE là dehors, à travers ces mots !

Pourtant le mot « ALLAH » est un nom PROPRE d’un ETRE ! Par conséquent chaque fois que l’on se
réfère à cet Etre, nous Le faisons soit à travers certains de Ses attributs, soit à travers certains de Ses
noms. Cependant, tous ces noms dénotent seulement quelques-unes des qualités de cet Etre et Le
définissent seulement en fonction de telles qualités mentionnées.

Par exemple, les gens appellent cet humble personnage par le nom « HULÛSI ». C'est un nom propre pour
le désigner ... Ce nom ne peut pas être traduit dans une autre langue... Il demeurera
toujours HULÛSI que ce soit en anglais ou en français...

Pareillement le nom « ALLAH » ne peut être traduit dans aucune autre langue, comme il ne peut être
remplacé par un autre mot, étant donné que c’est un nom propre qui désigne un Etre Unique.

En fait, comme nous l’avons vu plus haut, alors que tous les autres noms suggèrent un « concept de
divinité », seul le nom « ALLAH »désigne cet Unique Etre car c’est le nom propre de cet Etre.

Donc, aucun des mots impliquant un concept de divinité ne peut remplacer le mot « ALLAH »...

Ceux qui substituent le mot « DIEU » à « ALLAH » sont tombés dans l’erreur, soit par ignorance, soit par
manque de compréhension et de perception pour vraiment évaluer ce fait...

Celui qui imagine ou suppose la présence d’un « être » séparé et qu’il associe à « ALLAH », peu importe le
terme ou la conception utilisés pour désigner « ALLAH », c’est-à-dire un Etre connu par ce nom propre,
exempt de tout concept de « fragment » (djuz’), il tombera dans l’associationnisme (shirk), c’est-à-dire qu’il
aura associé d’autres partenaires à ALLAH. Dans pareil cas, il aura reconnu un « DIEU » à cause du voile
couvrant la vérité « ALLAH »...

Le verset suivant met en garde la personne qui se trouvera dans un tel état :

« NE PRENDS PAS UNE AUTRE DIVINITE A COTE D’ALLAH : tu t’en trouveras honni et sans nul
recours » (17 : 22).

Voici un autre verset mettant en garde contre la même situation :

« N’INVOQUE NULLE DIVINITE AUTRE QU’ALLAH » (28 : 88).


Cela veut dire que le Vrai Etre Absolu qui existe est « ALLAH ». Vous devez éviter de négliger ce qu’indique
le concept « ALLAH » et cesser de lui substituer le concept « DIEU » en imaginant que l’Etre dénoté par le
nom « ALLAH » est un « dieu loin de vous »...

En acceptant un dieu quelque part dehors, loin de vous, vous vous éloignerez sans que vous en ayez
vraiment l’intention, de la véritable signification du concept « ALLAH » et vous serez alors piégé par l’image
d’un « dieu ».

Par conséquent, vous vous priverez de la compréhension de « l’unité » (wahdat) dont le Coran nous
informe !

Ce sera alors « la plus grande oppression (dzulm) à laquelle vous aurez soumis votre âme » !..

Hazrat Muhammad ‘alayhissalâm (qu’Allah prie sur lui et le salue) a déclaré, suite à l’inspiration divine
(wahy) qu’il était le Rasuld’Allah et commença alors à mettre en garde les gens de ne pas adorer un dieu...

La réalité sur laquelle Hazrat Muhammad a mis l’accent et qu’il a commencé à suggérer aux gens à travers
le message, « IL N’Y A PAS DE DIEU, IL Y A SEULEMENT ALLAH » (la ilaha ill-Allah), c’est l’attestation
de l’unité (kalimat at-tawhîd).

Le sens de l’affirmation « la ilaha illa-Allah » constitue la base de l’Islam.

« la ilaha illa-Allah » peut être interprété simplement par : « il n’y a pas de dieu, il y a seulement
ALLAH ».

Si nous analysons le sens de chaque mot :

la ilaha : « La » veut dire « il n’y a pas » « ilah » veut dire « dieu », c’est-à-dire « un être à adorer ». Donc,
« la ilaha » veut dire « il n’y a pas d’être à adorer ».

A présent, prêtons attention à ce fait : L’attestation de l’unité commence par « la ilaha » mettant ainsi
l’accent sur un degré défini juste au début. « Il n’y a pas d’être à adorer » (LA ILAHA).

Puis, ill-Allah suit comme une explication : « illa » voulant dire « seulement » « ALLAH ». Il n’est pas dit, « il
y a ALLAH », il est simplement dit « seulement ALLAH ».

C’est le fait qui est révélé en premier dans la signification de cette affirmation : « Il n’y a pas de dieu à
adorer » !

Après avoir défini qu’il n’y a pas de dieu quelque part au loin à adorer, « illa ALLAH » suit.

Le mot « illa » a le sens de « SEULEMENT » ici.

Le mot « illa » utilisé avec le mot « ALLAH », doit toujours être compris dans le sens de « SEULEMENT »,
parce qu’il n’y a aucune autre existence en dehors d’ALLAH, à laquelle ALLAH pourrait être comparé ou
mesuré ou défini. Ce thème est plus amplement expliqué dans notre livre intitulé « CE QUE MUHAMMAD A
LU ».

C’est pour cette raison que si le mot « illa » est mis en rapport avec le nom « ALLAH », il doit toujours être
traduit par « SEULEMENT ».

Ainsi la traduction de l’attestation de l’unité vers le français ne doit pas être « il n’y a de dieu qu’ALLAH »,
mais plutôt « il n’y a pas de dieu, il y a SEULEMENT ALLAH ».
C’est seulement de cette manière que le concept de wahdat (UNICITE), qui est le système [principe
fondamental] de pensée et de croyance dont le Dîn de l’Islam nous informe, doit donc être saisi.

Nous sommes informés qu’il existe seulement « ALLAH » et ALLAH n’est pas un dieu à adorer car il est
nettement indiqué au début qu’il n’y a pas d’être à adorer ! - « la ilaha ».

Par conséquent, ce dont nous sommes informés, c’est qu’ALLAH n’est ni un DIEU en dehors de l’être
humain, à adorer, ni un DIEU quelque part, loin de toutes les choses qui existent et que nous percevons
nous-mêmes dans ce monde !

Si nous saisissons clairement qu’ALLAH EST AHAD, nous verrons alors par la pénétration (baçirat) qu’il
n’y a pas de dualité « d’un ALLAH » et « d’un univers séparé » !

Cela revient à dire qu’il n’y a pas de situation où il y a ALLAH ainsi que des univers existant
indépendamment l’un de l’autre !

En d’autres termes, en considérant qu’il y a des univers où nous vivons, le cosmos (‘âlam), ainsi qu’un DIEU
qui est séparé de toute chose en un endroit bien éloigné, est un non-sens absolu !

ALLAH présenté par MUHAMMAD n’est pas un DIEU !

ALLAH présenté par MUHAMMAD est « AHAD » !

ALLAH présenté par MUHAMMAD, est en état de contemplation des vérités infinies (ma‘ânî) de Ses
attributs à tout moment !

« L’UNICITE » (tawhîd), principe de l’Islam, c’est-à-dire le système de croyance notifié


par Muhammad ‘alayhissalâm qu’« IL N’Y A PAS DE DIEU A ADORER, il y a SEULEMENT « ALLAH » qui
est AHAD, et par conséquent aucun dieu n’a jamais existé », est basé sur le fait que chacun sera
responsable du résultat des actions qu’il aura faites durant sa vie.

Les versets suivants dans le Coran, mettent l’accent sur le fait que chacun récoltera directement le fruit de
ses propres oeuvres :

« Que nul avoir en dehors de ses propres oeuvres, ne comptera un jour pour l’homme » (53 : 39).

« Et ne recevrez que le fruit de vos oeuvres » (37 : 39).

« Vous serez seulement rétribués selon ce qu’auront été vos oeuvres sur terre » (36 : 54).

« A chacun sera donné un rang en rapport avec ses actes. Allah rétribuera leurs oeuvres en toute
justice : nul ne sera frustré de son dû » (46 : 19).

« Vous aurez certes à éprouver un douloureux tourment et ne recevrez que le fruit de vos oeuvres »
(37 : 39).

Puisque l’homme recevra seulement le fruit de ses oeuvres en ce monde comme nous l’avons vu dans les
versets ci-dessus, la première des choses à faire de toute urgence est de comprendre ce que la vie après la
mort est, et ce qu'ALLAH signifie.

Lorsqu’on demanda à Muhammad « qu'est-ce qu'ALLAH ? », la réponse fut donnée immédiatement par «
ALLAH » dans le Chapitre de l'Unité du Coran :

« Dis : ALLAH est AHAD,


ALLAH est SAMED,

LAM YALID et LAM YULAD,

Et LAM YAKUN LAHU KUFUWAN AHAD ».

Essayons d’abord de comprendre la richesse des mots de ces versets qui nous informent sur ce
qu'est ALLAH présenté par MUHAMMAD, puis méditons sur le sens qu’ils véhiculent.

« ALLAH est UN » : cela signifie qu'ALLAH est infini, illimité (éternel), l'UN non divisé en fragments ou en
particules.

Essayons maintenant d'en saisir le sens convenablement !

Le « AHAD », qui est l’inséparable UN, l’insécable, l’indivis en sections ou en particules (dzarra), est soit
limité, fini - dans ce cas il se trouve quelque part dans l'univers (!) - soit Il est illimité, infini, indivis, c’est-à-
dire un TOUT complet - dans ce cas, il n'y a que Son MOI seul et seulement LUI qui existe !

En raisonnant, nous comprendrons que c’est un non-sens de prétendre qu’il existe autre chose séparément
d’Allah tout en étant informés qu’« ALLAH » est « AHAD » !

Considérons cela une minute :

S'il y avait autre chose en dehors d'« ALLAH », où serait la frontière qui séparerait une telle autre chose
d'ALLAH ? Où irions nous tracer cette limite ?

Soit il y a l’infini et l’illimité TOUT, sans aucun autre être en-dehors de Lui, soit il y a un « DIEU » ( !) limité
et fini, situé quelque part à l’intérieur ou à l’extérieur de l’univers !

Le point le plus important à comprendre maintenant est l’idée de « l’illimité », de « l’infini ».

Essayons donc d'en saisir le sens, non pas en termes de largeur, longueur et hauteur, mais du point de vue
dimensionnel.

Dans LA REALITE ABSOLUE, Le SEUL qui existe c'est l’UNIQUE TOUT qui est indivis, illimité, infini et
éternel, c'est-à-dire l'AHAD !

« ALLAH » est « AHAD » puisqu’il n’y a rien d’autre qu’ALLAH, que cela soit sur le plan du macrocosme
ou sur le plan du microcosme. Il n'est pas comparable, Il est Celui à qui rien ne ressemble !

Cependant, nous sommes enclins à penser à tort que cette existence unique est composée de plusieurs
éléments, car nous sommes conditionnés par nos cinq sens. Nous devons comprendre que la détermination
de notre cerveau est due à nos moyens sensoriels.

Toutefois, si le cerveau ne demeurait pas prisonnier de nos cinq sens, il pourrait comprendre que tous les
phénomènes perçus par nos moyens sensoriels ne sont que des signes, des modèles parmi d'innombrables
expériences dans le cosmos.

S'il pouvait ensuite plonger dans une profonde méditation, il découvrirait ce que recèlent ces échantillons et
s'il pouvait ensuite voyager vers une nouvelle dimension, dans les profondeurs de ces innombrables
phénomènes... alors il pourrait rencontrer le moi cosmique, l'ESSENCE cosmique, et pourrait même réaliser
la non existence de son moi individuel en dehors de cet Essence Universelle.

C'est le point le plus significatif de la question !


Quant au second détail de la question...

ALLAH présenté par MUHAMMAD est « AHAD », signifiant l'UN, infini, illimité, indivis et dont les
états sont considérés sous tous les rapports et toutes les « DIMENSIONS ». Donc dans ce cas,
où, dans quelle dimension, et à quel point de départ pourrait un supposé autre être, en dehors de
Son propre Etre, limiter ALLAH et se faire une place à lui-même ?

Où est la place pour un second être, pour un DIEU, qui serait appelé à exister en dehors d’ALLAH ?

Sera t-il à l'intérieur ou à l'extérieur d'ALLAH ?

Comme nous l’avons dit ALLAH est illimité et infini...

Puisqu'ALLAH est illimité et infini, il est tout à fait impossible de Le considérer en un centre ou une origine
quelconque !

Car pour définir le centre d’une chose, cela suppose des limites de sorte que le point où les diamètres se
rencontrent soit déterminé comme tel.

Or ALLAH n'a pas de limites.

Si une chose ne peut pas être mesurée ou limitée, elle ne peut donc pas avoir de centre, comme elle ne
peut avoir de noyau ni de section intérieure ou extérieure !

C’est en fonction de notre perception du monde à travers nos cinq sens que nous assignons à chaque objet
ses parties internes et externes, un secteur intérieur et extérieur. Mais il n'est pas raisonnable de penser à
des intérieurs ou des extérieurs, au contenu et à la surface d'une chose si elle n'a pas de centre !

Ceci est explicité dans le verset suivant du Coran :

« Il est le Premier (Awwal) Il est le Dernier (Akhir), Il est l'Apparent (Dzahir) Il est le Caché (Bâtin) (57 :
3).

Cela signifie que tout ce que l'on connaît en tant qu’apparent et caché, premier et dernier, tout n’est rien
d’autre que « LUI » ! Tous ces mots désignent en fait un seul être. La distinction entre l'apparent et le caché
n'existe pas réellement, ce ne sont pas deux choses séparées !

Appelez Le comme vous voulez, l'Apparent ou le Caché, le Premier ou le Dernier, cela ne changera rien, ce
sera toujours Lui que vous aurez désigné, peu importe le mot que vous aurez utilisé.

Peu importe le mot que vous aurez employé ce sera toujours Lui que vous aurez qualifié ou signifié. La
distinction entre l'apparent et le caché est due à la capacité limitée de nos cinq sens. Nous désignons toute
chose que nous pouvons voir par « apparent » et ce que nous ne pouvons pas voir par « caché » !

Cependant si nous avions par exemple six, sept ou jusqu'à douze organes sensoriels, alors notre idée de
tous ces « apparents » et tous ces « cachés » changerait. Nous désignerons plutôt par « apparent » tout ce
que nous appelons à présent « caché », et vice versa.

Puisque le nom « ALLAH » dénote l'UN, illimité, infini, Il transcende les limites de nos cinq sens et des
concepts qui en découlent tels qu'externe et interne... Dzahir et Batin.

Nous ne pouvons évidemment pas dire d'un Etre qui n'a pas de centre, ni d'intérieurs, ni d'extérieurs, ni
d'apparents, ni de cachés, ni de débuts, ni de fins, qui est exempt de toutes ces conceptions, de disparaître
en un endroit particulier, afin de découvrir une seconde existence séparée au-delà d’un tel point.
Pour cela, nous réalisons qu'en chaque point jamais perçu ou imaginé, il y a seulement ALLAH, l'UN qui
existe, il n'y a que son propre MOI existant par Son ESSENCE (Dhât), par Ses propriétés et attributs.

Si l'on suppose la présence d'un second être autre qu'ALLAH, séparé d'ALLAH, on tombera dans l'erreur
totale résultant d'une incapacité à la méditation profonde ! et on sombrera dans un état que la terminologie
religieuse désigne par associationnisme (shirk) !

Puisque « ALLAH » est « AHAD », il ne peut être question de nul autre être que LUI. Il est exempt des
directions et des dimensions qui supposeraient Sa fragmentation.

« ALLAH est SAMED » :

Une étude sérieuse nous donne les différentes significations du mot « SAMED » que nous pouvons définir
ainsi : qui n'a pas de lacune, qui est parfait, complet, imperméable, solide, ferme, En d'autres termes pur et
absolu !

Comme nous le voyons, toutes ces expressions contribuent à éclairer davantage le nom AHAD.

Pourquoi alors devrions-nous comprendre par « LAM YALID » simplement « IL N'A PAS ENGENDRE »...

Ce qu’on devrait comprendre en premier c’est : « ALLAH » n'a jamais donné naissance à un second être de
Son propre être.

Autrement dit, il n'y a pas d'existence d'un second être issu de l'existence d'ALLAH !

Car ALLAH est AHAD, Il est UN TOUT indivis, inséparable en éléments ou particules !

1 - Il est illimité et infini ! Donc on ne peut pas s'attendre à ce qu'il engendre un second être que ce
soit de l'intérieur ou de l'extérieur !

2 - Puisqu’il est impossible de Le considérer sous forme de parties ou d’atomes, étant donné
qu'Il est AHAD, il est également impossible qu'un second être soit issu de Lui !

Par conséquent, il n'est pas raisonnable de supposer la présence d'un second être issu d'ALLAH, qui soit
engendré par Lui-même, dut-il partager les mêmes qualités !

Essayons à présent de comprendre « LAM YULAD », voulant simplement dire « ALLAH N’A PAS ETE
ENGENDRE ».

Nous devons comprendre par là qu’« ALLAH ne provient pas d’une autre existence » !

Comment peut-on considérer que l’UN dénoté par le nom « ALLAH » puisse être engendré par une autre
existence ? « ALLAH » est AHAD, l’UN Seul, infini, illimité et non fragmenté en parties !

Pour qu’une existence soit en mesure d’engendrer « ALLAH », il faudrait qu’« ALLAH » soit soumis aux
directions et dimensions, qu’Il ait des limites afin qu’il y ait une autre existence au-delà de ces limites
qui L’engendrerait ! C’est seulement de cette manière qu’une seconde existence pourrait
engendrer « ALLAH ».

« ALLAH » est « AHAD » !

Etre AHAD signifie être un TOUT illimité, infini, indivis, non fragmenté en parties.
Par conséquent, l'idée d'une autre existence qui engendrerait « ALLAH » est inconcevable, inacceptable et
impossible.

C’est à notre connaissance ce que l'on doit entendre par « LAM YULAD ».

En conclusion, « ALLAH » n'a ni été engendré par un autre être, ni engendré un autre être séparé de Lui.

Nous arrivons à présent au dernier verset :

« LAM YAKUN LAHU KUFUWAN AHAD » :

Nul n'est à même de L'égaler, Il n'a pas de pareil, que ce soit du point de vue macrocosmique ou
microcosmique, il est incomparable, il est l'UN.

Nous noterons au passage, un autre verset : LAYSA KAMITHLIHI SHAY'UN (42 : 11) signifiant :

« rien n'est à Sa ressemblance, que cela soit sur le plan macrocosmique ou microcosmique.

Nous ne devrions également pas négliger un point important pour éviter toute mauvaise interprétation de la
part de ceux qui ne sont pas familiarisés avec la question.

En certains endroits du Coran, nous retrouvons occasionnellement des expressions telles que : « notre dieu
» ou « votre dieu », mais chacune d'elles est suivie de « dieu » est « ALLAH ».

Peut-on donc suggérer qu'ALLAH est un dieu (ilah) ?

Non, cela ne peut jamais être suggéré !

De telles assertions s'adressent particulièrement aux « adorateurs d'un dieu ».

Ils sont avertis que :

Tout ce qu'ils pensent être un « DIEU » ou qu’ils appellent « DIEU » n'existe pas du tout, et que
SEUL « ALLAH » existe réellement ! « Leur dieu » et le nôtre, c'est juste le même et unique ALLAH et rien
d'autre.

Evidemment, à travers ces versets, les gens sont invités à effacer les images de leur conjectural « dieu » et
essayer de comprendre « ALLAH ».

En lisant attentivement le Coran, on comprendra facilement que ces versets s'adressent aux polythéistes
(mushrikûn), et particulièrement à ceux qui croient à l’existence d’un « DIEU » et l’adorent après avoir
compris « ALLAH ».

Peut-être pourront-ils alors abandonner leur croyance en un « dieu » et la convertir en celle d'ALLAH.

A présent réfléchissons un peu à cela !

Pourrions nous dire qu'ALLAH tel qu’il est présenté ici par MUHAMMAD est le même que le DIEU auquel
nous croyons ou nous ne croyons pas, alors que nous sommes conditionnés dans les deux cas ?

Pourrions nous utiliser le mot « DIEU » ou un concept de DIEU pour remplacer ALLAH présenté par
MUHAMMAD ? pourrait-on jamais concevoir l'idée d'une DIVINITE à Sa place, est-ce raisonnable ?
La réalité, c’est que le Vrai Etre qui ait jamais existé dans le passé, qui existe dans le présent, qui existera
dans le future et demeurera éternellement, c'est seulement « WAJHAH » (face) qui est « BAQI », l'Unique et
Eternel Etre, Permanent à jamais.

La seule chose qui voile « WAJHAH » c'est le nom donné à une chose, car ce nom voile ensuite un attribut
de Wajhah. Et pourtant l’être derrière un tel voile et les qualités qui lui sont assignées tirent leur origine des
noms d'« ALLAH ».

Pour terminer, il conviendrait de savoir que le concept d'ALLAH n'implique nullement le concept
d'un « DIEU » là dehors, éloigné de l’homme, de vous-mêmes, que ce soit dans le Coran al-Karîm ou
comme nous en a informés Hazrat Muhammad. Nous sommes plutôt invités à comprendre et à voir
l'UNICITE de Celui qui est ILLIMITE, INFINI et qui n'existe que par SOI...

***

IL N’Y A PAS DE « DIEU » ! IL Y A « ALLAH »

Dhikr, tel que nous le croyons couramment, est pratiqué en vue de gagner les faveurs d'un dieu là dehors,
en répétant ses noms !..

Est-ce réellement pour cela ? Afin de comprendre convenablement cela, nous devons avant tout réaliser, «
ce que, et qui » « l'être mentionné » désigne...

Allons nous pratiquer le dhikr (méditation) d'un «DIEU» ou celle d'«ALLAH» ! La plupart des lecteurs vont
naturellement poser la question suivante :

« Où est la différence ? Appelez le « DIEU » ou « ALLAH », c'est pareil ! Nous, Occidentaux, nous l'avons
nommé DIEU ! Dieu est grand !..

Non ! Dieu n'est pas grand ! pas plus qu'il n'existe ! tout concept de Dieu est absurde !

Qui a dit cela ? Eh bien, cela est dit dans le « Dîn al-Islam », dans son Livre Saint, le Coran al Karim, qui
explique l'Islam. Le Rasul d’ALLAH, Muhammad Mustafa ‘alayhissalâm, a dit cela !

Nous avons essayé de mettre en évidence, de façon claire et détaillée, la différence qui existe entre le
concept « ALLAH » et tout autre concept d'un « DIEU », dans nos livres intitulés « « Les mystères de
l’homme » et « ALLAH présenté par Muhammad », qui a été édité neuf fois en anglais, de même que
nous avons essayé d'expliquer le « Dîn al-Islam » sur la base du concept « ALLAH ».

Personne ne peut comprendre ce qu'est le « Dîn al-Islam » et pourquoi il est apparu, s'il ne saisit pas
totalement la différence qu'il y a entre le concept « dieu » et le nom « ALLAH ». Car, En ne
distinguant pas cette différence, il continuera à faire une mauvaise interprétation de la RELIGION
! De plus il ne pourra jamais comprendre la raison pour laquelle les pratiques (prières - ‘ibadat) ont été
recommandées aux êtres humains.

Par conséquent, nous devons, avant tout, comprendre à fond la différence entre ce qu'implique le mot
« dieu » et ce qu'implique le nom« ALLAH ».
Que suggère le nom « DIEU » ?

Le nom « Dieu » suggère un être loin de vous, de moi-même, de nous-mêmes et loin de toute l'existence,
qui a tout créé de l'extérieur, qui nous observe de l'extérieur et qui après nous avoir jugés, nous jettera dans
son Enfer ou alors nous admettra dans son Paradis !..

La majorité des gens, y compris toutes les autorités religieuses, qui ont fait une lecture littérale des
Ecritures religieuses et qui n'ont pas pu voir au-delà des analogies, croient fermement en un « dieu ». Ils
défendent « ce dieu » et tentent de s'imposer aux gens au nom de« ce dieu » ! Les intellectuels et tous
ceux qui ont une logique dans leur raisonnement, ne croient pas en un tel dieu, étant donné qu'ils ont
compris qu'il ne pouvait pas y avoir une chose pareille; par conséquent, ils ne tiennent pas compte de ce
que disent les autorités religieuses.

Pourtant, la compréhension du « Dîn » sur la base du concept « ALLAH » est une réalité que tous les
Soufis et Awliya’ (Saints musulmans) ont toujours soutenu. Malheureusement, très peu de gens font cas de
ce fait !..

Selon le Coran al Karim qui explique une telle réalité, « ALLAH » a créé l'univers et tout ce qui devait
exister, de la Science (‘ilm) préexistante en Lui, à travers Sa puissance (qudrat) et Ses Noms les plus beaux
(asma’ al-husna). Ainsi, ce que nous appelons les lois de la nature ou l'ordre universel n'est rien d'autre
que l'ORDRE, le SYSTEME d'ALLAH. Les êtres humains ont donc tout à fait besoin de prendre conscience
de la réalité d'ALLAH en leur propre ESSENCE et se tourner alors vers leur essence plutôt que d'adorer
un « dieu » qui leur est extérieur.

Les Awliya’ ont tous, et de tout temps, cherché à diriger les gens vers une étude du « Dîn » établi sur la
base du concept « ALLAH » qui leur permettre d’atteindre un état de crainte (khashiyat) grâce à leur bonne
compréhension. De l'autre côté, les autorités religieuses ont toujours présenté un « dieu éloigné » et ont
essayé d'en effrayer les gens, en vue de pouvoir établir leur suprématie...

Ni le Coran et ni Hazrat Muhammad ‘alayhissalâm n'ont décrit un « dieu là dehors » qui nous observe de
l'extérieur, nous jugera pour nos actions, puis après réflexion, nous jettera dans son Enfer ou nous admettra
dans son Paradis...

Au contraire, notre Livre Saint et le Rasul d'ALLAH nous informent de la réalité « d'ALLAH » en nous-
mêmes, en notre essence et qui constitue notre propre réalité (haqiqat) !

C'est pourquoi le fait de médire de quelqu'un, de tromper quelqu'un, d'agir injustement envers lui, a été, en
réalité, fait contre ALLAH qui est la Vérité (haqiqat) de cette personne.

C'est également pour la même raison que le Rasul d'ALLAH a dit : « Vous n'aurez remercié ALLAH
qu'autant que vous aurez remercié Ses serviteurs (les gens) » !

C’est-à-dire que c'est « ALLAH » qui existe en toute chose, que vous remerciez, et non un dieu imaginé
dans votre esprit. Nous ne pouvons pas comprendre la perfection du « Dîn de l'Islam » tant que nous
n'avons pas saisi cette réalité convenablement !

Alors, pouvons-nous donc désigner « ALLAH » par « DIEU » ?

Ce sera notre prochain sujet !

***
PEUT-ON DESIGNER « ALLAH » PAR « DIEU » ?

Un groupe de gens, auteurs de théories sur la « Religion » en s'appuyant sur ce qui se dit et sur de fausses
informations, emploient inconsciemment le mot « DIEU » au lieu du nom « ALLAH », et pensent que ces
mots ont tous deux la même signification, le rattachant ainsi à leur patriotisme, selon leurs caprices...

Dans le chapitre précédent, nous avons essayé de mettre au clair que le mot « dieu » impliquait une idée
tout à fait différente de celle du nom « ALLAH ». Ce sont deux mots différents, ayant chacun une
signification totalement différente de celle de l'autre.

Nous allons expliciter cela par un passage tiré d'une interprétation coranique de l'excellent interprète
Hamdi Yazir d'Elmali durant les années quarante, interprétation la plus détaillée qui soit publiée en turc par
l'Administration des Affaires Religieuses :

« Le mot ALLAH ne s'applique à rien d'autre qu'à ALLAH, que ce soit au sens propre ou non. Prenez des
noms tels que « ilah » et « huda », par exemple; aucun des deux n'est le nom approprié à « ALLAH ». Ils
impliquent un concept de « dieu » (ilâh) ou de « seigneur » (rabb) ou « d’idole » (ma‘bûd). D'ailleurs,
« dieu » a pour pluriel « dieux » (âlihatun), de même que « seigneur » a un pluriel « seigneurs » (arbâb)
etc... Par contre on n'a jamais dit « ALLAHS » et on ne pourra jamais le dire. Si nous entendons une chose
pareille de la part de quiconque, nous en conclurons qu'il est ignorant, inconscient. Le nom « DIEU » ne se
présente pas ainsi; vous pouvez même appeler de fausses idoles « dieux ». Les païens (mushrikûn) avaient
l'habitude d'adorer plusieurs dieux. Certains d'entre eux avaient tant et tant de dieux, d'autres en avaient
tant et tant.

Donc, le nom commun DIEU n'est pas synonyme du nom propre « ALLAH » pas plus qu'il n'est l'équivalent
d’« ALLAH ». « Dieu »est un nom très commun ! Par conséquent, nous ne devons jamais traduire le
nom « ALLAH » par « DIEU ». (Tome : 1, p. 24-25).

Cette excellente interprétation du Coran écrite en Turc, explique clairement pourquoi nous ne devrions
jamais désigner « ALLAH » par« dieu ».

Nous devons également prendre en considération ces remarques très significatives :

Le mot « dieu » est un nom commun, alors que « ALLAH » est un nom propre de l’Unique Essence (Dhât),
de laquelle dépend toute existence.

Je veux dire que ce n'est pas une question de simple langage, de prononciation. Il y a une énorme
différence entre les significations de ces deux mots.

La compréhension d'une religion par « l'adoration » d'un « dieu », est fausse et sans fondement.

Le « Dîn de l’Islam » originel est totalement basé sur ce qu'implique le nom « ALLAH ».

L'énoncé « la ilaha illa-Allah » signifie « il n'y a pas de dieu, il y a seulement ALLAH ». Pour être un bon
musulman, il faut d'abord bien saisir cela.

Si nous nous limitons au concept « dieu », nous le faisons au détriment de ce que le


nom « ALLAH » implique et nous serons alors privés du mystère du califat (khilafat).

« Dieu » est un être là dehors, loin de vous, à adorer !


« ALLAH » est la Réalité (haqiqat) en votre Essence !

« Dieu » est un épouvantail pour « effrayer » les gens !

« ALLAH » est pour ceux qui sont clairvoyants, la source d'une profonde vénération,
d'une crainte (khashiyat) générée par la compréhension de leur propre néant à côté de la permanence,
de l'infinité d’ALLAH.

« Dieu » est celui qui est supposé gouverner et juger de loin et que les gens ignorants ont sculpté dans
leurs esprits, selon leurs caprices

« ALLAH », par contre, est l’Un et le Seul Etre Absolu, qui a créé les univers par Lui-même et Qui se
manifeste à travers Ses Noms (asmâ’) à chaque particule, et Auquel nul ne peut être comparé.

« Dieu » est un être fictif, sculpté dans les esprits de gens qui lui attribuent des facultés qui varient en
fonction de la perception de chaque communauté et selon le degré de compréhension de chacun.

« ALLAH » est Ahad (l'Un Absolu), Samed, Lam yalid et Lam yulad .

Alors, qui est donc autorisé à gouverner AU NOM D'ALLAH et DU DÎN ?

***

PENSEE CANCEREUSE DE DIEU

Allah m'a fait prendre conscience de la raison pour laquelle il est difficile de faire comprendre aux gens un
fait important, de nos jours :

La plupart des gens s'accordent à affirmer que toute chose à notre niveau de réalité a été fait par un
Créateur qu'ils appellent « DIEU »!

Le « dieu » est construit dans les esprits des gens par conditionnement, c'est-à-dire à travers ce qu'ils ont
appris des autres dans leur environnement - et non par le questionnement et la réflexion - à propos des
qualités et des dimensions d'un tel « créateur » supposé être en dehors de soi-même et de toute l'existence.

De là, les gens s'engagent dans des discussions avec, en esprit, l'idée d'un « dieu » mais qu'ils désignent
tout de même par « Allah », car ce terme est communément employé dans leur communauté !

C'est en cela que réside le problème...

Lorsque vous essayez d'expliquer les qualités de l'Être Absolu que dénote le nom « Allah » à quelqu'un qui
ne comprend même pas que le concept « dieu » est un non-sens et qu'il n'existe aucun dieu, il les attribue
alors au dieu qu'il a dans son esprit et transforme sa version de « dieu » en « Allah ». Ce qu'il convient de
faire, c'est de se débarrasser totalement de cette idée de « dieu » et d'essayer alors de comprendre la
réalité absolue que dénote le nom « Allah ».

La transposition des qualités se rapportant à « Allah » à un dieu, dans nos esprits, donne cette version
de « dieu », ou nos opinions dans nos cerveaux deviennent cancéreuses, en quelque sorte. Une version
de dieu doué de qualités appartenant à « Allah » se propage de jour en jour...
Par conséquent, notre conception de « dieu » se confond graduellement avec « Allah », elle est
« Allahisée ». Alors que les cellules cancéreuses du corps physique ruinent la vie de l'individu durant sa vie,
la conception cancéreuse de dieu due à la non réalisation de la signification du nom « Allah », ruine sa vie
éternelle.

Nous avons un besoin urgent de comprendre parfaitement ce que sont les


concepts « DIEU » et « divinité », afin d'aider les gens autour de nous à en prendre conscience !

Si nous avons l'intention d'apprendre à connaître l’Être désigné par le nom « ALLAH » tel qu’il a été
expliqué par Muhammad‘alayhissalâm, sur la base du Coran al Karîm nous devons, avant tout, nous
purifier de toute conjecture d'un « dieu » éloigné, quelque part, là dehors.

Comment pourrons-nous parvenir à une telle purification ?

Certainement en lisant cet univers qu’Allah a créé et où nous vivons, de même que le Système qui le régit !

Nous serons alors conscients et comprendrons que :

Tout ce que nous percevons est l'oeuvre de la science (‘ilm), la volonté et le pouvoir d'Allah. Il n'y a
d'autre volonté que celle d'Allah, tout comme rien ne peut être voulu. Allah étant Hakim, produit de façon
adéquate tout événement puisqu'il est fondé sur une « hikma » (sagesse), même si nous le trouvons
inopportun ou erroné.

En outre, nous devons très bien comprendre ce qu'est le murad (ce qui est voulu) d'Allah.

L'Essence (Dhât) impliquée par le nom « Allah » Qui dispose de tous les univers, existencie tout ce qu'Il
veut à tout moment. Et il n'y a pas un autre être qui puisse Le questionner en dehors de Lui-même.

Une des règles fondamentales du fonctionnement du Système qu'Il a créé c'est que « le puissant gagne
toujours ». Celui qui a reçu Sa puissance continue à gagner jusqu'à ce qu'il rencontre un autre plus
puissant. Car Il attribue la « puissance » (qudrat), et non « la faiblesse » (‘adjz).

La puissance de chaque être résulte de sa science (‘ilm). Chaque être possède une science latente en lui-
même. Chacun pense que l'autre manque de sagesse, car chacun a son propre niveau de raisonnement qui
lui est particulier. Chaque esprit pense que l'autremanque de sagesse, que cet autre a ou n’a pas la même
capacité.

Allah, pourtant, accorde à chacun, ce qu'il mérite, selon le but pour lequel il a été créé, et réalise ainsi Sa
volonté. C'est exactement cela la justice (‘adâlat) d'Allah. Il n'y a donc dans l'univers aucune injustice,
dans le passé comme dans le futur, au sens réel. Chaque être reçoit à chaque instant ce qu'il mérite selon
le but pour lequel il a été créé.

Ainsi, si nous voulons purifier nos esprits de la version de « Dieu » que nous avons créée dans notre
imagination et reconnaîtrel'Essence (Dhât) que dénote le nom « Allah », nous devons LIRE les univers et
le Système s'y rattachant qu'Il a existenciés par Son existence... C'est-à-dire de reconnaître le Créateur à
travers Ses oeuvres.

C'est alors que la voie pour la connaissance d'Allah s'ouvre à nous.

Autrement, nous nous en irons pour notre éternel voyage dans un état tel qu'il est mentionné dans le Coran
: « Avez-vous vu ceux-là qui ont créé leurs propres dieux ? ».

***
SI « HU » EST CONVERTI EN « HE »

J’aimerais attirer votre attention dans ce chapitre sur une grosse erreur que l’on retrouve dans les
traductions anglaises de publications religieuses de même que celles du Coran.

Comme vous le savez, le mot « HU » dans le Coran al-Karim est traduit par « O » en turc. Le pronom « O »
dans notre langue dénote un troisième être et dans ce sens il n’y a pas de différence entre le genre
masculin, féminin ou neutre. Seul le mot « O » est employé pour désigner les êtres à la troisième personne,
indifféremment de leur sexe, ou de leur vie.

Cependant, en anglais, il y a trois équivalents à ce pronom turc « O » dans les traductions : « He », pour la
personne de sexe masculin, « She » pour la personne de sexe féminin et « It » pour le reste.

Nous utilisons également une expression incorrecte « God-father » (Dieu-père) ! Cette expression qui est
passée dans notre langage appartient à la religion chrétienne. Les Chrétiens croient en un Dieu au loin
dans le ciel, un dieu mâle, qui est supposé être le père de ‘Issa (Jésus) ‘alayhissalâm. Or, comme j’ai
essayé de l’expliquer dans ce livre, ce que dénote le nom « ALLAH » n’est pas un « père mâle là dehors » !

Essayons de penser et de réaliser l’essence à laquelle nous référons en disant « Je ».

Entrons par exemple dans le cœur d’un objet matériel et découvrons-le graduellement dans toutes ses
dimensions depuis les molécules, les neutrons, les neutrinos, les quarks jusqu’aux quanta. Essayons
ensuite de faire de notre mieux pour imaginer la réalité à la dimension des particule-ondes. Tout cela est
une ascension dimensionnelle ou ce que l’on désigne par « Mi‘radj ».

Revenons à présent au mot « HU » que j’ai mentionné plus haut et comparons le avec le pronom « He » qui
indique la troisième personne en anglais. De plus, considérons la confusion conceptuelle créée par
l’altération du sens du mot « HU » en ce que les gens ont l’habitude de comprendre en utilisant « He » !

Comment peut-on considérer convenablement une vérité en assimilant le terme « HU » à un dieu auquel on
attribue un sexe alors qu’il désigne le « point de l’UNICITE des dimensions universelles » ?

Comment une compréhension d’un « dieu/père/mâle » reconnu en tant que concret derrière l’abstrait, peut-
elle s'accorder avec ce qui est en réalité exempt de toute description ?

Ce qu’il faut surtout comprendre, c’est que...

Le monde qui est pour nous infini est seulement un aspect « < » fait d’un seul point (noqta) en un seul
« instant » (an) !

C’est seulement un aspect « < » fait d’un seul « point » sur le plan de l’infinité.

Tout ce que nous désignons par les termes « univers » et « univers dans l’univers » prend part à cet aspect
« < » seulement.

Tout ce qui prend part à cet aspect « < » et le « point » lui-même dans lequel nous vivons tous, a été créé
par « HU » en un seul instant de « SES moments ».
Nous sommes dans un « univers » parmi des univers créés à partir d’un seul « point » en un seul « instant »
en d’innombrables « points » d’innombrables « instants ».

Ce que l’on désigne par « Insan al-Kâmil » (l’homme universel) ou par « Haqîqat Muhammad » c’est un
être fait d’un tel « point » !

« POINT » cependant n’est rien d’autre qu’un « mot d’esprit » !

« HU » est un « esprit » par rapport aux « points » tout en étant le Créateur (khâliq) d’innombrables points !

« HU » donne l’existence à tout ce qui est créé à partir d’un point par Sa science (‘ilm).

« HU » désigne également le « Ghanî » transcendant tout ce qui est mentionné...

C’est la vérité (haqiqat) dénotée par le nom « HU » que les musulmans doivent savoir.

A côté de cela, il y a l’idée d’un dieu/père/mâle qu’indique le mot « He » dans les traductions du Coran, où la
signification du nom « HU » est convertie en « He ».

Il est extrêmement difficile aux gens de comprendre le Dîn al-Islam à travers les traductions qui semblent
désigner un dieu là bas au loin.

Si nous désirons comprendre et confirmer consciemment le Dîn al-Islam, nous devons avant tout saisir les
sens que véhiculent de tels mots.

***

QU’EST-CE QUE LA MORT ?


LA FACE INTERNE DE LA « MORT »

Il est regrettable que la « MORT » n’ait pas été convenablement comprise dans son vrai sens, et qu’elle ait
été considérée jusque là comme « la fin » de quelqu’un.

En réalité, loin être une fin d’une vie, la MORT n’est rien d’autre qu’une forme de transition d’un monde
physique à un monde au-delà du matériel. C’est tout simplement une transformation !

Juste après la séparation d’une personne de son corps physique à travers la MORT, sa vie continue sous
forme de fréquences holographiques, « l’esprit », que ce soit dans la tombe ou en dehors.

C’est-à-dire que la MORT est une continuation de la vie, commençant avec un corps spirituel après la fin de
la vie avec un corps physique.

Le Coran qui nous enseigne les fondements de l’Islam explique la mort comme suit :

« Chaque ÂME goûtera à la MORT ! ».

Ce qu’on appelle la « MORT » est un transfert vers une vie dans un univers de fréquences, dans un corps
spirituel, après la séparation du corps biologique.
Dès que le cerveau cesse de fonctionner, l’énergie bioélectrique en circulation dans notre corps, est coupée
et il en est de même de la force électromagnétique, qui normalement garde l’esprit lié au corps. Ainsi,
L’ESPRIT humain est délivré vers une nouvelle vie indépendante du corps physique. C’est un tel événement
qui est désigné par la « MORT ».

Toutes les activités correspondant à chaque action d’une personne dans son cerveau, durant sa vie, sont
stockées dans son esprit, c’est-à-dire le corps de fréquences holographique, comme les ondes de son et de
vision. Par conséquent on accède directement à la dimension spirituelle sans qu’aucun changement ne soit
remarqué à la mort. La personne continue sa vie sous forme d’ESPRIT, de la même manière que dans un
corps physique !

Il y a cependant une différence ! Bien qu’il soit complètement en vie et conscient comme avant, il n’est plus
capable de conduire son corps physique à présent. Il est similaire à l’état végétatif permanent d’un patient,
qui est en vie et conscient ! Il peut voir à l’extérieur les choses se poursuivre, il peut entendre et sentir tout,
mais il n’est plus capable de communiquer avec le monde extérieur.

Ce qui suit est un hadith de Muhammad ‘alayhissalâm à propos de la mort tel qu’il a été rapporté par un
grand savant Ibrahim Hakki Erzurumî dans son livre « Marifetname » (Livre de Gnose) :

« Le décédé (qui a goûté à la mort) connaît ceux qui ont lavé son corps, ceux qui ont enseveli le
cadavre, ceux qui ont accompli pour lui le service funéraire, qui ont participé à son cortège funèbre,
qui ont descendu son cadavre dans la tombe et qui ont l’ont appelé sur sa tombe ! »

« Ne pleurez pas tout en frappant sur vos joues et en déchirant vos habits devant le décédé car il est
torturé par vos lamentations ! ». Ceci prouve que le décédé verra, sentira et sera chagriné par l’état
émotionnel des autres.

Je veux attirer votre attention sur ces paroles de RasulAllah qui nous feront clairement comprendre que,
même si celui qui est dans la tombe, qui est décédé, a perdu son lien avec son corps physique, il
demeurera en vie, saura et aura conscience dans son « esprit » et de plus il entendra ce qu’on lui dira de
l’extérieur.

Talha radhia Allah ‘anh rapporta :

« Le jour de la bataille de Badr, RasulAllah (Que la paix soit sur lui) ordonna que les vingt quatre cadavres
de la tribu des Qoraïchesfussent rassemblés. Ils furent ensuite jetés dans une fosse parmi les fossés
de Badr et on y ajouta de la terre.

Lorsqu’une victoire était gagnée, Rasulullah avait l’habitude d’occuper temporairement des quartiers
gagnés dans les champs des tribus ennemies, chaque fois, durant trois jours. Comme c’était le troisième
jour de la bataille de Badr, Muhammad ordonna qu’on ramenât son chameau et qu’on le chargeât d’aliments
nécessaires pour la route.

Dès que Rasulullah se mit en route, ses compagnons le suivirent. Pendant ce temps, ils se mirent à se dire
que RasulAllah allait probablement vers un but.

A la fin, RasulAllah s’arrêta près du fossé où les cadavres avaient été jetés, et les appela ensuite par le
nom de leurs pères :

« Oh Aba Jahil Ibn-i Hisham ! Oh Utbe Ibn-i Rabia ! Oh un tel !... n’auriez vous pas été heureux
maintenant si vous aviez cru et obéi à « ALLAH » et à son Rasul ? Nous avons en effet trouvé la
victoire que notre Seigneur nous avait promise. Avez vous, vous aussi trouvé la victoire que votre
Seigneur vous avait promise ?
En l’entendant parler, Omar r.a. demanda :

« Oh RasulAllah ! Comment vous adressez vous à des gens qui sont déjà des cadavres ? ».

RasulAllah répondit :

« Je jure par Celui dans les mains Duquel se trouve l’âme de Muhammad que vous n’entendez pas
mieux qu’eux ce que je dis ! »

Dans cet événement raconté dans Boukhari, RasulAllah a, par la même occasion, corrigé une grande
conception erronée.

Aucun hadith ne peut mieux corriger l’idée absolument fausse que « les hommes reposent dans leurs
tombes en morts et reviendront à la vie plus tard, le jour de la Résurrection (qiyamat) ».

En fait, quand les hommes sont mis dans la tombe, ils le savent et en ont conscience comme s’ils étaient en
état d’éveil; ils entendent également celui qui s’adresse à eux de l’extérieur aussi clairement que s’ils étaient
dehors.

Othman Bin Afwan r.a., qui est le troisième khalife après RasulAllah, avait l’habitude de verser des larmes
jusqu’à ce que sa barbe se mouillât, lorsqu’il se tenait à proximité d’une tombe. On lui demanda un jour :

« Vous ne pleurez pas quand vous vous rappelez le Paradis et l’Enfer, mais pourquoi versez vous tant de
de larmes, est-ce la tombe qui vous effraie ? ».

Othman répondit :

« Tel que je l’ai entendu de RasulAllah, la tombe est certainement la première des stations dans le monde
prochain ! Si une personne est libérée de là, il lui sera plus facile d’être libérée des autres à venir. S’il ne
réussit pas à se libérer de là, les autres à venir seront encore plus dures ! ».

Othman continua ensuite :

RasulAllah a dit : « Je n’ai jamais vu de spectacle plus terrible que celui d’une tombe ! ».

Se tenant près de la tombe de Sadd bin Muaz qui était un important leader islamique et un martyr pour la
cause de l’Islam (shahid),RasulAllah ‘alayhissalâm a dit un jour :

« Il était un serviteur si distingué que le ciel a tremblé, que ses portes se sont ouvertes pour lui et
des milliers d’anges sont venus sur terre. Même lui, s’est senti si serré dans la tombe que ses os ont
failli craquer !

S’il était possible d’échapper au châtiment de la tombe et des afflictions après la mort, cela aurait
été accordé en premier à Sadd ! Il fut immédiatement délivré de telles afflictions grâce à l’état qu’il
avait atteint, c’est tout ! ».

Considérons cela une petite minute ! Si les hommes n’étaient pas en état d’éveil, c’est-à-dire conscients,
dans leur tombes, est-ce qu’un tel châtiment pourrait jamais être pensable ?

On a demandé un jour à Hazrat Nabî :

« Oh RasulAllah ! Quel est, parmi les croyants, celui qui est le plus informé et le plus conscient ? ».
Il répondit :

« Ceux qui se souviennent le plus de ce qui arrive à l’homme à sa mort et qui se préparent à faire de
leur mieux pour une telle vie après la mort. Ceux-là sont les plus sages, les plus conscients et les
mieux informés ».

Ailleurs, Il affirme que :

« Le plus conscient et qui voit plus loin que les autres, est celui qui se soumet (son âme) aux ordres
divins et qui s’occupe d’oeuvres dont il bénéficiera après la mort. Faible est celui qui reste
dépendant de ses propres désirs (égoïste) et puis attend une faveur d’ALLAH ! ».

Ibn Masud, qui faisait partie des compagnons (aç-hâb) de RasulAllah a rapporté ses paroles à propos du
châtiment de la tombe :

« les pécheurs seront sûrement exposés au châtiment (‘adhâb)de la tombe; les bêtes ont même un
sens qui leur permet d’entendre leurs cris ».

Abu Saïd El Khudri raconta :

RasulAllah ‘alayhissalâm a dit :

« Le non croyant est obsédé par quatre vingt dix neuf monstres dans la tombe, chacun d’eux le
mordant, le piquant jusqu’au Jugement Dernier. Si jamais l’un d’entre eux respirait par dessus terre,
aucune herbe ne pourrait jamais plus pousser alors ! ».

Ibn Omar r.a. rapporte que RasulAllah a dit :

« Quand l’un de vous meurt, on lui montre matin et soir la place qu’il occupera : s’il
est destiné au Paradis, alors parmi les gens du Paradis; s’il est destiné au Feu, alors parmi
ceux du Feu, Puis on lui dit : « Voici ta place jusqu’au jour de la Résurrection (Ba‘th) ! ».

A présent, accordons un intérêt particulier à un autre point qui est une phrase que nous récitons
dans Amantu :

« Wal ba‘thu ba‘dal MAWT » signifiant « et [je crois] en la vie après la MORT », c’est-à-dire juste après la
« mort ».

Examinons cela très attentivement !

Nous ne disons pas : « Wal ba‘thu ba‘dal QIYAMAT (LE JOUR DU JUGEMENT) ».

Donc, l’événement impliqué par le mot « ba‘th » n’est pas celui après LE JUGEMENT DERNIER, mais celui
après AVOIR GOÛTE A LA MORT !

Dans ce monde, l’homme vit avec son corps physique connu et le corps spirituel construit par son cerveau
physique.

En effet, un grand savant (‘alim) islamique et mutaçawwif, l’Imam Ghazali dit ce qui suit, à propos du
nom AL-BA‘TH, dans son livre intitulé « L’interprétation des Asma’ Al-Husna » :

« La plupart des gens s’engagent dans de fausses conjectures à cet égard, et s’imaginent alors que
la mort est une simple absence, la non existence, ou alors que le « ba‘th » entraîne quelque chose
de nouveau à la suite de cette absence, comme dans la première création ...
Avant tout, leur présomption que la mort est la non existence est une erreur, de même que leur
croyance que leur deuxième vie est semblable à la première.

En ce qui concerne la présomption que la mort est la non existence, elle est sans fondement. A vrai
dire, la tombe est soit une des fosses des feux de l’Enfer, soit un jardin parmi les jardins du
Paradis...

La vision intérieure a guidé les maîtres de perception intellectuelle au fait que l’homme a été créé
pour l’éternité et qu’il n’y a aucun moyen pour lui de devenir non existant...

Evidemment, il y a des moments où son lien est coupé avec son cadavre, quand on dit qu’« il est
mort »; ou des moments où son lien peut revenir, et où l’on dit « il est revenu à la vie ».

Quant à leur croyance que la résurrection est quelque chose de semblable à la première existence,
ils sont dans l’erreur, car la résurrection se réfère à une autre sorte de création sans aucune relation
avec la première...

A vrai dire, les êtres humains subissent un certain nombre de retours à la vie, pas seulement deux ».

En goûtant à la mort, l’esprit humain est libéré du corps physique, et la vie se poursuit sous forme d’esprit,
dans la tombe, jusqu’au Jugement Dernier.

Bien plus tard, il revient à la vie une fois de plus (ba‘th) avec ses caractéristiques présentes (d’aujourd’hui),
durant le terme où la terre est corrompue dans la chaleur du Soleil; ce qui correspond au « Jugement
Dernier » !

Et à la fin tous les corps sont formés par ba‘th pour la dernière fois en conformité avec l’environnement
qu’ils atteignent.

Allons nous donc avoir conscience de notre existence, allons nous avoir notre mécanisme actuel de
perception et de compréhension dans notre tombe également ?

Abdullah bin Omar dit à propos de cela :

Durant une discussion avec RasulAllah , à propos des deux anges connus en tant que Munker et Nakir qui
passent en examen les gens dans la tombe, j’ai demandé :

« Oh RasulAllah allons nous être éveillés dans la tombe ? »

« Oui. De la même manière que vous l’êtes maintenant ! ».

Qu’arrive t-il à la personne qui a goûté à la mort, qui est lucide, consciente mais dont le corps ne fonctionne
plus ?

C’est ce que nous apprendrons de Anas r.a. :

RasulAllah ‘alayhissalâm a dit :

« Lorsqu’un serviteur est posé dans sa tombe et que ses compagnons s’éloignent et retournent
chez eux, et alors qu’il entend encore le craquement de leurs pas, deux anges se rendent auprès de
lui, le font mettre sur son séant et lui posent la question suivante :

« Que disais-tu de cet homme appelé Muhammad ? ».


S’il est un croyant plein de foi, il répondra :

« J’ai attesté, que Muhammad est le serviteur d’ALLAH et Son Messager ».

A sa réponse, on lui dira :

« Regarde la place que tu aurais occupée dans le Feu de l’Enfer et celle qu’ALLAH t’a donnée en
échange dans le Paradis ».

RasulAllah ajouta : « Il verra ensuite ces deux places en même temps, celle du Paradis et celle de
l’Enfer ».

Quant au mécréant et à l’hypocrite (un musulman de nom), il répondra :

« Je ne sais pas ... je répétais ce que tout le monde disait ! ».

On lui dira alors :

« Tu n’as rien su, tu n’as donc rien lu (du Coran) ! ».

Ensuite il sera battu avec un maillet et poussera un tel cri que tout le voisinage l’entendra sauf les
hommes et les djinns ! »(Bukhari).

Nous noterons enfin le hadith suivant pour conclure le sujet :

« Le décédé - celui qui a goûté à la mort - est torturé par les lamentations de ses parents à son
égard ».

Beaucoup plus de hadiths de RasulAllah concernant cette question sont disponibles dans des recueils de
Traditions musulmanes où ils peuvent être étudiés davantage.

En conclusion brève de tout cela :

Les êtres humains NE MEURENT JAMAIS, MAIS GOÛTENT A LA MORT ! Ainsi, sa dimension de vie
change.

En goûtant à la mort, la personne perd son lien avec son corps physique et poursuit sa vie sous forme de
corps de fréquences holographique, c’est-à-dire son esprit.

Par conséquent, chacun est en état d’éveil lorsqu’il est mis dans sa tombe.

Chacun continue à vivre là bas dans un état de conscience, jusqu’au jour de la Résurrection, lorsque
chaque personne est remplacée par un nouveau corps en conformité aux conditions de ce terme.

Nous mentionnerons brièvement à présent ce que l’on subit encore après la mort.

Une fois que la personne est morte, sa perception du monde extérieur continue encore pendant
quelque temps. Tout comme s’il vivait dans son corps biologique, il suit ce qui ce passe autour de
lui, il entend les conversations des gens et leurs lamentations.

Durant cette période, il se sent comme un patient en état végétatif permanent. Tous les événements
sont perçus de l’extérieur mais, cependant, il ne peut communiquer aucun message au monde
extérieur.
Puis, arrive le moment de laver le cadavre.

Quel en est le but ?

La sagesse, en lavant le mort, autant que nous puissions le comprendre, est de fournir au corps dont la vie
cellulaire continue, un renforcement bioélectrique au moyen d’osmose, afin que la personne puisse
maintenir son contact, bien qu’il soit unilatéral, pendant un peu plus de temps, avec le monde où il avait
l’habitude de se mouvoir dans son corps physique, il y avait un moment.

La dimension de la vie qui commence au moment où la MORT est GOÛTEE et continue jusqu’au jour de la
Résurrection est connue en tant qu’univers du BARZAKH (Isthmus).

La vie commençant par la mort a trois phases :

A. La vie dans la tombe.

B. La vie dans le monde des tombes.

C. La vie dans le Isthmus (Barzakh).

A. La vie dans la tombe : C’est la phase dans laquelle la personne rentre après avoir goûté à la mort et
subi ba‘th avec son corps de fréquences holographique - son corps spirituel - et qui dure aussi longtemps
que la vie du mort dans sa tombe continue, tout en percevant son environnement physique.

Durant cette phase, il continue à percevoir les événements qui se passent autour de lui avant comme après
son enterrement.

Cette étape transitoire ressemble à la période qui s’écoule entre notre état de veille dans nos lits avant de
dormir.

Avant de sombrer dans le sommeil nous nous allongeons dans notre lit, conscients et éveillés, tout en ayant
connaissance de ce qui se passe tout autour, la douceur ou la dureté du lit sur lequel nous sommes
étendus. Pareillement à l’homme qui est sur le point de dormir, celui qui est dans la tombe, dans cette
première étape, perçoit tout à l’intérieur et à l’extérieur de la tombe comme s’il y était encore en vie.

Tout comme une personne qui est sur le point de dormir dans son lit, est consciente de cet environnement
tandis qu’elle sombre dans le sommeil, dans un monde de rêves, alors qu’elle est à moitié endormie, celui
qui est dans la tombe perçoit les événements à l’intérieur de sa tombe physique de même que ceux de
l’extérieur, durant cette première phase. A la suite de quoi, il commence son voyage dans SON PROPRE
MONDE DE LA TOMBE.

C’est ainsi que deux anges, comme indiqué dans le Dîn al-Islam, s’approchent de lui et lui posent trois
questions : « Qui est ton Seigneur ? », « Qui est ton Prophète ? » et « Quel est ton Livre ? ».

FAITES ATTENTION !

Il n’y a aucune question dans la tombe concernant la secte, ni l’ordre (madhab) ou le culte (tariqat) de qui
que ce soit ! Jamais un imamde quelque culte ou de quelque secte qu’il soit n’est questionné à ce propos !

CEUX QUI PENSENT QUE CE GENRE DE QUESTIONS SERA POSE DANS LA TOMBE NE SONT PAS
FAMILIARISES AVEC LEDÎN. Ni dans le Coran, ni dans
aucun hadith de Hazrat Muhammad ‘alayhissalâm, n’est mentionné quoi que ce soit faisant allusion à une
question relative au culte ou à la secte !
Les sectes et les autres organisations ont été établies bien après la transition de Hazrat Muhammad dans
l’univers du Barzakh !

A la suite de cet examen, c’est la transition d’une personne décédée, soit dans son monde des la tombe,
soit dans son univers duBarzakh.

Quelle est la différence entre « le monde de la tombe » et « l’univers du Barzakh ».

B. « La vie dans le monde de la tombe » : A ce stade, celui qui est dans la tombe ressemble à celui qui
est complètement endormi dans le monde des rêves, qui n’a pas connaissance de son entrée dans le
monde des rêves et qui continue à vivre, percevoir, éprouver comme s’il était éveillé.

Tout comme nous vivons dans ce monde avec l’idée que c’est là notre unique vie, la personne qui entame
sa vie dans le monde de la tombe expérimente cette nouvelle dimension de la vie de la même manière que
si elle était sa seule vie là bas. Dans la phase suivante, soit il vit les rêves agréables d’un Paradis (djannat)
en se divertissant paisiblement, ce qui correspond au « Paradis dans la tombe », soit il vit un cauchemar
de rêves effroyables d’Enfer au milieu de tortures et de tourments terribles, ce qui correspond au « l’Enfer
dans la tombe ». Cette phase se poursuit de la même manière jusqu’au Jugement Dernier.

Ainsi se présente la vie d’une personne dans le monde de la tombe durant son séjour dans la tombe.

Le hadith-i-sharif suivant de notre Nabî nous instruit sur ce fait :

« La tombe d’un humain est soit un jardin parmi les jardins du Paradis, soit un trou parmi les trous
de l’Enfer ».

Outre cela, il y a une vie dans l’univers du Barzakh.

C. « Le monde de la vie du Barzakh » : C’est une dimension de la vie qui est expérimentée par les martyrs
(shuhadâ’) qui sont morts sur le sentier d’« ALLAH » fî sabîlAllah, les Prophètes, Anbiyâ’, les Rasuls et les
saints (awliyaullah), ceux qui sont morts avant que la mort ne vienne réellement à eux. Là bas, ils se
déplacent librement dans leurs « corps spirituels » comme s’ils étaient libérés des limites de la vie de
tombe.

Dans la vie du BARZAKH, les Martyrs, les Amis d’ALLAH (awliyaullah), Les Envoyés et les Prophètes
peuvent se déplacer, voyager et communiquer librement entre eux, selon leur statut.

De plus, il y a dans la vie du Barzakh, une hiérarchie selon la station spirituelle atteinte.

Vous trouverez de plus amples informations dans notre livre intitulé « LES MYSTERES DE L’HOMME »,
sous le titre « Rijal-i ghaïb » (Les Maître Spirituels de l’Inconnu).

Parmi ceux qui jouissent de la vie du Barzakh, un groupe d’awliya qui ont atteint l’état de « fatih » durant
leurs vies dans ce monde peuvent communiquer avec ceux de ce monde. Cependant les awliyaullah qui ont
atteint l’état de « Kashif » mais qui n’ont pas atteint « fatih » ne peuvent pas entrer en communication
directe avec ceux du monde bien qu’ils soient complètement libres dans leur univers.

Nous avons donné de plus amples détails à propos des états de « Kashif » et « fatih » dans notre livre
intitulé « DUA ET DHIKR ».

Chaque personne continue sa vie après avoir goûté à la mort soit dans son propre monde de la tombe, soit
dans le Barzakh, selon sa station spirituelle.
Une telle vie attend chacun de nous !

Quiconque peut vérifier ces renseignements et voir ainsi la véracité de nos explications dans les sources en
rapport, s’il le désire.

***

COMPRENEZ « L’ISLAM » NON « L’ISLAMISME »

Dans ce monde, il y a des illuminés et des pseudo-illuminés...

Il y a des intellectuels et des pseudo-intellectuels...

IL y a aussi des bergers ainsi que des moutons qui attendent docilement d'être dirigés...

Et il y a « l'ISLAM » ainsi que « l'Islamisme » des gens !

Les illuminés sont ceux qui font de la recherche, trouvent et connaissent la vérité, sur la base de leurs
propres investigations objectives dans de vraies sources. Par contre, les pseudo-illuminés sont ceux qui
profitent des connaissances des premiers selon leur degré de compréhension, et qui ensuite essayent d'en
tirer des bénéfices en les vendant aux autres.

Il existe des intellectuels dans ce monde... Ceux-là sont, dans une certaine mesure, sortis de leurs cocons,
et essayent de mener une vie guidée par la logique de la pensée scientifique. Les pseudo-intellectuels
envient les positions et le mode de vie des premiers. Ils les imitent, et se donnent beaucoup de peine pour
leur ressembler, en s'habillant, en mangeant, en buvant, en parlant, et en ayant la même conduite qu'eux,
au sein de la société !

Les pseudo-illuminés et les pseudo-intellectuels sont comme les zircons qui brillent sous les yeux de gens
naïfs. Leur éclat attire les gens de la périphérie. Mais ils ne sont pas encore suffisamment expérimentés et
sont donc incapables de faire la différence entre un zircon et un diamant. Par conséquent, leur but c'est
seulement les zircons. Ils sont prêts à sacrifier presque tout ce qu'ils ont pour leur ressembler.

Il y a ceux qui ont ce don et cette tendance innés à diriger. Il font tout pour gouverner et s'imposer aux gens,
pour leur seule satisfaction physique ou morale. Ils créent des groupes à diriger, donnent des ordres,
apportent des restrictions et interdictions afin de satisfaire leurs désirs militaristes irréalisés dans leur
subconscient. Et puis il y a ceux qui désirent ardemment être dirigés, trouvant en cela une sécurité et une
protection, tout en espérant dissimuler leurs faiblesses et retrouver la paix.

C'est ainsi que se passent les choses, où que vous soyez, en Turquie ou ailleurs dans le monde !

Pourtant ALLAH a créé les êtres humains et les a investis du statut le « plus honoré » de toute la création,
afin qu'ils soient Son propre calife sur terre..! Mais qui en tient vraiment compte ?

Les pseudo-intellectuels comme les pseudo-illuminés, commentent tous les deux, de la même manière, «
l'Islamisme » de gens dirigés, basé sur ce qui se dit à droite et à gauche, et tiennent des propos en totale
contradiction avec la logique, l'esprit, le raisonnement et la science. Ils pensent qu'ils attaquent le « Dîn al-
ISLAM » en critiquant la religion de «l'Islamisme» des gens, tout en apportant pour preuves le sous-
développement des Musulmans comparés aux autres nations.
Etant donné qu'ils ne sont pas conscients qu'ils ne sont que des pseudo-intellectuels ou des pseudo-
illuminés, ils ne savent pas que le «Dîn al-ISLAM » et « l'Islamisme » sont deux concepts totalement
différents l'un de l'autre. Comme ils ne savent pas non plus, que personne ne doit toucher aux questions
religieuses à moins de prendre conscience d'une telle différence.

En fait, ils ont laissé de côté la valeur du véritable diamant, sans se rendre compte, pour se tourner vers
celle du zircon représentant les opinions et les points de vue de ceux qui n’ont de passion que de diriger ou
d'être dirigés, tout en pensant qu'ils représentent le système de pensée de base du « Dîn al-ISLAM ».

Que peut-on en effet attendre de tels ignorants, sans secours, qui ont pour seule référence la mélodie en
vogue de ceux qui ont la passion de diriger et d'être dirigés...

En pensant que c'est là le « Dîn al-ISLAM », ils le jugent en fonction de ce qu'ils ont appris à travers «
l'Islamisme » où la lecture mélodieuse de poèmes (Mawlud) et la célébration de nuits sous la lumière de
bougies sont considérées comme des pratiques religieuses (‘ibadat), où le port d'une écharpe sur la tête est
considérée comme s'il s'agissait là d'une première exigence de l'Islam pour les femmes, et où la prière
(çalât) et le jeûne sont supposés être des ordres provenant d'un dieu céleste qui se tient là-dessus, et que
les gens doivent pratiquer pour satisfaire le désir de ce dieu !...

Ils ne comprennent pas que leurs soi-disant poèmes sacrés (!) ont été écrits par de simples gens,
(comme Mawlud de Suleiman Chelebi) et qu'ils n'ont rien à voir avec les pratiques religieuses que
le Coran al-Karim recommande aux êtres humains... Ils ne savent pas que les bougies allumées sur les
tombes n'ont aucune relation avec le « Dîn », et que seules des nuits bien définies telles celles
deMi‘râj, Barât, qadr cachent en elles des heures précieuses. Ils ignorent qu'il n'y a pas de fêtes religieuses
célébrées par des sucreries ou des sacrifices et qu'il n'y a que Eid al-Fitr et Hadj. Ils n'ont pas compris que
les pratiques mentionnées dans le Coran al-Karim telles que çalât, le jeûne et Hadj (pèlerinage) ne sont
pas destinées à satisfaire le désir d’un dieu se tenant au-dessus de nous dans le ciel, mais ont été
recommandées pour le salut de chacun dans sa vie après la mort...

Le « Dîn al-ISLAM » est un Système, un Ordre universel intemporel, instauré par ALLAH. Son origine
n'est pas altérée par le temps. Le Coran l'affirme !

En revanche, « l'Islamisme » est une interprétation du « Dîn al-ISLAM » par les gens, selon leur capacité,
leur conditionnement par rapport aux traditions et coutumes de leur environnement, et selon les restrictions
apportées par leurs « bergers ».

A présent vous devez comprendre que le « Dîn al-ISLAM » ne se limite à aucune interprétation, Essayez
de pénétrer son Origine ! Débarrassez-vous de « l'Islamisme », et considérez le « Dîn al-Islam » !

Faisons ressortir leur différence dans le prochain chapitre !

***
DIFFÉRENCE ENTRE « L'ISLAMISME »
ET LE « DÎN AL-ISLAM »

Nous n'avons pas pris conscience de l'énorme différence qui existe entre « l'Islamisme » et « le Dîn al-
ISLAM », soit par simple ignorance, soit parce que nous acceptons aveuglément certaines données sans
aucune recherche préalable de notre part. D'une manière ou d'une autre, nous tombons inévitablement
dans l'erreur, car il s'agit en fait, de deux concepts totalement différents.

Notre but est, en premier lieu, d'attirer l'attention sur deux faits très significatifs :

1. D’une part, la différence très importante entre le concept « Dieu » et le nom « ALLAH ».

2. D’autre part, la différence très importante entre les deux concepts «Islamisme» et «Dîn al-Islam».

Nous avons déjà expliqué la première dans les chapitres précédents. Ceux d'entre vous qui désirent en
savoir plus, peuvent se référer à notre ouvrage intitulé « ALLAH présenté par MUHAMMAD » qui a été
publié treize fois en turc et neuf fois en anglais; il existe également les versions allemande et française et
russe, pour ceux qui veulent les distribuer à l’étranger. Nos livres et opuscules peuvent également être
obtenus gratuitement à la Maison d'Edition Kitsan, au numéro de fax suivant : ++90.212.5115144.

A présent, revenons à notre sujet concernant la différence entre « l'Islamisme » et le « Dîn al-Islam ».

Le « Dîn AL-ISLAM » est un SYSTEME, un ORDRE universel intemporel, instauré par ALLAH à
l'humanité. ALLAH l'explique à travers les paroles de Son Rasul. Son but est de faire prendre conscience
aux gens des faits courants et éternels, au-delà de leurs soucis et désirs quotidiens, afin qu'ils réalisent qu'«
ALLAH » est leur propre réalité et qu'il construisent par là même leur vie future éternelle, en mettant en
pratique les qualités d'ALLAH qu'ils portent en eux-mêmes.

Un « Muslim », suit les instructions du Prophète selon son degré de compréhension.

« L'islamisme » est ce que les gens ont compris et admis, d'une façon générale, des explications
de RasulAllah et leur interprétationen fonction de leur capacité personnelle. Tous les musulmans y sont
impliqués.

Chacun de nous peut faire son propre commentaire à propos du « Dîn » sur la base de sa compréhension,
de sa connaissance, de son expérience, de son environnement social, de sa capacité, du degré d'influence
des gens qui l'entourent sur son éducation et ses jugements. Ce sont tous ces facteurs qui contribuent à
former ce que l'on appelle « l'Islamisme ».

Le « Dîn al-ISLAM » n'est pas quelque chose de relatif; il ne varie pas en fonction des perceptions
personnelles. Il est absolu, ferme et invariable. Ce SYSTEME, cet ORDRE est aussi désigné sous le nom
de « Sunnat-Allah » dans le Coran al-Karim.

Qui que vous soyez, quelque soit votre état spirituel, ce qui importe c’est de faire de son mieux pour saisir
au maximum ce SYSTEME. Toute chose, depuis la formation et l'existence des masses galactiques
jusqu'aux codes génétiques, est comprise dans ce « SYSTEME ». L'homme n'est certainement pas un
anneau indépendant manquant à une chaîne qui s'étend des gènes aux galaxies. Et cela, tout être
raisonnable qui s'est détaché de la mentalité matérialiste et comprend scientifiquement les choses, le sait.

Malheureusement, les musulmans sont en grande majorité nés et ont grandi dans « la religion de
l'Islamisme » sans découvrir le « Dînal ISLAM » même en dehors de leurs cocons.
La question suivante revient toujours : « Puisque le Coran est un si grand Livre, pourquoi alors les
musulmans constituent-ils dans le monde social, des nations sous-développées ?

Permettez moi de poser à mon tour la question suivante : Combien de temps continuera t-on encore avec
cette religion de« l'Islamisme » qui a remplacé le « Dîn al-ISLAM » après l'avoir transformé en
un « cocon », après l’avoir limité à une simple religion de formalité et d'adoration d'un dieu là haut dans le
ciel dans l'espoir d'avoir quelque chose en retour ?

Où cela peut-il nous mener que d'associer tant de sagas, de superstitions, d'histoires absurdes et tant de
choses illogiques au Dîn, plutôt que d'essayer de comprendre le Livre d'ALLAH ?

En lisant et en répétant les livres d'un guide de sentier, sans peut-être même les comprendre du tout, on ne
sortira jamais du cocon de lareligion de « l'Islamisme » et on n'atteindra jamais le « Dîn al-Islam » !

Vous avez besoin de procéder individuellement à votre propre compréhension, en échangeant des idées
avec les autres. Car vous passerez au royaume de l'Au-delà (akhirat) tout seul et là vous rendrez des
comptes tout seul.

Ceux qui autorisent les gens à ne lire que les instructions de leurs propres livres et interdisent le reste sont
les fossoyeurs du « Dîn al-Islam », même s'ils peuvent avoir l'air de Maîtres de la « Religion de
l'Islamisme ».

Vous avez besoin de parvenir à votre propre compréhension au prix d'efforts, en lisant tous les ouvrages
écrits par des gens de grande spiritualité, de grande pénétration, de grande sagesse, tels que l'Imam
Ghazali, Shahi Nakshibandy, Abdulkadir Geylani, Hadji Bektashi Wali, Mewlana et Saïd Nursi. Vous
devez les lire afin de voir comment chacun d'eux a compris le « Dîn al-Islam »; cela vous permettra de
rompre avec l'imitation et de ne plus dépendre d'un berger, et par là même de connaître le « Dîn al-
ISLAM » et d'atteindre la « Vérité » (haqiqat).

Qu'il s'agisse de musulmans ou non, il n'y a pas d'autre moyen de se libérer que de revoir et de réévaluer
le « Dîn al-Islam » dans un état d'esprit purifié de tout point de vue matérialiste.

***

« LIRE » RASULALLAH

Alors qu’il est si important de « lire » le Coran al-Karim...

Ne pensez-vous pas qu’il est temps de « lire » le Rasul d’Allah qui nous a mis face à face avec
le Coran al-Karim ?.. Pendant encore combien de temps pensez-vous que le « Livre » peut
être « lu » sans « lire » le Rasul d’Allah qui nous l’a communiqué ?

Les gens en général, y compris les musulmans, ne se sentent pas du tout concernés par la « lecture » de
RasulAllah !

Aux yeux de la majorité des gens étroits d’esprit...

Hazrat Muhammad ‘alayhissalâm n’est autre qu’un facteur sur terre, choisi pour communiquer les ordres
d’un Dieu assis sur l’étoile Sirius !
Il est considéré, comme une sorte d’employé de justice désigné pour communiquer avec les gens et leur
faire parvenir les ordres impériaux d’un Dieu, selon Ses caprices, qu’il a reçus par l’intermédiaire d’une
institution nommée Gabriel !.. Dieu donne donc ses ordres de là haut, le facteur les délivre, et nous les
serviteurs, nous devons obéir à ces ordres ! Et les serviteurs plus royalistes que le roi, sont là pour punir,
battre et assassiner ceux qui désobéissent aux ordres ; ils déclarent également à partir de la cour « qu’il est
légal (wadjb) de tuer ces gens ». Marier, juger et tuer, tout se fait au nom de ce Dieu, là haut !

Bref, c’est en quelque sorte un PROPHETE agissant comme une ombre ou un porte-parole sur terre,
d’un dieu là haut !

En outre, la majorité des gens suivent le PROPHETE au gré de leur imagination !

Pourquoi ne suivraient-ils pas ? Ils doivent évidemment suivre, afin de ne pas trop souffrir le tourment du
futur, et même de se libérer du feu de l’Enfer et de jouir des plaisirs du Paradis et de la félicité !

Ils sont gouvernés par la loi de « la carotte ou le bâton »... D’un côté ils essaient, sous l’effet de l’espoir et
de la peur, de faire du mieux qu’ils le peuvent ce qui leur est ordonné ; de l’autre côté, ils essaient
d’enfreindre les lois pour jouir des avantages de ce qui est prohibé, en s’imaginant qu’ils sont cachés de la
vue ou de l’attention de Celui qui est là haut.

Ils ne se posent guère de questions, ils ne font pas de recherche et ne réfléchissent guère ! Des mots tels
que « Pourquoi, Comment, Quoi » ne traversent jamais leur esprit. « Venez par ici, allez par là ! Vous irez à
l’Enfer si vous désobéissez, et au Paradis si vous obéissez » ! ! ! ..

Sans parler des réponses aux questions comme « pourquoi l’Enfer ? » et « quel genre de Paradis ? », ils ne
s’embarrassent guère de telles questions ! « Vous savez, le Prophète a reçu ces ordres de Dieu là haut et
nous les a communiqués en tant que porte-parole ! Oublions le reste ! ».

« IL a dit ‘faites vos prières’ et vous voyez je me baisse et je me relève cinq fois par jour ! Vous voulez dire,
mon but en faisant cela ? Peu importe ; ce qui importe c’est que je fasse ces mouvements et que je répète
des mots que je ne comprends d’ailleurs pas ! J’ai obéi aux ordres de Celui qui est là haut, pourquoi ne
m’admettrait-Il pas au Paradis ?.. J’endure aussi la faim durant un mois par an, à Sa demande ! Et tout
comme le Créateur de l’univers a été récompensé avec ma faim, je serai moi aussi récompensé en retour
par le Paradis !.. Pourquoi ne m’accueillerait-Il pas en Son Paradis, puisque j’écoute Son PROPHETE et
que je suis ses ordres impériaux ? Pourquoi pas ? De plus je dépense tant d’argent dans l’achat de bois
et de pierres pour la construction d’écoles - mosquées ainsi que pour le décor de Ses maisons telles
des palais, au nom de la RELIGION ! Et pourquoi ne m’offrirait-Il pas un jardin dans Son Paradis en
récompense ?.. Evidemment cela ne me regarde point si les gens ne comprennent pas du tout la religion et
s’ils ne trouvent pas de réponses à leurs questions, ou si leur compréhension de la religion n’est pas en
accord avec les conditions actuelles et si les gens ne peuvent pas se renseigner sans paiement ! Je ne
peux pas me soucier pour des millions de gens qui meurent de faim ; Dieu prendra soin d’eux tout comme Il
les a créés ! Je ne peux pas me soucier pour des millions de gens, je peux seulement construire des écoles
pour un nombre allant de cinquante à cent enfants et de subvenir aux besoins de leur éducation ! Je
dépense des centaines de billions pour cela !

Bien sûr qu’Il m’admettra en Son Paradis en retour et me donnera là, soixante dix demeures de jardins !..

***

Telle est la compréhension de l’Islamisme fondé sur de telles conjectures et tant d’autres similaires dues à
la croyance en un DIEU là haut dans le ciel et Son facteur, le PROPHETE, s’adressant au public !

Leur soumission au Prophète est CONJECTURALE !


Les gens étroits d’esprit mènent leur vie sur la base de telles croyances ...

***

Outre ces gens là, il y en a d’autres qui suivent le RASUL d’ALLAH et l’appellent « Oh Nabî-
Allah » ou « Oh RasulAllah » !..

Aucun de ceux-là ne l’appelait « Oh Prophète » !..

Qu’est ce que la « Nubuwwa » (la qualité d’être Nabî) ? Quelle est sa fonction ? Pourquoi est-on Nabî ?
Comment devient-on Nabî ? Comment la « Nubuwwa » vient-elle à exister ? D’où la « Nubuwwa » chez
une personne tient-elle son origine ? Pourquoi HazratMuhammad ‘alayhissalâm a-t-il reçu la qualité
de Nabî ?

Que se cache-t-il derrière la distinction entre ces deux concepts référant à une telle Personne (Dhât) dans
le Coran al-Karîm, au lieu d’une simple désignation par le terme « Prophète » ? Pourquoi le
nom « Nabî » est-il particulièrement utilisé pour le désigner en tant que référence à la fonction
de « Nubuwwa » en rapport avec certaines définitions, alors que le fait d’être un « Rasul » et le concept
de« Risala » sont mentionnés en rapport avec d’autres définitions et d’autres fonctions ?

Qu’est-ce que la « Risala » ? Quelle est sa fonction ? Pour quel aspect une personne est-elle Rasul ?
Comment être Rasul ? Comment la Risala se manifeste-t-elle en une personne et où la Risala prend-elle sa
source ? COMMENT et pour quels aspects HazratMuhammad ‘alayhissalâm est-il devenu un « Rasul
d’Allah » ?

Si l’on suggère que « Rasul » réfère seulement à ceux qui ont apporté un livre, pourquoi alors est-il dit
clairement dans le chapitre Meriem (Marie), verset 54, que Ismaïl ‘alayhissalâm est en même temps
Nabî et Rasul bien qu’il n’ait pas apporté de livre ou d’écriture ?

Sans réaliser tout cela,

Sans comprendre ce que le nom « ALLAH » dénote comme nous en a


informés Muhammad ‘alayhissalâm...

Sans saisir la sagesse dans le fait que « WALI » est Celui que le nom Allah dénote...

Sans qu’ils n’évaluent le fait que « samâ’ » est cité en plusieurs endroits du Coran pour désigner
certaines « DIMENSIONS » plutôt que le « ciel »...

Sans comprendre que l’acte du « NUZUL » (descente) se fait vers la conscience d’un individu à partir de sa
réalité, et non du ciel vers la terre...

Sans réaliser que « ‘URUDJ » (ascension) c’est l’accession à la vérité par la conscience...

Comment peut-on appeler une PERSONNE (Dhât) PROPHETE et la considérer comme un facteur ou un
porte-parole, alors qu’elle a vécu tout ce que nous venons de mentionner et par conséquent a fait l’annonce
nécessaire, a montré le chemin vers la félicité éternelle à l’humanité entière, en tant que RASUL
d’ALLAH ?

Regardez bien la réalité des faits !

Retirez-vous dans un coin et essayez de REFLECHIR de façon SYSTEMATIQUE !


Comment pouvez-vous considérer l’UN dénoté par le nom « ALLAH » comme un Dieu assis sur l’étoile
Sirius, tout en admettant que c’est Lui Qui, à partir d’un seul « point » (noqta), a créé cet univers qui contient
des billions et des billions de galaxies, et qui a créé d’innombrables points et d’innombrables univers de
chacun de ces points, et dont l’exécution continue en tout temps ; et comment pouvez vous considérer
qu’un PROPHETE soit le Sien, tout en l’identifiant à un porte-parole, un facteur, sur terre ?

Si vous avez encore la même opinion, je vous souhaite alors le bonheur dans votre cocon !

Mais si vous pouvez au contraire dire qu’il ne vous est plus possible de penser la même chose...

Alors, abandonnez tous vos jugements de valeur et accueillez le « LIVRE » trouvé dans une étagère sous le
titre MUHAMMAD MUSTAFA, Le RASUL et le NABI d’ALLAH », qui est essentiel à la « lecture » mais qui
n’a pas encore été lu jusqu'à présent ! (Je ne parle pas de livre imprimé en papier fait pour ces esprits
étroits !).

Commencez en essayant de « lire » les étapes de la vie et le SYSTEME DE PENSEE d’un Intellect qui s’est
manifesté à la Mecque en vue de devenir le « CALIFE » en actualisant un tel objectif par sa fitra, sur une
planète qui est un satellite d’un astre parmi des billions d’autres dans une galaxie parmi des billions d’autres
galaxies de notre univers, tandis qu’ALLAH a créé tout cela à partir d’un seul « POINT ».

Essayez de distinguer, de comprendre comment il fut possible à un Intellect d’évaluer les conditions qui
prévalaient, l’existence, ainsi que sa propre réalité, tandis qu’il prenait part à ce monde physique, portant en
lui-même sa fitra de « Califat », celui qui tout en entretenant les données génétiques du « hanifisme »,
trouva en lui-même l’héritage génétique d’une conscience, celui qui détruisit avec sa hache (!) la
reconnaissance de pouvoirs angéliques aux astres considérés comme des dieux et qui redonna vie à
l’oiseau mort par la puissance d’Allah !..

Une telle conscience unique (Intellect) !..

Une identité si magnifique !..

Une personnalité réformiste si merveilleuse !..

A-t-il reçu la PROPHETIE d’un DIEU assis sur l’étoile Sirius ?..

Ou alors...

Etait-il un « RASUL » de même qu’un « NABÎ de l’Un dont nous sommes informés à travers le nom
« Allah » ?

Etait-il un gouverneur - commandant - orateur déclarant les ordres impériaux d’un dieu là haut dans le ciel ?

Ou alors...

Etait-il un « RASUL » qui transmit les recommandations dans le but d’aider les gens à réaliser l’Un dénoté
par le nom « Allah » en leur propre réalité et de vivre l’effet d’une telle réalisation, en leur faisant découvrir
cette dimension de sorte que chacun puisse parvenir à réaliser Allah comme étant sa propre
réalité (haqiqat) ?

Ou un « NABÎ » d’Allah qui nous indiqua la voie à suivre dans ce monde et les pratiques nécessaires qui
nous sauveront des souffrances éternelles et qui nous permettront d’atteindre la félicité éternelle ?
Considérez cela sérieusement maintenant ; si vous vivez pour croire en un Prophète de Dieu
nommé Hazrat Muhammad, ou Muhammad ‘alayhissalâm, le « Rasul » et le « Nabî » de ce que le nom
« Allah » dénote ?

Si vous croyez au second... Alors quels sont les aspects qui différencient cette croyance de la première ?
N’est-ce pas pur verbiage par de simples mots ?

Avant tout, nous devons très bien comprendre ces points, afin de pouvoir commencer
à « lire » le « LIVRE » intitulé MUHAMMAD MUSTAFA qui est un « RASUL » et « NABÎ » de l’Un dénoté
par le nom « ALLAH » !

Préparons-nous à « lire » comment cette personne (dhât) a agi en toutes circonstances, quel était
son point de vue à l’égard des événements, comment il cherchait la solution des problèmes en
« Allah », et ce que voulait dire pour lui « chercher des solutions en Allah » ; comment cela pouvait
se faire ; comment il s’y prenait pour trouver des solutions ; pourquoi la perspective des gens doit
être basée sur Allah pour évaluer la vie et les circonstances...

De plus...

Nous devrions savoir avec certitude que...

Nous n’avons aucune chance ou occasion que celle d’être dépendant du dernier « Nabî » de l’Un désigné
par « ALLAH », si nous voulons la félicité dans ce monde et dans l’Autre ; et du « RASUL d’ALLAH » si
nous voulons atteindre l’Un désigné par « ALLAH », c’est-à-dire notre propre réalité !

Qu’Allah fasse que nous réalisions et comprenions ce fait ; Qu’il nous facilite la tâche afin que nous
puissions l’assimiler !

***

PROPHETE

Désirons nous comprendre le Coran al-Karîm ?

Si nous voulons comprendre le Coran al-Karim convenablement et être capable de l’évaluer, nous devons
avant tout transmettre correctement les mots tels qu’ils y ont été à l’origine, et faire usage de ces originaux
suivant l’endroit où ils sont mentionnés.

Lorsque vous lisez des interprétations (tafsîr) ou des traductions (naql) du Coran, veuillez en premier lieu,
faire attention au point suivant : Si le mot « ALLAH » est remplacé par le mot « DIEU » dans une traduction
coranique, là où il a été désigné par ALLAH dans sa version originale, et si le mot « Prophète » est
employé dans une traduction alors que dans la version originale ce sont les mots« Rasul » et « Nabî » qui
ont été cités, autant vous dire qu’une telle traduction ne vous fournira jamais les moyens d’atteindre les
réalités (haqîqat) et mystères (sirr) du Coran !

Il ne vous sera jamais possible de saisir le message que nous a apporté Muhammad Mustafa
‘alayhissalâm à travers une traduction pareille... Son traducteur même n’a rien compris de ce Livre. Sa
traduction servira donc t-elle au lecteur ?
Dans nos diverses publications, nous avons essayé d’expliquer que la signification du mot « Dieu » n’a rien
à voir avec celle que dénote le nom « Allah », et que le mot « dieu » s’identifie à une croyance basée
sur « un dieu du ciel »...

J’aimerais signaler une autre erreur maintenant, c’est l’usage du mot « PROPHETE » dans les
traductions coraniques ...

Nous devons savoir que chaque mot utilisé dans le Coran a été spécifiquement choisi pour ce qu’il véhicule
comme sens particuliers aux endroits où il se trouve...

Le mot « Prophète » dérive du mot grec « prophêtês » (signifiant porte parole ou qui parle d’avance. Pro -
avant + phêtês - qui parle). Son équivalent en turc est « peygamber » dont l’origine est le persan que les
Iraniens parlent...). C’est un ancien terme utilisé tel qu’ils comprenaient « dieu » depuis les temps anciens...
Ces termes sont utilisés en français et en turc pour remplacer les sens de « Rasul »et de « Nabî » utilisés
dans le Coran. Il sont également employés de la même manière dans notre langage.

« Prophète » est un mot utilisé pour désigner « le messager de dieu ».

Un Prophète en tant que messager de dieu signifie un facteur de dieu ou d’une puissance divine
dans l’espace ! ! !..

Cependant...

L’Unique désigné par le nom « Allah », cependant, implique la présence et l’origine de toutes les unités que
nous percevons ou pas, à travers Ses noms (asmâ’) et Ses attributs (çifat), et il est impossible de mettre
une limite à Son Essence !

A la lumière de tout cela ...

Quiconque atteint « Allah », non pas extrinsèquement = de dehors, mais intrinsèquement, à travers sa
propre existence, sa propre vérité, réalise et comprend que son existence qu’il entrevoit à travers son nom
et son image n’est qu’une illusion, que son être consiste en « rien », et qu’il n’y a que l’Unique que le
nom « Allah » dénote, qui existe...

Par conséquent, nous avons besoin de comprendre que, l’Unique dénoté par le nom « Allah » est la réalité
d’un « Nabî », un « Rasul »et un « Wali », dont la manifestation se fait à travers tous Ses Noms et Attributs
dans toutes les dimensions, tout en étant cependantGhanî (indépendant et libre) de tous ceux là.

Et ceux dont les attributs sont désignés par ces noms [tels que Nabî, Rasul et Wali], apportent au monde
la vérité de la station spirituelle qu’ils ont atteinte. Cela veut dire que ce ne sont pas des facteurs (ni des
porte paroles) de quelqu’un qui est bien loin, mais la langue de ce qui est en leur propre vérité !

Le « Nabî » comme le « Rasul » ont atteint leurs états spirituels en tant qu’objets de perfection de
la Walaya, qui est la manifestation du nom « AL WALI » en tant qu’un des noms de l’Unique que le nom
Allah dénote.

Ces personnes remplissant leurs fonctions de Nubuwwa et Risala dans leur vie ici-bas, tiennent leur
perfection (kamalat) de la signification du nom « WALI » et continuent leurs vies dans leur état spirituel de
« Risala », c’est-à-dire dans le cadre de la « Walaya », après leur transition à l’autre vie (âkhira)...

l’Un désigné par le nom « Allah », n’a pas de nom tel que « Nabî » ; cependant, le nom « Al
Wali » est Bâqî (éternel) !

La « Nubuwwa » est une fonction exercée pour la vie d’ici-bas.


La « Risala » est une fonction exercée en même temps pour la vie d’ici-bas et pour l’au-delà.

L’existence de chaque « Nabî », chaque « Rasul » et chaque « Wali » dérive de la Haqiqat de la


« Walaya ».

Le « Nabî » est un « Nabî » par rapport à sa réalité extérieure (dzâhir) et un « Wali » par rapport à sa réalité
intérieure (bâtin).

Le « Rasul » est forcément « Wali » en vertu de sa réalité intérieure (bâtin) et « Nabî » en vertu de sa réalité
extérieure (dzâhir).

Le « Wali » tient son état et sa perfection de sa « Walaya ».

La fonction de « Nubuwwa » est en rapport avec la vie d’ici-bas et prend fin au moment du passage de
ce Nabî à l’autre vie (âkhirat)...

La « Nubuwwa » a essentiellement pris fin avec Muhammad Mustafa, qui est le sceau (khâtim)
des Anbiyâ’. Aucun autre Nabî ne viendra après lui jusqu’au Jugement Dernier !

Certains de ces « Anbiyâ’ » [pluriel de « Nabî »] sont en même temps « Rasul »... La fonction d’un « Rasul »
qui est connue en tant que « Risala » est valide jusqu’au jour de la Résurrection.

La fonction de « Nabî » est temporelle ; la « Risala » est cependant essentielle et ne prend pas fin après le
passage à l’autre monde ; étant donné qu’il n’y a pas de limite à la connaissance de soi-même cette fonction
durera donc éternellement pour les Rasuls. C’est en vertu de cela que nous proclamons
notre témoignage (shahada) que Muhammad ‘alayhessalâm est un « Rasul », pour l’éternité, en
témoignant par la « kalimati shahadat », signifiant que nous acceptons et confirmons la Religion de l’Islam.
Nous faisons donc suivre « ‘AbduHu » de « RasuluHu » et non de « NabîyuHu »...

La « Risala » et la « Nubuwwa » sont les plus hautes classes dans la « Walaya »... Comme la classe
des commandants généraux de l’armée...

La « Nubuwwa » est la fonction par laquelle les gens sont informés des exigences de la vie qui leur
permettront de parvenir à la félicité de l’autre monde (âkhirat) et sont invités à s’y conformer.

La « Risala » a la mission d’informer les gens de leur propre vérité et de leur communiquer les pratiques
requises et le mode de vie à suivre en vue de vivre l’effet d’une telle réalité, en les guidant dans cette voie...

« Ulû-l-‘azm » est un titre donné aux personnes qui cumulent les fonctions de « Risala » et de
« Nubuwwa ».

La « Walaya » est la connaissance et la réalisation de sa propre Vérité (haqiqat).

Le mot « Nabî » a été utilisé dans le Coran al-Karîm partout où de telles fonctions qui sont en rapport avec
la société, sont mentionnées dans le cadre de la « Nubuwwa ».

Le mot « Rasul » a été utilisé partout où les fonctions qui sont en rapport avec la société, c’est-à-dire
extérieures, sont mentionnées dans le cadre de la « Risala ».

Le mot « Wali » a été utilisé partout où l’intention est d’attirer l’attention sur l’état de perfection spirituelle
dans la vie humaine.

Les positions qu’occupent les hommes de haute perfection spirituelle sur la base de la réalité de la
« Walaya »,
ont été désignées parNubuwwa et Risala par rapport à leurs missions tournées vers le monde extérieur, et
de cette manière ils ont été considérés par rapport à cet aspect extérieur, par comparaison
aux Awliyâ’ [pluriel de Wali] qui, eux sont considérés par rapport à leur aspect intérieur, ésotérique.

Si les versets coraniques relatifs à ces fonctions sont relus, à la lumière de ces définitions, nous
parviendrons à des compréhensions de dimensions tout à fait différentes.

D’autre part...

En les définissant autrement, ces « Walis » qui ont apporté une shari‘a sont appelés « Nabî », tandis que
ceux qui invitent les gens à vivre en conformité avec les exigences de leurs vérités, sans apporter
une shari‘a, sont appelés « Rasul ». Quant à ceux qui n’ont pas eu affaire à cette tâche, ils sont appelés
« Walis ».

La « Walaya » n’est pas un sultanat transmis de père en fils, mais c’est le résultat de la réalisation de
l’Unique dénoté par le nom« Allah » en tant que sa propre réalité.

Lorsque la vérité qui est la base de la perfection de la « Walaya » se manifeste chez un « Nabî » ou un
« Rasul » sous forme d’information par la descente (nuzûl), elle est appelée « Wahy » (inspiration divine),
tandis que la perfection inhérente à la « Walaya » chez un « Wali » qui est réalisée par une ascension
(‘urudj), elle est appelée « inspiration » (ilhâm).

L’emploi du mot « Prophète » voilera non seulement tous ces faits que nous avons mentionnés, mais aussi
beaucoup de mystères qui en résultent.

Il ne peut pas y avoir de ‘ibadat avec une traduction du Coran al-Karîm !

Le Coran al-karîm ne peut être traduit !

Le Coran al-Karîm, a été révélé pour qu’on le comprenne et pour que l’on vive conformément à ses
exigences ; par conséquent, chacun peut donner des explications dans les limites de sa compréhension en
précisant bien cela « d’après ce que j’ai compris du Coran al-Karîm... »

Les « Dieux » peuvent être « grands » ...

Mais, « Allah » est Akbar !

Ceci est la vérité que notre intuition (kashf) nous a dévoilée ... Allah connaît sa réalité !

***

L’ESPRIT DU CORAN

J’ai souvent eu affaire à la question critique suivante de la part de gens qui sont contre la Religion de
l’Islam que Muhammad‘alayhissalâm, en tant que « Rasul d’Allah » nous a transmise, et qui n’est autre
que le résultat de l’incapacité de ces gens là à LIRE L’ESPRIT de notre Saint Livre, le Coran al-Karîm...

Leur question est la suivante :

« Hazrat Muhammad est venu il y a de cela plus de quatorze siècle, en tant que Prophète d’une société de
quelque cinq mille personnes, dont la majorité était d’un niveau de compréhension si primitif,
que les parents enterraient leurs filles vivantes, en raison de la honte qu’ils éprouvaient quand elles
grandissaient. Les femmes étaient mises en vente sans restriction, tout comme de la marchandise, des
femmes auxquelles on n’accordait aucune considération en tant qu’être humain et qui ne jouissaient
d’aucun droit. Bien sûr dans une société pareille, les questions et les problèmes étaient en rapport avec le
niveau de compréhension prévalant à cette époque, et les solutions à ces questions et problèmes devaient
donner naissance au Coran...

Si Hazrat Muhammad était venu au monde au Pôle Nord, au lieu de son lieu de naissance, le Livre qu’il
aurait communiqué durant sa prophétie, aurait été en rapport avec les questions et les problèmes résultant
des conditions sociales, coutumes et traditions des esquimaux.

Dans ce cas, s’il ne doit y avoir aucun autre Prophète, ni livre comme nous l’indique ce Livre même, alors
comment les gens de notre ère seront-ils administrés avec des lois établies pour une communauté d’un tel
niveau de compréhension ? Ces lois ne seraient-elles pas inadéquates si l’on considère notre situation
actuelle pour ne pas parler d’avenir ? Comment est-ce que des lois établies en fonction du niveau de
compréhension de gens d’une époque datant de plus de quatorze siècles s’appliqueraient-elles à tant de
gens vivant à travers le monde entier aujourd’hui ? Le Coran les ramènera-t-il quatorze siècle en arrière afin
qu’ils puissent accéder au Paradis ? ».

C’est là, la question que posent les tout derniers athées dans leur perspective basée sur leur degré
d’entendement !

Cela peut être vrai ou faux, mais, à mon humble opinion, voilà la réponse que je leur donne...

Pour ceux qui comprennent « L'ESPRIT » du Coran al-Karîm, c’est un Livre qui comprend des
informations pour éclairer les gens et les inviter à suivre la voie qui mène vers la félicité dans l’autre monde
(âkhirat), tant que l’humanité existe !..

En outre, dans la majeure partie, il fournit toutes les indications et les exigences à remplir afin d’en tirer
avantage pour la vie, y compris les dimensions de l’Enfer et du Paradis... Il explique la propre vérité de
chacun et ce que le nom « ALLAH » dénote !

Dans mes discussions précédentes, j’ai indiqué clairement que les informations comprises dans le Coran,
découlent en certains endroits de la perfection (kamalat) de la « Nubuwwa » tandis qu’en d’autres, elles
dérivent de la perfection de la « Risala », et que l’information découlant de la perfection de la Risala, seront
éternellement d’actualité et permettront aux gens d’acquérir de nouvelles découvertes... Ces chapitres qui
ont été communiqués à travers la perfection de la « Risala » sont tels ceux de « Ikhlâs » et« Fâtiha »...

Des thèmes comme le mariage, l’héritage, le témoignage et la loi du talion qui dérivent de la parfaite
sagesse de la Nubuwwa et qui régissent la vie sociale des gens, sont des règles (hukm) qui ont du poids
tant que la personne est en vie dans ce monde et qui disparaissent avec la mort de la personne.

Essayons à présent de percevoir et de comprendre l’ESPRIT du Coran al-Karîm...

Est-ce que le Coran al-Karîm est un Livre qui nous est communiqué dans le but de ramener les gens
à une vie primitive d’il y a plusieurs siècles et de les enfermer dans ce mode de vie... ou bien...
guide-t-il les gens afin de les préparer à leur vie future, leur montrer les voies qui mènent vers le
progrès, la perfection, et les orienter vers ce qu’il y a de plus parfait ?..

Parmi ceux qui ont le mieux compris ce Grand Livre, Hazrat ‘Ali que je considère comme étant l’un des plus
grands dirigeants, a dit, suite à sa compréhension :

« Elevez vos enfants non pas pour la vie d’aujourd’hui, mais pour celle de demain ! ».
Un tel style de vie orienté vers l’avenir et un tel point de vue en avance sur son temps ne peuvent émaner
que d’une personne ayant vécu auprès de Hazrat Muhammad ‘alayhissalâm depuis sa tendre enfance et
ayant reçu de lui l’ESPRIT du Coran...

En ce qui concerne les règles fondamentales dérivant de la Nubuwwa qui régissent les sociétés, toutes ont
pour but le contrôle les droits des femmes qui étaient tout simplement ignorées en tant qu’êtres humains et
étaient jusque là des objets de transaction. Ainsi il était désormais interdit de traiter les femmes comme de
la marchandise, elles pouvaient jouir de certains droits en tant qu’épouses, et leur droit de « témoigner » a
été admis alors qu’elles n’avaient auparavant aucune voix dans la société ; Leur droit à leurs parts
d’héritage a également été établi !..

A présent essayez de saisir avec pénétration le fait suivant :

En ce qui concerne l’ESPRIT, le Coran a apporté des règles dont le but est d’empêcher l’attachement au
passé, d’arrêter de revenir en arrière, d’éliminer l’injustice et d’aider les gens à toujours considérer les
choses dans la perspective de l’avenir !..

En outre... tout en croyant que cela peut vous aider à comprendre le Coran de façon plus réaliste, j’aimerais
signaler ce qui suit et qui est mon opinion personnelle qui n’oblige personne...

Lorsque le Coran a établi ces règles, il ne dit pas que vous ne devez pas instaurer l’égalité en
élargissant ces droits, et que vous ne devez pas avancer mais rester là, sans évolution et faire des
femmes des êtres de seconde classe !

En limitant le nombre d’épouses que l’homme a le droit d’avoir, à quatre, il avertit par là même, qu’il est
préférable de vivre avec une seule épouse et cela a été indiqué en tant que but...

Tandis que la Zakat est indiquée aux gens comme un droit minimum, on considère que le partage de ce
que l’on possède, à titre de charité, est une excellente chose.

Je veux dire que ces droits qui ont été reconnus aux femmes ne sont pas leurs derniers droits et ne se
limitent pas à cela, mais ce sont plutôt les fondements d’un système de droits qui doit être développé en
proportion avec l’évolution de la société, hommes et femmes...

Ma conviction est que le fait d’avoir admis le droit de « témoigner » d’une femme sur deux alors que la
femme n’avait aucun droit de voix, ne veut pas dire que cela doit demeurer ainsi pour toujours, mais veut
plutôt dire que les femmes peuvent avoir des droits égaux à ceux des hommes en proportion avec leur
évolution. On a rendu possible à « celles qui n’avaient aucun droit de voix », de vivre humainement et
d’avoir droit de témoigner à deux au moins... Cependant, si vous veniez à apprécier la valeur d’une femme
dans la société et vous rendre compte qu’elle est aussi un serviteur d’Allah comme vous, et qu’elle a
une place sur terre en tant qu’être et « CALIFE », vous ne devez pas l’empêcher d’avoir les mêmes droits
que les hommes...

Si une société reconnaît le droit de témoigner à une seule femme avec un homme, cela n’ira jamais à
l’encontre de « l’ESPRIT » du Coran, à ce que je comprends, et c’est même plus approprié...

Alors que la femme qui n’avait aucune part d’héritage, a désormais droit à au moins la moitié de la part
qui revient à l’homme, selon les conditions de ces temps là, cela ne veut pas dire que qu’il faut se garder
d’en accorder plus !.. Au contraire, c’est un signe de progrès de la société conformément à l’ESPRIT du
Coran, que d’accorder des parts égales...

En d’autres termes, l’ESPRIT du Coran a déterminé les limites minimales, avec ces règles, afin
d’éviter de revenir en arrière, mais n’a jamais mis de limite aux pratiques progressives, selon ma
compréhension...
Il n’est donc plus nécessaire qu’un autre livre vienne après le Coran et le Prophète
Muhammad ‘alayhissalâm est le sceau des Prophètes (Khâtimu-l-Anbiyâ’), étant donné qu’il explique
les droits de l’homme sans établir de limite à l’évolution et qu’il permet une compréhension
futuriste, ouverte au progrès.

Le Coran qui révèle le système en termes de conditions de vie après la mort et de connaissance
d’Allah dans le cadre de laRisala, a amélioré, développé les droits de l’homme dans le contexte de la vie
de ces temps là et a établi des limites par rapport au passé sans pour autant interdire une progression
future, dans le cadre de la « Nubuwwa ».

Ce principe de base est « l’ESPRIT du Coran », autant que je le comprenne, qui confère à ce Livre
Magnifique la validité éternelle sans la nécessité d’un autre livre.

***

« LIRE » LE CORAN

Nous avons dû retourner à la même question que nous avons discutée dans notre article précédent
intitulé « L’ESPRIT DU CORAN » et l’expliquer davantage étant donné qu’il avait été mal compris par
certains dont le niveau de compréhension est limité.

On considère que « la lecture du Coran » consiste à être capable de lire les mots en lettres arabes (sans
même en comprendre le sens)... Certains, considèrent également que la lecture d’une traduction coranique
équivaut à la « lecture du Coran »... Ces lectures sont en fait des degrés de lecture du Coran...

Cependant, une lecture pareille ne peut être considérée comme une « LECTURE » du Coran, à mon avis !

Comme nous avons évoqué la « LECTURE » du système...

Nous pouvons également évoquer la « LECTURE » du Coran...

Comment peut-on réellement LIRE du Coran ?

La LECTURE du Coran n’est possible que par la perception de « l’ESPRIT du Coran » !

Qu’entend-on par la perception de « l’esprit du Coran » ?

Quel est le but du Coran al-Karîm qui a été révélé pour l’humanité ?

Quels sont les avantages qu’apporte le Coran al-Karîm à l’humanité pour qui il a été révélé ?

A quel genre de vie le Coran al-Karîm prépare-t-il l’humanité pour qui il a été révélé ?

quelles sont les qualités humaines dont le Coran al-Karîm informe l’humanité pour qui il a été révélé ?

Le Coran al-Karîm a-t-il été révélé dans le but de limiter, fixer et enfermer les gens dans un mode de
vie et fermer les portes du progrès ; ou alors dans le but de leur indiquer résolument les droits dont
ils ne sont pas au courant ou qui ont été écartés, et de les informer des moyens de réalisation de
leurs qualités de « calife » (sans distinction entre l’homme et la femme) ?
Les versets du Coran al-Karîm ont-ils été révélés dans le but d’inciter les gens à vivre dans le respect des
droits de chacun tout en vivant au sein d’une société où le progrès est permanent, ou alors dans le but de
les ramener en arrière ?

Si nous sommes en mesure de donner des réponses correctes à ces questions, nous aurons franchi la
première marche qui mène vers la compréhension de « l’ESPRIT du Coran » et c’est alors que la porte de
la « LECTURE » du Coran al-Karîm est déverrouillée et s’ouvre à nous !

En raison de notre mauvaise compréhension, nous avons bloqué le Coran, l’avons enchaîné et en avons
fait un Livre sacré des temps anciens, gardé dans des étagères en poussière !..

Et pourtant, de par son « ESPRIT » et ses « OBJECTIFS », le Coran est là pour illuminer et guider les
gens tant que l’humanité existe ; il est par conséquent un Livre EN AVANCE SUR LES TEMPS !

C’est une énorme injustice (dzulm) vis à vis du Coran al-Karîm, que de mettre des entraves au progrès
qu’il a apporté aux sociétés, et de le limiter en disant que « ses services à l’humanité sont terminés et qu’il
est par conséquent un Livre appartenant aux temps anciens ». Une telle considération découle de
l’incapacité à percevoir « l’ESPRIT du Coran » et à le LIRE !

Tout en suggérant de donner la quarantième part de vos possessions dans le cadre de la Zakat (l’aumône),
le Coran n’interdit pas de donner la vingtième ! Un taux pareil représente la plus basse part et signifie le
minimum qu’on doit donner !

Alors que la femme n’avait aucun droit à l’héritage, elle a gagné la moitié d’une part en tant que portion
minimale [dans le Coran]... Mais, si vous admettez qu’elle reçoive la même part que l’homme, cela n’ira
jamais à l’encontre de l’ESPRIT du Coran. Cette attitude n’est non seulement pas interdite par le
Coran, mais elle s’inscrit dans le cadre de son ESPRIT !

Je veux dire que les droits accordés dans le Coran représentent la portion minimale de droits qui ne doit
pas descendre au-dessous du seuil indiqué. Il n’y a ni verset ni instruction de RasulAllah qui interdisent
leur hausse !

En raison de notre incapacité à percevoir l’ESPRIT du Coran, nous n’arrivons pas à LIRE le Coran, et
en nous nous en tenant qu’au simple verbalisme, au sens littéral, nous ne parvenons pas à saisir le
Message !

Mieux encore, en FREINANT le Coran al-Karîm par notre mauvaise compréhension, nous portons des
jugements sans réserves, en disant « cela ne peut pas s’appliquer à notre époque » !

La principale raison qui pousse les gens à instaurer une loi quand le besoin se fait sentir, est en fait, l’esprit
d’une telle loi ! Un texte de loi adéquat est déterminé par rapport à cet esprit, c’est-à-dire la réflexion, puis il
est verbalisé donnant ainsi naissance à une loi... Lorsqu’un juge a besoin d’exercer cette loi, il établit un
rapport entre l’événement en question et son propre raisonnement judicieux vis à vis de cet événement puis
il fait un jugement sur la base de la raison principale qui a donné naissance à cette loi.

Si un juge base son opinion vis à vis de cet événement sur l’aspect verbal, superficiel de la loi et ne
respecte pas l’esprit de cette loi, il y a de fortes chances que son jugement soit erroné !.. Car une décision
judicieuse doit être basée sur l’esprit de la loi et non sur l’aspect littéral !

Les lois sont indissociables de leur esprit. Si elles sont prises dans leur simple expression littérale, des
DEVIATIONS du but peuvent avoir lieu ! La conscience est là pour aider le juge à faire un raisonnement
judicieux de l’événement sur la base de l’esprit de la loi !
Pareillement, pour être en mesure de « LIRE » le Coran, ses versets doivent être considérés par rapport à
l’événement auquel ils réfèrent, en fonction des buts visés à travers leur révélation, dans l’intérêt de
l’homme et de la femme.

Le Coran al-Karîm est à l’origine des plus grandes révolutions dans l’histoire de l’humanité. Mais en raison
de notre incapacité à percevoir l’ESPRIT du Coran al-Karîm et en ne tenant compte que de l’aspect
superficiel des mots nous faisons des commentaires du genre « Il n’a pas apporté grand chose à l’humanité,
bien au contraire, au lieu d’offrir plus d’avantages, il apporte des restrictions ». C’est de l’aveuglement, de
l’ignorance.

Une telle perspective n’est, en fait, due qu’au motif secret de dévier la réalité, comme si « l’Islam
soutenait l’esclavage » alors qu’en fait il considère la délivrance d’un esclave comme étant une
grande ‘ibadat et son objectif est précisément de mettre fin à l’esclavage dans une société où cette pratique
est commune.

C’est une énorme injustice et une preuve manifeste de l’incompréhension de l’ESPRIT du Coran que de
réprouver le Dîn al-Islam au motif que l’autorité et la contrainte y dominent, alors qu’il ne permet la
pression pour aucune raison, sauf pour mettre fin à la violation des droits de l’homme, et en dépit du
verset connu qui s’adresse au Rasul que « tu n’as pas à exercer de pression sur eux » !

La démocratie, au sens large du terme, ne peut être trouvée que dans les principes de la Religion de
l’Islam ; car le Coran al-Karîmne permet aucune pression sur les gens.

Le Coran al-Karîm SUGGERE les idées essentielles dont les gens ont besoin afin que leur avenir leur
apporte paix et bonheur, et les informe des pratiques qu’ils doivent faire, tout en les avertissant que ceux qui
les observeront se trouveront récompensés et ceux qui les ignoreront tomberont dans un grand regret en
raison des conditions qu’ils rencontreront et de leur impossibilité à se racheter dans l’autre vie... Par
conséquent, ni une personne, ni un gouvernement, n’a autorité à FORCER qui que ce soit à observer
ces pratiques, selon l’ESPRIT de la Religion de l’Islam... En effet, chacun évaluera et accordera de
l’importance à ces propositions selon son propre esprit et raisonnement, et pratiquera comme il le souhaite,
sans la pression de qui que ce soit, et parviendra finalement à son résultat !

Les fausses convictions de gens inconscients et ignorants, dues à leur incapacité à lire l’ESPRIT du
Coran al-Karîm, ne peuvent jamais être associées au Dîn de l’Islam !

Aucune excuse ne sera accordée pour s’être écarté de l’Islam et du Coran après avoir cédé aux fausses
interprétations de ceux qui ne peuvent pas « LIRE » le Coran al-Karîm !

Chaque INDIVIDU a le devoir de LIRE le Coran et d’apprendre la religion de l’Islam personnellement,


pour sa propre vie future. Le fait que des musulmans autour de soi commettent des fautes, n’a pas
d’importance. Car il est essentiel (fard) pour chacun d’apprendre le Dîn en suivant le Coran plutôt qu’en
suivant les musulmans. Ceux qui manquent à leur devoir souffriront ses résultats dans l’au-delà (âkhirat).

Par conséquent, nous devons comprendre que...

La pratique la plus méritoire est la LECTURE, l’appréciation et l’usage du Coran al-Karîm qui a été
révélé pour réveiller la conscience des hommes et des femmes, c’est-à-dire de tous les croyants, au fait
qu’ils ont été créés en tant que « Calife », afin qu’ils agissent en conformité avec les exigences d’un tel
Califat, en les informant des conditions de vie après la mort et des moyens permettant d’atteindre la félicité.
Celui qui le pratiquera en tirera les avantages, et celui qui le méprisera, souffrira le résultat de sa négligence
dans l’au-delà.
Ni l’UN, qui est dénoté par le nom « ALLAH », ni RasulAllah Muhammad Mustafa ‘alayhissalâm n’ont
besoin de nos croyances, ni de nos pratiques résultant de nos croyances, étant donné que toutes les
propositions s’adressent aux PERSONNES individuellement et concernent leur propre vie future...

Heureux sont ceux qui peuvent « LIRE » le Coran et agir en conséquence...

***

CONNAÎTRE « LA FOI » CE N’EST PAS AVOIR LA FOI

La question de la religion occupe plutôt une grande place dans notre vie ...

La plupart des gens défendent leur religion et ne permettent pas à quiconque d’en dire du mal, même s’ils
ne sont pas nécessairement pratiquants ...

Tout cela est bien beau, mais est-ce qu’on peut être musulman en déclarant tout simplement « Je suis
musulman » ?

Peut-on être mu’min (croyant) en disant simplement « Je suis un croyant » ?

Arrêtons nous sur le point suivant : Que veut dire la phrase « Je suis un mu’min » ? Pourquoi utilisons
nous cette expression ? De quoi avons nous besoin en l’exprimant et qu’entend nous par cette expression ?

Avant tout, il serait bon de savoir que la « foi » (îmân) est une caractéristique constitutionnelle naturelle
- innée (fitri). Elle ne peut jamais être acquise après la naissance ! Elle peut se révéler quelque temps après
mais elle ne peut jamais être obtenue après !

Que veut dire « la révélation de l’îmân (la foi) » en soi-même ?

« L’îmân » (la foi) désigne la faculté qu’a une personne de voir par la pénétration (basirat), qu’au-delà de la
conscience individualisée (la personnalité au sens courant du terme) que l’on suppose être sienne, il y a une
seule et UNIQUE Autorité qui est l’auteur de toute chose selon Sa volonté.

« L’îmân » (la foi) permet d’accéder à la dimension connue en tant que « Paradis » en se libérant de
la dimension de l’Enfer. « L’Islam » cependant, permet d’échapper au feu de la dimension connue en
tant qu’Enfer, le plus vite possible et procure un niveau de vie supérieur dans la dimension du
Paradis, une fois qu’on y a accédé !

« La foi (îmân) en ce que les anbiyâ’ d’Allah ont annoncé » est considérée, dans le cadre de l’îmân ici
mentionné, comme l’information de l’Unique Être à Son propre système à travers le Message transmis par
la Nubuwwa ...

Même en ignorant un Prophète, un natif d’une tribu se trouvant en plein centre d’Afrique, peut atteindre la
dimension du Paradis une fois que cet « îmân » (croyance) que nous avons mentionnée auparavant se
révèle en lui-même ...

D’autre part, tant de gens qui ne relèvent pourtant pas leur têtes de la prosternation (sadjda) dans un
environnement islamique, tout au long de leur vie, pourraient prétendre avoir la foi et n’avoir vécu qu’avec
une « foi imitative » (îmân taqlid) à cause de l’îmânconstitutionnel - inné - qui leur fait défaut, et peuvent
passer à l’au-delà en tant qu’infidèle, sans foi.
Voyons en détail la première catégorie d’îmân ...

Le fidèle ne souffrira pas du feu en traversant l’Enfer ! Il convient de savoir que la souffrance du feu est
due à l’infidélité ! Le feu est un « état » dont vous voulez vous libérer et par lequel vous vous sentez
embarrassé, affligé, stressé et plein de haine pour votre vie !

C’est la lumière (nûr) de l’îmân due à la pénétration (basirat) qui permet de percevoir et réaliser que
toute chose doit son existence à la volonté, la prédestination (taqdîr) et la création de l’Unique et
qu’il est impossible à ce qui s’est déjà passé de se passer autrement. Avec un tel îmân, une
personne finira par devenir un habitant du Paradis, bien qu’elle puisse ne pas avoir vu ou entendu
parler du Nabî d’Allah.

Il importe peu que les termes « je suis mu’min - un croyant » soient prononcés par les lèvres, car ils ne
peuvent avoir de sens réel dans la vie qu’à travers un état spirituel (hâl).

Il n’y a rien à rien à gagner en disant « je suis un musulman » avec les lèvres tant que les actions (fi‘l)
sont là pour en témoigner.

Comme nous avons déjà dit dans nos différentes publications, le mot « ALLAH » est juste un nom et il est
nécessaire de souligner le sens que ce nom dénote.

Il est important de définir « en quoi croire et comment y croire ». Par conséquent nous devons nous
concentrer sur la compréhension du mot « îmân ».

« Imân » peut en premier lieu être compris dans un contexte impliquant toute l’humanité.

« Imân » peut en second lieu être compris dans un contexte ne prenant en considération que les croyants
au Nabî d’Allah.

Dans le contexte prenant en considération toute l’humanité et impliquant une compréhension générale du
système, « l’îmân » peut se révéler chez une personne en tant que caractéristique constitutionnelle (fitri) et
peut lui servir à avancer et à aboutir enfin au Paradis après de longues périodes de purification, même s’il
n’a pas reconnu le Nabî !

Quant à « l’îmân » dans le contexte prenant en considération les gens qui ont reconnu le Nabî...

La croyance en ce dernier fait en quelque sorte partie de la « foi imitative » (îmân taqlîd) !

Car, croire en ce qu’un Nabî a annoncé est encore une foi prétendue (îmân taqlîd) tant que ce n’est
pas une croyance en ce que le nom « ALLAH » dénote par référence à la compréhension du mystère
« B ».

Il est possible que « la foi prétendue » se transforme en iqân, (certitude), à travers tahqîq,
(réalisation) par la seule compréhension du mystère « B ».

Le point sur lequel nous voulons insister ici est que le fait d’avoir des informations sur l’îmân n’est pas
suffisant de même que l’installation de fichiers d’information sur l’îmân dans un ordinateur pour remplir
l’espace libre ne vous fera pas parvenir à la dimension du Paradis.

Vous pouvez charger votre PC avec une quantité inimaginable d’informations détaillées sur « l’îmân » et ce
PC peut avoir une configuration lui permettant une édition audiovisuelle à n’importe quel moment ... Mais
cela ne veut pas dire que c’est une personne croyante !
Retournons à présent à la question de savoir pourquoi nous avions besoin de « l’îmân » et essayons d’y
répondre brièvement...

Comme nous l’avons mentionné plus haut, « l’îmân » est la reconnaissance du fait que nous vivons
dans des circonstances créées par l’Unique Fâtir (Créateur) selon Sa volonté...

Puisqu’il en est ainsi... Rien ne peut être vu ou décrit comme étant « impropre », « faux » ou
« inadéquat qui n’aurait pas dû arriver » dans la vie ! Car il y a un Seul Unique qui crée toute chose
selon Sa volonté et Qui contemple tout ce qu’Il a créé comme Il veut !..

Une telle compréhension aboutit à un état de satisfaction (radhi) de la personne par toute chose, en sorte
que la « douleur du feu »dans la dimension de « l’Enfer » cesse d’exister pour lui. Puis le feu de l’Enfer
commence à s’adresser à lui en ces termes : « Ô croyant ! traverse mon feu aussi rapidement que la
lumière de ton îmân éteint mes flammes » ! Comme nous le savons, c’est seulement la lumière de l’îmân qui
éteint le feu de l’Enfer !

Nous devons à présent être précis sur ce qui suit :

Ce n’est pas une information sur l’îmân qui éteint le « feu » mais l’application (la pratique) de l’îmân,
c’est-à-dire vivre réellement cet îmân.

Ce que l’on entend par la pratique de l’îmân, c’est la méditation de la personne guidée par « le fait de
l’îmân » sur la vie, lui permettant ainsi de réaliser sa valeur ainsi que les circonstances, grâce à
l’illumination de la lumière de son « îmân »...

Une personne peut, soit apprécier la vie et les événements en étant guidée par la lumière de son îmân qui
lui fait atteindre un état spirituel connu en tant que « radhiyya », et pratique donc une vie de croyant, et rien
d’autre... soit elle continue à souffrir la douleur des brûlures résultant de l’inefficacité de son « îmân »
jusqu'à ce [qu’elle y soit habituée] et devienne finalement ininflammable...

Pour résumer le tout, l’information sur l’îmân ne peut être considérée comme l’îmân même !

Car, dans la vie « l’îmân » :

a) Permet à la personne de vivre des dimensions paradisiaques en se libérant du feu.

b) Devient un moyen d’accéder à une dimension supérieure du Paradis au-delà de tout ce que l’on peut
imaginer, par la réalisation de ce que le nom d’Allah dénote en chaque point de l’existence !

D’autre part, la connaissance de l’îmân, est comme une charge de livres sur le dos d’un âne. Une
personne peut porter la connaissance de l’îmân dans son cerveau (esprit) et ses lèvres durant toute sa vie,
mais cela ne l’empêche pas de se libérer de la douleur du feu... Elle brûle tout en proférant des accusations
telles que « pourquoi cela se passe t-il ainsi ? », « si seulement cela n’était pas arrivé ! » alors que d’autres
flammes sentimentales produites par ces accusations la dévorent !

Le but de faire connaître « l’îmân » à une personne ne consiste pas à le lui faire porter mais plutôt à le lui
faire vivre réellement.

Si vous vivez pour porter « la connaissance de l’îmân », la douleur de votre feu durera tant que vous
vivrez ; votre dimension sera altérée alors que vous continuez à brûler et votre vie finira
éternellement dans le feu... Cela durera ainsi jusqu'à ce que l’îmân se révèle en vous !

Si vous avez « l’îmân », sa preuve est le fait que le feu a cessé pour vous et vous « ne proférez plus
jamais d’accusations » ; rien ne vous semble plus inadéquat en quoi que ce soit dans la vie...
Vous pouvez ainsi vivre le fruit d’une telle prise de conscience et continuer votre voyage dans la
dimension du Paradis...

Mieux encore, si le mystère « B » se révèle en vous et si vous atteignez un état spirituel par lequel vous
vivrez les conséquences d’une telle révélation, vos lèvres pourront seulement prononcer :

« Il n’y a personne d’autre que Lui qui contemple » !..

***

POURQUOI DEVONS NOUS CROIRE ?

Que veut dire « pour Allah », c’est-à-dire « fî sabîlAllah » ?

C’est [une façon de] vivre l’expérience de ce qui constitue votre essence par l’accomplissement de
son effet !..

Cela veut dire évaluer tous les êtres, qu’ils soient près ou loin de vous, et de toute la création, dans
une vie où vous réaliserez l’ensemble des qualités d’Allah, à travers leur expression, leur
manifestation.

Cela implique un engagement de tout votre être à aider les autres à atteindre Allah afin de mériter
l’agrément (ridha) d’Allah !

Ce que l’on désigne par « s’unir pour Allah » est une « association » en vue de partager cet objectif !

Une personne qui n’est pas consciente du fait qu’elle porte en elle-même les qualités d’Allah et ne fait
rien pour les actualiser, est une personne affligée par le courroux (ghadhab) !

Le fait d’ignorer son état présent d’affliction en prenant le courroux (ghadhab) pour un feu ou une
souffrance future, est lui-même un état d’affliction par le courroux d’Allah !

« Une personne qui a subi le courroux d’Allah » est celle qui n’a pas pu réaliser Allah en tant que sa
propre essence et n’a pas vécu l’épreuve d’une telle réalisation !

C’est également une forme d’affliction que de ne pas percevoir ce fait !

***

Nous avons beaucoup insisté sur cette question dans notre chapitre précédent...

Puisque c’est la plus importante question dans la vie de l’être humain, j’aimerais continuer à l’expliquer,
cette fois aussi tant qu’elle a été abordée...

La foi (îmân) peut se manifester chez quelqu’un qui vit alors dans la perspective résultant de sa
foi selon son degré (naçib) ; il est alors le bienheureux (sa‘îd) étant donné que sa destination finale dans sa
vie éternelle est le Paradis !

Le manque de foi, dans sa fitra (nature primordiale), par contre, le fait vivre dans la perspective
résultant de ce vide ; il se conduit et agit dans cette perspective ; il est le malheureux (shaqî) étant
donné que sa destination finale dans sa vie éternelle sera la dimension connue en tant qu’Enfer ! et sa vie
continuera dans le feu !

La foi « îmân » qu’a la personne dans sa fitra lui fera réaliser tôt ou tard, qu’Allah est Le Créateur de
toute chose et que chaque particule de toute la création est soumise à Sa volonté. C’est cette foi qui
mettra fin au feu de cette personne. Rappelons le verset :« Les coeurs trouveront la tranquillité dans le
souvenir d’Allah »...

La présence et l’absence de la foi (îmân) chez une personne, est le résultat de la manifestation d’un
certain circuit de perception dans son cerveau. Je peux personnellement admettre qu’il y a un gène d’îmân,
c’est mon opinion ! Les conclusions d’un cerveau, par l’interprétation de circonstances sous
l’influence de la lumière (nûr) de l’îmân, sont différentes de celles qui sont interprétées par un
cerveau qui n’est pas soumis à l’influence de la lumière de l’îmân !

Nous ne pouvons jamais savoir si les gens portent ce gène ou pas ! Cependant, leur comportement peut en
partie indiquer cela !

Après tout, même si nous disons de quelqu’un « c’est grâce à la lumière (nûr) de l’îmân » ou « c’est le
résultat de sa non croyance », en nous basant simplement sur ses actions, nous ne pouvons jamais porter
un jugement bien défini et dire de lui qu’il est « croyant » ou « non croyant », puisque personne ne peut
connaître dans une phase ultérieure son état de conscience durant sa transition dans la dimension
spirituelle.

En règle générale cependant, la compréhension de la vie sur la base d’un défaut de foi, ne promet des jours
heureux !

On ne peut faire une véritable estimation de l’état de quiconque avant la fin de sa vie, même si sa vie était
basée sur l’îmân.

Autant que je me souvienne, une des mises en garde de RasulAllah ‘alayhissalâm est la suivante :

« Une personne qui a été tuée durant son combat dans la voie d’Allah, et qui est morte alors qu’elle
montrait sa puissance et ses compétences afin de trouver faveur et estime auprès des gens, n’est
par conséquent pas morte en martyr (shahid), mais plutôt vouée à l’Enfer...

Une personne qui donne de grosses sommes de zakat et d’aumônes pour trouver gloire auprès des
gens et pour corrompre les coeurs de ceux qu’ils n’a pas pu convaincre autrement, n’aura pas ses
actions agréées et par conséquent, il est jeté en Enfer par les Anges...

Un ‘âlim, (maître) qui a communiqué son savoir pour se procurer du soutien, en attendant une
faveur, un service, une reconnaissance en tant que personne sage, verra toutes ses actions rejetées
et sa place sera l’Enfer... ».

Nous en déduisons que :

Un croyant sera récompensé pour ses actions à condition de les avoir exécutées « pour Allah » (fî
sabîlAllah), c’est-à-dire, avec la détermination de partager tout ce qu’il a en main avec les autres, sans
attendre quelque chose de leur part en échange des services qu’il leur aura rendus.

Tous les autres buts sont le résultat du défaut de foi, que l’on désigne par l’associationnisme (shirk) !

* * *
Examinons nos intentions et nos points de vue sur la vie et tout ce qui nous entoure, et voyons si
le « courroux » ne nous a pas enveloppés, et si notre conscience peut avoir un aperçu de nos intentions ne
serait-ce qu’à travers le trou d’une aiguille !

Faisons notre propre bilan tout de suite et n’attendons pas demain !

Regardons nous dans un miroir !

Considérons bien la mise en garde suivante : « Que vous exprimiez ou que vous cachiez ce qui est en
votre âme, Allah vous en demandera compte » (Baqara : 284).

Etre Honnête et franc pour Allah ?

Ou cacher des fautes pour des intérêts matériels ou spirituels et pour préserver votre confort, sous
prétexte que vous ne voulez tout simplement pas offenser les gens ?

N’oublions pas que nous perdrons tout ce que nous possédons à présent, de quelque nature qu’il soit !

Est-ce que ça vaut la peine de transformer nos vies éternelles en Enfer juste pour des avantages
temporaires sans valeur.

Mieux encore, si nous dissimulons les faits que nous savons pour des avantages présents et si
nous fermons les yeux sur les fautes de ceux qui sont dans la mauvaise voie !

Sommes nous réellement disposés à souffrir pour leurs péchés ?

De plus, si nous ne partageons pas notre savoir avec ceux que nous réclamons comme nous étant
chers, et que nous fermons les yeux sur le développement de leur condition gangrenée, juste pour
notre propre confort et intérêts personnels de la vie d’ici-bas, comment allons nous faire face aux
conséquences qui en découleront ?

C’est seulement l’îmân qui permet à la personne d’orienter toutes ses actions dans la vie « fî
sabîlAllah ». Il permet de sacrifier toutes les richesses de cette vie ! Il permet de faire son possible
pour épargner à ses compagnons qu’ils aiment vraiment, le feu de demain !..

La foi (îmân) incite la personne à engager sa richesse, sa vie et sa sagesse pour faire tout ce qui est
en son possible afin d’empêcher ses chers compagnons de tomber dans le feu !

Celui qui n’est pas éclairé par la lumière (nûr) de l’îmân, ne s’intéresse qu’à son confort quotidien ! Il n’a
aucun intérêt pour les conditions de l’après vie ni pour ce que les gens trouveront là bas !

Son but est, avant tout, de s’assurer encore plus de confort. Il est même capable, dans sa quête du confort,
de faire de ses compagnons les plus proches des victimes. Il leur donne un coup de pied supplémentaire
alors qu’ils pataugent déjà dans les marécages de la vie. Il ferme les yeux sur le fait qu’ils continuent à
engager leurs cerveaux dans les plaisirs de la vie, sans rien réaliser pour leur vie dans l’au-delà !

Sans compter que chacun peut être victime de Dadjdjal durant sa vie ! Nous demeurons dans l’attente
de Dadjdjal , le borgne, qui doit arriver à l’approche du Jugement Dernier !

Nous ne réalisons même pas que le monde de Dadjdjal est le monde propre à chacun qui le tient à
l’écart d’Allah et l’empêche d’honorer les exigences de son « califat ». Nous ne réalisons pas aussi,
qu’en utilisant notre cerveau pour les plaisirs de ce monde, nous choisissons le Paradis de Dadjdjal. Nous
ne remarquons pas qu’en nous préparant à la vie après la mort, en vivant « fî sabîlAllah » et en atteignant
le mystère du « Califat » nous défions l’Enfer de Dadjdjal !
Car, en attachant un intérêt de quelques heures par semaine à ces questions, en en faisant un passe-temps
et en y ayant recours pour tranquilliser notre conscience, nous n’aurons trompés que nous-mêmes et de
façon remarquable !

* * *

La foi constitue notre point de vue de la vie et nous permet de percevoir toutes les choses et les
circonstances par référence à ce point de vue... Elle génère des actions en rapport avec ce point de
vue. Par ce moyen nous vivons l’effet simultané de nos actions en fonction de ce que nous aurons
accompli !

C’est également ce qui se passe pour le manque de foi ! Nos considérations sont en harmonie avec ce point
de vue, et nos actions sont en harmonie avec ces considérations et nous vivons finalement leur effet !

Rappelons de nouveau l’avertissement de RasulAllah ‘alayhissalâm...

« Allah a créé un peuple pour le Paradis...

Allah a créé un peuple pour l’Enfer...

L’encre de la plume qui a écrit a séché... Chacun accomplira facilement ce qui lui aura été facilité ! ».

Ainsi, mes amis, réalisons ces faits :

Tous les questions relatives à l’îmân à l’exception de l’îmân en « Allah » dont nous avons été
informés par RasulAllah, impliquent l’accomplissement d’actions, basées sur la croyance d’une vie après la
mort... En exécutant ces actions, les gens disent « aslamnâ », c’est-à-dire « nous accomplissons des
actions islamiques »... Mais, ils ne sont pas encore croyants, par référence au verset coranique !

Ceux qui croient en Allah à travers le mystère « B », et peuvent par conséquent accomplir les
actions requises « fî sabîlAllah », qui considèrent la vie sous cet angle, ceux-là sont les véritables
croyants (mu’min) qui disent « nous croyons ». Ils sont eux-mêmes classés en fonction de leur
degré de pénétration (basirat)... La classe la plus basse appartient à ceux d’entre eux qui sont
« mutma-inna », (dans la tranquillité) !

Chacun se dirige d’un pas ferme vers le but de la création, leur perfection (kamal)... Cependant, il y a parmi
nous ceux qui, par référence à la perfection - (kamal) - croient qu’ils peuvent faire une récolte de roses
après avoir planté des chardons, et ceux qui croient qu’on ne peut récolter des roses qu’en semant des
roses !

Il y a aussi ceux qui, n’ayant rien compris, n’accorde pas d’importance aux recommandations qui leur sont
faites, et continuent à planter ça et là des chardons et à les prendre pour des roses !

Dans le système, l’ordre d’Allah, il n’y pas de place pour les excuses. Chacun sera automatiquement
récompensé en fonction des actions résultant de son point de vue et de sa compréhension !

Ceux qui nous font rêver aujourd’hui nous jetteront dans le feu demain !

Ceux qui ne tiennent pas compte de l’intercession (shafa‘at) aujourd’hui, quelles que soient leurs
excuses, ne peuvent s’attendre à une quelconque récompense !

***

You might also like