You are on page 1of 26

La c ité de la P eur :

scénario
Red i s
Dead
retour

Sandy : Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !Ben : Du calme Sandy, c'est moi.Sandy : Oh mon


dieu Ben, il va tous nous massacrer !Ben : Sandy, il faut toujours que tu
dramatises, cet affreux Youri est mort : Youri n'est plus qu'un affreux
souvenir maintenant... Cet affreux cauchemar est terminé.Sandy : Oh
Ben, il nous détestait parce que nous gagnons de l'argent et dans son
optique prolétarienne, le profit lui était insupportable……. Oh mon dieu
il a massacré Jim…Jim : HAAAAAAAAAAAAAASandy : …Suzanne…
Suzanne : HAAAAAAAAAAAAAASandy : …Ludovic…Ludovic :
HAAAAAAAAAAAAAASandy : …Maximilien…Maximilien :
HAAAAAAAAAAAAAASandy : …Et Tonton aussi…Tonton : Miaaaoouuuw
Ben : Je sais c'est affreux, mais les Jonson arrivent ce soir et je ne veux
pas qu'ils voient ce massacre… Je vais mettre un peu d'ordre. Va
prendre un bain, il ne peut plus rien nous arriver d'affreux maintenant.
Sandy : Lalalalala, il ne peut plus rien…Ben : … nous arriver d'affreux
maintenant.Sandy : Mmmmm, ce bon bain m'a fait du bienYouri :
OooooooooooohBen : Sandy attention ! Oh Sandy je suis désolé mon
dieu c'est affreux.Sandy : C'est pas grave mon chéri, C'est pas grave
du tout… Argh…Youri : OooooooooooohBen : Hu hu hu [essoufflé] hu hu
hu hu….. Zut….Youri : J'approoooooooche[téléphone] DringBen : J'te
rappelle c'est affreux ![aspirateur] BzzzzzzzzzzzzBen : Zut !
L'aspirateur, j'ai oublié de l'éteindre.Youri : Ooooooooooooh[téléphone]
DringBen : Allô ?Voix : Attention Benjamin derrière toi, c'est affreux !
Youri : OooooooooooohBen : HaaaaaaaaaaaaaaYouri : Ooooooooooooh
Ben : Meurs, pourriture communiste !!!Youri : OooooooooooohVoix : Red
is dead, adieu Youri !Youri : Oh… Oh … ……… ahahahahah [rire]

Au cinéma

Odile : Alors ? Ça vous a plu ? Eh, attendez, je ne sais pas si vous avez
remarqué mais à la fin du film quand même ça bouge hein, moi je
trouve qu'il y a beaucoup d'action. S'il vous plait, si vous vous êtes
endormis, si vous voulez revoir le film, il y a d'autres projections
prévues. Et partez pas sans votre dossier de presse ! Je me présente…
Journaliste : RrrraaahhOdile : Je suis l'attachée de presse, Odile Deray.
Alors, vous prenez un dossier de presse et s'il vous manque des
renseignements vous pouvez toujours me joindre au "Martinez".
Journaliste : Madame je n'écrirai rien sur ce film, c'est une merde !Odile
: Et si ça mérite une deuxième vision rappelez-moi hein !Journaliste :
Madame je vous pisse à la raie !Odile : Deray, Odile Deray, de toute
façon c'est moi qui vous rappelle...Jeannine : Odile, je vous avais dit
que devant la recrudescence il ne fallait pas laisser votre sac a terre,
regardez, il est vide.Odile : Merci Jeannine.Jeannine : La direction
décline toute responsabilité. Attention, ce film n'ayant pas encore reçu
son visa d'exploitation les spectateurs sont priés…Voix : FESTIVAL DE
CANNE, PREMIER JOUR.Proj.1 : C'est quoi ça de l'hermine tachetée,
qu'est ce que c'est ? Mais non, je ne vais pas crier je te dis, je vais pas
crier, combien ?Odile : A demain monsieur Jacques.Proj.1 : Mmm, une
seconde mon poussin… Comment ?Odile : Je dis à demain. J'espère
qu'on aura plus de monde qu'aujourd'hui. Hein !Proj.1 : Moi de toute
façon je suis payé pareil… Couvrez-vous il pleut.Odile : Je crois que ça
s'est arrêté là. Bon allez, mes amitiés à votre épouse.Proj.1 : Oui, j'y
manquerai pas.Chat : MiauwProj.1 : Quoi ? Alors c'est combien ?Odile :
Au revoir.Proj.1 : C'est combien de l'hermine tachetée ? Non, mais non
je ne vais pas crier… COMBIEN ??? Non non c'était mortel aujourd'hui,
mais ne change pas de conversation.Tueur : OoooOOooOO.Proj.1 : Non,
plutôt crever que de vendre la caravane. Je te…… Je te dis que moi
vivant... Quoi ? ... Quoi ? … Mais…Chat : MiaaaoouuuwProj.1 : Oh !
Attention chérie, ça va couper !Tueur : OoooOOooOO

Che z la veuv e

Voix : CANNE, DEUXIEME JOURVeuve : L'enterrement aura lieu mardi


prochain je pense.Odile : Mardi ! Ah non… Je ne crois pas… Sinon je
serais venue avec plaisir.Veuve : C'est gentil. J'espère au moins que le
soleil sera de la fête, c'est plus gai, enfin moins triste.Odile : Oui.Veuve
: Pardon. Du thé ?Odile : Volontiers, oui, merci… C'est lui ?Veuve : Non
ça c'est mon chien.Odile : Parlez-moi de lui, je le connaissais assez peu
finalement.Veuve : C'est un très beau berger allemand, bien dressé, on
a tous les papiers.Odile : Non non, je parle de votre mari !Veuve :
Jacques… Ils me l'ont massacré à la faucille et au marteau, mais si vous
l'aviez vu en entier… Bel homme, bien, propre, généreux, généreux
oui… Pardon, du sucre ?Odile : Seize… C'est amusant parce que le film
dont je m'occupe, c'est l'histoire d'un tueur qui tue les gens à la faucille
et au marteau, c'est incroyable non ?Veuve : Oui. Regardez c'est sont
dernier cadeau. Je lui ai dit Jacques c'est de la folie, il faut vendre la
caravane. Vous savez ce qu'il m'a dit ?Odile : Non.Veuve : Il m'a dit
BANCO.Odile : Oh l'effet que ça m'a fait ce matin quand j'ai ouvert le
journal et que j'ai vu qu'on parlait de mon film.Veuve : Je l'entends
encore… BANCO… Un vrai capricorne celui-la.Odile : Remarquez
forcément hein… Je suis attachée de presse, et qui dit attachée de
presse, dit presse.Veuve : Pour ce qu'on s'en servait de la caravane en
plus.Odile : Quand je pense qu'il a fallut un meurtre pour qu'on parle de
mon film, c'est quand même hallucinant, non ? Enfin quand je dis
parler… Il y a un journal qui en a parlé.Veuve : On s'en est jamais servi
de la caravane … Ah si, une fois.Odile : Non deux, il y a eu deux
journaux. Remarquez qui aurait été en parler, j'ai personne du film. Le
metteur en scène, il est à l'asile ; le producteur, il est en taule, et le
comédien… Ah si, je crois qu'il est libre… Je crois qu'il a rien tourné
depuis.Veuve : Vous croyez qu'on s'en serait servi de la caravane ? Eh
ben non. Ca faisait des mois qu'elle trainait dans le garage à prendre la
poussière.Odile : Parce que si je le fais descendre, alors là je fais
monter la sauce, les gardes du corps tout le tralala, et puis je vois déjà
les titres des journaux : « La vedette de RED IS DEAD descend à Canne
au péril de sa vie » ! Oh c'est bien ça. Vous avez un téléphone ?Veuve :
Je lui ai dit Jacques c'est l'hermine ou la caravane. Il a dit BANCO !

Cha mbr e du tueur 1

Damme : Canne Midi.Émile : [lit] Meurtre du député vert Jacques


Lelong... Mmm... Oh, la belle prise.Présentateur : ... alors est-ce parce
qu'il s'opposait au projet Martoni, la construction de l'hôtel "MEGA
HILTON" sur la plage de Canne, que l'écologiste Jacques Lelong à été
tué ? Des explications par téléphone ; Philipe Loulou. Philipe vous nous
entendez ?Philipe : Très bien Michel. Effectivement on a retrouvé son
corps...Présentateur : Ca va ?Philipe : Ca va bien... On a retrouvé son
corps sur une des îles de Les Reims noyé depuis plus d'une semaine.
D'après l'autopsie, le corps du député vert était tout bleu, bleu comme
le ciel azurien.Présentateur : De lourdes présomptions pèsent
actuellement sur Jean-Paul Martoni actuellement.Philipe : Oui Michelle,
le leader du REPN est en ce moment-même entendu par la justice, il
risque ma foi une inculpation d'un moment à l'autre.Présentateur :
Bien, et bien vous nous rappelez dès qu'il y a du nouveau.Philipe :
D'accord.Présentateur : Un mot du festival du film maintenant, puisque
c'est l'arrivée aujourd'hui du réalisateur Moldave Mémaklavé Kraspeck,
son film "Cafard d'automne" est un des favoris de la sélection, l'aurait-il
? L'aurait-il pas ?... Et puis restons à Cannes avec le meurtre étrange
d'un projectionniste au cinéma "Le Caméo", rappelons que la victime
projetait un film d'horreur. Du nouveau pour nos amis d'outre-quévin
qui aiment la batavia, en effet elle n'a ...

A l 'a gence Secur ity

Voix : Paris, le même jour.Marc : Kara, le patron te demande...Kara :


Pardon Marc, comme j'arrête de fumer, je suis un peu nerveux en ce
moment .Marc : C'est rien, de toute façon j'avais plein de problèmes
avec ma femme en ce moment et puis tu sais, ils m'ont sucré la garde
de la gosse, et ma femme tu sais...Tiffani : Yes... Yes... Yes... Yes...Kara :
Salut Tiffani, ça va ? Dis-donc ça c'est joli, c'est du cachemire ?Tiffani :
C'est du coton.Kara : Tiffani j'veux pas te prendre la tête avec ça, mais
est-ce que je pourrais dormir chez toi ce soir ? J'ai... j'ai perdu ma mère
ce matin.Tiffani : Elle est morte ?!Kara : Non non, je l'ai perdue, c'est à
dire que je l'ai perdue quoi, elle était là et puis poupouf, je l'ai perdue...
Mais mon chien est mort, par contre. Alors si... si je pouvais dormir
chez toi, juste pour pas être seul.Tiffani : Ca fait trois fois qu'il est mort
ton chien.Kara : Mais il a beaucoup souffert hein !Patron : Karamazov
est arrivé ?Tiffani : Oui monsieur, il est là.Patron : Faites-le entrer.Kara :
Je l'ai pas fait exprès patron, c'était un accident.Patron : Je ne vous
parle pas de la princesse Wallonie. J'ai reçu ce matin un coup de fil du
festival de Canne. Vous connaissez Canne ?Kara : Heu... J'y suis allé en
colo quand j'avais 7 ans.Patron : J'étais sûr que vous étiez l'homme de
la situation. Bien, vous prenez l'avion Paris Nice de 10h00, ce qui veut
dire qu'il ne devrait pas décoller avant 13h00.Kara : Oui parce que là, il
est 11h00.Patron : Et alors ?Kara : Non, hein... c'est...Patron : La
personne à protéger est une vedette de cinéma, Simon Jeremi. Vous le
réceptionnez à Nice. Votre contact s'appelle Odile Deray, D.E.R.A.Y.,
l'attachée de presse. Vous resterez toute la durée du festival... Neï
Judoka : NeïPatron : Mais attention, ça ne serra pas une partie de
plaisir.Judoka : Yeaaah... haaaaaPatron : NeïJudoka : NeïPatron :
L'attachée de presse m'a parlé d'un tueur a la faucille et au marteau,
un tueur mystérieux qui aurait rapport avec son film, une histoire
d'entretretrotortification, quelque chose comme ça... Vous me suivez ?
Kara : Oui oui, en gros oui.Patron : PouleCanard : "Coin coin"Patron : Ce
qui veut dire que vous arrêtez la protection rapprochée avec la
princesse Wallonie.Kara : Mais non, pourquoi?Patron : J'ai promis à ses
parents de vous éloigner jusqu'à son a......Kara : Jusqu'à son quoi ?
Pardon ?Patron : Jusqu'à son avortement !Kara : Mais il y avait le...
Patron : Il n'y a pas de "mais ". Ca suffit. Et pour une fois, essayez de
penser avec votre tête, et non pas avec votre...Avion :
Vrrrrraaaaaaaouuuuummm

Ar rêt au por t de N ice

Voix : Arrêt au port de Nice, arrêt au port de Nice, deux minutes d'arrêt.
Kara : Heu... Odile Deray?Dave : NonKara : Oh ! Pardon, je cherchais
Odile Deray.Les gens : C'est elle.Kara : Vous êtes Odile Deray?Odile :
Non, je suis le Pape et j'attends ma sœur...... C'est moi.Kara : Ah ! Je
suis envoyé par l'agence security...Odile : Et vous êtes ?Kara : A l'arrêt
au port.Odile : Ca je sais mais votre nom c'est quoi ?Kara : Oh !
Serges... Karamazov... au... aucun lien je suis fils unique.Odile : Ah...
Kara : Non parce que Karamazov vous voyez... frère... aucun lien... fils
unique...Odile : Ah ! D’accord oui, ah ah ah.Kara : Ah ah ah.Odile : Oui
oui oui, c'est drôle.Kara : C'est vrai?Odile : OuiHomme : Loulou ?Voix :
Attention !Homme : Loulou ? ... Loulou ? ... Loulou ?Loulou : Oui c'est
moi.Voix : Attention, les avions à destination de "Hey"Odile : Cigarette ?
Kara : Non merci, j'essaie d'arrêter.Voix : Dknea, nfkn, ndfnije, sont
attendus quai numéro un. Attention, l'arrière de l'appareil ne dessert
pas les villes de eroigfbv, opsdgjj et pdsvne. Merci de votre attention.
Odile : Le voilà.Sylvie : Et voilà, au revoir Simon.Simon : Au revoir
Sylvie.Odile : Bonjour Simon, je suis Odile Deray. Simon Jeremi voici
Serges Karamazov.Kara : Aucun lien.Odile : Voila donc monsieur
Karamazov qui sera charger de votre confort, de votre sécurité. Vous
avez des bagages Simon?Simon : Oh ben non! On m'a dit de venir, pas
de venir avec des bagages, pourquoi ? Il fallait que j'en prende ?Odile :
Non non c'est pas grave. Allons-y.Kara : Dites on attend pas votre
sœur ?

Dans l a voitur e
Odile : Bon monsieur Karamazov vous conduisez, moi je passe derrière.
Vous Simon, vous prenez la place du mort... Bon Simon... Simon,
mettez-vous là vous serez mieux hein !Simon : D'accord.Voix : Direction
assistée, intérieur cuir, condamnation centrale des portes, Safrane
série limitée palme d'or, une voiture qu'elle est bien pour la conduire.
Odile : Oh je vais faire de vous une star Simon, une vraie star. Comme
publicité on pouvait pas rêver mieux, un vrai meurtre, comme dans
votre film, en plein festival de Canne. Il va falloir faire des photos au
fait… Vous faites des photos Simon ?Simon : OuiOdile : Très bien, j'aime
bien travailler avec de bonnes photos. Vous savez les Allemands
aiment bien le film, ils ont toujours eu beaucoup de goût les Allemands,
c'est vrai hein ?!! Les Danois aussi d'ailleurs. Vous savez parler le
Danois Simon ?Simon : Non !Odile : Non ?!! Oh ! Il va falloir apprendre
hein ! Scool ofenstrü, répétez après moi, school ofenstrü.Simon : School
ofenstrü.Odile : Oh mais non que je suis sotte, c'est du suédois.Simon :
Oh mais non que je suis sotte, c'est du suédois.Kara : Mais,
atten...attendez, excusez-moi, parce que si vous faites toujours comme
ça, moi comment voulez-vous qu'avec le truc je fasse les choses.
Attendez, tenez… c'est quelque part… tenez, comme ça c'est plus
prudent. Ca va derrière ?Simon : Hi hi, oui, hi hi.Odile : Je vous ai
réservé une chambre au Martinez. Vous connaissez le Martinez Simon ?
Simon : Non.Odile : Vous y serez très bien. Je vous veux comme un coq
en pâte ici. Monsieur Karamazov il va falloir emmener Simon partout
hein. Il va être très sollicité, c'est l'effet Canne.Kara : Vous pouvez
m'appeler Serges si vous voulez.Odile : Regardez la route Kara. Simon
vous me direz où vous voulez diner ce soir.Simon :
SblllllluuuuuuuuuuuuurrrrrrpppppppppppKara : Oh merde, qu'est-ce
qu'il y a, vous êtes malade en voiture ?Simon : Non, non, c'est parce
que quand je suis content je vomis, et là, je suis hyper content hihi.
Odile : Au fait j'ai oublié mon agenda à la salle, le cinéma est pas très
loin, j'irai à pied. Jetez-moi ici…... Merde.

Mar tinez 1

Porteur : AaaaaaaaaaaahhhhSimon : A votre avis c'est qui le plus fort,


euh, l'hippopotame ou l'éléphant ? Parce que l'hippopotame c'est
quand même fort.Kara : Bonsoir, nous avons une réservation pour
Karamazov et Jeremi s'il vous plait.Réceptionniste : Oui. Si vous voulez
bien remplir cette fiche.Simon : Vous avez pas faim ?Kara : Non.Simon :
J'ai faim, j'ai faim, j'ai faim, j'ai faim, j'ai faim, j'ai faim, j'ai faim, j'ai
faim, j'ai faim…Kara : On peut se tutoyer ?Simon : Oui.Kara : C'est plus
sympa, t'es lourd.Simon : Mais j'ai quand même faim.Kara : Bon OK,
qu'est-ce que tu veux manger ?Simon : Euh n'importe quoi,... des
gencives de porc.Kara : Excusez-moi, vous savez où l'on peut manger
de bonnes gencives de porc dans le coin ?Réceptionniste : Chez Laplou,
les meilleures gencives du littoral. Voulez-vous que je vous réserve une
table ?Kara : Oui

Le deuxièm e pr oject ionn iste

Proj.2 : Oui, oui, oui, tu es tout à moi, moi aussi je suis tout à toi, tout
entier à toi, tout entier, mon corps tout entier est à toi. Oh mon amour,
tu me tues toi, tu sais que tu me tues ? A qui c'est mon nez ? Oui, oui.
A qui c'est mes oreilles ? Oui, oui. A qui c'est mon ventrou ? Oui, oui.
Tueur : OOOoooOOOooo.Proj.2 : A qui c'est mes pieds ? Oui, oui. A qui
c'est, à qui c'est, à qui c'est…...Tueur : OOOoooOOOooo.Proj.2 : Une
seconde voulez-vous… A qui c'est ma, à qui c'est ma……Tueur :
OOOoooOOOooo.Proj.2 : On va couper chérie.

Mar tinez 2

Garçon d'étage : Alors vous allez être contents parce que l'année
dernière c'est Nicoletta qui avait votre chambre.Kara : Sécurité. Je
passe en premier.Garçon d'étage : Et vous voulez que j'allume ?Kara :
Je trouverai…… Oh Aïe.Garçon d'étage : Alors comme ça vous êtes
acteur ?Simon : Oui.Garçon d'étage : C'est bien ça.Kara : Oouh, hi,
yeah, Oooh .Garçon d'étage : Et vous avez fait comment pour entrer
dans le cinéma ?Simon : C'est parce que je connais l'ouvreuse.Garçon
d'étage : Ah oui, et les relations ça sert hein. Moi je connais personne...
Kara : C'est bon, on prend la chambre. Mais rangez un peu, dire avec le
prix qu'on paye, le minimum c'est qu'il y ait un peu de rangement qui
soit fait.Garçon d'étage : Eh dites, ça vous ennuie de me faire un
autographe ?Simon : Non.Garçon d'étage : Alors voilà, c'est pour ma
sœur, c'est pour Edwige. Pur, non pour, vous avez écrit pur.Simon :
Oh…Garçon d'étage : Pas de " H ", Edwige avec un " E ".Simon : Oh…
Garçon d'étage : Pas " O,U ", pas ou, " W ", Edwige.Simon : Ah oui oui…
Garçon d'étage : Voilà, c'est bien, et le " E " à la fin, voilà, merci
beaucoup. Ah mais vous avez oublié de signer.Kara : Pardon, merci,
voilà, merci.Garçon d'étage : Et la clef.Kara : La clef.Garçon d'étage : Au
revoir.Kara : Au revoir. Euh Simon pour les lits comment on fait ? On tire
à pile ou face ?Simon : SblllllluuuuuuuuuuuuurrrrrrpppppppppppKara :
OK, donc moi je prends l'autre.Simon : Je suis hyper content !
Découv er te du deux ième meu r tr e

Odile : Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah……..
AaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahJournalistes : Commissaire,
commissaire Bialles, commissaire s'il vous plait, que s'est-il passé ? Où
en est l'enquête ? C'est le deuxième meurtre qui a lieu dans ce cinéma,
pensez-vous que le film soit vraiment mauvais ?Bialles : Écoutez,
laissez la police faire son travail, dès que j'aurai de plus amples
informations croyez bien que vous en serez les premiers informés.
Journaliste ; Commissaire, peut-on parler d'un tueur en série ? Qu'ont à
craindre les festivaliers ?Bialles : Écoutez, laissez la police faire son
travail, dès que j'aurai de plus amples informations croyez bien que
vous en serez les premiers informés.Journaliste : (un truc en Anglais)
Bialles : Listen, let the police does his job, be sur I give you an answer
as soon as possible, OK ?Journaliste : (un truc ni en Français, ni en
Anglais, ni en Néerlandais... Ca sort de mes compétences !)Bialles :
(dans la même langue) Écoutez, laissez la police faire son travail, dès
que j'aurai de plus amples informations croyez bien que vous en serez
les premiers informés.Bialles : C'est vous qui avez prévenu la presse ?
Bravo vous avez fait vite hein.Grimaldi : Non commissaire, c'est la
personne qui a découvert le corps, une certaine Odile Deray.Bialles :
Deray… La victime a été tuée à la saucisse et au marteau !Grimaldi :
Euh non commissaire, faucille, enfin c'est ce que pensent les types du
labo.Bialles : On lit saucisse un peut quand même hein. Bon d'autres
indices ?Grimaldi : Oui, le tueur a gravé une deuxième lettre sur le mur.
La première était un " O ", la deuxième est un " D ", on sait pas ce que
ça veut dire mais les types des chiffres et des lettres sont dessus.
Bialles : " O, D ", " D, O ", do la note, sûrement un musicien.Grimaldi :
Ah commissaire, le type qui a fait ça est un maniaque, j'espère que
vous avez le cœur bien accroché parce que c'est une véritable
boucherie à l'intérieur...Bialles : Argh… Le crime a eu lieu où ?Grimaldi :
Ici.Odile : C'était horrible, elle était là, dans le coin, avec ses… huit
grosses pattes velues.Grimaldi : Commissaire, mademoiselle Deray, qui
a découvert le corps. Mademoiselle Deray vous connaissez le
commissaire Bialles ?Odile : Non.Voix : Né le 25 juillet à Oran, en
Algérie, d'une mère artiste de variété, Alicia Lempero, et d'un père
gendarme, Maurice Bialles, le petit Patrick Humphrey Tiburse Bialles est
fils unique. Heureusement que maman Bialles est là pour partager ses
jeux d'enfant, car papa Bialles est souvent absent. En 1962, les Bialles
quittent l'Algérie et arrivent à Nice, puis, de Nice, ils prennent le bus et
s'installent à Canne, Patrick a 12 ans. Voulant faire plaisir à la fois à sa
mère et à son père, il hésite entre une profession artistique et policière.
Mais le destin décidera pour lui, puisqu'en 1968, pendant les
évènements, son père meurt étouffé, la tête coincée dans une grille
d'arbre. Il embrasse alors la carrière policière et abandonne ses études
de trapèze. 1971, il sort 10e de l 'école de police de Nice avec une
moyenne de 11/20 ce qui est bien mais pas top. C'est après avoir
élucidé le mystère du téléphone jaune et celui du labyrinthe maudit
qu'il est promu inspecteur.Présentateur : Monsieur Bialles, combien de
lettres ?Bialles : Euh 9 lettres… policier.Voix : Puis il gagne à la finale
régionale des chiffres et des lettres et devient ainsi commissaire
principal de la ville de Canne, fonction qu'il occupe aujourd'hui encore.
Odile : Enchantée commissaire.Kara : Pardon, pardon, pardon. On
connait la nana qui a découvert le corps...Videur : OK, c'est bon, entrez.
Non non pas toi, j'ai dit pas de basket.Kara : Pardon, pardon
mademoiselle Deray est là ?Policier : Ah non, elle est partie se changer
et puis après ils l'ont emmenée au commissariat.Kara : Pffff, oh la la
c'est embêtant ça, ça ne m'arrange pas du tout, j'vous explique : je suis
arrivé il y a quatre heures à l'arrêt au port de Nice et on m'a donné ce
monsieur à garder. Moi je le garde hein, c'est normal, c'est... c'est c'est
mon boulot.Policier : Normal, comprends.Kara : D'entrée il me vomit
dans la voiture, mais un truc monstrueux quoi, je sais même pas si ils
vont ravoir les sièges. Dans la chambre rebelotte, bref, on est là, on
était censés se retrouver au resto, donc on est là au resto, lui il a faim,
il a rien mangé, il a rien avalé, il a pris quoi… un jus d'orange, on
attend on attend et elle arrive pas.Simon : Eh t'as vu c'est une Kineton.
Kara : Hein ?Simon : C'est une Kineton.Kara : Oui c'est une Kineton.
Voilà maintenant moi je me retrouve avec lui sur les bras, qu'est-ce que
j'en fais ?Policier : Et oui je sais bien oui.Simon : Non mais ce qui est
dingue c'est que c'est la première fois que j'en vois une en vrai, une
Kineton.Kara : Bien regarde, tu as vu de près ?Simon : NonKara : Va voir
de près. Alors après, parce que après elle appelle, elle appelle, elle me
dit qu'elle a découvert un 2ème meurtre que ça va un peu la retarder,
qu'elle est encore au cinéma. J'vais dire, admettons. Combien de temps
ça prend pour découvrire un corps ? Combien ? Une heure, une heure
et demi ?Policier : Oh maxi.Kara : Maxi ! Ne touche pas les trucs, voilà
ça fait plus de deux heures et vous me dites qu'elle est au
commissariat, moi je sais plus quoi en faire de lui !Policier : Vous avez
pas pensé à l'emmener à l'aqua splash ?Kara : Ah non tien. Simon,
demain on ira à l'aqua splash.Simon :
SblllllluuuuuuuuuuuuurrrrrrpppppppppppPolicier : Ah ben le voilà le jus
d'orange...

Au comm issar ia t
Garcia : Je suis Philipe Garcia et voici les inspecteurs Sens et Bestelle.
Bialles : Mademoiselle Deray je dois vous informer que cet entretien
sera filmé intégralement.Sens : Ca va pas être possible commissaire, il
est pèté le truc. C'est Bestelle il a mal mis la cassette tout à l'heure et
ça a tout niqué.Bialles : Mademoiselle Deray je dois vous informer que
cet entretien sera intégralement pas filmé.Garcia : Mademoiselle
Deray, il est interdit de manger de la choucroute ici.Odile : Ah, et
qu'est-ce que vous allez me faire ? Me coffrer pour mangeage de
choucroute prohibé ?Bialles : Mmm... Mademoiselle Deray pouvez-vous
me parler, s'il vous plaît, de vos rapports avec les victimes messieurs
Jacques et, comment s'appelle l'autre ?Garcia : Mireille.Bialles :
Monsieur Mireille.Odile : Aucun, je les ai engagés pour projeter le film et
ils sont morts.Bialles : C'est donc le deuxième meurtre autour de ce
film.Odile : Exact.Bialles : C'est bon pour la publicité ça. Votre travail
c'est qu'il y a un max de pub autour de ce film. Je me trompe ?Odile :
Oui, sur "qu'il y a", c'est "qu'il y ait" un max de pub qu'il faut dire...
Bialles : Ne jouez pas sur les mots, mademoiselle Deray.Odile :
Commissaire, vous ne me croyez tout de même pas assez stupide pour
tuer les gens comme on tue dans mon film, tout ça pour qu'il marche
mieux ?!Bialles : Personne n'a dit que vous étiez stupide.Bestelle : Si
moi, au début... Mais maintenant non, je vous trouve super !Odile :
Écoutez je ne les ai pas tués si c'est ce que vous avez en tête. Vous
n'avez qu'à me faire passer au détecteur de mensonges.Bialles :
Pourquoi pas ?...Garcia : Ah ça va pas être possible chef, y a Bestelle
qui a voulu essayer un truc, il a branché le détecteur sur sa CB et ça a
fait pffft.Bialles : Bon ça va, ça va. Bon mademoiselle Deray il ne faudra
pas quitter Canne pendant quelques temps.Odile : Je n'en ai
aucunement l'intention, avec ce qui se passe en ce moment, j'ai du
pain sur la planche.Grimaldi : Commissaire, je reviens du Caméo,
regardez ce qu'on a trouvé coincé dans une porte : un doigt.Bialles,
Garcia, Sens, Bestelle : Aaaaaaaaaah !!!Grimaldi : Non je déconne,
c'est ça qu'on a trouvé.Bialles : Du tissu, mais qu'est-ce que ça peut
bien être ?Voix : L'origine du tissu remonte à la nuit des temps, on
estime son apparition aux alentours de longtemps avant Jésus-Christ...

Cha mbr e du tueur 2

Journaliste : Retour en France avec le meurtre de Jacques Lelong,


député vert. Jean-Paul Martoni inculpé, mais le leader du R.E.P.N. reste
introuvable, malgré les nombreuses convocations du Parquet, un
reportage de Jean-Jacques Gistellai... Bien, petit problème du côté de
nos amis de la technique qui me disent... bon d'accord, passons
directement au festival du film, avec ce soir en compétition officielle eh
bien, la projection du film "octet, ou la démission du forgeron" du
réalisateur Ouzbeck, Mirzofski Ibikslivak, à qui on doit aussi le très très
émouvant… pardon, d'accord, voilà, on me signale que le reportage,
décidément, n'est pas tout à fait prêt alors je vous propose de rester,
de rester, j'en bafouille, dans cette bien belle ville de Canne avec le
deuxième meurtre d'un projectionniste au cinéma " le Caméo ".
L'attachée de presse a été entendue par le commissaire Bialles, elle
déclare ne rien savoir, mais engage les gens à aller voir le film, un
reportage de… Ah, on me fait signale que non...

Mar tinez 3

Voix : Canne, troisième jour.Simon : Ooooh, quelle heure il est ?Voix :


Neuf heure trente A.M.Simon : Wow déjà !Voix : Non mais j'avance un
peu.Odile : Coucou, bonjour !Kara : Bonjour...Odile : Alors elle vous plait
votre nouvelle chambre ?Kara : Très bien, très content. Attention, ne
vous asseyez pas là, il a encore vomi.Odile : Bon Simon tout baigne
hein ! Il y a une grosse pression sur le film, les Américains veulent faire
un remake, moi je suis en pour-parler avec l'Allemagne, tout va bien.
Bon Kara dépêchez-vous, la conférence de presse est à onze heures !
Ben oui.Toc toc tocOdile : J'y vaisTerminator : Sarah Connors ?Odile :
C'est à côté. J'ai toute la presse, j'ai même deux politiques. Non mais
j'attends beaucoup de cette conférence.Toc toc tocTerminator : Sarah
Connors ?Sarah : Oui.Pan panOdile : Bon Simon, il va falloir me le
vendre ce film hein ! Trouvez de guimiques, des phrases chocs.Simon :
Quel genre ?Odile : Ben genre heu, genre heu, heu, des phrases chocs !
Simon : Quel genre ?Odile : Genre des phrases chocs.Simon : AhOdile :
Bon Kara, il faut vraiment que vous fassiez garde du corps, non c'est
important, je veux vraiment leur en mettre plein la vue, putain j'y crois
j'y crois.Kara : Pardon, est-ce que vous pouvez éviter de me fumer dans
la figure, parce que j'essaie d'arrêter.Odile : Je sais pas comment vous
faites, moi je peux pas.Kara : Alors moi je joue de la trompette, ça
compense.Odile : Ah oui je comprends, c'est surtout le truc de
reproduire le geste.Kara : Et les notes aussi, parce que…Odile : Ca y est
Simon, vous êtes beau, vous êtes prêt ? Ah d'accord, là je crois que je
vais prendre les choses en main.

Le tr ois ième pr oject ionni ste

Femme 1 : Tu connais Christine, la grande du service beauté ?Femme 2


: Celle qui a des boutons ?Femme 1 : Oui, la moche, eh bien figure-toi
qu'elle s'est enfin trouvé un mec !Femme 2 : Ah non ? !Femme 1 : Je te
jure. Alors elle l'emmène chez elle, lui il l'attend dans le canapé et elle,
elle revient 5 minutes après en lui disant : "Qu'est- ce que tu veux que
je te fasse ?"Femme 2 : Attends mais qu'est- ce qu'il a fait lui ?Femme
1 : Ben il s'est tiré en courant ! Non, je lui ai dit la prochaine fois
Christine sois gentille mets un peu de romantisme.Femme 2 : C'est bon
!Femme 1 : Résultat, la fois d'après, pour aller à la salle de bain, eh ben
elle a pas voulu y aller à poil, donc elle s'est enveloppée dans sa
couette.Femme 2 : Et le mec il est resté là dans le lit à se geler les
couilles ?Femme 1 : Oui. Et elle, enveloppée dans sa couette elle est
restée coincée dans la porte, donc pour se dégager, elle lâche la
couette par terre, et l'autre il lui dit : "Of tu sais, si tu a de la cellulite
c'est pas grave, je t'aime comme tu es !"Femme 2 : C'est pas vrai ?
Femme 1 : Je te jure…Odile : Ca vous intéresse pas ce que je raconte ?
Femme 1, femme 2 : Hein ?Odile : Les deux au fond, ça vous intéresse
pas ce que je raconte ?Femme 1, femme 2 : Si siOdile : Si ! Alors je
reprends pour les deux du fond. Donc a l'issue de la projection vous
allez pouvoir poser vos questions à monsieur Simon Jeremi, la vedette
masculine du film "RED IS DEAD" ici présent. Bon j'ai rajouté également
la liste des victimes du tueur, le vrai, pas celui du film, celui du festival,
dont les veuves sont ici à votre disposition. Mesdames, messieurs
merci de votre attention, bonne projection a tous.Proj.3 : Mais pas du
tout, non, mais pas du tout. Chérie je te dis que je ne risque rien la
preuve c'est que j'ai une prime de risque. Écoute je me mets déjà en
quatre pour te faire plaisir, tu ne vas pas… Attends ne quitte pas, une
seconde… Monsieur, monsieur.Kara : Oui ?Proj.3 : Si vous devez sortir,
allez-y, si vous avez un petit besoin à faire, ou quelque chose comme
ça.Kara : Non je ne peux pas vous lâcher d'une semelle.Proj.3 : Je vois
bien que vous êtes malade là, il faut vous soulager un peu !Kara :
Hein ?Proj.3 : Il faut vous soulager un peu.Kara : Non.Proj.3 : Oui, je
disais quoi ?… Ah c'est une infection ici.Kara : J'y vais là.Proj.3 : Oui
faites-moi plaisir, allez-y.Kara : Je suis à côté.Proj.3 : Oui, on sait où
vous êtes.Kara : Je peux vous prendre le journal ?Proj.3 : Tout, tout,
prenez tout ce que vous voulez… Rah je vais mourir dans deux
minutes.Kara : Martine !Martine : Sécu ! Comment ça va ?Kara : Bien.
Proj.3 : Oui ben d'accord. Et ben… En rentrant j'en achète. Mais non
c'est pas la mort.Martine : T'es là pour le festival ?Kara : OuiProj.3 : Ah
il est revenu lui… Ca va couper chérie… Ca va, il n'y a pas de bobo ?
Mais vous auriez pu vous blesser avec ce truc. Attendez je vais vous
aider, pourquoi vous ne me demandez pas ?Kara : Alors qu'est ce que
tu deviens ?Martine : Oh ben je suis séropositive… Mais non c'était pour
déconner !Kara : Putain, j'ai pas besoin de ça. Poussez-vous. Je vais me
chier dessus.Voix : Pendant ce temps, à Vera Cruz[EN ESPAGNOL]
Homme : Et avec ça madame ?Femme : Non, c'est tout, merci.
Combien vous dois-je ?Homme : $ 13,95.[PLUS EN ESPAGNOL]Kara :
Barrez-vous, cons de mimes ! Aïeu.Homme : Ca va ? Vous allez bien ?
Vous n'avez besoin de rien ?Kara : Non non, c'est bon, j'ai du papier.

Au bur eau de pr esse

Voix : CANNE, QUATRIEME JOUR.

Odile : Vous me faxez ça tout de suite.Kara : Alors voilà pour la


projection de mardi, il y a une société américaine qui m'a proposé un
nouveau détecteur de métal qui est sur le marché.Odile : J'attends
toujours la liste des invités pour demain.Kara : Bon c'est 300.000 de
plus mais c'est du haut de gamme.

Garçon : Demandez cannes Midi, le tueur de Cannes frappe encore !


Red is Dead, événement du festival. Achetez ! ... Cinq cents monsieur...
Merci.

Emile : Martoni est toujours en examen et la police est en train


d'entendre un témoin oculaire sourd...

Un gars : Odile……… J'ai l'annonce pour le nouveau projectionniste...


Odile : Oh trois sont mort déjà………… lisez-la-moi.Un gars : Rech. proj.
pr proj. priv. self-dem.brt. poss. S'adr.à l'hôt. MAR.Odile : S'adr. à l'hôt.
et plus si affinités, c'est plus humain.Tous : AbsolumentKara : Alors y en
a une autre qui fait sonnerie de téléphone. C'est à dire que vous
passez, vous avez un appareil dentaire par exemple et à ce moment
là… [dring…] Allô ? Eh, j'ai failli me faire prendre, c'est quand même
bien fait hein !Une dame : OdileOdile : Oui ?... J'aime pas trop la
couleur, non... Smoking blanc !Kara : Et il y en a une autre qui fait
ambiance TahitienneUn gars : Odile, Odile, Odile ! Le journal de treize
heures... Vite vite vite !Kara : On peut même mélanger les sons...Odile :
Chut !Présentateur : ... à Cannes, la mort n'engendre pas la
mélancolie.........Journaliste : Oui, Jean-Claude... Hier effectivement, la
projection en compétition officielle de "Volatiz Voltèk" (ou quelque
chose du genre !), le film du Roumain Méloklavé Krospek, s'est vu vole
la vedette par la soirée "Red is Dead".Commentatrice : Trois jours et
trois morts ont suffit pour faire de ce petit film la coqueluche de tout
Cannes. Un véritable conte de fée pour "Red is Dead", puisque les
acheteurs du monde entier se l'arrachent, sans même l'avoir vu. Pour
fêter l'événement, la production du film avait organisé, hier soir, une
grande murder party dans les jardins de la villa Belair. Des stars du
monde entier y cotoyaient les chroniqueurs judiciaires. Gâteaux,
champagne, feux d'artifice, rien n'avait été oublié, pas même la faucille
et le marteau, les motifs de la soirée. Celle par qui le scandale, ou en
tout cas la gloire, est arrivé, était au comble du bonheur, même si elle
émettait quelques réserves.Odile : Je trouve qu'on fait beaucoup trop
de battage sur ce qui se passe autour de "Red is Dead", et qu'on ne
parle pas suffisamment du film lui-même ! C'est vrai qu'c'est
formidable tout de même, ce qui nous arrive, oui.Journaliste : Et vous
Simon, content ?Simon : Sblllllluuuuuuuuuuuuurrrrrrppppppppppp !
Odile : Oui oui, il est hyper content ! Oui oui...Commentatrice : Très
occupé par son enquête, le commissaire Bialles a quand même bien
voulu nous accorder quelques mots...Bialles : Écoutez, laissez la police
faire sont travail, nous finirons bien par... coincer ce meutrier.
Commentatrice : Quel est le mobile du tueur ? Qui sera sa prochaine
victime ? Peu importe, hier soir, à Cannes, l'heure était à la fête.
Présentateur : Merci Jocelyne... Les castors Laperons sont-ils
hermaphrodites ? C'est la question que se pose ce chercheur...

Mar tinez 4

Réceptionniste : Comment ? Ah non nous sommes complets Monsieur !


Non, pas avant trois semaines monsieur. Bonsoir. Ah ah, il se doute de
rien celui là... Madame ?Odile : Bonsoir, j'ai rendez-vous avec le
commissaire Bialles. Je m'appelle Odile Deray.(petit dialogue avec un
auteur célèbre en Anglais...)Serveur : Voulez-vous bien me suivre.Odile
: Vous attendez depuis longtemps ?Bialles : Non non, j'arrive juste.Odile
: Oh excusez-moi commissaire mais…Bialles : Patrick...Odile : Excusez-
moi, Patrick... J'ai eu un peu de mal à briffer un nouveau projectionniste
pour la projo de demain. A mon avis il y passera la nuit.Bialles : Merci.
Apportez-nous aussi quelques glapiottes... pour picorer...Odile : Alors
Tchin.Bialles : Tchin.Odile : Ah j'ai eu un mal de chien pour envoyer tous
les cartons d'invitation... Alors est-ce que le préfet sera là ? Si Martoni
viendra... Si Martoni vient, le préfet viens pas alors.Bialles : Mais
oublions le film pour ce soir... Parlez de vous plutôt...Odile : Odile, moi
c'est Odile... Pluto c'est l'ami de Mickey.Bialles : Non, Pluto c'est le
chien de Mickey... L'ami de Mickey c'est Dingo !Odile : Oh pardonnez-
moi, je sais plus ce que je dis... C'est ce film, toute cette pression...
Bialles : Mais oubliez tout ça et parlez-moi de vous, d'où venez-vous ?
Odile : De Dijon. C'est là où j'ai commencé mon métier d'attachée de
presse... Je m'occupais du festival « Moutarde et cinéma ».Bialles : Ah
c'est passionnant ! Et ça parlait de quoi ?Odile : De moutarde et de
cinéma...Bialles : Oh formidable !Odile : Ma première voiture c'était une
Peugeot.Bialles : C'est exemplaire.Odile : Et un jour mes cousins ils sont
allés dormir chez ma grand-mère...Bialles : Ah ah c'est fabuleux...Odile
: Alors j'ai dormi dans la chambre du bas parce que j'avais prété mon
pull !Bialles : Ha vous êtes merveilleuse Odile merveilleuse, vous êtes
mariée ?Serveur : Vos glapiottes arrivent l'assiette est chaude.Les
Glapiottes : Ne me mange pas, ne me mange pas !!!Odile : J'étais
mariée, on s'est séparés il y a 4 ans. Il avait une grosse affaire de
triperie ; vous connaissez peut-être "les tripes du Mans ça dure
longtemps"...Bialles : Non.Odile : Pourtant c'était connu dans la région.
Bialles Et depuis ?Odile : Rien.Bialles : Rien, vous voulez dire pas même
une petite aventure depuis 4 ans ?Odile : Non.Bialles : Ha bon ça ne
vous manque pas ?Odile : Non pas du tout !Odile : Qu'est-ce que la
gigonde à ma façon ?Bialles : Ah, c'est délicieux... Ce sont deux cuisses
de chevreuils... C'est pour deux ! Ce sont deux cuisses de chevreuil...
fermes... délicatement écartées... fourrées de crème épaisse...
mouillées de vin blanc chaud qui... ruissèle sur les parties charnues de
la bête... et... elles sont fermement ligotées sur un lit de cresson...Odile
: Il est comment le cresson ?Bialles : Il est tendre et coriace à la fois...
Odile : Et quand vous dites ligoté, il est ligoté ligoté, il peut pas
s'échapper ?...Bialles : Il est à ma botte... le cresson !

Di scothèq ue 1

Kara : ululu yep yarp...Simon : Et t'étais où parce que Odile elle t'a
cherchée partout ?Kara : Eeh attends attends... Je me casse le cul pour
votre sécurité : vrai ou faux?Simon : Vrai.Kara : Vrai ! Eeeet pendant ce
temps, Madame Odile Deray ne me dit même pas où elle est, alors que
je sais très bien où elle est !Simon : Tu veux que je te ramène ?Kara : Tu
veux que je te dise où elle est ? Elle est avec Rick Hunter ! Qu'est-ce
qu'il y connait... Bon alors, question : qu'est-ce qu'il y connait aux
femmes Rick Hunter ?Simon : Heu je sais pas...Kara : Réponse : rien. Il
y connaît rien !Serveur : Monsieur, Monsieur ! Allons, c'est pas votre
bouteille !Kara : Moi je sais... Toutes celles que j'ai escortées, je les ai
baisées. Irina de France Turner, je l'ai baisée ; Jocelyne Turner, je l'ai
baisée ; le prince Patrice de Moldavie, je l'ai baisé... j'étais bourré...
n'empêche je l'ai quand même baisé ! Et Odile Deray, Madame Odile
Deray, pas le droit de la baiser ! Parce que Odile Deray pas le droit de
la baiser. A tout ! Heu qu'est-ce que je disais ?
Appar temen t de Bi al les 1

Bialles : Vous aimez Mozart ?Odile : Oui c'est lequel ?Bialles : Le


dernier.Odile : Ha...Bialles : Venez... venez Odile, entrez... Vous voulez
un whisky?Odile : Oh juste un doigt.Bialles : Vous ne voulez pas un
whisky d'abord ?

Appar temen t de Bi al les 2

Odile : T'as une brosse?Bialles : Merci toi aussi !Odile : Tu as été


formidable...Bialles : Dans le tiroir près du téléphone.Bialles : Tu
connais la différence entre un pull-over et une moule ?Odile : Non.
Bialles : C'est bête... Un pull-over ça moule et... une moule ça pue
l'ovaire ! Hi hi... Elle est drôle non ? Quoi qu'un peu salée mais elle est
drôle ! Odile ?

Di scothèq ue 2

Kara : Odile Deray de mes fesses !Simon : Bon ben on va y aller...Kara :


Si je la vois cette pute je lui fous mon poing dans la gueule !Simon : Et
puis oh alors, on peut régler pour tous les dégâts sans problème, sans
problème.Kara : Ta gueule, c'est une Salope !Odile : Mon dieu, Simon, si
vous saviez ce que je viens de découvrir… Kara, il faut absolument que
vous… (vlan dans sa gueule)

Le qua tr ième pr oject ionn iste

Voix : Pour des raisons de budget, la scène suivante sera entièrement


bruitée à la bouche...Tueur Voix Kara : Tin Tin Tin Tin...Eddy
Mitchell Voix Simon : oh mais écoute, plaie d'argent n'est pas mortelle,
enfin... Oui ?Tueur Voix Kara : chanteEddy Mitchell Voix Simon : Mais ce
boulot est la chance de ma vie, j'y crois à mort !Tueur Voix Kara :
chante... plic ploc plic ploc plic ploc... miaou... ah ah... miaaaaaaouuu.
Simon : Oh putain, tu fais super bien le chat !Kara : Merci.Simon : Non
mais vraiment, je le pense vraiment.Kara : Merci du fond du cœur
Odile : Et c'est pour qui les cafés ?Kara, Simon : Chuuuut ! Putain, on
est en train d'enregistrer là !Odile : Eh oh là, j'suis pas ta bonne hein !
Kara : Ta gueule !Odile : Ta gueule avant la mienne !Kara : Ta gueule
toi-même !Odile : Toi aussi !Eddy Mitchell Voix Simon : Ca va trancher
chérie !Kara : Mais non, qu'est ce que tu fais ? Faut dire ça va couper
chérie et pas ça va trancher…Simon : Ah bonKara : Mais oui tu étais
pendant le film ?Simon : Ah mais non, parce que je fais ça à mi-temps
moi, je suis pas en full time job. C'est pour ça, je suis un peu…Kara :
OuaisSimon : Donc…Kara : Enfin bon quand même, tu devrais un peu
t'intéresserSimon : Ouais, mais j'essaye de m'intéresserKara : Eh,
regardez, regardez, le tueur y s'est blessé au doigt !Simon : Ouaaaa !
Kara : Y s'est blessé au doigt, y s'est blessé au doigt le tueur.Simon :
Oh mais lala dis donc, il a l'air d'être salement blessé ?Kara : Mais
ouais, au doigt.Voix : Les producteurs sont heureux de vous annoncer
que le bruitage du film peut continuer normalement, merci de votre
compréhension.

Ar rêt au por t de N ice 2

Voix : Cannes, dernier jour, 9h00Émile : A qui le tour ? Qui sera la


prochaine victime ? Qui osera…Kara : Pardon, excusez-moi.

Mar tinez 5

Odile : Voilà, et vous terminerez l'interview avec Ciné loisir, Pélicule et


Ciné-nudiste.Simon : D'accord.Odile : Tiens, voilà l'arme fatale...Kara :
Bonjour !Odile : D'où vous sortez-vous ?Kara : Hein ? Ah, c'est parce
que j'étais en train de euh...Odile : Ouais, et ben pendant que vous
régliez le euh, moi j'ai trouvé le projectionniste pour ce soir. Tenez, ça
c'est la ligne directe du palais des festivals, là-dessus on pourra vous
joindre n'importe quand.Serveur : La tête de veau ?Simon : C'est moi.
Kara : Et il est où le projectionniste ?Odile : Il va nous rejoindre, il est
parti acheter le journal.Simon : Tu veux les yeux ? Parce que moi, je les
mange pas.Kara : Non… Dites, c'est le journal de demain qu'il faut qu'il
achète parce que là, il est pas encore dedans…Odile : HeinKara : Votre
projectionniste, il faut qu'il achète le journal de demain, quand il est
mort quoi !Odile : Quand je pense que la sécurité de ce soir va être
assurée par… Comment ai-je pu faire confiance à un type pareil ?Kara :
Oh, ça va, ça peut arriver à tout le monde de boire un coup !Odile :
Fermez-la Kara, vous n'êtes pas le centre du monde. Je vous parle du
commissaire Bialles.Kara : C'est quand même étrange les lettres que
laisse le tueur : O, D, I, maintenant L… Qu'est ce que cela peut bien
vouloir dire ? Lido ? C'est peut être une danseuse ?Simon : Tu me passe
les tripes s'il te plait ?Kara : J'ai remarqué quelque chose à propos des
meurtres, j'ai même une théorie là dessus.Simon : Tu me passes le
sucre ?Kara : Je suis quoisiment sur que nous avons affaire à un serial
killer !Odile : Pardon ?Kara : Je crois que nous avons affaire à un serial
killer.Odile : Un quoi ?Kara : Un serial killer.Odile : Un ?Kara : Un serial
killer, un tueur en série quoi !Odile : Ah, un serial killer !Serveur :
Monsieur Jeremi, nous n'avons plus de cervelle, alors je peux vous
mettre du cœur si vous voulez...Simon : Très bien le cœur, mais
saignant alors !Kara : Et Bialles a le profil type du serial killer,
exactement comme le décrivent les études du HexbesSimon : C'est à
dire ?Kara : C'est à dire tout : ses petits costumes cintrés, ses airs
supérieurs, ses espèces de petites mains manucurées, ses manières de
dire : "oui, laissez la police faire son travail…"Odile : Mais calmez-vous
Kara !Kara : Mais je suis très calme. Simon, t'as un bout de pomme de
terre sur la joue.Simon : Oh merci.Odile : Vous ne pouvez pas savoir
comme une femme a mal quand elle est déçue par un homme… Oh
mon Dieu Kara, comment faire pour coincer Bialles ?Kara : J'avais pensé
à une tapette à souris géante, avec un très gros morceau de fromage
pour appâter le tueur...Odile : Taisez-vous Kara, le voilà ! Ah, Émile, que
je vous présente Émile Gravier, qui est notre projectionniste. Voici
Simon Jeremi, la vedette du film "Red is Dead" et "Serges Karamazov"
donc qui assurera votre sécurité. Vous n'avez pas changé Émile, on ne
s'était pas revu depuis quand ?Émile : 16 ans, 8 mois, 2 jours, 4 heures,
et... 37 secondes. C'était un lundi...Simon : Dis donc, ça date pas d'hier
!Émile : J'étais projectionniste a Moutarde et Cinéma.Kara : Oh !Émile :
Et c'est là que j'ai rencontré Odile, on faisait une sacrée équipe, il y
avait Henry, Henry et il y avait le grand là…Odile : André ?Émile : Non,
le grandOdile : André.Émile : Mais non, le grand là… la petite : Sylvie.
Pardon. Qu'est ce qu'on riait Odile hein !Odile : Oui...Émile : Et la mère
de Sylvie elle était boulangère et elle avait une boulangerie à l'angle de
la rue Louise Michelle et la rue Lilo, c'était la rue Lilo ou la rue Pasteur ?
Bref enfin, on arrivait tous et il y avait son père à Sylvie donc il
s'appelait Patrick et il y avait le grand : André, non, Henry, non, André
non...Odile : Oui...Émile : C'était un sacré celui-la, alors il entrait le type
et il disait : une baguette pas trop cuite parce que c'était le boucher !
Ah ah... Je raconte mal...Odile : Bien Émile, y va falloir y aller parce que
si vous voulez être prêt pour ce soir, il faudrait peut-être vous
familiariser avec la machine. Kara, vous êtes gentil, vous accompagnez
Émile au palais.Odile : Bien, 1000 fois merci Émile, vous me retirez une
belle chandelle du pied !

Les mar ches 1

Voix : 21H00. CANNES, LE MEME JOURCarole : Cannes qui a revêtu ce


soir sa tenue de gala, Cannes prestige, Cannes féerique, Cannes à
l'heure du grand cinéma, Cannes...Jean : Oui Carole, Carole... Tout cela
bien entendu si le beau temps est de la partie !Carole : Ne soyez pas si
pessimiste Jean, le beau temps sera de la partie ! Et voilà Mme la sous-
préfète accompagnée de son mari et de Michaël, son petit dernier.
Jean : Ceci dit, qui est déjà grand...Carole : Derrière, avec Bruno de
Bruno & Chemise, un commerçant cannois bien sympathique !Jean : Et
là bas, regardez, derrière eux, une vedette !Carole : Ah oui...Jean : Je ne
sais pas qui c'est ?Carole : Oui, non ah oui effectivement, je l'ai vu dans
un film... à la TV je crois...Jean : Non, Carole, on me fait signe... en
effet, il s'agit de notre 1er ministre !Carole : Ah oui, je savais bien que je
l'avais vu à la TV, je me disais que son visage ne m'était pas inconnu.
Jean : Alors qu'arrive juste Mme Jacques, la veuve du 1er
projectionniste...Carole : Elle est radieuse dans son très beau manteau
d'hermine, un grand moment d'émotion, Jean.Jean : Tout à fait Carole,
tout à fait... Et puis sans tous ces meurtres, il n'y aurait pas de soirée
alors rendons hommage à une de celles qui a engendré cette féerie...

Limou sine 1

Kara : Bon Émile, vous avez aucune chance de vous faire tuer sur les
marches. A part l'œuvre d'un tireur isolé, mais se serait vraiment pas
de bol. Je ne veux personne dans les allées, je veux voir les badges de
tout le monde. Je serai intraitable là dessus.Kara : Oh lala, y a comme
un attroupement là on dirait...Odile : C'est la montée des marches,
Kara... Cannes... Le festival... Ca vous dit quelque chose ?Emile : Oh y a
du monde hein... PfiouuuOdile : Vous voulez un chewing-gum ?Emile :
Oh non, merci...Odile : Oh si si, prenez un chewing-gum Emile...

Di jon

Odile : S'il vous plait, si vous vous êtes endormie, si vous voulez revoir
le film, il y a d'autres projections de prévues !Émile : Oh lalalalaOdile :
Prenez un chewing-gum Émile !Émile : Oh ben non...Odile : Si si si...
Émile : Merci.Odile : Dites donc, vous vous êtes mis sur votre 31 ce soir
Émile !Émile : Et oui c'est pour notre dîner... Vous m'aviez dit qu'on
mangerait ensemble... Alors comme c'est bientôt la fin du festival...
Odile : Alors là j'ai complètement oublié ! Ah non ce soir je peux pas
parce que j'ai une soupette avec mon flirt !Émile : Oh non Odile, c'est la
septième fois que vous oubliez !Odile : Je suis désolée... Vous m'en
voulez pas Émile ? C'est le festival, toute cette pression...Émile : Ah je
suis déçu... Vous m'aviez promis ! Je vais vous dire quelque chose
Odile... On ne peut pas tromper 1 personne 1000 fois... si si... on peut
tromper 1000 peronnes 1000 fois... non. On peut tromper 1000 fois 1
personne Odile, mais on ne peut pas tromper 1 fois 1000 personnes !
Non on ne peut pas tromper 1000 fois...Odile : Ok j'y vais !Émile : 1000
personne... c'est ça...Sylvie : Salut Émile !Émile : Salut Sylvie...Odile :
Allez à demain ! Et quoi qu'il se passe dans ma vie, vous serez toujours
auprès de moi Émile...

Limou sine 2

Chauffeur : Émile Émile, tout le monde vous attend, faut y aller !

Les mar ches 2

Jean : Alors que ça y est, l'équipe très attendue de "Red is Dead" vient
d'arriver...Carole : Oui toute l'équipe, puisqu'il y a Odile Deray,
l'attachée de presse et un proche probablement... puisqu'il est très
difficile d'avoir une invitation, donc c'est sûrement un proche.Jean :
Rappelons tout de même, Carole, que pour l'instant personne n'a vu le
film. Vous-même l'avez-vous vu ?Carole : Euh non non. En même temps
il faut être honnête Jean, nous n'avons malheureusement pas le temps
de voir les films puisqu'il faut se préparer, se coiffer, choisir les robes...
Jean : Mais vous êtes très belle Carole !Carole : Merci Jean. Ah voici le
commissaire Bialles. Le commissaire Bialles très élégant dans son
smoking de chez…Jean : Chut chut pas de marques !Carole : Euh oui de
chez chut chut pas de marques, 8 avenue de la Calanque à Antibes...
Jean : En France.Un gars dans la foule : Luca Luca !Kara : Il s'appelle
Simon. Dépêchez-vous de monter, je vais pas arriver à les contenir
tous...Jean, Carole : Alors que revoilà la sous-préfète !Corrine : Serges
Serges !Kara : Oh Corrine !Kara : Pardon pardon... S'il vous plait... Régis
pour Kara, Régis pour Kara... Bouton rouge Régis !Régis : Oui Kara ici
Régis.Kara : Il faudrait un autre costard d'urgence là.Régis : Bon
d'accord j'y vais…… Euh, quelle taille à peu près le costume ?Carole :
Alors que j'aperçois la vedette de la soirée, la future peut-être
cinquième victime : le projectionniste qui va ce soir projeter le film à
scandale !Jean : Oui Carole il s'agit d'un certain Émile Gravier, c'est
tout ce que nous savons.La foule : Émile Émile Émile Émile Émile !
Carole : Alors que Madame Martoni, femme du célèbre député assassin
monte les marches... Son visage s'éclaire... Elle vient d'apercevoir
quelqu'un...Jean : Oui, c'est Jean-Paul Martoni, son mari !Carole : Mais
qu'est-ce qu'il fait là, il était pas en prison ?Jean : Mais si !Bialles : C'est
Martoni, arrêtez-le !Flic 1 : Toutes les issues sont bloquées, il ne pourra
pas s'échapper.Martoni : Laissez-moi passer, j'ai une invit !La foule :
Émile.......Bialles : Police arrêtez……… (au ralenti)
Exxxxxxxcuuuuuuuuuuuuseeeeeeeeeezzzzzzzz mooooooooiiiiiiCarole :
Coooooooooooommmmmmmiiiiiiiiiiiiiissssssssssssssairrrrrrrrrre
Biaaaaaaaaaaalllllllllllllleeeeeeeees AaaaaaaaaaahhhhhhhhhKara :
Émile !Jean : Alllllllllllllloooooooooors queeeeeeeee
reeeeeeeevoilllllllaaaaaaaaaa llllllllllaaaaaaaaa
soooooooouuuuuuuuuussssssss préééééééééééffffffffèteeeeeCarole :
Arrêtez Jean c'est fini !

Gr ande sa lle 1

La foule : Remboursez nos invitations !

Inté rieu r du pala is 1

Odile : Allez, faut prévenir les infirmiers et vous, Kara faites quelque
chose ! J'ai pas attendu toutes ces années et tous ces morts pour rien !
C'est trop injuste, j'ai pas mérité ça.Simon : Ben je peux vous le
projectionner votre film si vous voulez...Odile : Vous Simon ? Mais c'est
formidable, et comment ?Simon : Ben parce que je suis
projectionniste !

Gr ande sa lle 2

La foule : Oh ben ça tombe bien ça alors ...

Inté rieu r du pala is 2

Simon : Ben oui parce que moi je voulais faire du cinéma alors mon
père y voulait que je sois acteur, mais moi je voulais être
projectionniste parce que moi je suis pas vraiment acteur...Odile : Ha
bon, il vous faut combien de temps Simon ?Simon : Laissez-moi 10
minutes et je devrais y arriver.Odile : Ok. Kara vous avez votre
trompette ?Kara : Oui toujours.Odile : Alors pour une fois Kara, vous
allez faire exactement ce que je vous dis. D'accord ?

Gr ande sa lle 3
Foule : HaaaaaaaaaaaKara, Bialles : La carioca

Ca bin e de pr oject ion 1

Odile : Vous n'avez besoin de rien Simon ?Simon : Si, apportez-moi des
linges propres et de l'eau chaude.Odile : Rien d'autre ?Simon : Si, des
gencives de porc. J'ai un peu faim... Vite vite !

Gr ande sa lle 4

Kara, Bialles : La carioca

Ca bin e de pr oject ion 2

Simon : Ecoutez je crois que j'ai fait tout ce qui était en mon pouvoir ;
j'ai fait le maximum... A ce niveau là où on en est, je crois que... on
peut dire "A la grace de Dieu" et puis y aller.Odile : Le film, vous l'avez
mis ?Simon : Hein ?

Gr ande sa lle 5

Kara, Bialles : La cariocaFoule : Une autre !!Kara : J'aime quand c'est


improvisé comme ça !Bialles : Mais vous savez qu'avec un bon agent et
3 mois, on monte une tournée hein !

Escal ier du pala is 1

Grimaldi : Commissaire Bialles...Bialles : Oui c'est pour ?Grimaldi :


Euh... Grimaldi...Bialles : Grimaldi...Grimaldi : Commissaire... On a
localisé Martoni !Bialles : Martoni... Merde, j'l'avais oublié celui-là !! Bon
allons-y, j'finirai l'autographe plus tard. Allez !

Gr ande sa lle 6

Odile : Oh excusez moi c'est ce film toute cette pression...

Ca bin e de pr oject ion 3


Simon : Oui oui oui oui papa, mais il y des gens qui tueraient pour avoir
ce job ! Attends ne coupe pas. Alors Emile, ça va mieux ?Emile : C'est à
moi de projeter le film...Simon : Oui je sais mais, j'ai fait ça pour vous
rendre service !Emile : C'est à moi.Simon : Emile, c'était vous !
Pourquoi ?Emile : Parce que !Simon : C'est pas une réponse !Emile : Si !
Tu veux savoir ?Simon : Oui.Emile : Ecoute... Il y a quelques temps, je
téléphone à Odile pour lui demander du travail. Elle se souvient même
pas de moi... Toutes ces belles promesses envolées... Voilà pourquoi je
les ai tous tués : pour qu'elle se rappelle de moi ! Odile a fait de moi un
assassinSimon : Attention Emile, derrière vous !Emile : Ca ne prend pas
Simon... On peut tromper 1000 fois 1 personne, mais on ne peut pas...
si... On peut tromper 1 fois 1 euh non ! On ne peut pas tromper 1 fois
1000 personnes, mais on peut tromper 1 fois 1000 personnes.Emile :
Aaaaaaaah !Simon : Mange ça, pourriture communiste !

Gr ande sa lle 7

Odile : Oh l'imbécile, il a fait partir la dernière bobine !Kara : Je me


disais aussi ça ne tenait pas debout, ils étaient à table et d'un coup ils
se retrouvent dehors.Odile : Mais enfin mon Dieu Kara, allez vite voir ce
qui se passe en cabine !

Ca bin e de pr oject ion 4

Emile : Je vais tuer Odile puis je me tuerai moi mais d'abord, c'est toi
que je vais tuer.Simon : Tuez-moi mais la bouche fermée par pitié...

Escal ier du pala is 2

Femme : Oh Serges.Kara : Je te rappelle, je te rappelle... Je vais te dire


un truc Martoni : c'est pas ton jour... Aïe... EH...

Ca bin e de pr oject ion 5

Simon : Prenez un chewing-gum quand même.Kara : Simon, c'était toi


l'assassin ! Depuis le début je le savais.Simon : Mais non... Aie aie !
Mais rattrape-le, c'est lui le tueur... C'est Émile le tueur !

Cou loi r du pala is


Simon : Bien joué Kara. Dire que je croyais que t'avais rien compris...
Bialles : Que se passe-t-il ici ?Odile : Oh mon Dieu Kara, qu'est ce qui
s'est passé ?Kara : C'est Emile, c'est lui le tueur. Il s'est fait coincé par
la tapette géante.Odile : Ecoutez Kara, monsieur n'est pas une tapette :
monsieur est commissaire de police. Mais alors Patrick vous êtes
innocent ?Bialles : Vous en aviez douté ?Odile : Mais chez vous le
marteau, la faucille, le costume du tueur, j'ai pensé que...Bialles : Et
qu'avez vous pensé Odile ? La vérité est beaucoup plus simple
(musique) Je suis flic, juste un flic.Odile : Oh mon dieu comme j'ai été
sotte, j'ai cru...Bialles : Chut... Nous avons été sottes toutes les deux.
Kara : Commissaire, le préfet pour vous sur la ligne directe.Bialles : Oui,
bonjour monsieur le préfet, non mais toutes les issues sont surveillées,
Martoni ne pourra pas s'échapper, non je n'ai vu que le début du film,
non, oui oui la première partie était très bien... C'est parce que j'ai fait
un petit peu de danse classique...Martoni : Bougez pas... Ou je la
flingue.Bialles : Ne quittez pas monsieur le préfet. Martoni !Simon : Qui
c'est ?Bialles : Jean-paul Martoni ; petit politicien véreux, fleur
d'écologiste qui veut transformer la plage en parking. Hum, n'ayez pas
peur Odile, je m'occupe de ça.Martoni : Stop n'avancez plus Bialles. Je
veux un hélicoptère, je veux que vous donniez l'ordre à vos hommes de
me laisser quitter le palais sans problème, sinon je la flingue ! Et ce
coup-ci plus de tapette pour vous sauver.Odile : Monsieur est
commissaire de police.Bialles : Tu bluffes Martoni, il bluffe.Kara : Pas
sûr.Simon : Si si il bluffe là, ça se voit tout de suite.Kara : Il a pas l'air
de bluffer là quand même.Bialles : Si il bluffe.Simon: Moi je suis de
l'avis de Bialles, il bluffe. On vote, on vote... Moi je vote et je dis il
bluffe.Martoni : Ca suffit vous essayez de gagner du temps !Tous : Non.
Martoni : Vous l'aurez voulu, je la bute.Bialles : Tu bluffes Martoni, ton
arme n'est pas chargée... (il tire) Aia Aie.Kara : Je vais voter il bluffe
pas.Odile : Peut-être qu'il bluffe, peut -être qu'il avait qu'une balle (il
retire sur Bialles)Bialles : Aie Aie, c'est à dire que là vous êtes lourd.
Préfet : Allo Allo ?Kara : Allo monsieur le préfet, non c'est Serges
Karamazov à l'appareil, je suis le responsable de la sécurité ici. Non,
voilà on a une prise d'otage, le commissaire Bialles est salement blessé
et une attachée de presse maquillée je vous dis pas c'est une horreur.
Martoni : Dites au préfet que je veux un hélico dans 10 minutes sinon je
la bute.Kara : Martoni dit qu'il veut un hélico sinon il la bute. Il dit que
vous bluffez.Bialles : Dites-lui que j'ai plus de genoux.Kara : Il dit qu'il a
plus de genoux... Il dit qu'il voit pas le rapport.Martoni : Bon ça suffit, je
compte 5,4,3,2,1 et à 0 paf, je lui explose la tête comme une pastèque.
Kara : Il dit 5 4 3 0 et après paf pastèque. Je sais c'est un peu décousu,
mais je retranscris ça pêle-mêle aussi.Martoni : 5, 4, 3, 2,...Kara : Il
faudrait vous décider pour l'hélico parce qu'il reste plus que 1.Martoni :
1... Oh !Émile : Odile, je n'ai jamais osé vous en parler avant...Odile :
Émile vous m'avez sauvez la vie, je vous dois une fière bretelle.Emile :
(Martoni lui tire dessus) Oh, oh. Odile...Odile : Oui...Émile : Je vous ai
toujours aiméeOdile : Je sais, prenez un chewing-gum et parlez-moi
encore.Émile : J'ai toujours voulu vous dire : on peut tromper 1
personne 1000 fois, on peut tromper 1000 personnes 1 fois, mais on ne
peut pas tromper 1000 fois 1000 personnes. (applaudissements)
Grimaldi : Non, car en fait, c'est moi l'assassin... Non je déconne.

Extér ieur du pala is 1

Simon : Vraiment t'es sûr que l'éléphant est plus fort que
l'hippopotame ?Kara : Je suis certain, j'ai lu un livre la-dessus il y a pas
longtemps et les mecs expliquaient que toute la force est concentrée
dans la trompe ! De l'éléphant bien sûr.Martoni : Dite donc mon vieux,
bravo hein, vous avez réussi à empêcher la construction d'un complexe
hôtelier au pied de Renault, un des projets les plus sophistiqués du
siècle. Ah vous pouvez être fier. Bon j'ai perdu quelques milliards au
passage, mais ça n'a aucune espèce d'importance, ce qui est important
mon vieux c'est que vous soyez content hein, dites-le, je suis content !
Simon : (il lui vomit dessus) je suis hyper content !Kara : Il t'en reste un
peu, il t'en reste un peu là.Simon : Qu'est ce que je suis content !

Extér ieur du pala is 2

Odile : S'il vous plait messieurs, s'il vous plait, un petit peu de décence,
laissez-nous seul. J'espère que tout ira bien je suis si inquiète.Bialles :
Ca va aller Odile, les médecins on dit que je pourrai remarcher un jour.
Odile : Mais je vous parle de mon film ! Et vous vous pensez qu'à vos
genoux, vous êtes d'un égoïsme.

Cr oisett e

Odile : Simon, Kara !Simon, Kara: Odile, Odile !Odile : Simon, Kara, on
se fait un resto ? Je vous invite !Kara : Ah ben non, on partage.Odile :
Bon d'accord j'insiste pas.Simon : On peut baisser les bras ? J'ai une
crampe.Odile : Oui.Simon : Tout est bien qui finit bien.Kara : Oui, si ce
n'est qu'Emile a emporté son secret dans la tombe...Odile : Quel
secret ?Kara : Ben ces lettres qu'il gravait sur le mur après chaque
meurtre... O, D, I, L... Qu'est ce que ça peut bien vouloir dire ? Odil...
Odile : Ca je sais pas, c'est un mystère.Simon : J'ai faim ! Si on
mangeait Chinois je serais hyper content.Odile, Kara : Italien,
définitivement Italien.

You might also like