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Et si b fait de même, on est face à un jeu. La théorie économique des contrats repose donc sur
la théorie des jeux non coopératifs développée à partir d’exemples élémentaires dans la section 1.
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Dans la section 2, on traitera du partage du surplus dans une négociation contractuelle et des
possibilités d’ «expropriation » des investissements spécifiques. Puis, on étudiera le partage des
risques, les conditions de rupture des contrats et enfin les asymétries d’information.
Remarque : Du pur point de vue économique, il n’y a pas de différence essentielle entre contrat
unilatéral et contrat synallagmatique. En revanche, au-delà de deux joueurs explicitement
identifiés, les possibilités de coalition perturbent fortement les prévisions d’équilibre.
Dans une relation contractuelle, les gains de chaque partie dépendent de ce qu’elle fait mais aussi
de ce que fait l’autre partie (on supposera toujours ici qu’il n’y a que deux joueurs).
supposer comme dans les chapitres précédents que a connaît l’effet de sur (ce qui suppose
On suppose que a se connaît bien, de sorte qu’il sait comment affecte . Mais il reste à
temps que b choisit (exemple des enchères sous pli scellé), aucune partie ne peut observer la
décision de l’autre avant de prendre la sienne, mais elle a peut être suffisamment d’information
pour l’imaginer : jeux simultanés. Si b choisit après que a a choisi et si b peut observer
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La matrice suivante représente les gains du joueur b en fonction de ses décisions et de celles de a
.
G
H 1
B 0
Comment b peut-il choisir entre H et B ? Il a besoin d’informations sur le fait que a est en train de
prendre une décision non observable concernant G ou D. L’information pourrait se réduire à une
distribution de probabilités et on serait alors ramené à la règle de décision 5.
Exemple : Par exemple, si le joueur b pense qu’il y a X de chances pour que a joue G, en
choisissant H il a : (H) = 1/3 x 1 + 1/4 x 0 = 1/4 alors qu’en choisissant B il aura : (B) = 3/4
x 0 + 1/4 x 1 = 1/4 Donc il vaut mieux qu’il choisisse H. Mais les choses sont plus intéressantes
si b connaît les gains de a dans chaque situation car il peut alors déduire ce que a va faire.
Il est clair que a jouera toujours G (stratégie dominante). Autrement dit, a jouera G avec la
probabilité 1, et donc b a intérêt à jouer H. Dans ce cas, le calcul stratégique est simpliste : a n’a
rien besoin de savoir quant aux intentions de b et b a simplement besoin de savoir que G est une
stratégie dominante pour a. Le résultat de la rencontre (~ l’équilibre) est donc (G,H) qui donne
1 à chacun.
Dans des situations moins simplistes, on appelle équilibre (de Nash) le couple de décisions tel que
aucun joueur ne regrette son choix étant donné le choix de l’autre.
Remarque : On vérifie facilement sur le jeu précédent que (G,H) est un équilibre de Nash.
Diverses situations de jeu sont bien connues :
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Les probabilités des différents équilibres sont alors :
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Deux solutions :
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c’est-à-dire une situation dans laquelle aucun joueur ne regrette son choix étant donné le choix de
l’autre. Les stratégies des joueurs peuvent être pures ou mixtes, c’est-à-dire choisies en
probabilités.
Le joueur a (leader) prend une décision que b (suiveur) peut observer avant de jouer à son tour.
Si les joueurs connaissent leurs gains dans chaque combinaison du jeu, il faut le résoudre à
l’envers, selon les principes classiques d’analyse séquentielle. On voit alors que : b choisit si
backward » permet d’éliminer les équilibres de Nash contenant des stratégies non crédibles.
Exemple : L’annonce par b qu’il jouera quel que soit le choix de a qui vise à donner à b son
gain maximum de 4, repose sur une menace non crédible : si a joue il n’est pas de l’intérêt de b
de jouer à gauche (excepté si ce jeu est répété et qu’il cherche à acquérir une réputation de
lutteur).
Noter aussi que l’ordre dans lequel sont prises les décisions est essentiel :
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Si on inverse les rôles de leader et de suiveur les choix d’équilibre changent. Dans ce jeu,
chaque joueur préfère être leader que suiveur mais il n’y a pas de règle générale.
Exemple : Ainsi dans le poker du bagne, il est évident que si le jeu était séquentiel il vaudrait
mieux être suiveur ; idem dans le penalty.
On considère le cas d’un « producteur /vendeur » capable de produire un bien à un coût c et d’un
« acheteur / consommateur » pour qui ce bien a une utilité u. Le gain social potentiel de la
transaction est v = u - c et la décision optimale est celle de la règle n° 1. Les deux parties au
contrat engagent des discussions sur le prix de transfert du bien p qui donnera à chacun l’utilité
nette :
• de l’ordre du jeu : qui a le leadership dans ce jeu séquentiel ? Personnalité des agents et
réglementation ,
• du nombre de coups : combien de fois les parties peuvent-elles se rencontrer ? Coûts de
transaction, degré d’urgence, …
• de la concurrence : la transaction est-elle complètement spécifique ? Valeurs de repli, pouvoir
de négociation.
• des risques liés au contrat : les parties ont-elles une aversion ou un goût du risque ?
Assurances, clauses en cas de rupture, garanties,
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• des asymétries d’information : que sait chacun de l’autre et que sait-il qu’il sait ? Bluff,
réputation, marques, labels, garanties.
Ici, on suppose qu’il y a information parfaite : tout est connaissance commune, en particulier u et c.
§1. Négociation
Le mécanisme le plus simple est celui par lequel une partie propose un prix que l’autre partie ne
peut qu’accepter ou refuser.
De façon générale, le vendeur va proposer le prix le plus élevé possible compatible avec
l’acceptation de l’acheteur. Son problème est de trouver p qui maximise =p-c- Sous la
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) Supposons pour simplifier que = = 0 on voit alors que si u > c , quel que soit le leader
on trouve toujours un prix tel que la transaction ait lieu et si u < c il est clair qu’elle ne pourra pas
avoir lieu. Le leadership modifie simplement la répartition de la rente entre les deux parties.
Proposition 7 : En information parfaite, les transactions contractuelles sont efficientes. On peut
envisager des jeux de négociation plus raisonnables et donc plus compliqués.
Exemple : Par exemple, le partage coopératif de Nash suggère que le prix se fixe de façon à
En général, les valeurs de u et de c ne sont pas totalement figées. Elles peuvent être modifiées
par des « investissements » de l’une ou de l’autre partie. Le vendeur peut faire de la R&D pour
diminuer le coût ou pour améliorer le produit (et donc augmenter u). L’acheteur peut engager des
dépenses pour mieux profiter du produit quand il l’aura. Le leadership et la date de fixation du prix
sont alors essentiels.
transaction aura-t-elle lieu ? I est du passé donc n’intervient pas dans la fixation du prix.
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Avec une telle organisation, le vendeur se fait « exproprier » d’une partie de son investissement
spécifique d’où son refus d’investir qui est socialement inefficace.
• Première solution : si l’investissement n’est pas totalement spécifique, le vendeur peut faire
jouer une certaine concurrence entre les acheteurs et craint moins ainsi l’opportunisme
potentiel de l’acheteur.
• Deuxième solution : Puisque I est supporté par le vendeur, c’est lui qui fixe le prix. S’il y a
incertitude ou asymétrie d’information, ça pousse le vendeur à surinvestir.
• Troisième solution : on signe un contrat décidant la fixation du prix avant la décision
d’investissement.
Donc, un contrat signé avant tout engagement limite les risques d’opportunisme des parties et
donne de bonnes incitations aux investisseurs. Mais il restera toujours un biais vers le sous
investissement à cause de l’expropriation au cours de la négociation.
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Exemple : Problème des pré-engagements : sous-seing privé, fiançailles.
Dans la plupart des transactions contractuelles, certaines des caractéristiques de base (ici u et c)
sont affectées par des événements non maîtrisables par les parties : l’utilité et/ou le coût de
l’opération peuvent changer en raison de la météo, de grèves, de l’état de santé, d’accidents, etc.
Remarque : La situation idéale, vue comme une référence par l’économiste, est celle dans
laquelle on peut identifier tous les Etats de la Nature et signer un contrat parfaitement contingent,
c’est-à-dire relatif à chaque Etat de la Nature.
Exemple : Supposons par exemple que le coût de production du bien puisse être faible ou fort
La difficulté est que les Etats de la Nature sont très nombreux et donc la rédaction d’un contrat
parfaitement contingent serait trop coûteuse (imaginer le contrat de vente d’une automobile
contingent à chacune des milliers de pièces qui la composent). Ne pouvant être parfaitement
contingents, les contrats vont présenter des risques quand les conditions d’exécution
doivent être arrêtées avant disparition des éléments aléatoires :
Si le prix est fixé ex ante alors que le coût est aléatoire, l’acheteur est totalement assuré puisqu’il
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aura quel que soit le coût. C’est le vendeur qui supporte tout le risque car il gagne soit p
- , soit p - (qui peut être négatif) selon la valeur du coût. Si le vendeur a une aversion au
risque, il faudra que le prix soit fixé suffisamment haut pour lui faire accepter la transaction. Avec
une négociation du prix « à la Nash », une prime de risque va jouer le même rôle que la valeur de
repli dans les situations non aléatoires :
• le vendeur a intérêt à ce que le contrat soit honoré si et à ce qu’il soit rompu dans le
cas contraire ;
• l’acheteur a intérêt à ce que le contrat soit honoré si u(t) > et à ce qu’il soit rompu dans le
cas contraire.
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Au prix fixé :
•
Si t < ou t > , les deux parties sont d’accord pour rompre le contrat,
• Si les deux parties sont d’accord pour que le contrat soit honoré.
Mais
• Si , le vendeur a intérêt à rompre le contrat alors que ce n’est pas le cas pour
l’acheteur,
• Si l’acheteur a intérêt à rompre le contrat alors que ce n’est pas le cas pour le
vendeur.
Dans cet exemple, on voit donc que le contrat ne sera exécuté au prix que si t est compris
entre et . Or, il serait socialement efficient de l’exécuter dans un plus grand nombre d’états de
la nature, plus précisément sur l’intervalle et . En effet, sur cet intervalle on a toujours u(t) >
c(t) et la transaction crée donc un surplus positif. Entre et , au prix le vendeur fait des
pertes mais le gain réalisé par l’acheteur est supérieur à ces pertes : l’acheteur peut donc
dédommager le vendeur pour qu’il honore le contrat, tout en continuant à réaliser un gain (ce qui
n’est pas le et ). De même, entre et au prix le vendeur fait des pertes mais le gain
réalisé par l’acheteur est supérieur à ces pertes : l’acheteur peut donc dédommager le vendeur
pour qu’il honore le contrat, tout en continuant à réaliser un gain (ce qui n’est pas le et ). Pour
que le contrat soit honoré dans tous les états de la nature où la concrétisation de la transaction est
socialement efficiente, il est donc clair que le prix effectivement payé ne peut pas être fixé ex ante,
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indépendamment de la réalisation des événements aléatoires dont dépendent les gains et les
coûts des deux parties. Le prix doit être un prix contingent, c’est-à-dire dépendant des états de la
nature, par exemple la fonction p t ( ) tracée sur la figure.
En conclusion, lorsque les gains des agents sont aléatoires, pour que le contrat soit Pareto
efficient il doit être contingent aux états de la nature, c’est-à-dire :
• énoncer exhaustivement les états de la nature dans lesquels il doit être honoré (pour
sur notre exemple) et ceux dans lesquels il doit être rompu (pour et
Remarque : Une alternative est de renégocier le contrat ex post, mais nous ne traitons pas de ce
cas ici.
Pour garder l’analyse simple, supposons que seul le coût est aléatoire : les éléments de la
transaction sont donc u et c(t). Et supposons aussi que c(t) est croissant en t pour simplifier le
graphique.
Soit défini par u = c(t) : il est optimal d’exécuter le contrat dans tous les états de la nature où t <
et de ne pas l’exécuter sinon. Maintenant, soit p le prix fixé ex ante (non contingent). Il est évident
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que u > p > c(0). A ce prix le vendeur n’honore pas son engagement pour alors qu’il
Remarque : En donnant au vendeur le droit de ne pas respecter son engagement moyennant une
indemnité versée à l’acheteur. C’est équivalent à ouvrir une seconde négociation au cours de
laquelle le vendeur peut acheter le droit de ne pas remplir ses obligations.
Supposons que le prix est payé à la livraison. Le contrat sera du type suivant : le vendeur livrera
la marchandise à l’acheteur en échange du prix p. En cas de non livraison, il lui reversera une
indemnité I. Le montant efficient de cette indemnité est I = u - p. En effet,
• pour t < , le contrat sera honoré puisque le vendeur fait un bénéfice (p>c(t))
•
entre et , t le vendeur perd de l’argent en honorant ses engagements (p - c(t) < 0) mais
rompt.
I = u - p est une indemnité de remplacement (expectation damages) car la victime de la rupture
fait le même gain net que le contrat soit rempli ou non. Si le prix est payé à la commande et non à
la livraison, on peut envisager une autre modalité, l’indemnité de remboursement (restitution
damages) : I = p. L’effet est le même que l’absence d’indemnité quand le prix est payé à la
livraison : puisque le vendeur peut se libérer de son obligation en rendant à l’acheteur la somme
versée, il le fera chaque fois que p < c(t), donc trop souvent. Mais le caractère efficient des
indemnités n’a été jugé jusqu’ici que sur la base du recensement des états de la nature où le
contrat sera rompu ou honoré. En fait, il faut introduire deux autres dimensions pour évaluer un
régime d’indemnisation :
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situation est la même en cas de rupture que si le contrat était honoré et meilleure (car mieux «
préparée ») quand le contrat est effectivement honoré. Par conséquent, l’acheteur est incité à
surinvestir.
En plus de l’incertitude sur l’avenir qui affecte les parties au contrat de la même façon, il y a
généralement des asymétries : l’acheteur connaît u mieux que le vendeur et le vendeur connaît c
mieux que l’acheteur. C’est là un problème d’ « antisélection » ou « sélection adverse ».
De plus, les décisions prises par les agents (notamment les investissements spécifiques) ne sont
pas non plus connus de l’autre partie : c’est un problème de « hasard moral ». Ces asymétries
sont à la source de comportements stratégiques contre lesquels les agents essaient de lutter par
des clauses annexes ou des contrats complexes.
Une « bonne » voiture coûte = 800 et donne à son utilisateur l’utilité = 1000. Par une
négociation à la Nash, acheteur et vendeur s’entendent sur = 900. Une « mauvaise » voiture
coûte c' = 300 et donne une utilité u'=500. Le prix est négocié à p'=400. Mais que peut faire un
acheteur qui ne sait pas s’il est face à un « bon » ou un « mauvais » vendeur ? Supposons qu’il
est neutre au risque (donc il raisonne en espérance de gains, sans prime de risque) et qu’il met la
même probabilité 50 % sur chaque éventualité. Donc, le prix maximum qu’il est prêt à payer est
. Mais à ce prix, le vendeur de bonne voiture refuse de vendre : Seules les
mauvaises (les Lemons, pour reprendre l’expression d’Akerlof, 1970) pourront être vendues, au
prix p' = 400. Pour écouler sa « bonne » voiture, un vendeur doit proposer un contrat annexe de
garantie qu’un vendeur de mauvaise voiture n’a pas intérêt à proposer.
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= 2500
Il veut signer un contrat avec un artisan dont la technologie est caractérisée par un coût unitaire
qui est :
On suppose que l’acheteur est leader pour la fixation du prix. Donc il versera au producteur
une somme juste suffisante pour que celui-ci accepte le contrat, c’est à- dire juste de quoi couvrir
ses coûts. Si l’artisan est efficace, il est efficient de lui commander q' = 2500 parce que : u(q') -
q' = 2500 - (1X625) = 1875 . = 5000 - (1x2500) = 2500 et l’acheteur verse à l’artisan
: - =0 = 2500 Si l’artisan est inefficace, il est efficient de lui commander q'=625 parce
que : u(q') - q' = 2500 - (2X625) = 1875 . = 5000 - (2x2500) = 0 Et l’acheteur verse à
l’artisan : p' - q' = 0, p' = 1250. On voit donc que, en information parfaite, l’acheteur /leader peut
écrire un contrat efficient sans abandonner de rentes au vendeur. Supposons maintenant que
l’acheteur ne sache pas s’il a affaire à un artisan efficace ou inefficace . Il pense pouvoir
résoudre cette difficulté en lui proposant de choisir dans un menu formé des deux contrats
d’information parfaite : C' (p' = 1250, q'=625) ( =2500, =2500) L’artisan choisit le contrat
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, F , il choisit le « petit » contrat C' car : C' : p'- q' = 0 : - = - 2500 S’il est de type ,
F , il choisit aussi le « petit » contrat C' car : C' : p'- q' = 6325 : - = 0 On voit que l’artisan
de type (efficace) profite de l’ignorance de l’acheteur. Pour l’inciter à choisir le contrat qui lui
correspond (et donc lui faire produire la quantité efficiente ) il faut le payer '' tel que '' - =
p' - q' c’est-à-dire au moins '' = 3125. Donc l’acheteur est face à un dilemme :
•
Soit il laisse à l’artisan efficace une rente '' - = 625 > 0
L’arbitrage dépend de l’information de l’acheteur sur la vraie valeur du coût c compris entre ( ,
). Sous des hypothèses plus générales ne limitant pas le choix de la taille de la commande aux
seuls volumes ou q', l’arbitrage conduit à jouer sur les deux dimensions : augmenter la taille de
la commande passée à l’entreprise inefficace de façon à rendre son contrat moins attractif pour
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l’entreprise efficace (c’est la dimension « bâton » du contrat incitatif) et simultanément inclure une
rémunération nette strictement positive dans le contrat destiné à l’entreprise efficace. Mais grâce à
l’action conjointe du bâton, cette « carotte » n’a pas besoin d’être aussi élevée que les 625 francs
de notre exemple. Il n’en reste pas moins que l’acheteur est bien obligé de laisser une partie du
surplus de l’opération au vendeur. Ce gain apparaît bien comme la rente que tire le vendeur de sa
meilleure dotation informationnelle.
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