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Plan d'éoliennes

(plan d'une éolienne de pompage)


Mais facilement adaptable pour produire du courant

Utilisez le vent... une éolienne de pompage

Cette éolienne réalisée par


Michel BOUCHé permet l'arrosage
goutte à goutte d'un jardin de 1 000 m2.
L'économie d'énergie réalisée par rapport
à l'utilisation d'une motopompe, pour ce
même travail, s'avère très intéressante.

DESCRIPTION
GÉNÉRALE

L'éolienne se compose d'un pylône


scellé sur la margelle du puits. La
rotation de l'hélice entraîne une
pompe de jardin modifiée qui remplit
une réserve d'eau de 2 000 1, composée
de huit fûts en plastique reliés par
une tuyauterie.
Les problèmes que pose cette
réalisation sont les suivants :
- orientation de l'éolienne
- régulation de la rotation
- arrêt du pompage

*Le pylône est solidement fixé à des


pattes scellées dans des plots de
béton. Sur ce pylône est boulonnée
une rehausse en cornière. Elle comporte :
- Quatre montants AH pourvus
d'une ceinture AI, boulonnée au pylône
principal et une plaque porte-
appareillage AJ, en tôle striée de 5,
les stries se trouvant dessous, côté
soudure.
- AJ comporte un trou central de 90
mm de diamètre, autour duquel, côté
strié, est soudé un fer plat AK, formé
en anneau de 160 mm de diamètre.
Un second anneau AK est soudé
dans la rehausse. Tous deux servent
de cage aux roulements du pivot.

une adresse pour les éoliennes de pompage

*"Mistral" S.E.V.M
32, rue marcellin berthelot,
BP2009,
53020 Laval cedex 9

LE PYLÔNE
Il se compose de quatre cornières M
provenant d'un pylône EDF réformé
mais pouvant être bâti de toutes
pièces. Des entretoises AB renfor-
cent les quatre côtés du pylône ain-
si construit, jusqu'à la moitié de sa
hauteur. Le plus accessible des cô-
tés est pourvu d'une échelle en cor-
nière AC permettant l'accès au
mécanisme. La base du pylône sera
ultérieurement équipée des supports
de fûts AD et AE.
L'EMBASE PIVOTANTE
(voir fig. 1)
Elle est essentiellement faite d'une plaque striée BA (stries au-
dessus),percée d'un trou central de 80 mm de diamètre. Un tube BB y est
engagé
et soudé bien d'équerre.
Un tube BC est soudé à l'intérieur de BB, par l'intermédiaire de quatre
entretoises
BD, deux en haut, deux en bas. Il guidera la tige de commande.
Les trous de montage des supports de gouvernail et des cages de
roulements de l'arbre sont percés sur BA,
au fur et à mesure du montage.
Guide par ses roulements placés
dans leurs cages AK, l'embase pivote sur une butée à billes réalisée

Conière de 70/70/7,
60/60/7,40/40/4,30/30/3
-Fers plats
Boulons, écrous et rondelles
-Tiges filetées de M 10,
M 12 et M 16 mm
de diamétre
- Fers Fonds de 5, 8 et
10 mm de diamétre
-Tubes de 12/14,15/21,
26/34,35/42,70/80
-Tôle gavanisée de1 mm
d'épaisseur
-1 axe de 35 mm
de diamétre et 530 m
de long
-1 cric de voiture
-2 roulements de
35/20/8 mm
-1 roulement de
90/60/15 mm
-1 roulement de
30/10/10 mm
-2 roulements de
160/85 mm
- 2 bagues de 12/17/2 mm
- 3 graisseurs coudés
- 4 graisseurs droits.
- 1 pompe à eau, à piston
de 80 mm de diamétre
- UPN de 8011 50 et
de 30120
- 1 vilebrequin de cric
- Maillons de chaine
-2 serre-câbles
- 1 morceau de courroie
trapézoidale.
- 10 billes de 14 mm de
diamétre
- 20 rondelles de 12 mm
de diamétre intérieur
- Antirouille, peinture,
bidons, etc.

comme suit:
* sous BA est. soudée une rondelle
BE. en tôle de 10/l0e, percée de dix
trous de 14 mm de diamètre.
- une rondelle large BF est soudée
sur chaque trou après avoir été ren-
due concave par martelage (diamétre
intérieur 12 mm
* les billes BG sont disposées dans
les logements formés et recouvertes
d'une seconde rondelle BF qui sera
soudée sur la premiére (attention
aux billes). Cette butée à billes roule
sur la plaque AJ. Elle est lubrifiée par
un graisseur vissé à un trou taraudé
dans BA. Un anneau de fer plat BH
canalise la graisse vers les billes et
les protége des intempéries.

L'ENTRAINEMENT
Il est conçu à partir d'un arbre CA
monté sur des roulements, pris dans
les cages CB boulonnées sur BA.
* Ces cages sont calées pour que
CA soit à 60 mm au dessus de la
plaque BA. Une extrémité de CA est
équipée d'une poulie à gorge CC
pour le système de freinage.
Au milieu de l'arbre se trouve la came
de manoeuvre de la tige de pompe :
- un roulement CD est engagé sur
CA, e - une cale CE soudée entre
CA
et entre les roulements.
CD, décentre ce dernier.
- un second roulement CF est accolé
à CD, le soudage se faisant par les
cages de fer plat CG. Une telle came donne une course de 25 mm à la tige
de la pompe,
Avant le montage définitif de l'arbre sur ses paliers, deux bagues CH sont
mises en place. Elles seront soudées en fin de montage.

NOTA : toutes les cages à roulements sont rendues étanches à la poussiére


par des rondelles de tôle galvanisée, fixées par des points de
soudure. Il faut également prévoir les graisseurs nécessaires à la lubrification
des roulements.

* L'arbre est entrainé par une roue à quinze pales de 1320 mm de diamétre.
Elle est constituée d'un tube CI percé d'un trou et d'une lumiére qui
sert de moyeu ; de quatre rayons CJ
soudés sur CI ; d'un cercle CK soudé
sur CJ. Avant de cintrer le fer plat de
1 024 mm nécessaire à CK, il
convient de marquer les emplacements
des 15 pales, tous les 68,2
mm, et des doubles rayons, tous les
204,8 mm.

Les rayons CL sont soudés sur CI, au


ras de la rondelle CK. Les rayons CM
sont soudés à l'autre extrémité de CI
et réunis à CK par des raidisseurs
CN. Un cercle de fer rond CO est cin-
tré à 1021 mm de diamétre pour être
soudé aux rayons après mise en
place des pales CP préparées dans
de la tôle galvanisée de 10/101. Les
supports de pales CO sont soudés
sur CK, avec un angle de 30' et les
pales sont enfilées sur CO. Chacune
est soudée sur son support.
Enjouant sur leur flexibilité les pales sont
également réparties sur CO et soudées.
CO est soudé sur les rayons CL et
CM puis refermé.
La roue peut être mise en place pour
essais.
L'éolienne fixée sur son pylône

L'ENTRAINEMENT
DE LA POMPE
(fig. 2)
La pompe DA est fixée au pylône par
quatre supports DB, en veillant '- ce
que l'écoulement soit légèrement au
dessus du dernier étage de réser-
voirs. Pour cela, il sera probablement
nécessaire de rallonger le tuyau d'as-
piration DC. Au sommet de DA, un
étrier de guidage DD est disposé
pour éviter les mouvements parasites
de la tige de piston DE, laquelle est
sciée et reçoit la moitié de l'accouple-
ment DF l'autre moitié de DF est
soudée à une tige DG qui descend
de l'arbre d'entraînement CA. Ces
deux parties sont assemblées par
deux boulons.
La liaison avec CA se présente
comme suit:
* à l'extrémité de DG est soudé un
manchon DH, composé d'un tube
auquel est soudé un écrou.
* dans l'écrou se visse l'extrémité
filetée d'une tige DI munie d'un étrier
DJ, le tout bloqué par un contre-écrou
DK lorsque la course du piston de la
pompe est réglée.
DJ est solidarisée au roulement
CF par un boulon DL, et peut trans-
mettre à la pompe le mouvement
alternatif obtenu par l'excentrique
CD.

ORIENTATION
(Fig3)
Sur la plaque pivotante BA se bou-
lonne un support EA, qui va suppor-
ter tout l'ensemble orientation, regu-
lation, freinage,
L'éolienne est maintenue face au vent
par un gouvernail EB, monté sur une
tige EC. Celle-ci s'articule autour d'un
axe ED traversant le tube pivot EE,
soudé à l'extrémité de EA. Pour la
bonne stabilité du montage, il faut le
renforcer. Deux fers plats EF partent
de EC et portent également un tube
pivot EE. Un morceau d'UPN, EG, est
soudé entre les deux pour servir de
guide et recevoir EC. l'axe ED est
ainsi parfaitement maintenu
Cette articulation du gouvernail per-
met de le disposer perpendiculaire-
ment au vent ce qui permet de prati-
quement stopper l'éolienne.
Toutefois, il faut que la manoeuvre
soit possible du sol. Dans ce but, un
cric d'automobile EH relie la tige EC
du gouvernail et le support EA. Un
axe El, soudé verticalement prés du
mécanisme de EH, s'engage dans un
tube EJ fixé à EC. Un axe EK, soudé
à un oeil de direction d'auto EL fixé à
la vis du cric EH, se monte dans une
patte EM, soudée à EA. Un maillon
de chaîne EN est soudé à l'écrou de
manoeuvre du cric et permet de le
faire tourner depuis le sol grâce a la
manivelle EO. La manoeuvre du cric
permet de ramener progressivement
le gouvernail perpendiculairement à
l'arbre CA. L'éolienne pivote et s'arrê-
te, sa roue n'étant plus face au vent.
Une butée est adjointe à EC pour ne
pas avoir à rechercher le réglage du
gouvernail aprés un arrêt
Un fer plat EP est soudé perpendicu
lairement à EG, il porte un boulon de
réglage EO tournant dans un écrou
soudé. EO vient sur la butée ER sou
dée à EA. Le réglage de EO permet
de ramener le gouvernail toujours
dans la même position. Un renfort ES
relie ER et EA.

RÉGULATION ET
FREINAGE
(fig. 3)
Les pales de la roue ne sont pas à
pas variable ce qui a pour consé-
quence une rotation irréguliére due
aux coups de vent.
Au-delà de 70 à 80 trs/mn, l'eau ne
peu Plus suivre la montée du piston
de la pompe, ce qui provoque des à-
coups nuisibles à la solidité de la biel
le. Pour supprimer cet inconvénient,
une pale de régulation fait pivoter éolienne
en cas de vent trop fort et pro-
voque son ralentissement :
Une tige FA est montée perpendicu-
lairement à EA par une corniére FB,
des entretoises FC soudées respecti-
vement à EA et FB permettant une
bonne fixation par des boulons.
Sur FA coulisse un tube FD sur
lequel est soudé une pale FE, des vis
FF permettent le blocage de FD. Un
renfort FG relie FA et EA.
Les coups de vent sur FE écartent
l'éolienne de sa position de rotation
optimum. Elle revient en place grâce
au gouvernail lorsque le vent faiblit.
Cependant, même placée perpendi-
culairement au vent, l'éolienne conti-
nue à tourner au ralenti. Il est néces-
saire de la bloquer par un frein.
Un tube FH est soudé sous EA à
l'opposé de EH. Il porte un guide en
fer plat FI dans lequel s'engage une
tige filetée FJ, équipée de trois bou-
lons FK, soudés entre eux, et à une
équerre FL. Celle-ci a reçu, un serre-
câble FM qui maintient l'une des extré-
mités d'une courroie trapézoidale FN.
L'autre extrémité de FN est fixée à EA
aprés être passée sur la poulie àgorge CC. Lorsque les boulons FK
descendent entraînant FL, ils tendent
FN sur CC, provoquant le blocage de
l'arbre. Deux écrous et rondelles FO
sont soudés aux extrémités de FJ.
Celui du bas reçoit un maillon de
chaîne EN qui permet de serrer le
frein du sol, au moyen de la manivel-
e EO .Afin de guider et de protéger la
courroie FN, un carter est fixé à EA.

INSTALLATION
ET REGLAGES
(fig. 4)
Pour hisser le mécanisme au sommet
du pylône, le réalisateur a
confectionné une girafe qu'il boulon-
ne dans l'armature. Elle se compose
d'un montant GA, en UPN, équipé de
deux bagues soudées GB. Une
potence GC s'emmanche dans ces
bagues. Deux anneaux de fer rond
GD la bloquent et lui permettent de
pivoter.
GC porte une coulisse GE Ó laquelle
est suspendue une moufle GF à
quatre poulies, équipée d'une corde
de 30 m.
La girafe se boulonne dans le pylône
par les supports GG et GH soudés à
sa base.
l'éolienne est mise en place et soi-
gneusement graissée gràce aux
graisseurs disposés sur les roule-
ments. Elle est enduite de plusieurs
couches d'antirouille et de peinture
afin d'être parfaitement protégée des
intempéries. Les huit bidons sont dis-
posés sur leurs supports et reliés par
des tuyaux afin de se remplir simulta-
nément par gravitation. Leau est dis-
tribuée par un réseau d'arrosage
goutte à goutte qui est un des sys-
témes les plus performants

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