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SCUTENANCE D'UN MEMOIRE PRESENTE POUR 10! DU DIPLOME NATIONAL D'EXPERT COMPTAB: —<——$$ $$$ L'AUDIT FISCAL DES SOCIETES DANS LE CONTEXTE MAROCAIN : ASPECTS METHODOLOGIQUES ET PRATIQU PAR Rachid SEDDIK SEGHIR Directeur de recherche : Mr Abdelkrim HAMD! Expert Comptable DPLE Jury de soutenance : a Président: -Mr Rachid M'RABET Directeur Général de I'iSCAE Suffragants : - Mr Abderrahmane SAAIDI - Expert Comptable DPLE. Ministre de la privatisation chargé des entreprises d'Etat - Mr Abdelaaziz MECHATT - Expert Comptable DPLE Président du Conseil Nationa! de !'Ordre des Experts Comptables - Monsieur Abdelkrim HAMDI - Expert Comptable DPLE Jer Vice Président du Conseil National de Ordre des Experts Comptables - Mr Tijani ZAHIR! - Expert Comptable DPLE Secrétaire Général du Conseil National de 'Ordre des Experts Comptables Kemerciements fe teens & remercier tout ceux gui out contribue de pred ou de loin d Cdaboration de ce thauad. Mes remerctements s'adressent également a tous les Experts Comptables ef ensetguants gui out seuuné ocr la mise en place et ta contiautté du cycle National d' Expertise Comptable. fe remerciée particutiérement Monsieur Abdelknim HAUDI. mon Directeur de Recherthe, gud a sa me motiver et m'srienter & thavert see consedls ef remargues constructives et gui n'a fas ménagé d'efforts four que ce thavadl aboutiee, fle remercie également Ur Abdenahmane SAAIDT gui n'a ineutaué te réffere fiscal et gui a toujours constitué pour mat un modéte d'Ergert Constable Be remerece Ur Rachid U'RABET ct Monsieur Abdelaziz UMECHATT qui ne cessent de dépleyer leurs efforts pour la réussite da eyele de U'Expertise Comptable, Enfin.ma gratitade s'adresse partieulicrement a ma femme Msuuta, gui n'a beaucoup appuyé four la réalisation de ce mémotre et pour Cachiuement de ma formation. LtAuort Fiscac Des Sociérés Das Le ConTExTe MAROGAIN : Aspects METHODCLOGIqUES ET PRATIQUES SOMMAIRE LIMINAIRE 4 INTRODUCTION 5 PREMIERE PARTIE : LA MISSION DE BASE : LE CONTROLE DE LA REGULARITE FISCALE 20 1. Régles générales applicables a 'auditeur fiscal : 21 1, Indépendance 2 2. Compétence 21 * Le Juriste 23 © Le conseiller fiscal 23 * L’expert comptable 23 3. Secret professionnel 25 Ul, Méthodologie de l’audit fiscal Et Regles de travail : 26 4. Démarche générale de l'audit fiscal 26 2. Phase préliminaire 30 2.4. Objectifs de la phase préliminaire 30 2.2. Lalettre de mission 20 2.2.1. Obligations de l'Auditeur fiscal 30 2.2.2. Obligations de l’entreprise 31 3. Prise de connaissance Générale de la fonction fiscale 31 3.1. Objectifs de Ia prise de connaissance générale 3 3.2, Eléments de la prise de connaissance générale 32 L’Aupit Fiscan Des Soctérés Dass Le ConTENTE MaRocAIN : Aspects MErHoDoLoGQces Et PRATiQuES 4, L’étude du contréle interne spécifique a la fonction fiscale 7 4.1. Objectifs de cette phase 4.2. Mise en ceuvre de l'étude du systéme de contréle interne inhérent a la fonetion fiscale a7 4.2.1. Description du systéme de controle interne spécifique a la fonction fiscale 38 4.2.2. Vérification de existence du systéme 38 4.2.3, Evaluation préliminaire du contréle interne spécifique a la fonetion fiscale 39 4.2.4, Questionnaire de contréle inteme fiscal 40 5, Le contréle des opérations fiscales 42 Objectifs du contréle des opérations fiscales 42 Modalités de contréle de la régularité fiscale 44 Le contréle par questionnaire 44 Les contréles complémentaires 90 5.2.2.1. Contréle de l'exhaustivité des déclarations <0 5.2.2.1.1. Contréle de la forme des déclarations 90 §.2.2.1.2. Contrdle des délais de déclaration ot 5.2.2.2. Contréle de la cohérence des déclarations st 5.2.2.2.1. Contrdle de cohérence : passage du résultat comptable au résultat fiscal 92 8.2.2.2.1.1. Impat sur les sociétés 110 5.2.2.2.1.2, Taxe sur ia Valeur Ajoutée ro §.2.2.2.1.3, Impot général sur le revenu Retenue a \a source surles salaires = 112 §.2.2.2.1.4, Honoraires versés 112 6. Le rapport d’audit fiscal 113 6.1. Forme et contenu du rapport 114 6.2, Forme et contenu du rapport de recommandations 115 6.2.1. Recommandations consistant & redresser les irrégularités fiscales 115 6.2.2, Recommandations consistant 4 prévenir les irrégularités fiscales 116 L'uorr Fiscat Des Socitrés Dans Le Cowrexre MaRocaln * Aspects METODOLOcIQUES Er PRATiQues DEUXIEME PARTIE : APPRECIATION DE LA GESTION FISCALE De L’ENTREPRISE 118 1. Domaine d'application du contréle d'efficacité 119 2. Objectifs du contréle d'efficacité 122 2.1. Aptitude de lentreprise a identifier toutes Jes options fiscales possibles 123 2.2, Aptitude de l’entreprise a choisir les options fiscales optimales 2.3. Exempie dillustration 124 3. Démarche de |'auditeur fiscal pour l'appréciation de la gestion fiscale 125 3.1. Critéres d’appréciation de l'efficacité fiscale 126 3.2. Deémarche liée a l'aptitude de l'entreprise a identifier les options fiscales 126 3.3. Démarche liée a l'aptitude de l'entreprise a choisir les options 128 fiscales optimales 4, Le Rapport sur le contrdle de l'efficacité fiscale 129 CONCLUSION 130 ANNEXES 132 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 155 LEXIQUE FRANCO-ARABE 157 Junie isc Des Sociérés Dawss Le Contexts Magscuy : specs METHODOLOGIQUES Er PRATIQUES LIMINAIRE ous tenons tout d’abord a remercier Monsieur Abdelwaret Nese et Monsieur Mohamed BENNEHHOU, Experts Comptables DPLE et membres du jury d’agrément des sujets de mémoires, pour leurs remarques pertinentes que nous avons bien prises en considération lors de I’élaboration de ce travail Par ailleurs, compte tenu du fait que le mémoire de fin d'études revét beaucoup plus un aspect technique qu’académique, nous avons sciemment priviligié, les développements concernant la premiére partie qui porte sur le contréle de la réguiarité fiscale Ainsi, ce travail se propose de : ‘© Définir, dans une premiere partie, une démarche et quelques outils pouvant permettre ta réalisation de la mission de base portant sur la régularité fiscale qui constituera certainement V’axe principal du développement de l’Audit Fiscal au Maroc ; * Initier une réflexion sur le contréle de ta gestion fiscale dont la démarche et la méthodologie ne pourraient se préter 4 une standardisation. INTRODUCTION L'Auprr Fiscu, Des Soci TES DANS Le ContEXTE MAROCAIN : Asprers Mirwopavoaroves Er Prarigues Intropuc TION 2 totic coasiue aout une composante essenticlle dans la vie des entreprises appelées, plus que jamais, a la manipuler au quotidien. Ainsi, et en examinant I’évolution de la fiscalité au Maroc, nous constatons que celle-ci a connu un développement important induit principalement par la loi eadre n° 3-83, portant réforme fiscale ainsi que par les impératifs de développement économique qui connaissent, de plus en plus, des mutations profondes et imposent réguliérement des changements et adaptations de cette discipline Le Dahir n°1-83-38 portant promulgation de la loi cadre n° 3-83 (Bulletin Officiel du 2 Mai 1984) portant Reforme fiscale constitue, en fait, un veritable tournant dans l'histoire de la fiscalité Marocaine dans la mesure ou il a fonciérement modifié le paysage du systéme fiscal. Les objectifs fondamentaux énoncé par cette loi cadre peuvent étre résumés comme suit 1. Corriger les disparités du systéme fiscal Marocain 2, Instituer toute mesure de nature & prévenir et supprimer la fraude et I'évasion fiscale Metre en place des procédures légales garantissant les droits des contribuables 4, Promouvoit et consolider les finances des collectivités locales en tenant compte des exigences du développement économique et social, dans le cadre dune justice sociale 5, Préserver les mesures tendant 4 encourager les investissements L'objectif de la modernisation du systéme fiscal tendait a sa simplification tout en lui assurant une cohérence avec le niveau de développement des structures économiques et sociales et une harmonie avec l'environnement international. Ainsi, des impots généraux et de synthése (TVA, IS et IGR principalement) furent introduits pour remplacer les cédules dimpéts existants L-Auprr Fiscat Des Socteés Dans Le ConTexre MARocany : Aspects MéTHODOLOGIQUES Er PRATIQUES Ces impats de synthése sont =» — Dans la catégorie des impéts directs L'Impét Général sur le Revenu : Cet impét frappe les revenus des personnes physiques et s'est substitué a plusieurs impéts qui sont = © Le Prélévement sur traitements publics et privés, les indemnités et Smoluments, les salaires, les pensions et les rentes viageres ; * La taxe urbaine pour les revenus locatifs ; ‘© Limpot sur les bénéfices professionnels pour les personnes physiques ; © Liimpét Agricole ; * La contribution complémentaire sur le revenu Global des personnes physiques, © La taxe sur les produits des actions et parts sociales et revenus assimilés L'Impét sur les sociétés : Frappant les revenus des personnes morales, cet impét se substitue a © Liimpét sur les bénéfices professionnels ; © Limpet Agricole ; + La taxe urbaine pour les revenus locatifs - Dans la catégorie des Impéts indirects La Taxe sur la Valeur Ajoutée : Assise sur le chiffre d'affaires, cette taxe est venue remplacer © Lataxe sur les produits ; « La taxe sur les services. Par ailleurs, la loi cadre, en se fixant comme objectif la consolidation des finances des collectivités locales a affecté le produit de certains impéts et taxes aux budgets des collectivités locales. LAvorr Fiscat Des Soctérés Dans Le Conrexte Manocun Aspects METHODoLoGIQUES Er PRATIQUES De méme, elle a prévu la création de nouvelles taxes destinées 4 augmenter les ressources de ces collectivités. De surcroit, lefficience de la réforme fiscale nécessitait une céorganisation profonde des structures de Administration des imp6ts visant 4 rapprocher davantage le contribuable des services dassiette, de contréle et de contentieux. Crest pourquoi le principe de base de cette réorganisation repose sur Tidée de fusion des services "assiette”, "vérification” et “contentieux” au niveau des régions économiques de tele maniére que le contribuable puisse avoir & faire, dans sa région, 4 un interlocuteur unique ayant des compétences trés larges Cette fusion a eu par conséquent le mérite de favoriser une approche globale de Timpot et une harmonisation des méthodes. Cette nouvelle structure a permis de faire face aux nouvelles ragles (codifiées) en matiére de contentieux et également de moderniser l'ancien systéme dans lequel tous les dossiers de contentieux et toutes les décisions devaient étre réglés au niveau central & Rabat. Compte tenu de ce nouveau contexte, nous constatons que la fiscalité dans sa nouvelle structure, se traduit également par une certaine pression sur les opérateurs économiques qui se caractérise par sa permanence et son omniprésence, a tel point que chaque opération effectuée au niveau de lentseprise croise l'impat. L'Auore Fiscat, Des Soctérés Dans Le Conrexte MAROCAIN Aspects Mérmovovocioves Er PRATIQUES Cette influence réguliére et envahissante exercée par la fiscalité sur lentreprise peut étre résumée dans le schéma suivant Ces différents éléments imposent aujourd'hui a Pentreprise Marocaine de nouvelles cégles et contraintes Gscales dont les plus importantes peuvent étre résumées dans les points suivants 1. Un systéme d'imposition basé, dans la plupart des cas, sur les déclarations spontanées du contribuable, chargé dans ce nouveau contexte détablir lui méme ses déclarations et de verser I"imp6t correspondant en respectant les délais prescrits (annexe n° 2) ; 2. Des échéances fiscales, importantes en nombre, qu'il faudrait suivre continuellement afin d’étre en régle avec la loi ; 3. Un enforcement des sanctions prévues par lAdministration fiscale en cas @inobservation des régles et obligations fiscales (Annexe n° 3) et I’'acheminement progressif vers plus de rigueur au niveau des contréles fiscaux opérés par le fisc comme en témoigne le projet de loi de finances 1996/1997 qui prévoit, entre autres dispositions, d’ériger la fraude fiscale « caractérisée » en délit penal ; L'duprr Fiscat Des Socrénts Das Le Cowrete Manocarn : “Aspects METHODOLOGIQUES EY PRATIQUES 4. La subordination du bénefice de certains avantages fiscaux au respect d’ obligations de forme et a l’accomplissement de certaines declarations , 5. Le renforcement de la position du contribuable en tant que partenaire & part entiére, ant ses droits par une codification des procédures de notamment en lui garant contentieux et de recours (Annexe n° 4) que le contribuable doit également observer afin de garantir ses droits : 6. Des modifications, importantes en nombre, au niveau des textes de lois régissant les différents impéts et taxes que le contribuable doit désormais suivre rigoureusement afin d’ éviter des sanctions de plus en plus lourdes et codteuses ; 7. L’enirée en vigueur de la loi comptable n° 9-88 qui consacre Pautonomie des régles comptables par rapport au droit fiscal et qui oblige entreprise 4 gérer simultanément deux types d’obligations ayant généralement des objectifs différents et parfois méme contradictoires (Annexe n° 5 ) 8. L’imminente réforme du droit des sociétés et du code de commerce qui devraient renforcer les mesures visant la transparence et doter le systéme économique d’un cadre réglementaire moderne et approprié ; 9. Louverture de possibilités de gestion fiscale a travers l'insertion dans les différents textes de dispositions permettant au contribuable d’opérer des choix fiscaux en fonction de ses objectifS économiques et stratégiques de telle maniére que la fiscalité puisse étre « gérée » et non subie d'une maniére passive. Dans ce nouveau contexte, l’entreprise se doit d’étre vigilante au niveau du suivi du paraméte fiscal afin de minimiser le risque fiscal qui pése en permanence sur sa situation et qui pourrait menacer sa pérennité, voire méme sa survie Partant du fait que la fiscalité constitue une matiére dense (Annexe n° I) et complexe aécessitant 4 la fois une mise & jour permanente et une intégration profonde par rapport aux réalités de l’entreprise et de son environnement immédiat et futur, il est aisé de constater que les responsables des entreprises sont rarement des « fiscalistes » et que, pris dans le feu de I’action, ils peuvent commettre volontairement ou involontairement L'Avprr Fiscat. Des Socitris Dans Le ConTexTe MsRocasn “ASPECTS METHODOLOGIQUES Et PRATIQUES des infractions susceptibles d’engendrer des coats financiers plus au moins importants pour Pentreprise et subir éventuellement des sanctions judiciaires. Compte tenu de ce qui précéde, nous pouvons affirmer que le terrain est aujourd’hui propice pour le développement au Maroc d’une nouvelle discipline intitulée « Audit Fiscal » et qui pourrait parfaitement contribuer @ aider l’entreprise maitriser et a gérer sa situation fiscale, Dans un environnement aussi mouvant et caractérisé par I'existence de régles heétérogénes et parfois contradictoires, lentreprise Marocaine se trouve de plus en plus en situation de risque permanent, tui imposant de surveiller attentivement son environnement fiscal. Ainsi, ’Audit fiscal pourrait constituer un recours privilégié pour prévenir et réduire ce + risque fiscal Cest pour cette raison que nous nous proposons dans le cadre de ce travail, de tenter de définir les aspects méthodologiques qui, a notre avis, méritent d’étre intégrés afin dassurer le développement et le succés de ce genre de missions auprés des entreprises Marocaines De méme, ct afin de donner a ce travail une dimension professionnelle, nous visons 4 travers ce mémoire d’initier une réflexion destinée a ouvrir la voie sur le développement de ces missions qui pourraient largement bénéficier a l’expert comptable. Cependant, la réflexion sur un théme aussi profond et complexe imposerait d’apporter au préalable des éclaircissements sur certains points trés importants a savoir ion d’audit fiscal ? Quelle est la nature d’une Quels en sont les objectifs ? Quelle est la nature du risque fiscal ? Qui peut entreprendre une mission d’audit fiscal ? Quelle est la relation entre Audit fiscal et Audit comptable ? Quelle est la démarche et la méthodologie de travail de |’Auditeur fiscal ? aepenn 10 L'Avorr Fiscas Des Socistés Dans Le CoNTEXTE MAROCAIN. “ASPECTS MéTHopoLocIQUes Er PeaTiQvEs Les réponses que nous essayerons d'apporter 4 ces questions contribueront, dans une large mesure, a fixer quelques orientations futures pour le développement de ce type de missions. De meme, autiter ta fiscalité de Ventreprise, impose de faire appel & certaines notions et techniques que nous nous efforcerons de symhétiser dans le cadre de tableaux annexés au présent travail, Traditionnellement limitée 4 V'expression d'une opinion sur la qualité de (‘information comptable et financiére émise par les sociétés, lz formule d’ Audit a fini par connaitre une extension 4 d'autres domaines opérationnels intéressant lz gestion de lentreprise et V’évaluation de ses performances. Ainsi, de larges perspectives sont ouvertes pour pratiquer audit sur des informations autres que comptables (Audit financier) et l'on commence aujourd’hui 4 se familiariser de plus en plus avec de nouvelles disciplines' ‘elles que [Audit de la qualité, Audit Marketing, Audit opérationnel, |’Audit social, [Audit de management, [Audit stratégique, J"Audit industriel, Audit juridique, l'audit des performances etc... Au Maroc, catte extension du domaine de I’ Audit s'est faite d’une maniére assez timide et a concerné essentiellement des missions effectuées généralement soit pour le compte entreprises publiques soit pour le compte de sociétés multinationales ou encore les grands groupes Marocains soit carrément dans le cadre des entreprises privatisables. Qu’en est il de extension de I’ Audit 4 la fiscalité ? A premiére vue, la fiscalité peut constituer un champ propice 4 l’application de I’ Audit En dehors des arguments que nous développerons a Loccasion de l’examen de ia démarche de l'auditeur fiscal, cette affirmation peut étre également appuyée par le lien Giroit qui existe entre fiscalité et comptabilité et qui peut s'illustrer a travers les points suivants Vor 8 costes caters argae n° 248 Aust et Maragemar dans esavels une syrtheso res eres tenn de Rust ‘aneree L'Auprr Fiscat. Des Socitré’s Dans Le ConTexre MAROCAIN | Asrects MéTHopoLocigues Er PraviQues 1. L’activation de la fiscalité est généralement concomitante aux opérations comptables qui traduisent les flux économiques et financiers de l’entreprise. A titre d’exemple, la cession d'un élément d’actif se traduit par une opération comptable et financiére accompagnée d’une incidence fiscale au niveau de Pimpét sur les sociétés (imposition des plus-values) et au niveau de la taxe sur la valeur ajoutée (Remise en cause éventuellement de la TVA récupérée initialement) mais également au niveau de Vimpot des patentes du fait du changement de la base imposable. 2. Les questions fiscales se traduisent toujours par une incidence financiére ou comptable du fait d'un coat fiscal supporté, 4 payer ou alors sous forme d'un avantage fiscal qu'il faut consacrer par une inscription comptable. 3. Seule la comptabilité peut rendre compte des opérations génératrices de revenus et de la formation de la base imposable ou taxable. Ce constat est largement démontré par le fait que méme I’Administration fiscale s'appuie, dans ses controles, sur la vérification de la comptabilité De méme, la fiscalité a pendant longtemps influencé la préparation des comptes sociaux au Maroc, tel point que les comptes étaient souvent caractérisés par omniprésence de la fiscalité en tant que principal paramétre a respecter. Fort heurcusement, les choses ont changé avec la promulgation et l’entrée en vigueur de Ja Joi 9-88 portant obligations comptables des commergants qui assigne désormais a la comptabilité comme unique et ultime objectif, a finalité d’image fidéle du patrimoine, de la situation financiére et des résultats de l’entreprise Cependant, il ne faut pas perdre de vue que dans le cadre de cette loi comptable, larticle 23 stipule que I’ Administration des impdts peut rejeter les comptabilités qui ne sont pas préparées conformément a cette loi”, Leterdependence ent comrabite ot ecaltésusct ayourdhs un grand dat cue nous ne manquetone pas daboder dans et ‘Sercoppementesocetnant a réguant Fcale. 2 1 Aunyr Fisc. Des Soctiés Dans Le Cowrexre Maroc : Aspects MeHovaLocrgues Er PRstiQues Ainsi, la notion d° Audit fiscal peut parfaitement se développer dans le contexte Marocain qui connait des mutations profondes engendrées par le mouvement d’internationalisation de son économie, Ce mouvement impose la mise en place progressive de certaines reformes et techniques qui ont déja été adoptées au plan international. L’Audit fiscal qui a été dgja adopté au niveau des pays développés a conmu un essor assez important au niveau des pays occidentaux comme en témoignent certains ouvrages publiés par des professionnels d’audit, dont nous citerons 4 titre d’exemple Audit et gestion fiscale : Patrice BOUGON dans I'édition CLET ATOL ‘* Guide d’Audit fiscal qui constitue le fruit dune concertation entre la compagnie nationale des commissaires aux comptes et institut frangais des auditeurs consultants interes, De méme, il est important de signaler qu’au Maroc, plusieurs services d'audit interne au niveau de certaines sociétés Marocaines ont ceuvré pour la confection de guides d’audit fiscal adaptés au contexte Marocain I est cependant & craindre que Padoption de l'audit fiscal ne bute sur des préjugés qui risqueraient de créer une confusion sur sa finalité, dans l'esprit des décideurs au niveau des entreprises Marocaines. Cette confusion proviendrait principalement de Ia diversité des missions de contréie auxquelles pourrait étre soumise entreprise. Ainsi, une mission d’Audit fiscal ne constituerait-elle pas un double emploi avec les autres contrales auxquels se trouve assujettie ’entreprise ? Pour répondre & cette question, nous dressons ci-aprés un tableau récapitulant les objectifs de quelques missions d’audit susceptibles de faire double emploi avec l'audit fiscal, en les analysant par rapport aux préoccupations fiscales de l’entreprise, B L'Auorr isc. Des Sociéris Dans Le Conreste Manocain Aspects Métwopavocigues Er PraniQues ‘TABLEAU RECAPITUALTIF DES OBJECTIFS ET LIMITES DE CERTAINES MISSIONS D'AUDIT “Hype de contrale Objects Lents [Audit Financier |Emeite une opinion motide et| Le faitement des questions tiscales limilé car la responsable sur les comptes démarche de audit financier (Approche globale annuels. . + ** Leoresion vsicaton des comprabités ext souvent wtlsée dans ee cruiares de Taamnsrion Reege oe dese! Ws Hava ce contlles auejues dt peed lineeectour fecal por eet corr fiscal, Aust Seance Guile pour Yael tomaton fale des etopines et iganalene-ATH Ebon CLET un L’Auprr Fiscat. Des Sociérés Dans Le CowTexTE Maroc Aspects MéTHODOLOGIQUES Er PRATIQUES Lapplication de cette démarche a audit fiscal implique que la situation des impéts de Ventreprise au cours d’un exercice est le résultat d'un processus général de traitement de information qui peut étre résumeécomme suit : FONCTIONS DE L'ENTREPRISE ENREGISTRE- FISCALITE DE MENTS LENTREPRISE MPTABLES. DECLARATIONS FISCALES ‘* Obligations Déclarations| * Production | * Joumaux déclaratives périodiques * Commercial j* Grand-livre j~ Obligations « Déclarations © Personnel {+ Balance comptables ponctuelles * Direction * Obligations de * Avis de versement versement ¢ Demandes et déclarations diverses Transcription des, operation Pentrepris Fait générateur Indices du respect des obligations fiscales fiscales propres it la situation de lentreprise} Dans son approche, !'auditeur fiscal serait amené & privilégier l’analyse des risques qui pourraient soit étre a Vorigine d’irrégularités fiscales, soit empécher les irrégularités éventuelles d’ Ainsi, cette approche par les risques permettrait 4 l'auditeur d’optimiser son travail notamment en ‘© Adaptant son travail en fonction des risques réels encourus # Véifiant ce que les comptes et des déclarations fiscales contiennent, mais également ce qui devrait s'y trouver . ‘© Planifiant efficacement son intervention en identifiant & l'avance la majeure partie des problémes. A ce stade, il serait important de se prononcer sur le référentiel par rapport auquel Pauditeur portera son jugement. L’Auditeur fiscal serait appelé dans le cadre de sa mission a examiner la fiscalité sous tous ses aspects. Cette fiscalité obéit généralement aux régles de territorialité qui sont 28 Lsuore Fscu Des Soctérés Dans Le Cowra Manocum ASPECTS MeTHODOLOGIQUES ET PRATIQUES définies au niveau de chaque texte de loi. Les régles de territorialité sont dans la majorité des cas accompagnées de limitations lorsque lentreprise entretient des relations affaires avec l’étranger. De méme, le droit fiscal se dissocie difficilement de la comptabilité ce qui ne manquerait pas d'affirmer que la référence & ce droit et éventuellement aux conventions fiscales de non double imposition, devrait s'accompagner d'un jugement par rapport aux principes comptables dont le non respect entrainerait un rejet de ta comptabilité et exposerait en conséquence l’entreprise & un risque de taxation d’office. Il apparait done que le référentiel de Pauditeur est pour T’essentiel constitué de régles fiscales et comptables nationales. L’ensemble de ce référentiel est synthétisé dans te cadre des annexes présentés 4 la fin de ce mémoii Aussi, la démarche générale de !auditeur fiscal pourrait se baser ainsi sur trois étapes fondamentales qui sont représentées dans le schéma suivant ‘Evatuation du Contréte interne inkérent aux questions fiseales Contrate des opérations & ‘caractire fiscal Prise de connaissance Générale 29 L’Auprr Fiscat. Des Socitrés Dans Le CONTEXTE MAROCAIN: Aspects MétHovoLoctoves Er Prarigues 2, Phase préliminaire : 2.1. Objectifs de Ia phase préliminaire : Préalablement a l’acceptation de la mission, l’auditeur fiscal est amené a entreprendre un diagnostic dont l’objectif serait de savoir si la mission demandée par le client est possible, dans quels délais et 4 quel cout. Cette phase débouchera sur la préparation d’un contrat d’audit appelé communément lettre de mission qui devrait résumer les conclusions de l'auditeur, les modalités intervention et le budget propos pour la réalisation de la mission. 2.2. La lettre de mission : La lettre de mission permet de définir les obligations réciproques des parties afin de pouvoir s'y référer en cas de ltige. Des termes de Ia lettre de mission, il sera possible de définir avec précision Pobjectif assigné & ’Auditeur, la périodicité des contréles, les critéres de contréle, I’étendue des travaux 4 réaliser dans le temps (Exercices & contréler) et également dans espace ( Impéts, activités, entités juridiques) (Voir ci-dessus les objectifS de I’ Audit fiscal ) Cependant, et compte temu de la nature méme des risques fiscaux, il est souhaitable de prévoir & l'avance une ouverture permettant de redéfinir I’étendue et les objectifs de la mission lorsqu’il s’avére au cours des premiéres investigations que de nouveaux facteurs de risque font leur apparition 2.2.1. Obligations de PAuditeur fiscal ; * Obligation générale de diligence, c’est dire mettre en ceuvre tout son art, afin d’émettre son opinion sur les questions faisant I’objet du contrat d’audit fiscal, * Obligation portant sur fa remise et le contenu du rapport d’ Audit * Obligation de confidentialité 30 L'auorr Fiscu Des Socterés Dans Le ConTENTE Mawocun © Aspects MErHoDoLOGIOUES Er PeATIQUEs 2.2.2. Obligations de l’entreprise : © Obligation de faciliter le travail de I’Auditeur ou de s’assurer que Ventité auditée facilitera le travail de l’Auditeur au cas oii le client n'est que prescripteur de la mission, * Obligation de rémunérer I’ Auditeur. 3. Prise de connaissance Générale de la fonction fiscale de Pentreprise 3.1. Objectifs de la prise de connaissance générale : La phase de prise de connaissance générale est une phase commune 4 toutes les missions d’ Audit. Elle a pour objectif de permettre 4 I'auditeur fiscal de s'imprégner des spécificités fiscales de Pentreprise et de recueillir tous les éléments susceptibles de l’aider dans le cadre de Vorientation de ses travaux. Eile permet de repérer les zones de risques fiscaux lies aux spécificités de l"entreprise auditée et également la découverte de nouvelles caractéristiques susceptibles de commander une approche différente ou de conduire a la redéfinition de l'objet méme de la mission. De méme, la phase préliminaire, lorsqu’elle est bien menée, pourra réduire sensiblement la durée d’intervention de I'auditeur fiscal du fait qu'elle va lui permettre de se placer dans les conditions tes plus favorables pour optimiser son travail Ainsi, dans le cadre de cette prise de connaissance générale, l’auditeur fiscal s’intéressera par exemple aux points suivants + Les implantations géographiques qui peuvent avoir des incidences fiscales au niveau de application des conventions internationales ; + La répartition du capital social et l'éventuelle appartenance de la société a un groupe ; # L’étude des effectifs : 31 L'Avorr Fiscat. Des Sociérés Dans Le Conrete Manocan : ‘Asvects Mérnopovocigves Er Pearigues Le passé fiscal de lentreprise ; * La situation financiére de Pentreprise ; © Le profil des dirigeants ; * Les statuts, procés-verbaux de "Assemblée des actionnaires et du Conseil d’ Administration ; * Lecture des rapports des autres auditeurs, 3.2, Eléments de la prise de connaissance générale : Remarque préliminaire: I est certain que I'étendue des travaux dans le cadre de cette phase, dépendma de objectif assigné 4 Vaudteur fiscal, En effet, nous avons déja eu l'occasion de constater existence d'une mutitude d'objectits dans le sadre des missions d°Auait fiscal, Les développements qui suivront ont done wn caractére indicatif qui fait référence principelement une mission Audit portant sur la régularité fiscal. Sans prétendre a lexhaustivité, la prise de connaissance générale devrait conduire Pauditeur fiscal 4 s’intéresser aux éléments suivants avec des objectifs spécifiques ‘TABLEAU DES ELEMENTS Dz LA PRISE DE CONNAISSANCE GENERALE CARACTERISIQUES JURIDIQUES. ‘CADRE JORIDIQUE DE LENTREPRISE Forme de la socicté | Statuts de la société Changements de forme intervenus Capital social Montant du capital Principaux associés L Changements intervenus dans la structure du capital Objet social Nature de l'objet social Changemenis intervenus Clauses essentielles | Forme des titres sociaux des statuts Mode de transmission des titres Durée des exercices sociaux Modalités de répanition des bénéfices Moodalités de liquidation ORGANES DE GESTION Et DE CONTROLE ‘Assemblées des | Compétence Associés mode de convocation régles de majorité et de vote ‘Administration [Nature Pouvoirs Contréle externe et | Commissaires aux comptes, interne Auditeurs externes rvice d’audit interne, 32 1 Auer Fise:w. Des Soctéres Days Le ConTexte MAROC ? Asrecrs MérgopoLoctques Et Pramiguzs CARACTERISIQUES JURIDIQUES: (CADRE JURIDIOUE DE L’EXPLOITATION. Forme juridique de Pactivité roprigté du fonds de commerce Location gérance du fonds de commerce (Résumé des clauses contractuelles) Concessions (Résumé des clauses contractuelles) Contrats relatifs a Pexercice de Pactivité Liens juridiques Locations et baux consentis a Pentreprise Baus accordés par I'entreprise Licences et franchises consenties a I"entreprise Licences et franchises consenties par l’entreprise RELATIONS AVEC GROUPES Société mére ; nature des relations ayec des groupes __ | Sociétés filiales et sceurs : nature des relations ‘Nature de Pactivité ‘CARACTERISTIQUES ECONOMIQUES Activin Branche d’activité ses caractéristiques (Saisonalité ete. Jet nature de Ja fiscalité pesant sur cette et/ou ces branches (Hétellerie, immobilier, enseignement etc.) Lieu Pactivité Lieux ou s"exerce Pactivité sociale | Sidge, agences, succursales Nature de I'activité exereée dans chacune des agences Marché de Marché local Pentreprise Marchés de {'exportation REL. TONS ECONOMIQUES AVEC GROUPES Liens économiques avec des groupes Nature des liens économiques avec les sociétés du groupe Part de Iactivité traitée avec Ie groupe MOYENS D’ EXPLOITATION MOVENS MATERIELS Bitiments utilisés Liste des batiments utilisés (emplacement, importance, affectation, location ow proprieté de I’ entreprise) ‘Conventions avec les fournisseurs et sous traitants Matériels et Liste du matériel utilisé en classant ce matériel par catégorie équipements utilisés_| Nature du droit exercé sur ces biens (Propriété ou Crédit-bail) ‘MoyEns HUNAINS Effectif Nombre de salaniés Répartition par catégorie Nature des contrats de travail Recours 4 dy personnel intérimaire CARACTERISIQUES DE L'EXPLOITATION "APPROVISIONNEMENT Fournisseurs Sources d'approvisionnement (local, import) Nature des liens existant avec les fournisseurs Stocks appartenant aI entreprise et déposés chez des tiers Contrats de sous traitance Nature de la PRODUCTION Production faite exclusivement par I entreprise ou sous-traitée Production destinée 4 la vente et part immobilisée L’Auorr Fiscu. Des Soares Dans Le CONTENTE Manocuin : Asracts MérmapoLocigves Er Pranigues DISTRIBUTION ‘Mode de distribution ‘Vente sur commande Vente par représentants Vente par réseau de distributeurs Vente par correspondance Marchés publies Clients Nature des liens existants avec certains clients réguliers Conventions intervenues Mode de livraison Fait genérateur du transfert de proprigts Consignations imputation des frais de livraison Existence de débours facturés. FINANCEMENT De L"ACTIVITE. Examen dela ation finaneiére ‘Repérage des variations brutales dans certains postes Influence de la situation financiére sur la présentation des comptes Influence de la situation financiére sur le montant de I"impét Caractéristiques Financement de stocks Financements extérieurs Financement par compte courant d’associés a TREGL EMENTATION SPECIALE ‘Options pour des régimes de faveur Nature des obligations souscrites par I’entreprise dans le cadre de ces régimes Mesures Nature des encouragemenis d'encouragement _ | Délais et conditions ‘Réglementation de _ | Nature des obligations juridiques, comptables et fiscales y afférentes | prix Avantages inhérents 4 la réglementation : subvention etc. [ENVIRONNEMENT FISCAL DE L'ENTREPRISE Passé fiscal de Examen des différentes notifications de redressement Pentreprise Correspondances avec I’ Administration fiscale Observations de nature fiscale formulée par les auditeurs comptables et commissaires aux comptes Pénaliiés et amendes fiscales mises A la charge de l’entreprise Réglementation | Existence d'une réglementation spécifique a la forme d'exercice de spécifique & la forme | l’activité : coopératives, SICAV, Fonds communs de placement, dexercice de Sociétés d'investissement etc. Vactivité Réglementation | Existence d'une réglementation spécifique au secteur : Immobilier, fiscale spécifique A _| concessions, Minoteries, Sociétés pétroligres etc Pactivité Réglementation | Existence @avantages fiscaux spécifiques 4 la zone d' implantation spécifique a Vimplantation [zéographique 4 L'Auprr Fiscat. Des Soctérés Dans Le Covrexte Maroc Aspects MérHopawocigues Er Prarigues ORGANISATION COMPTABLE. Tmportance du Existence d'une comptabilité analytique systéme Existence d'une comptabilité matiére information Existence d'une comptabilité Budgétaire comptable ‘Organisation dela | Plan Comptable Comptabitité ‘Systéme employé Générale Mode d’enregistrement des opérations ‘Organisation du | Manuel des procédures service comptable | Effectif Répartition des taches d’enreyistrement et de contrdle Principes Principes comptables du groupe comptables Dérogations par rapport aux principes comptables Changement de méthodes Ainsi, nous constatons que la phase de prise de connaissance générale implique une charge importante de travail pour ’Auditeur fiscal et constitue de ce fait, un investissement qui sera rentabilisé au niveau de la planification de la mission et également pour les travaux qui seront exécutés sur les exercices futurs, flité par l'existence de Le déroulement de cette phase pourrait amplement étre fa différentes missions d’ Audit dont les conclusions constitueront une aide précieuse pour T’Auditeur fiscal, En effet, dans le cadre de cette phase de prise de connaissance générale, I’ Auditeur fiscal pourrait prendre connaissance du dossier de l’audit comptable et du commissariat aux comptes qui constituent une source importante d’informations et qui peuvent tui permettre de tirer des conclusions notamment, sur le respect des principes comptables, dont l’inobservation peut motiver le rejet de la comptabilicé par I’ Administration fiscale (article 23 de la loi comptable, article 35 de l'IS et article 38 de la TVA). Ces conclusions permettent d’informer l'Auditeur fiscal sur le risque éventuel que peut courir ["entreprise notamment a la suite d’une procédure de reconstitution de chifire d’atfaires. De méme, les conclusions apportées par les travaux d’Audit comptable pourraient renseigner l'auditeur fiscal sur l’exhaustivité, la réalité et l'exactitude des enregistrements comptables qui sont autant de conditions requises par I’ Administration fiscale 35 Aone Fiscaz Des Socaérs Dans Le Covrexte Manca: “specs Mémovococrgtes Er Peariqves Cette phase est également complétée par un examen analytique global consistant & analyser les états financiers de la socigté et des déclarations fiscales et également des informations non financiéres. L’étude des états de synthese permet non seulement de se familiariser avec l’activité de Pentreprise, mais également d’attirer l’attention sur les postes dans lesquels des erreurs importantes pour "audit fiscal sont susceptibles de se produire. TABLEAU RECAPITUALATIF DES TYPES D’EXAMENS eecearetebiccuncce Ui Wype @examen 0]. Objective “ Analyse des fluctuations §{$ Relever certains postes qui connaissent des variations: des postes de bilan dans te anormales et en rechercher les causes. temps Exemple : Comptes courants, les comptes de regularisation, les postes supprimés ou nouvellement créés etc ¥ Détecter les augmentations ou diminutions de ces postes et relever les tendances anormales qui méritent une attention ‘Analyse des fluctuations des postes de produits et de charges dans le temps articuligre Recours Aanalyse des | Améliorer la compréhension de activité de Ventreprise ratios auditée + Foumir des indications sur les changements significatifS dans l'activité du client et ses caractéristiques financiéres, 4 Relever des situations qui pourraient passer inapergues lors de ’examen des opérations au niveau du contrdle. Rapprochement avec les |# Ces rapprochements peuvent revéler des incohérences entre autres déclarations fiscales| ces différentes déclarations qui sont dues a des erreurs ou et sociales irrégularités, nous citerons par exemple > Rapprochement des montants déclarés au niveau des salaires avec I’état 9421 et les déclarations de salaires de la CNSS > Rapprochement des montants des honoraires avec la| déclaration annuelle des honoraires versés > Rapprochement du total des déclarations périodiques de chiffre d’affaires avec la variation des comptes clients et chiffre d’ affaires > Rapprochement des différents états annexes ala déclaration de résultat fiscal avec les données du bilan et du compte de produits et de charges, ¥ Permet de vérifier que les données comptables sont ccohérentes et raisonnables compte tenu de la situation du secteur d’ activité, Recoupement des informations financiéres et ‘comptables avec les données non financiéres du secteur d?activité 36 LAuprr Fiseat. Des Soctérés Daxs Le Conrexte Manocaun Aspects Misruopovocigves Et Pranigues A Pissue de cette phase de prise de connaissance générale, lauditeur fiscal serait en mesure de : + redéfinir les objectifs de la mission dans le cas oi les informations collectées dans cette phase ont permis de déceler des facteurs de risque qui imposent une réorientation de la mission ; + planifier le déroulement de sa mission compte tenu des éléments d’information réunis, 4. L’étude du contréle interne spécifique au domaine fiscal Dans le cadre de cette phase , l’auditeur fiscal va centrer ses contrdles sur Ia fonction fiscale de l’entreprise 4.1, Objectifs de cette phase : Les objectifS de I’évaluation du contréle interne spécifique & la fonction fiscale dépendent de la nature de la mission. En effet, lorsqu’il s'agira d’apprécier ta régularté fiscale, Pauditeur s’intéressera 4 l'ensemble des sécurités mises en place par l'entreprise pour traiter les opérations fiscales. Par contre, dans la perspective d'un contrale d’efficacité Vauditeur s‘intéressera a !’évaluation de |’effort et des moyens consacrés par le service fiscal a sa gestion 4.2, Mise en qeuvre de I’ étude du systéme de contréle interne inhérent A la fonction fiscale : L’auditeur fiscal est amené dans le cadre de cette phase 4 opérer par étapes. Il s'agit en effet de la méme démarche utilisée par Pauditeur comptable, mais qui est axée sur le traitement des questions fiscales. Cependant, l'existence de risques fiés aux opérations comptables pourrait amener Vauditeur fiscal 4 examiner également le traitement réservé & certaines procédures comptables, étant donné que de nombreuses dispositions fiscales sont conditionnées par le respect de prescriptions comptables (Voir Annexe n° 6). a7 L’Auprr Fiscat Des Socrévis Dans LE ConrEXTE MAROCuN : Aspects MétHopoLoGiQUES Er PRATIQUES L’étude du systéme de contréle interne suivra ainsi les étapes suivantes 4.2.1. Description du systéme de contrdle interne spécifique 4 la fonction fiscale : Cette description permettra A l'auditeur fiscal de comprendre le systeme et les sécurités mises en place par l’entreprise. Pour cela, il pourra, aprés avoir identifié les systémes en charge des questions fiscales, recourir aux outils traditionnels de Vaudit financier tels que L’examen des procédures écrites du client ; les entretiens avec le personnel de lentreprise ; . L observation physique Lutilisation le cas échéant, des dossiers des auditeurs comptables et des auditeurs internes, Rappelons que l'utilisation des dossiers des auditeurs comptables ou internes, peuvent Gire d'une aide précieuse 4 lauditeur fiscal, car ils vont Iui permettre d'avoir des réponses sur Pexhaustivité, la réalité, la justification et l’exactitude des enregistrements comptables. Ainsi, et titre d’exemple, la consultation des questionnaires de contréle interne préparés par Vauditeur comptable permettra de soulever des questions importantes intéressant Pauditeur fiscal du fait que la matiére fiscale est intégrée dans les différentes phases du contréle. La description du systéme de contréle inteme sera matérialisée par des notes descriptives ct éventuellement par le recours & la technique des flow-charts 4.2.2, Vérification de l’existence du systéme : Dans cette phase, l’auditeur fiscal va s’assurer que la description du systéme de contrdle interne spécifique aux questions fiscales correspond 4 la réalité en suivant quelques transactions de la procédure décrite. 38 Auber Piscat Des Soctées Dans Le CONTENTS ManocuN ? Aspects METHODOLOGIQUES Er PRATIQUES 4.2.3. Evaluation préliminaire du contréle interne spécifique 4 la fonction fiscale : Dans le cadre de cette phase, l’auditeur fiscal va s'interroger sur l’aptitude des sécurités relevées 4 limiter le risque fiscal et A mettre en évidence les anomalies génératrices de risque fiscal Cette phase s’achévera done par une synthése sur les forces et faiblesses du systéme observé afin d’ orienter les travaux lors de la phase suivante. A Vissue de ces travaux sur le contrdle interne spécifique au domaine fiscal, l'auditeur peut établir un rapport de recommandations sur le contrdle interne, destiné a sensibiliser Ventreprise sur les faiblesses de son systéme et les actions 4 envisager pour pallier 4 ces insuffisances, Afin de donner une orientation pratique & notte travail, nous dressons ci-aprés. un questionnaire de contréle interne permettant de servir comme guide auditeur fiscal. Ce questionnaire récapitule certains contréles jugés nécessaires pour la satisfaction des besoins de contréle. Etant bien entendu que les composantes du questionnaire proposé ne sont données qu’ titre indicatif et qu’elles nécessitent une adaptation pour chaque cas d’espéces ‘Chacune des questions devrait faire l'objet de recherches approfondies dont les résultats seront consignés dans des feuilles de travail correctement indexées et comportant des conclusions. 39 L'Auprr Fiscat. Des Sociériés Dans Le Conrere Manacun + Aspects MATHODOLOGIQUES ET PRATIQUES QUESTIONNAIRE DE CONTROLE INTERNE FISCAL (Contréles ‘Observations * Existe-til un plan comptable professionnel spécifique 1 Ventreprise ? + Lentreprise est-elle soumise a un régime particulier au regard de la TVA : Convention signée avec administration ? + Bxiste-til des impéts et taxes spécifiques au secteur d’activité de la société ? i * Lientreprise réalise-t-elle des opérations spécifiques dont le| | traitement fiscal nécessite une compétence appropriée (Fiscalité internationale, fusions, etc.) ? + Bxiste-til des procédures dans Ventreprise qui permettent de s'assurer que les réles d'impéts recus sont correctement éablis par ‘Administration et correspondent a la charge| réellement due par entreprise ? + Existe-t-il au sein de lentreprise un service fiscal ? + Si oui, quelle est son organisation et quel est le profil des responsables de ce service ? + Quelle est sa position dans organigramme ? + Si non, Quelles sont les personnes qui prennent en charge les problémes fiscaux de 'entreprise et quel est! leur niveau de qualification ? * Quelles sont les moyens et les outils qui permettent aux responsables fiscaux d'entretenir et de mettre a jour leurs connaissances ? * Lentreprise recourt-elle & des services fiscaux externes ?) Lesquels ? Quelle est la fréquence, la périodicité et la nature! de ces consultations ? + Est ce que toutes les questions d’ordre fiseal sont soumises Vavis préalable d'un spécialiste fiscal avant leur! comptabilisation ? + Est ce que le service fiscal ou son équivalent dane l'entreprise est systématiquement informé de toutes les opérations et conventions & incidence fiscale ? + Existe-til des schémes d'écritures comptables permettant de faciliter l'établissement des déclarations fiscales ? + Quel est le degré de fiabilité de ces schémas ? « Existe-t.il au sein de lentreprise des procédures permettant de s'assurer que les obligations comptables édictées _par| V'Admainistration fiscale sont respectées ? + Les comptes impéts et taxes sont-ils réguliérement analysés et rapprochés avec les déclarations fiscales ? + Llentreprise a-t-elle payé au cours de l'exercice dea amendes, pénalités et majorations de retard ? 40. 1 Avorr Fiscas. Des Soctéris Dans Le ConTEX Te MAROCUN : ‘Aspects METHODOLOGIQUES Er PRATIQUES (re [ Contrdies Observations * Si oul, quels sont les impots concernés ? Quelles sont les infractions sanctionnées ? et quelles sont la fréquence des infractions et Vimportance de ces sanctions ? + Existe-til des procédures permettant de s'assurer que toutes} les déclarations fiscales sont correctement servies, déposées| dans les délais prescrits et le cas échéant, limpét correspondant réglé ? + Existe-til des contréles permettant de s’assurer que les piéces, Justificatives appuyant les écritures comptables respectent les conditions de forme prescrites par les lois fiscales ? + Existe-til des contréles clés effectués par une personne autre que celle qui établit les déclarations, permettant de s’assurer| de la revue des déciarations fiscales, tant au niveau du respect| des régles fiscales qu’au niveau de Vexactitude de ces déclarations ? + Existe-til des faits susceptibles d'activer un contréle fiscal) (Fusion, apport partiel d'actif, cessation partielle de certaines activités etc.) ? * Quelle est limportance des charges et des produits comptabilisés au cours de Texercice et correspondant | Yexercice {a-1) par rapport aux charges et produits de Yexercice ? + Existe-til un service d’audit interne au sein de l'entreprise ? = Si oui, intégre-t-il les préoccupations fiscales dans le cadre de son travail ? + Le commissariat aux comptes est-il réguligrement effectué ? Dans quelles conditions ? Quelles sont les principales conclusions de ces rapports ? + Les comptes de la société sontils soumis 4 un contréle! externe ? Quelles sont les principales conclusions des rapports de ces contrales externes ? - + Queltes sont les principales conventions de V'entreprise ? + Lrentreprise a-telle pris des engagements fiscaux ? Lesquels ? + Lentreprise a-t-elle subi des contréles fiscaux ou fait Yobjet de redressements au cours des derniers exercices 7 + si oui, quel a été limpact de ces controles et redressements? + Existe-til des possibilités d’optimisation fiscale, que Ventreprise aurait pu utiliser ot qu'elle n'a pas utilisé, quil auraient permis de réduire la charge de Vimpét ? * SL oui, pourquoi l'entreprise n'a pas utilisé ces possibilités ? * Lentreprise peut-elle envisager des opérations de restructuration permettant de réduire ses obligations fiscales et le montant de la charge de Vimpét ? Lesquelles ? Quelle serait l'incidence financiére qui en résulterait ? + Existe-til des procédures permettant de s’assurer que toutes! les opérations pouvant étre a Vorigine de confit avec Vadministration sont appuyées de mini dossiers, soigneusement conservés par lentreprise ? 4 L'Aupre Fiscat Des Sociénés Days Le Cowrexre MaRocun : “Aspects MErHopoLocigtEs Er PeaTiQues 5, Le contrdle des opérations fiscales : 5.1. Objectif du contréle des opérations fiscales : Le rapprochement entre la connaissance acquise de l'entreprise lors des phases précédentes ainsi que I”évaluation des forces et faiblesses du contréle interne permettra a V'auditeur fiscai de définir I’étendue des contrdles a opérer. Ces contréles dépendront de la nature et des cbjectifs de la mission et peuvent étre selon le cas axes essentiellement # sur le respect des régles fiscales dans le cadre du contréle de la régularité fiscale * sur I'évaluation des choix fiscaux opérés par lentreprise dans le cadre de Vaudit de Vefficacité de la gestion fiscale L’étendue des travaux de contréle a effectuer devrait étre matérialisée par un programme de vérification qui est rédigé sur une feuille de travail spécialisée dont nous pouvons cesquisser la forme et le contens ci-aprés 2 L’Aupir Fiscat Des Sociéres DANS LE CONvEXTE MAROCAIN : Aspects MérnoooLociques Er Pratiques PROGRAMME DE VERIFICATION ents Cader Brercice Fai par Dae "TRAVAUX A FAIRE, ‘TRAVAUX EFFECTUES Ra bee Tempe | Calaboratear ROC ET ase ct Gcndae des contrties | Temps pad Observations peer oD D @ ow @ w ® T D Référence de Foutil de contrdle utilise ® ——_Libellé du travail effectuer Temps prévu pour l'accomplissement du travail a vérifier avec le budget temps @ Personne responsable d'exécuter le contrdle Référence A la feuille de travail qui justifie Paccomplissement du travail et comporte les conclusions @ Temps consommé pour I’exécution du travail ‘® —_ Indication des bases retenues pour effectuer les contrales : Limitées ou étendues Récapitulation pour faciliter la conclusion générale L’Auolr Fiscac Des Sociér#s Das Le ConTEXTE MaROcAiN : Aspects MéTHopoLociaues ET Prariques 5.2. Modalités de contréle de la régularité fiscale : Le contréle de la régularité fiscale peut se faire a aide des techniques suivantes «Le questionnaire d’audit fiscal + Les contréles complémentaires portant sur le respect des régles de forme et la cohérence 5.2.1, Le contréle par questionnaire : Le questionnaire a pour objectif de servir de guide a l’auditeur fiscal pour préparer un programme spécifique en fonction des objectifs définis dans fa cadre de la lettre de mission et en fonction également des résultats de l'appréciation du contréle interne spécifique au domaine fiscal. Cependant, bien que le questionnaire s'avére un outil incontoumable dans le cadre d’une mission d’audit portant sur la régulzrité fiscale, i demeure insuffisant pour traiter l'ensemble des problemes fiscaux. En effet, le questionnaire de controle de régularité est un moyen privilégié pour examiner Papplication des régles de fonds en favorisant notamment un examen systématique de ensemble des régles fiscales. Par contre, il s’avére moins adapté au controle de P application des régles de forme, ce qui conduira l'auditeur a compléter son investigation par le recours & autres techniques lui permettant de s'assurer que Pentreprise respecte les obligations déclaratives et de versement inhérentes 4 son régime et & son activité. Afin de donner a ce travail un aspect pratique, nous avons élaboré un questionnaire d’audit fiscal adapté au contexte Marocain en prenant en considération ’évolution récente de la fiscalité marocaine ainsi que les questions clés revenant généralement 4 l'occasion de certains contréles fiscaux opérés par le fisc. L'Auorr Fscat Des Soctévés Davs Le Conrexreé Manocaty: ‘Asopcrs Mémnovouocigues Er Pramgues Le questionnaire d’audit fiscal proposé en annexe est présenté en suivant le découpage du plan comptable Marocain et ce pour deux raisons essentielles : © Les enregistrements comptables qui traduisent les flux économiques et financiers de Ventreprise sont le plus souvent imprégnées de considérations fiscales, De fait, le compte représente un croisement des divers impéts et taxes et constitue ainsi un moyen privilégié pour analyser les diverses questions fiscales. * Partir de la comptabilité pour analyser les problémes fiscaux, permettrait de facliter la collaboration entre auditeur fiscal et auditeur comptable et utiliser éventuellement les travaux de audit compuable pour enrichir l'intervention de l’auditeur fiscal. Ce questionnaire comporte des questions fermées qui appellent des réponses par OUI ou par Non, Une réponse négative devrait alerter l’auditeur sur lexistence d’une irrégularité fiscale. est bien entendu congu dans une approche standard qui ne peut prétendre a l’exhaustivité car certaines entreprises peuvent avoir des spécificités qui imposent une adaptation des questions soulevées. 45 L-vtuprr Fisca Des Socteres Days Les CONTENT Makocuun Aspects Merwovovocigues Ex Pearioves QUESTIONNAIRE DE CONTROLE De LA REGULARITE FISCALE AVAVAVAVA STRUCTURE GENERALE Du QUESTIONNAIRE avava A. CAPITAUX PROPRES, RESERVES, SUBVENTIONS ET PROVISIONS REGLEMENTEES B. DETTES DE FINANCEMENT ET ASSIMILEES C. PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES ET CHARGES D. IMMOBILISATIONS EN NON VALEURS E. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES F, IMMOBILISATIONS CORPORELLES G. IMMOBILISATIONS FINANCIERES Et TiTRES DE PLACEMENT H. Stocks ET TRAVAUX EN Cours |. VENTES - CLIENTS J. TRESORERIE K. ACHATS - FOURNISSEURS L. PAIE PERSONNEL M. IMPOTS ET TAXES N. ComPTES DE RESULTAT Remarque préliminaire Le questionnaire proposé ci-aprés n'a pas fa prétention d'éire exhaustif. Cependant, dans sa conception, nous avons essayé d'intégrer toutes les questions jugées importantes. A ce titre, il constitue un premier travail qui devrait étre enrichi au fur et 4 mesure de son utilisation et également en fonction des spécificités propres a certains secteurs d'activité Ce questionnaire est établi on fonction de ta mise a jour de la loi de finances du premier semestre 1996. De ce fait, pour les exercices antérieurs a 1996 non prescrits. il y a lieu d'appliquer les Gispositions antérieures. 46 Eteorr Fiscat Des Socteres Dans LE ConTeNTE Manocay Aseects Mernovotogiques Et PRaniques A.CAPITAUX PROPRES, RESERVES, SUBVENTIONS ET PROVISIONS REGLEMENTEES COMPTES CONCERNES COMPTES DU BILAN : 11 CAPITAUX PROPRES. 111 Capital social ou personnel. 112 Primes d'émission, de fusion, et d’'apport. 113 Ecarts de réevaluation. 114 Réserve légale 115 Autres réserves 116 Report a nouveau 118 Résultats nets en instance d'affectation. 119 Résultat net de I'exercice. 13 CAPITAUX PROPRES ASSIMILES. 131 Subventions d'investissement. 135 Provisions réglementées. 47 Leper Fisc.t Des Socteres Daxs Le ConTEXTE MAgOCUN : ASPECTS METHODOLOGIOUES ET PRATIQUES A. CAPITAUX PROPRES, RESERVES, SUBVENTIONS ET PROVISIONS REGLEMENTEES Lentreprise atelle procédé au cours de lexercice 1995 a une augmentation de capital en numéraires ? Si owl, vérifier si elle al imputé sur le montant de ITS. 1995. Vabattement de 10% appliqué sur le montant de {augmentation de capital. DE |» En cas d’augmentation de capital ou de réduction de capital, la société a-| telle acquitté les. droits, denregistrement prévus ? LS. |e Quels sont les mouvements des capitaux propres ? faire une analyse explicative de ces mouvements ? TPA}. En cas de remboursement des apports, la société a-t-elle procédé a! ja retenue a la source de la TPA . sauf dans le cas ot ces remboursements bénéficient a des sociétés ayant fourni a la société distributrice une attestation de propriété des titres comportant le numéro darticle de 11S ? 1S. |. En cas de fusion par voie absorption effectuée sous le régime de faveur (Article 20 IS,), la Yentreprise a-telle | ¥ reprises provisions dont Yimposition est différée et le cas échéant la réserve spéciale de réévaluation constituée en franchise d'impét ? # Reintégré dans son bénéfice imposable le profit net réalisé par chacune des société absorbantes ? + Ajouté aux plus-values et aux profits constatés ou réalisés a occasion du retrait ou de la cession des elements autres que les titres de participation et des 4léments non amortissables, les profits qui ont été réalisés par la société fusionnée et dont imposition a été différée ? LS. |. Le tableau n° 17 de la déclaration fiscale IS modéle 100/IS/N a-t-il été servi correctement ? _L L’Acprr Fisc Des Socteres Days Le CONTENTE ManocsauN : Aseecrs Meruononocioces Er PRATIQUES A. CAPITAUX PROPRES, RESERVES, SUBVENTIONS ET PROVISIONS REGLEMENTEES, [Réfimpse[___Controles ou Won_w/a eldvacs_omervston| En cas de réévaluation des bilans, Yentreprise a-t-elle exclu du champs de la réévaluation les terrains achetés en vue la revente ou de la| réalisation de programmes! immobiliers les éléments amortissables de actif amortis depuis plus de vingt quatre mois a| Ja date de réévaluation ? LS. |* Les calculs et le choix des coefficients de réévaluation sont-ils conformes aux dispositions légales, {Article 23 LS et réglement } ? LS. [+ Le montant total des plus values de réévaluation a-til été porté au passif du bilan au poste écart de réévaluation ? LS. | ba réserve spéciale de réévaluation est-elle affectée dans les conditions| suivantes : * Exonérée, lorsqu’elle_—_est utilisée pour la compensation de pertes comptables, ou incorporée au capital aprés intégration de la totalité des autres réserves ? * incluse dans la_ base imposables aprés abattement de 25%, lorsqu’elle est affectée aun autre emploi ? LS. |. Lamortissement des éléments| réévalués, est-il conforme aux régles suivantes : «© Lorsque le bien réévalué n'est pas complétement amorti, la| nouvelle V.N.A est amortie sur| la période normale qui aurait été retenue en Vabsence de réévaluation sans qu’elle puisse étre inférieure a 4 ans. + Lorsqie le bien est complétement amorti a la date de réévaluation, la VNA résultant de la réévaluation est amortie sur une période de 4 ans au minimum. * Lentreprise — art-elle —_inscrit Vexcédent du montant des profits sur le montant des abatements sur cession d’éléments d’actif dans un compte de réserves_? Ls. 49 A.CAPITAUX PROPRES, RESERVES, SUBVENTIONS ET PROVISIONS REGLE! L-Avptr Fisca Des Socirres Dns Le ConTENTE Makocity Aspects Mernovovoaigues Er Prarigces TEES Ls. |. us. |. us. |. Ls. Ls. Ee Le montant de la réserve a-t-il été aflecté a Yamortissement exceptionnel des _investissements réalisés dans le cadre de Yexonération ? Les comptes reports 4 nouveau ont- ils été mouvementés conformément aux procés-verbaux des assemblées: générales ordinaires ayant décidé leur affectation ? Les subventions diinvestissement reraes et inscrites au passif du bilan, revétent-elles effectivement le caractére de primes d’équipement ? La société a-t-elle limité Vétalement de la subvention sur un maximum de cing ans ? Le calcul. des-_—_ provisions réglementées est-il conforme aux prescriptions suivantes : * Plafonnée a 3% du résuhtat' fiscal avant impét pour ce qui est de la provision pour| logement du personnel + a hauteur de 50% du bénétice fiscal avant impét sans excéder 30% du chifire daffaires résultant de la vente des produits extraits des gisements exploités pour ce qui est de la provision pour reconstitution de gisements constituée par les| entreprises miniéres + A concurrence de 20% du résultat fiscal avant impot et dans la limite de 30% de Yinvestissement projeté pour ce qui est de la provision pour investissement Lentreprise a-t-elle employé les! provisions constimées dans les délais et pour les emplois prescrits par la loi ? Si non, atelle régularisé sa situation vis a vis de la loi en application des dispositions de Varticle 7 bis de 11S ? } t L'Avprr Fiscat Des Socieres Dans Le CoNTEXTE MakOCUN Asracts METHODOLOGIQUES Er PRarigues A, CAPITAUX PROPRES, RESERVES, SUBVENTIONS ET PROVISIONS REGLEMENTEES, W/A Incidence Obsarvatlo + Les provisions _ constituées franchise d'impét ont-elles été portées sur te tableau n° 8 du résultat fiscal modéle 100/1S/N > Les provisions pour amortissement dérogatoires sont-elles justifiées| quant a leur objet ? Ces provisions font elles objet de reprises comptables et comptables conformément & la législation en vigueur? st Lleper Pisc.a. Des Socreres Daxs Le CONTENTE M.nocuN : AsrEcTs Mernopacocigees Er PRariques B.DeTTES DE FINANCEMENT ET ASSIMILEES COMPTES CONCERNES COMPTES DE BILAN : 14 DETTES DE FINANCEMENT. 141 Emprunts obligataires. 148 Autres dettes de financement. 1481 Emprunts auprés des établissements de crédit. 1482 Avances de /'Etat. 1483 Dettes rattachées 2 des participations. 1484 Billets de fonds. 1485 Avances recues et comptes courants bloqués. 1486 Fournisseurs d'immobilisations. 1487 Dépéts et cautionnements recus. 1488 Dettes de financement diverses. COMPTES DU C.P.C: 631 Charges d'intéréts 6311 Intéréts des emprunts et dettes 6318 Charges d'intéréts des exercices antérieurs Ls. Ls. Ls. Ls. TPPRF TPPRF Ls. Ls. TVA L?Auptr Fiscat. Des Socteres Dans Le CONTEXTE MaROCUN : B. DETTES DE FINANCEMENT ET ASSIMILEES Contréles Lentreprise a-t-elle procédé Yactualisation des emprunts contractés en monnaie étrangére au cours de change de cloture ? Le résultat comptable intégre-t-il les| provisions pour risque de change ? Le résultat comptable atil été rectifié par la réintégration extra- comptable des gains de changes latents ? Les intéréts versés a des non résidents ont-ils fait objet de retenue A Ia source reversée le mois qui suit la date du paiement ou de Yinscription en compte ? Ces intéréts ontils fait Yobjet de lal déclaration _annuelle —_(modéle 8305D/F/IS) ? Les intéréts_ des emprunts contractés auprés des associés ont iis été déduits du résultat fiscal en Tespectant les trois conditions suivantes : + Le capital est entiérement libéré + La base de calcul des intérets wexcéde pas le montant du capital social + Le taux de rémunération des emprunts est plafonné au taux de Bank Al Maghrib majoré de deux points. Ces intéréts ont-ils fait Yobjet de la retenue @ la source au titre de la| taxe sur les produits de placements, a revenus fixes ? Les retenues A la source sur les produits de placements 4 revenu fixe ont-elles fait objet de la déclaration annuelle prévue par Varticle 6 de la loi sur la TPPRF ? Les emprunts contractés auprés des| tiers ou des associés ont ils été reportés correctement sur le tableau n° 18 de la déclaration de résultat fiscal (modéle n° 100/18/N) ? Les intéréts des emprunts comptabilisés en. charges ant-ils été provisionnés en application du Principe de spécialisation des exercices ? la TVA sur les intéréts des emprunts a-t-elle été déduite ? Aspects MeT@opoLociques Ev PRATiQues ‘Out_Won N/A Incidence Obvervation 33 Lteptr Fiscu. Des Socteres Dans Le Conmexre Maroc : ASPECTS MeTHODOLOGIQUES ET PRATIQUES C.PROVISIONS DURABLES PouR RISQUES ET CHARGES COMPTES CONCERNES COMPTES DE BILAN : 15 PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES ET CHARGES. 151 Provisions pour risques. 155 Provisions pour charges. COMPTES DU C.P.C: 6195 Dotations c’exploitation aux provisions pour risques et charges 6595 Dotations non courantes aux provisions pour risques et charges 7195 Reprises sur provisions pour risques et charges 7595 Reprises non courantes sur provisions pour risques et charges 34 LAvoer Fiscat Des Socrres Dans Le Context Makocs Aspects MeTuopoLocigues Lr Pearigces C. PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES ET CHARGES ‘Contréles ~ Est ce que Fentreprise a provisionné toutes les pertes et charges probableset ouvrant droit. déduction > Les provisions inscrites au passif| respectent-elles les conditions de déductibilité : * Conditions de fonds: étre destinées a faire face @ une charge ou a une perte déductible, trouver leur origine dans Yexescice en cours et étre netrement! précisées quant a leur nature pour permettre une evaluation approximative de la perte ou de la charge Conditions de forme: étre comptabilisées, figurer sur le tableau n’ 9 de la déclaration fiscale modéle 100/18/N et recevoir un emploi conforme A leur destination ntreprise a-t-elle procédé a la réintégration au résultat fiscal des| provisions qui ne respectent pas et/ou ph les conditions de déductibilité et celles des provisions devenues sans objet ? La société tient-elle des dossiers individuels et suffisamment fournis justifiant la nature et le mode de calcul des provisions ? 1 ter Fiscu, Des Socreres Das Lar CovrexTe Mi. mucay + Aspects Meriopon0ciQees EF PRATIQUES D. IMMOBILISATIONS EN NON VALEURS COMPTES CONCERNES: COMPTES DE BILAN: re IMMOBILISATION EN NON-VALEURS. 211° Frais préliminaires. 212 Charges a répartir sur plusieurs exercices. 213 Primes de remboursement des obligations 281 Amortissements des non-valeurs. 2811 Amortissements des frais préliminaires. 2812 Amortissements des charges 4 répartir. 2813 Amortissements des primes de remboursement des obligations. COMPTES DU C.P.C: 6191 Dotations d'exploitation aux amortissements de immobilisation en non-valeurs 61977 D.E.A. des frais préliminaires 61912 D.E.A. des charges a répartir 6591 Dotations aux amortissements exceptionnels des Immobilisations 65917 D.A.E. de l'immobilisation en non valeurs 7147 immobilisation en non valeurs produite Ref Impot Ls. Ls. TVA 1s. L'Avorr Fiscu Des Socteres Das Le Conreste Makocu Aspects MeTuopoLoctQuEs Ex Priigues D, IMMOBILISATIONS EN NON VALEURS ‘Contréles Tes dépenses inscrites au poste immobilisation en _non-valeurs constituent-elles effectivement des frais préliminaires ou des charges 4 répartir sur plusieurs exercices ? Les honoraires immobilisés en non valeurs ontils fait Yobjet de la déclaration annuelle modéle 8306 ? Les immobilisations en non valeurs} ont elles été amorties sur les premiers exercices bénéficiaires ou A taux constant sur une période maximale de cing ans 4 compter de Ja date de leur constatation ? La TVA grevant ces frais a-t-elle été correctement déduite ? Le déficit_ © d’amortissement correspondant aux frais ptéliminaires est-il considéré comme un déficit dexploitation pour Vimputation des déficits fiscaux ? Les immobilisations en non valeurs dont le montant est supérieur a, 10,000 Dhs et dont le réglement a été opéré autrement que par chéque barré non endossable, par effet de commerce ou par virement, ont elles fait Yobjet de reintégration a hauteur de 25 % au résultat fiscal et au niveau de la TVA récupérable ? Acorn Fiscu. Des Sacteres Diss LE CONTENTE Makocuy + Asrects Mrruopatocigces Er Prarigves E. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES COMPTES CONCERNES COMPTES DE BILAN: 22 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES. 221 immobilisation en recherche et développement 222 Brevets, marques, droits et valeurs similaires. 223 Fonds commercial. 228 Autres immobilisations incorporelles. 282 Amortissements des immobilisations incorporelles. 292 Provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles. COMPTES DU C.P.C: 6192 Dotations d'exploitation aux amortissements des immobilisations incorporeiles 61921 D.E.A de l'immobilisation en recherche et développement 61922 D.E.A. des brevets, marques, droits et valeurs similaires 61923 D.E.A. du fonds commercial 61928 D.E.A. des autres immobilisations incorporelles 61942 D.E.P. pour dépréciation des immobilisations incorporelles 6512 V.N.A des immobilisations incorporelles cédées 7142 Immobilisations incorporelles produites 7192 Reprises sur amortissements des immobilisations incorporelles 7512 Produit des cessions des immobilisations incorporelles 75912 Reprises Non Courantes sur Amortissements exceptionnels des Immobilisations Incorporelles 1s. Ls. Ls. Ls. Ls. Ls. Ls. Ls. Ls. Ls. L'duprr Fiscu Des Socurres Dans Le CosTENTE Makocun Aspects Mernonotocigues Er Pesrigees E, IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (Controles Les immobilisations incorporelles inscrites @ Vactif du bilan revétent- elles le caractére d'immobilisation et non de charge ? Lentreprise a-t-elle intégré dans les charges de Yexercice les frais de recherche et développement qui sont engagés dans le cadre de Yexecution dune commande spécifique ? Les frais de recherche immobilisés| sont-ils appuyés par un dossier documenté justifiant ces frais ? Lentreprise atelle —_cessé dimmobiliser les frais de recherche n’ayant pas abouti > La valeur attribuée ‘aux frais de recherche immobiliséa _est-ellle correctement —_calculée (cout acquisition ou de production ) ? Les brevets diinvention dont Yexploitation est susceptible de tomber dans le domaine public, font-ils Pobjet d’amortissement ? LVamortissement des brevets at-il été calculé sur la durée du privilége qui est de 20 ans ? Lentreprise a-telle exchi des immobilisations incorporelles les, dépenses se rapportant aux baux et qui concernent le droit d’entrée et le dépét de garantie ? Est ce que le droit au bail et le fonds de commerce ainsi que les marques ont été exclus du champs de Yamortissement ? Les immobilisations incorporelles dont la dépréciation est probable au cours de Vexercice, ont-elles fait Yobjet de provisions ? Le bien fondé de la provision et sox mode de calcul font-ils objet dune documentation fournie et. argumentée ? Les honoraires et commissions; inscrits dans les comptes| immobilisations incorporelles ont-ils| fait Vobjet de la déclaration annuelle des honoraires ? La TVA grevant ces immobilisations acteelle été correctement déduite ? 39 Li sen Fiscaz Des Socirres Dass Le Cowrexre Maroc Aspects Merwovotoaioces Er Prarigces F. IMMOBILISATIONS CORPORELLES COMPTES CONCERNES COMPTES DE BILAN: 23 IMMOBILISATIONS CORPORELLES. 231 232 233 234 235 238 239 283 293 Terrains. Constructions. Installations techniques, matériel et outillage. Matériel de transport. Mobilier, matériel de bureau et aménagements divers. Autres immobilisations corporelles. immobilisations corporelles en cours. Amortissements des immobifisations corporelles. Provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles COMPTES DU C.P.C: 6193 Dotations d'exploitation aux amortissements des immobilisations corporelles 67943. D.E.P pour dépréciation des immobilisations corporelles 6513 V.N.A. des immobilisations corporelles cédées 65913. D.A.E des immobilisations corporelles 7143. Immobilisations corporeifes produites 7182 Revenus des immeubles non affectés a I'exploitation 7513. Produit des Cessions des immobilisations corporelles 75913. RAE des immobilisations corporeites Ls, Ls. Ls. DE. Ls. LL vleprr Fisca Des Socreres Dans Le ConTesTE Manoc uw F, IMMOBILISATIONS CORPORELLES Tes biens inscrits a Tactif| constituent-ils bien des immobilisa- tions et non des charges ? La distinction entre charges et immobilisations est-elle bien respectée ? Les biens immobilisés ont-ils été corectement transcrits au niveau de la déclaration de résultat fiscal (Tableaux 8 et 16) ? Lorsque actif immabilisé de Lentreprise est constitué pour plus| de 75% de terrains ou de biens immeubles autres que ceux nécessaires @ Vexploitation, at-elle déposé la liste des détenteurs de ses actions auprés de Administration ? La valeur de ces biens a Yactif est- elle correctement caleulée (Cout acquisition ou coat — de production) ? Les biens apportés a L’entreprise sont-ils correctement évalués ? Les droits d’enregistrement sur apports de biens accompagné de fonds de commerce ont-ils éé acquittés ? Aton exclu du coat des immobilisations les charges financiéres exception faite de celles: qui se rapportent a des dettes contractées pour le financement de ces immobilisations ? Les immobilisations _sont-elles| inscrites nettes des rabais, remises| et ristournes accordés ? Les calculs cu cout de production sont-ls appuyés par un dossier documenté justifiant cette valeur ? La TVA sur les immobilisation a-t- elle été récupérée le mois méme ? La TVA non récupérable légalement sur les immobilisations (soit excue du droit de déduction soit résultant, de Yapplication du prorata de déduction) a-t-eile été integrée dans| la valeur de limmobilisation ? La TVA sur la livraison A soi-méme de biens immobilisés at-elle été correctement déclarée ? Aspects Meraovonocigues Er PRariques ‘Gal Non N/A_tncidence Ol 61 Ls. Ls. Ls. Ls. Ls. 1s. Ls. Ls. Ls. Ls. Ls. Leone Fiscw Des Socteres Daws Le Cowreste MaRoc uw ASPECTS METHODOLOGIQUES FT PRATIQUES K, IMMOBILISATIONS CORPORELLES Les dépenses dentretien et de réparation qui augmentent la durée utilisation probable des immobili- sations ou leurs valeurs ont elles été immobilisées ? Les emballages _récupérables et identifiables ontils été enregistrés' en immobilisation et non en charges ? La TVA sur acquisition de véhicules de tourisme ou sur redevances de crédit bail y relatives, a-telle éte exciue du droit a déduction ? Les biens amortis sont-ils inscrits dans un compte dactif immobilisé ? Lamortissement est-il correctement calculé et constaté en comptabilite ? Les amortissements déduits ont-ils| été correctement inscrits sur la déclaration de résultat fiscal (Tableaux 8 & 16) ? Les taux d’amortissement pratiqués| sont-ils conformes aux usages ? Les biens mappartenant pas | Ventreprise ont-ils été exclus du! champs de lamartissement ? Les terrains appartenant a L’entre- prise construits ou non ont-iis éré exclus de Vamortissement exception faite des terrains dexploitation (carriéres, sabliére ete...) ? La base de calcul des amortis- sements des terrains d'exploitation | atelle été déterminée en fonction de la valeur des matériaux a extraire ? Lamortissement des __ terrains exploitation est-il calculé en fonction des quantités extraites > Les immeubles et constructions destinés & la revente ontils été inscrits en stocks et non en immobilisations ? Les piéces de rechange identifiables ec destings A la maintenances du ‘matériel ont ils été immobilisés ? Est ce que les biens amortis selon le mode deégressif sont éligibles a ce mode d’amortissement ? Les taux et le mode de calcul utilisés sont-ils| conformes aux taux prescrits ? 2 REf_imy LAvorr Fiscat Des Socteres DaNs Le CoNTENTE MsROCUN : Aspects Mernovo.ocroves Et Paarigues F, IMMOBILISATIONS CORPORELLES Contrales Ta base de calcul des amortissements pour les véhicules, de tourisme, a-t-elle été plafonnée al 200.000 Dhs et le taux @amortissement appliqué n’est pas inférieur & 20% ? Les biens complétement amortis continuent-ils a figurer a actif immobilisé ? Les cessions d’mmobilisations ont elles été enregistrées correctement en comptabilité ? Lamortissement _ complémentaire correspondant aux biens cédés a-t-il été calculé a la date de cession et comptabilisé réguliérement ? Les cessions d'immobilisatiors ont- elles été reportées correctement sur le tableaux 4 & 10 de Ja déclaration de résultat fiscal ? Si Lentreprise a souscrit un engagement de réinvestir le produit des cessions, le réinvestissement a- til éte réalisé dans les trois ans suivant la date de cloture de Texercice de cession ? Le réinvestissement du produit global de la cession atil été effectué exclusivement en biens| déquipements ou en immeubles| réservés a la propre exploitation de Ventseprise ? Si le réinvestissement consiste en terrains non batis, ces terrains sont- ils destinés @ Yexploitation profes- sionnelle ou a T’édification de constructions destinées au méme usage et conservées pendant un délai de cing ans a compter de la date de leur acquisition ? Lientseprise bénéficiaire de Yexonéra-tion a-telle inscrit au passif (réserves réglementées) l'excé- dent du montant de Yabattement, qui aurait été calculé en Pabsence dexonération, sur le montant des! profits réalisés et exonérés ? Ce compte estil aflecté a Vamortissement exceptionnel des investissement réalisés ? 6 corr F1sc.u Des Soctetes D ws Le ConTeNTé Miro us Aspeces Mernoporocigces Er Pearigues F, IMMOBILISATIONS CORPORELLES ‘Controles ‘Oai_Woa N/A Incidence Observation Tes amortissemenis normaux de biens séinvestis sont-ils calculés sur Ja valeur résiduelle ? + Le calcul des abattements sur les profits de cession des éléments a'actif immobilisé est-il correct ? © A-til fait lobjet de déduction pour la determination du résultat fiscal ? + Les immobilisations cédées ou tetirées de lactif immobilisé avant Yexpiration du délai de trois ans! ontelles fait objet d'une régularisation de la TVA ? * Les déductions opérées sur les achats d'immobilisations font-eiles Yobjet de régularisation en cas de { variation du prorata de déduction de | | | plus ou de moins 5 points > Lupe Frscat. Des Socteres Dans Le CONTEXTE MigOcAIN : Aspecrs METHODOLOGIQUES Er PeTIQUES G. IMMOBILISATIONS FINANCIERES ET TITRES DE PLACEMENT COMPTES CONCERNES COMPTES DE BILAN : 24/25 IMMOBILISATIONS FINANCIERES 241 Préts immobilisés. 248 Autres créances financiéres. 251 Titres de participation 258 Autres titres immobilisés (droits de propriété). 294/295 Provisions pour dépréciation des immobilisations financiéres COMPTES DU C.P.C: 6392 Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financiéres 6393 Dotations aux provisions pour risques et charges financiers 6394 Dotations aux provisions pour dépréciation des titres et valeurs de placement 6514 V.N.A. des immobilisations financiéres cédées (droits de propriété) 65962 D.N.C. aux provisions pour dépréciation de l'actif immobilisé 7321 Revenus des titres de participation 7325 Revenus des titres immobilisés 7328 Produits des titres de participation et des autres titres immobilisés des exercices antérieurs 7384 Revenus des titres et valeurs de placement 7385 Produits sur cessions de titres et valeurs de placement 7392 Reprises sur provisions pour dépréciation des immobilisations financiéres 7514 PC des immobilisations financiéres (droits de propriété) 65 Jeo Fisc.u. Des Socieres Daxs LE CovTENTE MAROC AN : specrs Mernopoocigues ET Paarioces G. IMMOBILISATIONS FINANCIERES ‘Ohservation ‘Contréles ‘Oul_Non N/A” tocideat vets au personnel et aux associés ainsi que les cautions! données sont-ils assortis dintéréts normaux ? TVA |e Les intéréts sur ces préts sontils soumis & 1a TVA au taux de 7% ? LS. |+ Les abandons de créances sur le principal et intéréts ont-ils été réintégrés au résultat fiscal ? LS. [+ Les créances rattachées a des| participations sont-eiles praductives dintérets ? LS. Js Les titres de participation sont-ils inscrits A leur colt d’acquisition, Aroit de souscription compris le cas échéant ? : LS. 6 Les titres de participation Sgurent- ) ils sur le tableau 11 de la déclaration du résultat fiseal ? 18. |. Les provisions sur titres de participation sont-elles justifiées quant aux critéres retenus pour le calcul de la dépréciation ? Les provisions constituées antérieurement sur les titres de) participation et devenues sans objet ont-elles été reprises ? ‘+ Les provisions pour dépréciation des | titres de participation ont-elles été inscrites au tableau n° 9 de ta déclaration du résultat fiscal ? | + Lentreprise béneficiaire de revenus de titres de participation, a-t-elle produit Ala société distributrice une attestation de propriété des titres pour éviter la taxation a a TPA ? | + Si oui, les produits des titres de participation ont-ils bénéficié de Fabattement de 100% pour leur imposition a I'.S. ? | » Pour les produits de placements a revenus fixes, L'entreprise a-t-ellle imputé la taxe sur les placements a revenus fixes retenule & la spurce par fa partie versante au taux de 20% sur le montant de IS. ? Ls. Ls. TPA Ls. Ls. 66 L'dvorr Fisca, Des Socteres Paws Ls Const Magocat Aspects Metnononosigc es Er PRergves H. Stocks ET TRAVAUX En Cours COMPTES CONCERNES COMPTES DE BILAN: 31 STOCKS 311 312 313 314 315 397 Marchandises. c Matiéres et fournitures consommables Produits en cours . Produits intermédiaires et produits résiduels . Produits finis . Provisions pour dépréciation des stocks. COMPTES DU C.P.C: 6114 Variation de stocks de marchandises 6124 Variation des stocks de matiéres et fournitures 61961D.E.P. pour dépréciation des stocks 7131 Variation des stocks de produits en cours 7132 Variation des stocks de biens produits 7134 Variation des stocks de services en cours or Ls. Ls. Ls. Ls. TVA Ls. Ls. Ls. Ls. Llp Fase. Des Socteres Dws Le Conrexre Magocun : Aspects Mernovotocigces Er Pe snioves H, STOCKS ET TRAVAUX EN COURS ‘Contréles Tes procédures en place permettent- elles de cerner tous les mouvements des stocks appartenant | 4 Yentreprise (Y compris ceux en transit ou détenus chez des tiers) ? Les emballages récupérables et identifiables ainsi que les piéces de rechange relatives @ des biens immobilisés sont-ils inscrits en immobilisations et non ¢n stacks ? Lentreprise effectue-t-elle un inventaire au moins une fois par an ala fin de Vexercice ? Les données de la comptabilité analytique sont-elles rapprochées avec les écritures de stock ? Les ajustements de stocks sontils conformes a état dinventaire ? Linventaire est-il reporté sur le livre dinventaire prévu par la loi comptable ? Lorsque L’entreprise effectue des achats en suspension de TVA en sa qualité dexportateur, tient-elle un compte matiére conformément aux dispositions de article 11 du décret pris pour l'application de la TVA ? La TVA ayant grevé les articles stockés a-telle été régularisée en| cas de prélévement sur les stocks ou de destruction accidentelle ou volontaire non justifiée ? La régularisation a-t-elle été portée! la déclaration de la période o& nement a été constaté ? Les biens en stocks achetés sont-ils valorisés au colt d'achat calculé suivant la méthode FIFO ou le coat moyen pondéré ? Les stocks ayant pour origine la production, sont-ils valorisés au cout de production correctement caleuleé > Les déchets et les rebuts sont-iis évalué au cours du marché ou a lal valeur probable de leur réalisation ? Les frais financiers sont-ils exclus du coat de revient sauf dans le cas des frais financiers spécifiques se rapportant a un cycle de production supérieur alan? ‘Oui_Non N/A Incidence Observation 68 L'Avorr Fisc.u. Des Socreres Davs Le Conrexre Msnocu Aspects MeTHODOLOGIQUES Er PRsTIQUES Les provisions pour depréciation des| stocks sont elles justifi¢es > Les provisions pour dépréciation des| stocks sont elles portées sur le tableau 9 de la déclaration de résultat fiscal ? o Lepr Feseat Des Socteres Das Le Cowrexre Magocn : Aspects Meroporocigces Er PasiQues COMPTES CONCERNES COMPTES DE BILAN : 342 Clients et comptes rattachés. 3421 Clients. 3423 Clients-retenues de garantie. 3424 Clients douteux ou fitigieux. 3425 Clients-effets a recevoir. 3427 Clients-factures 4 établir et créances sur travaux non encore facturables. 3428 Autres clients et comptes rattachés. 3942 Provisions pour dépréciation des clients et comptes rattachés. COMPTES DU C.P. 61964 D.E.P pour dépréciation des créances de {'actif circulant 65963 D.N.C. aux provisions pour dépréciation de l'actif circulant 711 Ventes de marchandises 712 Ventes de biens et services produits 7121 Ventes de biens produits au Maroc 7122 Ventes de biens produits a I'étranger 7124 Ventes de services produits au Maroc 7125 Ventes de services produits a I'étranger 7126 Redevances pour brevets, marques, droits et valeurs similaires 7127 Ventes et produits accessoires 7128 Ventes de biens et services produits des exercices antérieurs 7129 Rabais, remises, ristournes accordés par Jentreprise 7196 Reprises sur provisions pour dépréciation de I'actif circulant 0 LU steorr Fiscat Des Socteres Dans Le CONTENTE Makocus : L VENTES CLIENTS Contréles Est ce que toutes les lvraisons intervenues au cours de lexercice, méme celles n'ayant pas encore fait Yobjet de facturation, sont prises. dans les produits imposables ? Est-ce que les travaux immobiliers ayant fait Vobjet d'une réception partielle ow totale, méme si cette réception n’est pas définitive, ont été pis en compte pour la| détermination du chiffre d’affaires imposable ? Dans le cas de vente avec reprise, le prix de vente du bien est-il intésré dans les produits imposables sans déduetion du prix de la reprise ? Les factures émises par la société comportent-elles toutes — les mentions obligatoires ? les facturations hors TVA sont elles appuyées par les _justificatifs nécessaires ? Le chifire d'affaires facturé hors TVA et sans droit a déduction, est il déclaré @ la TVA dans la rubrique réservée a cet effet ? Les ventes de déchets ont elles été inscrites en comptabilité ? En cas de vente a une entreprise dépendante non soumise a la TVA| ou exonérée, Ia base de la TVA| retenue est-elle égale au prix de vente de Ventreprise acheteuse ? Les intéréts sur les ventes a terme, sont-il compris dans Yassiette de calcul de la TVA ? Les débours non soumis a la TVA| sont ils appuyés de justificatifs établis au nom du client et refacturés correctement ? Les emballages perdus _font-ils Yobjet d'une facturation TVA en sus ? Lentreprise n’a-t-elle pas intérét facturer les emballages récupérables avec TVA? Aseects Mernovovocigues Er Pesrigves n L'Acprt Fiscu, Des Socteres Daws Le CONTENTE MsRocan : ‘ASPECTS MeTHoDOLOGIQUES ET PRATIQUES Controles ‘oul Tes frais de port sont-iis inclus dans Vassiette de ta TVA? Dans le cas d'une vente de fonds de commerce intégrant des marehandises, est-ce que la vente de marchandises a été soumise & la TVA? Les rabais, remises et ristournes accordés sont-ils reportes sur la déclaration des _ témunérations| allowées a des tiers (modéle 8306) ? Les créances libellées en devises ont-elles été.——correctement évaluées ? Les gains de change latents ont-ils; fait objet de réintégration au résultat fiscal ? La déductibilité scale des provisions pour créances douteuses est-elle bien fondée et appuyée dun dossier constitué par lentreprise ? Les provisions antérieurement cons- tituées et qui sont déductibles fisca- Jement conservent-elles leur objet ? Les abandons de créances sont-ils appuyés de justificatifs suffisants ? Les créances irrécouvrables passées en charges, sont-elles réelles et définitives ? Les provisions afférentes ont-elles été soldées ? La régularisation de Ia TVA sur les créances impayées atelle été opérée ? Le fait générateur de la TVA su ventes, est-il constitué par la date échéance effective des effets a recevoir et non par leur date aescompte ? —— Lunar Fiscat. Des Socteres Dans Le CONTEXTE MAgOCuN : Aspscts METHODOLOGIQUES Er PRATIQUES J. TRESORERIE COMPTES CONCERNES COMPTES DE BILAN : 517 514 516 552 553 554 590 Chéques et valeurs a encaisser. Banques, trésorerie générale et chéques postaux débiteurs. Caisses, régies d’avances et accréditifs. Crédits d’escompte. Crédits de trésorerie. Banques (soldes créditeurs) Provisions pour dépréciation des comptes de trésorerie COMPTES DU C.P.C: 6147 Services bancaires 6386 Escomptes accordés 633 Pertes de change 638 Autres charges financiéres 733 Gains de change 7381 Intéréts et autres produits assimilés 7386 Escomptes obtenus 7397 Transferts de charges financiéres B L'Avorr Fiscat Des Socteres Daws Le CONTEXTE MaRocan : Les rapprochements bancaires ont- ils été correctement analysés et traités pour assurer la spécialisation des exercices et la comptabilisation | des produits et des charges en suspens ? Les intéréts courus non échus ont- ils été correctement calculés et rattachés a l'exercice ? Les avoirs en devises ont-ils été actualisés au cours du change de la date de cloture de l'exercice ? La TVA retenue @ la source par les établissements bancaires a-t-elle été correctement récupérée ? La caisse n’enregistre-t-elle pas un solde débiteur pouvant entrainer le rejet de la comptabilité ? Les réglements d’achats, de frais généraux, de frais d’établissement et. dons effectués en espéces et dont le montant est supérieur A 10.000 Dhs, ontils fait objet de réintégration au résultat fiscal de 25% de leur montant ? La TVA sur achats et prestations de services régiés en espéces et dont le montant est supérieur A 10.000 Dhs, act-elle été exclue du droit a| déduction pour 25% de son montant ? ASPECTS METHODOLOGIQUES ET PRATIQUES 4 Lepr Fiscur Des Socteres Duns Le Cowreste Manocay Aspects Meruopotocigues Er PRarigues K. ACHATS - FOURNISSEURS COMPTES CONCERNES COMPTES DE BILAN : 347 Fournisseurs débiteurs, avances et acomptes. 3481 Créances sur cessions d'immobilisations. 441 Fournisseurs et comptes rattachés 4411 Fournisseurs. 4413 Fournisseurs retenues de garantie. 4415 Fournisseurs effets a payer. 4417 Fournisseurs factures non parvenues. 4418 Autres fournisseurs et comptes rattachés. COMPTES DU C.P.C: 611 Achats revendus de marchandises 612 Achats consommés de matiéres et de fournitures 613/614 Autres charges externes 6 Ls. Ls. Ls. 1s. L'Avptr Fiscal. Des Socteres Daws Le CONTEXTE MaROcAIN : ‘Les achats féceptionnés au cours de Yexercice ou voyageant sous la responsabilité de Yentreprise sont- ils pris en compte pour la détermination du résultat fiscal ? * La TVA légalement récupérable grevant les achats locaux et les frais accessoires est-elle exclue du cout des achats déduits du résultat fiscal de Vexercice ? + La TVA récupérable ayant grevé les achats les frais accessoires correspondants atelle été effectivement récupérée le mois qui suit celui du décaissement ? + Les achats sontils appuyés de piéces probantes admtises par} Tadministration fiscale (factures, mémoires, tickets de caisse ..) permettant de justifier leur réception définitive ? © Les achats sans facture, effectués auprés de fournisseurs, non patentables, sont-ils justifiés par un ordre de dépenses établi par Yentreprise et précisant le nom et Yadresse du fournisseur, la nature, Jes quantités et le prix unitaire de chaque produit, les modalités de réghement et le numéro de la carte didentité nationale du fournisseur ? + Les factures ovvrant droit a déduction portentelles le numéro didentification du fournisseur, le montant de la TVA et les références| de leur réglement ? + La TVA afférente a des produits pétroliers non _utilisés comme combustibles, matiéres ou agents de fabrication (carburants, lubrifiants) est’ bien exclue du droit | déduction? + Les produits et matiéres importés ont-ils été évalués sur la base du taux de change en vigueur la date du transfert de propriété ? + Le coat dacquisition des achats importés et comptabilisés pendant Yexercice, comprend-il les droits et frais accessoires (fret, transit, assurances) ? K. ACHATS FOURNISSEURS: } Aspects Meraovovociaues Er Prarrours 6 Ls. Ls. Lepr Fiscat Des Socteres Dans Le Conrexre Makocun Aspects MeTHoDOLOGIQUES Er PRaTigues K. ACHATS FOURNISSEURS ‘Contréles La TVA récupérable sur les achats| importés et les frais accessoires correspondants est-elle exclue du coat d’acquisition ? La TVA figurant sur les quittances douaniéres — payées_—est-elle récupérée en respectant Ie fait générateur ouvrant le droit 4 ces déductions selon son régime spécifique (débit ou encaissement) ? Le cout —dacquisition —_ des, importations est-il appuyé par un dossier regroupant tous les. justificatifs du cout de limportation (utre dimportation, —_factures, fournisseurs, DUM, —_quittance douaniére, quittance ODEP, RAM, ete...) ? Les Rabais, remises, ristoumes accordés A Ventreprise ont-ils fait Yobjet de régularisation de la TVA initialement déduite ? La TVA déduite au titre des achats disparus ou qui ont été detruits (sans que cette destruction ou disparition puisse étre justifiée) ou lorsquils n/ont pu étre vendus pour défaut de fabrication ou malfacon, a- trelle fait Yobjet de réguiarisation ? Les régularisations de TVA effectuées au titre des achats disparus, détruits ou invendus ont- elles été inscrites en charges pertes| déductibles fiscalement ? La TVA ayant grevé les achats non lies a Texploitation at-elle été exclue du droit 4 déduction > 7 L'Awprr Fiscat Des Soctrres Dans Le COVTEXTE MAROCUN : Asoucts Metuovonocioues Er Pearigues K. ACHATS FOURNISSEURS [Rez —impse] Contraies © Les charges de loyer dues par Yentreprise ont-elles été effectivement déduites du résultat fiscal de Texercice et déclarées au tableau annexe de la déclaration de résultat fiscal ? Les dépéts de garantie pour les locaux ont-ils été inscrits dans le compte dépéts et cautionnements au lieu des charges ? Les sommes payées a titre de droit’ entrée sur un bail a durée déterminée sont-elles, rapportées & chaque exercice, en tant que complément de loyer annuel proportionnellement au _nombre d’années du contrat de bail ? Les lovers payés par la société pour’ les logements occupés par son Personnel sont-ils comptés en charges ct imposés A ITGR en tant quavantage en argent ou en nature au nom de chacun des bénéficiaires| et inclus dans la base de calcul des| cotisations de la CNSS ? Les redevances crédit bail se rapportant a des véhicules de: tourisme sont-elles incluses dans| les charges pour leur valeur TTC plafonnée a la part du montant de la location correspondant a Yamortissement au taux de 20% par| an sur la partie du prix du véhicule n’excédant pas 200.000 Dhs ? La TVA sur les charges externes est- elle récupérée correctement Yexclusion de la TVA grevant les) frais de carburant, les frais de réceptions, les locations de véhicules de transport, —_ les. honoraires d’avocats, les réparations. et entretiens de véhicules de tourisme, les charges supérieures a/ 10.000 Dhs réglées en espéces etc.? Lentreprise a-t-elle appliqué te prorata de déduction calculé au début de Vexercice pour _la| récupération des TVA déductibles sur charges et frais généraux ? La TVA actelle été régularisée sur les avoirs ? Ref. Impot Lepr Pisce Des Socirres Dns Le ConTENTE MAROCAN : Asprcrs MeTHovococigues Er PRarigues. K. ACHATS FOURNISSEURS ‘Contréles (Oui_Ror Tes rémunérations versées au personnel non permanent, correspondent-elles a une prestation effective recue par lentreprise? Le paiement de ces rémunérations donné lieu au prélévement de sur la base des taux de droit commun lorsquil s‘agit du personnel occasionnel ? © sur la base du taux unique de 30 % lorsquill s'agit de personnes ne faisant pas partie du personnel permanent de la société ? Les produits bruts versés a des sociétés étrangéres ont-ils fait Yobjet de la retenue la source au taux de 10%. Les charges constatées d’avance sont-elles diiment justifiées ? L'Avore Fiscat Des Socteres Dans Le ContExTE MaROCAIN : Asercrs MerHopoLocigues Er Peanigves L. PAIE PERSONNEL COMPTES CONCERNES COMPTES DE BILAN: 343 443 Personnel-débiteur. 3431 Avances et acomptes au personnel. 3438 Personnel autres débiteurs. Personnel créditeur. 4432 Rémunérations dues au personnel. 4433 Dépéts du personnel créditeurs. 4434 Oppositions sur salaires. 4437 Echanges du personne! a payer. 4438 Personnel autres créditeurs Organismes sociaux. 4441 Caisse Nationale de /a sécurité sociale. 4443 Caisses de retraite. 4445 Mutuelles. 4447 Charges sociales a payer. 4448 Autres arganismes sociaux. COMPTES DU C.P.C: 617 Charges de personnel 6171 Rémunérations du personne! 6174 Charges sociales 6176 Charges sociales diverses 6177 Rémunération de I'exploitant 6178 Charges de personnel des exercices antérieurs Ls Ls. Ls. IGR IGR Ls. IGR L'teorr Fisc it Des Socteres Das Le ConTeNTE MAROGAIN (Contréles Est ce que tous les frais de personnel a la charge de V'entreprise comprennent aussi bien la) rémunération de base que les compléments de rémunération? Est ce que toutes les charges sociales supportées (payées ou provisionnées) dans lintérét du personne! (cNss, primes, Wassurances, assurance - maladie, vieillesse, retraite ...) sont déduites du résultat fiscal ? Est ce que toutes les dépenses diverses & caractére social ou relatives & la formation professionnelle sont déclarées sur Yétat 9421? Est-ce que les indemnités de licenciement sont bien déduites du résultat fiscal dés Yexercice de lal rupture du contrat ? Lorsque ces indemnités excédent celles fixées par la législation sans quelles aient été déterminées par une juridiction, l'excédent est-il taxé TIGR et retenu a la source ? Est-ce que Tentreprise opére réguliérement et correctement les retenues de ITGR sur les salaires et ieurs compléments ? Est-ce que les rémunérations allouges aux dirigeants n’excédent pas la rétribution normale des fonctions exercées ? Est-ce que les _rémuneérations! rétribuant une fonction spéciale d'administrateurs sont bien déduites. du résultat fiscal a titre de tantiémes spéciaux et soumises & TIGR au taux fixe de 30% lorsque Yadministrateur n'est pas en méme temps salarié de lentreprise ? Lentreprise tient-elle un livre de paie conformement aux dispositions du droit de travail ? L. PAIE PERSONNEL Aspecrs Meruopo.ociques Et Prangues ‘Oul_Nou R/A Incldeace Observation 81 L'Acorr Fiscat Des Socteres Daws Le Conrtsere MAROGAIN Asrects Mermopocociques Er PaaTiques M. IMPOTS ET TAXES COMPTES CONCERNES COMPTES DU BILAN : 3453 Acomptes sur imp6ts sur les résultats. 3455 Etat T.V.A récupérable 3456 Etat crédit de TVA 3458 Etat autres comptes débiteurs. 4452 Etat-Impéts et taxes assimilés. 4453 Etat-imp6ts sur les résultats. 4455 Etat-TVA facturée. 4456 Etat-TVA due. 4457 Etat-impéts et taxes a payer. 4458 Etat-autres comptes créditeurs. COMPTES DU C.P.C: 616 Impéts et taxes 670 Impéts sur les résultats 6701 Impéts sur les bénéfices 6705 Imposition minimale annuelle des sociétés 6708 Rappels et dégrévements des impéts sur les résultats LeAworr Fisc at Des Socisres Dans Le CONTESTE MaROCAN = Asrecrs Mernovonocigves Er PRiTigves M. IMPOTS ET TAXES [Rel impst | Comtrsion ____[6ot Won 87a tacdence_chreration TU/TE]~ Ta taxe urbaine, taxe dediite et Yimpét des patentes _ sont-ils| correctement provisionnés dans les charges de l'exercice ? + Ces impéts ont-ils fait Yobjet de contréles quant &: * Leurs bases de caleul et montants , * éventualité d'une exonéra- tion temporaire dont |’entre- prise aurait du bénéficier ? * Lentreprise a-t-elle payé ou provisionné toutes les taxes| spécifiques ou para-fiscales dont elle est soumise dans son secteur activité ? « ITS et le cas échéant la PSN ont-ils' été réintégrés au résultat fiscal ? « Est ce que toutes les majorations pour paiement tardif dimpéts on été t réintégrées au résultat fiscal!'”) ? »* Est ce que les cotisations supplémentaires se rapportant 4 des impots déductibles ont été déduites/ & compter de la date de ['émission du role ? + Les comptes TVA sontuils réguliérement —analysés._— et rapprochés . * Ventreprise a-t-elle immobilisé une partie de sa production ? Si oui, cette livraison soi méme a-t-elle été soumise a la TVA en retenant la bonne base ? «Le prorata de déduction est-il correctement réguiarisé en fin, dexercice ? + Si Ventreprise est exportatrice, les! demandes de remboursement sont- elles déposées réguliérement ? + Ces demandes de remboursement remplissent-elles es conditions séglementaires ? "7 Sisposton nowelle appteabe par de lexercce de 1998, 3 L'Acprr Fiscat Des Socteres Dans Le CONTENTS MAROCAN : ‘Contréles Les droits d’enregistrement afferents @ des immobilisations, sont-ils inscrits en frais sur acquisition diramobilisations au leu d’étre intégrés au coat decquisition de Yimmobilisation ? Aspects Mermovotociques Et Pasriques IMPOTS ET TAXES L'Auprr Fise.u, Des Socieres Days Le Covresre Manoc ay : ASPECTS METHODOLOGIQES BT PRATIQUES N. COMPTES DE RESULTAT 85 L’Avptr Fiscat Des Socweres Dans Le ConTExTE MAROCAIN ! Asrects Mernonorocigves Er PRATIQuEs N, COMPTES DE RESULTAT [Ret —impat [_____Contrsies [en S78 heteoce_ateeration Ls. Ls. Ls. Ls. Ls. Ls. Ls. Ls. Les indemnités recues par Ventreprise d'une tierce personne, pour non exécution d'un contrat, rupture de contrat et les pénalités sur marchés sont-elles considérées comme un profit imposable ? Le capital versé par une compagnie @assurance, en vertu dun contrat @assurance au profit de la société sur la vie du personnel dirigeant, a- il 6é inclus dans les produits: imposables aprés déduction des primes déja versées par la société pour ce méme contrat ? Les indemnisations d’assurances versées a Ventreprise a la suite de dun sinistre ont-elles été inchises dans les produits imposables ? Les remises totales ou partielles de dettes ont-elles été imposées en tant que profit imposable ? Les rentrées sur créances amorties ont-elles été rattachées aux produits| de Vexercice de leur encaissement ? Les dons recus de VEtat ou d'un tiers sont-ils inchs dans la base imposable ? Les dégrévements —d'impats. déductibles accordés par} Yadministration fiscale ont-ils été inclus dans les produits imposables| de Yexercice de leur notification ? Les subventions d’exploitation ont- elles été rapportées aux produits de Yexercice au cours duquel elles ont, été recues ? La subvention _d’exploitation afférente a des activités exonérés, a- telle été exclue de la base de calcul de la cotisation minimale ? La subvention d’équipement répartie sur 5 ans attelle fait fobjet de reprise pour la part imponable au cours de lexercice? Tmpet L'Avprr Fiscat Des Socteres Dans Le Covrexre Manocan * ‘Contréles Les plusvalues sur cession des titres de participation ont-elles| bénéficié des abattements prévus & Yarticle 19 de 1S pour leur imposition ? Le calcul du montant de Yabattement net retenu, dans le cas de cessions multiples est-il correct ? Lentreprise a-t-elle Yopportunité dopter pour le réinvestissement du produit net de cession pour bénéficier de Vexonération totale de la plus-value de cession ? La plus ou moins value dégagée sur cession de véhicules de tourisme, est-elle calculée sur la base de la valeur nette d’amortissement du bien cédé, abstraction faite de la limitation de la déductibilité des amortissements y afférents ? Pour option au réinvestissement du produit net de cession, lentreprise a-telle respecté les engagements pris a cet effet ? | La taxe sur les produits de placement 4 revenu fixe retenue au taux de 20% atelle été imputée correctement sur [1S avec inscription de ces revenus pour leur montant brut dans la base imposable a ITS et a la cotisation minimale ? Les produits de placement & revenu fixe imposés au taux de 30%ont-ils été exchis des produits retenus pour la détermination du résultat fiscal ? Les intéréts de créances rattachées @ des participations ont-ils été pris en compte pour le caleul de la cotisation minimale ? Lientreprise a-t-elle retenu et reversé la TVA sur les intéréts des| préts? Les escomptes de réglement ont-ils| été inclus dans la base de calcul de ta cotisation minimale ? COMPTES DE RESULTAT Oat ASPECTS METHODOLOGIQUES ET PRATIQUES 87 Ls. Ls. Ls. Ls, ‘1 ’Auptr Fiscan Des Socteres Das 1 CONTEXTE MAROCUN : Est-ce que les livraisons a soi-meme non soumises a la TVA respectent les conditions suivantes: * porter sur des matiéres et produits consommabies ouvrant droit a déduction ? * @re utilisées dans une opération taxable ou exonérée avec droit a déduction ? Est-ce que les immobilisations produites par Ventreprise pour elle- méme ont-été incluses dans la base imposable de IIS pour leur coat réel? Est-ce que le cout de production des immobilisations livrées 4 soi-méme comprend les charges directes, indirectes et financiéres rattachables au financement de ces; immobilisations (4 Vexception des| frais de stockage, de recherche et développement et d'administration générale) ? La taxation de la _ livraison immobilisée at-elle été opérée au cours du mois de sa mise en service? Les subventions —_d’exploitation regues sont-elles comprises dans les produits imposables de Vexercice de. leur encaissement ? Ont-elles été retenues dans la base de calcul de la’ cotisation minimale ? Les subventions d’exploitation ont- elles été assujetties a la TVA le mois de leur encaissement, en considé- rant les sommes recues comme étant TTC ? Les revenus des titres de placement. et de participation n’ayant pas subi la TPA la source, ont ils été ingérés dans le résultat fiscal aprés abattement de 100 % > Les produits des titres ayant subi la TPA ont-ils été exclus de la base de calcul de IIS et de celle de la cotisation minimale ? 1 Aspects Meruopocociques Er PeaniQues COMPTES DE RESULTAT i ‘Gat Non N/A incidence Observation L'Aupir Fiscu. Des Socieres Days Le ConTexTe MAROCAIN : Les jetons de présence et tantiemes spéciaux ainsi que les rembourse- ments forfaitaires de frais pergus par’ Yentreprise, en sa qualité d'admi- nistrateur, sont-ils compris dans les produits imposables de l'exercice de leur encaissement ? La part de Yentreprise dans le résultat_ d'une association en participation n’ayant pas opté pour TIS, est-elle inchise dans la base imposable ? Les locations portant sur des immeubles meublés ou garnis et/ow' Wétablissements industriels ou commerciaux ont-elles été soumises| alaTVA? Les charges non courantes sont- elles déductibles fiscalement ? Les pertes sur créances ixré- couvrables sont-elles déductibles? Les pertes justifiées correspondant 4 un élément dactif ont-elles été] enregistrées dans les comptes ? Les amendes et _ infractions supportées par I'entreprise pour des infractions aux dispositions légales ou réglementaires de nature fiscale ou sociale ou relatives a la réglementation de la circulation, au contréle des changes ou des prix, ont-elles été exclues des charges. deductibles de lexercice ? Les dommages et intéréts subis lors d'un jugement, onteils été pro- visionnés dans les charges de Yexercice ? Les dons en argent ou en nature respectent-ils les conditions de déductibilité ? Si mon, ont-ils fait Yobjet de réintégration au résultat fiscal ? Lorsque les dons —déductibles excédant 10.000 dhs ont été réglés en espéces, ont-ils fait lobjet de ré intégration dans le résultat fiscal & concurrence de 25% de leur montant ? Les dons remplissant les conditions réglementaires, ont-ils été exonérés de la TVA? Aspects Merwopo.oorgues Er PRarigurs 89 L'Auptr Fisccu, Des Socibrés Dans Le Conrexrs Manocu + “ASPECTS METHODOL-DGIQUES Ev PRATIQUES Les contrdles complémentaires Ces contréles ont pour objectif de déceler des erreurs ou irrégularités qui ne peuvent étre appréhendées 4 "occasion du contrdle par questionnaire. Il s’agit de contrdles axés essentiellement sur la verification des obligations de forme imposées dans le cadre de notre systéme fiscal qui est marqué par la prédominance du mode déclaratif. En effet, examen du respect des obligations déclaratives imposera a l’auditeur fiscal de intéresser a la vérification de deux aspects liés a la forme # S’assurer que lentreprise souscrit effectivement les déclarations requises en utilisant les supports adéquats. # Sassurer que les déclarations ont &é déposées dans les délais prescrits Ty a lieu également de s’assurer de la concordance des contenus des différentes déclarations souscrites avec les informations comptables et avec les différentes déclarations sociales déposées par Ventreprise. Il s'agira dans ce cas de porter un jugement sur la cohérence des différentes déclarations et informations comptables et sociales. 5.2.2.1. Contréle de I’ exhaustivité des déclarations : 5.2.2.1.1, Contrdle de la forme des déclarations Ii s’agit dans ce cas pour l'auditeur, de vérifier dans quelle mesure Pentreprise s’acquitte correctement des différentes déclarations requises en portant une attention particuliére sur les points suivants : + Lrentreprise a-t-clle souscrit les déclarations obligatoires ? - ut Dépose-t-elle les déclarations auprés des services compétents ? -i-elle les imprimés requis ? Conserve-t-elle les justificatifs de dépdt des déclarations ? Les déclarations sont-elles correctement servies ? L’entreprise dispose-t-elle des moyens nécessaires pour justifier fe contenu des différentes déclarations souscrites ? 90 L'Avprr Fiscat. Des Soctérés Das Le CONTEXTE ManocarN + Aspects Mérwovonocigues Er PeaTiQues 5.2.2.1.2. Contréle des délais de déclaration : Le non respect des délais peut codter cher lentreprise, C'est pour cette raison la que Vauditeur est amené & examiner I'agenda fiscal de Pentreprise en vérifiant si les déclarations ont &1é déposées dans les délais et dans le cas contraire apprécier Pincidence fiscale de ces infractions en terme d'amendes, pénalités et majorations de retard ou encore en terme de privation de certains avantages dont l'octroi est conditionné par le dépét de déclarations ou demandes dans les délais, §.2.2.2. Contréle de la cohérence des déclaration: La cohérence des déctarations est trés importante, car elle constitue le premier élément sur lequel reposera linspecteur fiscal pour opérer des redressements ou encore pour programmer un contrdle fiscal. Ainsi, ily a lieu de constater que les contréles opérés jusque la ne seront pas suflisants pour se prononcer sur la régularité fiscale dans son ensemble. Seule une revue de la cohérence des déclarations souscrites avec les informations comptables, sociales, financiéres ou non va permettre a l’auditeur d’acquérir ‘assurance que la situation fiscale de l’entreprise est réguliére. Cet examen aura pour objectif de verifier + Que les déclarations sont cohérentes compte tenu de la comnaissance générale qu'il a de lentreprise, de son secteur d’activité et du contexte économique ; + Que les déclarations souscrites sont cohérentes entre elles et qu'il n’existe pas de contradictions flagrantes entre ces déclarations Que ces déclarations concordent avec les données de la comptabilité Que les déclarations sont servies conformément aux prescriptions de la loi + Que toute Pinformation nécessaire la préparation des déclarations est conservée on vue de répondre & posteriori a toute demande de justification. Dans le but d’assurer ce controle de cohérence, nous proposons ci-aprés un questionnaire permettant d’assurer le rapprochement des différentes déclarations courantes de l'entreprise. a L'Auptr Fiscau Des Socb rss Dans Le CoNTENTE MAROCHIN ! Aspects Metwopatocigues Er Peanigues Contréle_de Cohérence Pas TanIToLES i RESULEAT RET COMPTABLE o e @ oO ;e!6 o = Béncioe net Te Porte nett Ti REINTEGRATIONS FIBCALES ‘ar Piais yfaéraux wincom ant pas Aa socie 7 o> Frais ysnérayx non déductibes 2 emunications ne correspondant pas & wn service tect 3 lupot sur tes soit ot PSN/IS 4 > Autes impots non déductbles 3 I (m Majoratione & penalits de retard sur impots ot taxes | 8 Auendes pénales 7 > ddent Wamorussements non déductiies 8 > Amortissement des vehicles de tourism non déductibls | 9 \ ‘© Gxctdont rodevance urédit-bal allgente & des vehicules | 10 de tounsme dont la valeur Worigine est st 200.000 Ds Provisions non deductibles ae ! om iteretsexcedentaires des comptes courants sscciés } 22 i Dons non deductibles 13 | ss Cadeaux publictaires dont ia valour excéde 100 ns | 14 s+ Profits intents de change 7 Divers 7 Ti DEDUCTIONS PISCALES “Provisions réglementies 7 > Provisions non séductibes antéieurement taxées séuteyrées clans le resulattsea de Pexercice 18 \m Abatioment sur lee plus values de cession de biens innsobiies 19 % Cronération 100% de ta plus value sur cession se bien iniobaises 20 “ Ahattoment de 100% sures produit de pecticipation | 21 | o> Dégtévements sur apts non déduetibles a * Deductions diverse 23 T, RESULTAT BRUT FISCAL ‘VIL. REPORTS DEFICITAIRES IMPOTES Es + Bxercton wf 2 eroter a3 S Bxerclee a2 ae 1 ‘Vili RESOETAT WET FISCAL + Bévetice net tiscat 2 bet net tara vil, COMUL DES AMORTISSENENTS FISCKLEMERT | DIFFERS as [Vint cUMUL DES DEFIGITS FISCAUK RESTANT A) * Bxerclee m4 * Exercice m3 S Bxeroiee 2 + _Brerolee sol 32 L’Avorr Fiscat Des Socittés Dans Le Conrexre MAROcaIn : Aspects MérHooovociques Er PRaTiques Légende: Référence par rapport a aide mémoire Montants positifs augmentant le résultat fiscal Montants négatif réduisant le résultat fiscal & cocher lorsque la régle est respectée A cocher lorsque la régle n’est pas respectée Référence par rapport a la feuille de travail o0 les travaux de contréle son matérialisés Observations utiles relevées par l'auditeur. o2 e9c0e00 SYNTHESE : INTITULE Montants Incidence fiscale Réintégrations omises Réintégrations erronées Déductions omises Déductions erronées TOTAL Conclusions : L'vorr Fiscat Des Socstrés Dans Le ConTexTE MAROCUN : ‘Aspects METUODOLOGIQUES ET PRATIQUES 1, FRAIS GENERAUX N’INCOMBANT PAS A LA SOCIETE : Principe: Les frais généraux sont déductibles a condition de # Gre exposés dans lintérét direct de lentreprise ; # correspondre a une charge effective (non fictive) ; ‘« Gire appuyés de justificatifs probants ; ¢ Se traduire par une diminution de I'actif net ; # ire constatés en comptabilité. 2. FRAIS GENERAUX NON DEDUCTIBLES: «Frais généraux engagés pour les besoin personnels des dirigeants, des associés ou du personnel ; * Frais généraux engagés pour une activité autre que celle de l'entreprise ; * Dépenses excédant 10,000 dhs et régiées en espéces et non déductibles pour 25% de leur montant (Article 8 de I'LS.). 3. REMUNERATIONS NE CORRESPONDANT PAS A UN SERVICE EFFEC Prineipe : Les rémunérations et charges sociales et connexes correspondantes sont déductibles & condition * Qu’elles correspondent a un service effectif| ‘© Que leur montant ne soit pas excessif eu égard au service rendu L’Auprr Fiscat. Des Soctértss Dans Le ConTEXTE MAROcauN : Aspects MémuapouociQues Er Prarigues Application : La société doit réintégrer * Les sommes versées aux administrateurs et qui cortespondent a une participation aux bénéfices et non & un travail effectif + La fraction qui excéde la rémunération normale des services rendus par les dirigeants * Les dépenses de formation professionnelle qui n’ont aucun lien avec l'objet social de Pentreprise, 4. IMPOTS SUR LES RESULTATS Principe’ IS (Article 7 - 5°) Ne sont pas déductibles © PSN Article 1 Bis de la LF 1980 § XXIV © IS (Article 7 - 5°) :Les impots et taxes & la charge de la société, y compris les cotisations supplémentaires émises au cours de Iexercice, a l'exception de l'impét sur les Sociétés Limp6t sur les sociétés et la PSN correspondante, ne sont pas déductibles de I'assiette de TIS. 5. AUTRES IMPOTS ET TAXES NON DEDUCTIBLES Principe: Il arrive que, sur un exercice donné, un impét ou une contribution est expressément non déductible de la base de IS. 95 L'Aebir Fiscut Des Soctérés DANS Le ConTEXTE MAROCUN “Aspects MéruovoLocigues Er PraniQues Application: '* Cas de la contribution libératoire se rapportant aux impéts (Loi de Finances rectificative de 1990) * Cas de la de contribution libératoire de la CNSS. 6. AMENDES, PENALITES ET MAJORATIONS DE TOUTE NATURE SE RAPPORTANT AUX IMPOTS DIRECTS ET INDIRECTS : Principe: _IS (Article 8 - 1°) Les amendes, pénalités et majorations de retard de toute nature ne sont pas déductibles du résultat imposable, Sont visées également par cette disposition, les infractions commises en matiére d’assiette des impéts directs et indirects. licatios Réintégration des intéréts et majorations de retard se rapportant a tous les impéts directs et indirect. 7, AMENDES PENALES : Principe: _ IS (Article 8 - 1°) Les amendes, pénalités et majorations de retard de toute nature ne sont pas déductibles du résultat imposable, Sont visées également par cette disposition, les infractions commises en miatiére de legislation de travail, de réglementation de Ie circulation et de contréle des changes ou des prix Applica Réintégration des amendes, pénalités et majorations de toute nature pour infraction aux dispositions légales ou réglementaires, 96 L'Auptr Fiscat Des Socr Tis Dans Le ConTENTE MaROCANN : Aspects Métwopovocrgves Er PraniQues EXCEDENT D'AMORTISSEMENT NON DEDUCTIBLE Principe: Afin d'atteindre l'image fidéle, l'entreprise est tenue par fa loi comptable dopérer des amortissements économiques qui tiennent compte de la dépréciation réelle du bien en question. Toutefois, la loi fiscale impose des régles amortissement qui ne reflétent pas forcément la dépréciation réelle du bien, Ces distorsions serom corrigées, en réintégrant la différence entre lamortissement économique issu du plan d'amortissement et celui autorisé fiscalement, Application: Rappel des taux d’amortissement prévus par I’ Administration fiscale™ : 1. TAUX NORMAUX Tmmeubles d habitations et 4 usage commercial #6 Immeubles industriels construits en dur 5% Constructions leperes 70% ‘Mobilier, installations, Aménagement, Agencement 10%. Gros matériel informatique 10% Micro-ordinateurs, pénphériques, logiciels. 15% Matériel roulant 20% 4 25% ‘Outillage de faible valeur 30% © oe taur damertissemer: sot donnds ive eles pa scutes appleaton, En et, fapaaten sci des termes doe arte ‘aol sur IS conaiat sear de ces ta au he paverten aun cas te cone comme et Ges «AL Ba BGT es (sages de chee pofeson, rdurbe ou vance acts» 7 L’Aupir Fisca. Des Socakrés Dans Le ConveENTE MaRocun ASPECTS METHODOLOGIQUES Er PRATIQUES 2. TAUX SPECIFIQUES 2.4 INDUSTRIE HOTELIERE Verrerie, vaisselle, ustensiles de cuisine 50% Lingerie 33%. Argenterie 10% Literie, tapis, meubles de chambres & coucher, salle 4 manger, salon 25% ete, Matériel audiovisuel, rideaux, teinturerie et aménagements décoratifs 25% Materiel Roulant 25% Immieubles a usage d’hotels 4%. 2.2 SOCIETES D’ARMEMENT DE PECHE Bateaux neuf 20%. Bateaux doccasion 33%, Filets de péche 20% RES 2.3. SOCIETES M. Puits et Teurs équipements 2a 10% Tastallations d'étages Ta s%, Locomotives et berlines 20% Batiments % Outillage immobilisé 10%. Woies ferrées 3% Batiments , Lavoirs, Ateliers et Magasins 443% Outillage immobilisé Lavoirs, Ateliers et Magasins 10% Cokerie, four et outillage 7al2% 3. TAUX APPLICABLES A L’AMORTISSEMENT DEGRESSIF Le taux d’amortissement dégressif est déterminé en appliquant aux taux d’amortissement normaux les coefficients multiplicateurs suivants + Biens dont la durée d’amortissement est de 3 ou 4 ans 15 *_Biens dont la durée d’amortissement est de $ ou 6 ans 2 3 ¢_Biens dont la durée d’amortissement est > a 6 ans 98 L'Auprr Fiscat Des Socténis Dans Le ConraxTE MAROCAN : ‘Aspects MéraopoLocigues Er PRATIQUES Le taux dégressif s’applique * ala valeur d'origine du bien d’équipement pour la premiére année © Ja valeur résiduelle pour les années suivantes. 9, EXCEDENT D'AMORTISSEMENT SUR VEHICULES DE TOURISME Principe: (Article 7 tel que modifié par la loi de finances 1992) Liarticle 7 de I'S limite la déductibilité de la dotation aux amortissements afférente a des véhicules de tourisme a 40.000 Dhs par an et par véhicule. Application Réintégration de Ja différence entre la dotation comptable et le montant autorisé fiscalement (soit 40.000 Dhs). 10. EXCEDENT DES REDEVANCES CREDIT-BA’ RAPPORTANT AUX YEHICULES DE TOURISME Principe: (Article 7 de l'IS) Liarticle 7 de ITS n’autorise pas la déduction de la part de la redevance de crédit-bail correspondant a lamortissement au taux de 20% par an sur la partie du prix du véhicule excédant 200.000 Dhs. Applicatic Réintégration de la différence entre la dotation comptable et le montant autorisé fiscalement (soit 40.000 Dhs). 99 L'duprr Fiscu. Des Soctérés Dans Le Cowrexre Makocan : Aspects Mémovonocigues Er Peanigues 11, PROVISIONS NON DEDUCTIBLE! Principe: Conditions de fonds : * Etre destinée a faire face & une perte ou dépréciation probable de certains éléments d'actif, Etre destinée 4 faire face & une charge, qui en cas de survenance, est déductible de la base imposable ; © Etre destinée a faire face a une charge ou 4 une perte probable ; La perte ou la charge doivent étre nettement individualisées au niveau de leur nature + Laporte ou la charge doivent étre estimées avec le maximum de rigueur Conditions de forme : Etre comptabilisée ; ‘+ Etre inscrite sur I’état des provisions accompagnant la déclaration de résultat fiscal , Application : * Toute provision ne répondant pas a l'une des conditions prévues par la loi, doit Sire réintégrée * Toute provision réglementée qui cesse de remplir les conditions de fonds, de forme ou de déiais doit étre réintégrée. 100 L’Auprr Fiscat. Des Soctéris Daxs Le Cowrexre MAROCAIN : “ASPECTS METHODOLOUIQUES Er PRATIQUES 1, Exemple de provision pour dépréciation déductible fis at: Provisions pour dépréciation 4 Des immobilisation non amortissables : (Terrains - fond de commerce) + Des Stocks + Des crgances + Douteuses (cas dinsolvabilité, de disparition ou de litige avec le client) + Litigieuses (recours judicigite) + Portefeuille titres 2, Provision pour risques et charges déductible: + Procés ou litige en cours se rapportant 4 une opération déductible + Provision pour amende et pénalité déductibles : n’est pas déductible car la charge elle méme n'est pas déductible + Provision pour propre assureur : nlest pas déductible car le risque n'est pas probable + Provision pour garantie : n'est pas déductible car le risque n'est pas probable nis réglementé La loi sur IIS autorise les sociétés 4 constituer, en franchise dimpét, certaines provisions appelées réglementées 4 Provision pour acquisition, construction ou octrei de préts pour le logements du personnel : (A de l'article 7 bis de I'IS introduit par la LF 92 modifié L.F, 1996) » Plafond de la provision : 3% du résultat fiscal avant impot + Destination * Acquisition ou construction de logements — (habitation principale) au personnel * Octroi de préts au personnel destinés a Vacquisition ou la construction de logements (habitation principale) 101 Lluorr Fiscut DesSoctérés Davs Le Covrexte Manocu : _AseEcrs MéroboLo«agues Er Pearigues 4 Conditions : 50% de la provision affectée aux logements économiques 4 Sanction : La non utilisation dans un délai de 3 ans (Loi Finances 1996) 4 compter de la constitution de la provision ou du remboursement du prét est sanctionnée par un rattachement d'office au résultat fiscal de l'exercice au titre duquel elle a été constituée, assorti des amendes et majorations en vigueur 4% Provisions pour reconstitution de gisements : (B de l'article 7 bis de !’IS) + Plafond de la provision : 50% du résultat fiscal avant impét sans deépasser 30% du chiffre d'affaires résultant de la vente des produits extraits des gisements exploités * Destination de la provision * Réalisation d'études, de travaux et constructions et/ou acquisition d'équipement, de technologie et en général toutes les opérations nécessaires aux recherches ou. prospections, amélioration de la récupération et la valorisation des substances minérales et la fabrication de matériels de mine + La prise de participation dans le capital d’entreprises miniéres assurant les prestations ci-dessus 4 Conditions : Constitution da maximum de la provision, utilisation de la provision avant expiration d’un délai de cing ans et justification de utilisation au moins de 50% de la provision pour la réalisation de recherches ou prospections sur des gisements ou partie de gisements non encore reconnus + Sanction - Le solde non utilisé est rapporté d'office au resultat fiscal de Vexercice suivant celui de l’expiration du délai de cing ans, assorti des amendes et majorations en vigueur. + Provision pour investissement : La loi de finances 1996 a introduit au niveau de la loi sur IS la possibilité de constitution en franchise d'imp6t de provisions pour investissement a hauteur de 20% du bénéfice fiscal avant impdt et dans la limite de 30% du montent de 102 L'Aworr Fiscat. Des Sociéres Dans Le Conrsx 7s MAROCAIN Aspects Mémonoxociguss Et Peangues Cette provision est destinée 4 la réalisation d’investissement en biens déquipement, matériels et outillages, et ce, dans la limite de 30% dudit investissement, a I"exclusion des terrains, des constructions autres qu’a usage professionnel et des véhicules de tourisme. La provision constituée 4 la cléture de chaque exercice fiscal doit étre utilisée avant l’expiration de la troisieme année suivant celle de sa constitution, 12, INTERETS EXCEDENTAIRES DES COMPTES COURANTS _D’AS- SOCIE: Principe : Article 7-10° b) Les intéréts des avances en compte courant sont déductibles 4 condition de respecter les régles suivantes Le capital social doit étre entigrement libéré ; Les avances rémunérées ne doivent pas excéder le montant du capital social © Le taux de rémunération ne doit pas excéder Ie taux de base pratiqué par la Banque du Maroc pour le réescompte des effets privés 4 court terme, augmenté de deux points Application © Réintégration totale des intéréts servis sur compte courant versés, inscrits en compte ou capitalisés, lorsque le capital n’est pas entidrement libéré ‘© Réintégration partielle de ’excédent non déductible, dans les cas suivants : * Lorsque les intéréts sont caleulés sur une base supérieure au montant du capital social ‘© Lorsque le taux de rémunération dépasse le taux de Ia Banque du Maroc pour le réescompte des effet privés & court terme, augmenté de deux points 103 Ldwore Fiscu. Des Soctérés Dans Le Contests MARocun + Asrects Mirwopo.ociques Er Prarigves 13, DONS NON DEDUCTIBLES : Principe : Article 7-9° Les dons sont déductibles dans les conditions suivantes © Sans limitation ; Lorsqu’il sont accordés en argent ou en nature aux habbous ité publique, au publics, a l’entraide nationale, aux associations reconnues d’ut comité olympique national Marocain, aux fdérations sportives réguliérement constituées, a la ligue nationale de lutte contre les maladies cardio-vasculaires, 4 la fondation Hassan [I pour la lutte contre le cancer, aux établissements publics ayant pour mission essentielle de dispenser des soins de santé ou assurer des actions dans les domaines culturels, d’enseignement cu de recherche + @ Dans Ia limite de 2 %o du chiffre d'affaires du donateur : lorsqu’ils sont octroyés aux ceuvres sociales des entreprises publiques ou privées, aux institutions autorisées par la loi qui les institue, a percevoir des dons. lic: + Les dons qui ne respectent pas les conditions ci-dessus sont a réintégrer au résultat fiscal Les dons en argent déductibles dont le montant est supérieur & 10,000 Dhs et qui sont réglés en espéces sont & réintégrer au résultat fiscal pour 25% de leur montant. 14, EXCEDENT NON DEDUCTIBLE DES CADEAUX PUBLICITAIRES : Principe: (Article 7 - 3°) Les cadeaux publicitaires ne sont déductibles qu'a une double con ‘* Valeur unitaire n'excédant pas 100 dhs ; * Porter le nom ou le sigle de |'Entreprise ou la marque des produits qu'elle fabrique ou commercialise. 105 L'Auorr Fiscat Des Socakrés Daves Le Conrexte MaRocaun : ‘Aspects MévHoDOLOGIQUES Er PeaTiQUEs Applicati Réintégration, totalité, de la valeur des cadeaux ne vérifiant pas les conditions ~ prescrites 15. PROFITS LATENTS DE CHANGE : Principe Au plan comptable, es profits ne sont comptabilisés que lorsqu’ils sont défintivement acquis, Au niveau fiscal, le principe de prudence n’est pas appliqué ce qui oblige la société 4 réintégrer extra-comptablement les gains de change latents. 16. DIVERSES REINTEGRATIONS : Il s'agit de certaines charges qui sont inscrites en comptabilité et dont la déduction n’est pas autorisée fiscalement & titre indicatif nous pouvons citer : # Les libéralités * Les abandons de créances Les intéréts théoriques sur des préts. sans intéréts ou a faibles intéréts accordés 4 des tiers ( Personnel, Associés, Filiales, divers ) © Assurances contractées sur la téte des dirigeants ou des collaborateurs au profit de la société ete. 17. PROVISIONS NON DEDUCTIBLES ANTERIEUREMENT TAXEES ET REINTEGREES DANS LE RESULTAT FISCAL DE L’EXERCICE : II s’agit des provisions qui ne respectent pas les conditions de déductibilité qui ont été réintégrées antérieurement mais qui continuent & figurer dans les comptes. Ces provisions sont déduites afin d’éviter de les imposer doublement. 105 L'duprr Fiscau. Des Sociérés Dans Le Cowrexre Maxocaun : ASPECTS METHODOLOCIQUES E PRsTIQUES 18,EXCEDENT DES ANNUITES D’AMORTISSEMENT COMPTABLE SUR L!AMORTISSEMENT_ FISCAL REINTEGREES ANTERIEUREMENT : I s'agit des excédents d'amortissement non déductibles fiscalement et qui doivent étre pratiqués sur le plan fiscal a la fin de ta période d’amortissement comptable pour tenir compte du décalage entre I'amortissement comptable et !’amortissement fiscal. 19.ABATTEMENT SUR LES PLUS VALUES DE CESSION DE BIENS IMMOBILISES OU DE TITRES DE PARTICIPATION : Principe : Les plus-values sur cession ou retrait d’eléments d’actif immobilisés ou de titres de participation sont inclus dans le résultat comptable pour leur montant total Cette déduction permettra de bénéficier des abatements prévus par l'article 19-1 de PTS qui sont appliqués sur la plus-value nette globale résultant des retraits ou sur te profit net global des cessions, obtenu aprés imputation des moins-values résultant des retraits ou des pertes résultant des cessions. Le taux de l'abattement est égal a * 25% si le délai écoulé entre l'année d'acquisition de chaque élément retiré de actif ou cédé et celle de son retrait ou de sa. cession est éyal A quatre ans au moins et inférieur & huit ans ; © 70% si ce délai est égal ou supérieur a huit ans. 20, EXONERATION DE_ 100% DE LA_PLUS-VALUE SUR_CESSION D’ELEMENTS D*ACTIF QU DE TITRES DE PARTICIPATION EN CAS D’OPTION POUR LE REINVESTISSEMENT : Principe : Les plus-values sur cession ou retrait d’éléments d’actif immobilisés ou de titres de participation sont incluses dans le résultat comptable pour leur montant total. Le b) de larticle 19 - I prévoit que la plus value sur cession d’éléments d’actif immobilisés ou de titres de participation cédés peut bénéficier de lexonération totale lorsque la sociéte intéressée s'engage par écrit a s effectuées au cours d'un méme exercice, ‘* réinvestir le produit global des ce: dans le délai maximum de trois années suivant la date de cléture dudit exercice, 106 LAvprr Fiscat Des Sociétis Dans Le Connex Mazocaty ‘Aspects MeTHopaLoctOves Et PRaTiQues: en biens déquipement ou en immeubles réservés a la propre exploitation professionnelle de la société. Toutefois, lorsquills'agit de terrains non batis acquis dans Je cadre du réinvestissement précité, Yexoneration prévue ci-dessus est subordonnée a [affectation desdits terrains a la propre exploitation professionnelle de ta société ou a l’édification de constructions destinges au méme usage ; © et conserver lesdits biens et immeubles dans son actif pendant un délai de cinq ans qui court 4 compter de la date de leur acquisition. Cette déduction permettra done a la société de bénéficier de T’exonération de ces plus values. 21. ABATTEMENT DE 100% APPLICABLE AUX DIVIDENDES ET AUTRES PRODUITS DE PARTICIPATION : Principe : Les dividendes et produits de participation regoivent un traitement fiscal différent selon que * La société bénéficiaire n’opte pas pour imposition a PIS et auquel cas ces produits seront soumis a la TPA par voie de retenue a la source chez la société distributrice, L’imposition a la TPA est libératoire et définitive © La société bénéficiaire opte pour l'exonération de la TPA en produisant une attestation de propriété des titres comportant son numéro d’imposition a PIS & la société distributrice. Dans ce deuxiéme cas, ces produits bénéficient d’un abattement de 100%. Application La société béneficiaire des produits qui a opté pour l’exonération la TPA doit opérer une déduction sur le résultat comptable pour bénéficier de abatement de 100%. Cependant, ces produits seront pris en considération pour le calcul de la cotisation minimale. 107 L'Auprr Fiscat. Des Sociérés Dans Lé CONTENTE Msg0cuN Aspects Metuopowoaigves Er Prarigurs 22. DEGREVEMENTS SUR IMPOTS NON DEDUCTIBLES : Principe : Les dégrévements se rapportant a des impots ou taxes exclus des charges déductibles ne sont pas imposables en vertu du 4°- de Particle - de l’IS qui stipule que les produits exploitation s'entendent également des profits et gains exceptionnels y compris les dégrévements obtenus de l'administration au titre des impdts déductibles. Application Les dégrévements d'impots non déductibles ainsi que les cotisations supplémentaires s’y rapportant doivent étre déduits du résultat fiscal de l’exexcice. 23. DEDUCTIONS DIVERSES : A titre indicatif, nous pouvons citer les déductions suivantes © Les produits de participation ayant supporté la TPA entre les mains de la société distributrice ‘© Les produits de placement revenu fixe ayant subi la TPPRF au taux de 30% libératoire et defini 24. REPORTS DEFICITAIRES IMPUTES : Principe : Le déficit d'un exercice comptable peut étre déduit du bénéfice de lexercice comptable suivant, A défaut de bénéfice ou en cas de bénéfice insuffisant pour que la déduction puisse étre opérée en totalité ou en partie, le déficit ou te reliquat de déficit peut étre déduit des bénéfices des exercices comptables suivants jusqu'au quatriéme exercice qui suit l'exercice déficitaire. 108

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