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La biologie (du gr.

bios« vie » et logos« discours » ou « raisonnement ») est la science de la vie qui


comprend toutes les études relatives aux organismes vivants et est donc essentiellement
interdisciplinaire. Tout usage du terme par des spécialistes avec un sens restrictif témoigne d'une
étroitesse d'esprit et est impropre.
Les études biologiques d'organismes ou de groupes d'organismes s'effectuent à divers niveaux
d'organisation : moléculaire, cellulaire, anatomique, physiologique, comportemental, écologique et
évolutionniste. De grands progrès ont été réalisés, particulièrement en BIOCHIMIE et en
microscopie électronique. Ces découvertes ont influencé la classification à tous les niveaux de la
taxonomie au cours des 40 dernières années.

Bien des organismes classés ensemble en raison de leur forme ou de leur structure (morphologie
de base) sont maintenant considérés comme appartenant à des classes différentes. Il est évident
que l'utilisation de divisions comme les monères, les protistes, les CHAMPIGNONS,
les VÉGÉTAUX ou les ANIMAUX pour classer les êtres vivants est préférable à la classification
classique qui ne comprenait que les règnes végétal et animal. Les cinq règnes vivants sont répartis
en deux grands super-règnes : les procaryotes (cellules sans membrane nucléaire) et les
eucaryotes (cellules dont le noyau est entouré d'une membrane). D'autres différences au niveau de
la structure nucléaire contribuent à rendre la différenciation évidente et absolue.

Les procaryotes ne comprennent que le règne des Monères, qui est constitué des bactéries, y
compris les Cyanobactéries (anciennement appelées ALGUES BLEUES). La limite inférieure des
Monères est mal définie parce que les virus, dont la structure n'est pas cellulaire, sont parfois
inclus dans cette division. Certains virus sont si peu complexes qu'ils ne sont guère plus que des
molécules autoreproductrices et on hésite à les considérer comme des êtres vivants véritables.

Le règne le moins complexe des Eucaryotes est celui des Protistes. Les organismes de ce groupe
sont essentiellement unicellulaires et possèdent un noyau organisé, de même que des organites
responsables de la photosynthèse, de la respiration cellulaire, du métabolisme, etc. Ce règne est
plutôt disparate. Cependant, les Protistes se reproduisent pratiquement toujours par une forme de
division nucléaire mitotique. Par exemple, le noyau se divise pour former deux nouveaux noyaux
possédant chacun un nombre de chromosomes identique à celui de la cellule mère. Les cellules
eucaryotes sont généralement beaucoup plus grandes que celles des procaryotes.

Selon leur évolution, les Protistes proviendraient des Monères, mais ce processus évolutif demeure
mal compris. Une théorie récente suggère que les structures spécialisées des cellules eucaryotes
(les organites) proviendraient de Monères qui se seraient adaptées à vivre à l'intérieur d'un autre
Monère plus gros. Cette théorie sur l'origine symbiotique est convaincante dans le cas des
chloroplastes (organites photosynthétiques), entre autres pour certaines algues rouges dérivées
des Cyanobactéries, pour les algues vertes provenant d'un procaryote vert comme le Prochloron et
pour d'autres groupes d'algues provenant de procaryotes photosynthétiques disparus ou non
connus.

Bien que cette théorie soit moins convaincante en ce qui concerne les autres organites, elle
demeure plus plausible que certaines des autres théories proposées. Le passage des Monères aux
Protistes s'est probablement produit plusieurs fois au cours de l'histoire de la vie. En fait, les
Protistes ne constituent pas un regroupement « naturel » (c'est à dire un ensemble d'organismes
provenant tous du même ancêtre). Ce règne sert en quelque sorte de fourre-tout dans lequel on
place divers organismes ayant atteint un niveau d'évolution semblable.

Les trois règnes « supérieurs » (Animaux, Végétaux et Champignons) proviennent de différents


groupes de protistes. Il est difficile de définir la limite entre les protistes et ces règnes supérieurs.
Par exemple, bien que les Moisissures gluantes (ou Myxomycètes) ressemblent plus à des
Protozoaires qu'à des Champignons, comme elles se reproduisent par spores et forment des
fructifications comme les Champignons, elles sont surtout étudiées par les spécialistes de ce
groupe (les mycologues) et dans les HERBIERS, ils sont placés avec les Champignons.
Un cas encore plus litigieux est celui des Chytridiomycètes, des organismes aquatiques
microscopiques. Certains théoriciens les classent dans les Protistes, mais leur ressemblance avec
les Champignons en a fait un sujet d'étude réservé aux mycologues. De tels problèmes montrent
que la classification est faite par l'homme et qu'elle n'est pas entièrement naturelle. Cependant, si
on excepte leurs limites inférieures, les trois règnes supérieurs sont clairement distincts.

Les termes taxonomie et systématique sont devenus pratiquement synonymes, ce qui est un usage
fautif. Le terme taxonomie (ou taxinomie), créé en 1813, englobe les bases, les principes et les
règles de la classification et de la nomenclature (nomination), de même que la structure
hiérarchique; il se rapporte à une méthodologie de support plutôt qu'à une discipline de recherche.

La systématique moderne (l'étude de l'organisation concrète, du regroupement et de la nomination


des organismes) a vu le jour au XVIIIe siècle avec le travail du botaniste suédois Carl von Linne
(Linnaeus). Celui-ci a développé une nomenclature binominale qui attribue à chaque espèce un
nom scientifique unique formé de deux mots latins (le premier mot est appelé le genre et le second
l'espèce) et qui indique parfois les liens entre les espèces.

La systématisation n'a véritablement progressé que lorsque la GÉNÉTIQUE est réapparue et que la
cytologie (l'étude de la cellule) s'est développée. Les botanistes en particulier se servent de plus en
plus des données cytologiques pour regrouper les organismes. Grâce à Julian Huxley et à d'autres
chercheurs, la nouvelle systématique s'est répandue aux environs de 1940 et on l'a rapidement
renommée biosystématique. Celle-ci se définit comme l'étude scientifique de la diversité des
organismes vivants et des relations entre les espèces. L'approche générale de la systématique pour
la plupart des espèces se sert de toutes les disciplines appropriées, mais le choix de la discipline
dépend de l'organisme étudié. Par exemple, la cytogénétique, qui étudie les chromosomes à
l'intérieur des cellules, ne peut être utilisée de façon courante pour un grand nombre de
Champignons, puisque leurs chromosomes sont difficiles à observer.

Bien qu'on ait essayé de restreindre son champ d'étude, la systématique est reconnue pour son
utilisation de toute discipline qui complète la morphologie et l'anatomie. Parmi ces disciplines, on
trouve la cytologie, la génétique, la biochimie, l'écologie, la BIOGÉOGRAPHIE, la biologie de la
reproduction, la parasitologie, l'éthologie (étude du comportement animal) et, grâce à l'apparition
des ordinateurs, les analyses mathématiques des données. Les étudiants faisant des études
supérieures en systématique végétale doivent maintenant compléter leur formation en morphologie
par au moins une autre discipline, et une connaissance des méthodes d'analyse statistique et de
programmation des systèmes informatiques est nécessaire à ce niveau. La systématique est donc
au coeur de la biologie. Elle relie toutes les disciplines et explique l'ÉVOLUTION, même si la
complexité de la biologie rend une unification complète difficile, sinon impossible.

La recherche biologique existe depuis longtemps au Canada, mais les chercheurs envoyaient leurs
spécimens en Europe pour qu'ils y soient étudiés. En conséquence, la systématique s'est
développée tardivement au Canada. Cependant, son développement s'est accéléré au début du
XXe siècle. À l'apparition de la systématique au Canada, les universités et les instituts de recherche
canadiens étaient prêts à contribuer à cette discipline élargie. L'apport du Canada a été plus
évident dans l'étude de certaines espèces particulières de fleurs, d'insectes et de champignons.

Disciplines

Les disciplines désignant l'étude de chacun des cinq règnes (bactériologie, protistologie,
mycologie, BOTANIQUE et ZOOLOGIE) sont trop vastes pour être considérées comme des
disciplines individuelles, sauf en ce qui concerne leur introduction générale. Parmi les disciplines
universitaires relatives à la biologie (les disciplines spécifiques à la médecine non comprises), on
trouve : l'anatomie (l'étude des structures internes des organismes), la biochimie, la
biogéographie, la biométrie, la cytologie, la cytogénétique, l'écologie, l'embryologie,
l'ENTOMOLOGIE, l'éthologie, l'évolution, la biologie des pêches, la génétique, le GÉNIE GÉNÉTIQUE,
l'histologie (l'étude des tissus cellulaires), la limnologie (la biologie aquatique, particulièrement en
eau douce), la biologie marine, la microbiologie, laBIOLOGIE MOLÉCULAIRE, la morphologie
(l'étude de la forme et de la structure des organismes), la PALEONTOLOGIE (qui comprend la
micropaléontologie et la PALYNOLOGIE), la PARASITOLOGIE, la pathologie (l'étude des maladies
humaines, animales ou végétales), la physiologie, la taxonomie et la systématique, la toxicologie et
la pharmacologie, ainsi que l'étude de l'ultrastructure cellulaire (l'étude de la structure détaillée des
organites cellulaires).

Certaines disciplines (p. ex. l'écologie, la génétique, la microbiologie) comportent plusieurs


subdivisons et certaines autres se chevauchent (p. ex. la biogéographie et l'écologie). Beaucoup de
disciplines ne limitent pas leur application aux organismes d'un seul règne. Le nombre potentiel de
champs d'étude est donc énorme. L'évolution est comprise dans l'énumération précédente bien
qu'elle ne soit pas une discipline, mais plutôt une théorie qui concerne toutes les disciplines de la
biologie.

Succès multidisciplinaires

Presque tous les organismes sont influencés par des facteurs physiques variables, en particulier la
lumière, la température, l'humidité, les précipitations, le vent, la texture du sol et ses nutriments,
l'érosion et le feu. En écologie, non seulement on étudie les relations des organismes entre eux,
mais aussi les relations des organismes avec les facteurs physiques de leur environnement. En
conséquence, la majorité des problèmes biologiques comportent plus de variables qu'un problème
de physique pourrait en comporter. Tous les atomes d'un élément chimique sont identiques, mais
tous les organismes qui ont un mode de reproduction sexué sont différents. Bien souvent, un
problème biologique ne peut être résolu que partiellement, mais un biologiste conscient des
facteurs impliqués peut généralement interpréter le phénomène étudié.

La croissance rapide et la complexité croissante de la biologie rendent la spécialisation nécessaire,


même chez les débutants. Cependant, il est nécessaire de faire appel à plusieurs disciplines de la
biologie et de la physique pour résoudre certains problèmes, et certains compromis doivent être
faits. Au cours des études supérieures, le travail se fait principalement en équipe. Plusieurs
exemples de contributions canadiennes en ce qui concerne les succès multidisciplinaires sont
décrits ci-après.

Une équipe composée d'un botaniste-mycologue ayant des connaissances en aérodynamique et en


météorologie et d'un mathématicien a percé à jour le mécanisme de déversement par la corolle
propre à diverses plantes; ce mécanisme emploie l'eau qui tombe pour disperser les graines ou les
spores. À leur surprise, ils ont découvert que la vitesse acquise d'une goutte de 4 à 4,5 mm de
diamètre (comme celles qui tombent du feuillage) après une chute de moins de 1 m est supérieure
à la vitesse terminale d'une goutte de pluie typique de 2 mm de diamètre. Cette découverte a
expliqué pourquoi la saxifrage dorée (Chrysosplenium) fleurit dans les marécages arctiques où le
brouillard et la bruine ne permettent aux gouttes qui tombent des herbes basses et du foin plat
qu'une chute d'à peine 0,5 m. Cela explique également pourquoi les champignons provenant des
nids d'oiseaux croissent sous les arbustes nains dans le désert du Pérou où le brouillard est la seule
précipitation.

Des notions en aérodynamique ont permis à un ornithologue amateur de prouver que


l'Archaeopteryx, un oiseau du Jurassique aujourd'hui disparu, ne possédait pas un coup d'aile très
puissant, mais planait par contre avec aisance. On a démontré que la forme et la fonction de ses
ailes était semblable à celles du passereau de l'ère moderne. Les paléontologistes prétendaient que
les ailes, qui n'étaient pas rattachées à de puissants muscles pectoraux, ne servaient qu'à chasser
les insectes et les plumes, à réchauffer l'oiseau.

L'étude de divers parasites jette un éclairage nouveau sur les liens évolutifs entre les espèces
végétales et nécessite de combiner la systématique végétale à la mycologie, l'entomologie ou la
nématologie. Le champignon responsable de la rouille et le végétal hôte reflètent leur âge d'origine,
car les compléments génétiques du parasite et de l'hôte sont plus susceptibles d'être compatibles
lorsque ceux-ci sont aux premiers stades de leur évolution. Des années d'études combinant
l'écologie et la biogéographie des parasites et des hôtes ont permis de fournir cette explication et,
finalement, de mieux comprendre l'interaction parasite-hôte et de déterminer l'âge relatif de
nombreux groupes de végétaux.

Le cycle régulier de population du LEMMING à collier est habituellement de quatre ans, mais il est
irrégulier dans certaines parties de l'Arctique. Par le biais d'études microclimatologiques et
écologiques, des zoologistes spécialisés dans la faune sauvage ont découvert que, la chute de neige
étant faible et irrégulière à ces endroits, la température dans les terriers est trop basse pour
permettre un cycle de reproduction normal.

Des études botaniques ont été effectuées dans l'Arctique, au début du printemps, lorsque la glace
marine était encore intacte et que les amas de neige étaient lisses et compactés. Des recherches
en aérodynamique ont montré que le vent peut porter les graines de la plupart des végétaux
arctiques sur de longues distances tout au long de l'année, même si ces graines ne possèdent pas
d'ailes ou de plumes. Elles ont donc tendance à s'accumuler dans les endroits propices à leur
croissance, au pied des amas. La découverte de ce moyen de dispersion a permis d'expliquer la
grande uniformité de la flore relativement jeune de l'Arctique.

Biologie appliquée

La recherche en biologie peut se diviser en trois secteurs qui sont étroitement reliées : la recherche
fondamentale, la recherche appliquée et la technologie. Un bon exemple serait la production
du BLÉ. Le blé cultivé provient de l'hybridation d'espèces sauvages. Les améliorations dépendent
de la justesse de la connaissance des particularités utiles des espèces sauvages. C'est le botaniste
taxonomiste qui fournit cette information. Le généticien spécialiste des céréales développe des
techniques qui permettent le transfert des gènes appropriés dans les plants de blé. Le spécialiste
de la reproduction décide de l'équilibre idéal pour que la nouvelle variété présente les
caractéristiques souhaitées. Finalement, les spécialistes du développement augmentent les stocks
afin d'être en mesure de répondre à la demande des agriculteurs.

Bien qu'une grande part de la recherche en agriculture soit appliquée, il est nécessaire de faire un
retour à la recherche fondamentale pour résoudre certains problèmes, entre autres, dans le cas de
la protection des récoltes, de l'entreposage des aliments, de la pathologie végétale ou de la
médecine vétérinaire. L'inefficacité des premières tentatives pour contrôler la rouille sur la tige du
blé (Puccinia graminis) a conduit à la mise sur pied du Rust Research Laboratory, à Winnipeg. Les
travaux de recherche fondamentale qu'on y a menés ont permis de mieux comprendre la génétique
du blé ainsi que la génétique et l'historique des agents pathogènes responsables des maladies
affectant la plante. Des études systématiques de la rouille chez les végétaux indigènes ont permis
de mieux connaître la biologie du champignon causant la rouille. Pour ce qui est des récoltes en
général, un botaniste, un chimiste ou un mycologue est en mesure de fournir l'information
nécessaire au généticien et au spécialiste de la reproduction; après des tests complets, la variété
améliorée est commercialisée.

Il existe plusieurs autres exemples d'interactions fructueuses. Entre autres, la propagation


d'abeilles coupeuses de feuilles qui contribuent à la fertilisation de la luzerne, une pratique
provenant de la biologie de pollinisation; la croissance de l'industrie des antibiotiques grâce à des
années d'essais en laboratoire et d'expérimentation; le domaine du génie génétique qui s'est
développé grâce à des études de base en génétique microbienne et en biologie moléculaire. Les
nouvelles techniques mises au point ont contribué tant à la recherche médicale qu'à l'industrie,
comme dans le cas de l'identification et de la manipulation des gènes susceptibles de causer le
cancer. Les domaines où on fait surtout de la recherche appliquée sont l'ÉLEVAGE DES ANIMAUX,
l'étude des maladies animales, laCONSERVATION ET AMÉNAGEMENT DE LA FAUNE, l'entomologie
économique, la recherche forestière, la reproduction végétale, l'étude des MALADIES DES
PLANTES, la pédologie (l'étude et l'échantillonnage des sols).

Plusieurs domaines sont essentiellement commerciaux et ne font appel à la recherche


fondamentale qu'en cas de problème. C'est le cas de l'apiculture, des brasseries et de l'industrie
vinicole, des fromageries, de l'agriculture, de la pisciculture, de l'horticulture, de la fermentation
industrielle et de la culture des champignons. D'autres domaines de la recherche appliquée servent
de soutien à l'enseignement et à la recherche, par exemple l'illustration et la fabrication de
maquettes en biologie, le classement d'échantillons, la préparation commerciale d'échantillons, le
travail technique en laboratoire, l'entretien et l'exploitation de parcs ou de jardins botaniques et
zoologiques, ainsi que la taxidermie.

Organismes de recherche

La majeure partie de la recherche en biologie au Canada s'effectue dans les départements de


biologie des universités, dans les musées ou instituts provinciaux et fédéraux, ainsi que dans les
laboratoires du ministère de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire, de l'Office des recherches sur les
pêcheries, du Service forestier, du CONSEIL NATIONAL DE RECHERCHES DU CANADA et du Service
de la faune. Certaines recherches sont publiées dans des bulletins, comme celui du Musée canadien
de la nature ou du Service de la faune, dans les monographies du ministère de l'Agriculture et de
l'Agroalimentaire ou encore dans un grand éventail de revues scientifiques.

Certains articles paraissent dans des journaux étrangers ou multidisciplinaires. Les principales
publications canadiennes (à l'exception des publications du domaine médical) sont : le Canadian
Entomologist, le Canadian Field Naturalist, la Revue canadienne de zootechnie, le Journal canadien
de botanique, le Journal canadien de recherche forestière,Génome (anciennement le Journal
canadien de génétique et de cytologie), le Journal canadien de microbiologie, la Revue canadienne
de phytopathologie, la Revue canadienne de phytotechnie, le Journal canadien de zoologie et Le
Naturaliste canadien.

Auteur D.B.O. SAVILE

Bibliographie
Suggestions de lecture : L . Margulis, Symbiosis in Cell Evolution (1981); E. Mayr, The Growth of
Biological Thought (1982).

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