Professional Documents
Culture Documents
L’Adhésivité cellulaire
I. Définition :
Le développement embryonnaire qui caractérise les êtres pluricellulaires fait appel à des
molécules membranaires permettant l’adhérance des cellules entre elles et / ou à leur substrat
(la matrice extra cellulaire)
Ces molécules sont classées en CAMs (molécules d’adhésivité cellulaire et en SAM (molécules
d’adhésivité au substrat)
1/7
L’Adhésivité cellulaire
1) Structure :
Ce son, les glycoprotéines du cell coat dont le PM est élevé et les chaînes glucidiques riches en
acide sialique.
2) Classification :
La classification des CAMs est basée sur les mécanismes mis en jeu au cours de l'adhérence ;
l'un étant Ca++ indépendant et l'autre Ca++ dépendant. A la première catégorie appartient la
superfamille des immoglobulines et à la deuxième appartiennent les cadhérines et les
sélectines.
Appelés ainsi en raison des homologies de structure qu'elles présentent avec les anti-corps
type immunoglobulines à savoir, les boucles spécifiques dans le domaine extracellulaire de la
chaîne polypeptidique. Celle-ci compte 1000 acides aminés Cette superfamille regroupe plus
d'une trentaine de molécules d'adhésivité. Les premières découvertes étant les molécules de la
famille des N-CAMs abondantes dans le système nerveux mais découvertes ultérieurement
dans de nombreux autres tissus. Ex : les épithéliums
Ces diverses formes se distinguent structuralement par leur segment associé à la membrane
plasmique et leur domaine cytoplasmique. Cependant, on ne leur connaît pas de différences
fonctionnelles.
2/7
L’Adhésivité cellulaire
Les molécules réalisent surtout une interaction homophile (CAMs-CAMs) mais elles peuvent se
lier de manière hétérophile avec d'autres molécules d'adhésivité (CAMs-cadhérine).
Ces glycoprotéines très homologues sont composées de 700 acides aminés et traversent la
membrane plasmique une seule fois. A cet égard, elles ressemblent au N-CAM Cependant, en
absence de Ca++ elies subissent une importante modification de conformation dont la
conséquence est leur dégradation rapide par les enzymes protéolytiques.
-Leur expnssion à Ia^ surface des cellules de même que leur fonctionnalité dépend de la
concentration extra cellulaire de Ca celui-ci, se fixe sur le site am.notenninal de la chaîne
polypeptidique. -Ces molécules réalisent des liaisons homophiles.
3/7
L’Adhésivité cellulaire
La mieux étudiée est la cadhérine E : extraite des cellules du foie d'où le nom L-CAM
Elle joue un rôle important dans la cohésion des cellules adjacentes dans divers épithéliums.
En effet dans les épithéliums matures la cadhérine E est concentrée dans les desmosomes où
elle est supposée fonctionner comme un lien transmembranaire connectant les cytosquelettes
d'actine corticaux des cellules qu'elle maintient associées.
Durant le développement embryonnaire, elle est impliquée dans le tassement des blastomères
dans le jeune embryon de souris Elle joue également un rôle essentiel dans les derniers stades
du développement (événement morphogénétique). Ex lors de la formation du tube neural, le
détachement du neurectoblaste de l'ectoblaste est accompagne de la disparition des
cadhérines E et le remplacement par des cadhérines N. en plus de la parution des N-CAM
Ce sont des lectines Ca++ dépendantes, également désignées par LEC/CAMs : L=Lectines,
4/7
L’Adhésivité cellulaire
E=EGF et C=Complément.
Elles sont exprimées à la surface de certains types cellulaires lors de liaisons brèves et très
spécifiques. Elles sont rapidement détruites. Ex la reconnaissance entre leucocytes el cellules
endothéliales.
Elles réalisent toujours des liaisons hétérophiles et reconnaissent les parties glycaniques
(sucre) des glycoprotéines
Elles jouent un rôle essentiel dans «l'inhibition de contact» en émettant un signal intercellulaire
réciproque d'arrêt des divisions Dans la cellule cancéreuse, l'absence d'inhibition de contact est
liée à une profonde altération de ce système.
1) Structure :
5/7
L’Adhésivité cellulaire
2) Classifïcation :
6/7
L’Adhésivité cellulaire
- Les récepteurs de la Laminine présents au niveau du pôle basal des cellules épithéliales qui,
en se liant à la Laminine, permettent l'adhésivité de ces cellules à la lame basale.
- Les récepteurs Ilb/llla élabores par les plaquettes et se liant à la fibronectine plasmatique et
au fibrinogène lors des phénomènes d'adhérence el d'agrégation des plaquettes pour la
formation du caillot
7/7