Après l’avoir longtemps ignoré, les agences de pub s’intéressent au secteur industriel.
Intérêt justifié ou simple recherche de nouveaux débouchés financiers ? Les avis divergent.
—————————-
Bernhard Adriaensens – BAA Consulting – International Consultants in Management and Marketing
www.baa-consulting.com
Original Title
Bernhard Adriaensens Trends 09 1991 La Pub à l'Usine : Communication Intégrée
Après l’avoir longtemps ignoré, les agences de pub s’intéressent au secteur industriel.
Intérêt justifié ou simple recherche de nouveaux débouchés financiers ? Les avis divergent.
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Après l’avoir longtemps ignoré, les agences de pub s’intéressent au secteur industriel.
Intérêt justifié ou simple recherche de nouveaux débouchés financiers ? Les avis divergent.
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ASSURANCE - VIE: VIVE LE MARIAGE !
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LA FIN DU
CONTRAT-
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Bernhard Adriaensens
Président de L’'Union Belge
des AnnonceursBENTREPRENDRE
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LA PUBA
LUSINE
Vers une communication intégrée
Aprés Vavoir
longtemps ignoré,
les agences de pub
s'intéressent au
secteur industriel.
Intérét justifié ou
simple recherche de
nouveaux débouchés
financiers ?
Les avis divergent.
tonnant monde que c
Iui des professionnels de
Ia publicité. Chargés de
promouvoir des pro-
uits au travers de mes
sages simples et compré-
hensibles par tous, is sont souvent inca
pables de faire leur propre publicité et
assent aujourd hui encore pour des
originaux peu en phase avec les impéra-
tis économiques. Sie cliché des creatifs
aux cheveux longs et chemises leurs
stestompe de plus en plus, d'autres ont
la dent dure et restentinerustes dans
esprit de bon nombre de chels dentre-
prise : «la publicité est chere», «impossi-
ble de savoir ol Ton va», «que connais-
sentils des caractéristiques de mes pro-
duits », «je n'ai pas d'argent a jeter par
des fenéirese... Surtout, et Cest aujour-
hui notte propos, dans les sociétés qui
ne touchent nile secteur alimentaire ni
celui des produits grand public. Cest &
dire les entreprises du Secteur industriel.
A contrario, les agences de publicité se
sont souvent plaintes du manque dam-
bition de ces entreprises. Il leur était r.
proché leur manque douverture de
prt et dinnovation, une absence de vue
‘Jong terme et une incapacitévisegrale
a faire confiance & des personnes étra
gétes leur milieu. Mais surtout, les
reprises, et cest tout a leur honneur
rvavaient pas la folie des grandeurs et
Taspect eréation, si cher & agence de
Publicité, ne les imtéressait pas. Autant
de considerations qui ont entrainé plu-
jeurs grandes agences & fermer leurs
Portes aux annonceurs industriels qui se
sont dés lors rabatius sur de petites
Aagences ott sur leurs propres eréations
configes & un membre de Tentrep
TENTATIVES D'APPROCHE. Faire se
rencontrer ces deux secteurs semblait
donc pratiquement impossible. Mais les
choses évoluent et tout le monde garde
en mémoire la campagne de publicité
pour la boite de conserve di groupe
Cockeril-Sambre orchestrée par Ta-
gence Double You ou la campagne
russe «Alcatel Bell ditigée par Penta-
gone/Three Points
Marcel Moens, directeur de BBDO/
Business Communication: «Les
agences de publicté commencent a sin-
{éresser sérieusement aux questions que
Se posent les entreprises sur leurs mi
sions et leur avenit par exemple, et ne
les reettent plus sous prétexte qulies
nt top pets budgets pour epon-
dre. Par ailleurs, Vinternationalisation
des marchés oblige Ventreprse A se dif-
{érencier pat rapport & ses coneurents et
2 se chercher une identté.»
Bernhard. Adriaensens, président de
1Union Belge des Annonceurs, conna
bien les difficultes de ses cent membres
qui représentent pris de 85% du v
lume financier consacré & la. public
(‘ous secteurs confondus) : «Le pro-
bite de bon nombre d'annonceurs
provient du fait quils ne connaissent
pas le milieu de la publicté. Or, sachant
4uiun message publctaire a une durée
de vie de 45 ans, il faut savoir choisir
lune agence qui vous convient, pour har-
‘oniser un message & long terme. Dans
Je cas contraire, la cacophonie esta pire
des contre-publictes,
La publicité n'est pas une fin en soi,
elle sinscrit dans le cadre d'une com:
munication globale A cing. pales. qui
Sarticulent autour dun auditoire plus
ou moins restreint. Par importance
@auditoire eroisant, on relbve le face 10
face, contact privilégié entre un elient et
un acheteur, ensuite, Tensemble de la
communication dite éyénementelle qui
ne touchent que les personnes invitées &
¥ participer (Salons, séminaires, invt
tions restreints, cic...) et enfin, ce que
les Anglais appellent ies sales support fi
‘erature. terme qui englobe ensemble
des brochures, lists des prix, modes
Gemploi et autres. fiches' techniques.
Aurdeld de ces trois poles, Tauditoire
Sélargit considérablement ° on. dist
ue le direct mal qui permet de cibler un
public 4 toucher, et la publicié (adveri-
sing) qui ne le permet pas ets adresse au
plus grand nombre. Kario Zobell. pro-
pritare de Tagence Indusirial Marke-
fing Systems : «Pour les. produits. de
grande consommation, les choses sont
Claires: la communication la plus im-
Portante est la publicté et Timportance
Ges autres activités déeroftavee le non
bre d'acheteurs potentiels touches. Pour
Ja communication des entreprises ind
ENTREPRENDRE 21e
EN COUVERTURE
oo
trielles, le probleme doit se poser diffe
remment, car il est évident que le
contact face to face reste el restera tou
LA PUB A L’USINE
Sortir du business-to-
business classique est
jours primordial. Le mix de la comm ayjourd’hui
So atte ee ae
Les entreprises spécialisées, estime Une réalité,
Phiippe Bia dice et TT
Karamba
situation, et ie
‘ont parfaitement analysé
faux de dire qu’elles
nie sont pas au fait de leurs désirs de
communication, Le pragmatis
cchels d'entreprise leur permet de se r
dre compte que la publicité de masse
leur servira a rien et équivaudra
du
bre du personnel qu
x annonees ciblées de ne pas élre at~
tives. La responsabilité est double
‘une part, les annonceurs estintent que
pour leur pet
budget, il vaut_micux
confier une paire de ciseaus un men
Ton baptisera gra-
aspillage.» Philippe Billiau est catégo- piste, et autre part, peur de_profes-
Figue. «Ceci étant, toutes les formes de sionnels de | la communication ne
Communication peuvent passer par les
aagenees, En effet, on reproche souvent
IVECO
Cc VOUS
miveco AU SALON DU camions 1991
Test permis de penser Ia publicté industrielle avec le sourire
US
AU ROYAUME DES CREATIES. Il ext
AMoriiieanfe esenerPuenble des
(ae cor ee ne hee
Herrceake onallon lle docs 8
la profession n'est requise et la seule
iver rosie (ist sur bs des
quences qul se som fait connaitre au-
Aube des organisations protesionnelles
Aes supports (edteurs), afin dobtenie
ji commission d'agenee, base dela c&
mungration. Ce préalable, posé par
Association des Professionnls dle la
nmunication (APC), leur permet
‘valuer le nombre dagences a 330.
‘Parmi cellesci. $0 environ soni ve
22 ENTREPRENDRE
DESSO!
DES CAMPAGNES
‘qu’on appelle des full services, et sont
fes plus connues, Les 60) avences ap-
partenant & APC ont réalisé un chil
fre d'affaires capitalisé de pres de 43
‘milliards pour Fannée 90, Il convient
de rappeler que le chiflre affaires ex-
pitalise soblient en multipliant le eve-
fu brut par 6,67, en fonction des 15 %
dde commission pergus par Tagence ent
de rémunération, Prés de la moi-
je ce flux financier transite par les
six premiers groupes publicitaires (Me
Cann Erickson, HHD Ogilvy et Ma-
ther, Eurocom Advertising, DMB&B,
BBDO ei Linlas), Toutes cos grosses
ct lour donner Fenvie de sonner & leur
porte.»
Le cas erernr. Cer s
belges ont malgré tout déeideé de sauter
le pas. Parmi elles: Eternit. Profitant
une volonté de rajeunir un logo fort
de 85 ans de bons et loyaus services, les
responsables de Fentreprise de Kappel-
len-op-den-Bos en ont par a meme oc-
casion élaboré une campagne de com-
munication. multimédia : sponsoring,
relations publiques, direct mail et cant-
pagne dimage grand public. Une des
explications de cette décision tient pro-
bablement au fait gu'Eternit dispose
un responsable de ln publicité, Fran-
ois Logis. qui travaille depuis Tans en
Synergic avec le département marketing
et le département commercial : «La
campagne est née du constat que nou
éions surtout connus pour le procédé
de (6les ondulkes alors que notre pro-
duction est aujourd hui axée principale
ment sur les ardoises. De plus, pou de
jeunes connaissentEternit. Nous en
vons profité pour nous adresser aux
moins de 35 ans qui sapprétent a batir
fou A rénover leur maison.» Lientreprise
4 Tait appel a Fagence Lowe Troost qui
1 développeé le concept au travers d'ani-
rmaux symboliques, Ie k
Ia tortie quia toujours dégagé
image sympathique dans le public,
fin, toujours en ce qui concesne le grand
public, Fagence a persévéré en intfodui
Sant une campagne parapluies quelle a
pu uuiliser dans le cadre d'un one shot 2
Foceasion des. intempéries. de_février
1990. Operation pour laquelle Eternit
acheté, pour un jour. une pleine page
ans tous les quotidiens. Dont coat : 6
millions de FB. Frangois Logist : «Le
plus important west pas Tangent inves
{i dailleurs il est plafonne par la di
énérale et ostille, chez now, en
aagences opérant sur le marché belge
‘appartiennent chacune & un réseau in=
vy Mt . ie a
1 elles oi alisé un CA cap
Ei a pone rene an
ee ee
Di cOté des annoneeurs, Petude ane
nelle de APC offre des details réve-
Jateurs (/), En (ete des annonceurs, les
soviges (réseaux de dstnbation, ban
ques, erédits, assurances, ete.) avec un
budget de 7.3 milliards Ue FB. Vien=
nent ensuite et dans Vordre, le trans-
port et le tourisme, Féquipement et
Tentretien de la maison, Valimentation
él lescteureulie-lovirs, Suivi en-
core. les boissons, Thygitne-beauté,
Thabitiement, les divers et enfin le ta-
bac, Tous cecteurs eonfondis el fe
prssebte 32.6 milliards, sone
Hon dé 6,2 % (1.9 milliard de
evo
FB) par
TENDANCES - 12SEPTEMBRE 1991contre il est primordia de vonirder Ta-
dléquation de la. campagne avec ses ob-
jeclfs, et cela régulierement Si a pre
eon rectfie le
ond mauvais écho, on se doit
de tout aréter.»
Eternit a réalisé une véritable com-
munication intégrée, ce dont révent au:
jourd'hui les agences de publicité pour
leurs clients industrils, Patrick Will
arck, directeur général de You
Rubicam : «Les entreprises, prennent
trop souvent le probleme a envers, Si
Te contact personnel reste fondamtental
il reste cependant inefficace sil n'est pas
accompagné d'une notorieté. Que cette
lcHnisvian miRoIR, APC
Des chiffies qui font eraindre le pire,
apport & 1989, Le secteur le plus dy=
namique de Pannée étant sans contes-
le celui baptisé culture-oisirs, en
hhausse relative de 19 % et en hausse
aabsolue de 502 millions de FB,
Ch, Miroir analyse Ja situation du
marché ; «La erise du Golfe, prétexte
‘ou cause réelle, marque le moment di
coup diarrét dans activité publiciiai-
re. Le taux devolution de 6,2 % pour
eette année est deux fois inférieur a
celui de 1989 (13 %), Ce sont d'abord
les médias qui ont yu leurs revenus
chuter, la tame de fond ayant pas
encore, a celte époque, frappé les
agences, cont le chiffre alfuires a
ne progressé de 10 %, prewve du
slissement des budgets vers des acti
‘ons de marketing plus ponctuelles.»
‘Quelles quiaient sté tes ci
, In situation de Ia Belgique n'est
TENDANCES - 12SEPTEMBRE 1991
dernitre passe par des alfichages, des
spots 16é ou des brochures explicatives,
peu importe, mais il faut quelle existe
‘Tous les éléments doivent étre intégrés.»
Ainsi, pour la hollandaise Akzo. Young,
& Rubicam avait comme consigne de
Cconcocter tine campagne de reposition
hement suite d un regroupement géni
des filales autour d'un seul nom généri-
queet a une nouvelle organisation inter=
c. «ll était utile d'adresser le message
‘au plus grand nombre pour que tous le
sachent, Au-dela d'un repositionne-
‘ment, qui reste une action particulier
il_y a pkethore d'avantages & toucher le
grand public. Ainsi, une campagne peut
mKARLo ZonELL, INDUSTRIAL
MARKETING SERVICE
Opfir & Ventreprise tn bon mix
de communication,
aguéte brillante sur Je plan mondial
Ch. Miroir: «Sur les 18 pays euro
péens les plus industrialists, nous tes.
fons, avee 0.53%. la lanterne rouge
en termes de pourcentage des investis-
sements pub dans le PIB, Par ailleurs,
Te tay de dépense publicitaire. par
apport & la consommation. privée
(1,125 %) amorce une courhe rentran-
le pour ta premiere fois depuis 1977.
Pour le secteurdle In publics, la erois-
sariee a deux chiffres, cest torming en
Belgique,
AA tel point que les agences ne ta-
bent plus que Sur tine augmentation
de 3.44% de leur chilfre d'affaires
Et les perspectives ne sont guere op
mistes pour Vance 1992.»
() ACP, 28, ene dr Barbeau, 1160
Bruselles
permettre de frapper Fimagination du
Public, Yintéresser 4 de nouveaux pro-
duits ou préparer une campagne de
crutement, Tout aussi important, et les
entreprises Toublient trop souvent, cest
impact de leurs campagnes sur le per-
sonnel. Développer une culiure d'entr
Prise interne est aussi une mission qu'il
faut definir avee des professionnels de a
communication.»
[AU CAS PAR CAS. Reste 2 savoir si les
fagenees doivent développer, en leur
sein, des départements spécifiques pour
les entreprises industrielles, baptisés bur.
siness-fo-business. Pour Patrick Wille
marek, la réponse est négative : «ll n'y a
PATRICK WILLEMARCK,
YouNG & RUBIcAM
Lindustrel « parfaitement sa place
dans une agence full services.
pas de raison valable qui justifie cela
‘Communiquer se conjugue de la meme
fagon pour tous les annonceurs. Ce qui
‘st important par contre, cest de moli-
ver les créalifs & mieux connaitre les
produits des entreprises et A étre aussi
réatifs que pour un produit alimen-
laire. Mais ces eréalifs restent des com-
‘municateurs ct ne deviennent pas des
techniciens.» Pour Marcel Moens, di-
rectcur de agence BBDO/Business
Communications, Tapproche est diffs
rente ; «Nous avons eréé une cellule bu-
siness-1o-business afin déviter les éeueils
rencontrés les agenees vis-i-
Le patron doit pouvoir
juger du niveau de compétence et de
partenariat de Téquipe qui gére son
budget communication, Cette derniere
doit étre dévouse a Yentreprise, au sens
anglais de devoided to. Cest une des rai-
Sons qui nous pousse a recruter nos res-
S au sein entreprises. plutot
ENTREPRENORE 23MARCEL MOENS, BBDO BUSINESS
‘CoNMUNICATION
Répondre aux questions que se pose
Pentreprise.
MICAMPAGNE MULITMEDIA ETERNIT
BEN COUVERTURE
LA PUB A L’USINE
Clarifier les comptes des
agences pour des rapports
plus sains avec Ventreprise.
‘inca
dans le chef de lannonceur, savoir ce
quil désite
Dans le cas de la camps
rill, il ‘agit typiquement c'une
ne industrielle, conf
ngraliste. La promotion de la boite de
conserve Sadressait a la fois aux utiisa-
teurs professionnels du fer blane, et au
grand public pour le convainere que le
roduit conditionné en boite est un bon
roduit, C'est done avant tout aux chels
5} entreprise de choisir le type dagence
§ qui leur convient le micus.»
FAIRE LE PREMIER Pas. La premicre
2 démarche vient done de Tannonccur.
‘malgré toutes les tentalives d'approche
des publicitaires, Mais pour effectuer ce
premier pas, il reste de nombreux pro-
blemes & réeler : Tagence doit jouer un
role de partenaire, connaitre son sujet et
se rendre crédible, Pour les responsables
Positioner une image professionnelle auprés du grand public.
‘quiau sein dagences classiques.»
Karlo Zobell : «ll faut que les eréatits
pensent plus a la notion de rationne!
Quiau fait de jouer sur Yemotionnel
Meme s'il n'est pas interdit de faire sou-
rire des ingénieurs qui restent des hom-
mes avant tout. Les derniéres campa-
‘anes business-io-business en sont a mei
feure preuve, Mais ce serait une erreur
de séparer les les en disant : vous par-
lez technique et nous traduisons en créa-
tivilé, La campagne sera un échec.» Phi-
lippe Biltiau, pourtant directeur d'une
agence spécialisée, ne tranche pas : «Les
"aX optiques se congoivent, mais il
faut avant tout juger au cas par cas, et
24 ENTREPRENDRE
de [Association des Professionnels de la
Communication, les choses sont claies.
Christian Miroir, managing director
«On a connut es glorieuses sixties, la pu-
bliphobie des années soixante-dix, ige
Gor publivore des eighties... et le récent
dsmarrage dun mouvement (mondial)
La pub devrait apparemment
tefois Taspect
re, Et Christ
profession : «Le prix de la pub, mesure
&n infensité publictatre (la part du eoit
Ge la publicité dans Te prix de vente au
consommateur d'un produit ou servi-
fe), est & peine de 0,79 centimes par
BERNHARD ANDRIAENSENS,
présinent be UUBA
Communiquons.. que diable !
tranche d'achat de 100 FB. De quoi pa
rer toute citique sur le soi-disantgaspil-
Tage de la publicté-»
Pour Bernhard Andriaensens, la solu-
tion réside dans la clarié des comptes
“ifaut que les choses soient claires avec
Jes agenees, que Ton sache & quoi sen
tenir, e que Ton paye et ce que T'on
regolt pour ectte somime. Ime parai
foul a Tait logique, au moins une fois
par an, avoir une véritable conversa-
tion avec son agence sur ees différents
points, Par exemple, il ne srt a rien de
Eacher qUil ya une partie des revems
dde Tagence ‘gui viennent de Yannon-
ceur, tine autre des médias et enfin des
fournisseurs. Tl faut jouer franc jeu. Et
sills ont beaucoup de frais, qufelles le
disent, i est légitime qu'une société fas-
50 des affaires. Contains disent aussi
Tongtemps que si Tagence ne vient pas
pleurer Gest qu‘elle 'en sort, Cest une
politique 2 courte vue, car elie pourrait
ontraindre les agences, le cas éhant,
2 réequilibrer un budget par un autre
Gageons qu'une fois ce probleme ré
solu, nous pourrions voir bon nombre
associations entre la pub et Pentrepri-
se grandie de concert. Car il faut com
muniquer, personne nen doute. Bern-
hhard Andriaensens = «Communiguer est
vital pour assurer la pérennité de Ten
eprige, Et le fait de ne pas communi
quer implique que vous communiquie?
malgré tout... une image négative qui
aura la vie dure.»
Se dirgerait-on vers une réconcilia,
tion de la publicté et de Tentreprise
‘Quoi qu'il en soit, fa pub est dans ta or:
fe, ees une certitude
FREDERIC MAHOUX
TENDANCES - 12SEPTEMBRE 1991