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La newsletter pour décideurs
[ 22 OCTOBRE 2009 – N° 35 ]

La réforme du contrôle du secteur financier

Une évolution importante
Dans son discours sur l’état de l’Union (p. 3), le
Premier ministre vient d’annoncer trois évolu-
tions importantes concernant la réglementation
du système financier : 'l’introduction d’une loi
dite 'de crise', la réforme de l’architecture de
supervision et, enfin, une meilleure protection
des consommateurs'.
En ce qui concerne la 'loi de crise', l’objectif
gouvernemental est de permettre à l’avenir aux
autorités publiques de prendre dans l’urgence
des mesures de sauvegarde pour éviter la faillite
d’un établissement de taille systémique. Il s’agit
de permettre à l’État de se substituer aux
organes normaux (conseil d’administration,
assemblée générale) d’un établissement finan-
cier pour éviter une faillite qui pourrait déstabili-
ser l’ensemble du système.
C’est que les banques jouent un rôle fondamen-
tal dans notre économie. La faillite de Lehman
Brothers a précipité la crise de confiance dans le
marché interbancaire, avec les conséquences
que nous connaissons aujourd’hui. Permettre à
l’État d’intervenir de manière souveraine, en fai-
sant passer au second plan les droits des action-
privées que sont les banques, est donc compré-
hensible sur le plan de l’efficacité. C’est du res-
te ce que l’État a fait sans loi de crise lors des
événements de septembre et d’octobre 2008. Si
parfois nécessité fait loi, cela ne devra cepen-
dant pas nous empêcher, dans les débats qui
s’annoncent, d’être très attentifs aux critères qui
seront proposés pour permettre à l’État de
prendre les commandes de banques systémiques
en difficultés.
En ce qui concerne la supervision du secteur
financier, le gouvernement a décidé la mise en
place rapide d’un Comité du risque systémique,
responsable du contrôle micro et macroprudentiel
des établissements de crédit systémiques. Ce
Comité ne devrait toutefois constituer qu’une
'étape de transition' avant une intégration, au sein
de la Banque nationale, de l’ensemble des com-
pétences relatives au contrôle prudentiel, selon le
modèle dit 'Twin Peaks'. Cette transition devrait se
faire 'aussi rapidement que raisonnablement pos-
sible', ce qui augure d’intéressants débats lors-
qu’on prend en compte les mouvements
importants qui se dessinent au niveau européen.
La Commission européenne a en effet proposé le
23 septembre dernier une nouvelle architecture
institutionnelle pour la surveillance du secteur
financier. Il y aurait désormais, d’une part, sur
le plan macroprudentiel, un Comité européen du
risque systémique, chargé de détecter les
risques pesant sur le système financier dans son
ensemble et d'émettre des alertes. D’autre part,
Système européen de surveillance financière
regroupant les autorités nationales actuelles au
sein d’une Autorité bancaire européenne, d’une
Autorité européenne des assurances et des pen-
sions professionnelles et d’une Autorité euro-
péenne des marchés financiers. On le voit, la
concentration du contrôle macroprudentiel et du
contrôle microprudentiel est encore loin d’être
acquise au niveau européen…
La concentration du contrôle
macroprudentiel et du contrôle
microprudentiel du secteur
financier est encore loin d’être
acquise au niveau européen…
Reste enfin la décision de renforcer les pouvoirs
de surveillance en matière de protection des
consommateurs. Privée du contrôle prudentiel
sur les établissements financiers, l’autorité qui
succédera à la CBFA se verra dotée de pouvoirs
accrus en la matière, tout en conservant le
contrôle de l’information financière, que ce soit
en matière de prospectus, d’OPC ou de produits
d’assurance.
Les réformes annoncées en matière de contrôle
du système financier sont donc importantes.
Puissent-elles poursuivre un but d’efficacité du
contrôle et de protection du public, tout en per-
mettant de restaurer la confiance dans le sec-
teur financier !
PHILIPPE LAMBRECHT,

naires et le mode normal de gestion des sociétés sur le plan microprudentiel, on créerait un ADMINISTRATEUR, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL

A EPINGLER LE CHIFFRE DE LA SEMAINE

> BUDGET 2010 >
Le détail des principales mesures Mesures de crise
FISCALITÉ > Nouveau départ pour le
Forum national des douanes
CONFÉRENCE DE COPENHAGUE >
1.029 1.029 entreprises ont déjà adressé une demande
à l’Onem en vue de recourir, en qualité
d’entreprises en difficulté, aux mesures de crise
entreprises visant à compenser le manque de travail.
Une résolution du Parlement européen Non moins de 84% d’entre elles optent pour le chômage de crise pour les
employés, parfois combiné au crédit-temps de crise.
HEBDOMADAIRE — BUREAU DE DÉPÔT : SINT-NIKLAAS — P409959 www.feb.be > publications > chiffres et faits
[ INFOR FEB 35 — 22 OCTOBRE 2009 ]

> FISCALITÉ
Nouveau départ pour le
Forum national des
douanes
En 2003, le Forum national des douanes a été
mis en place pour permettre une concertation
institutionnalisée entre l’Administration des
douanes et accises et les entreprises. À
l’époque, cette initiative n’a pas remporté
beaucoup de succès. Récemment, la décision
a été prise de redynamiser cette concertation.
En effet, les formalités douanières sont enco-
re trop souvent perçues comme une entrave
aux flux commerciaux et de marchandises. Le
but du Forum consiste à faire de la douane un
'trade facilitator'.
La position concurrentielle des entreprises est
en effet largement déterminée par le fonction-
nement efficace de la chaîne logistique.
La FEB est extrêmement satisfaite du
redémarrage du Forum national des douanes.
En effet, les prochaines années verront de
nombreux changements en matière de douane
et d’accises. Or, ceux-ci ne pourront être mis
en œuvre avec succès
que si les entreprises
sont étroitement impli-
quées dans ce processus.
Toute personne intéres-
sée par les travaux du
Forum et souhaitant for-
muler des suggestions ou
signaler des problèmes
peut prendre contact
avec la FEB.
Alain Lecocq –
ale@vbo-feb.be
> CONFÉRENCE DE
COPENHAGUE
Une résolution du
Parlement européen
La Conférence internationale de Copenhague
sur le changement climatique débutera dans
moins de cinquante jours. Quelques petits pas
ont déjà été faits lors de la réunion préparatoire
qui s’est tenue à Bangkok. Néanmoins, les
positions des parties restent diamétralement
opposées sur la plupart des thèmes, comme
une vision commune à long terme, des objec-
tifs concrets de réduction des émissions ou le
financement de l’adaptation au changement
climatique. Dans trois semaines, il faudra en
tout cas enregistrer de nouveaux progrès à
Barcelone pour pouvoir entamer les négocia-
tions finales sous les meilleurs auspices.
Le 19 octobre dernier, la commission environ-
nement du Parlement européen a, pour sa part,
voté une résolution sur la stratégie européen-
ne pour la Conférence de Copenhague. Elle
souligne que la Chine, l’Inde et le Brésil doi-
vent prendre des mesures de réduction. En
revanche, les passages concernant la réduction
dans l’Union, la contribution financière de l’UE

ACTION FEB

> Le président ukrainien
hôte de la FEB
La FEB a reçu à sa tribune le président de la
République d’Ukraine, Viktor Yushchenko.
Celui-ci a présenté une série d’opportunités
d’investissements, notamment dans les sec-
teurs de l’énergie, des infrastructures et de
l’agriculture. Il a
© Dann
> Le Projet BMR au cœur du
BECI Talk Show
Rudi Thomaes, administrateur délégué de la
FEB, a pris part au BECI Talk Show organisé le
14 octobre sur le thème 'Quo Vadis Brucsellae'.
Soulignant la contribution active de la FEB au
projet 'Business Route 2018 for Brussels
Metropolitan Region (BMR)', co-initié avec
> Les employeurs font part de
leurs priorités à la présiden-
ce tripartite de l’UE
En perspective de la présidence tripartite de
l’UE, Rudi Thomaes, administrateur délégué
de la FEB, Jose Maria Lacasa, secrétaire génér-
al de l’organisation patronale espagnole CEOE,
et Istvan Wimmer, secrétaire général de la MGY-

également commen-
té le rythme de
négociations d’un
accord de libre-
Viktor Yushchenko, président de la échange avec l’UE,
République d’Ukraine, et Thomas
Leysen, président de la FEB. tout en soulignant la
volonté de l’Ukraine d’adhérer à terme à l’UE
et à l’OTAN. Commentant l’organisation de
l’EURO 2012 de football en Ukraine et en
Pologne, Thomas Leysen, président de la FEB,
a attiré l’attention du président Yushchenko sur
le savoir-faire de nombreux fournisseurs belges,
en matière d’équipements notamment. Il a par
ailleurs invité les autorités ukrainiennes à
redoubler d’efforts pour améliorer la stabilité
juridique et le climat d’investissement en géné-
ral. Enfin, l’entreprise AHLERS a fait part de
son expérience de près de dix ans en Ukraine.
Olivier Joris – oj@vbo-feb.be
VOKA, UWE et BECI, il a plaidé pour une OSZ (Confédération des employeurs et indus-
répartition plus efficace des compétences triels hongrois), ont présenté, le 15 octobre
entre les 19 communes et la Région, pour un dernier, la publication des priorités des employ-
meilleur accueil des nombreux fonctionnaires eurs européens* à leur représentation perma-
internationaux travaillant à Bruxelles, et pour nente auprès de l’UE. En présence de Philippe
une meilleure valorisation des atouts de la zone de Buck, directeur général de BUSINESSEU-
BMR à l’étranger, notamment en matière ROPE, ils ont mis l’accent sur l’importance
d’offre de soins médicaux. d’un cadre législatif
Insistant sur l’importance de clair, stable et prévisi-
la formation, il a également ble, ainsi que sur la
plaidé pour une extension de nécessité d’accroître la
l’offre de formation supé- compétitivité de l’Euro-
rieure en anglais, comme pe par le biais de réfor-
c’est le cas dans certaines mes structurelles.
De g. à dr. Agnes Varga, représentante
universités situées hors de permanente-adjointe de la Hongrie auprès Diane Struyven –
Bruxelles. de l'UE, Didier Seeuws, représentant per- ds@vbo-feb.be
manent-adjoint de la Belgique auprès de
Olivier Joris – oj@vbo-feb.be l'UE, Istvan Wimmer, secrétaire général de * Le document est
MGYOSZ, Jose Maria Lacasa, secrétaire
www.metropolitan général de la CEOE, Rudi Thomaes,
disponible sur
brussels2018.eu administrateur délégué de la FEB. www.feb.be

> BUDGET 2010
Le détail des principales mesures
Vous trouverez ci-dessous un aperçu des principales mesures décidées
dans le cadre du budget fédéral pour 2010 (voir aussi Infor n°34 du
16/10/2009). Nous nous limitons ici aux mesures les plus importantes
pour les employeurs.
Mesures sociales
> Mesures de crise : le budget nécessaire à la prolongation des mesures
de crise (e.a. chômage de crise pour les employés) jusqu’au
30/06/2010 est
prévu.
Le gouvernement
demandera l’avis
des partenaires
sociaux.
> Simplification
des plans d’em-
bauche et renfor-
cement de la
réduction structu-
De nouvelles mesures visent le développement relle : dépôt d’un
des compétences des travailleurs.
projet de loi au
Parlement avant fin 2009 pour mettre en œuvre l’AIP, mais moyen-
nant concertation préalable des partenaires sociaux sur :
• de nouvelles mesures groupes cibles (-19 ans, -26 ans, +45 ans, …) ;
• renforcement de la composante 'bas salaires' au-delà de la
proposition des partenaires sociaux au CNT;
• indexation de la borne 'hauts salaires' à partir du 01/01/2011.
> Prépension et 'pseudo-prépension' : harmonisation et remplacement
des cotisations patronales par une cotisation majorée exprimée en
pourcentage dès le 01/01/2010 pour les nouveaux prépensionnés et
les pseudo-prépensionnés, variant en fonction de l’âge d’accession
(de 50% jusqu’à l’âge de 52 ans à 10 % à partir de l’âge de 60 ans).
> Crédit-temps : à compter du 01/01/2010, l’âge donnant droit à des
allocations majorées dans le cadre du crédit-temps à temps partiel
passe de 50 à 51 ans et la condition d’ancienneté donnant accès au
crédit-temps passe de 1 à 2 ans d’occupation auprès de l’employeur
du travailleur concerné (à l’exception des congés thématiques), har-
monisation de l’interruption de carrière (secteur public) avec le sys-
tème du crédit-temps.
> Maladies professionnelles : réintroduction des facteurs socio-écono-
miques (capacité économique, scolarité,...) pour les malades pro-
fessionnels de 65 ans et plus.
> Accidents du travail : instauration d’une cotisation patronale de
0,02% pour couvrir les dépenses résultant d’une 'prétendue sous-
déclaration des accidents du travail'.
> Congé-éducation payé : la cotisation patronale est fixée à 0,05% à
partir du 4e trimestre 2009 jusqu’au 3e trimestre 2010 inclus, mais
le gouvernement écrème les réserves du régime de 30 millions EUR.
> Formation : de nouvelles mesures visant le développement des com-
pétences des travailleurs et des futurs travailleurs, e.a. la prise en
compte des stages dans les Conventions premiers emplois. Une
concertation avec les entités fédérées ainsi qu’une consultation des
partenaires sociaux sont prévues.
> Mesures dans le cadre de la lutte contre la fraude aux cotisations et
aux allocations et au travail au noir : croisement des banques de don-
[ INFOR FEB 35 — 22 OCTOBRE 2009 ]
nées, renforcement des contrôles et du rapportage, perte de réduc-
tions de cotisations en cas de fraude sociale, …
Mesures fiscales
> Déduction des intérêts notionnels : gel du pourcentage à maximum
3,8% (4,3% pour les PME) en 2010 et 2011.
> Revenus définitivement taxés : relèvement de l’exigence minimale de
participation de 1,2 million EUR à 2,5 millions EUR.
> Véhicules de société : la déductibilité à l’impôt des sociétés en fonc-
tion des émissions de CO2 devient plus stricte.
> Frais de carburant : désormais déductibles à seulement 75% (au lieu
de 100%).
> Accises sur le diesel : progressivement portées au même niveau que
les accises sur l’essence.
> Facturation électronique : simplification des règles en matière de TVA
(égalité de traitement des factures papier et des factures électro-
niques).
> Secteur de la Construction : la baisse temporaire de la TVA à 6% est
prolongée pour les demandes de permis de bâtir introduites au plus
tard le 31.03.2010.
> Horeca : baisse de
la TVA à 12% pour
les repas.
> Disposition fiscale
anti-abus : une
nouvelle disposi-
tion fiscale généra-
le anti-abus sera
élaborée.
Énergie Dans l'Horeca, la TVA passe à 12%
pour les repas.
> Prolongation de 10
ans de la durée d’exploitation des trois plus anciens réacteurs belges,
en échange notamment d’une contribution des producteurs nucléaires
au budget de l’Etat (environ 230 millions EUR/an).
Sociétés cotées
> Obligation d’appliquer le Code belge de gouvernance d’entreprise :
possibilité de ne pas suivre certaines dispositions de ce Code, moyen-
nant justification. Renvoi au Code pour la détermination des indem-
nités de départ (12 ou 18 mois) – avec possibilité de prévoir une
clause dérogatoire sous condition de l’approbation de l’assemblée
générale et de la communication préalable au conseil d’entreprise,
qui pourra rendre un avis à ce sujet (voir Infor 32 du 2 octobre).
Supervision des marchés financiers
Voir Opinion du présent Infor.
La FEB accueille favorablement le fait que le gouvernement
confirme une nouvelle fois sa volonté de poursuivre ses efforts pour lut-
ter contre la crise tout en n'étouffant pas la reprise naissante. Elle regret-
te cependant qu'une grande part de l’effort repose, comme en
témoignent de nombreuses mesures reprises ici, sur un accroissement
des charges incombant aux entreprises.
[ INFOR FEB 35 — 22 OCTOBRE 2009 ]

et le renforcement des règles de flexibilité répondre à l’appel du Conseil européen, qui

AGENDA
semblent manquer de nuances. recommande de fixer des objectifs nationaux
Plus d’infos :
Dans la perspective de la conférence en matière de simplification administrative. Il www.feb.be > Manifestations
internationale sur le climat qui se tiendra à s’agit d’un objectif commun que les autorités
Copenhague du 7 au 18 décembre 2009, la fédérales entendent réaliser avec les entités
FEB a défini un certain nombre de critères fédérées. Des mesures telles que la limitation
que devrait respecter un bon accord clima- de l’enquête structurelle et la facturation élec- > HEURE D’HIVER
tique international. Ils concernent entre autres tronique contribueront indubitablement à une
l’importance d’un 'level playing field', la réduction sensible des charges des entreprises Le 25 octobre à 2 heures
nécessité d’un prix mondial unique du carbo- dans la pratique. Lors du passage à l’heure d’hiver, la nuit du
ne s’appliquant à tous les secteurs, la mise en La FEB considère la simplification samedi au dimanche 25 octobre prochain, à
exergue de l’innovation et le maintien de administrative en faveur des entreprises com- 2 heures du matin, il faudra reculer les pen-
mécanismes de flexibilité suffisants. Il est me un défi permanent pour lequel la Belgique dules d’une heure (3 heures deviendront 2
essentiel que tous les pays dont les émissions peut encore faire d’importants progrès. heures), et ce en application de l’AR du 19
sont fortes adoptent des objectifs clairs, L’amélioration de la réglementation et la sim- décembre 2001 (MB du 28 décembre 2001)
mesurables et contrôlables. plification administrative constituent un pilier exécutant la directive européenne du 21 jan-
Michael Voordeckers – mv@vbo-feb.be essentiel de la compétitivité des entreprises vier 2001 en la matière. Cet AR fixe, pour une
belges. La FEB se réjouit de ces nouveaux durée indéterminée, le passage à l’heure
La liste complète des critères peut être
consultée sur www.feb.be. objectifs de réduction des charges et entend d’hiver dernier dimanche du mois d’octobre.
contribuer à leur réalisation dans les délais. La convention collective de travail n° 30,
> SIMPLIFICATION Elle compte également sur une bonne colla- conclue à ce sujet au Conseil national du tra-
ADMINISTRATIVE boration entre les différents services publics vail du 28 mars 1977 (www.cnt-nar.be), règle
compétents pour la simplification, tant au
25% de charges niveau fédéral que régional. Elle les encoura-
les problèmes de rémunération de certains
travailleurs lors du passage à l’heure d’hiver.
administratives en moins ge à conclure des accords précis sur le type de
Vivienne Dumoulin – vd@vbo-feb.be
d’ici à 2012 simplifications, l’identification des groupes
cibles et la définition de la méthode de mesu-
Le conseil des ministres fédéral a approuvé
re. Car la Belgique doit à l’avenir pouvoir > DIALOGUE SOCIAL
l’engagement de réduire les charges adminis- EUROPÉEN
mieux indiquer à quel niveau elle place la bar-
tratives des entreprises de 25% d’ici à 2012
par rapport à leur niveau de 2007. La
re en matière de simplification administrative.
Un séminaire sur les
Belgique est ainsi le dernier État membre à Stefaan Verhamme – sv@vbo-feb.be restructurations
La FEB a organisé en collaboration avec BUSI-
Une brochure FEB NESSEUROPE un séminaire sur les restruc-
turations d’entreprise. Cette initiative a pour
Pour une gestion efficace de votre cadre l’étude commune menée au sein du dia-
propriété intellectuelle logue social européen afin de mieux com-
prendre les défis économiques et sociaux qui
Dans cette brochure – réalisée par la FEB et ICC Belgique, en collaboration
se présentent aux partenaires sociaux en
avec Gevers –, les auteurs expliquent de manière claire et concise, à
l’appui d’un certain nombre de cas concrets, le vaste éventail de droits de termes de restructurations. Cette étude couvre
propriété intellectuelle susceptibles de revêtir une importance pour les l’ensemble de l’UE. Les participants (repré-
entreprises. Elle se veut un instrument pratique s’adressant principale- sentants d’entreprise, de fédérations patro-
ment aux dirigeants de PME, qui sont souvent créateurs de valeur ajoutée nales et des syndicats) ont pu partager leurs
intellectuelle, mais ne savent pas toujours comment protéger ce savoir-
points de vue sur les aspects économiques
faire. En effet, la propriété intellectuelle de l’entreprise accroît sa valeur économique et lui confère des
instruments et des avantages concurrentiels sur un marché très compétitif. des restructurations en Belgique et sur le rôle
Graphisme et production : The Mailshop – tél. 03 771 12 30 – mail@themailshop.be

joué par les partenaires sociaux dans la ges-

La brochure peut être commandée auprès de Paola Bulot, fax 02 515 09 55, publicaties@vbo-feb.be
tion du changement et ce, sur la base d’un
ou via le site de la FEB (www.feb.be / rubrique Publications / brochures payantes).
Elle coûte 35 EUR (TVA comprise). rapport d’expert et à partir de cas concrets. Un
rapport de synthèse au niveau européen
devrait être présenté lors d’une conférence en
FEB – Fédération des Entreprises de Belgique ASBL janvier prochain. Si tous les participants ont
rue Ravenstein 4 – 1000 Bruxelles – tél. 02 515 08 11 – fax 02 515 09 15
souligné l’importance et la réalité du dialogue
RÉDACTION : Anne Michiels – tél. 02 515 09 44 – am@vbo-feb.be
Thérèse Franckx – tél. 02 515 09 50 – tf@vbo-feb.be
social dans ce processus en Belgique, du côté
: Olivier Joris – rue du Wolvenberg 17 – 1180 Bruxelles
ÉDITEUR RESPONSABLE
patronal on a particulièrement souligné la
PUBLICATION MANAGER: Stefan Maes – tél. 02 515 08 43 – sm@vbo-feb.be
ANNEXES PUBLICITAIRES : ADeMar bvba – tél. 03 448 07 57 – nele.brauers@ademaronline.com complexité et le coût croissant de la législa-
CHANGEMENTS D’ADRESSE : FEB – Service mailing – tél. 02 515 09 06 – fax 02 515 09 55 – mailing@vbo-feb.be
COPYRIGHT : Reproduction autorisée moyennant mention de la source
tion en matière de restructurations.
L’Infor est imprimé sur du papier issu de la gestion durable des forêts. La gestion durable des forêts tient compte de Sonja Kohnenmergen – sk@vbo-feb.be
l'écosystème forestier, respecte les aspects sociaux (droits des populations indigènes et des travailleurs forestiers*) et est
responsable d'un point de vue économique.