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Quand Et Comment Le Voyageur Doit-Il Effectuer La Prière
Quand Et Comment Le Voyageur Doit-Il Effectuer La Prière
(rahimahullâhu ta’âla)
Question :
Réponse :
La prière du voyageur [Salât al-Moussâfir] se fait en deux Rak’ah, dès qu’il sort de sa
ville et jusqu’à ce qu’il en revienne, sur la base du dire de ‘Âishah (radhiallâhu ‘anha)
qui dit :
« Au début, la prière obligatoire était de deux Raka’ah, ensuite elle fût maintenue en
tant que prière du voyageur, et complétée en tant que prière de résidence. » Et dans
une autre version : « Et ajoutée pour la prière du résident. » [1]
Et Anas (radhiallâhu ‘anhu) a dit :
« Nous sortîmes avec le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) de Médine et nous nous
dirigeâmes vers la Mecque. Et nous avons prié deux Raka’ah à la fois jusqu’à notre
retour. » [2]
Mais si un voyageur prie avec un imâm, il doit compléter ses prières [avec l’imâm] et
faire quatre Rak’ah, [et cela même] s’il rattrape le début de la prière ou s’il manque
une partie de celle-ci, et cela, basé sur la signification générale des dires du
Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) :
Et la signification générale du dire : « Priez [avec les autres] la partie que vous
rattraperiez et complétez [seuls] ce que vous auriez manqué. » inclut les voyageurs
[al-Moufâssirîn] qui prient derrière un imâm qui fait quatre Rak’ah ou autres. Ibn
‘Abbâs (radhiallâhu ‘anhumâ) fût interrogé sur la raison pour laquelle un voyageur doit
prier deux Rak’ah quand il est seul et quatre [Raka’ah] quand il prie derrière un
résident ? Il répondit : « Telle est la Sounnah. » [4]
Puis lorsqu’ils ont terminé la prosternation, qu’ils passent derrière vous et que
vienne l’autre groupe, ceux qui n’ont pas encore célébré la Salat.
[5]
Sur cette base, si le voyageur se trouve dans une ville autre que sa ville, il doit
assister à la prière en groupe [al-Djamâ’ah] à la mosquée s’il entend l’appel à prière
[al-Adhân], à moins qu’il ne soit loin ou qu’il ne craigne de perdre ses compagnons
[de voyage]. la signification générale des preuves indique l’obligation de la prière en
groupe pour celui qui entend le Adhân ou l’Iqâmah.
Quant à ce qui est des prières surérogatoires [en voyage] : Le voyageur prie
l’ensemble de ses prières surérogatoires [Nawâfil] en dehors de celles liées à la
prière du « Dhuhr » et du « Maghreb », [il peut prier] celle du « Fajr » et autres que
celle-ci par les prières surérogatoires, en dehors de celles habituellement faites [pour
Dhohr et Maghreb] [...] [6]
Question :
Qu’est ce qui est le meilleur pour le voyage [as-Safar] : le fait de combiner les prières
au plus tôt [de leurs temps où il est permis de prier] [Taqdîm al-Djam’u] ou bien de
combiner les prières au plus tard [Taqdîm Djam’u ta’khîr] ?
Réponse :
Ce qui est le meilleur pour le voyage dans le fait de combiner [les prières], c’est le fait
de faire ce qui est le plus facile pour vous. Donc, s’il est plus facile pour vous de
combiner les prières au plus tôt [de leurs temps où il est permis de prier], alors faites
ceci. Et s’il est plus facile pour vous de combiner les prières au plus tard [de leurs
temps où il est permis de prier], alors faites cela.
Le meilleur dans cela, c’est ce que qui est le plus facile à faire pour vous. Au plus tôt
[Taqdîm] ou au plus tard [Ta’khîr], tous deux sont légiférés par la Sounnah. [7]
Notes
[7] Kitâb Liqâ-at ul-Bâb il-Maftoûh - SHeikh Ibn ’Uthaymîne, vol-1 p.54