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Compte-rendu du Séminaire franco-québécois

VILLES, TIC ET COHESION SOCIALE


Mardi, 20 octobre 2009
UQAM, Pavillon Saint-Denis, 1290 Rue Saint-Denis, 2e étage. Salle AB-2210
1. Contexte et objectif du séminaire

Inscrit au programme des activités subventionnées par l’Institut des Sciences de la


Communication du CNRS, ce Séminaire franco-québécois a pour objet de faciliter les
échanges sur les problématiques « Villes et Tic » entre des chercheurs français et québécois
et avec des acteurs de terrain. La session montréalaise a été organisée par le Centre de
recherches sur les Innovations Sociales (CRISES) à l’Université de Québec à Montréal le
mardi 20 octobre 2009, de 9h30 à 16h. 13 participants (essentiellement des chercheurs et
doctorants en géographie, en sociologie, en économie et en communication ainsi que
quelques acteurs de l’économie sociale et solidaire québécoise) ont pris part aux travaux de
cette journée.

2. Communications présentées
La première séance a été présidée par Juan-Luis Klein (directeur du CRISES). Dans son mot
de bienvenue, Juan-Luis Klein a eu une pensée particulière pour Emmanuel Eveno
(professeur de géographie à l’Université de Toulouse Le Mirail, chercheur au LISST-Cieu et
principale cheville ouvrière de cette rencontre) et Ibrahima Sylla (Docteur en Géographie,
chercheur associé au LISST-CIEU), qui n’ont pas pu effectuer le déplacement pour des raisons
majeures.

En ouvrant les travaux, le directeur du CRISES, fait un détour historique


pour rappeler la trajectoire de l’évolution des concepts de réseaux, de
proximité, et de relations sociales depuis l’avènement d’Internet et
des autoroutes de l’information, il y a maintenant plus d’une décennie.
Ce séminaire intervient donc pour repositionner la pensée des
géographes, des urbanistes, des sociologues ainsi que des spécialistes
des sciences de la communication dans un contexte de temporalités
décalées, de ségrégations spatio-démographiques et d’exclusions
économiques accentuées (infos-riches et infos pauvres) qui
interrogent la réorganisation des groupes sociaux et les relations entre
les catégories socio-professionnelles au sein d’une même ville, d’une
ville à une autre et d’une ville à une zone rurale. Comment recréer les mécanismes de
cohésion sociale en tenant compte des inégalités de diffusion et d’appropriation des
Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) ? Est-il possible d’imaginer le
retour d’une grande partie de l’humanité aux sociétés traditionnelles « mécaniques », peu
dispendieuses en énergies, socialement plus solidaires, plus stables et heureuses au même
moment où d’autres sociétés «organiques » et hypermodernes continueraient leur course
effrénée à la « technologisation », en faisant l’apologie d’un mode de vie techno-industriel ?
L’aller-retour est-il envisageable dans cette société à deux vitesses? Et quelles pratiques
d’inclusion numérique pourrait-on encourager et pérenniser dans une société de
l’information marquée par la balkanisation géographique de ses territoires virtuels et
physiques ? Telles sont les problématiques auxquelles les participants de ce séminaire ont
été invités à réfléchir.

Alain d’Iribarne, Directeur de Recherche CNRS et ancien


administrateur de la Fondation Maison des Sciences de l’Homme de
Paris, fait le bilan de quelques expériences européennes en matière
de gouvernance électronique. Cette communication place les projets
de villes numériques dans la contextualité urbaine des politiques publiques européennes en
matière de construction de la société de l’information. Les notions de gestion participative
et de démocratie participative sont revisitées. La co-conception de services est au centre du
cadre de raisonnement qui sous-tend ces expériences européennes de gouvernance
électronique dans lesquelles les technologies
sont présentées à la fois comme des outils
d’intermédiation et de transmédiations dans
la relation entre citoyens et gouvernants.
Alain d’Iribarne rappelle que la volonté
publique, la continuité de l’action publique, la
formation et l’évaluation sont essentielles
pour équilibrer en amont et en aval les
processus implicites de rapport de force
engendrés par le projet sociétal
d’introduction des TIC dans les systèmes de
gouvernance et dans la modernisation des
services de l’administration étatique.

Jean Carrière (professeur associé au Département de Géographie de l’UQAM) a fait, quant à


lui, un retour d’expérience sur le projet CRABE « Cartes sur les risques, les abus et les
besoins des enfants ». Il explique l’intérêt de la mise sur pied d’un observatoire pour la
prévention de la victimisation des enfants en milieu urbain. Cet observatoire repose sur
l’utilisation d’un système d’Information géographique (SIG), outil cartographique interactif,
convivial et flexible, sur la sécurité des enfants dans leur communauté. En effet, le projet
CRABE est un projet multi-partenarial regroupant des acteurs des milieux communautaire,
universitaire, institutionnel, politique et philanthropique. L’objectif visé est de permettre aux
citoyens et aux acteurs locaux des communautés urbaines québécoises d’accéder et de
partager des données capables de les informer rigoureusement, et simplement de la
présence de facteurs de risque et de facteurs de protection dans l’environnement familial,
socio-économique et physique dans lequel grandissent les enfants de ces communautés. Les
données sont intégrées dans une base de données de type géo-référencé et leur traitement
permet de fournir un ensemble de cartes et de représentations visuelles, facilitant
l’élaboration d’un diagnostic des forces et faiblesses du milieu de vie urbaine des enfants.

Cet outil de diagnostic renforce les capacités des collectivités locales en matière
d’anticipation de stratégies d’action préventives contre la maltraitance des enfants.
En termes de résultats, le projet est passé par 3 grandes phases triennales depuis 2000 :
l’identification des besoins auprès des communautés et des partenaires locaux, l’inventaire
et la validation des facteurs de risque et de protection, la conceptualisation des
fonctionnalités SIG. Aujourd’hui, le SIG est dans sa phase ultime d’implantation dans
l’ensemble des régions du Québec et du Canada. Sa vulgarisation au grand public se fait via
une plateforme intranet à usage limité donnant un accès par niveau aux différentes bases de
données.

Il s’agit bien là d’un projet-modèle s’inscrivant dans une véritable démarche participative
offrant les avantages d’une rentabilité des coûts (caractère multi-partenarial du projet),
d’une performance conceptuelle et technique, ainsi que d’une souplesse et flexibilité
d’usage.
Exemple de carte des Enfants de 17 ans et moins signalés pour abus physique ou négligence au sein
de la province de Québec, 1998-2000.

Les travaux de la matinée se sont clôturés sur une expérience d’éducation populaire à
travers les TIC dans le Sud-Ouest de Montréal. Nicole Gladu (Regroupement économique et
social du Sud-Ouest - RESO), Malika Alouache (Carrefour d’éducation populaire de Pointe-
Saint-Charles) et Monique Chartrand
(Directrice générale de Communautique) ont
ainsi rapporté des témoignages d’acteurs de
terrain. Leurs communications respectives
présentent les résultats de quelques projets
pilotes que leurs différentes structures ont
menées de façon conjointe ou
complémentaire, en matière d’e-inclusion des
citoyens handicapés (Intech Québec), de
formation des jeunes et de leurs parents aux
TIC (Parents branchés) ou encore de
développement d’une plateforme d’internet
citoyen.

Les analyses des frontières géographiques d’exclusion et d’inclusion numérique, au travers


de ces projets, donnent un aperçu global du secteur des TIC dans l’économie sociale
québécoise. Ce secteur est en effet assez dynamique compte-tenu de l’enthousiasme suscité
par l’entrepreneuriat collectif et social et le fort taux de bénévolat au Québec. Mais le
secteur reste fragilisé en raison de l’insuffisance des financements et du faible soutien des
acteurs politiques. La réticence de la volonté publique s’explique par le fait que
l’immédiateté de la temporalité des actions politiques ne se satisfait pas de la longue
temporalité accordée à la visibilité et à la mesure des résultats des actions sociales
déployées en matière de diffusion et d’appropriation citoyenne des TIC. Cependant les
actions d’éducation critique des médias et l’expérimentation de formation aux TIC
connaissent un franc succès justifié par le taux de satisfaction élevé des personnes formées
et la demande sans cesse croissante, émanant à la fois des jeunes et de leurs parents. Ces
formations sont semi-individuelles et tiennent compte des capacités, des besoins et des
attentes des citoyens (user needs, user expectations). Ceci contribue globalement à une
redynamisation des cours d’alphabétisation numérique populaires.
On retient dans la conclusion des échanges de la matinée que les notions d’appartenance
territoriale et de gestion participative constituent un levier puissant au développement de la
cybercitoyenneté et que le préfixe « co » (co-construction, co-conception, co-production,
cohabitation,…etc.) est très présent dans la culture canadienne et québécoise de durabilité
des pratiques et dispositifs socio-techniques.

Après un bon « dîner » canadien, gracieusement offert par l’équipe du CRISES à 13h, les
travaux de l’après-midi ont commencé avec la communication de René Briochi (Visiting
Scholar, HEC Montréal). Sur la base d’une
courte projection documentaire, René Briochi
a embarqué l’assistance dans une exploration
de la forêt amazonienne, qui débouche sur
une démonstration de la manière dont les TIC
favorisent le développement de modèles
efficaces d’apprentissage et d’enseignement à
distance, permettant une diffusion du savoir
vers les zones rurales enclavées du Brésil.
http://www.youtube.com/watch?v=9QEqEDjNQMQ

Les deux dernières interventions de la journée ont été très complémentaires. Dans un
premier temps, Ping Huang propose une épistémologie de la solidarité numérique, de la
réflexion théorique à la recherche empirique avec une illustration des politiques d’e-
inclusion de la ville de Montréal. Destiny Tchéhouali, apporte quant à lui un éclairage sur les
facteurs de cohésion sociale qui sous-tendent les projets de solidarité numérique menés
dans le cadre de la coopération décentralisée entre des villes française et des villes
africaines. Ces présentations ont fait une large place à un débat de fond, modéré par le
professeur Gaëtan Tremblay (GRICIS, UQAM). De la vertueuse genèse du don volontaire que
devrait incarner le concept de solidarité numérique jusqu’ à sa vulgarisation actuelle et sa
récupération par certaines institutions onusiennes, les critiques ont été faites sur la vision
« top down » ainsi que les logiques perverses de marchandisation qui se cachent derrière la
rhétorique du retard et du rattrapage d’urgence (leapfrogging, be up-to-date). Un nouveau
procès du déterminisme technique est fait, appelant cette fois-ci à la barre les réseaux
électroniques, facteurs d’exclusion sociale. Ceci laisse en suspens la question de savoir
comment réintégrer la société qui nous exclue, une fois qu’on est pris au piège des fractures
et de la dépendance au réseau. Les acteurs de l’économie sociale et solidaire devraient
pouvoir jouer un rôle dans cette quête de cohésion au cœur de l’hétérogénéité et des fortes
disparités caractéristiques des sociétés numériques.
3. En marge des travaux…

• Des Visites : Objectif « Découverte »

Université du Québec à Montréal (Célébrations des 40 ans de l’UQAM).


Observatoire des Sciences et des Technologies (OST).
Biosphère (Musée de l’Environnement du Canada).

• Des rencontres : Objectif « Mutualisation de bonnes pratiques »

Echanges avec des acteurs canadiens de l'économie sociale et solidaire (Communautique


et d'Insertech), organisateurs de la 1ère édition d'une Campagne dénommée "Une
deuxième vie pour nos ordis" (opération de sensibilisation à la problématique de déchets
informatiques : Projet Techno-Ecolo de la ville de Montréal dans le cadre de la Semaine
Québécoise de Réduction des Déchets) / Partage des bonnes pratiques et croisement des
expériences françaises et québécoises en matière de réemploi du matériel informatique.

• Des entretiens : Objectif « Perspectives de collaboration »

Entretien avec le Professeur Alain D'Iribarne (Expert en sociologie des organisations,


ancien Administrateur de la Fondation Maison des Sciences de l'Homme - Paris,
Directeur de recherche au CNRS, au sein du Laboratoire d’anthropologie des institutions
sociales et organisations (LAIOS) ; évaluateur pour le ministère canadien de la Recherche,
l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) en France, la R&D de France Télécom

Entretien avec le Professeur Gaëtan Tremblay (Professeur titulaire au département des


communications de l’UQAM, Codirecteur du groupe de recherche interdisciplinaire sur la
communication, l’information et la société (GRICIS), président du Research Committee
on Culture, Communication and Knowledge of the International Sociological Association)

Entretien avec Ping Huang, Doctorante en Études Urbaines, Géographie et


Aménagement (Université du Québec à Montréal et Université Toulouse Le Mirail,
France). Assistante de recherche sur un projet de recherche européen: ‘‘Social Platform
on Cities and Social Cohesion’’.

Prise de contact avec Geneviève Lefebvre (Agente de recherche - TIC pour le


développement en Afrique / CRDI, Ottawa)

Prise de contact avec le Professeur Thierry Karsenti (Titulaire de la Chaire de recherche


du Canada sur les technologies de l'information et de la communication en éducation,
Chef de projet PANAF, Membre du réseau de recherche ROCARE,…

Compte rendu réalisé par Destiny TCHEHOUALI,


Pour le LISST-CIEU (Université de Toulouse le Mirail)
et l’Agence mondiale de solidarité numérique (Lyon)
Octobre 2009
ANNEXE :

LES ATOUTS DES TIC AU CANADA


Gouvernement Government
du Canada of Canada

Faites équipe avec un chef de file du numérique

Les TIC
L’avenir se joue au • Une facilité d’accès aux marchés nord-américains et
mondiaux. En vertu de l’Accord de libre-échange nord-américain,

Canada le Canada et les États-Unis bénéficient du plus important parte-


nariat commercial au monde.
• Une main-d’œuvre supérieure. De tous les pays membres de
l’OCDE, le Canada a le pourcentage le plus élevé de personnes
Le secteur canadien des technologies de l’information et des commu- ayant fait des études collégiales ou universitaires. Chaque année, le
nications (TIC) compte 30 000 entreprises, dont les recettes annuelles nombre de diplômés en mathématiques, en génie et en sciences pures
s’élèvent à plus de 140 milliards de dollars. Technologies du sans-fil et appliquées des universités canadiennes s’élève à quelque 45 000.
et de la sécurité, médias numériques, logiciels et services informa- • Qualité de vie. De tous les pays du G7, le Canada offre le milieu
tiques ainsi que cybersanté — voilà autant de domaines où il jouit

www.ic.gc.ca/TIC
de vie le plus sécuritaire. Son cadre enchanteur, la richesse de sa
d’une solide réputation mondiale. vie culturelle et son régime universel de soins de santé concourent
à une qualité de vie inégalée.
Les Canadiens sont des partenaires formidables
• Le Canada est le meilleur pays du G7 où mener des affaires, et Tirez parti des forces de la technologie canadienne
la plupart des multinationales les plus renommées du monde Le sans-fil : relier le monde
investissent dans le savoir-faire canadien en TIC. • Le Canada est au premier plan de l’innovation dans le domaine
• IBM, Ericsson, Electronic Arts, Ubisoft, SAP, EDS, des technologies et des applications du sans-fil. Les entreprises
Microsoft, Motorola, Nokia, Intuit, Convergys et bien canadiennes sont au nombre des chefs de file mondiaux des
d’autres grandes sociétés sont établies au Canada ou travaillent technologies WiFi et WiMAX, des réseaux maillés sans fil, de
de près avec leurs partenaires canadiens, dans le cadre d’in- l’ultralarge bande, de l’identification par radiofréquence (RFID) et
vestissements directs, de partenariats, d’alliances stratégiques, de de la radio réalisée par logiciel.
coentreprises, d’accords de sous-traitance ou d’activités de • Le quart des entreprises nord-américaines du secteur du sans-
collaboration en recherche-développement (R-D). fil affichant la plus forte croissance sont établies au Canada
(palmarès « Technology Fast 50 » de Deloitte).

Venez au Canada découvrir les atouts des TIC!


« Le Canada a accueilli Microsoft à bras ouverts. Notre • Les centres de R-D exploités par des géants tels que Nokia,
main-d’œuvre provient de tous les horizons du monde et notre Ericsson et Alcatel-Lucent multiplient les principaux atouts du
pays lui offre une qualité de vie sans égale, qui en fait l’un des Canada dans le domaine des technologies et des services sans fil.
meilleurs endroits de la Terre où vivre, travailler et s’amuser. » Ces entreprises côtoient les étoiles de la technologie canadienne
– Parminder Singh, directeur général dont Research In Motion (RIM), Nortel Networks et Sierra
Wireless — de véritables chefs de file mondiaux dans leur seg-
Centre de développement Microsoft Canada
ment de marché.
La sécurité des TI : pour un monde plus sécuritaire
Compétitivité des milieux d’affaires canadiens • Les entreprises et les gouvernements du monde entier comptent sur
• Une économie concurrentielle. Le Canada peut se vanter les entreprises canadiennes pour obtenir du matériel et des logiciels
d’avoir enregistré des excédents budgétaires depuis une dizaine de sécurité efficaces. L’industrie canadienne de la sécurité des
d’années. Il vise le plus faible taux effectif marginal d’imposition technologies de l’information peut fournir des applications à la fine
applicable aux investissements des entreprises de tous les pays pointe de la biométrie, de la cryptographie et du chiffrement, ainsi
du G7 d’ici 2012. qu’en matière d’authentification mobile, de cybersécurité, de sécurité
publique et d’homologation de produits, grâce à des entreprises
• Une infrastructure des TIC de premier ordre. Réseau telles que Kolombo Technologies, Optosecurity, MXI Security
fédérateur évolué ultrarapide du Canada, CANARIE inc. offre et Q1 Labs.
une infrastructure de recherche reliant 80 universités et 50 collèges,
plus de 2 000 écoles, 60 hôpitaux, 40 centres de recherches, Les médias numériques :
40 ministères, 10 institutions culturelles et au-delà de 40 pays. l’expérience numérique à son meilleur
Environ 20 000 chercheurs du gouvernement du Canada et • Le Canada se démarque par son savoir-faire dans le domaine des
35 000 universitaires canadiens l’utilisent activement. médias numériques et par une quantité remarquable de réussites.
Ses 2 300 entreprises sont mondialement reconnues pour la qualité
supérieure de leurs produits d’animation et d’effets spéciaux, leurs s’agir d’établir un laboratoire central de R-D au Canada, de s’as-
jeux vidéo et informatiques, leurs produits éducatifs et de formation socier avec une entreprise canadienne pour obtenir des services
ainsi que leurs applications pour les entreprises. Les 18 000 per- de R-D ou de collaborer avec une université ou un centre d’excel-
sonnes hautement qualifiées à l’emploi de ces entreprises lence au pays.
dynamiques font la force de cette industrie. Au nombre des – Le Conseil national de recherches Canada, chef de file
réussites canadiennes, mentionnons Softimage, XYZ RGB et du pays en matière de R-D et d’innovation technologique,
Kutoka Interactive. s’avère un précieux partenaire du secteur des TIC. Son Centre
Logiciels et services informatiques : canadien de fabrication de dispositifs photoniques
une force dans tous les secteurs permet aux entreprises et aux chercheurs canadiens d’avoir
• Les entreprises canadiennes du secteur des TIC sont réputées sur la accès à du matériel de prototypage de pointe pour mettre au
scène internationale pour leur rentabilité et la qualité supérieure de point des dispositifs photoniques d’avant-garde. (www.cnrc.gc.ca)
leurs produits et services. – Le Centre de recherches sur les communications
Canada (CRC) est le principal laboratoire de R-D du gou-
• La richesse du talent canadien est à l’origine de logiciels de vernement du Canada dont les activités sont axées sur les
gestion de calibre mondial, destinés à une diversité de secteurs et télécommunications de pointe. Le CRC est le seul laboratoire
de marchés verticaux : national disposant d’une masse et d’un savoir-faire critiques
– veille économique (IBM-Cognos et Business Objects-SAP) dans les domaines du sans-fil, de la radiodiffusion, des com-
– gestion du contenu d’entreprise (Open Text Corporation) munications par satellite, des fibres optiques, des composants
– gestion de la chaîne d’approvisionnement (Descartes, TECSYS) et des systèmes. (www.crc.ca)
– jeux vidéo (Electronic Arts, BioWare, Ubisoft) – CANARIE inc. exploite le réseau évolué ultrarapide du
– médias numériques (Side Effects Software, Toon Boom Canada qui favorise la réalisation de travaux de recherche
Animation) concertée en sciences et en technologie par les principaux
– sécurité des TI (Absolute Software, Forensic Technology organismes de recherche publique et universités du Canada.
et OKIOK) (www.canarie.ca)
– cybersanté (MediSolution) – Precarn Inc. appuie les activités de commercialisation de la
– cybercommerce (Technologies Interactives Mediagrif) R-D axées sur le marché et reposant sur une collaboration entre
www.ic.gc.ca/TIC

• Les entreprises canadiennes de services informatiques telles que les entreprises et les universités dans le domaine des systèmes
CGI, Matrikon et xwave permettent à leurs clients de se concen- intelligents et de la robotique. (www.precarn.ca)
trer sur leurs activités principales et d’accroître leur compétitivité.
Des possibilités illimitées de recherche concertée
Technologies de cybersanté : • Centre canadien de fabrication de dispositifs photoniques
l’innovation au service de meilleurs soins de santé (ccfdp.cnrc.gc.ca)
• Les technologies de pointe canadiennes de cybersanté fournissent
• Institut national de nanotechnologie (innt.cnrc.gc.ca)
les outils et les techniques permettant d’offrir des services de soins
de santé de la meilleure qualité et d’en maîtriser les coûts. • Réseaux de centres d’excellence (www.rce.gc.ca)
Aussi bien en matière d’appareils cliniques et de systèmes de • Network for Emerging Wireless Technologies
gestion des ressources des hôpitaux et des cabinets de médecins (www.newt.trlabs.ca, en anglais seulement)
que dans les domaines des soins à long terme et intensifs, de la
télémédecine et des soins à domicile et communautaires, les • Telecom Applications Research Alliance (www.tara.ca,
entreprises canadiennes offrent des solutions qui ont fait leurs en anglais seulement)
preuves. Des entreprises telles que Emergis (une entreprise de • TRLabs (www.trlabs.ca, en anglais seulement)
Venez au Canada découvrir les atouts des TIC!

TELUS), CLINICARE Corporation, MED2020 Health Care,


• Institut national d’optique (www.ino.ca)
Logibec Groupe Informatique, Nightingale Informatix
Corporation et Momentum Healthware font partie de la • Institut Perimeter pour la physique théorique
solution canadienne en matière de soins de santé. (www.perimeterinstitute.ca/fr)

« Le Canada possède tout ce qu’il faut pour assurer la


réussite de travaux de R-D, y compris l’accès à des ingénieurs
> PROFITEZ SANS TARDER DES OCCASIONS
D’AFFAIRES AU CANADA
hautement qualifiés et à une solide infrastructure universitaire,
privée et publique de recherche. La R-D effectuée au Pour obtenir des analyses et des rapports approfondis, des
Canada représente un volet fort précieux des activités statistiques et des nouvelles sur un secteur des TIC, de
mondiales de notre entreprise. » même qu’un calendrier d’activités ou les coordonnées de
– Alex Giosa, président personnes-ressources, consultez le site Web d’Industrie
Alcatel-Lucent Canada Canada : www.ic.gc.ca/TIC.
Pour obtenir de plus amples renseignements en vue de
faire des affaires au Canada ou pour communiquer
Des travaux de R-D de calibre mondial avec un délégué commercial canadien de votre région,
• Les investissements dans la R-D par le secteur des TIC représentent consultez le site Web du Service des délégués commerciaux
38 p. 100 des dépenses globales de R-D des entreprises au du Canada : www.deleguescommerciaux.gc.ca.
Canada. Ce pourcentage fort impressionnant témoigne de l’impor- Consultez les autres dépliants de cette série — sur le sans-
tance accordée à ce secteur de la recherche au pays. fil, la sécurité, les médias numériques et la cybersanté —
• Il existe diverses possibilités prometteuses de mener des travaux de dans le site Web d’Industrie Canada.
R-D novateurs partout au pays, souvent en collaboration avec un
organisme fédéral, provincial ou territorial, un établissement d’en-
seignement supérieur ou dans le cadre d’un programme. Il peut

No de cat. : Iu64-34/5-2008F ISBN 978-0-662-04099-6

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