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fr Mise En Garde contre L’Ignorance

Conclusion
La divergence n'est pas une miséricorde - Cheikh Mouhammad Naçir Din al Albani -

Nous avons donc vu que la divergence dans sa totalité est un mal et pas une miséricorde.
Sauf qu’il existe un type de divergence pour lequel on est punis : comme la divergence des
fanatiques des doctrines, et un type de divergence pour lequel on est pas puni : comme la
divergence des compagnons et ceux qui les ont suivis parmi les imâms. Qu’Allah nous
mette dans leur groupe et fasse qu’on les suive.

La divergence des compagnons n’a rien à voir avec la divergence des imitateurs :

Les compagnons ont divergé parce qu’ils ne pouvaient pas faire autrement, ils
réprouvé la divergence et s’en éloignaient dés qu’ils le pouvaient.
Par contre les imitateurs (fanatique des doctrines), même s’ils ont les moyens de se
mettre d’accord et de ne pas diverger, ils ne le font pas. Au Contraire, ils agréent la
divergence. Il y a donc une immense différence entre les deux type de divergences.

[…]

Il y a une illusion répandue chez certains imitateurs et qui les empêchent


d’appliquer la Sounnah qui contredit le madhab. Ils pensent qu’appliquer cette
Sounnah revient à dire que l’imâm du madhab « s’est trompé ». Le terme « se
tromper » est considéré chez eux comme une attaque contre l’imâm. Or dire du mal
d’un musulman n’est pas permis, donc dire du mal d’un imâm l’est encore moins.

La réponse est que le sens déduit du terme « se tromper » est faux.

La cause de cette mauvaise compréhension est du à leur éloignement de la bonne


compréhension de la Sounnah. Autrement comment un musulman sensé pourrait‘il dire une
chose pareil ? Sachant que le messager d’Allah à dit : « Lorsque le juge a fait un effort et
à atteint la vérité, il reçoit deux récompense, et lorsqu’il à fait un effort et s’est trompé il
en reçoit une »[1]. Ce hadith rend caduc cette compréhension et explique clairement que
l’expression « untel s’est trompé » veut dire « untel reçoit une récompense ».

Si au yeux de celui qui à dit « il s’est trompé » la personne qui s‘est trompé reçoit une
récompense, comment donc peut ont imaginer qu’il dise du mal de lui ? Il ne fait aucun
doute que cette illusion (fausse croyance) est fausse et qu’il est obligatoire pour chaque
musulman qui la cautionne de revenir dessus, autrement c’est lui qui sera considéré comme
celui qui attaque les musulmans.

Et dans ce cas, il ne se contentera pas d’attaquer un simple musulman, mais plutôt les
grand imâms parmi les compagnons, les suivants puis les imâms moujtahids et d’autres
encore. En effet, nous savons avec certitude que ces savants se critiquaient les uns les
autres en disant : « tu t’es trompé »[2].

Est-ce qu’une personne sensé en déduirait qu’ils disaient du mal les uns des autres ? Mieux
encore ! il est rapporté de manière authentique du prophète que celui-ci à dit à Abou
bakr lorsqu’il à interprété le rêve qu’un homme à présenté : « tu as dit vrai pour une
partie et tu tes trompé dans une autre parti ». Est-ce qu’en disant cela le prophète à dit
du mal d’Abi Bakr ?
Sounnah qui contredit leur madhab, car d’après eux suivre cette Sounnah revient à dire du
mal de leur imâm, tandis que suivre l’imâm – même en contredisant la Sounnah – revient à
le respecter et à l’honorer ! Du coup ils l’imitent afin de ne pas tomber dans la prétendue
diffamation.

Ces personnes ont oublié – et je ne dit pas : ils ont fait semblant d’oublier – qu’à cause de
leur agissement ils sont tombé dans une chose pire que ce qu’ils voulaient fuir. En effet, si
une personne leur dit la chose suivante : « puisque suivre quelqu’un c’est le respecter et le
contredire c’est le discréditer, comment donc considéré vous le fait de contredire la
Sounnah du prophète . Si contredire un imam - qui n’est pas infaillible et dont la critique
ne constitue pas une mécréance (KOUFR) – est considéré comme une diffamation et bien
cela l’est encore plus lorsqu’il s’agit du messager . Même pire, ceci constitue la
mécréance même (KOUFR), qu’Allah nous en préserve ! ».

Donc, si une personne venait à leur dire ces paroles, ils ne pourraient rien rétorquer sinon
une paroles qu’on arrête pas d’entendre de la part de certains d’entre eux : « Nous avons
délaissé la Sounnah car nous faisons confiance à l’imâm du madhab qui est plus savant
à son sujet que nous. »

La réponse à cette parole se fait en plusieurs point qu’il serait trop long de développé dans
cette introduction. Je vais donc en évoquer un seul point qui sera in cha Allah une réponse
décisive.

Je dis donc : Votre imâm n’est pas le seul à connaître la Sounnah mieux que vous, il en en
a des dizaines et même des centaines d’autres qui sont plus savant que vous au sujet de la
Sounnah. Donc, si la Sounnah authentique contredit votre madhab – et que l’un de ces
imâms l’a adopté – alors l’adopté est pour vous une obligation, parce que vos paroles n’ont
ici plus de valeur. Vos contradicteurs vous dirons : « Nous avons suivi la Sounnah car
nous faisons confiance à l’imâm qui l’a adopté et il est plus approprié de le suivre lui
plutôt que celui qui l’a contredit. ».

Ceci est claire pour tout le monde in cha Allah .

[1] Al-Boukhari et Mouslim


[2] voir les paroles précédement évoqué de l’imâm Al-Mouzanî

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