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1 Introduction à l’épistémologie 5
1.1 L’infirmationnisme de Karl Popper . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.2 Thomas Kuhn : les ”révolutions scientifiques” . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.3 L’économie est-elle une science ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1
CONTENTS 2
II MICROÉCONOMIE 51
5 Le calcul économique du consommateur 54
5.1 Préférences et fonction d’utilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
5.1.1 La théorie cardinale de l’utilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
A. Utilité totale et utilité marginale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
B. L’hypothèse de décroissance de l’utilité marginale . . . . . . . . . . . . . . . . 57
5.1.2 La théorie ordinale de l’utilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
A. La logique des préférences du consommateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
B. La représentation graphique des préférences : la courbe d’indifférence . . . . . 62
5.2 Contrainte budgétaire et équilibre du consommateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
5.2.1 La contrainte budgétaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
A. Ensemble des consommations possibles et droite de budget . . . . . . . . . . . 70
B. Les déplacements de la droite de budget . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
5.2.2 L’équilibre du consommateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
5.3 De la demande individuelle à la demande agrégée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
5.3.1 La demande du consommateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
5.3.2 La demande globale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
Introduction à l’épistémologie
Référence bibliographique :
• Mark Blaug ”La méthodologie économique”, Economica,
1994 (2ème édition)
Étude scientifique :
− observation(s)
− élaboration d’une ou de plusieurs théories
− confrontation de la théorie à la réalité → empirisme
5
CHAPTER 1. INTRODUCTION À L’ÉPISTÉMOLOGIE 6
SYLLOGISME HYPOTHÉTIQUE
Si A est vrai, alors B est vrai ; A est vrai, donc B est vrai
Si A est vrai, alors B est vrai ; B n’est pas vrai donc A n’est
pas vrai
10
Chapter 2
A. Platon (428-348)
Immortalité de l’âme
La vie doit être organisée pour assurer le salut des âmes →
donner à chacun une place dans la société qui corresponde à
ses qualités (morales, physiques, intellectuelles)
Société en 3 classes
• agriculteurs et commerçants → prospérité matérielle
11
CHAPTER 2. LA PENSÉE ÉCONOMIQUE AVANT ADAM SMITH 12
B. Aristote (384-322)
Ses positions
• rejet de l’immortalité de l’âme
→ le bonheur doit être atteint sur terre grâce à la raison
• il défend la propriété privée
• contre la mise en commun des femmes et des enfants
CHAPTER 2. LA PENSÉE ÉCONOMIQUE AVANT ADAM SMITH 13
Attitudes nouvelles
• à l’égard du travail
• à l’égard de la richesse matérielle
2.2.1 Le mercantilisme
A. Populationnisme
B. Monnaie
C. Interventionnisme
2.2.2 La physiocratie
Primauté de l’agriculture
• seule l’agriculture est productive → elle produit plus qu’elle
n’utilise → les agriculteurs forment la classe ”productive”
• artisans, commerçants → classe ”stérile”
Chapter 3
Travail commandé
→ la valeur d’un bien se mesure par la quantité de travail qu’il
permet d’acquérir (ou commander)
Smith n’explique pas la valeur d’un bien
A. La main invisible
La concurrence
• fait converger le prix de marché vers le prix naturel
• assure une allocation optimale des ressources productives
David Ricardo
Idée : même si un pays a un avantage absolu dans tous les
secteurs, il a toujours intérêt à commercer
exemple
Angleterre Portugal
VIN 120 80
DRAP 100 90
Dans ce contexte,
• le Portugal a intérêt à se spécialiser dans la production du
bien pour lequel il a un avantage comparatif
→ le vin
• L’Angleterre se spécialise dans le drap
La spécialisation internationale
→ gain répartit entre les 2 pays
CHAPTER 3. L’ÉCONOMIE POLITIQUE CLASSIQUE 33
Angleterre Portugal
avant après avant après
VIN 120 80
DRAP 100 90
coût mondial pour
2 unités de chaque bien 220 170
gain en terme
de travail
D. Industrie naissante
• commerce international
C. Loi de Malthus
”Un homme qui naı̂t dans un monde déjà occupé, s’il ne peut
obtenir des moyens d’existence de ses parents et si la société
ne peut pas utiliser son travail, cet homme n’a pas le moindre
CHAPTER 3. L’ÉCONOMIE POLITIQUE CLASSIQUE 37
HEGEL
• thèse ⇐⇒ esprit
• antithèse ⇐⇒ individus
Marx veut
• décrypter le Mode de Production Capitaliste (MPC)
• montrer pourquoi le MPC va nécessairement aboutir au
communisme
P l = T − v = 8h (4.1)
Pour accroı̂tre la plus-value, le capitaliste peut
• augmenter T → production de plus-value absolue
• diminuer v → production de plus-value relative
MAIS
• e n’est pas nécessairement constant
→ exemple : e peut % si T % ou si v &
• le lien entre progrès technique et k n’est pas si simple
→ dans l’expression du profit, c’est la VALEUR de k qui
apparaı̂t
Même si la composition technique augmente, la composi-
tion valeur peut diminuer précisément à cause du PT
exemple
• 30 machines à 100 e ; 10 travailleurs à 30 e
→ k technique = 30/10 = 3
→ k valeur = (30 ∗ 100)/(10 ∗ 30) = 3000/300 = 10
• 40 machines à 48 e ; 8 travailleurs à 30 e
→ k technique = 40/8 = 5
→ k valeur = (40 ∗ 48)/(8 ∗ 30) = 1920/240 = 8
MICROÉCONOMIE
51
52
→ outils mathématiques
Nouvelle démarche
• Classiques et Marx → comportement de classes sociales
• Néoclassiques → individualisme méthodologique
→ comportement d’individus isolés, d’agents économiques
individuels (producteurs, consommateurs...)
→ comportement de l’ensemble obtenu par agrégation
le tout est la somme des parties
Nouvelle problématique
• Classiques et Marx → vision de long terme (accumulation
du capital, croissance économique)
• Néoclassiques → renversement de perspective
→ objet de l’étude : allocation optimale à des usages alter-
natifs, concurrents, d’une ressource déterminée
50 ×
30 ×
× p p p p p p p p p p - q
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Um
6
30 ×
20 ×
15 ×
10 ×
8 ×
5 ×
1 02 × × 10
p p p p p p p p ×
p p - q
−2 1 2 3 4 5 6 7 8 9 ×
CHAPTER 5. LE CALCUL ÉCONOMIQUE DU CONSOMMATEUR 58
Remarque :
Si biens parfaitement divisibles
• fonction d’utilité continue
• l’utilité marginale est la dérivée de l’utilité totale
Um = ∂U ∂q = Uq0
• l’hypothèse de décroissance de l’Um s’écrit alors
∂ 2U ∂q 2 < 0 ⇔ Uq00 < 0
- x1
- x1
- x1
- x1
- x1
- x1
x2
6
- x1
x2
6
- x1
- x1
Démonstration formelle
U = U (x1; x2)
0 0
différenciation totale → dU = Ux1 dx1 + Ux2 dx2
Or une courbe d’∼ est, par définition, telle que dU = 0
0
0 0 dx2 Ux1 Um1
Ux1 dx1 + Ux2 dx2 = 0 ⇐⇒ − = 0 ⇐⇒ T M S =
dx1 Ux2 Um2
CQFD
Intuition
Le TMS mesure la quantité de X2 qu’il faut en plus pour com-
penser la perte d’une unité de X1
→ l’utilité que je perds en consommant une unité en moins de
bien X1 est Um1
→ l’utilité que je gagne en consommant une unité en plus de
bien X2 est Um2
→ Pour récupérer ma perte d’utilité liée à la consommation
d’une unité de bien X1 en moins, il faut que je consomme
Um1/Um2 unités de bien X2 en plus
x2
6
R/p2
- x1
R/p1
Graphiquement
exemple
X1 = eau ; p1 = 1 Euro/litre
X2 = vin ; p2 = 2 Euros/litre
le revenu est R = 20 Euros
Lorsque R bouge
- l’ordonnée à l’origine bouge
CHAPTER 5. LE CALCUL ÉCONOMIQUE DU CONSOMMATEUR 72
x2
6
R0 /p2
6
R/p2
- x1
R/p1 - R0 /p1
R p1
x2 = − x1
p2 p2
Nous supposons que p2 est constant et que p1 augmente et
passe à p01 > p1 → Dans ce cas
- l’ordonnée à l’origine ne bouge pas
- la pente devient plus raide
exemple : R = 20 p1 = 1 p2 = 2
Si p1 augmente et passe à p01 = 2
CHAPTER 5. LE CALCUL ÉCONOMIQUE DU CONSOMMATEUR 73
x2
6
R/p2
- x1
R/p01 R/p1
R/p2
- x1
R/p1
Autrement dit, la combinaison (x∗1 ; x∗2 ) est celle qui lui procure
le maximum d’utilité étant donnés R, p1 et p2
Remarque :
L’équilibre est atteint en E, c’est-à-dire au point de tangence
entre la courbe d’∼ et la droite de budget
→ si 2 courbes sont tangentes en un point, cela implique que
leurs pentes sont égales en ce point
→ en E, pente de la droite de budget = pente de la courbe d’∼
↓ ↓
−p1/p2 = −T M S
On a vu par ailleurs que T M S = Um1/Um2
Donc, à l’équilibre du consommateur on a:
CHAPTER 5. LE CALCUL ÉCONOMIQUE DU CONSOMMATEUR 75
- q - q
EAU OR
Um Um
6 6
- q - q
→ demande du consommateur
→ demande agrégée
- x1
p1 R/p001 R/p01 R/p1
6
p001
p01
p1
- x1
- x - x
p
D = d1 + d2
6
- x
L’entrepreneur individuel
• combine des facteurs de production (il est demandeur de
facteurs de production)
section 1 : pour produire une quantité donnée, quelle est
la combinaison optimale des facteurs de production
• produit des biens → après avoir vu comment produire de
manière optimale, il faut déterminer la quantité optimale
à produire → section 2 : combien doit-il produire pour
maximiser son profit
section 3 : offre individuelle → offre globale
exemple précédent :
F (2; 1) = 13 =⇒ P MK = 13/2 = 6, 5 et P ML = 13/1 = 13
De manière générale, on a :
Y Y
P MK = P ML =
K L
Définition : la productivité marginale (Pm) d’un facteur de
production est le supplément de production découlant de l’uti-
lisation d’une unité supplémentaire de ce facteur, l’utilisation
des autres facteurs de production restant inchangée
Exemple :
Capital K Travail L Production Y P ML = Y /L P MK = Y /K PmL
2 0 0
2 1 20
2 2 30
2 3 39
2 4 44
2 5 45
2 6 45
2 7 42
ATTENTION
rendements factoriels 6= rendements d’échelle
Autrement dit
• PmL → on compare F (K; L) et F (K; L + 1)
• rendements d’échelle → on compare F (K; L) et F (2K; 2L)
exemple
• j’ai 2 machines et 3 travailleurs → je produis 15 biens
→ on écrit F (2; 3) = 15
• j’ai 2 machines et 4 travailleurs → je produis 17 biens
→ F (2; 4) = 17 et donc PmL = F (2; 4) − F (2; 3) = 2
• j’ai 4 machines et 6 travailleurs → 3 cas possibles
− je produis moins de 30 biens → RE décroissants
− je produis 30 biens → RE constants
− je produis plus de 30 biens → RE croissants
A. Les isoquantes
K
6
- L
K
6
- L
CHAPTER 6. LE CALCUL ÉCONOMIQUE DU PRODUCTEUR 86
K
6
- L
K
6
- L
TMST entre A et B
Pour passer de A à B
• je diminue la quantité de L de 2 → ∆L = −2
• j’augmente la quantité de K de 1 → ∆K = 1
→ TMST = 1/2
TMST entre B et C
Pour passer de B à C
• je diminue la quantité de L de 1 → ∆L = −1
• j’augmente la quantité de K de 1 → ∆K = 1
→ TMST = 1
Remarque : isoquante convexe ⇒ le TMST est décroissant
Explication : cela tient à l’hypothèse de décroissance de la
Pm des facteurs de production
• en C
- beaucoup de K ⇒ PmK faible
- peu de L ⇒ PmL forte
→ il faut beaucoup de K pour compenser une perte de L
(TMST élevé)
CHAPTER 6. LE CALCUL ÉCONOMIQUE DU PRODUCTEUR 88
• en A
- beaucoup de L ⇒ PmL faible
- peu de K ⇒ PmK forte
→ il faut peu de K pour compenser une perte de L (TMST
faible)
Plus formellement, le TMST est égal à la (valeur absolue de
la) pente de l’isoquante, autrement dit à sa dérivée
On démontre par ailleurs facilement que
PmL
T M ST =
PmK
→ même raisonnement : TMS est égal au rapport des Um
Equivalence entre
• la fonction de production et la fonction d’utilité
• l’isoquante et la courbe d’indifférence
• le TMST et le TMS
C. L’équilibre du producteur
K= C
pK − ppL L
K
K
6
A
C/pK−
B
p - L
C/pL
Remarque :
la droite d’iso-coût bouge comme la droite de budget
• elle se déplace à droite (gauche) parallèlement à elle-même
quand C augmente (diminue)
• elle pivote autour du point A lorsque le prix pL bouge
• elle pivote autour du point B lorsque le prix pK bouge
- L
↓ ↓
pL/pK = T M ST
On a vu par ailleurs que T M ST = PmL/PmK
Donc, à l’équilibre on a:
PmL pL PmL PmK
= ⇔ =
PmK pK pL pK
à l’équilibre, il y a égalité des productivités marginales pondérées
par les prix
Explication intuitive de ce résultat
Si on démarre en B, on a beaucoup de K et peu de L
→ Ce n’est pas optimal car
• PmL est élevée
• PmK est faible
Le producteur va modifier la combinaison des facteurs de pro-
duction : il % la quantité de L et & celle de K
CHAPTER 6. LE CALCUL ÉCONOMIQUE DU PRODUCTEUR 92
Tant que la perte est inférieure au gain (PmK /pK < PmL/pL),
le producteur • % l’utilisation du facteur L
• & l’utilisation du facteur K
Mais au fur et à mesure que L augmente et K diminue
• PmL augmente → la perte %
• PmK diminue → le gain &
Le producteur arrête de substituer du L au K lorsque
PERTE = GAIN
↓ ↓
PmL PmK
=
pL pK
On sait maintenant COMMENT ON DOIT produire une certaine
quantité de biens
Pour chaque niveau de production, on est capable de déterminer
la combinaison optimale des facteurs
On peut donc associer à chaque niveau de production un CO ÛT
→ on peut passer à la deuxième question : COMBIEN produire
CHAPTER 6. LE CALCUL ÉCONOMIQUE DU PRODUCTEUR 93
A
C3 − ×
p - Production
150
CF , CV
6
CF −
- Production
CHAPTER 6. LE CALCUL ÉCONOMIQUE DU PRODUCTEUR 95
- Production
CHAPTER 6. LE CALCUL ÉCONOMIQUE DU PRODUCTEUR 96
- Production
- Production
- Production
∆CT
Cm =
∆Y
Avec une fonction de coût continue, le Cm est la dérivée de la
fonction de coût total
Exemple :
Y CF CV CT CM CF M CV M Cm
0 100 0
1 100 50
2 100 90
3 100 110
4 100 140
5 100 200
6 100 290
7 100 430
8 100 590
9 100 770
10 100 970
CHAPTER 6. LE CALCUL ÉCONOMIQUE DU PRODUCTEUR 98
- Production
3 cas possibles
• Rm > Cm → le producteur % sa production (pour % Π)
→ rem : ce faisant, il % le Cm
• Rm < Cm → le producteur & sa production (pour % Π)
→ rem : ce faisant, il & le Cm
• Rm = Cm → le producteur ne modifie pas sa production
→ son profit est maximum
Dans ces deux cas, le prix est une fonction de la quantité pro-
duite par l’entreprise et l’égalité p = Rm n’est plus vérifiée
Retour au cas ”price-taker”
Si l’entreprise ne fixe pas p, chaque fois qu’elle produit (vend)
une unité, elle fait un chiffre d’affaire supplémentaire de p
Dans ce cas, la condition (Rm = Cm) de maximisation du
profit devient simplement
p = Cm
On va utiliser cette condition pour déterminer le comporte-
ment d’offre d’un entrepreneur individuel preneur de prix
CHAPTER 6. LE CALCUL ÉCONOMIQUE DU PRODUCTEUR 102
- Y
- Y
- Y
- Y
- Y1 - Y2
p
O = o1 + o2
6
- Y = Y1 + Y2
Remarques
• problème de l’agrégation
• Si on suppose que toutes les entreprises ont accès à la
même technologie (elles ont toutes la même fonction de
CHAPTER 6. LE CALCUL ÉCONOMIQUE DU PRODUCTEUR 107
• équilibre
Existence de l’équilibre
Un équilibre en CPP n’existe que s’il existe un prix positif
pour lequel des transactions (positives) ont lieu
Ce n’est pas toujours le cas
CHAPTER 7. MARCHÉS ET PRIX : LE CAS DE LA CONCURRENCE PURE ET PARFAITE 111
- Y
- Y
p
6
- Y
CHAPTER 7. MARCHÉS ET PRIX : LE CAS DE LA CONCURRENCE PURE ET PARFAITE 114
- Y
D. Le surplus social
p
6
- Y
Graphiquement
Le surplus social mesure l’efficacité d’une situation, pas son
équité p p
cas1 cas2
6 6
- Y - Y
p
6
- Y
- L
p, CM , Cm p
6 6
- yi - Y
•Π=0
→ Π n’est pas le profit comptable (rémunération du K)
→ le capital est rémunéré
→ Π = 0 signifie qu’il n’y a pas de surprofit
• à long terme, le prix est déterminé par la technologie
(p = Cm = CM ), la quantité produite (taille du marché)
est déterminée par la demande
Part III
MACROÉCONOMIE
119
120
• Les entreprises
→ production de biens et services
→ demande de travail
• Les ménages
→ offrent leur travail contre un revenu
→ consommation
• Les administrations (l’État)
→ production de services à but non lucratif
→ politiques économiques
• Le reste du monde → ensemble des agents résidents à
l’étranger qui ont des relations avec l’économie nationale
123
CHAPTER 8. LE CIRCUIT ÉCONOMIQUE ET LES PRINCIPAUX AGRÉGATS 124
→ vente de travail
→ dépenses de consommation
→ épargne
– achat de titres par les ménages et utiliser par les firmes
(bâtiments, machines)
– Placement de l’épargne dans les institutions financières,
prêtée ensuite aux entreprises pour investissements
Les entreprises :
→ vente de biens et services
→ achat de facteurs de production (travail)
→ Investissement : achat de B et S pour produire d’autres B
et S
En résumé on a :
C+I=Y=C+S
ou I = S ⇔ S - I = 0
CHAPTER 8. LE CIRCUIT ÉCONOMIQUE ET LES PRINCIPAUX AGRÉGATS 127
C + I + G = Y = C + S + (T - F)
ou (S - I) + [(T - F) - G] = 0
Le modèle néoclassique
A. La demande de travail
B. L’offre de travail
C. L’équilibre
- L
Y ∗ = f (L∗)
Graphiquement
Y P
6 6
=⇒
- L - Y
p
6
- Y
Graphiquement
r
6
- I, S
- Y - P
Y Y
6 6
- L - P
r
6
- I, S
CHAPTER 9. LE MODÈLE NÉOCLASSIQUE 138
- L
- I, S
L’équilibre se déplace de E à E 0
• Le niveau de la production n’a pas bougé → c’est Y ∗
• La répartition des dépenses est la seule chose qui bouge
→ la hausse de r incite les ménages à épargner davantage
(S 0∗ > S ∗) pour pouvoir financer le supplément d’investissement
CHAPTER 9. LE MODÈLE NÉOCLASSIQUE 140
Graphiquement
p
6
- Y
Le modèle de Keynes
RUPTURE
B. L’investissement
Y S, Y D
- Y
1
Y∗ = (C0 + I + G)
1−c
Remarques :
• importance de la consommation
→ plus c est élevé, plus Y ∗ est grand
• argument en faveur de la redistribution
→ les ”pauvres” ont un c plus élevé que les ”riches”
→ si on transfère du revenu des ”riches” vers les ”pau-
vres”, on augmente la consommation et donc le revenu
global
ex: si cp = 0, 9 et cr = 0, 5 et si je prends 1 e aux
”riches” pour le donner aux pauvres
- la consommation des ”riches” diminue de 0,5 e
- la consommation des ”pauvres” augmente de 0,9 e
- la consommation totale augmente de 0,4 e
→ le revenu augmente
(Zorro et Robin des Bois sont keynésiens)
B. Le multiplicateur keynésien
Y S, Y D
6
- Y
⇓
%C
Le cycle va en s’atténuant
→ a chaque ”tour”, la rétroaction de C sur Y D est plus faible
(car c < 1)
Exemple de décomposition :
∆G = 100 et c = 0, 6
• étape 0 ∆G0 = 100 ⇒ ∆Y0 = 100
→ impact instantané : 1
transite par la relation Y = C + I + G
• étape 1 ∆Y0 = 100 ⇒ ∆C1 = 0, 6 × 100 = 60 ⇒ ∆Y1 =
60
→ impact à la première période : 0, 6
transite par les relations C = cY + C0 et Y = C + I + G
• étape 2 ∆Y1 = 60 ⇒ ∆C2 = 0, 6 × 60 = 36 ⇒ ∆Y2 = 36
→ impact à la deuxième période : 0, 36
• étape 3 ∆Y2 = 36 ⇒ ∆C3 = 21, 6 ⇒ ∆Y3 = 21, 6
→ impact à la troisième période : 0, 216
• ...
C. Le théorème d’Haavelmo
or on sait que T = G
Y (1 − c) = C0 + I + G − cG
Y (1 − c) = C0 + I + (1 − c)G
1
Y =G+ (C0 + I)
1−c
Dans ce cas, le multiplicateur des dépenses publiques est égal
à 1
Le théorème d’Haavelmo : lorsque le budget de l’État est
équilibré, le multiplicateur budgétaire est égal à l’unité
⇒ la politique budgétaire est efficace même lorsqu’on s’abstient
de générer du déficit public (et donc de la dette)
Remarques
• L’augmentation de la demande ne se traduit par une augmen-
tation de la production que si on démarre dans une situation de
sous-emploi
• dans le cas contraire (plein emploi) la production est bornée
par des facteurs technologiques et donc si la demande aug-
mente il y aura des tensions inflationnistes
→ c’est seulement dans ce cas particulier que s’applique la
théorie classique (théorie GÉNÉRALE .....)
A. Le motif de transaction
B. Le motif de précaution
C. Le motif de spéculation
∂M D ∂M D
>0 <0
∂Y ∂r
L’offre de monnaie est EXOG ÈNE : M S = M0
r
6
- M
r
6
- M
r
6
- M
- N
CHAPTER 10. LE MODÈLE DE KEYNES 159