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Programme

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1 colloque A partir de 9h00
Jeudi 15 janvier
Accueil

International 10h00 -10h15 Ouverture du Colloque (allocution du Doyen de la FAPSE)


Conférence d'introduction à trois voix
de l’ARCD
10h15 - 11h00

Francia Leutenegger, Maria Luisa Schubauer-Leoni & Florence Ligozat


Didactique comparée, FAPSE, Université de Genève

Didactique comparée : champ de recherche à part entière


ou approche méthodologique en didactique des disciplines?
Où va la didactique comparée ?
11h00 - 12h15 Conférence
Didactiques disciplinaires et approches comparatistes Gérard Sensevy
CREAD, Université de Rennes II et IUFM de Bretagne
des pratiques d’enseignement et d’apprentissage
Approche comparatiste et théorie de l’action
conjointe en didactique:
quelques éléments de réflexion
12h15 - 13h45 pause repas

Université de Genève 13h45 - 15h45 Sessions de communications en parallèle, animées par un discutant

15-16 janvier 2009 15h45 - 16h15 pause

16h15 - 18h15 Sessions de communications en parallèle, animées par un discutant

Unimail A partir de
18h15
Apéritif

40 boulevard du Pont d’Arve


1205 Genève Vendredi 16 janvier

8h30 - 9h45 Conférence


Luis Radford
Ecole des sciences de l’éducation Université Laurentienne de Sudbury, Canada

La théorie de l’objectivation : quelques aspects épistémologiques et


méthodologiques à la base d’une approche socioculturelle en éducation

9h45 - 10h15 Plage de l'ARCD


(présentation de l'Association pour des Recherches Comparatistes en Didactique)
10h15 - 10h45 pause

10h45 - 12h 45 Sessions de communications en parallèle, animées par un discutant


12h45 - 14h15 pause repas

14h15 - 16h Table ronde


Chantal Amade-Escot (Université Paul Sabatier-Toulouse III),
Joaquim Dolz (Université de Genève FAPSE-SSED),
Christian Orange (IUFM des Pays de la Loire et CREN Université de Nantes)

Avec le soutien de Colloque organisé par 16h00 Clôture du colloque et fin des travaux

Renseignements et inscriptions
http://www.unige.ch/fapse/arcd/accueil.htm
Comité Scientifique du colloque

Comité local d'organisation (Université de Genève, FPSE-SSED)

• Francia LEUTENEGGER, Présidente


• Maria-Luisa SCHUBAUER-LEONI
• Florence LIGOZAT
• Nathalie LAMBIEL
• Alexia FORGET
• François AUDIGIER
• Annick FLUCKIGER
• René RICKENMANN
• Thérèse THEVENAZ-CHRISTEN

Autres membres du comité scientifique

• Imanol AGUIRRE (Université publique de Navarre)


• Chantal AMADE-ESCOT (Université de Toulouse III)
• Jean-Michel BAUDOUIN (Université de Genève)
• Robert BOUCHARD (UMR ICAR - Université de Lyon II)
• Jean-Paul BRONCKART (Université de Genève)
• Eric BRUILLARD (PARIS XII/ ENS Cachan)
• Pierre-François COEN (HEP-Fribourg)
• Bruno D'AMORE (Université de Bologne)
• Christine DOLLO (IUFM d'Aix-Marseille)
• Roser JUANOLA (Université de Gérone)
• Bernard LAHIRE (ENS LSH - Lyon)
• Berta MARTINI (Université d’Urbino)
• Alain MERCIER (INRP & UMR ADEF, Université de Provence)
• Lucie MOTTIER LOPEZ (Université de Genève)
• Christian ORANGE (IUFM des Pays de Loire - Université de Nantes)
• Alain RABATEL (UMR ICAR – Université de Lyon II)
• Luis RADFORD (Université Laurentienne, Ontario)
• Yves REUTER (Université de Lille III)
• Gérard SENSEVY (IUFM de Bretagne-Université de Rennes II)
• Antoine THEPAUT (IUFM de Lille - Université de Lille III)
• Andrée TIBERGHIEN (UMR ICAR - Université de Lyon II)
• Joan VALLES (Université de Gérone)
• Sabine VANHULLE (Université de Genève)
• Laurent VEILLARD (UMR ICAR - Université de Lyon II)
• Martine WIRTHNER (IRDP-Neuchâtel)

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

REMERCIEMENTS

Ce colloque a été organisé sous l’égide de l’Association pour les Recherches


Comparatistes en Didactique (ARCD), en partenariat avec les différentes équipes
de didactique de l’Université de Genève (FPSE-SSED) et avec le soutien
financier :

- du Fonds National Suisse (FNS) pour la recherche scientifique,


- de la Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education (FPSE) de
l’Université de Genève,
- de la Section des Sciences de l’Education (SSED) de l’Université de Genève,
- de l’Ecole Doctorale romande des Sciences de l’Education (EDSE),
- de l’Institut Universitaire de Formation des Enseignants (IUFE) à Genève.

Que toutes ces institutions soient ici remerciées pour leur soutien.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

TABLE

SESSION A : 15 JANVIER 2009 (13H45-15H45)

ATELIER A1. Discutant : Christian Orange p. 6


Tony Froissart et al. ; Jean-Paul Dugal & Monique Saint-Georges ; Anne Monnier & Laura Weiss ;
René Rickenmann, Cynthia Lagier & Imanol Aguirre
ATELIER A2. Discutant : Andrée Tiberghien p. 8
Nawal Abou Raad & Alain Mercier ; Michel Bourbao ; Nathalie Wallian et al. ; Christiane Peyron-
Bonjan & Jean-Philippe Drouhard
ATELIER A3. Discutant : Chantal Amade-Escot p. 10
René Barioni ; Bernard Calmettes ; Bertrand Daunay & Dominique Lahanier-Reuter ; Denis Perrin
ATELIER A4. Discutant : François Audigier p. 12
Didier Barthès & Losfeld Sophie ; Fati Chnane-Davin ; Cora Cohen-Azria & Nicole Tutiaux-
Guillon ; Séverine Ferrière & Christine Morin-Messabel
ATELIER A5. Discutant : Christine Dollo p. 14
Haimo Groenen ; Eric Mangeant ; Claire Margolinas & Marceline Laparra ; Marie Toullec-Théry
ATELIER A6. Discutant : Antoine Thépaut p. 16
Christine Amans-Passaga ; Adrián Cordoba ; Isabelle Nédélec-Trohel ; Ana Cecilia Saldarriaga,
Luz-Angelica Romero Meza & René Rickenmann
ATELIER A7. Discutant : Laurent Veillard p. 18
Ben Jomaa Hejer, Ayed Berhaim & André Terrisse ; Thierry Berthou ; Albert Macaya & Antoni
Gavaldà ; Nathalie Richit
ATELIER A8. Discutant : Christophe Ronveaux p. 20
Prisque Barbier ; Robert Bouchard ; Marie-Noëlle Roubaud & Jocelyne Accardi ; Ghislaine Viré

SESSION B : 15 JANVIER 2009 (16H15-18H15)

ATELIER B1. Discutant : Eric Bruillard p. 22


Cédric Fluckiger ; Joël Lebeaume ; David Lefrançois & Marc-André Ethier ; Jean Ravestein
ATELIER B2. Discutant : Robert Bouchard p. 24
Joël Briand & Patricia Schneeberger ; Jean-Pierre Cuq & Alain Mercier ; Denise Orange
Ravachol & Yann Le Marec ; Patrice Rilhac
ATELIER B3. Discutant : Pierre-François Coen p. 26
Sylvie Courally ; Sylvain Doussot ; Yves Matheron & Nathalie Panissal ; Mbaye Sene
ATELIER B4. Discutant : Lucie Mottier-Lopez p. 28
Karine Millon-Fauré ; Audrey Murillo & Jean-Jacques Maurice ; Nicole Raybaud-Patin
ATELIER B5. Discutant : René Rickenmann p. 30
Roser Juanola Terradellas, Roser Calaf & Olaia Fontal ; Monique Loquet ; Guylène Motais-Louvel
ATELIER B6. Discutant : Alexia Forget p. 32
Sandrine Aeby Daghé, Bernard Schneuwly & Marianne Jacquin ; Denis Leroy ; Fanny Renard ;
Mouhamadoune Seck & Andrée Tiberghien
ATELIER B7. Discutant : Jean-Michel Baudouin p. 34
Sylvie Coppé & Laurent Veillard ; Laurent Filliettaz ; Anne-Catherine Oudart & Lucie
Petit ; Bernard Poussin

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

SESSION C : 16 JANVIER 2009 (10H45-12H45)

ATELIER C1. Discutant : Annick Fluckiger p. 36


Teresa Assude ; Layal Malkoun & Andrée Tiberghien ; Christian Orange ; Geneviève
Lameul & Yves Kuster
ATELIER C2. Discutant : Thérèse Thévenaz p. 38
Kristine Balslev ; Pier Carlo Bocchi ; Aurélie Dupré ; Roland Goigoux
ATELIER C3. Discutant : Florence Ligozat p. 40
Jean-Guy Caumeil ; David Cross et al. ; Roxane Gagnon & Sandrine Aeby Daghé ;
Corinne Marlot
ATELIER C4. Discutant : Discutant : Jean-Paul Bernié p. 42
Pablo Buznic-Bourgeacq, André Terrisse & Eric Margnes ; Henri Louis Go, Brigitte Briatore &
Béatrice Lebreton ; Brigitte Gruson, Dominique Forest & Pascal Treinsoutrot ; Roselyne Le
Bourgeois-Viron & Joël Bisault
ATELIER C5. Discutant : Maria Luisa Schubauer-Leoni p. 44
Pascale Cappiello & Patrice Venturini ; Alexia Forget ; Berta Martini ; Marc Weisser
ATELIER C6. Discutant : Francia Leutenegger p. 46
Catherine Ledrapier ; Grace Morales Ibarra & Laëtitia Bueno-Ravel ; Christiane Moro & Etienne
Joannes ; Sophie Roesslé & Monique Loquet
ATELIER C7. Discutant : Martine Wirthner p. 48
M’hand Ammouden & Claude Cortier ; Muntsa Calbó & Mariona Masgrau ; Isabelle Mili
ATELIER C8. Discutant : Alain Mercier p. 50
Giordano Bruno ; Martine Champagne -Vergez ; Jean Michel Pérez ; Antoine Thépaut & Anne
Delbrayelle

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

SESSION A : 15 JANVIER 2009 (13H45-15H45)

ATELIER A1

Discutant : Christian Orange

DE L’ANALYSE DES TRACES ECRITES A CELLE DES PRATIQUES


PROFESSIONNELLES DANS QUATRE DISCIPLINES SCOLAIRES
TONY FROISSART (ISIS-LERP IUFM Université Reims-Champagne –Ardenne)
CHRISTIANE BRUHIER (ISIS-LERP IUFM Université Reims-Champagne –Ardenne)
MARC DELEPLACE (ISIS-LERP IUFM Université Reims-Champagne –Ardenne)
THIERRY PHILIPPOT (ISIS-LERP IUFM Université Reims-Champagne –Ardenne)
AURORE PROMONET (ISIS-LERP IUFM Université Reims-Champagne –Ardenne)
La « trace écrite » prescrite par l’institution ou d’initiative locale se présente comme un outil
générique de comparaison didactique des disciplines scolaires.
Cette étude repose sur une méthode indirecte permettant d’approcher l’activité professionnelle des
enseignants, dans des situations ordinaires, et de multiplier les données. Elle a pour support une grille
portant sur les aspects formels, la didactisation des savoirs et les enjeux cognitifs de ces traces.
Les premiers résultats de cette analyse comparatiste, révèlent des différences correspondant aux
modèles disciplinaires, établissent des proximités de finalités et dégagent quelques propriétés
didactiques transversales de la trace écrite. Un regard particulier sur la schématisation amène à
réfléchir sur les relations entre pratiques enseignantes et construction des savoirs et de façon plus
générale à s’interroger sur le rôle des écrits dans l’apprentissage des élèves
MOTS-CLES : trace écrite – disciplines scolaires – pratiques enseignantes – construction des savoirs –
schéma.

COMPARER DES FORMATIONS DIDACTIQUES D’ENSEIGNANTS DE DEUX


DISCIPLINES POUR REPERER DES ASPECTS GENERIQUES
JEAN-PAUL DUGAL (MCF, IUFM du Limousin et DiDist CREFI Toulouse (EA 799))
MONIQUE SAINT-GEORGES (MCF, ICAR-CNRS Université Lyon 2 (UMR 5191))

A partir des perspectives tracées pour la didactique comparée par Mercier, Schubauer-Leoni &
Sensevy (2002) et Leutenegger (2004), la communication se propose de mettre en évidence les aspects
génériques qui émergent d’une étude comparant des actions de formation d’enseignants en didactique
dans deux disciplines différentes (EPS et sciences physiques). Les résultats font apparaître des pistes
de généricité dans le cheminement des connaissances didactiques de la recherche à la pratique. Ils
montrent aussi l’émergence de tensions quand on essaie de mettre en relation ces deux sites qui ont
chacun leur logique et leurs procédures de validation. Ces regards croisés confirment également que la
didactique comparée relève d’un subtil maillage entre dimensions spécifiques et génériques (Mercier,
Schubauer-Leoni & Sensevy, 2002). Ils mettent enfin en évidence que ces mises en relation des
savoirs de la recherche didactique et des savoirs de la pratique peuvent constituer des perspectives
« d’ouverture » pour les enseignants.
MOTS-CLES : formations didactiques – regards croisés – générique – EPS & sciences physiques.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

L’ANALYSE COMPAREE AU SERVICE D’UN DISPOSITIF DE FORMATION


D’ENSEIGNANTS DU SECONDAIRE
ANNE MONNIER (IUFE)
LAURA WEISS (IUFE)
Dans l’Institut de formation des maîtres de l’enseignement secondaire (IFMES-IUFE) à Genève, des
moments obligatoires d’analyse de pratiques sont prévus, dans le but de renforcer le lien entre théorie
et pratique, sans définition univoque de leur contenu. Pour animer de tels séminaires, nous avons
conçu un dispositif de formation s’appuyant sur la recherche en didactique.
Notre problématique est la suivante : certains des outils conçus par la didactique des mathématiques
d’une part, par la didactique du français d’autre part, sont-ils transposables à l’autre discipline ? Qui
plus est, ces outils sont-ils utilisables dans la formation des enseignants ? Constituent-ils des leviers
permettant de développer progressivement une attitude réflexive ? Telles sont les questions
auxquelles nous essayons de répondre dans cette communication.
MOTS-CLES : formation d’enseignant s – didactique comparée – didactique professionnelle – analyse a
priori – synopsis.

LA CONSTRUCTION SOCIALE DES APPRENTISSAGES ESTHETIQUES: UNE


PERSPECTIVE HISTORICO-CULTURELLE DANS L’ANALYSE DES
FORMATIONS ARTISTIQUES A VISEE PROFESSIONNELLE.
RENE RICKENMANN (Université de Genève, FPSE-SSED)
CYNTHIA LAGIER (Université de Genève, FPSE-SSED)
IMANOL AGUIRRE (Universidad Pública de Navarra)
Ce texte se propose d’étudier les liens qui se tissent entre apprentissages et développement, en
considérant le rôle des médiations enseignantes dans la construction de l’émotion esthétique. Nous
considérons la notion de développement comme processus dialectique inter-fonctionnel. A partir de
l’analyse microgénétique comparée de deux séquences d’enseignement en formation professionnelle,
nous montrerons le rôle que jouent les référentiels technico-esthétiques issus de la culture et
l’importance des usages professionnels de ces construits dans les processus de formation. En
particulier, nous aborderons les particularités des liens entre processus mesogénétiques (relatifs au
milieu) et topogénétiques (relatifs aux postures d’action des apprenants) qui se tissent dans les
enseignements artistiques à visée professionnelle.
MOTS-CLES : professionnalisation – action du professeur – émotion esthétique.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

ATELIER A2

Discutant : Andrée Tiberghien

ETUDE COMPAREE DE L’ENSEIGNEMENT DE LA FACTORISATION PAR UN


FACTEUR COMMUN BINOME EN FRANCE ET AU LIBAN
NAWAL ABOU RAAD (UMR-ADEF-P3)
ALAIN MERCIER (UMR-ADEF-P3- INRP)
Par une observation de l'enseignement de "la factorisation par un facteur commun (binôme)" au Liban
et en France, nous avons recherché comment des professeurs envisagent cette notion et les techniques
qu’ils enseignent. Nos analyses comparées du travail de deux classes de chaque pays sont rapportées
aux notions de registre combinatoire et registre signifiant empruntées à Serfati, et aux notions
d'ostensifs du registre graphique proposés par Bosch et Chevallard, grâce auxquelles nous décrivons le
travail symbolique algébrique.
Nous observons ainsi comment, pour traiter du travail algébrique, les enseignants et les élèves des
deux pays manquent de termes techniques leur permettant de décrire et de conduire les calculs,
d'élaborer des algorithmes, de résoudre les problèmes qu'ils rencontrent. ils ne développent que des
stratégies de type combinatoire. Les professeurs des deux pays n'arrivent pas à enseigner autre chose.
MOTS-CLES : enseignement du travail algébrique – factorisation des expressions algébriques – registre
combinatoire – ostensifs.

COMPARAISON DES PRATIQUES D’ENSEIGNEMENT DU PREMIER DEGRE,


AU BENIN ET EN FRANCE : MODELISATION SELON UNE GRILLE EN HUIT
PROCESSUS
MICHEL BOURBAO (Université de Provence, UMR ADEF)
Dans le cadre de la formation des enseignants du premier degré, un conseiller pédagogique mène une
recherche de type ethnographique depuis cinq ans pour tenter de déterminer ce qu’est la conduite de
classe. Cet article propose une comparaison des pratiques des enseignants au Bénin et en France. Cette
comparaison a permis d’élaborer une typologie des procédures (manières de faire) des enseignants.
Une modélisation de la conduite de classe a ainsi pu être construite à partir des différentes logiques
d’action restituées sous la forme de processus de conduite de classe (passage d’une situation de classe
type à une autre situation type).
MOTS-CLES : conduite de classe – formation des enseignants – processus – procédures – forme
scolaire.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

DISCOURS ET PRATIQUES PROFESSIONNELLES EN EDUCATION PHYSIQUE :


LA RECEPTION CROISEE DE LEÇONS DE NATATION EN FRANCE ET EN
CHINE
NATHALIE WALLIAN (IUFM, Laboratoire LaSelDI (EA 2281), Université de Franche Comté,
Besançon)
MARIE-PAULE POGGI (UFR-STAPS, Laboratoire LaSelDI (EA 2281), Université de Franche
Comté, Besançon)
MATHILDE MUSARD (UFR-STAPS, Laboratoire LaSelDI (EA 2281), Université de Franche
Comté, Besançon)
HUAI YUN RUAN (Guangzhou Institute of Sports, Canton, Chine)
Cette étude comparée vise, par contraste, à questionner la légitimité et la validité déclarées de
pratiques professionnelles enseignantes en France et en Chine. La méthodologie employée consiste à
proposer à des élèves-maîtres en éducation physique et sportive un test vidéo les amenant à interpréter
de façon croisée des séquences de leçons de natation. Si la lecture et l’interprétation de pratiques
professionnelles hors contexte culturel renseignent indirectement quant à l’identité du lecteur, il sera
alors possible d’accéder à ses préoccupations, ses sensibilisés et ses conceptions. Par la formulation de
leurs attentes et de leurs préoccupations, ces enseignants vont dénoter leur propre identité
professionnelle et culturelle. L’analyse du discours montre que le mode de lecture est significatif d’un
rapport culturel au monde professionnel et à l’activité d’intervention telle que représentée et
interprétée en contexte simulé.
MOTS-CLES : pratiques professionnelles – éducation physique – interprétation croisée – analyse du
discours – lecture d’images.

PROLÉGOMÈNES À TOUTE DIDACTIQUE COMPARÉE FUTURE


CHRISTIANE PEYRON-BONJAN (UMR P3 « ADEF », Université Aix-Marseille II)
JEAN-PHILIPPE DROUHARD (UMR P3 « ADEF », Université de Nice Sophia Antipolis)
Nous poserons au Didactique et plus spécifiquement à la Didactique Comparée (« DC ») quelques
questions du même ordre que celles que Kant a posées à la métaphysique (portant entre autres sur les
conditions de la scientificité). Il ne s'agit donc pas de refonder une discipline, mais d'aborder avec un
regard épistémologique la question « où va la DC ? ». Nous nous proposons d’entrer par des question-
nements irriguant toute science humaine et plus particulièrement les sciences dites « pratiques » et de
montrer les choix ou hésitations de la didactique comparée afin de répondre à ces interrogations, puis
d’adopter un double point de vue : interne (sur les conditions de la scientificité de la DC en elle-
même) et externe (en situant la DC par rapport aux autres disciplines de l'éducation)
MOTS-CLES : didactique comparée – théorie anthropologique du didactique – Aristote – épistémologie
– scientificité.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

ATELIER A3

Discutant : Chantal Amade-Escot

ACTION CONJOINTE DU FORMATEUR D’ENSEIGNANTS ET DES ETUDIANTS :


VERS UNE DIDACTIQUE PROFESSIONNELLE
RENÉ BARIONI (HEP-VD Lausanne)
Cette contribution porte sur l’analyse du travail du formateur d’enseignants dans l’optique d’une
théorisation de son action et dans une perspective d’élaboration d’une didactique professionnelle de
l’enseignement capable de prendre en compte la spécificité des contenus de la formation. Deux axes
principaux ont conduit l’ensemble du travail : la didactique comparée et la didactique professionnelle.
Pour étudier les phénomènes qui apparaissent dans un système de formation, nous avons construit une
modélisation qui présente un emboîtement de trois systèmes en présence : un contrat de recherche, un
contrat de formation et un contrat didactique au niveau de la classe. Le savoir de formation peut dès
lors être décrit en référence à la triade maître-élève-savoir. Si le savoir à enseigner semble jouer un
rôle fondamental au niveau de l’intégration du savoir de formation, sa présence nécessite une gestion
topogénétique particulière. Dans le prolongement, la question des conséquences sur les cours de
formation liés à l’enseignement/apprentissage mérite une attention particulière.
MOTS-CLES : didactique professionnelle – savoir de formation – contrat didactique – méso- – chrono-
– topogenèse.

MILIEU DIDACTIQUE ET DEMARCHE D'INVESTIGATION EN PHYSIQUE


ANALYSES DE PRATIQUES ORDINAIRES
BERNARD CALMETTES (DiDiST-CREFI-T – Université de Toulouse 3 (France) Gridife –
ERTE 64 – IUFM de Midi-Pyrénées – Ecole Interne de l'Université de Toulouse 2)
La démarche d’investigation a été proposé récemment dans les textes institutionnels, au niveau du
Collège en France (2005). Sa mise en œuvre nécessite la mise en perspective de ses références
socioconstructivistes, d’un point de vue épistémologique et en termes de processus d’enseignement
apprentissage. Cette démarche présente également des caractéristiques des situations a-didactiques.
Dans la recherche présentée et en relation avec les références citées, la notion de milieu didactique est
mise en œuvre pour étudier des séances réalisées par des enseignants stagiaires, notamment lors des
phases de problématisation et de formulation d'hypothèses.
MOTS-CLÉS : milieu didactique – démarche d’investigation – didactique de la physique – situation a-
didactique – pratiques ordinaires.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

LES ÉCRITS PROFESSIONNELS DES ENSEIGNANTS : UNE APPROCHE


DIDACTIQUE. L’EXEMPLE DU CAHIER DE TEXTES
BERTRAND DAUNAY (Théodile-CIREL, Université Charles-de-Gaulle – Lille 3)
DOMINIQUE LAHANIER-REUTER (Théodile-CIREL, Université Charles-de-Gaulle – Lille 3)
Cette communication s’insère dans une recherche plus vaste dont l’objet est de mener une approche
didactique des écrits professionnels des enseignants afin de mieux décrire la dimension didactique du
travail des enseignants. Notre étude se fonde sur l’articulation de deux cadres théoriques : le premier
nous permet de penser les dimensions du travail didactique de l enseignant, le second de décliner les
caractéristiques de ces discours. Nous nous proposons d’illustrer notre démarche au travers de
l’analyse du « cahier de textes » : ainsi nous le considérons simultanément comme produit d’un
travail didactique et comme genre de discours. Cette double entrée nous conduit à croiser de façon
systématique les dimensions de cette production didactique avec ses caractéristiques génériques. Nous
montrons comment cette approche dans ce cas précis, adossée à un corpus d’observations, d’entretiens
et de questionnaires peut contribuer à mieux faire comprendre les diversités d’usage de cet écrit et en
conséquence les pratiques et représentations d’enseignants de diverses disciplines scolaires.
MOTS-CLES : écrits professionnels – écriture professionnelle – travail didactique – système didactique
– genres de discours – cahier de textes – pratiques enseignantes.

LE DEVELOPPEMENT DE L’EXPERIENCE ENSEIGNANTE EN FORMATION


INITIALE : CONTRAINTES INSTITUTIONNELLES ET MODES DE FAIRE EN
STAGE DE FUTURS ENSEIGNANTS PRESCOLAIRES ET PRIMAIRES
DENIS PERRIN (Haute Ecole Pédagogique BEJUNE (HEP-BEJUNE), Doctorant à l’Université
de Paris 8 sous la direction de Jean-Yves Rochex, équipe ESSI-ESCOL)
La recherche a pour terrain le dispositif de stage d’une Haute école pédagogique. Dans ce contexte
formel complexe, je regarde les pratiques quotidiennes de futurEs enseignantEs préscolaires et
primaires pour mettre en évidence, au travers des tensions qu’ils y vivent, des indices du
développement de leur expérience enseignante en train de se construire. Je me situe pour cela dans une
problématique des liens entre apprendre et enseigner, ce que les stagiaires font simultanément en
stage, au carrefour des tensions entre leur propre parcours d'apprentissage avant et pendant la
formation, leur parcours d'enseignement durant les stages, les contraintes institutionnelles et les
dimensions impersonnelles du métier. Cette communication est un essai de relecture didactique
partielle, dans une perspective comparatiste, des données de ma recherche en cours.
MOTS-CLES : formation des enseignants – apprendre-enseigner – rapport au savoir – tensions de
contrat – développement professionnel.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

ATELIER A4

Discutant : François Audigier

LA MEDIATION INSTRUMENTALE DE L’ARTEFACT EN EPS : SON ROLE DANS


L’OSTENSION ET LA DEVOLUTION. ETUDE COMPARATIVE DE TROIS
CLASSES DE SECONDE EN ACROSPORT.
DIDIER BARTHÈS (Bordeaux IV - IUFM d’Aquitaine. Lab. LACES – EA 4140. France)
LOSFELD SOPHIE (Lycée Ozenne. Toulouse. France)
La question de la médiation instrumentale en situation d’enseignement-apprentissage est posée à
travers la comparaison de 3 classes de seconde au cours d’un même cycle d’Acrosport avec un même
enseignant. L’introduction dès la planification, d’artefacts (référentiels vidéo et didacticiels gym) dans
2 des 3 classes permet d’évaluer l’impact sur la perception des contenus appris chez les élèves et de
mettre en évidence une typologie selon le type de dispositif d’enseignement. Un questionnaire et des
entretiens viennent croiser l’investigation des formes d’enseignement et d’apprentissage. Les résultats
montrent, qu’au-delà de l’évaluation classique, les conditions produites par le recours à l’artefact
développent chez les élèves un sentiment d’autonomie et de prise en charge de leur projet ainsi qu’un
changement dans la perception des interactions produites entre élèves. De même, l’enseignant perçoit
un changement dans son activité et ses relations didactiques avec les élèves le conduisant à une
posture dévolutive effective dans son enseignement.
MOTS-CLES : artefact – apprentissage – ostension – dévolution– Acrosport.

COMPARAISON DE PRATIQUES DIDACTIQUES LORS DE DEUX SEANCES DE


FRANÇAIS
FATI CHNANE-DAVIN (Aix-Marseille Universités, UMR P3 ADEF)
Il s’agit dans cette contribution de comparer deux séances de français d’un même professeur
avec les mêmes élèves à un an d’intervalle. Une spécificité est à souligner tout de même dans
les deux séances : les élèves dont il est question sont des allophones nouvellement scolarisés
dans le système français. Ils sont observés dans leur première et deuxième année
d’apprentissage du français et en français. Ce qui est observé et comparé dans ces séances
c’est à la fois le savoir en circulation, le discours qui le véhicule et les effets sur les élèves en
termes d’appropriation linguistique et culturelle. Le cadre théorique et méthodologique est
celui de l’action conjointe didactique et l’approche comparatiste pour étudier, analyser et
mettre l’accent sur les spécificités et les généricités des manières de faire lors des deux
séances.
MOTS-CLES : comparaison – didactique – français – langage – savoir.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

EDUCATION AU DEVELOPPEMENT DURABLE : REGARDS DES DIDACTIQUES


DE L'HISTOIRE-GEOGRAPHIE ET DES SVT
CORA COHEN-AZRIA (Université Charles De Gaulle - Lille 3, THEODILE CIREL EA 4354)
NICOLE TUTIAUX-GUILLON (IUFM Nord Pas de Calais, Université d’Artois, THEODILE
CIREL EA 4354)
Cette contribution est basée sur une recherche didactique sur l’éducation au développement durable
dans les classes. Deux didacticiennes, l’une en sciences et l’autre en histoire-géographie, analysent
ainsi de façon croisée l’enseignement d’un objet référencé dans les deux disciplines. Il s’agit ici de
travailler sur un corpus constitué d’observations d’une classe et de productions écrites réalisées dans
cette classe suite aux enseignements (en classe et lors d’une classe transplantée). L’analyse de ces
données se structure autour de quatre dimensions : le statut des savoirs, l’enseignement de
comportements, la question des valeurs et celle de la complexité. Le croisement des regards de
didacticiennes des deux disciplines permettent d’interroger, dans la comparaison, les objets de savoir
en jeu et de travailler sur les méthodologies des didactiques. Il contribue au questionnement sur les
singularités et les transversalités des didactiques.
MOTS-CLES : éducation au développement durable – didactique des sciences – didactique de l'histoire-
géographie – comparaison – interprétation.

CONTEXTE SCOLAIRE, BIAIS EVALUATIFS ET CATEGORISATION DE SEXE


SÉVERINE FERRIÈRE (Institut de Psychologie, Université Lumière Lyon 2) &
CHRISTINE MORIN-MESSABEL (Institut Universitaire de Formation des Maîtres, Université
Claude Bernard Lyon 1)
La recherche que nous présentons porte sur l'existence de biais perceptifs auprès d'enseignant-e-s
stagiaires, en lien avec une évaluation d'élèves de CM2. Deux variables sont étudiées : le sexe de
l'élève (par le prénom) et le statut professionnel des enseignant-e-s (Professeur-e-s des Ecoles vs
Professeur-e-s Collège Lycée). Le document, identique pour tous, indique un bilan plutôt positif d'un
“élève“ à l'exception de la discipline mathématiques où l'“élève“ rencontre quelques difficultés. Les
résultats montrent des variations dans la perception et l'interprétation des difficultés de “l'élève“ selon
les deux variables étudiées. Ces résultats sont importants tant du point de vue théorique sur les
représentations “stéréotypées“ des enseignant-e-s qu'au niveau des pratiques professionnelles. Ils
interrogent par exemple dans le cadre de la liaison CM2/6ème le travail en partenariat. Parle-t-on du
même élève, et comment produire une aide commune face à des interprétations variables d'un même
cas. Cette recherche vise à alimenter la formation initiale et continue des enseignant-e-s
MOTS-CLES : contexte scolaire – catégorie de sexe – appartenance professionnelle – biais perceptifs –
mathématiques.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

ATELIER A5

Discutant : Christine Dollo

APPROCHE COMPAREE DE LA TRANSPOSITION DIDACTIQUE DU JUDO


DANS L’ENSEIGNEMENT DE L’EPS DANS LE SECOND DEGRE FRANÇAIS
HAIMO GROENEN (Atelier SHERPAS, ER3S, Université d’Artois)
La littérature professionnelle relative à l’EPS du second degré français laisse apparaître deux grandes
voies de transposition didactique du judo qui se retrouvent à des degrés divers dans les textes officiels
de l’EPS du collège et du lycée. Une première valorise la dimension sportive et éducative du judo
fédéral. Des choix sont effectués au sein de la culture du judo fédéral (formes de pratiques
traditionnelles, savoirs, modalités de transmission), et les savoirs de références sont distribués sur le
cursus à travers une certaine progressivité. Une seconde démarche commune à plusieurs sports de
combat de préhension valorise la dimension sportive compétitive dans les savoirs de référence et se
place en rupture avec des fondements culturels essentiels du judo. Le statut et la représentation de la
technique sont au cœur de ces diverses transpositions didactiques.
MOTS-CLES : transposition didactique – comparaison – références – judo – EPS.

L’APPRENTISSAGE DE LA SECURITE EN ESCALADE : UNE ACTION


CONJOINTE MAIS DISSYMETRIQUE
ERIC MANGEANT (UMR P3 Apprentissage, Didactique, Evaluation, Formation Aix-Marseille
Université, INRP)
Dans le cadre de la recherche en didactique comparée, l’auteur analyse les conditions d’apprentissage
et de pratique d’une activité physique et sportive de pleine nature devenue discipline d’enseignement :
l’escalade. Par une approche didactique reposant sur la notion de contrat, il compare différentes
institutions – certaines formellement identifiées comme didactiques, l’école, le club, d’autres a priori
non didactiques, la famille, les groupes d’amis - dans leur manière d’aborder la gestion du risque et
de la sécurité. Ce travail met en lumière les différents modes d’entrée dans l’activité et leur incidence
sur une future pratique en autonomie. On y découvre que l’institution représentée et son organisation
interne jouent un rôle déterminant sur la qualité des apprentissages sécuritaires et que des phénomènes
didactiques sont possiblement à l’origine d’accidents, là où ordinairement le manque de vigilance est
souvent convoqué comme la cause.
MOTS-CLES : escalade – risque – institution – contrat didactique – topogenèse.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

ANALYSE DE SITUATIONS ET PRODUCTION DES INEGALITES SCOLAIRES


CLAIRE MARGOLINAS (Laboratoire PAEDI, EA 4281, IUFM d’Auvergne Université Blaise
Pascal Clermont-Ferrand, réseau RESEIDA)
MARCELINE LAPARRA (CELTED, Université Paul Verlaine Metz, réseau RESEIDA)
Nous cherchons à élucider comment les processus de production des inégalités sociales se constitue et
se renforcent au sein même des interactions didactiques quotidiennes, à l’insu des acteurs du système
éducatif. La collaboration de deux didactiques (français, mathématiques) permet d’analyser les
situations investirent par les élèves sans faire l’hypothèse a priori d’une séparation disciplinaire. Dans
cet article, nous analysons ainsi une tâche de reconstitution de texte écrit en tenant compte à la fois des
actions matérielle des élèves et des productions orales et écrites dans la classe. Nous montrons ainsi
que l’absence de reconnaissance possible à la fois des difficultés et des raisons effectives des réussites
des élèves empêche le professeur d’enseigner et les élèves d’apprendre dans une telle situation.
MOTS-CLES : didactique du français – didactique des mathématiques – production des inégalités
scolaires – analyse des situations – reconstitution de texte.

LES PRATIQUES EFFECTIVES DES ESEIGNANTS SPECIALISES AUPRES


D’ELEVES PRESENTANT DES DIFFICULTES D’APPRENTISSAGE : CONSTAT
D’UN EVANOUISSEMENT DES SAVOIRS
MARIE TOULLEC-THERY (CREN-EA 2661, Université de Nantes & IUFM des Pays de la
Loire)
Cette communication rend compte d’une recherche dont l’objet est, d’une part, de caractériser les
pratiques professorales et leurs processus organisateurs, et, d’autre part, de postuler des « conjectures
d’efficacité » relatives aux pratiques étudiées, en mettant au jour certaines contraintes pratiques et
leurs conséquences. L’analyse met l’accent sur la relation didactique, appréhendée comme action
conjointe, et ses enjeux de savoir. Cette communication porte sur les pratiques « ordinaires » in situ en
mathématiques de trois professeurs des écoles spécialisés qui mettent en œuvre ponctuellement des
regroupements d’adaptation pour des élèves présentant des difficultés d’apprentissage. Par la
comparaison des pratiques de ces trois enseignants, nous mettons au jour des pratiques qui s’éloignent
des savoirs au profit de la relation avec les élèves.
MOTS-CLES : enseignement spécialisé – réseaux d’aides aux élèves en difficultés, maîtres E – actions
des professeurs en mathématiques.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

ATELIER A6

Discutant : Antoine Thépaut

COLLABORATION ENTRE PROFESSEUR DES ECOLES ET INTERVENANT


EXTERIEUR EN EPS : ANALYSE COMPAREE DES SAVOIRS MIS A L’ETUDE
CHRISTINE AMANS-PASSAGA (Centre Universitaire JF Champollion, Département STAPS, Rodez
Laboratoire DiDiST , Université Toulouse 3)
Ce travail étudie deux situations de collaboration entre un professeur des écoles et un même
intervenant extérieur en EPS à l’école primaire, au registre des savoirs qui sont enseignés dans les
deux cas. La méthodologie articule des données d’entretien et des observations à différents niveaux
(macroscopique, mésoscopique, microscopique) afin d’accéder aux éléments de spécificité et de
généricité. Trois résultats sont ici développés : i) l’intervention standardisée du professeur de golf dans
les deux systèmes, ii) l’éclatement des savoirs enseignés par les différents intervenants au sein de
chaque système, iii) l’appréhension particulière de la fin du cycle par chacun des deux professeurs
d’école ici étudiés. Pour révéler en définitive à la fois les difficultés d’une collaboration en profondeur
au registre des savoirs mis à l’étude et la difficile polyvalence attendue des professeurs des écoles.
MOTS-CLES : éducation comparée – didactique de l’EPS – enseignement primaire – système
didactique bicéphale – gestes professionnels.

RÉFÉRENTIELS DES ENSEIGNANTS ET CONSTRUCTION DE LA REFERENCE


DANS L’ACTION CONJOINTE MAITRE-ELEVES EN EDUCATION PHYSIQUE.
ETUDE COMPARATIVE DE L’ACTION DIDACTIQUE DES MAITRES
GENERALISTE ET SPECIALISTE
ADRIAN CORDOBA (Université de Genève)
La communication que nous proposons ici reprend une partie des données d’une recherche en cours qui
étudie l’action didactique des maîtres généralistes (MG) et spécialistes (MS) genevois (Suisse) dans
l’enseignement du basket-ball. Nous tentons de comprendre et de comparer l’action didactique de ses
maîtres à travers le paradigme de l’action conjointe professeur-élèves. Notre recherche montre qu’il y a un
lien entre le référentiel professionnel et la construction du référent de l’activité didactique. Les référentiels
professionnels de la MG et de la MS les conduisent à une gestion didactique contrastée malgré les
similitudes de surface des tâches proposées aux élèves.
MOTS CLEFS : référentiels – action conjointe – éducation physique – généralistes et spécialistes.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

UNE RECHERCHE EXPLORATOIRE A L'ECOLE ELEMENTAIRE : VERS UN


NOUVEAU TYPE D'INGENIERIE DIDACTIQUE CONCERNANT UN
CHERCHEUR ET DEUX PROFESSEURS DANS LE CADRE DE L'AIDE A DES
ELEVES PEU PERFORMANTS EN MATHEMATIQUES
ISABELLE NÉDÉLEC-TROHEL (CREAD-IUFM de Bretagne-UBO)
Dans notre ingénierie didactique, un chercheur, un maître E et un maître de CE2 (école élémentaire)
collaborent pour aider cinq élèves moins performants en mathématiques à se réinsérer dans le temps
didactique de la classe. Au sein de l'instance de coopération le chercheur s'engage frileusement auprès
du maître E dans une réflexion conjointe à propos d'une notion échouée par une élève. Nous analysons
les positionnements du chercheur vis à vis du professeur spécialisé. Et nous proposons une re-
conceptualisation de notre ingénierie en vue d'une mise en œuvre future.
MOTS-CLES : difficulté scolaire – enseignement spécialisé – coopération chercheur-professeurs –
positionnements du chercheur – geste d'enseignement – re-conceptualisation d'ingénierie.

ENSEIGNEMENTS ARTISTIQUES PROFESIONNELS : LA PLACE DE « L’AUTRE


DE LA RELATION DIDACTIQUE »
ANA CECILIA SALDARRIAGA (Piedad Posada, Universidad de Antioquia)
LUZ ANGELICA ROMERO-MEZA (Piedad Posada, Universidad de Antioquia)
RENE RICKENMANN (Université de Genève)
Les outils conceptuels proposés par la perspective comparatiste en didactique des disciplines,
notamment le concept de milieu didactique et celui des topogenèses qui lui sont liées, permettent de
décrire et comprendre l’activité didactique en fonction des conceptions de l’œuvre d’art, des
pratiques artistiques et de leur enseignement, dans trois filières universitaires (arts visuels, théâtre et
musique). Dans cette recherche, les premières analyses montrent comment se co-définissent les
conduites de l’enseignant et/ou de l’apprenant, en fonction du type d’approche de l’objet
d’enseignement : technique et décontextualisé pour les uns ou très proche des pratiques
socioculturelles de référence pour les autres, la gestion topogénétique de la « place de l’autre de la
relation didactique» (Sensevy) devient un paramètre central pour comprendre la construction des
conduites professionnelles des artistes…enseignants.
MOTS-CLES : action du professeur – topogenèse – formation professionnalisante.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

ATELIER A7

Discutant : Laurent Veillard

EXPERTISE ET ENSEIGNEMENT EN EPS : LE RAPPORT AU SAVOIR DE


L’ENSEIGNANT D’EPS, APPROCHE CLINIQUEET IMPLICATIONS
DIDACTIQUES. ETUDE DE CAS CROISES
BEN JOMAA HEJER (ISSEP de Tunis, DIDIST, (EA : 36 92), UPS, Toulouse 3)
AYED BERHAIM (ISSEP de Tunis)
ANDRÉ TERRISSE (U. P. S, Toulouse 3, DIDIST, (EA : 36 92), AP3E, GRIDIFE)
Cet article se situe dans le cadre d’une recherche en didactique clinique, dont l’objet est de rendre
compte du poids de l’expertise de l’enseignant d’EPS, construite à partir de sa pratique personnelle
d’une APS, sur son enseignement effectif en classe. Pour tenter de rendre intelligible la pratique de
l’enseignant, nous nous intéressons au rapport au savoir de l’enseignant d’EPS, c'est-à-dire à la façon
dont il conçoit et traite l’activité qu’il enseigne au moment de l’épreuve de transmission des savoirs.
L’enseignant est un sujet qui agit, transmet des savoirs « incorporés » par sa pratique personnelle, qui
semblent être en rapport avec son « histoire singulière de sujet » et qui ont des effets sur son
enseignement en classe (Terrisse, 2004). D’autre part, il fonctionne avec son « épistémologie de
professeur » (Brousseau, 1986) qui fait émerger ses savoirs, quelques fois à son insu, dans sa pratique
d’enseignement.
MOTS-CLES : expertise – rapport au savoir – didactique clinique – enseignement de l’EPS.

PRATIQUES ENSEIGNANTES ET ACTIVITE DES ELEVES. LES TEMPS DU


SAVOIR, LE TEMPS DES SAVOIRS.
THIERRY BERTHOU (doctorant CREAD)
Les explications psychologiques ou sociologiques ne suffisent pas à rendre compte des difficultés
d'apprentissage des élèves. D'autres éléments, de l'ordre du didactique, expliquent le faible capital
d'adéquation des élèves, leur désynchronisation et leurs difficultés à répondre aux attentes
institutionnelles. La création d'un nouveau type d'ingénierie, de type coopératif, doit permettre, à
certaines conditions qu'il convient de réunir et d'analyser, de rendre les élèves plus chronogènes en
augmentant leur durée didactique et leur responsabilité au sein de l'action conjointe professeur/élèves.
Le travail engagé réunit enseignants spécialisés à dominante pédagogique et enseignants de classe : il
s'agit dans un premier temps de faire vivre au collectif de recherche un vrai rapport à une notion
mathématique (la division euclidienne), puis, lorsque le travail de savantisation/essentialisation sur
cette notion a été mené de manière approfondie, de réfléchir à une situation mathématique adaptée aux
élèves de cycle 3. Cette situation sera proposée à des groupes restreints (regroupements d'adaptation)
puis aux classes de référence des élèves en difficulté. Cette différenciation par anticipation doit
permettre une meilleure articulation entre le temps didactique du groupe d'aide et celui de la classe.
MOTS CLES : temps didactique – savoir – ingénierie coopérative – durée didactique – différenciation
par anticipation.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

L'INTERACTION QUESTION-RÉPONSE COMME STRATÉGIE POUR LE


DÉVELOPPEMENT DU RAISONNEMENT : UNE ÉTUDE DANS LE CADRE DES
DIDACTIQUES DES DISCIPLINES
ALBERT MACAYA (Universitat Rovira i Virgili (Tarragona, Spain))
ANTONI GAVALDÀ (Universitat Rovira I Virgili (Tarragona, Spain))
Ce travail suit les propositions qui considèrent l'apprentissage comme un processus éminemment
interactif de négociation du sens. Il s’intéresse aux stratégies rattachées à la langue orale et, en
particulier, dans le dialogue comme instrument créateur de la connaissance partagée dans la classe.
Sont priorisées les possibilités didactiques des questions : les questions clé, qui aident à la médiation
entre la connaissance experte et le néophyte, constituent des véhicules privilégiés de l'apprentissage
effectif et sont des déclencheurs du discours argumentatif dans la classe. La recherche que nous
présenterons esquisse une typologie de questions utiles pour une éducation fondée sur le dialogue dans
deux domaines spécifiques : la didactique des arts visuels et la didactique des sciences sociales.
MOTS-CLES : didactique des arts visuels – didactique des sciences sociales – éducation dialogique,
discours argumentatif dans la classe.

LES GESTES DE L’ETUDE PERSONNELLE D’ELEVES DE SECONDE


D’OPTIONS DIFFERENTES - L’EXEMPLE DES MATHEMATIQUES
NATHALIE RICHIT (UMR ADEF)
Les élèves réussissant en mathématiques en seconde sont ceux qui ont modifié leur façon d’aborder le
travail personnel, en reconstruisant à la maison un milieu pour l’étude en lien avec la classe. La
corrélation avec le temps de travail ou l’option choisie n’est pas avérée. On a pu mettre en évidence
dans chaque option un ou plusieurs profils d’élèves, en fonction de leurs goûts, mais aussi de leurs
souhaits d’orientation.
MOTS-CLES : travail personnel – milieu pour l’étude – contrat didactique – système didactique
auxiliaire – mathématiques en seconde – entretiens d’explicitation.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

ATELIER A8

Discutant : Christophe Ronveaux

REGARDS CROISES SUR LA DIDACTIQUE DU FRANÇAIS LANGUE


MATERNELLE, LA DIDACTIQUE DU FRANÇAIS LANGUE ETRANGERE ET LA
DIDACTIQUE DU FRANÇAIS LANGUE SECONDE
PRISQUE BARBIER (Université Paul Valéry-Montpellier III, Laboratoire DIPRALANG, EA
739)
Le champ de la didactique du français est situé à l’intersection de deux domaines de référence, d’une
part celui de la langue, qui relève des sciences du langage, et d’autre part celui de
l’enseignement/apprentissage, qu’étudient particulièrement les sciences de l’éducation. Cependant,
linguistes et didacticiens des langues s’opposent sur le terrain méthodologique dans la mesure où le
linguiste s’intéresse à l'expérience commune du langage, alors que le didacticien des langues se
préoccupe de l'orientation d’un modèle vers les problèmes posés par l'enseignement/apprentissage.
Ces mises au point faites, nous examinerons les fondements de la didactique du français langue
maternelle et de celle du français langue étrangère et seconde, la triple appellation suggérant la
nécessité d’opérer des distinctions, alors que leurs fondements ont de nombreux points de convergence
tant en ce qui concerne les théories linguistiques sur lesquelles elles se basent, qu’en ce qui concerne
les processus d’« acquisition » mis en œuvre pour apprendre une langue maternelle, seconde ou
étrangère.
MOTS-CLES : sciences du langage – acquisition d’une langue – Français Langue Maternelle – Français
Langue Etrangère – Français Langue Seconde.

DIDACTIQUES SCOLAIRES ET DIDACTIQUES NON SCOLAIRES, PEDO- ET


ANDRO-DIDACTIQUES… : LE CAS DES DIDACTIQUES DES LANGUES ET DU
FLS
ROBERT BOUCHARD (Université Lumière-Lyon 2 & Laboratoire Icar (UMR 5191))
Les didactiques des disciplines sont souvent des didactiques scolaires. Pour élargir ses perspectives, la
comparaison en didactique doit prendre en compte d’autres publics et d’autres institutions. C’est ce
que peut favoriser la didactique des langues dont l’histoire est marquée par la juxtaposition de publics
scolaires et non-scolaires, adultes et non-adultes, entretenant des rapports très différents avec la langue
cible : langue maternelle, étrangère « seconde ». C’est sur ce dernier exemple, tel qu’il se manifeste à
l’occasion de l’accueil des enfants migrants, que se conclura notre propos, puisqu’il illustre un
phénomène didactique atypique mais à mon avis exemplaire : il se manifeste dans le cadre scolaire
tout en étant centré sur une « non-discipline », sans corps enseignant institutionnel, sans programme
et sans manuel mais surtout il vise à satisfaire, en s’appuyant sur l’environnement les besoins
d’apprentissage urgents du public concerné.
MOTS-CLES : institutions – publics – histoire – besoins – compétence – environnements.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

REFLEXIONS SUR LE VERBE A PARTIR DES PRATIQUES DIDACTIQUES EN


FLM ET EN FLS
MARIE-NOËLLE ROUBAUD (UMR P3 ADEF Aix-Marseille Université)
JOCELYNE ACCARDI (UMR P3 ADEF Aix-Marseille Université)
Cette recherche en didactique comparée questionne les pratiques de classes sur l’enseignement-
apprentissage du verbe en FLM et en FLS pour progresser dans la construction du FLS. Les
recherches en FLM sur le verbe montrent que ce concept passe par une approche réflexive et un long
processus d’apprentissage. En FLS, discipline entre le FLM et le FLE, ce concept apparaît aussi
comme central pour parvenir à la maîtrise de la langue française. Grâce à l’analyse des représentations
des élèves, de la référence à l’oral et des obstacles à l’apprentissage, notre étude révèle pour le FLS
des difficultés parfois proches du FLM. Cependant des différences semblent dues à la méconnaissance
intuitive de l’usage de la langue française, à l’écart des durées d’exposition, à une culture scolaire
réduite. Le but de cette recherche est de proposer quelques pistes pour la didactique du FLS.
MOTS-CLES : didactique comparée – verbe – école primaire – FLM – FLS.

DIDACTIQUE DE LA TRADUCTION : QUELLES CONVERGENCES ENTRE


LANGUES MODERNES ET LANGUES ANCIENNES ?
GHISLAINE VIRÉ (Université libre de Bruxelles)
À l’occasion de l’évolution des dernières décennies, les didactiques des langues modernes (y compris
celle du français langue maternelle) se sont dissociées de celle du latin. S’il est légitime de
revendiquer une didactique autonome pour le latin, en raison des spécificités de la matière et des
objectifs de son apprentissage, il n’en demeure pas moins vrai que la compréhension de l’écrit et la
traduction constituent deux activités qui partagent des points communs dans l’enseignement-
apprentissage du latin et des langues modernes. Quelles interactions peut-on proposer ? Jusqu’à quel
point l’oral peut-il jouer un rôle ?
MOTS-CLES : latin – langues modernes – compréhension traduction écrit/oral.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

SESSION B : 15 JANVIER 2009 (16H15-18H15)

ATELIER B1

Discutant : Eric Bruillard

PERTINENCE DE L’ETUDE DU HORS SCOLAIRE POUR ANALYSER


L’APPROPRIATION DES OUTILS INFORMATIQUES
CÉDRIC FLUCKIGER (Université Lille 3 Théodile - CIREL (EA4354)
L’étude didactique du processus d’appropriation des ordinateurs soulève les problèmes de la pluralité
des univers sociaux d’apprentissage, scolaires et extrascolaires, et de la nature du rapport des élèves
aux outils informatiques. Si la didactique professionnelle s’est penchée sur les élaborations
instrumentales dans les situations de travail, le rôle joué par les outils informatiques dans les processus
de construction de soi, d’individualisation et de construction d’une sociabilité et des pratiques
culturelles adolescentes imposent au chercheur de « sortir » de l’école et d’inventer des cadres
théoriques et une méthodologie originaux. La présente communication entend, par un retour réflexif
sur une recherche de thèse, contribuer à inscrire la recherche sur les technologies numériques utilisées
à l’école dans le champ des didactiques, et tenter d’explorer en quoi ses résultats pourraient ouvrir des
pistes dans le champ de la didactique comparée.
MOTS-CLES : informatique – TIC – compétence.

LA DIDACTIQUE DE LA TECHNOLOGIE PEUT-ELLE CONTRIBUER À LA


DIDACTIQUE COMPARÉE ?
JOËL LEBEAUME (STEF ENS Cachan INRP UniverSud Paris)
La présentation des problématiques et des recherches en didactique de la technologie les situe dans
l’espace d’une didactique des curriculums qui se distingue des recherches davantage ancrées en
didactique des apprentissages. Les préoccupations visent en effet l’explicitation ou les décisions
concernant ce curriculum disciplinaire dans sa structure et son organisation des contenus en tant qu’un
enseignement général, élémentaire et progressif initié dans les plus petites classes par des activités à
visée disciplinaire puis développé en tant qu’enseignement spécialisé. Cet espace de recherche ancré
en didactique questionne le positionnement de la didactique comparée, éventuellement en tant que
didactique des enseignements, par rapport aux espaces de didactique des curriculums et de didactique
des apprentissages. L’enjeu est alors de discuter le champ des didactiques des disciplines et son
extension ou sa réorientation contemporaine.
MOTS-CLES : éducation technologique – didactique – curriculum – discipline – histoire – sociologie.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

LES TIC DANS L’ENSEIGNEMENT DES SCIENCES SOCIALES : QUELS


MODELES D’INTEGRATION ?
DAVID LEFRANÇOIS (Université du Québec en Outaouais)
MARC-ANDRE ETHIER (Université de Montréal)
L’idée que les TIC peuvent fournir aux élèves des sources variées d’information et encourager les enseignants à
expérimenter de nouvelles façons d’enseigner est largement répandue. Mais ces outils technologiques sont-ils
des moyens d’apprentissage plus raffinés et plus efficaces que ceux utilisés depuis longtemps par les pédagogues
progressistes ? Grâce à une recension des écrits et à des entrevues réalisées auprès de personnes-ressources,
considérées comme des experts des TIC au Québec, les auteurs explorent les différents points de vue et font le
point sur les risques de dérapage possible, dans le domaine de l’enseignement de l’histoire. L’efficacité de ces
outils au plan des apprentissages dépend de l'utilisation qu’en font les enseignants. Pour être profitable, le
recours à l’ordinateur et aux environnements virtuels devrait être fondé sur de bonnes raisons et utilisé de la
bonne façon, ce qui ne peut se réduire à la simple agrégation de l’information recueillie.
MOTS-CLES : Modèles d’intégration des TIC – pensée historique – ressources virtuelles –
enseignement des sciences sociales – réforme scolaire.

INTERNET : UN MILIEU DIDACTIQUE « ANTAGONISTE » ? LE CAS DE


L’APPRENTISSAGE DU « PIRATAGE »
JEAN RAVESTEIN (UMR P3 ADEF . Aix-Marseille Université-INRP)
A partir de l’analyse d’une enquête par questionnaire en ligne de plus de 1200 répondants Internautes
concernant notamment la manière dont ils ont appris les procédures qui leur permettent de télécharger,
modifier, échanger, voire « cracker » des supports numériques sur Internet, nous montrerons que ce
qui pourrait apparaître comme une pratique d’autodidacte est en fait une pratique qui nécessite la
reconstruction d’institutions dans lesquelles des systèmes didactiques auxiliaires organisent la
transmission des savoirs, et où l’on retrouve des généricités relatives aux conditions nécessaires aux
apprentissages que la didactique comparée a déjà mis en évidence.
MOTS-CLES : système didactique auxiliaire – autodidacte – P2P – milieu antagoniste.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

ATELIER B2

Discutant : Robert Bouchard

QUELLE PLACE POUR LA MODELISATION DANS L’ENSEIGNEMENT


SCIENTIFIQUE ? ETUDE COMPAREE EN MATHEMATIQUES ET EN SCIENCES
DE LA VIE ET DE LA TERRE
JOËL BRIAND (IUFM Aquitaine, LACES équipe DAESL, Université Victor Ségalen,
Bordeaux 2)
PATRICIA SCHNEEBERGER (IUFM Aquitaine, LACES équipe DAESL, Université Victor
Ségalen, Bordeaux 2
Les recherches en didactique des mathématiques permettent de porter un regard nouveau sur la
dimension expérimentale des mathématiques. En sciences de la vie et de la Terre, l’influence de
l’empirisme est encore très prégnante, même si le recours à la modélisation est incontournable. A partir
de ces constats effectués dans les deux disciplines, nous proposons d’étudier deux exemples de situations
d’enseignement conduites en lycée et de les comparer.
Nous étudions en particulier dans quelle mesure il est possible de rapprocher les situations construites en nous
servant des outils théoriques que nous procure la théorie des situations. Nous faisons une étude comparative en
explicitant la nature des rétroactions dans l’apprentissage, le caractère d’a-didacticité des situations et en
montrant en quoi le rôle du professeur est déterminant.
MOTS-CLES : situations – milieux – expérience – expérimentation – modèle – rétroactions.

DEUX DIDACTIQUES A LA RENCONTRE L'UNE DE L'AUTRE ?


JEAN-PIERRE CUQ (Université de Nice-Sophia antipolis, UMR-P3 ADEF)
ALAIN MERCIER (UMR-P3 ADEF, Aix-Marseille Université (AMU) et INRP)
Les auteurs comparent le point de vue originel et le processus de développement de deux disciplines,
la didactique du français langue étrangère et la didactique des mathématiques. Ils montrent comment
progressivement, des problèmes semblables sont abordés et comment trois types de questions sont
traitées par des types d'étude fort différents, selon l'échelle des observations, des explications, des
propositions ou ingénieries : sociale, curriculaire ou relative à l'interaction didactique proprement dite
et à son fonctionnement. La mise en évidence de la variabilité des équilibres donné à penser que la vie
didactique et la vie sociale d'un enseignement sont étroitement liées et qu'un enseignement dépend
d'abord de la position sociale d'une matière d'enseignement puis, des conditions de sa transformation
en discipline enseignée, sachant que la seconde fait sans doute retour dans la classe par le moyen des
dispositions à l'étude dont les élèves font preuve: ce qui est une des hypothèses de travail de notre
équipe.
MOTS-CLES :

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

LA CONSTRUCTION ET L’INTERPRETATION DES « TRACES »


EN SCIENCES DE LA TERRE ET EN HISTOIRE
DENISE ORANGE-RAVACHOL (Université de Nantes, CREN, EA2661 ; IUFM des pays de la
Loire)
YANN LE MAREC (Université de Nantes, CREN, EA 2661 ; IUFM des pays de la Loire)
Les Sciences de la Terre et l’Histoire reconstruisent le passé de la Terre et des hommes. Elles intègrent
la contingence, se dotent d’outils de contrôle de leurs reconstitutions et construisent la nécessité de
« traces ». Notre recherche, située dans le cadre théorique de la problématisation, aborde d’une
manière comparative la construction d’une histoire raisonnée dans ces deux disciplines et ses
conséquences dans la construction et l’interprétation de situations didactiques. Dans un problème des
Sciences de la Terre, la formation d’une chaîne de montagnes, et dans un problème d’Histoire, le rôle
du château médiéval, nous caractérisons les explications historiques des élèves (école ; collège-lycée)
dans leur rapport aux traces. Nous montrons la tendance des élèves à considérer les traces comme un
donné et pointons, dans une perspective épistémologique et didactique, des axes de recherche à
investir.
MOTS-CLES : Histoire – Sciences de la Terre – trace – problématisation – élèves.

JEUX D’APPRENTISSAGE ET PRATIQUES DIDACTIQUES COMPARATIVES


D’ÈLEVES EN EPS ET EN MATHÉMATIQUES. LA NOTION DE « JEUX »
ALTERNATIFS : ASPECTS GENERIQUES ET SPECIFIQUES
PATRICE RILHAC (CREAD. UBO/IUFM de Bretagne. Rennes. France)
Cette communication se propose de présenter certains résultats d’une recherche dont l’ambition visait
à comparer les rapports aux savoirs d’élèves en difficulté, alors qu’ils sont confrontés à des enjeux de
savoirs spécifiques : « initiation à la démonstration » en mathématiques et « initiation à l’escalade » en
géométrie. Nous montrons que certains élèves vont s’inscrire dans des formes de jeux alternatifs,
nommés ainsi parce qu’ils ne sont pas, stricto sensu, la forme de jeu souhaité par les professeurs, et
que les formes de jeux alternatifs adoptées ne sont pas, à mon sens, circonstancielles, accidentelles,
mais « grammaticales ».
MOTS-CLES : didactique(s) – EPS – mathématiques – jeux alternatifs – comparatisme.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

ATELIER B3

Discutant : Pierre-François Coen

UN QUESTIONNAIRE DIDACTIQUE COMME MOYEN D’ANALYSER


L’ACTIVITE ET LES CONCEPTIONS DES ENSEIGNANTS DE FLSCO.
CONCEPTION CONTINUEE DANS L’USAGE, MIEUX COMPRENDRE LES
PRATIQUES
SYLVIE COURALLY (Laboratoire PAEDI, IUFM d’Auvergne et Université Blaise Pascal,
Clermont-Ferrand)
La conception d’un instrument didactique implique de produire des connaissances relatives à l’activité
enseignante. Nous avons cherché, dans le contexte complexe de l’enseignement du français écrit aux
élèves nouveaux arrivants en France, à ce que notre processus de conception prenne en compte les
caractéristiques de l’activité professionnelle habituelle des maîtres mais aussi celles qui peuvent naître
de l’usage d’un nouvel instrument didactique. Nous présenterons dans cet article un pan
méthodologique de notre recherche (Courally, 2007) correspondant à une étape de notre processus. Il
s’agit d’un questionnaire original visant à analyser la façon dont les enseignants se représentent
l’action et à cerner l’espace de développement de leur activité. Nous exposerons les résultats de ce
questionnaire qui a permis le recueil des représentations, des conceptions et des intentions sous-
jacentes aux actions des maîtres dans l’enseignement de la compréhension écrite aux élèves
allophones.
MOTS-CLES: didactique du français (lecture) – Français Langue Seconde et de Scolarisation (FLSco) –
analyse de l’activité enseignante – conception d’instrument didactique – psychologie ergonomique.

COMPARER DIDACTIQUE DE L’HISTOIRE ET DIDACTIQUE


PROFESSIONNELLE : LES OUTILS EN CLASSE D’HISTOIRE ET LES
INSTRUMENTS AU TRAVAIL
SYLVAIN DOUSSOT (IUFM de l’Université de Nantes)
Les travaux de P. Rabardel en didactique professionnelle se centrent sur le rôle des instruments dans le
développement des capacités des individus. Cette communication tente de questionner l’intérêt de sa
théorie de la genèse instrumentale dans des situations de classe d’histoire au collège (classes de 4ème et
de 3ème). A partir de différents corpus de travaux d’élèves centrés sur des activités qui s’articulent
autour de tableaux et de listes, il s’agit d’évaluer ce que cette théorie peut apporter à l’analyse des
processus d’apprentissage en histoire. Ces derniers sont envisagés du point de vue des pratiques, c’est-
à-dire par le biais des moyens d’accès des élèves à certains savoirs théoriques, en référence aux
pratiques des historiens. Il semble que cette théorie permet de mieux comprendre ce que font les
élèves en terme de travail sur les temporalités et les concepts, mais aussi les manières dont ils peuvent
organiser leur réflexion individuelle, collective, orale et écrite. Quand les tableaux et les listes sont
instrumentalisés, pris en main, ils semblent plus à même de développer les capacités des élèves à
enquêter historiquement, à s’instrumenter.
MOTS-CLES : histoire – travail – instruments – tableaux – pratiques.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

QUELQUES FORMES DIDACTIQUES GENERIQUES ET LEUR SPECIFICATION


DANS L’ENSEIGNEMENT DES MATHEMATIQUES ET D’ELEMENTS DE
PSYCHOLOGIE COGNITIVE
YVES MATHERON (UMRP3-ADEF, Aix-Marseille Université, INRP)
NATHALIE PANISSAL (Octogone-Lordat ERT64, Université de Toulouse II)
L’article vise, par-delà les spécificités disciplinaires et de niveau, à rapprocher les indications
didactiques consignées dans les programmes français à l’intention des enseignants et la réalité de leur
mise en œuvre dans les classes. Deux savoirs disciplinaires sont choisis pour cela : les mathématiques
au niveau du Collège (élèves de 11 à 15 ans), et les notions de sensation et perception de l’option
« information et communication » au cycle terminal de la série « sciences et technologies de la
gestion », notée STG, (élèves de 16 à 18 ans). Dans les deux cas (mathématiques et STG), les
Instructions Officielles préconisent une forme didactique privilégiant des moments au cours desquels
le savoir émerge ; soit de la résolution de problèmes, soit du questionnement de situations sociales de
communication. Le texte montre ce qu’il en est dans la réalité de l’enseignement dans ces deux classes
et fournit une analyse explicative du phénomène.
MOTS-CLES : ostension – sens des savoirs – angles – sensation et perception.

INTERACTIONS DE CLASSE, LECTURE LITTERAIRE ET PRODUCTION DE


TEXTES FICTIONNELS AU COLLEGE.
MBAYE SENE (Université Lumière Lyon 2 - ICAR / Université Cheikh Anta Diop de Dakar –
FASTEF)
En considérant que le développement, chez les élèves, de compétences de lecture et de productions de
textes, notamment fictionnels, est facilité par la maîtrise de l’organisation séquentielle du récit et de la
structuration des unités qui la composent, nous cherchons à démontrer la manière dont les gestes
professionnels de l’enseignant peuvent favorise leur apprentissage. Pour ce faire, nous analysons, à
titre d’exemple, deux extraits de séances de cours filmées dans deux classes de sixième assez
contrastées. Le point commun de nos unités d’analyse, c’est d’être constituées d’épisode-élèves, c’est
à dire d’opérations que nous considérons comme émergentes, se démarquant qualitativement des
autres unités didactiques et significatives d’une dévolution plus ou moins intense. Notre thèse consiste
à dire par ce mode de gestion du contrat, le professeur aménagement un milieu et mes en place des
outils, c’est le cas ici des activités méta-langagières, pour engager les élèves dans la co-construction
de savoirs déclaratifs, procéduraux et pragmatiques devant de schéma de contrôle.
MOTS-CLES : interactions en classe – lecture littéraire – production écrite – textes fictionnels – gestes
professionnels.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

ATELIER B4

Discutant : Lucie Mottier-Lopez

LES PROBLEMES DE COMPREHENSION LANGAGIERE LORS D’UNE


EVALUATION DE MATHEMATIQUES : LE CAS DES ELEVES IMMIGRES
KARINE MILLON-FAURÉ (INRP, UMR : ADEF)
Les mathématiques se sont pourvues d’un « langage » propre, et se sont ainsi émancipées de
l’assujettissement à une langue. Pourtant, la pratique et l’enseignement de cette discipline ne peuvent
s’abstraire d’un certain travail langagier, à la fois en tant que vecteur de communication entre acteurs
de la relation didactique et en tant que support de pensée. On peut alors se demander si dans certaines
conditions, lorsque la langue leur fait défaut, l’activité mathématique des élèves et du professeur ne
serait pas empêchée. Afin de mettre en évidence de tels phénomènes, nous analysons certains temps de
l’activité mathématique de classes accueillant des élèves immigrés et nous observons l’influence de ce
paramètre sur l’action didactique en nous appuyant sur des travaux qui théorisent le didactique comme
« action conjointe » du professeur et des élèves. Nous verrons ici comment, lors d’une évaluation
sommative, les problèmes langagiers tout en restant forclos, contribuent à altérer l’activité
mathématique attendue.
MOTS-CLES : action conjointe – évaluation – mathématiques – langue – interactions.

LECTURE ET MATHEMATIQUES AU COURS PREPARATOIRE : GENERICITE


ET SPECIFICITES DE CONTRAINTES PESANT SUR LES CHOIX DIDACTIQUES
DES ENSEIGNANTS, REVELEES PAR L’INDICATEUR DE DISTANCE A LA
PERFORMANCE ATTENDUE
AUDREY MURILLO (Groupe Pratiques Enseignantes Centre de Recherches en Education,
Formation et Insertion de Toulouse)
JEAN-JACQUES MAURICE (Groupe Pratiques Enseignantes Centre de Recherches en Education,
Formation et Insertion de Toulouse)
Cette contribution se propose d’étudier la prise en compte de l’hétérogénéité des performances des
élèves par quatre enseignantes de Cours Préparatoire (première primaire), en lecture et en
mathématiques. Nous présentons la construction de l’indicateur de Distance à la Performance
Attendue, permettant de rendre compte de l’hétérogénéité didactique générée par le niveau de
difficulté des tâches que les enseignants choisissent de prescrire à leur classe. Les résultats montrent
que cette hétérogénéité didactique est toujours forte : elle participerait à favoriser l’apprentissage du
plus grand nombre d’élèves, tout en prenant en compte les aspects de gestion de la classe (mobilisation
des élèves). Pour terminer, les résultats sont mis en rapport avec des concepts issus de la didactique, et
nous étudions quels pourraient être les apports de cette étude à la didactique comparée.
MOTS-CLES : pratiques d’enseignement – hétérogénéité des élèves – contraintes – cours préparatoire –
distance à la performance attendue.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

APPROCHE COMPARATISTE DE PRATIQUES D’ENSEIGNEMENT SELON LA


DISCIPLINE ENSEIGNEE ET LE STATUT DES ELEVES : GENERICITE ET
SPECIFICITE DE PRATIQUES EVALUATIVES INFORMELLES CHEZ UN
PROFESSEUR D’ECOLE
NICOLE RAYBAUD-PATIN (Université de Toulouse II - Le Mirail Centre de Recherches en
Education, Formation et Insertion de Toulouse Groupe Pratiques Enseignantes)
Notre communication, en s’appuyant sur une approche comparatiste selon la discipline enseignée et
selon le statut des élèves, nous permet de caractériser, en fonction de leurs généricités ou leurs
spécificités, les pratiques d’enseignement évaluatives informelles, orales et écrites, chez un professeur
d’école élémentaire de la première année du Cycle III. Nous étudions ce qu’écrit un professeur sur les
cahiers et les classeurs des élèves dans le quotidien de la classe. Nous étudions également les
interactions évaluatives orales (voire non verbales) entre l’enseignant et un élève, un groupe d’élèves
ou la classe entière, par rapport à ses ou leurs « productions » écrites, orales ou motrices. De plus,
nous étudions les régulations qui suivent ces temps d’évaluation non formelle. Nous montrons que
l’évaluation informelle est très majoritairement à l’initiative de l’enseignant, individuelle et met en
évidence des « contrats didactiques différentiels », contrats liés aux disciplines enseignées et aux
statuts des élèves.
MOTS-CLES : pratiques d’enseignement – évaluations informelles orales et écrites – disciplines
enseignées – statuts des élèves – régulations.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

ATELIER B5

Discutant : René Rickenmann

DIDACTICAS COMPARADAS: NARRATIVAS DE ESTETICA DE LA RECEPCION


Y LA PARTICIPACION
ROSER JUANOLA TERRADELLAS (Universidad de Girona, espagne)
ROSER CALAF (Universidad de Oviedo, espagne)
OLAIA FONTAL (Universidad de Oviedo, espagne)

Notre approche des didactiques artistiques part d’une révision épistémologique des champs de savoir
en jeu dans les enseignements artistiques, qui montre qu’à l’intérieur même de ce champ coexistent
plusieurs disciplines pouvant faire l’objet d’approches didactiques particulières (Calaf, 2007). Nous
partons du constat de la tension particulière que produit le découpage académique qui, en Espagne,
situe institutionnellement les didactiques artistiques dans un champ différent de celui des sciences «
contributives » artistiques et/ou esthétiques. Et nous postulons que la démarche de didactiques
comparées, à l’intérieur même du champ des enseignements artistiques, permet d’aboutir à une
redéfinition du champ à partir de l’étude des pratiques effectives.

MOTS- CLES :

JEUX D’APPRENTISSAGE ET JEUX ÉPISTÉMIQUES DANS LES ACTIVITÉS


PHYSIQUES SPORTIVES ET ARTISTIQUES
MONIQUE LOQUET (CREAD Université Rennes 2)
Avec cette étude de cas, en contextes d’activités physiques sportives et artistiques (APSA), nous
envisageons le projet comparatiste en didactique à l’intérieur du champ disciplinaire des Sciences et
techniques des activités physiques sportives (STAPS). Ce champ a pour terrain d’études l’éventail large et
panaché des APSA dans des contextes aussi variés que l’éducation physique et sportive (EPS),
l’entraînement sportif de haute performance, l’éducation corporelle des personnes handicapée, etc. La
didactique comparatiste prend dans ce champ un tour particulier. Le « détour » par les lieux non scolaires
vise à éprouver la robustesse des outils théoriques et méthodologiques utilisés de sorte que cette analyse
permette d’interroger en retour les formes scolaires classiques.
MOTS-CLES : jeux d’apprentissage – jeu épistémique – activité physique sportive et artistique – contextes
non-scolaires – didactique comparatiste.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

ETUDE DIDACTIQUE DE PRATIQUES CHORÉGRAPHIQUES À L’ÉCOLE. VERS


UNE CARACTÉRISATION.
GUYLÈNE MOTAIS-LOUVEL (CREAD, Université Rennes 2, IUFM de Bretagne, EA 3875)

A l’école primaire, les programmes scolaires1de ces dernières années s’accordent à dire, de façon
générique, que le rapport aux œuvres et aux artistes doit être, pour l’élève, un outil à la construction de
compétences artistiques et culturelles, contribuant à l’élaboration de l’estime de soi. Ma contribution
examine spécifiquement cette forme d’enseignement. Dans le champ artistique des pratiques
chorégraphiques j’interroge les manières dont le professeur met en place des situations corporelles
interactives, génératrices de formes. Par quels objets de savoirs passent ce processus de construction
de références construites et partagées par les élèves dans la classe ? A partir de l’analyse de situations
issues d’une classe de maternelle, j’explique comment le professeur engage les élèves dans des
dispositions singulières d’apprentissage. J’observe les agencements temporel et spatial spécifiques,
ainsi que les jeux corporels et de langage dont il se sert, afin d’esquisser un début de caractérisation de
ces pratiques artistiques à l’école.
MOTS CLES : Pratiques chorégraphiques – signe-processus – milieu – interaction – apprentissage-
enseignement par corps – jeux de langage – théorie de l’action conjointe en didactique.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

ATELIER B6

Discutant : Alexia Forget

UNE DISCIPLINE SCOLAIRE - DEUX OBJETS ENSEIGNES : LE TEXTE


ARGUMENTATIF ET LA SUBORDONNEE RELATIVE EN FRANÇAIS.
COMPARAISON DES GESTES DE CONSTRUCTION DE L’OBJET
SANDRINE AEBY DAGHE (Université de Genève)
BERNARD SCHNEUWLY (Université de Genève)
MARIANNE JACQUIN (Université de Genève)
La présente contribution s’inscrit dans une vaste recherche portant sur l’analyse de l’objet enseigné en
classe de français. Elle propose une double comparaison : entre deux objet d’enseignement de la
discipline français, la subordonnée relative et le texte argumentatif, et entre deux manières de rendre
présent et de pointer certaines composantes de cet objet, la régulation interne et l’institutionnalisation.
Dans une perspective descriptive et explicative, cette étude propose une définition et l’énoncé de
critères de repérage de ces deux gestes fondamentaux. Elle aboutit à la mise en évidence d’un
contraste dans la fréquence et les fonctions de ces deux gestes relativement aux objets d’enseignement
précités. On trouve de nombreuses régulations internes lors de l’enseignement du texte argumentatif
qui s’organise principalement à partir de régulations outillées et modélisantes en vue de produire un
texte. A l’inverse les institutionnalisations sont fréquentes lors de l’enseignement de la subordonnée
relative. Orientées vers la définition de notions, elles sont en décalage avec le travail de
conceptualisation en jeu. En découle le constat de liens entre la fréquence et la fonction de ces gestes
et l’objet d’enseignement.
MOTS-CLES : gestes didactiques – régulation – institutionnalisation – subordonnée relative – texte
argumentatif.

QUELLE AIDE DU PROFESSEUR AU TRAVAIL DES ELEVES APRES LA


CLASSE ?
DENIS LEROY (UMR-P3 ADEF)
Cette recherche interroge l'un des dispositifs que l’institution scolaire produit actuellement en
abondance. Nous décrivons en effet comment des élèves et deux professeurs d'un collège classé en
Réseau Ambition Réussite sont engagés à tenter de faire vivre une forme d’étude inédite,
institutionnellement organisée, l'Aide au Travail (Scolaire) Personnel. Nous observons comment le
professeur coordonnateur, également professeur de mathématiques, organise une aide méthodologique
à l’apprentissage, aide non didactique, sans savoir et sans dévolution possible de la responsabilité de
l’action. D'un autre côté, un professeur d’EPS enseigne des mathématiques dans le cadre de l'ATP,
mais sans que cela ne constitue une aide plus efficace que le premier enseignement dans la classe.
C'est cette étonnante symétrie que nous étudions en proposant quelques hypothèses interprétatives.
MOTS-CLES : travail personnel – méthodologie – collège – action conjointe – aide.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

CONSTRUCTIONS SCOLAIRES ET EXTRA-SCOLAIRES DES FAÇONS DE LIRE :


ANALYSE DE SOLLICITATIONS LECTORALES CONTRASTEES PAR LEURS
NATURES ET LEURS MODALITES
FANNY RENARD (MCF de sociologie IUFM de Poitou-Charentes, Université de Poitiers,
GRESCO (membre associé du GRS))
À partir de la recherche menée dans le cadre d’une thèse de sociologie soutenue en avril 2007, cette
communication s’attache à présenter des résultats concernant les façons de lire constituées par les
élèves durant la période collégienne, en cours de français et en dehors. Elle montre que les façons de
lire constituées dans ces deux contextes varient, et que la construction de ces façons de lire repose
aussi, selon les contextes, sur différentes modalités de sollicitations.
En décrivant ces différences, la communication se veut une contribution sociologique à la réflexion
engagée par la « didactique comparée », en montrant les intérêts d’une connaissance plus fine des
processus de construction de savoirs et savoir-faire pour qui veut lutter contre inégalités sociales face à
l’école.
MOTS-CLES : Sociologie – Façons de lire – Modalités de sollicitations lectorales – Collège – Contextes
scolaire et extrascolaire.

UTILISATION DU LOGICIEL TRANSANA POUR ANALYSER LES


TEMPORALITES DES PRATIQUES D’ENSEIGNEMENT DANS DEUX CLASSES
DE PHYSIQUE APPARTENANT A DEUX PAYS DE CULTURES DIFFERENTES.
MOUHAMADOUNE SECK (UMR ICAR, CNRS, Université de Lyon, INRP, France et Faculté
des Sciences et Technologies de l’Education et de la Formation (FASTEF), Université Cheikh
Anta DIOP Dakar, Sénégal)
ANDREE TIBERGHIEN (UMR ICAR, CNRS, Université de Lyon, INRP)
Ce texte, du fait du volume important de films traités, propose une méthodologie de traitement du
corpus vidéographique dans deux classes de physique, en première scientifique, appartenant à deux
pays de cultures différentes. L’étude prend l’orientation de la didactique comparatiste qui a comme fil
conducteur l’action conjointe des acteurs autour du savoir dans l’analyse des pratiques de classe. La
diversité des échelles (de temps et de granularité du savoir) utilisées nécessite de recourir à un logiciel
de traitement et d’analyse à la fois des vidéos et des textes de transcription du discours (oral et/ou
gestuel) en classe. Ce traitement conduit à des structurations, des catégorisations des savoirs, de leurs
mises en œuvre ainsi qu’à leur articulation avec d’autres structurations comme les phases didactiques
et les organisations sociales de la classe.
MOTS-CLES : pratique de classe – action conjointe – temps d’enseignement – phase didactique –
organisation sociale de la classe.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

ATELIER B7

Discutant : Jean-Michel Baudouin

MOBILISATION DE CONNAISSANCES ANTERIEURES LORS DE LA


PREPARATION D’UNE LEÇON DE MATHEMATIQUES PAR DES JEUNES
PROFESSEURS STAGIAIRES
SYLVIE COPPÉ (UMR ICAR, équipe COAST (Université de Lyon, CNRS, INRP))
LAURENT VEILLARD (UMR ICAR, équipe COAST (Université de Lyon, CNRS, INRP))
Dans ce texte nous avons choisi d’analyser comment des professeurs débutants préparent leurs séances
de classe, ce qui constitue pour nous une tâche dans laquelle ils doivent mobiliser diverses
connaissances ou savoir faire qu’ils ont pu acquérir dans divers lieux et à certains moments. Nous
avons analysé ce corpus en utilisant la théorie de l’activité et l’approche anthropologique du
didactique afin de comparer les types d’analyses qu’ils induisent et les résultats et interprétations
auxquels ils conduisent.. Ainsi, nous souhaitons apporter des éléments de réflexion théorique sur la
question de la mobilisation de diverses connaissances, en repartant des courants qui traitent
classiquement du transfert de connaissances, puis en élargissant à deux autres approches qui apportent
des points de vue différents dans une perspective d’étude du transfert en situation non expérimentale.
MOTS-CLES : théorie de l’activité – approche anthropologique – transfert de connaissances –
institution – système d’activité.

LES FORMES DE DIDACTISATION DES INSTRUMENTS DE TRAVAIL EN


FORMATION PROFESSIONNELLE INITIALE : UNE APPROCHE
COMPARATISTE
LAURENT FILLIETTAZ (Equipe Interaction & Formation, FPSE, Université de Genève)
Cette contribution s’ancre dans le champ de la recherche en formation professionnelle initiale. Elle
s’intéresse à la manière dont des jeunes issus de la scolarité obligatoire apprennent à utiliser des outils
dans des activités de travail en entreprise. Elle vise à mieux comprendre le rôle des collectifs de travail
dans cette rencontre des apprentis avec les instruments de leur activité : comment les experts
aménagent-ils (ou pas) l’activité des novices autour de l’usage des instruments ? Comment
médiatisent-ils leurs rapports à ces instruments ? En quoi ces médiations prennent-elles des formes
didactisées ? Pour répondre à ces questions, cette contribution adopte une double approche
comparatiste. Sur le plan empirique, elle propose une analyse de trois situations de formation
fortement contrastées observées dans deux entreprises formatrices distinctes. Et sur le plan
épistémologique ou théorique, elle contribue à questionner les apports des didactiques disciplinaires et
de la linguistique appliquée au champ de la recherche en formation professionnelle.
MOTS-CLES : interaction – langage – instrument – apprentissage – formation – didactique
professionnelle.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

DIDACTIQUE DES DISCIPLINES ET DIDACTIQUE PROFESSIONNELLE :


QUELS LIENS ?
ANNE-CATHERINE OUDART (Cueep-Ustl Lille 1- Laboratoire CIREL (équipe Trigone))
LUCIE PETIT (Cueep-Ustl Lille 1- Laboratoire CIREL (équipe Trigone))
Écrits au travail, écrits de travail, écrits pour le travail sont des objets enseignés en lien avec la
situation professionnelle qui les a générés. Deux didactiques peuvent revendiquer leur enseignement :
la didactique des disciplines et la didactique professionnelle. Est-il donc pertinent de les opposer ?
Pour explorer cette question, nous interrogerons les concepts de tâche, activité, situation, objet, sujet
mobilisés par les deux didactiques. A partir d’un objet d’enseignement, les écrits professionnels, nous
chercherons à comprendre les réponses que ces didactiques apportent pour construire leur
enseignement. Nous formulerons notamment l’hypothèse de l’existence de points de convergence et
de divergence qui indiquent des liens et une certaine proximité.
MOTS-CLES : didactique professionnelle – didactique des disciplines – écrits professionnels – situation
didactique – situation de travail – activité.

ANALYSE DE L’ACTION DIDACTIQUE D’UN MAITRE EN FORMATION LORS


DE DEUX SEQUENCES D’ENSEIGNEMENT EN SPORTS COLLECTIFS
BERNARD POUSSIN (Institut de Formation des Maîtresses et des Maîtres de l’Enseignement
Secondaire, IFMES, Genève)
Cette étude s’intéresse à l’action d’un maître en formation (MEF) à propos du choix des contenus
d’enseignement en sports collectifs et de la manière de les mettre en scène. Un dispositif de recherche
a été greffé sur le dispositif de formation pour recueillir des données intrinsèques à partir de
l’enregistrement vidéo de deux séquences d’enseignement. Des données extrinsèques sont prises en
compte avec un enregistrement de l’entretien de formation et un entretien d’auto-confrontation simple.
La théorie des situations didactiques et la modélisation de l’action didactique de l’enseignant servent
pour analyser les données. Les résultats permettent de pointer les difficultés qui persistent et
empêchent les MEF de s’engager réellement dans un processus innovant de l’enseignement des sports
collectifs.
MOTS-CLES : formation didactique – jeux sportifs collectifs – contenus d’enseignement – interactions
didactiques – dévolution.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

SESSION C : 16 JANVIER 2009 (10H45-12H45)

ATELIER C1

Discutant : Annick Fluckiger

COMPARER CE QUI EST COMPARABLE : UNE ETUDE DE CAS POUR UN


PROBLEME GENERIQUE
TERESA ASSUDE (UMR P3 ADEF (Université de Provence, INRP))
A travers une étude de cas sur la comparaison entre deux dispositifs – la classe de mathématiques et
l’aide au travail personnel – nous essaierons de montrer que l’un des intérêts de l’approche
comparatiste est celui de créer des catégories conceptuelles (par exemple celle de quasi-contrat
didactique) qui rendent compte de la comparaison et qui permettent de comprendre le réel.
MOTS-CLES : mathématiques – aide au travail personnel – quasi-contrat didactique.

ANALYSE DES PRATIQUES DE CLASSE A DIFFERENTES ECHELLES DE


TEMPS ET DE GRANULARITE DU SAVOIR : OPERATIONNALISATION DES
CONCEPTS DE CHRONOGENESE ET DE TOPOGENESE.
LAYAL MALKOUN (UMR ICAR (Université de Lyon, CNRS) et CREAD (Université de
Rennes))
ANDREE TIBERGHIEN (UMR ICAR (Université de Lyon, CNRS))
Notre étude fait partie des études qui tentent de comprendre le rôle spécifique d’une classe par rapport
à celui d’une autre classe dans l’acquisition des élèves. Considérant que ce sont les savoirs qui
donnent leur forme aux pratiques, elle se propose d’analyser de la vie du savoir en classe, en
particulier à travers les positions des différents acteurs de la classe (professeur et élèves) envers ce
savoir (topogenèse) et la progression de ce savoir dans le temps (chronogenèse). Nous proposons pour
cette communication des outils méthodologiques qui nous permettent de caractériser les concepts de
chronogenèse et de topogenèse et de les rendre opérationnels. Notre méthodologie basée sur la prise en
compte de différentes échelles d’analyse paraît fructueuse pour rendre compte de ces concepts. En
particulier, les analyses faites à l’échelle microscopique en termes de facettes et tâches épistémiques
offrent des moyens systématiques de caractériser ces concepts lorsqu’elles sont reliées aux échelles
mésoscopique et macroscopique.
MOTS-CLE : chronogenèse – topogenèse – échelles d’analyse – facettes – tâches épistémiques –
continuité – densité.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

QUELLE STRUCTURE PRAXEOLOGIQUE POUR LES SAVOIRS EN SCIENCES


DE LA VIE ET DE LA TERRE ?
CHRISTIAN ORANGE (Université de Nantes, IUFM, CREN EA 2661)
Cette communication discute l’intérêt de la notion de praxéologie, telle qu’elle est définie dans la
théorie anthropologique du didactique, pour étudier les relations entre pratiques des savoirs et mises en
textes en didactique des SVT. La notion de structure praxéologique est introduite pour rendre compte
des spécificités épistémologiques de la discipline et proposer une première discussion de leurs
conséquences didactiques
MOTS-CLES : didactique des SVT – praxéologie – structure praxéologique – mise en texte – pratiques
de savoirs.

USAGE DES OUTILS DE LA DIDACTIQUE PROFESSIONNELLE POUR


REPERER DES INDICES DE CONSTRUCTION DE COMPETENCES
PROFESSIONNELLES DANS UN FORUM DEBAT EN FORMATION
D’ENSEIGNANTS
GENEVIEVE LAMEUL (CREAD université Rennes 2-IUFM de Bretagne-UBO, ERTé
CALICO-INRP)
YVES KUSTER (CREAD université Rennes 2-IUFM de Bretagne-UBO, ERTé CALICO-
INRP)
Depuis 2003, nous affinons notre méthode d’analyse des forums de discussion en formation initiale
d’enseignants, dans l’objectif de comprendre en quoi cette modalité de formation participe à la
construction de savoir professionnel. Après avoir débuté par des analyses structurales et intrinsèque de
notre corpus, nous avons construit au fil du temps, un cadre d’analyse multidimensionnel inspiré de
Weinberger et Fischer (2006) qui porte un regard sur l’argumentation développée par les enseignants
participant au forum (dimension argumentative) ; sur les interactions collaboratives entre les acteurs
du débat (dimension sociale) ainsi que sur les indices de construction de compétences
professionnelles au sein du discours (dimension épistémique). C’est plus précisément pour étudier
cette 3è dimension que nous sommes allés chercher dans le champ de la didactique professionnelle
(Coulet, 2006), des outils d’analyse complémentaires à ceux de la didactique disciplinaire, des
sciences de l’information et de la communication et des sciences de l’éducation. Notre communication
s’efforcera d’examiner les proximités de sens et de méthodes entre notre approche et une approche
comparatiste au sens où elle est définie dans le tout récent dictionnaire des sciences de l’éducation
(Van Zanten).
MOTS-CLES : forum-débat – analyse de pratiques – compétences professionnelles – approche
méthodologique intégrée – didactique professionnelle.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

ATELIER C2

Discutant : Thérèse Thévenaz

ANALYSE COMPARATIVE DE LA PLACE DES APPRENANTS ARTICULEE AUX


SAVOIRS EN JEU DANS UNE SITUATION DE REVISION TEXTUELLE
KRISTINE BALSLEV (Université de Genève)
Lorsqu’un enseignant et des apprenants interagissent dans une situation formelle d’apprentissage, ils
créent du nouveau et modifient la situation didactique initiale. Ce constat a notamment été mis en
évidence dans le champ de la linguistique, microsociologie, de la cognition située et de la didactique,
avec, entre autres, les concepts de rôle et de place. Cette contribution se base sur une recherche
analysant les microgenèses didactiques en situation de révision textuelle dans un cours de français
destiné à des adultes en difficulté face à l'écrit. Les interactions verbales de séances de révision
textuelle impliquant une enseignante et cinq apprenants ont été analysées selon l'approche
microgénétique didactique (Balslev & Saada-Robert, 2007). Dans la présente contribution, cette
analyse est complétée par des indicateurs linguistiques pour mieux cerner la question des places prises
par / laissées à l'apprenant en lien avec le savoir en jeu et son apprentissage.
MOTS-CLES : rôles – places – contrat didactique – microgenèses didactiques – modalisations.

CARACTERISATION DES PRATIQUES D’ENSEIGNEMENT : UNE ETUDE DE


CAS EN LECTURE EMERGENTE
PIER CARLO BOCCHI (DECS, Tessin – FPSE, Université de Genève)
Dans le cadre de cette contribution, nous explicitons quelques éléments d’une étude comparative
centrée sur des séances de lecture, dans le but à la fois de décrire les pratiques effectives mises en
scène, mais également d’essayer de comprendre ce qui peut faire leur efficacité. Le dispositif concerne
deux classes « ordinaires » de 1P issues de la partie italophone de la Suisse (Canton du Tessin), où les
enseignants disent suivre la même méthode d’apprentissage de la lecture. Étant donné qu’une notion
théorique fondamentale pour la description de toute transaction didactique est celle du doublet contrat
– milieu, nous serons amenés à montrer comment, grâce à ce type de descripteurs, il est possible de
mettre au jour les formes d’interaction qui s’établissent au cours d’une tâche de découverte de mots
cachés. Dans le but de mieux appréhender ce genre de dynamiques, les composantes formelles en
lecture/écriture seront convoquées.
MOTS-CLES : transaction didactique – contrat didactique – milieu – action conjointe – lecture-écriture
émergente.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

PRATIQUES DE LECTURE ET SITUATIONS D’ENSEIGNEMENT-


APPRENTISSAGE SCIENTIFIQUES : ENJEUX D’UNE APPROCHE
COMPARATISTE
AURÉLIE DUPRÉ (THEODILE-CIREL (E.A. 4354))
Cette communication propose de questionner le positionnement en didactique comparée d’une
recherche de doctorat (en cours), portant sur les pratiques de lecture mises en œuvre par des élèves de
CM2 en situations d’enseignement-apprentissage scientifiques. En abordant plus particulièrement
l’activité de lecture, la problématique interroge les spécificités que peut avoir l’approche de la
discipline des sciences dans l’enseignement/apprentissage de cette pratique. En articulant de la sorte
pratiques de lecture et disciplines scientifiques, nous verrons que cette recherche adopte, à plusieurs
niveaux, des perspectives comparatistes en didactique. L’objet de cette communication sera alors de
discuter d’un positionnement en didactique comparée.
MOTS-CLES : didactique des sciences – didactique du français – pratiques de lecture – situations
d’enseignement-apprentissage scientifiques.

COMPARAISON DES PRATIQUES DE QUINZE PROFESSEURS DES ÉCOLES


UTILISANT LE MÊME MANUEL D’ENSEIGNEMENT DE LA LECTURE ET DE
L’ÉCRITURE : INTÉRÊTS ET LIMITES DE LA THÉORIE INSTRUMENTALE EN
DIDACTIQUE
ROLAND GOIGOUX (Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand)
Douze professeurs des écoles chevronnés, des maîtres-formateurs, et trois néo-titulaires ont utilisé
durant l’année scolaire 2007-2008 le même manuel d’enseignement de la lecture et de l’écriture, un
nouvel outil pour le cours préparatoire (1P) que tous découvraient simultanément. Nous avons étudié
leur activité d’enseignement tout au long de l’année dans un double objectif : 1) comprendre comment
ils modifiaient le manuel pour l’adapter à leurs manières de faire et à leurs conceptions de
l’enseignement de la lecture/écriture ; 2) comprendre ce que l’usage du manuel modifiait dans ces
manières de faire ou dans ces conceptions. Bref, comment les professeurs transformaient l’instrument
(processus d’instrumentalisation) et comment l’instrument les transformait (processus
d’instrumentation) (cf. Rabadel et le concept de genèse instrumentale).
MOTS-CLES : Instrument didactique – genèse instrumentale – didactique du français – lecture/écriture
– manuel d'enseignement.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

ATELIER C3

Discutant : Florence Ligozat

LE SCHÈME DIDACTIQUE. UN OUTIL POUR COMPARER LES DIDACTIQUES


JEAN-GUY CAUMEIL (CRIS-LIRMEF EA 647 UCBL Lyon 1)
J’étudie depuis cinq ans un fonds de films fixes. Ces supports pédagogiques sont les héritiers de
l’enseignement par l’image des lanternes magiques et des vues sur verre promues par Paul Bert à la fin
du XIXème siècle pour éduquer les masses laborieuses et analphabètes. Ils furent utilisés, massivement,
dans les écoles, les collèges et probablement aussi les lycées, de 1920 à 1970. D’abord historique mon
étude s’est réorientée vers la reconstitution des pratiques d’enseignement. D’une histoire à une
archéologie à visée ethno-historique, parce que les supports que j’étudie sont des traces fortes et
fiables des pratiques d’une époque. Ces traces manifestent des structures, des contenus, des cultures
transmises par les outils (films et notices des films), par eux un monde didactique se construit. En
comprenant les rouages, les agencements et le sens de ces outils nous reconstruisons le monde qui se
donne à voir. Je présente dans cet article le résultat de cette recherche, une grille d’analyse visant à
présenter le schème didactique d’un projet de transmission. Cet outil représente pour moi la réponse à
la question : à quelles conditions peut-on comparer les didactiques ?
Mots clés : épistémo-anthropologie – schème didactique – théorie didactique opératoire – didactique
comparée.

MÉTHODOLOGIE DE MISE AU POINT D’UN CONSENSUS ENTRE


CHERCHEURS : LE CAS DU THEME.
DAVID CROSS (UMR-ICAR Université Lyon 2)
RITA KHANFOUR-ARMALE (UMR-ICAR Université Lyon 2)
ZEYNAB BADREDDINE (UMR-ICAR Université Lyon 2)
LAYAL MALKOUN (Université Libanaise-Faculté de pédagogie)
MOUHAMADOUNE SECK (Université Cheikh Anta DIOP Dakar)
Le but de la recherche présentée ci-dessous est l’étude de la mise au point d’un consensus entre
chercheurs travaillant sur des sujets ayant différents cadres théoriques. Ces chercheurs utilisent tous
dans leur méthodologie des enregistrements vidéo. Il s’agit de décrire dans cet article les résultats des
analyses utilisant le même outil méthodologique « le thème » qui a comme avantage de permettre une
mise en évidence de la progression du savoir en jeu dans la classe. Les données consistent en des films
d’une séquence d’enseignement en chimie portant sur l’équilibre et d’une séquence en physique
portant sur les forces et le principe de l’inertie. Une définition commune du thème ainsi que les
critères pour repérer ces thèmes dans un enregistrement de classe ont émergé de cette étude
MOTS-CLES : thème – consensus – discours de l’enseignant – didactique des sciences – outil
méthodologique.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

DE L'OBJET DE LA FORMATION A L'OBJET D'ENSEIGNEMENT: A PROPOS


DE LA VALIDITE METHODOLOGIQUE DE L'OUTIL SYNOPSIS
ROXANE GAGNON (Université de Genève)
SANDRINE AEBY DAGHÉ (Université de Genève)
Cette contribution propose de mettre à l’épreuve d’un outil méthodologique, le « synopsis », élaboré
initialement pour l’analyse de pratiques de classe, en l’appliquant à l’analyse des pratiques de
formation. Le synopsis constitue le script d’une séquence filmée et transcrite. Les synopsis étudiés
appartiennent au corpus de données d’une recherche doctorale en cours qui analyse l’impact d’un
dispositif de formation continue du point de vue des transformations de l’objet du contexte de la
formation au contexte de la classe de culture générale. La comparaison entre le synopsis de la classe et
celui de la formation interroge la pertinence de l’unité d’analyse séquence d’enseignement ou de
formation ; le processus de construction d’un objet, l’entretien d’embauche, dans deux contextes
différents ; les processus d'imbrication et de relais des contenus didactiques d'un contexte à un autre et
en particulier des savoirs didactiques disciplinaires dans l'ensemble des savoirs de la formation.
MOTS-CLES : synopsis – pratiques de formation – pratiques d’enseignement – entretien d’embauche –
argumentation orale.

CARACTÉRISATION DES JEUX D’APPRENTISSAGE EN DÉCOUVERTE DU


MONDE VIVANT AU CYCLE 2 (GRADE 5) : UNE ÉTUDE DE CAS
CORINNE MARLOT (Université de Bretagne, Rennes 2 F-35000 France - EA 3875, Centre de
Recherche sur l’Education, les Apprentissages et la Didactique (CREAD))
Cette étude tente de montrer en quoi la notion de jeu d’apprentissage, concept central de la Théorie de
l’Action Conjointe en Didactique (TACD), permet au chercheur d’identifier la part de spécificité liée
au savoir dans les pratiques d’enseignement-apprentissage en Découverte du Monde et, dans le même
mouvement, de décanter des formes génériques liées à certains objets de savoir, moins denses
épistémiquement, mais contraints par la polyvalence disciplinaire de l’enseignant du premier degré.
Ce travail contribue à caractériser le fonctionnement de ces « jeux d’apprentissage » au travers du
phénomène de « glissement de jeu » dont l’explicitation va permettre d’une part, de mieux
comprendre et expliquer la logique d’action des acteurs du jeu didactique et d’autre part, de rendre
raison de l’ingéniosité pratique du professeur.
MOTS- CLES : action conjointe – jeux d’apprentissage – contrat didactique – milieu – objets sensibles.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

ATELIER C4

Discutant : Jean-Paul Bernié

LA MODELISATION DU SAVOIR EXPERIENTIEL EN DIDACTIQUE CLINIQUE


DE L’EPS : UN OUTIL D’ANALYSE COMPAREE DES PRATIQUES
D’ENSEIGNEMENT
PABLO BUZNIC-BOURGEACQ (DiDist, (CREFI-T IUFM Midi-Pyrénées)
ANDRE TERRISSE (DiDist, (CREFI-T IUFM Midi-Pyrénées)
ERIC MARGNES (Université de Toulouse 3)
Ce texte rend compte d’une recherche menée en didactique clinique de l’EPS (Terrisse, 1994),
interrogeant le poids de l’expérience personnelle de pratiquant du professeur d’EPS dans une APSA
(Activité Physique Sportive et Artistique) spécifique sur le contenu de l’enseignement effectif de cette
dernière (Buznic-Bourgeacq, 2008). Notre intention a été d’identifier ce poids de manière transversale,
quelle que soit l’APSA enseignée. Au-delà des résultats présentés, nous montrons alors comment la
démarche de notre recherche nous a conduits à construire une modélisation générique du savoir
expérientiel et de sa transmission, dans le but de proposer un outil d’analyse comparée des pratiques
d’enseignement effectif. A partir de ce travail, nous tentons ainsi de montrer comment la didactique
clinique et la didactique comparée peuvent s’articuler dans une compréhension commune du
didactique.
MOTS-CLES : expérience personnelle – savoir expérientiel – sujet enseignant – didactique clinique de
l’EPS.

DES INGENIERIES DIDACTIQUES DE L’ŒUVRE LITTERAIRE : EN


MATERNELLE ET EN CYCLE 3 (REGAD)
HENRI LOUIS GO (LISEC (EA 2310) Université Nancy 2)
BRIGITTE BRIATORE (formatrice en service partagé, IUFM académie de Nice)
BEATRICE LEBRETON (professeur des écoles (maître E), Var)
Cette communication s’appuie sur les premiers éléments d’une étude qui résulte d’un travail au cours
de l’année 2007-2008 avec deux professeures des écoles, l’une formatrice à l’IUFM de l’académie de
Nice en « service partagé » (Brigitte Briatore, enseignante en maternelle), l’autre « maître E » en
« Regroupement d’adaptation (REGAD) » (Béatrice Lebreton, enseignante dans une zone d’éducation
prioritaire à Toulon). J’étais moi-même formateur en philosophie et sciences de l’éducation à l’IUFM
de l’académie de Nice au moment de cette expérimentation.
Cette communication reprend donc les éléments d’une recherche qui comporte deux axes :
a) travailler sur le problème de l’élaboration d’ingénieries d’enseignement d’œuvres littéraires à
l’école primaire
b) expérimenter de façon contrastive des ingénieries de ce type, mais adressées à des élèves qui ne
sont encore pas des lecteurs ; ici :
- auprès d’une classe ordinaire de maternelle non encore lecteurs, en école d’application
- auprès de 6 élèves de CM2 ayant des difficultés en lecture, en Regroupement d’Adaptation.
L’étude cherche à apporter une contribution à la théorie de l’action conjointe en didactique (TACD).
MOTS-CLES : œuvre – ingénierie didactique – ingénierie coopérative – didactique comparée – TACD
(théorie de l’action conjointe en didactique).

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

ANALYSE COMPAREE DE PRATIQUES D’ENSEIGNEMENT-APPRENTISSAGE


DE DEUX LANGUES ETRANGERES
BRIGITTE GRUSON (Centre de Recherche sur l’Education, les Apprentissages et la Didactique
(CREAD- Université Européenne de Bretagne))
DOMINIQUE FOREST (CREAD- Université Européenne de Bretagne)
PASCAL TREINSOUTROT (CREAD- Université Européenne de Bretagne)
La présente communication s’appuie sur une recherche en cours qui vise à comparer les pratiques
effectives d’enseignement et d’apprentissage de deux langues étrangères, l’anglais et l’espagnol, à
deux niveaux différents, en sixième et en seconde. L’objectif de cette communication est de présenter
le cadre théorique et la démarche méthodologique que trois chercheurs d’origines différentes ont mis
en œuvre pour conduire cette recherche inter-langues ainsi que les tout premiers résultats en lien avec
les analyses des deux séances mises en œuvre en seconde. Les enjeux de la recherche se situent à
plusieurs niveaux. Il s’agit premièrement de mener un véritable travail comparatiste entre chercheurs
et d’examiner la pertinence et la valeur heuristique de la démarche. Deuxièmement, l’étude vise à
mettre en évidence les choix didactiques opérés par les professeurs observés lors de la mise en œuvre
d’une activité de compréhension de l’oral, l’étude de documents sonores en classe de langue étrangère
constituant une des priorités de cet enseignement.
MOTS-CLES : Enseignement-apprentissage d’une langue étrangère – anglais – espagnol –
enseignement secondaire – théorie de l’action conjointe en didactique – analyse proxémique.

LANGAGE ET RAPPORT AU MONDE EN HISTOIRE ET EN SCIENCES. UNE


APPROCHE COMPARATIVE AU CYCLE 3 DE L’ECOLE PRIMAIRE.
ROSELYNE LE BOURGEOIS-VIRON (GRIEST-IUFM Amiens-laboratoire d’histoire et
d’archéologie, Université de Picardie, Amiens (France))
JOËL BISAULT (GRIEST-IUFM Amiens- UMR STEF ENS Cachan (France))
Nous présentons une comparaison de deux approches didactiques en histoire et en sciences qui ont en
commun de s’intéresser au langage à la fois comme élément du fonctionnement scolaire et comme
indicateur des apprentissages des élèves. Cette comparaison s’appuie sur des corpus issus de deux
séances ayant eu lieu dans la même classe de l’école primaire française (élèves âgés de 8-9 ans) ; l’une
des séances est consacrée aux Gaulois et plus précisément à ce que l’on sait de leurs vêtements et
l’autre à l’approche du brouillard, par l’expérience et la lecture documentaire. Ces deux séances sont
l’occasion d’une réflexion sur le rôle du document et de l’expérience quant au rapport au monde des
deux disciplines scolaires cités. La comparaison fait appel aux pratiques des disciplines de références
comme à celles de l’école, sans les confondre mais dans un but heuristique. Le recours à l’analyse
linguistique met en évidence la construction en cours dans la classe des deux objets de discours
évoqués.
MOTS-CLES : histoire – sciences – école primaire – langage – rapport au monde.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

ATELIER C5

Discutant : Maria Luisa Schubauer-Leoni

L’APPROCHE SOCIO-ANTHROPOLOGIQUE DU RAPPORT AU SAVOIR EN


SCIENCES DE L’EDUCATION ET EN DIDACTIQUE DES SCIENCES
PASCALE CAPPIELLO (DiDiST – CREFI-T – Université de Toulouse)
PATRICE VENTURINI (DiDiST – CREFI-T – Université de Toulouse)
Cette communication présente une comparaison des usages de l’approche socio-anthropologique du
rapport au savoir au sein de deux communautés de chercheurs : celle d’ESCOL où elle a vu le jour et
celle des didacticiens des sciences qui l’ont ensuite empruntée, dans la mesure où le rapport au savoir
peut être envisagé comme un des organisateurs de la pratique enseignante. Cette analyse de type
épistémologique permet de faire un point sur les avancées dans les deux champs des différents
travaux, et elle en précise les caractéristiques respectives pour pouvoir ensuite les comparer. Cette
mise en perspective les éclaire et permet en les questionnant d’en pointer certaines limites tant du
point de vue théorique que méthodologique, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives de recherche.
MOTS-CLES : rapport au savoir – rapport aux savoirs scientifiques – épistémologie – perspective
comparatiste – didactique des sciences – action didactique conjointe.

IMPORTER LE CONCEPT D’INSTITUTIONNALISATION EN CLASSE DE


FRANÇAIS : PEUT-ON CRÉER LES CONDITIONS D’UNE MIGRATION
HEUREUSE ?
ALEXIA FORGET (Université de Genève)
La présente contribution propose d’amorcer un questionnement sur la portée du concept
d’institutionnalisation, issu de la didactique des mathématiques (Brousseau, 1998), dans le champ
voisin de la didactique du français. Nous présentons d’abord une brève biographie du concept
d’institutionnalisation : le contexte dans lequel il a émergé en didactique des mathématiques, les
principaux développements qu’il a connus. Ensuite, nous interrogeons les conditions de migration du
concept : comment définir la notion d’institutionnalisation en classe de français ? Quelles adaptations
apporter au concept pour le faire fonctionner dans cette discipline ? Dans un troisième temps, nous
présentons les premiers résultats d’une recherche visant à traiter le phénomène de transposition
didactique interne à l’œuvre en classe de français (5e année primaire), notamment à partir des traces
d’institutionnalisations.
MOTS-CLES : didactique des mathématiques – didactique du français – institutionnalisation –
spécificités – généricités – observations en classe.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

LA CONSTRUCTION D’UN MODELE THEORIQUE GENERALE DES


DIDACTIQUES DISCIPLINAIRES
BERTA MARTINI (Facoltà di Scienze della Formazione, Università di Urbino)
L'apport présent formule une hypothèse de construction d'un modèle théorique général des
Didactiques disciplinaires par la comparaison analogique. L'analogie instituée à partir de l'étude
empirique des similitudes des situations didactiques différentes permet d’attribuer les mêmes
structures aux Didactiques disciplinaires; secondairement, ce résultat consent la constitution d'un
modèle théorique général avec une fonction heuristique et descriptive.
MOTS-CLES : didactiques disciplinaires – modèle – analogie – approche comparatiste – système
didactique.

LES ESPACES DIDACTIQUES : MONDES POSSIBLES ? AUBERGES


ESPAGNOLES ?
MARC WEISSER (Université de Haute-Alsace, LISEC (EA 2310))
Cette communication a pour but la confrontation de cadres théoriques issus des didactiques des
mathématiques et du français, afin d'éprouver la fonction, générique ou spécifique, des concepts de
Milieu et de Contexte. Nous distinguerons la conception d'un Dispositif didactique par l'enseignant, de
la Situation que vit l'apprenant, son "monde environnant expériencé". Le passage du premier espace,
virtuel, au second, consiste alors en l'actualisation d'effets mésogénétiques jusque-là seulement
potentiels. Cette opération s'accompagne de l'introduction de la dimension temporelle : à un
arrangement paradigmatique de tâches possibles succède un enchaînement syntagmatique d'activités
réalisées, dans lequel chaque objet prend une valeur particulière aux yeux de l'élève-sujet. La logique
naturelle de Grize nous permettra finalement de reprendre cette discussion du point de vue de la
linguistique pragmatique, en distinguant les trois plans mis en jeu par toute schématisation (cognitif,
argumentatif, rhétorique) pour identifier les raisons de certaines difficultés d'apprentissage.
MOTS-CLES : dispositif – milieu – situation – contexte – sémiogenèse.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

ATELIER C6

Discutant : Francia Leutenegger

ACTIVITÉS SCIENTIFIQUES A L’ECOLE MATERNELLE : QUELS CADRES


THEORIQUES POUR QUELLES PRATIQUES ?
CATHERINE LEDRAPIER (IUFM-Université de Franche-Comté)
Le rôle très bénéfique de la fréquentation de l’école maternelle pour la réussite scolaire de tous les
enfants, et l’importance de commencer à cet âge certains apprentissages ne sont plus à prouver. Par
contre l’intérêt d’y commencer une réelle éducation scientifique n’avait pas encore été interrogée.
Savoir ce que l’on met derrière “éducation scientifique” est alors fondamental. À partir d’un travail de
thèse qui élabore un projet d’éducation scientifique dés l’école maternelle, il s’agit dans cet article de
comparer les pratiques d’activités scientifiques à l’école maternelle quant à leurs cadres théoriques,
notamment sur le registre épistémologique.
MOTS-CLES : éducation scientifique – école maternelle – activités collectives – découvrir –
problématiser – modéliser.

DES SEANCES DE COMPTAGE EN MATERNELLE : COMPARAISON DE


PRATIQUES DE « PROFESSEURS » STAGIAIRES AU CHILI ET EN FRANCE.
GRACE MORALES IBARRA (Rennes 2, IUFM de Bretagne, UBO)
LAËTITIA BUENO-RAVEL (CREAD, Rennes 2, IUFM de Bretagne, UBO)
Nos travaux de recherche ont pour objectif de décrire et de comparer les façons de préparer et de mettre en
place une séance de comptage à l’école maternelle chez des futurs professeurs d’éducation préscolaire
chiliens et français.
MOTS-CLES : éducation préscolaire – didactique mathématique – comparaison Chili-France –
formation initiale des professeurs – pratiques ordinaires d’enseignement et d’apprentissage.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

DE L’USAGE DIFFERENTIEL DE LA MATERIALITE AUTOUR DE L’HISTOIRE


EN SITUATION D’APPRENTISSAGE DE LA PAROLE AUX DEUX EXTREMITES
DE LA SCOLARITE MATERNELLE FRANÇAISE ETUDE DE CAS
CHRISTIANE MORO (Université de Lausanne)
ETIENNE JOANNES (Université de Lausanne et Nancy 2)
Cette communication se propose, à travers une étude de cas, d’examiner le statut de la matérialité (y
compris de la corporéité) lors de l’enseignement-apprentissage de la parole dans deux classes de toute
petite section (élèves de 2-3 ans) et de grande section (élèves de 5-6 ans) de l’école maternelle
française.
MOTS-CLES : matérialité – enseignement-apprentissage – parole – didactique – développement.

LE DIDACTIQUE, INTERACTIONS ENTRE LE PRESCOLAIRE, LE SCOLAIRE


ET LE FAMILIAL. « LES BEBES NAGEURS », ETUDE DE CAS
SOPHIE ROESSLÉ (CREAD)
MONIQUE LOQUET (CREAD)
Nous appuyant notamment sur le modèle de l’action didactique conjointe (Sensevy & Mercier 2007)
nous cherchons à mettre en évidence les effets d’un pluri assujettissement précoce (Famille, activité
physique préscolaire familiale et École) du jeune enfant sur ses manières d’apprendre. Nos recherches
se basent sur l’analyse des interactions didactiques que noue l’enfant avec ses parents à la maison et
lors de séance de « bébés nageurs » puis avec son enseignant(e) à l’école maternelle. Vidéos et
entretiens nous permettent de déterminer l’existence de contrats didactiques au sein de chaque système
didactique (familiaux et scolaires) dont les éléments pérennes structurent la spécificité. Ces derniers
induisent la construction, chez l’enfant, de dispositions à apprendre que nous considérons selon deux
axes : effectuation et dévolution. Nous constatons, sur les trois enfants suivis dans notre étude de cas,
que le système dispositionnel élaboré avec les parents peut se heurter au fonctionnement didactique
rencontré à l’École ; mais assez rapidement, chaque enfant s’adapte aux nouvelles attentes.
MOTS-CLES : contrat didactique – disposition à apprendre – famille – bébés nageurs – école
maternelle.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

ATELIER C7

Discutant : Martine Wirthner

L’ENSEIGNEMENT DU FLES ET DE L’ARABE DANS LE CONTEXTE


ALGÉRIEN : RÉFLEXIONS POUR UNE DIDACTIQUE COMPARÉE À
L’ÉPREUVE DE LA COMPLEXITÉ ET DE L’INTERCULTURALITÉ.
M’HAND AMMOUDEN (Université de Béjaia)
CLAUDE CORTIER (UMR ICAR, Université de Lyon)
En 2002, le Ministère de l’Education algérienne décide d’adopter l’approche par les compétences.
L’étude des programmes pédagogiques, des manuels scolaires et de documents d’accompagnements
utilisés actuellement dans l’enseignement des langues arabe et française, appuyée par des entretiens
avec des enseignants et des apprenants, permet de conclure que nous avons affaire à de deux cultures
éducatives très différentes, qui coexistent : celle du français langue étrangère orientée vers la
centration sur l’apprenant et l’apprentissage, et celle d’une langue nationale, de l’arabe en
l’occurrence, centrée sur l’enseignement, et davantage appuyée sur des fondements grammaticaux et
littéraires. Dans ce contexte l’introduction de l’approche par les compétences apparaît problématique
alors que l’approche communicative précédemment recommandée n’a ni été évaluée ni déclarée
obsolète. Notre approche, qui vise à mettre en évidence les raisons et enjeux de cette situation
s’inscrit dans la didactique comparée des langues-cultures (C. Puren, 2003, C.Cortier, 2005), et
pourrait suggérer des pistes de remédiation.
MOTS-CLES : didactique comparée – inter-didacticité – centration sur l’apprenant vs. l’enseignement –
cultures d’enseignement – cultures d’apprentissage.

POÉSIE VISUELLE ET CRÉATIVITÉ. COMPARAISON DE DEUX SÉQUENCES


DIDACTIQUES AUTOUR DE LA POÉSIE VISUELLE À ÉDUCATION PRIMAIRE
MUNTSA CALBÓ (Université de Girona)
MARIONA MASGRAU (Université de Girona)
Nous nous proposons d'essayer les méthodologies cliniques pour la recherche didactique autour d'un
objet didactique concrète et idiosyncrasique: la poésie visuelle. Tenant compte des spécificités de
l'objet nous analysons les séquences didactiques que deux maîtres proposent de primaire de deux
écoles différentes, nous les comparons et nous analysons les gestes des professeurs en une séance en
particulier. De Façon Parallèle, nous nous proposons de concrétiser la méthodologie de recherche, de
l'adapter aux objectifs de notre recherche et de réfléchir sur son potentiel et les possibles limitations.
MOTS-CLES : didactiques comparées – méthodologies cliniques pour la recherche didactique – action
didactique – poésie visuelle – créativité.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

ECOUTE MUSICALE : STATUTS DE L’ÉCRIT


ISABELLE MILI (FPSE, Université de Genève)
La fonction étatique se trouve intimement liée au didactique dès le moment où la transmission des savoirs,
des techniques et des arts n’appartient plus aux sphères d’activités productives, mais qu’une instance ad hoc
est désignée avec assignation des rôles d’enseignant et d’enseigné à propos d’un savoir (Thévenaz, 2007).
Cette assignation des rôles a notamment pour corollaire un certain statut de l’écrit et de la transmission orale
dans l’enseignement de base (Brossard, 1997) (Freedman et al., 1987) (Lahire, 1993), paradoxalement peu
étudié pour ce qui est de l’enseignement des arts. Hormis la littérature, les arts sont plutôt perçus comme des
objets à percevoir, à recevoir, sans intervention de l’écrit. Exemple : la partition musicale semble une grande
absente des programmes d’enseignement aussi bien que des dossiers pédagogiques élaborés au sein des
cellules pédagogiques d’orchestres et d’opéras. Au cours de nos recherches, nous avons pourtant rencontré de
nombreux recours à l’écrit et nous en avons amorcé une analyse.
MOTS-CLÉS : didactique – écoute musicale – écrit – transmission orale.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

ATELIER C8

Discutant : Alain Mercier

«LA LOGIQUE DE L’INCERTAIN » : UN SYSTEME CONCEPTUEL


GIORDANO BRUNO (Dip. MEMOMAT, Univ. La Sapienza di Roma)
La « logique de l'incertain », selon la pensée de Bruno de Finetti, est la logique plus générale que nous
propose les instruments conceptuels nécessaires à nous confronter avec le « possible». Cette logique
est fondée sur la notion de probabilité subjective. L'abord didactique que je propose et que je vais
présenter ici, poursuit la voie tracée par le grand mathématicien italien et à mon avis il le faut
développer de la formation primaire. Cet abord est confirmé par des compétentes études exécutées par
E. Fishbein et A. Gopnik qui étaient relatifs à l'aptitude des enfants à faire des évaluations intuitives
de probabilité. Ici je voudrais aussi souligner la profonde contribution épistémologique de Bruno de
Finetti selon la perspective systémique.
MOTS-CLES : logique de l’incertain – probabilité – pari – information – systémique.

LA NOTION DE PROBLEMATISATION AU SEIN DE QUELQUES DISCIPLINES


DONT LE « FRANÇAIS »
MARTINE CHAMPAGNE - VERGEZ (Ecole doctorale des sciences humaines sociales et de la
santé de Bordeaux 2)
Envisager la question de la «problématisation» dans les situations scolaires ne peut se faire sans
questionner à la fois la construction du savoir scolaire, les notions sollicitées, les milieux proposés,
l’activité des sujets en présence, et les modalités de réalisation de cette activité discursive. Cette
réflexion, convoquant des développements de la didactique des mathématiques et des sciences et vie
de la Terre, tente de s’inscrire dans la didactique du français qui est rapidement caractérisée dans sa
reconfiguration actuelle. Comment ces savoirs se négocient-ils au sein des communautés classe par la
médiation du langage au sein d’une didactique donnée, le français ou les arts visuels par exemple ?
Quelles manifestations en sont visibles au cours des pratiques dans la classe et pour quelles
validations ?
MOTS-CLES : problématisation – didactique du français – modalités de négociation – intériorisation
réflexive – régime de validité.

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

APPROCHE COMPARATIVE DE L’ENSEIGNEMENT DES SYNTHESES A


L’UNIVERSITE
JEAN MICHEL PEREZ (Docteur en Sciences de l’Education Laboratoire UMR P3-ADEF, Axe
didactique comparée)
Cette communication a pour objectif de montrer en quoi la didactique comparée permet de donner de
la référence à « la synthèse de textes », « objet enseigné » dans différentes disciplines mais nouveau
dans le système d’enseignement français et imposé par les institutions professionnelles.
MOTS-CLES : didactique comparée – enseignement supérieur – synthèse de textes – approche
comparative – référence.

COMMUNICATIONS VERBALES ET INTERACTIONS LANGAGIERES AU


COURS DE L’ENSEIGNEMENT DES JEUX SPORTIFS COLLECTIFS ET DE
L’ETUDE DE LA LANGUE A L’ECOLE ELEMENTAIRE (CYCLE 3) EN FRANCE.
ANTOINE THEPAUT (THEODILE-CIREL (EA 4354), Université d’Artois, Iufm Nord Pas de
Calais, France.
ANNE DELBRAYELLE (THEODILE-CIREL (EA 4354), IUFM-UPJV Amiens, France)
Il s’agit d’étudier les interactions verbales entre un maître et ses élèves à propos de la transmission
d’un savoir nettement identifié, en situation scolaire avec deux enseignants différents dans deux
disciplines : l’EPS lors d’une séquence d’apprentissage de la balle au capitaine et lors d’une séquence
d’apprentissage en étude de la langue français au cycle 3 de l’école primaire en France.
Les observations et analyses des situations de classe dans ces deux disciplines montrent qu’il y a
relativement peu de régulation de la part de l’enseignant sur l’activité des élèves. Ces derniers sont
confrontés à trouver par eux-mêmes les voies de la réussite dans les exercices proposés et d’apprendre
les savoirs visés par des procédures spontanées.
MOTS-CLES : interactions langagières orales – apprentissage – EPS – français – cycle 3.

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NOTES

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Colloque « Où va la didactique comparée ? » 15-16 janvier 2009, Genève

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Programme
er
1 colloque A partir de 9h00
Jeudi 15 janvier
Accueil

International 10h00 -10h15 Ouverture du Colloque (allocution du Doyen de la FAPSE)


Conférence d'introduction à trois voix
de l’ARCD
10h15 - 11h00

Francia Leutenegger, Maria Luisa Schubauer-Leoni & Florence Ligozat


Didactique comparée, FAPSE, Université de Genève

Didactique comparée : champ de recherche à part entière


ou approche méthodologique en didactique des disciplines?
Où va la didactique comparée ?
11h00 - 12h15 Conférence
Didactiques disciplinaires et approches comparatistes Gérard Sensevy
CREAD, Université de Rennes II et IUFM de Bretagne
des pratiques d’enseignement et d’apprentissage
Approche comparatiste et théorie de l’action
conjointe en didactique:
quelques éléments de réflexion
12h15 - 13h45 pause repas

Université de Genève 13h45 - 15h45 Sessions de communications en parallèle, animées par un discutant

15-16 janvier 2009 15h45 - 16h15 pause

16h15 - 18h15 Sessions de communications en parallèle, animées par un discutant

Unimail A partir de
18h15
Apéritif

40 boulevard du Pont d’Arve


1205 Genève Vendredi 16 janvier

8h30 - 9h45 Conférence


Luis Radford
Ecole des sciences de l’éducation Université Laurentienne de Sudbury, Canada

La théorie de l’objectivation : quelques aspects épistémologiques et


méthodologiques à la base d’une approche socioculturelle en éducation

9h45 - 10h15 Plage de l'ARCD


(présentation de l'Association pour des Recherches Comparatistes en Didactique)
10h15 - 10h45 pause

10h45 - 12h 45 Sessions de communications en parallèle, animées par un discutant


12h45 - 14h15 pause repas

14h15 - 16h Table ronde


Chantal Amade-Escot (Université Paul Sabatier-Toulouse III),
Joaquim Dolz (Université de Genève FAPSE-SSED),
Christian Orange (IUFM des Pays de la Loire et CREN Université de Nantes)

Avec le soutien de Colloque organisé par 16h00 Clôture du colloque et fin des travaux

Renseignements et inscriptions
http://www.unige.ch/fapse/arcd/accueil.htm

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