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À VÉLO"
PROJET DE VÉLOROUTE
en partenariat avec :
3 Véloroute ?
5 La découverte du Pays Bigouden Sud à vélo
6 Une étude de faisabilité
Des retombées économiques
Un projet de territoire
12 Un projet complet et transversal
12 Un fort potentiel
12 Une adéquation avec les objectifs du programme Leader
et de l’Agenda 21 du conseil général du Finistère
12 Une offre de randonnée déjà riche
13 Des pratiques cyclables multiples
13 Le « vélo-tourisme »
14 Le « vélo-court séjour » et « vélo-itinérant »
15 Le « vélo-valorisation du patrimoine local »
15 Le « vélo utilitaire »
16 Le « vélo-école »
16 Le « vélo-santé »
17 Le « vélo-innovation »
18 Le « vélo-handicap »
19 La véloroute sera aussi attractive pour :
Les campings-caristes
Les cyclistes sportifs
20 Les moyens à mettre en œuvre
21 Des aménagements à effectuer
23 Les coûts d’entretien à intégrer dans le choix des aménagements
Les maîtrises d’ouvrage et d’œuvre
24 Un cofinancement avec les conseils général et régional
25 Une fois le projet lancé
26, 27 La sensibilisation des acteurs touristiques
28 Des atouts à renforcer et à valoriser
29 Des circuits et des produits touristiques à développer
30 La mission d'étude
31 Le contexte de la mission
Sa création
32 Ses caractéristiques
33 Son contenu, son déroulement et sa restitution
34 Conclusion
35 Remerciements
Une véloroute est un itinéraire cyclable de moyenne et longue distance, reliant les
départements et les régions entre eux.
Cet itinéraire peut être d’intérêt intercommunal, départemental, régional, national et européen.
Ce type d’itinéraire est jalonné, continu, donc sécurisé ; il traverse les agglomérations dans de
bonnes conditions.
Une véloroute est agréable et attractive, évite au maximum les dénivelés excessifs quand le
territoire le permet et les routes trop fréquentées. Le tracé d’une véloroute peut naturellement
emprunter des "voies vertes", exclusivement réservées aux déplacements non motorisés
(chemin de halage ou ancienne voie ferrée, par exemple, en photo ci-dessous).
(Cf. annexe 1 : véloroutes et voies vertes)
Section de l'ancienne voie ferrée du "train Birinik" réhabilitée sur la commune de Penmarc'h - Septembre 2009.
Ce rapport rend compte d’une mission d’étude de faisabilité pour la mise en place d’une
véloroute littorale en Pays Bigouden Sud. Cette mission a été commanditée par la
communauté de communes du Pays bigouden Sud (CCPBS) et impulsée par l’agence ouest
Cornouaille développement (AOCD) avec l’appui de l’agence technique départementale de
Pont-l’Abbé (ATD), en septembre 2009.
(Cf. annexe 3 : la carte générale des types d'itinéraires consituant la section de "la Littorale" et ses
itinéraires complémentaires sur le Pays Bigouden Sud).
Projet de véloroute du Pays Bigouden Sud 5 Rapport général - étude de faisabilité
Septembre à décembre 2009
Une étude de faisabilité de la section de véloroute littorale
Un projet de territoire
En tant que tel, le projet présente également un intérêt pour les Bigoudens, car sa
réalisation favorisera les "déplacements doux", les promenades familiales, incitera à des sorties
scolaires sortant de l’ordinaire et des allers-retours domicile/travail, mais aussi
domicile/loisirs/courses, etc.
La véloroute du Pays Bigouden Sud est avant tout un projet cohérent pour le territoire,
car son tracé littoral complété par des liaisons locales, prend en considération les
douze territoires communaux, (cf. la carte suivante, en format A3, en annexe 3, pour une
meilleure lecture).
En plus d’être communautaire, la véloroute du Pays Bigouden Sud aura des points
de jonctions avec d’autres véloroutes futures et son itinéraire constituera ainsi un
segment de "la Littorale départementale", constituées des véloroutes
interdépartementales (n°4 Roscoff - Mont-Saint-Michel et n°5 Roscoff - Saint-Nazaire). À terme,
elle fera partie d’un ensemble de huit grands itinéraires "multirandonnée" interconnectés sur
l’ensemble de la région Bretagne, sans oublier les véloroutes européennes Roscoff - Kiev et
Atlantique/mer Noire.
(cf. les cartes suivantes : schéma départemental, planification des études d’aménagements cyclables et
état des réalisations datant du 7 octobre 2008 ; schéma régional des véloroutes et voies vertes, les
douze projets de véloroutes européennes dont deux existent déjà le tour de la mer du Nord (n°12) et
Atlantique/mer Noire (n°6).
Réseau structurant
proposé par le CG29 en 2002
Pointe de la torche très attractive Bac assurant la liaison entre l'Ile -Tudy et
pour les cyclistes. Loctudy.
VTTistes longeant les champs de bulbes en Groupe de randonneurs à vélo sur les quais, à
fleurs, sur la commune de Plomeur. Pont-l'Abbé.
Un projet pour le Pays Bigouden Sud, complet et transversal
Un fort potentiel
Le Pays Bigouden Sud bénéficie déjà de nombreux points forts qui rendront cette
section de véloroute très attractive :
- longues sections en site propre en arrière dunes sur plusieurs communes (celle sur Tréffiagat
étant la plus importante) ;
- nombreux beaux points de vue sur le littoral ;
- deux liaisons "bac + vélos" (entre Loctudy / Île-Tudy et Sainte-Marine / Bénodet)
- plages facilement accessibles et à proximité de l'itinéraire ;
- plusieurs monuments patrimoniaux ;
- huit offices de tourisme (considéré comme les premiers ambassadeurs de la véloroute) ;
- bonne répartition des aires d’arrêt (des tables de pique-nique, des bancs, des points d’eau et
des toilettes publiques) ;
- offre d’hébergements variée dont certains haut-de-gamme (ce sont les plus recherchés des
agences de voyages proposant des séjours "clé en main") ;
- plusieurs traversées de bourgs dotés de commerces (alimentations générales, cafés,
restaurants, boulangeries, etc.), d’un office de tourisme sur certaines communes.
(Cf. annexes 4, 5, 6, 7: les cartes des types de voies, de la répartition des aires d’arrêts, des
hébergements, des toilettes et des points d’eau).
Le tourisme à vélo est en cohérence avec les stratégies territoriales, des programmes Leader
ouest Cornouaille et l’Agenda 21 du conseil général du Finistère, ce qui a permis le
cofinancement de l’étude de faisabilité et permettra ultérieurement le subventionnement de
projets privés, associatifs ou publics, induits par la réalisation de la véloroute, (cf. annexes 26 et
27 : programme Leader et extrait de l’Agenda 21 du conseil général du Finistère).
Le "vélo-tourisme"
Le "vélo-utilitaire"
Le "vélo-santé"
Une personne à mobilité réduite en Une personne à mobilité réduite poussée par
Hollande, empruntant les aménagements une employée de l'ADMR, sur une section de
cyclables pour se déplacer - Juin 2002. l'ancienne voie ferrée du train Birinik, situé à
proximité du centre, sur la commune de
Penmarc'h - Septembre 2009.
Le public attiré par le tourisme à vélo a tendance à privilégier les itinéraires jalonnés et donc
sécurisés, c'est pourquoi, il recherche des parcours constitués de nombreuses sections en "site
propre" et à faible dénivelé, (surtout s’il part avec de jeunes enfants). Dès qu'il le pourra, il
évitera les axes à fort trafic même équipés de bandes cyclables.
- Le jalonnement
Il fait aussi partie de la mise en œuvre de la véloroute. Il est composé d’une signalisation
directionnelle, d’une signalisation de police, de signalisations touristique et de
services. Pour profiter pleinement de la véloroute, les cyclistes ont besoin d’un jalonnement
efficace. Les signalisations directionnelle et de police sont à implanter dans les deux sens.
Grâce à elles, une unité et une continuité sont assurées. La section de véloroute littorale du
Pays Bigouden Sud verra également la signalisation directionnelle traduite en breton par office
de la langue bretonne. La signalisation de police sera, elle, très utile pour sécuriser les
descentes accidentées, les routes vallonnées, les traversées de routes départementales et
certains carrefours. Elle prévient les automobilistes de la présence de cyclistes. Les
signalisations touristique et de services permettent d’indiquer aux cyclistes une aire de pique-
nique, un beau point de vue, une chapelle, etc. Le jalonnement participe à la promotion
de la véloroute,
(cf. annexe 11 : fiche technique "signalisations").
- L’installation de stationnements
Des stationnements à vélos devront être installés auprès des offices de tourisme, des
commerces de proximité, des plages, des toilettes publiques, des aires de pique-nique, de lieux
patrimoniaux (chapelles, maison de la baie d'Audierne, musées, etc.), des sites panoramiques,
etc. L’offre de "randonnée multimodale", notamment, ne peut se concevoir sans stationnement
pour les vélos. L'existence de stationnements et d'appuis à vélos sont des preuves
que le cycliste est considéré. La présence d'un stationnement est moyen de
souhaiter la bienvenue aux vélotouristes. De plus, il est primordial que les
touristes puissent laisser leurs vélos en toute sécurité pendant la pratique d’une
autre activité et de leurs visites. L'existence de stationnements ne peut qu'encourager et
développer les déplacements à vélo et en particulier ceux utilitaires (domicile/courses,
hébergement/plage, etc.), (cf. annexes 13 et 13bis : les fiches techniques "stationnements" et
stationnements Altinnova).
- La modification de chicanes
Sur la section de Penmarc'h, l'itinéraire de la véloroute littorale empruntera un tronçon de
l'ancienne voie ferrée le train Birinik, les chicanes actuelles étant trop étroites représentent
des obstacles pour de nombreux usagers. Certes, grâce à elles le passage des véhicules
motorisés (comme les "quads") est empêché. Cependant, leur installation ne doit pas
être systématique et compliquer l'accès des personnes en fauteuil, des
tandémistes, des engins agricoles, des cyclistes tirant une remorque transportant
enfants et bagages, les véhicules de secours (cf. annexe 15 : fiche technique "chicanes").
Dans le guide de "conception des aménagements cyclables en Finistère", il est indiqué (p.13)
que le conseil général "assurera préférentiellement la maîtrise d’ouvrage du
réseau départemental structurant afin de garantir la cohérence des
aménagements et de la planification homogène de la réalisation progressive du
réseau cyclable départemental". La maîtrise d'ouvrage départementale garantira une
homogénéité d'aménagements.
La maîtrise d’ouvrage des liaisons cyclables locales qui complèteront utilement le réseau
structurant et étofferont l’offre cyclable départementale, sera, elle, souvent assurée par les
communes ou les structures intercommunales sauf sur les routes départementales, (p.14 du
guide précédemment cité).
Une fois l’étude de faisabilité validée par les élus de la communauté de communes du
Pays Bigouden Sud, la maîtrise d’ouvrage sera donc assurée par l’agence technique
départementale de Pont-l’Abbé qui a participé à l'étude de faisabilité et qui représente le
conseil général du Finistère. En revanche, la maîtrise d'œuvre se fera elle, soit en partie en
interne, soit entièrement externalisée.
Le comité régional du tourisme (CRT) de Bretagne a déjà élaboré une démarche de promotion
des véloroutes qui sera applicable. Elle intégrera l'offre du Pays Bigouden Sud, ainsi qu’une
démarche de qualification des hébergements accueillant des vélotouristes. Le comité
départemental du tourisme (CDT) du Finistère et l’AOCD, structures qui assureront la
promotion et la commercialisation de "la Littorale", travailleront en collaboration étroite avec
CRT de Bretagne, comme elles le font déjà sur d'autres thématiques, (cf. annexes 23 et 24 :
"démarche de promotion de véloroute du CRT Bretagne" ; "référentiel de qualification des
hébergements").
- d'accueils de presse : organiser des voyages d’étude à vélo (Eductours) pour des
journalistes français et étrangers écrivant dans des magazines spécialisés en vélo, en tourisme,
en voyages, en écologie, en énergies renouvelables, dans la presse féminine (il semblerait que,
souvent, c’est ce type de magazine qui lance les nouvelles tendances, les nouvelles modes). Le
trophée du tourisme responsable 2009 de la SNCF que l'AOCD a obtenu en
octobre 2009, lui donnant accès pendant un an aux supports de communication de
la SNCF (comme le magazine TGV, son site Internet, ses supports papiers promotionnels),
pourra aussi amorcer la promotion de "la Littorale" et donc de la "véloroute ouest
Cornouaille à vélo", (cf. www.ouest-cornouaille.com et l'annexe 55 : premier article de presse dans
le Télégramme à propos du projet de véloroute en Pays Bigouden Sud).
NB : Le réseau « vélo loisirs en Luberon » peut être dans ce domaine un bon exemple. Ce groupement
de professionnels existe depuis 1996. Il offre un ensemble de services et mobilise un panel large
d'acteurs pour faciliter les séjours à vélo en Provence. Il s’appuie sur les itinéraires entièrement fléchés
sur des petites routes tranquilles réalisés dans le Parc naturel régional du Luberon et le Pays de
Forcalquier – Montagne de Lure. Pour plus d’informations : www.veloloisirenluberon.com
- proximité des plages : afin d'inciter les Bigoudens et les touristes à aller à la plage à vélo,
l'installation de stationnements est primordiale sur tous les parkings. Le système de
stationnement le plus sûr, est celui qui permet au cycliste d'attacher son vélo par le cadre, (cf.
annexes 13 et 13bis : fiche technique "stationnements" et "stationnements Altinnova").
- deux liaisons "bac + vélos" : ces possibilités d'intermodalités "bateau+vélo" (comme entre l'Île
Tudy/Loctudy et Sainte-Marine/Bénodet) constituent des atouts très forts sur un itinéraire
cyclable de moyenne et longue distance. Le touriste à vélo ou l'excurisonniste sera séduit de
pouvoir mettre son vélo sur une bateau à un endroit sur son parcours. Afin que ces liaisons
soient de véritables atouts, leurs amplitudes horaires devront être augmentées en hors-saison
ou une possibilité de réservation devra être instaurée. Pour comparaison, l'itinéraire de la
véloroute du tour de la mer du Nord, inclut plus d'une vingtaine de liaisons "bac+vélos".
Certains sont gratuits pour les piétons. Et dans ce cas le vélo est également transporté
gratuitement.
La véloroute littorale sur le Pays Bigouden Sud sera la base de deux types de circuits en
sachant qu'en moyenne les randonneurs à vélo parcourent 30 à 40 kilomètres par
jour, ce qui correspond à 2 à 3 heures de vélo étalées sur une journée :
- circuit en boucle au départ d'un hébergement, appelé aussi « circuit en marguerite » car les
cyclistes partent et reviennent au même endroit. Ces boucles seront à mettre en place par la
commune et/ou la communauté de communes en s'appuyant sur des itinéraires d'intérêt local.
- circuit itinérant d'un point A à un point B sur une journée ou plusieurs jours, principalement
le long du littoral. Ce parcours sous-entend que le départ et l'arrivée se font à des lieux
différents. Le retour au point de départ devra donc être anticipé avec un autre mode de
transport : en voiture + porte-vélos, en bus, en train ou en minibus suivis d'une remorque pour
transporter les vélos, comme cela se pratique pour les sorties en canoë-kayak.
Ces circuits seront promus par les offices de tourismes, l'AOCD, mais aussi par des agences de
voyages qui organisent et vendent des séjours à vélo clé en main. Par exemple, deux agences
rennaises "Open Eyes" et "Sentiers Maritimes", commercialisent déjà des séjours à vélo au
départ de Pont-l'Abbé, passant par les ports de pêche bigoudens et longeant la Baie d'Audierne
jusqu'à la pointe du Raz, (cf. annexe 21 : "agences de voyages").
Leur conception pourrait être affinée en concertation avec l’AOCD, les offices de
tourisme, les professionnels locaux (hébergeurs, restaurateurs, cafetiers, compagnies de
taxis, de bus et de bateaux, loueurs/réparateurs de vélos, etc.).
Marie Rocher, chargée de mission, en repérage sur l’eurovéloroute du tour de la mer du Nord,
sur une plage au Danemark, en partenariat avec la région Pays de la Loire.
La mission d’étude
Le contexte de la mission
Pour amorcer et favoriser la mise en œuvre de ce schéma vélo, le conseil général du Finistère
a élaboré et édité en 2006 deux guides de recommandations : un sur la signalisation et un
autre sur la conception des aménagements cyclables. Ces guides auxquels nous nous sommes
référés, s’adressent à toutes les collectivités territoriales qui s’engagent dans la réalisation des
aménagements cyclables et en particulier aux agences techniques départementales (ATD) qui
assureront la maîtrise d’ouvrage du schéma vélo, en tant représentant du conseil général du
Finistère.
Début 2009, le conseil général du Finistère a lancé une refonte de ce schéma vélo
afin que celui-ci réponde au mieux aux enjeux et orientations de son Agenda 21 :
préserver le cadre de vie, renforcer l’image du Finistère, ouvrir le territoire, aménager un
territoire équilibré et attractif, contribuer à l’adaptation de l’économie départementale, etc.
Cette refonte a été validée mi-décembre 2009, (cf. annexes 27 et 60 : extraits Agenda 21 du
conseil général du Finistère et extraits de la refonte du schéma vélo départemental).
Sa création
De janvier à juillet 2009, une étude de faisabilité pour mettre en place une véloroute autour
du Cap Sizun a été réalisée à la demande de la communauté de communes du Cap Sizun. La
section littorale de cette véloroute équivaudra à une partie de l'itinéraire départemental
structurant, "la Littorale", il était donc évident pour la communauté de communes du Pays
Bigouden Sud d'engager une étude similaire pour assurer la continuité sur son territoire et en
même temps pour avancer le projet "ouest Cornouaille à vélo".
C’est la raison pour laquelle une mission pour réaliser cette étude fut créée en septembre
2009.
La principale finalité de cette mission était de définir un projet de tracé pour la véloroute en
priorité littorale avec les douze communes du Pays Bigouden Sud, en attirant leur attention sur
les enjeux d'un tel projet et les conditions à respecter pour y intéresser un large public.
Le projet de tracé de véloroute retenu est considéré comme optimal, parce qu'il emprunte le
moins possible d'axes à fort trafic, comme les routes départementales. Il permet ainsi une
pratique sécurisé, et donc agréable, en famille et entre amis. Et il offre une variété de
paysages côtiers et une découverte du patrimoine tout en respectant les zones
protégées par le conservatoire du littoral, Natura 2000 et de la servitude du
passage piéton sur le littoral (SPPL).
Les travaux qui seront à réaliser ne seront pas très onéreux parce que l'itinéraire emprunte
essentiellement des routes et des chemins déjà existants et aucune création de bandes et de
pistes cyclables, très coûteuses, ne sera nécessaire.
De plus, ce projet de tracé tient compte du potentiel existant tant au niveau des services de
proximité (commerces, hébergements, restaurants, cafés, etc.), situés dans les centres bourgs
et villes, qu'au niveau des équipements comme les parkings, les aires de pique-nique, les points
d'eau et les toilettes publiques, du patrimoine naturel, culturel, architectural, des panoramas
bigoudens incontournables comme les points de vue sur la baie d'Audierne et depuis les ports
et le phare d'Eckmülh, les rochers de Saint-Guénolé, la pointe de la Torche, etc. Ces panoramas
sur la mer sont primordiaux sur une telle section de véloroute qui correspondra à une partie
de "la Littorale départementale", (cf. annexes 3, 4, 5, 6, 7, 8 : les cartes générales format A3,
déclinées respectivement sous les thémathiques suivantes : types d'itinéraires, types de voies,
répartition des aires d'arrêt, des hébergements, des toilettes et des points d'eau, types de travaux à
réaliser).
Pour définir ce projet de tracé , plusieurs repérages à vélo, à pied et en voiture ont été
nécessaires avec Marc Le Lay, technicien à l'agence technique départementale de Pont-l'Abbé
(ATD) qui avait déjà travaillé sur ce projet en 2007 avec Nadia Le Loch, responsable du bureau
d'études de l'ATD de Pont-l'Abbé, avec des élus des communes et des agents du conseil
général du Finistère.
Ces sorties sur le terrain ont permi d'affiner l'itinéraire en concertation avec les communes
mais également le conservatoire du littoral, de faire l'inventaire des aires d'arrêt existantes, des
atouts, des toilettes publiques et des points d'eau, de répertorier les endroits où installer des
stationnements à vélos.
Projet de véloroute du Pays Bigouden Sud 32 Rapport général - étude de faisabilité
Septembre à décembre 2009
Ensuite, en partenariat avec l’agence technique départementale de Pont-l'Abbé (ATD), des
préconisations de travaux ont été proposées, tenant compte des indications des guides
départementaux, "conception et signalisation des aménagements cyclables en Finistère", des
réalisations de véloroutes françaises et étrangères, de l’entretien des aménagements.
Ainsi, une estimation des coûts a été élaborée, en intégrant les subventions du
conseil général du Finistère, non actualisées vis à vis de la récente refonte du
schéma vélo. Pour certains coûts, l’agence technique départementale (ATD) de Pont-l’Abbé,
s’est basée sur des ratios, cf. annexes 9 et 52 : subventions affectées aux itinéraires cyclables sur le
Pays Bigouden Sud et le tableau récapitulatif à propos de l'estimation financière du coût de
réalisation.
Afin de mieux visualiser le projet de tracé général de la véloroute du Pays Bigouden Sud et, sur
chacune des communes, son potentiel existant en aires d’arrêt, toilettes, points d’eau,
hébergements, les travaux à réaliser, le montant des subventions en fonction des tronçons, des
cartes ont été confectionnées à l’aide du logiciel GVSig.
En plus de ces supports papiers, un disque compact regroupe tous les documents ci-dessus en
format numérique, un reportage photos illustre le tracé de l'ancien train Birinik qui pourrait
être réhabilité en véloroute, complémentaire à "la Littorale" et un document présentant le
projet "ouest Cornouaille à vélo".