You are on page 1of 10

t3 3 7

\è f
r\ | r ( | n
))et )nàa scÊtë*u\fJ*
UNEVII,LB CONTRESONROI :
qre-I*h,^.
à !,'û-",'rJn r,'ÉcuRC
nu nÉpucBMENT
DBMEXrcoû631)

St., QoÂ',nn *.t-TG lvo


h,^ .(otq- |lu s,FeF Alain MUSSET

t^ t, ) M
Ia lt 6 - t t€>atCo

CeKCn-i r r €t\L- ENS Puisquemestravauxde recherche


Amérique
actuelsportentsur le déplacement
latineaucoursde la périodecoloniale, je pensais
desvillesen
quema contribution aulivre
d'hommages destinéà Jean-Piene Berthetraiteraitdirectement de ce thème.Pourtant, il
m'estdifficiled'oublierquec'estlui-même qui,en 1983,m'avaitproposé monsujetde
thèse,m'incitantà travaillersurle desagiiedu bassinde Mexico.Je lui doisplusieurs an-
néesde recherche passées à tenterde comprendre pourquoiet commentles Espagnols
avaient<systématiquenlent> détruitle milieunaturel richemaisfragilequi entourait leur
et dontlespopulations
capitale indiennes avaientsu,pendant plusieurssiècles, tirerle
meilleurprolitt.La soutenance de monmémoire, en 1989,n'a pasinterrompu lesliens
quinousunissaient, aucontraire. Unelonguefréquentation desonséminaire m'a parfois
valud'êtreconsidéré commeun étrange géographe, plusintéressé parlesvieuxmanus-
critsdesArchivesgénérales desIndesqueparlesbilansstatistiques de I'INSEEou de
I'INEGI(cequi,sansêtrecomplètement faux,estinexact).
Au mornent de rédigercettecontribLrtion, il m'estdoncapparuindispensable de ne
pascouperlespontsqui, malgrélesapparences, unissent mestravauxde thèseà mon
programme actuelde recherche : alorsque,depuislestempsincertains de la Conquête
jusqu'aumomentde I'indépendance, desdizainesde villesespagnoles ont étéaban-
données parleurshabitants pourêtrerebâties quelques kilomètres(ouquelques dizaines
dekilomètres) plusloin,Mexicosecaractérise parunenracinement d'autant moinscom-
préhensibleque le sitechoisipar HernânCortéss'esttrèsvite avérécomplètement
sinonhostile,auxpratiques
étranger, socialeset à la culturedesconquérants. Si le con-
ceptde <villenomade>, évoquéparThomasCalvopourla ville de Guadalajara, semble
u pt'ioril)ltradoxal'puisque la citéestle lieupalexcellence oùrsellxentlespopulations, à ùlericofaceau <<risque>
naturel
la foiscltrtsle ternps et dansI'espace, le faitqueMexicon'aitjauraisétédéplacée n,est
pasle rnoindfe clesparadoxes. Lesmultiples inondations qui ontsubmergé la ville,4epuis N'lalgréquelques signesavant-coureurs, ce n'estqu'en 1555que les habitants de
155-5,ontplusieurs lbis misen périlsonexistence même.D'autres cités,exposées à une ùlexico expérimentèrent pourla première foisle dangerde leursitelacustre. Pourtant,la
tellemenace, ontsorlvent préféré laisserla placeà la nature ingratc et insoumise. Rivières villeindigène avaitdéjàconnuplusieurs alertes. S'il fauten croirelesAnnalesde
en crtte'lretnbletnents cleterre,érLrptions volcaniques, coulées de-boue,rnaladies infèc- Tlatelolco,le règnecl'Acamapichtli fut rnarqué en 1382parunegigantesque inondation
tieuscs ontprot'oc1ué la ruineclenombleuses villeslondées parlcsEspagnols sanstenir quiprovoqua la pertedepresqLre touteslesrécoltes et conduisit lesMexicains au bordde
conlpte tlcsctltttraintesimposées pltrun envilonneplùnt nralco''u el rnalnraîtrisé. Enco- la famines.Clavrlero signale parailleursquela capitale aztèque subitunenouvellecrue
|e trut-il leLrrajouterlesrévoltes indiennes, lesattrques de pirltes,lcscoupsclemain deslacsen 1446,sousle règnedeMoctezunra I. D'aprèslui, I'eauavaitenvahitoutesles
auclacieux de qttclques nègres Inarrons ou lesqucrelles intestirres qui opposaient les rues,lesplaces et lesrez-cle-chaussée desmaisons. La situation étaittellcqueI'on en fut
cont;uét'ants entreerlx.Ainsi'le portdeTriunfbclela Cruz(côtecirrrube clirHoncluras) n,a réduità construire la glandedigueconnuedepuissousle non d'ulbut'rarlôn de
passufvécrr à la décapitation cleCristdbal de Olid,accusé cletrahison parHerndnCortés. Nezahualcoyotl, afin de protéger la ville desbrusques montées du lac de Texcoco6. Il
ALtjourd'htri, un villagedepêcheurs garil'Lrnasoccupe leslieux,maisunécriteau clestiné i) fautcependant que
souligner Clavijero écritsontexteà la fin dLr xvll" siècle et queses
cl'évenluels touristes p'oclarne la renrarquable ancienneté ctecettefirnclation2. informations doiventêtreconsidérées avecbeauconp cleprudence. D'ailleurs,ni
Le butde cet articleestiloncd'essayer clecomprenclre pourcluoi les habitants cle ni Tezozorloc,
Ixtlilxdchitl, ni DiegoDurdnnelbntallusionà cetévénement. En revan-
N'lexico n'ontpasérécléplacés versun sitejugé nroiirsexposénu',.irqu.cl,inonclation, che,tousles chroniqueurs s'accordent pourplaceren 1499la datede la plus grande
alorsquelcsautot'ités coloniales ontpresqtie toutlhit pourimposer cetransf'ert. La résis- inondation qu'aitconnueTenochtitlân avantl'arrivéedesEspagnols. Or, celle-ciaurait
tanceopiniâtre descréoles mexicains nreten valeurla lLrtte, tropsouvent occultée (ou étéprovoquée parla construction d'unaqueduc destiné à alirnenter la capitale aztèque en
bienIimitéeà desquerelles aclministratives),desEspagnols instalie<s
en Arnérique contre eaupotabler : on peutdoncconsidérer quecettecatastrophe fait pluspaLtie de la rubri-
tunpouvoirlointaincpi ne prendpasen conlpte leurspécificité:pour la courgnne, le quenrisque technologique> quede celleconcernant lesrisquesnatulels. Et de fait,
déplacenrent d'unevillen'estqu'unproblème techniclue et linancier.,alorsque,pourses mêmesi la ville indigène a paLfois entretenu desrelations conflictuelles avecsonenvi-
habitants, il s'agitd'unerenrise en causeprotbnde, d,unécheccollectifet personnel, r0nnement, la périodicitédesinondations est restéefaiblejusqu'àI'arrivéedes
d'unultime[enoncement. ce nesontpasseulement despicrres qu,onabancronne : c,est Espagnols qui,en l'espace dequelques années, ontbouleversé l'équilibreécologique du
aussl, et sufiout,un lieuconsacré, dédiéà la plusgrande gloiredeDieu,où reposent par_ bassin.On noteraenfinqu'aucoursde l'époquepréhispanique, raressontles trem-
fbislesntortsde plusieurs générations. Le souvenir desancêtres, comnre clans beaucoup blements de terrequi ont touchéla popLrlation de Mexicoet dont les annales ont
d'autres civilisations,occupcuneplacecentrale tlansla ménoirecollective descitadins conservé le souvenir. Lestypesde construction miseen ceuvre et lesstructures urbaines
venusde la péninsule Ibérique. Au courscrera dernière guenepLrniclue (149av.J._c.), dela citépréhispanique limitaientlesdégâts, toujours possibles, d'un séisme de grande
c'estpouréviterde laisser leulsnlortssanssurveillance queles'Cartlraginois ont r.efusé ampleur8. Quandlestroupes deCortéss'emparent deTenochtitlân, la notionde risque,si
I'ofïreromaine de s'exiler,prérérant périrencompagnie cleleursdieuxr.A Mexico,mê_ elleestalors prise en compte, se limitedoncaux imponclérables d'un vastesystème
tttes'il lirllaiten cet'trtinscaslesterles cercueils iwecclcspierr-es pour.leurévitercle hydraulique composé de lacs,clecanaux et clerivières clontlcsconquérlnts nernaîtrisent
rcnronter à la surllcetlu sol,poussés parI'eausous-jacente, ie prubtème esten partiele pasla complexité.
nrême: la r:ité,syrnborc la culturehispanique et clupouvoir
.de coroniar, possècle une Contrairement auxapparences et aux idéesreçues, lesEspagnols sesontassezvite
ârnetlui ne selinritepasà sonaspectmatérier. on compiend alorslc créchirernent qu,a renducompte queleurméconnaissance du nrilieunaturelavaitun eft'etnégatifsurl'éco-
pureprésenter pourleshabitants de Guaternala I'abandon cleleurville,imposéparle roi système du bassinde Mexico.Leslaboursprofonds, la destruction desforêts,I'absence
aprèsle graveséismede lli3. comme le rappelait un adversairc du proletde clépla_ d'entretiendesdiguesélevées parlesindigènes ontaccéléré l'évolution et la dégradation
cement, en lTlJ :
deslacset deszonesmarécageuses. Malgréplusieurs avertissements lancés par certains
<C'estpourquoi lestrembletnents de terre,qui sontunecausesufÏ]sante échevins, commeRuyGonzalez,les fortespluiesclel'été 155-5 provoquèrent unelrausse
pourq.e
lesparticr-rliersqui le veulentchangent clesite,ne peuvent pasjustifierle dépla_ brutaledu niveaudeslacs.Cetteinondation catastrophiclue fut suivieparile nombreuses
cement d'uneI'ille.La raisottd'Étatcl'uneciténerésidepasclans autres,chaque fois plusdangereuses pourleshabitants (1580,1604,1607,1629).Une
la ten.enidans
le sol.Elle possècre desappuisprussoricres et desfondations seulesolution sembla alorss'imposer auxesprits descréoles mexicains:le drainage et
prusprofbndes, qui
sontle bienpublicet Iutiritéconrnr'ne d'unroyaunre aussi I'assèchement deszoneslacustres qui menaçaient la sécurité de leurcapitale(c'estla
étendur>.
grandeæuvredu tlesugiie, entreprise dansle norddu bassin,entreHuehuetoca et
Nochistongo). Les travaux,commencés en 1607,ne se sontterminésofficiellement et des lieuxd'Hippocrate,
cûtL( pour qui le médecinOoi,.*otin.r en premierlieu la
qu'en1900,aprèstroissièclesde douteset de souffrances. Une lettredu vice-roide qualitédeI'air et du soldesvillesrencontrées.
Cadereyta, examinée par le conseildesIndesle 22 octobre1636,nouspermetd'étudier r t Orvite,lesadversaires de Cortéssoulignèrent quele choixdu sitede Mexicoétait
le regard neufd'un hommequi vientde prendre mauvais. Maisdenièreleursarguments d'ordretechnique apparaissent, biensûr,tousles
sonposteet qui découvre I'ampleur du
désastre provoqLré par I'inondation desquerelles personnelles et desrèglements de comptepolitiques' En
de 1629,dontleseffetssurla ville sefont toujours sous-entendus
sentirs. Partide CadixIe 23 mai 163-5, 1528, alorsquele conquérant setrouvaiten Espagne, Nuflode Guzman occupa la prési-
il débarque à veracruzle 24juillet,aprèsdeux
nroisde voyage.Retardé dencede la premièreAudience,tlont les membres n'allaientpas tarder à se faire
par les f'estivitésauxquelles il doit prendrepartdanschaque
ville traversée, pourleursabuset leursincorrections. Unedes premières tâches confiées à la
notamment à Puebla, ce n'estquele l6 septembre qu'il entredanssa rcmarquer
capitale. Sonpremiersoinestde vérifierl'étatdu desagiie oouu.il.autoritéroyaleconsistait à organiser le jugementde résidence du capitaine
de Huehuetoca et clesou-
vragesbâtispar sesprédécesseurs, général. Or,Nufrode Cuzmanétait un ennemi intime de Cortés,et il choisitûvecatten-
dontdépend, selonlui, le salutde la ville. Faisant
alorsréférence au chapitre ùonlestémoinsqui allaientchargerle clossier de sonadversaire. Déjà prolixes sur les
5l desinstructions secrètes qu'il a reçues avantsondépart, il
s'attarde de blasphème, de cupidité,de rébellion,d'incesteet d'assassinat (entre
surlesproblèrnes posésparla rupturedesdigues, I'envasement descanauxet accusations
le lentrefluxdeslacsde Mexico: la situation autrescelui de sa femme,CatalinaJûrez Marcaida),les déclarantsévoquèrent lon-
sanitaire deshabitants estdésastreuse (les
maladies guement le problème,si importantpour uneville entourée de marécages, du choix de
touchent toutle monde,Noirs,Indienset Espagnols) et le ravitaillement n'est
assuréqttede manièreépisodique Mexicocommecapitalede la Nouvelle-Espagne. En eftèt,le chapitre37 du question-
par des Indiensmisérables, que métiset mulâtres
(sanscontpter nonrbrede petitsfbnctionnaires sansscrupule) dépouillent naire,confectionné parlesexperts {e I'Audience, permettaitde mettreen doutela bonne
régulièrement
de leuls rnarchandises. Au lieu de forcerles indigènes volontédu conquérant ainsiquesonrespectdesrecommandations royalesportantsurla
à travailler,le nouveauvice-roi
lettrproposaalorsclenettoyerles canauxet de réparerlesdiguesen lespayantdeux fondationet la localisationdesétablissements humains en Nouvelle-Espagner3. Le plus
réauxparjour.Cetteinitiativefut appréciée parlesIncliens qui,selonle propremarquis
decadereyta, accomplirent sansrechigner la tâchequ'il leuravaitconfrée. deMexico(1631)
pourle transfert
Lessitespossibles
cependrnt,malgréles difÏcultésprovoquées par leur gestioncatastrophique du Ctralco
milieunaturel, I'attention descitadinsassiégés s'estavanttoutconcentrée surla remise
en causedu siteurbain.En effet,la fréquence et I'ampleur desinondations qui ont tou-
chéla ville de Mexico,à partirde 1555,ont alimentéun vif courantde critiques l'exctrco a
formulées à I'encontre d'HerndnCortés. On I'accusait, entreautres, rJ'avoir prissadéci-
sionen tenantcompted'arguments essentiellement politiques, sanss'intéresser à la
naturelnêtned'un siteinadapté aux compétences techniques et auxpratiques sociales
desconquérants. C'estainsiquedonLuiscleVelasco, vice-roiclela Nouvelle-Espagne,
écrivaitle l6 septernbre l5-55unelettreà CharlesQuintpourlui clireque(ce fut une v--+- I Dos leguas
grancle errcur', selonmoi, de lt fonderen cet endroit,parcequ'il y en avaitcl'autres
mcilleurs, à cleuxou troislisussd'icittt>.Quelques moisplustard,il insistaitencore, r Xochimilco
précisant cltrele sitede Mexicoétaitle pirequeI'onpûtchoisiret queI'onauraitdû bâtir
la capitale GuadaluPe Coyoacân r San Agttstfur
du royaume dansun lieumieuxprotégé clesinonclationsrr. Il fautcepenclant de las Cueva
direquele malhettreux fondateur disposait clepeucl'instructions offlcielles pourétablir
thorba j TacubaYa
sacapitale au crtur desterritoires nouvellerlent conquis. Dansunelettreau conquérant a
datéedu 26 juin l-523,Charles Quintévoquait de manière trèsallusive le thèmecles I Sites dc transfert
nottvelles fonclationst2.Il secontentait d'aborcler le casclesvillesportuaires et descités I Autres loGlités
minières, rappelant cleInanière classique qu'il fallaitéviterleslieuxmalsains et maré- Prinopaux sancluaires
1
cageux et chercher au contraire desterrains élevés, richesen terrede hbour,entourés cle
montagnes, bienapprovisionnés en eaupotable etjouissant d'unbonair pur.En cesens, Fondtle carte: dessinclcI'ingénieur hollandaisAdrianBoot,réalisédansles années1620et reprod.uit dans
FranccscoCemelli Carerisous le titreGiru tlelnrcndo'
il ne faisaitquereprenclre lesrecommandations contenues dansle Trctité des ctirs,
fles publié.n
i. ii;r; d. vgyage titlti porCiovanni
cluiontconservélesbrigantinsutilisés
illustretl.-'stétttoirts citéspal Nuiro de Cuzmrn, lc conquistldorBernardinoVâzqueztle rliments) la cléfense
et favorisent clesEspagnols,
Mieuxencore'.lesinfiltrations
Tapia,expliclttcclaircrnentque Cortésa choisi seul Ie site de rv-lexico, ntalgréI'avis de quinze clela capitale.iztèque'
anspltrstôt polll's'elllparcr
jusiifier
cle la par
construction leslieute-
seslietrtettants ct saltsrcspectcrles consignesclonnées par le roi, palcec1u'ilcherchait d,eauet lesrisquescl'ino'chtionlui permettent
avanItout une pttsitiontlélènsivecontle le letour éventueldes trerupes cleNarvaezet tle nantsdeCortéscletttatsottssernblablesàclevéritableslorteresses,auxfondirtions
guerrière cluiinspirala
T api a .D 'a p r ès lui, t ous le s E s p a g n o l sa u ra i e n tp ré l ' é rés ' i nsl al l crà C oyoaci i nou à solides, clchautestours- architecture
aLlxutursépaist'lanqués
T acu b l ,d cux v illagesqLri ,p a r l a s u i te ,s c ro n ts o u v c n té voque<clsuandon parl eradu de l'Àu6ie'cero. de Cortéset l'échecpersonnel
L acquitteurent
clesrner'bres
méliance
translertde la capitalevr'rsun sitc'nroinsc'xposéaux itronilations (cl. carteclelocalisa- deNuflocleGuzmannesolrnèrentp()urtlntpasleglasclescritiqtresénrisesàl,encon
tpriont envenimé
politiques le
rr. clesqLre'elles
tion pagel)fécridentc) du sitede Mexico.Si l'on lait absiLaction éprouvè-
ll iirut cependantnoter c1ue,parrni la centainede chargesretenuescontreHerndn cle1555,il iautconstaterque,trèsvite,lesEspagnols
débat avantl,inondation cle à la
nta'ais'
d'eauxet
Cortési\ la suitede sonjugenrentde résidence, le choix du sitecleMexico commecapi- rentde grancles à vivreclansun lieu cltis,entouré
clifflcultés
t ale cl el a Nouv elle- E s pa g nne' e s t p a s a b o rd ép a r l e s mc r nbl esdc I' A utl i ence.on se mercidessystèrneshytlraulicluesmisenplacepar.clespopulationsindiennes,uprio
maîtres'
devotrloirnoyerleulsllotlveatlx
contenteclesigrulerc1u'iln'a pas entrctenu,connre il auraitdû le lirire,les cligues,les accttsées
et sotlvcnt
hostiles
chattssées et les canauxclela ville : péchévénielquandon penseaux autresaccusations Parmiles principaLrx clttsitecleMexico, trotlveI'ingénieur-cosmo-
clétracteuls on
clonton I'lccable. Mais Cortésn'est pils un hommelircilci\ abattrc.Pourllire lhce à ses grlpheEnricoMartinezqui,audébutclrr-.xvtt.siècle,ajouéunrôlecssenticlclans
de losTietnlxts Ilisr0rirtnaturul
détrlcteuts,il olganisesit pfoprecléf'ense et, en 1534,élaboreun nouveauquestionnaire hydraulique
l'histoirc clubassin. Dausson Reltttrtorio 't'
destinéà prouvcrsa bonnefbiet son sensde I'intérêtcollcctif.Ccr interrogatoile-fleuve lelttNuevuEslltl|ttt,publiéenl606,celui-cirappelleqrrel'emplacementdelacapitale
compte380 chapitresqui détaillentavecrninutietoutessesactions(et toutessesinten- delaNouvelle-EspagneaétéparticulièrementnlalchoisiparCortés,quin,apas[eS.
tions)depuisson départde Cutrajusqu'à sa nriseen jugentent.[-cstiuestions169, 170, pectélesot.clonnltnces,.nyul.,...u,lepeuplenrentdeslncles.Cetarguntentfaitpreu
foi, puisquelesclitesorclonnances ont étépubliéeen 1573'
l1l, 1 7 2 pof t ent s ur la n é c e s s i téd e d é tru i rc l a v i l l e aztèc1Lre, dont l a stnl cture d'unetrèsgrrncle,nruunir, que'
lnterne(notanlntentla présence de canaux)llvorisait Iescléfenseurs Au nlontentdu siège cinquante npre,l, lonaotion de la villel En outfe,il fautrirppeler
c,est-à_(lire le dririnage
ntenépat lcs Espagnols.Ellesévoquentaussile choix cleCortésde bâtir sa capitalesur
^n,
le mênleEnricoMitrtinez"
sttivante, a étéchoisipournlettreenCctlv|e
l,année d'[lippocrate et de
lesru i tte scl eI ' at t c ienne techniques et rnétlicale.s,inspirées
T en o c h ti tl d nC.e ttes é ri ee s tc o mp l é tée par unederni èreal l usi on deslacs:sesconsiclérations
au si teco n tc s t é de lllex ic o,c p ric o n c e l n el c p o i n t2 1 8d L rd o ssi cr.: Galicrr,lpparaissenttlonccomtrretrnplaicloyerprtldtltntlclestiriéàconvaitrcreles
stu'I'autorité morlle
<2 l[i. Ite'rtt: si sitbettcluelire pluvechosopoblarestacibclrrd tl'uneactiotttrrgentect tlétlnitivc'S'itpptryant
tlc México,clecris- rlntsclcla néccssité
ti l tn ose, I ' undaraqui l a p o b l a c i (l nu, n s ip u r l l l l l L rn a ,ckrnrl lei gerunl cnte sc si tvc etplrilosoplriquetlettlaîtresincorttestlbles(Altlertl0Crancl,JLrancleSacrobosco
a estitcibdadpol cabsasdc todaIa conrarcade la tierra,e potrluesientlocilntoes Avicènell)'ilexpliqtreenquoilavitlecleMexicoaétéioncléeclanslcsparilgeslesplu
citlleceraclc toclaesta NttevaEspliia, estirn(loptrbladaclcspuiiolcs, los vecinos malsitins tlotlver:
clueI'ottpl-llsse
n l tttf illt ' st ' s t iit It t t lt ss u i e to sc a r.r)c n ol ise s g od e s c l cvantl rr' ;es{uncl o etaesta
suj ('..c()Illoestitciuthdestitsituaclltalapartecleltlccidentedelalaguna(quees
cibtllrdtocloslos tlctttiispucbloslo uriranconroa catrecelly estirnnrls sigultls; e ell |47-ontlc luntlarntlevos poblaz,ones
cotrtrarioa lo que lasorclcnitnçi.,,ca[e,
lrrrsirncsnro,no ùstandopoblatlacleespanolcs, no estovielirlan sigura; e pol la disporren)estittllLtyclisptrestitasernralsanit,larazotlilclloes,tlucclsollevir nl se
g t'l tl lt lez e it r t t t r lt it t tcdle i n d i o s ,e l o l tu l c z ac l c l u g u a,cl rl l r rl (a I' ucranrencster'
etttretlia los vaporcs clela lagtrnay strsorillas'y los tltlcno consunle
so.iuzgallos dc ntrevo,c si saben(prcstas cabsasc otlasdestl cirlidacl, nrovie;onal corrviertenenlltrvias,bttelvenabaxirrdenoche,ycomoelniovittlientodelcicl
Vapores
dicht,dort Fletttitntlo Coilés a poblarcstacibclacl clecristianos, e ansi kr platicria en ptlniente ; porquceStOS
: vicnena caersobrela ciLrdacl
scatle lcvante se buelven
les faltnde rtoche
los 1lt'encipios c cuantloestacibdadsc corncnztia poblar.Digirne ilcclarencuanto levanta .l ,,,1p,r,lneclioclclcalor,el qunlcor.no
s eI lllll l ' 5 . ) )
tbatiry,....l.,'alcalorclelircitrclacl,yestllcslacausacltresiendorrrir.adaporl
[,e s té nt oinsc it éspar C o l té s ,s a n sn i e r l c s i n c o n v é rr i cnlrls' un si tc bl i gné pur rl es manittratlesclelosaltoscir.ctrtrtvezintlsaMexico:parecelrsobrecllaVapor
claroy serenortr'>
clelllesrétoclolo clemas
a la recloncla
cauxconsidÉr'écs souvetttcontnrenralsirincs, fbnt preLrve cl'unegrancleconpléhensionà mocloclenieblina,atlnqtle
l'égarcldc lettrclrel'.C'cst itittsicluele conquistaclor Martin Yâzquez,naturelde Ségovic, ol,clueclitijcesujetla|anrettseinstruc.tionclel5T3.lf)octttncntderéférenceré
cetextene fait
i t ppro u vesi l nsr r < s er vlle dé c i s i o nd u c i tp i ta i n cg é n é L adl e s' i nstal l crsur Ic si te nraré- en AnlériqLre'
clesvillesespagnolcs
périotliclef'ondatio'
aprèsla grancle dilli-
cagettxde Tenochtitliirt : oubliantlesproblèmessanitaires héLitéesdJl'Antiqtritélatineet grecque'
poséspal la présence cleslacs, souvent rluecompilerclevieillesrecettes
il liote que ce'ttx-cipcflnettentle transportdes matc<r'ilux les plus lourds(bois,picrues, ciletnentutilisablcsqLranclils,agitclelesappliqtreràclesterresnouvelles,tlontle
caractéristiques
physiques
ne correspondent
pastoujoursa'x canonsde la zone quela Couronne, lassée d'engager desfortunes considérables pourprotéger la ville et
tempérée
: pourfinancer desouvrages à I'elficacité douteuse, tented'itnposer savolontéauxhabi-
<4()'No seelijanen lugares muyaltosporclue untsde Mexico,ceux-ci refusent d'abandonner le site choisi par HernânCortés.Une
sonmolestaclos ile losvientosy es
diflcultuosso el servicioy acarreto, tellerésistance s'explique autantparleurcraintecle perdre de grandes sommes d'argent
ni en lugaresmuy baxosporquesuelenser
entèrmos; elijanseen lugaresrnecliananrente queparleurtlésirdc nepasabandonner à la nature et auxIndiensla capitale d'un royau-
revantados que gozencreayres
libres'espccialnlente de losclelnortey del medioclia y si ovieiencletenersienas, medontils occupent le sommet. Trèsvite,unelonguelutte politiqueet culturelle
o cuestas, scanporlaspartesdelponiente s'engage cloncsurce sujetentrelesreprésentants du roi et ceuxde la municipalité, sou-
y de lebante, y si poLalgunacilussa se
huvieren dc edificaren rugares tenusparla plupartdesordresreligieux. Un document conservé auxarchives générales
artos,seaen partecronde no estensugetos a
nieblas, haziendo observaci6n deSimancas montrequele thèmedu transfert a préoccupé lesautorités espagnoles long-
de los lugares y acitlentes, y aviendose de eclificar
enla riberadequalcluier tempsaprèsle clébutclestravaux de drainage entrepris dans le nord de la vallée par
rfo seaclela partedelorientc, clemlneraqle ensalien6o
el solcleprimeruenel puebloqueenel aguare.u EnricoMartinezrr. Le 29 avril I 63I , le Conseil rJ'Etat seréunità la detnande du roi pour
statuersurle sortde la ville inondée. Autourdu cardinal Zàpala,on retrouve quelques-
I-esrccommitnclations royales clel-573nesont,à biencleségaruls, qu'uneparaphrase plLrs personnages du royaulne : le conlte d'Oiiate, le marquis de
tlnTruitétlesair:;,le,veuu.ret de,v unsdes impoltants
lieu.rcl'Hippocrate, pourqui : <Laprernière choseque Gelvés, le marcl-ris de Floréset douConzalode Cdrdova. lls sont chargés d'étudier un
tloitfirireun méclecin en arrivant dansunevillequ'il ne connaît poi,it,c'estcl,examiner
itvecsoinsonexposition rappoltdLrConseildesInctes portirntsurle translèrt de la ville versun sitepluscom-
parrapport Auxventset audifférent leverou coucher du soleil:
parcequ'ily a bielrdela dillérence mode,acconpagné cle clocuments écrits par I'archevêc1ue et le vice-roide Mexico
entleLrne villeexposéc aunorcl, ct cellequi l,estau
rttidi;entrt'unevilleexposée décrivant l'étatlarnentable de la cité.Lescinqmenrbres du Conseil sedéclarent tousen
aulevant, et uneautrequi I'esraucouchant Il cloitde
[...1. faveurdu transltrt,maison peuts'intéresser plusparticulièrentent à I'avisde I'un
plusconsidc<rer si lc solestnu et sec,ou couvertd'arbres et humide; s,il estenloncé et qui bien le sujet pour avoir étévice-roide
brûléparcltrs chalettrs d'entreeux, le ntarquis cle Gelvés, connaît
étoullantes, ou si c'estun lieuélevéet fi.oicl:().> Sansêtrecornplè-
tÙmentflur, les arguments Nouvelle-Espagne entre162let 1624:
ntédico-clirnatiqLres cluvieuxrnéclecin grecn'ont lait que
rcnforcer le caraclt\re partialet partieldu déternrinisrne <El marqués cleGelvesdixoqueel casoesbiennuevoy extraordinario y propio
géographiqrie cléveloppé au lil
clutentpsparles Ettropéens au clétriment clerernitira los ministros quesehallanalli presentes la especulacidn de la difi-
de la zonetropicale, clontlcschaleurs exces-
slvessolltconsidetlées conlltleun obstacleau cléveloppernent cultad y imposibilidail que tiene la inundacidn de México, no dexlndo a lerninos
cleI'hommeet des
cil'ilisittiolls.
En cc qui concerne le casparticulier tludosos el infbrmequehizieren al Md para la dcterminacidn que fuet'eservido
de Mexico,on colrstltc que,selonla
ntédecinc hippocratique, I'entplacement toniarsobrela mudanza destaciudad,queIlegado a terninode haverse deponer
tle la villeestenef'l'et trèsnr.l choisi:orientée
i\ l'ouest,elleest neicessairctttent insalubre, porobraay algunos lunclarnentos queparccen maslactibles, y menosirlposibles
envahie cn pefnlancnce parclesbrouillarcJs,
cltargc<c d'lrtrntitlitc<tttttis
itttssi
brûléeparle solcrlà sondéclin1r. pltrsicur.s tlelo qucpormayorsepuetle juzgarcleunarlutlança de ciudadtanpopttlosa, que
descriptions
él,otlVarttitbles tle la villccl tle soncliruatsenrblcnt es (luelos poclerosos quesonlos queparticipan dc casasy edificiosmas gran-
cloncncttenrent inlluencées plr la
lectufe, ou uumoinsparla connaissance (plusou moinsclirecte) clioses y costosos tienenf-uerzit de haziencla parasentirmellosel dano,y los
dcsécrrts cl,Hippocrate.
[:n revitttchc, de n0tttbrettx cléolessesontinsurgés pobreses la mayorpartede aquellapoblacidn de ntuy flacosy pobresedificios,
contrecettevisionr-écluctrice clusite
deMexicoetonttelllédentctlre envaleultousleslvantages queclonclc qLriera clueseala ntudanza seacomodan facilmente en susviviendas,
cl'une villcplacée aucentre
tl'un incontparable réseau clecotnmunication, baignée comolo lraze n en lasqueal presente poseen.
cl'eauxrafiaîchissantes et large-
luentouvertL' à I'air purdesnrontagnes voisinestr. A su entender', por el infbrnre que haze el consejode Indiasal Md sedevecon-
siderarconrolo pfoponeel consejoquese devetpurar lo posibleel no hallar
remeciio al la inuntiacidn pararesolver la mudança tle la ciudacl, quehaviendo de
L' impossiblc
transf'ert serel sitio cle Tacubaya escle lo mas a propdsito que se pueden escoger, aunque el
de Tacuba quecasivienea estiuen unamismatlistancia, le juzga ser mas salu-
Dansce contexte, le casile Mexicoestparticulièrentent dable,y de mejorsituacitin part pocler poraquellapârteconservar el serviciocle
révélateurdcsfiactures qui
s'irgranrlisscrit
au lll du tenrpsentrel'adnriuistratron las canoas por las az.equias clue necesariarnente se han de abrir a la una o otraparte
espagnole, qui dirigede loin,et la
société
créole,ctlnfl'ontée
rux clil'frcultés clontlese funclare la ciudadpor serde los mas irilportante para la provisi6n,
pernranentes
de la vie localc.C,estl,inondation
de 1629qLrivaprécipiter lc déslccorcl,
fcutrérnaisprofbncl, conservacitin y servicio de la ciudacl ; y pilrarnasinteligencia, dixoquea la lalda
eutrelesclcuxpartics.Alors
, t L, lrr\ , rlUJJLr

denra Srade los Remedios es la parte,queel, quantloestavapor allavio platicar lesdifférentes possibilitésoffertesaux autoritésroyales'Saconnaissance du milieu lui
muchas vezesquehaviasidogranhienofïndara Méxicodondesefundo,havien- permet de ne pasêtredupedespropositions faitesparlesdifférentsgroupesdepression
dolepodidolirndaralli,y estoeraconunopinirin dernuchos platicos; tratandode Lprésentés surplace.En eflfet,le transfertcletouteuneville a un impacttrèsfort surle
la urateda servira
deadvertimiento paraqueel consejo lo tengaentendido y en las marché fbncier,et certainsindividus(lospotlentso's) peuventessayer d'en tirer le plus
ordeues que el Md fuereservidode manclar renritirparala execucidn deste grandprofitpossible: outrele fait queleursmaisons decampagne,se trouvent d'un seul
negocio se puede advertir
desto, para que usendellocomo parecieremasconvie- Ioupritué.r-oucæurd'un projeturbain,ils peuvent revendre à I'Etat,au meilleurprix,
niente. lestenesqui leurappartiennent. Ce document montreque,malgréla mauvaise impres-
En lo quetocaal intentoquepueden teneren Méxicoclefundaren SanAgust(n sionlaisséà au Mexiqueparle marquis de Gelvés,celui-cin'étaitsûrernent pas le pire
delasCuevas, deveel Md advertiL qLleporteneL alli casilscasas,xatlinesy gran- desvice-rois qu'aitconnula Nouvelle-Espagne. Certes, on peutsupposer que ses prises
gerfasrnuchos de los poderosos de México,hande esfurzar lo posiblequesea deposition traduisentun désiréviclent de sevengerde I'humiliation subieen 1624: il
alli, siendonotorioel sernralsano aquelsitioy tenerde cliferentes sabandijas, methnalement richeset pauvres dansle mêmesac, les uns parce qu'ilsn'ontrienà per-
molesta aquellaabitacidn
y sermelancôlica ; en todo lo denas que viene consul- dre,et lesautresparcequ'ils peuventpayer!Maissonéchecpolitiquefaceà la société
tadoporel consejo deIndiasseconfbrma conel y conlo quevienevotado.> créolesemblesurtoutêtrela conséquence de sonintentionde réformerle système colo-
nial.Représentant de la Couronne, il a vouluimposer la volonté royale dans un monde
Ce courttextenontl'equele rnarquis de Gelvésconnaîtbiensonsujet,mêmes'il
notequeI'inonclation subieparMexicoestvraiment où,traditionnellement, <la ley se obedece perono secumple>'Un Menorictltle avisos
extraordinaire, alorsque,depuissa
paraSM por nuut| del MurquéscleGelvés..., datédu 20 octobre1629et conservé à la
fondation, la citéavaitdéjàsubiplusieurs cruesdévastatrices. Cetétonnement n'estpas -nibliottrèque
nationale de Madrid,sous-entend d'ailleursque la catastrophe qui touche
complètenrent anodin,pursque de nombreux habitantsde Ia ville lui reprochaient alors
d'avoirtoutl:litpourenarriverlà.Danslalutted'inf'luencequi,clepuis Mexicon'estpasnaturelle:il s'agitd'un châtiment divinenvoyécontreceuxqui refu-
l6l4,opposaitle
hollandais Adlian Boot,hostileau tunnelcleHuenuetoca, saientde se laisseramender par le vice-roi:6.De manièrelogique,les effortsde
au représentant desintérêts
municipaux, I'ingénieurEnricoMartinez, le vice-roiavaiten eff'etouvertement prispar- I'administration espagnole pour imposerle transfertde la ville vont doncéchouer,
tie pourI'envoyédc la Couronne. En mars 1623,il prit la décisiond'interrompre les malgré I'unanimité de sesprincipattx dirigeants.
Lu t..hniqu. utiliséeparles habitants de Mexicopours'opposer autransfert esttrès
coûteuxtravallxde clrainrge mis en æuvleseizeansplustôt afin de détourner versle
nordles eauxclurio de Cuautitldn bienrodée.Elle estexposée en filigranedansla fameuse Relaciônuniversallegitimuy
et de protégerIa ville desinonclations. Malgréde
nombreuses protestttions,
sadécision fut irrévocableet,quelclues sentaines plustard,la verdarlerttdel sitioen qLrcestltfnrlada la nutynoble,insigney nuryleal ciudad de
México...,publiée surplaceen 1637,sousI'autorité de Fernando de Cepeda, relatorde
rivièreputde nouveau alimenter leslacscleZumpango et de SanCristdbal. L étésLrivant
I'Audience, FernandoAlfonsoCarillo,escribanomayorde la municipalité et Juan
fut secet le maintienà un niveauraisonnable deseauxclulacdeTexcoco ne fit quecon-
AlvarezSerrano, en tantqueplusvieuxconseiller de laditeAudience2?' Tout part d'une
firmerle vice-roiet sonmeilleurallié,AdrianBoot,de la justesse de leurscalculs.Ce
royale,datéedu 19mai 1631,qui marque l'étonnement de Philippe IV devant les
n'estquecinqansplustard,quandlespluiesestivales devinrent rllenaçantes, queI'on cédule
entreplitde protégerla ville, rnaisil étaitdéjàtroptard.Entre-temps, projetspioposés par les conseillers municipaux. En effet,aucund'entreeux n'envi-
le marquisde
sageait ia possibilitéde changerla ville de place, alorsqu'il s'agissait, auxyeuxdes
Gelvés,conliontéà unesituation politiqueplusquedélicate, avaitdû abandonner son
membres du conseildesIndes,d'unesolution commelesautres. Convaincu de I'inutilité
postede vice-roiau profitclumarquis deCerralvo (16241tt.
destravauxde drainage,le roi ordonnaitalorscl'examiner tous les lieux où le dépla-
Pourtant, plusqu'unautre,le marquispeutdonnersonopinionsurun thèmeaussi
cementpourraientse faire sanspréjudice cleshabitants : Tacubaet Tacubaya, bien
délicatquele déplacement de la villedeMexico.Eneffet,lesautres menbresdu conseil
maisaussiI'espace platcomprisentrele villagedeSanctorum et lesmoulins de
d'Étatsecontentent cl'approuver le pro.jetde transtèrt,
laissantleurscollègues du conseil entendu,
Juande Alcocer(cJ.carleclelocalisation). Reprenant à soncompteles réserves émises
desIndesendosser ll responsabilité d'unedécision à prenclre.
clil'flcile Le cardinal
parle marquiscleGelvés,le roi exigeait l'arrêtdes travaux déjàentreprispar despar-
Zapatà<seconfbrnta conel consejo de Indiasen quesemudela ciudadal sitioquese
Coyoacân et SanAgustinde las Cuevas, parcequ'ilsrisquaient de
propone2s>. I-e cornted'Oiiatereconnaît bien volontiers qu'il ne disposepasde toute iiculiersà Tacubaya,
mettre équitable
enpérilla clistribution desparcelles quidevaitavoirlieu en cas de trans-
I'infbnnation nécessairepourdiscuter d'un thèmeaussiirnpoltrrnt, ntlis qu'il a entendu
parlerdesproblènres posésparle sitelacustre fert.Sur place,I'idéede refonder la ville ailleurstrouvaun certainécho,commele
deMexico.Quantaurnarquis de Floreset
les
à don Gonzalode Cdrcloba, ils s'enrernettent, conmele cardinal, aux L-xperts qui en nrontlela réactiondu conîulordon CristtibalMolina,qui défenditle projetdevant
de Mexico.D'aprèslui, il étaitdevenuindispensable d'adopter une
saventplusqu'euxsurla question. Le rnarquis de Gelvés, lui, clisserte
longuement sur corpsconstitués
AI-AT1\ 1VIU55L I

résolution renduenécessaire par l'étentluedesmalheurs qui liappaientla capitalede la


Nouvelle-Espagne. Au lieude continuer à subirdesinondations tructions au duc de Veragua, le 22 octobre1673,écrivaitau sujetde I'inondation de
impossibles à maîtriser,
il valaitmieuxs'établirdanslesparages recommanclés parla céduleroyaledu l9 maizs. 1517,dontquelques historiens rappellent le souvenir: <LesIndiensétaienttellement
Maisc'étaitsanscompteravecI'esprit,avecl'âmeimmorteile, affligésparlesdégâtset la ruinede leursédifices,qu'ils durentserésoudre à déplacer la
pourrait_on dire,de la
ville espagnole. I-e pèrejésuiteAndréscavo,quelques villel3.>A ma connaissance, pourtant,aucunchroniqueur, mêmelargement postérieur à
années aprèsIrndépendance,
transcrivitI'intégralité du discours opposéà celuiclecristdbaltnlotino, l'époque desfaits,n'ajamaissignalé quelesAztèques avaient eu,à un moment ou à un
afin de mieux
meltreen valeurla résistance descréolesmexicains autre,I'intentionclairede changerleurcitéde place.En revanche, plusieurs d'entreeux
devantun ordreinjusteet humi-
liant:e's'installerà Tacubaya, c'étaità la foisrenoncer soulignent queleshabitants de Mexico,poussés parla nécessité, trouvèrent parfoisrefu-
à la patrie,abanclonner un sol
rendusacrépar tantd'églises et clecouvents, gedanslesvillesvoisines3a. Le pèreJeronimode Mercado,danssaRelaciônde la grân
et condamner à I'oublile nomillustrede
Mexico'C'étaitaussi, pourleshabitants de la villeinonclée, inundaciôn de la ciudadde México,datéedu 26 janvier163035, sefait l'échode com-
sereconnaître inférieurs aux
Hollandais (maîtresincontestés de ra sciencehyclraulique) portements toutà fait identiques, quandil évoquele départde nombreux habitants de la
et aux Aztèques(peuple
habilemaisvaincuunsiècleplustôtparlesEspagnols). villeinondée versPuebla,SanAgustinde lasCuevas, Tacuba, Coyoacân, Mexicaltzingo
Aprèsavoiraccusé réception et approuvé le contenuclela lettreroyale,selonla cou- et Texcoco. Mais cet exoden'a rien de préméditéet ne peutpassecomparer avecun
tume,leséchevins engagent tout de suitele fer tvcc I'autorité déplacement de population exécuté dansles règlesde I'art. Dansle mêmetemps,et
de la Couronne. Ils se
contentent, dansun premiertemps,de citerdesautorités suivant unetactiqueéprouvée, lesopposants au projetinondentlittéralement, et sansjeu
incontestabres, commedon
Luisde velasco,à qui ra viile devaitr'érection de Ia diguede san Lâ,zaro demots,le conseildeslndesde lettreset de rapportsdestinés à fléchirla volontéde la
(r556).En
effet,lebonvice-roiécrivait à charleseuint,danssalettÀdu l6 septernbre Couronne. Lesunspressent le roi d'accélérer les travauxde desagiie, les autrestentent
1555,<qu,il
n'y a pasd'issuesi I'onnechange pasla villedeplace,or c,estunechosequ,onnepeut dedémontrer l'impossibilité du projetde transfert. C'estle casdespèresaugustins qui,
.léjàplusfaire,d'abonJparceque celacoûterait un argentfou, ensuiteparceque les le 25 janvier 1630,signalentque <certains en étaientarrivésà penserqu'il fallait
lndiensne pourraient ni ne voudraient s'occuper changer le sited'unlieuaussigrandqueMexico,chosedontil ne fautmêmepasparler;
d'uneæuvreaussicor.ssale : or. sans
ùux'on nepeutpasconstruire unemaisorr: on peutdoncencoremoinschangerde place et ceuxqui ont desdoutesen serontlibérésà la seulevuedestravauxen courss6>. Cet
Ltneaussigrandeville'u\>. un autreacteurfbndamental enthousiasme n'estpastoùourscommunicatif, quand,au fil desmois,les eaux
sur-tout
de la vie coloniare,r,archevêque
tleMexico,donFrancisco Manso,estmisà contribution. tiirdentà seretirer.C'estpourquoileséchevins emploientunedernièreruse: plutôtque
Solticité enoctobre1629parle
Vice-roimarquisde cenalvopourexprimersonopinion de s'opposer directement à la volontéroyale,ils décidentde la contourner. Ils font
surle thèmedu transf.ert, il pré_
t oniscd'attendre la décruedeslacsavantcl'entreprendre d'abordremarquer quele coûtdu transfert, comptetenudesédificesà reconstruire, des
quoiquece soit.Soucieux de
rrepastroublersesouailles, effrayées à l'idéed'abandonnei impôtsà reporter, desrentesper<lues et desaidesfinancières destinées à la population,
leursmaisons ou d,engager
tle trop fbrtesdépenses, il suggèrede s'en remettreà un cobiltlo abiertoquelon seraitphénoménal, cornparé auprix estimédu descgiiett. Le roi auraitdonctoutintérêtà
char_
geraild'examiner la qr-restion3r.Lescréoles vontmêmejusqu'àutiliserlesrécits,plusou laisserlesingénieurs achever leurtravail,plutôtquede selancerdansuneaventure aux
riloinshistoriques, clesinondations antérieures ii la conquête, conséquences économiques difficilesà calculer. Et pourmieuxprouver leurbonnefoi et
allnclejustilierleurmain-
tiendansles lieux,sousprétexte qu'ils ne sontpasmoinsadroitsqueresIncriens leurdésirde suivrelesconseils de la Couronne, ils s'engagentà examiner la proposition
qui
avaient surésister à la tentation de sedéplacer : de déplacernent, et mêmede I'appliquer,si les travauxde drainagene donnentpasde
<Todas bonsrésultats.
Ilasinundacionesl fuerontanplenas, y pujantes,queno podianandarsino
en canoas' y barquillas, Cetteconditionexpliquepourquoiles autoritésde Mexicose sont,à multiples
y los moraclores sehallaron tanirRixiaÀs por la ruinade
susediflcios,que estuvieron reprises, empressées d'annoncer la fin victorieuse destravaux.Il ne s'agissait passeu-
paramucjarla ciudad,y socorridos de ros Reyes
comarcanos hizieronargunosreparos,y er mas eficaz,ysumptuoso lementde seréjouirparcequela citéétaitenfinsauvée desinondations, il fallaitaussi
fue el arbar- convaincre les autoritésroyalesdu succèsde I'entreprise, afin de lesdétourner de leur
raddncon que dividieronra Lagunaire Mexico,fabricacto
de madera,y piedra objectifinitial: le déplacement de la ville.Ainsi,le 26 juin 1675,Antoniode Roblés
vastante a detener el impetitdelasaguaslz.>
notaitsursonjournalque <la nouvelleest arrivéede la fin destravauxde drainage,
Cetargument estnéanmoins à doubletranchant, puisque lespartisans du transfert MerciSeigneur3s>. Quelquetempsplustard,I'archevêque vice-roi,fray Payode Rivera
invoquent eux aussil'époquedessouverains aztèques afin de mànfrerque mêmeres Enriquez, désireux tl'enfinir avecunouvrage qui saignait à blancsaprovince, écriviten
Lrdiens, pourtant habitués à vivreaumilieudeslacs,avaient déjàeul,idéec|abandonner Espagne pourconfirmerI'apparent triomphede la ville sur sonenneminaturel, l'élé-
la grandeTenochtitlfn. c'est le cascluvice-roimarquisde Mancera qui, clanssesins_ mentliquidete. Seulsquelques espritschagrins, commele pèreManuelCabrera, évincé
ALAIN N I t J 5 5 I -I

effectué,
destravauxde drainage pourcaused'inefficacité, trouvèrent à critiquercetteexplosion , en un tel pro$ramme:bn outre,mêmesi le transfertde Mexicon'a pasété
passeulement politiques, pourqu'ons'intéresse
de liessecollectiveet voulurentsemerle doutedanslesesprits,enrappelant que,malgré n éventualitéposeassezde questions,
et un succès des éliteslocales'Depuis
toutcequeI'on pouvaitentendre, lestravauxde drainage étaientencoreloin d'assurer la cequi resteun échecde la couronneespagnole
dire que' à partirdesannées1950'
sécuritéclela ville'ro.
D'unecertainemanière, on peutdoncdirequela fameuse Relaciôn *îp"qrt, le problèmeresteposé'On ptut même
descontraintes en découlent
ll,^^..lani
qui ^-
universal...de 1637n'estqu'unoutil de propagande destinéà empêcher le déplacement croissance urbainede MexiËoet I'augmentation
de la capitale
it,

n'ont faiique I'aggraver.


poilurion...) En 1985,à la suitedu grand
de la Nouvelle-Espagne. Ce n'estpasainsiqu'elleestprésentée par sei nbitat,transports,
qui a provoquéla mortdeplusieurs milliers
auteurs,ni interprétée parles historiens,maisle thèmerécunentd'un impossible trans- ilrUf.r.nt àe terredu l9 septembre,
fert donneune unitéde ton à ce vasteensemble, i. pro;.tdetransferta'étédenouveau (maisdiscrètemenr) des sorri
en apparence disparate, de documents ,d;;"* impossible
soigneusement choisis: si le desagiieest réalisable,commele prouventles textesdes itimi$ avantde"i.r* danssesoubliettes.
retourner Comme en 1631,il estapparu
villesdu mondeet les effortsde décentralisation se
différentsintervenants, le déplacement n'estplusnécessaire et la ville, sansdésobéirau iil.d;;; un" J.r plusgrandes
Aguascalientes
vers
à transférer -^li^-+-o les offr-
to" nffi-
roi, peutne passuivresesdirectives. Les opposants au transferttrouvèrent d'ailleursun ,i;i;;, irï."tcl. nautement symbolique,
géographie, de et d'informatique
statistiques
alliéinattendu en la personne du vice-roimarquisde Cerralvo, qui refusad'assumer hnes centrales de l'Institut nationalde
compte aujourd'hui prèsde
l'énormeresponsabilité d'un tel ouvrageet appuyales revendications deshabitants de (INEGI).L,ancienne capitalede la Nouveit.--Etpugn.
"20 les effetsde plusieurssiècles d'une politique
Mexico.Danssonrapportde fin d'exercice, datédu 17 mars1636,celui-cimettaiten millionsd,habitants qui subissent
vouloircau-
doutela faisabilitédu projetet squpçonnait sesinstigateurs(dontle marquisde Gelvés, hydraulique volontariste dontle milieunaturela soufferten priorité'Sans
écologistesqu'il paraîtdésormais impossible de mettreen
qu'il avaitremplacé en 1624)de vouloirluifaireendosser la responsabilité d'un échec donnercertaines prétentions
peut cependant rêverà ce
plusqueprobable: urtr., tu remise tuu du lac de Texcoco)'on
""î"'f."it. "n
<Algunosinstaron muchoconel aprietode la inundacidna losojosen queesta qu,uu,ui.puêtrelebassindeMexicosi,enl63l,laCouronneetSesreprésentants
ciudadse mudase, no sé si ayuddal celode estedictamen el deseode que se avaient suimposerleurvolontéà la ville rétive!
hubieseperdidoen mis manoscosatan grandede que ha desengafrado Dios la
experiencia juzgo
; si algunavez sevolvierea estaplâtica, quedebeSM conde-
narlapor imposible.Pocaspoblaciones tienela monarqu(ade SM de mâslustre
quela ciudadde México,los caudales no estancomocuandosefabricaban sus
grandes edificios,hacerlos ahoraen otrapartees parahablado, no paraejecu-
tado; conservarse puede,mudarse noal.>
Le thèmedu transfertde la ville de Mexicosemblene pasavoirvraimentintéressé
leshistoriens,convaincus, semble-t-il,de I'inanitéd'unetelletentative. Lesauteurs de la
MemoriaHistôrica, Iécnicay aclnùnistrativa de lus obrasdel desagiiedel valle de
México,publiéesousdon Porlrriopour commémorer la fin destravauxde desagiie, se
limitentà reproduirefidèlementle texteécrit par le pèreAndrésCavosur ce sujet,et
notamment lesdiscoursdu contador Cristobalde Molinaet de l'échevin anonyme (mais
patriote)qui s'oppose à lui avectantd'éloquence. Quantà JoséFernando Ramirez(au
milieudu xtx" siècle)et à JorgeGurrfaLacroix(plusrécemment) ils se contentent de
rappelerbrièvement I'existencede la céduleroyaledu l9 mai 1631et du débatqu'ellea
entraînédansla communauté créolea2.On ne saitfinalementque peude chosessur le
contenuexactdu projet,sur les moyensproposéspar la Couronnepour le mettreen
æuvreet surlesconséquences qu'il auraitpu avoirà l'échelle locale(surviepossible des
lacsde Mexico),régionale (relationaveclesautrescentresurbains)et <nationale> (con-
trôlepolitiquede la Nouvelle-Espagne et du Mexiqueindépendant).
Pourtant,le succèsdu déplacement de la Ciudadde Guatemala, à la fin du xvrt.
siècle,montreque lesEspagnols avaientla capacitéfinancière et technique de menerà
.\LdlL\ r\ltl.)rr- t

1800'p'5'
20- Hippocrate..Traitédesuirs,deseutrettleslieu.t.Paris,BaudelotetEbelhart,
Notes 21. Hippocrate, lbitlem,P' 23-
f2- ll iaut donccroireque BernardocleBalbuena, I'auteurillustrede Lu gruntlezuntericanu'n'étaitpas
l. Alain Mttssct: De l'euu vit,eà I'euu nnrte. Enjeu.rtet'lnitlueset Lulturtlsdun:;lo r.,ullée d,accordavecles théorieshippoclatiques, puisqu'ilécrivaitdansson poèmesur la ville de Mexico'
tle Mexico quehubiesemunclo/
(xvtt-xrx,'
siècle,vJ, Paris,ERC,1991. composé en 1603: uBafr'daàe un temphtl. y ficscoviento,/ clondenadiecreyô
asiento> (uMéiico, Porrûa, Sepan Cuantos "'' p 63) Nous sommesici' avant
2. [.aqLrestion 255de I'interrogatoire général conl'ectionnéen 1.534 parllelniinCortés, pourrépondre aux gozafloridoy regulado
accusiltionstirrrttuléescontrelLtiparla prenrière la lettre, dans la région la plus transparente de I'air!
Audience de Nouvellc-Iispagne, insisteparadoxalement
surla niauvaise qullitédu sitechoisiparClistoblldeOlid: <Saltd cn ticrraenunacostaDrava, y en un 21. ACS,Estado,leg.2 649.
nationalcdc Ptris signalequeles fraisoccasiortnés parle recrutement
ptteblotle indiosquesllbaentremuchas ciénegas,ascntti e posonornbrea un puebloquealli quiso 2J. Un document tle la tlibliothèque
de cent ho,onr.r, employés à mettle fin au lumulte populaire dejanvier 1624'se
furrdar,
El Triunlbdela Cruz>(I)ocunenlos cortesiunrss,Torno 2, p. 271.México,UNAM-FCE,l99l). de troiscompagnies
3. uNéede la nter,la citéétaitdcmeurée essentiellement un portet ellenc pouvaitrespirer quer.levant la s o n t é l e v é s à 8 9 8 9 3 p e so s,4 r é a u * e t2 g r a i n s,q u i o n té té i r n p u té sa u b u d g e td u d e sa g i i e |
mer.Commentcûrt-ellc abandonnée sesmorts,sontophet,tém<tin cletoussessacrifices, et les sanc- (BN,Goupil,239).
tuaires de sesdicux?l.esCarthaginois décidèrentdoncenllndesedéfentlre jusqu'àla mort.,François 25. AGS,Estado, leg.2 6'19'fol. l.
quecassonaturll y accidental) (BNMa'
DÈcret Cdrtfcgeou I'enpirede lu mer.Paris,Le Seuil,points-l.listoire, 26. nConjeturas sobre queestesucesso es maspenade peccados
1911,p.223.
4. BNMa,Ms .l.sjl. lirl.57 N'ls.l8 660-2).
de la
5' <Enel afro7 Tochtlituvinrosunainunthciôn.Muchaschinanrpas 27. Le Centrode Esruthos cleHisroriade Méxicode CoNDUMEX a publiéuneéditionfac-similé
fuerondevastatlas por el aguade las
lluvias.>Anulesle T'ltttelolco, México,R. Porrria,1980,p. .52. Rehdôn unit,ersul..- en 1983.
yirre:-esde Nuet'aEspttÎiu'T' IV, Obras
6. Francisco JavierClavijero: Hisariu ontiguode Mérirt. México,Porrria,<Sepan Cuantos..>,p. 109. 28. J. lgnacioRutrioMané '. Introtlucciônal estudiode los
p,iilicu, t' educaciôtttnriversituritt,México, UNAIvl, 1963' p' 96-97'
7 . Mrrsset, op .(i!.,p .l.ll-23 1.
29. ArrtlrésCavo : 1,o.çtres siglttsde ltlético duranle el gohierno espagnol,hustulu entratlutlel ejército
8. Ce n'estpasle casde la villeespagnole, dontlcstcchniques lrchitecturlles (irlches,voûtes,etc.)sont
plusexposées att risquesisrnique. DanssesinstrLrctions de 1723,le clLrc tle Linarés,vice-roide la tri{{tr(nte.México,1836(citéparlgnlcio RubioMané:op' cit''p'91-98)'
Nouvelle-Espaune, retjoutaitles ellêts possibles d'un tremblemùnt de terresur les aqueducs 30. Rekrtitinrrniversrrl..., fol. 5 v.
de
It4exico,considérés cornrnetrèsfragileset d'entretien coûteux: (... si lo que Dios no pernrita,en un 31. Ibilem,fol.2'1'29.
bouched'un desadversaires du
teniblorde los queaqu(seexpelinrentun separli('ritn
o arruinaran algunos, quc sin duilaimpedieran la 32., Ibitlenr,tiol.4.Le pèreCavova mêmeplusloin,puisqu'ilmetdansla
fuerero.lasconsecuencias de aquelladisgracia? i,Acaso
contlucci6ntlcl agLraa la ciudld> (BN nra, Ms. 2 929, lirl. 79). projet,cettephrasÉlourttetle sens: n6Cuales
la silla del reinode Méxicoa pasajemts encumbrado? No por cterto,
9. A Cl, Mé x i c o , 3 1 . C a r t ad e l vin e y d e Ca d e r e ita l7
, d e a b r il tie 1 6 36. our,r,tnnnl. la ciutlatly trasladar
janias se hubieran resuelto a este paso; anraban, cono setlebe antar,la patria'
l0 Relutiôn universul legitinru t'venladerl del sitio en que esttilinltulu lu rttu.t'noblc,itrsigneI nuy lutl seiores.l-6s nexictnos
(-iut lad d e l v l é . r i c r t . . .M é xico , Ccn tr o d e llstu d io s tle llisto r ia
de Méxi co de C ontl urnex. I9i J3.
(op.cit.,p.97\.
lnslruc(ktnes \'ilrcttu)nu.\rte /os ylrtr,t,r,,r tutt'ohispunos (estuclio prelinrinary llotilspor Ernestodc la
lirl. -5v . ll
tl iltidt'nt, fol.6. 'l i r r r e V i l l r t L ) ,N {é xi co ,l 'o r r u a ,l 9 9 l ,'f.l ,p .- 5 8 6 C i té p a r l i r a n ci sco Go n za l e zdLcC
l i stu
o siroi u l e
l2 lutobrusptiblitu: enL'létict.t. México,SOP,1973,'f'II, p 257'
" lns t t ' u c c i o t l c tsl e C r t l o s V ;r Ilcr r r in Co lté s so b r elr û litn lir ' n totle l os l ntl ros,cucsti onesde gohi ernoy
I'inorttiatiorr de l'199' (lrôttit:tr
t c c rt t t t l ttrl e l a l l c l l l l a c i e rr d a > Va
, lla d o lid , 2 6 d e .jL r n iod e 1 5 2 1.l )ocuttttttto:;tttrtt,si uttos,Tonro 2, ll C'cstlc casde 'l'ezozotnoc et ilc DicgoDurirn,quandils évoqtrcnt
e tl l i sto r i u l e l u sl n l i u j d e N u tt'u XLp IX,
Ësp a l îa ,ca
p. 269. l \ ' l é x i c o ,l . l N A l \ , ' I - F- Ct1 , 1.
I9 9 n t e . r i ( u n t r , clap
.XXX,M
. é xi col,\r n 'r i a ,p .5 6 1
p. 379). [,c rnêtne Diego Durin rappelle qLre la séche|esse de avaitprotluit
145'i
ll. .lnterrtrgattrt'itrsrlcl .jLriciorle lesitlcncia y dcl cttpitulo st'(ret()r>, N,léxrco,r-1erode 1529.Duurnento.s México,Itorria,'f.ll,
l l I) '
t t t rt t . s itu t o . s , l i r r r rl ,o p . 2 8 . 1 Vlé xicotJNAIVI-
, F Ulr 1, 9 9 1 , d e s e l l e t s i t l e n ti q u e s,n ta i sé te n d u sà I'e n se r n b l ccl e l a r é g i o n ccn tr a l e ( i l .'i r 1 t'r r r 'p
v. Tfauscl'iption rérlisée par Je an-l',iclro Bcrthc.
tl " Alguni r s r e s p t r e s l a s t l e l le r r ta lr lin o Viizq u cztle ' fa p il",N,lé xic o,2Jde enel ode l -519,i bù\gn,p.40. l-5. BNMr,Ms.2 3(r2,l0l. 261-268
l5 " lnt c rro g i l l o r i ( l g e n e r l l p tcse tr tittlop o r Ile r n iin tlo Clo r té sp a r l r cl cxurncn dc l os testi gos cl e sLr 16. A C [ , M é x i c o , 3l u - 3 .
compris)
et nrobilier de
valieselonlcs sourcesEn 1603,le trarcluis
t lc s c arg o " N, l é x i c o ,c . l 5 - 1 .1lb , ir lcr r rp, .2 6 1 . 17. La valeur.dc Mexico(imntobilier
on atteiSnait déjà les 125
16. . Alqt rni t sc l c c l i t r a c i o t t cr lsc M a r tfn Viizq u e z,,lVté r ico ,2 0 d en ta yude I5.-]-1. i hi dt'rtt,p.315. M.ntcsclur.suvrit avancéle chilir.cdc 86 nrillionsdc pcsos.Irn 1629,
ltJ 660-2). La propose
univcrstil..
Ilelttcitin 50 alorstluc les
nrillions,
l7 l-c s pr() s r ù ss c i c t l t i l i q u c sr é llisé s d e p L r ish lin tlL rM o ycr Âu e ct l e tl ti hut tl e l :r l l enai ssl ucen'ont nrillionsclepcsos(llNMa,Ms.
ù'lisilesttavituxde clrainage étaient évalLrésà'l nrillions'
l)Linét r q é u c l c t ) t c t l t ù t lltc s e la sscsso cillcs le s p lu s cu ltivé e sd e ll N ouvcl l e l Jspugnc.Lt pl upurt tl cs
clel{oblés: Ditrrittdc su(e:sosnolrililellr'léxico, 1972'p' 174'
I'orrÛa'
s ilv it nt so t t l e s d e t t t i - s a v r tn ts,
a u r n o in sjr r sclu ' lu n tilie u tlu xvlilc si ècl e,n'ont pl s etrcol cabandonné 38. Artttrrtio
â VN'l dc lvcrse acabadoll obrî del tlcsrgiiede Fluehuetoca
f c urspri n c i p r l t s t c ; l é r c t ) ctlsln tiq u cs o L rr n é r lié va le s.Po u r Iin lico Marl i ncz, Le'l 'nri tl de l u sD l u\re.tl e .19. ulll virreydc la Nuevallspairadll cucntit
México,2l tlejulio de 1675 (ACl, Rrtmo
Ir4éxico, scculrtr, Icg 32ti) l-e vicc-roi
J e'ant lc S a c r o b o s c o( r i c r . i ta u tlé b L tttlu xllr c siè cle ,n r r is r lL r iI c onnu 25 édi ti ons avrnt 1500 ct 4() en totlapcrfcccirinr,
strperintentlentes,
tle nrinistros, pitgn-
jLrs qu' e r rI 6 - 1 7 ) ,n ' r r se r.éj0uittl,cnavorrter.nriné lvcc ntlntossallri,,ssLrpcrflLros
l ) a s e n co r L é
r té d é tr ô n ép a r lcs tn r va u xtlc C operni c (147.1-1513) et de C al i l ée y otrls iutroducciones que sc hilbiiln hecho costunlbfe'
( t56-1- dofcs,sobre-cstantcs, ntateriales, pertrechos
l6-12).
Iti. f]rrricofvlurtfncz'.R(potr(,ri()
dt'lo.tritnpos.t,Ili.storitr tlil icilestle dcsarrligar",
ttururtllt lu Nueyu donlr4artin
aLtfisrztl de Solis'qui
crp.XIll : "En qucsctlrtllt citLtsir .10. Dnnsun0leltfetlatéedu l0jlrnvierI690,il s'enprcntlsansretenuc
por(lueestl ciuclirtl
tleI\lcxicocstrisugetil
a nrLrclrls
enlirnrcdacles', les problènresposéspr I'ouverturc
ûvaitlnusseuient prctendupoLrvoir résotrtlre senlaincs
en tlLrclques
p. I li-1-I 135. ('ontlurnex,198I .
I\4cxico, (ACI'
lc
alin tle rcniplacer tttnnclcreusé[J0ltnsplusrôt pal lr'lartinez
Enrico
19 UNN'h.i\,lsI 017.tirl.2fi6-lti6v tl'uncanalà cicl oLtvert
\'1,<vi,',, 114 i
ÈÊ
FV FE
À'FÈ .Y =
*â3-
F; ç'- : 'B
T,= :'€ E:
-'
$Fi ' *e t
À :.À'îèc;

FÈ i k*g
* r ;È tr E
>:
?
= i
:\= I' ; ^
!s
;)sF aE
^<Èc:
s Ê_I 3Ë:
S *ï i o

*È vË;
._
= ë
,s < : 4 .E=: ;
È I'i - = l
È=e:3
3È:" B Ë
E 9r5 Ei çi ; '
È Ë6.
F; F Ë'È
FE = -aç
j'=_
=. ?:
d ç" a 7

-Xæ Ài 9
1É =.

< : ii E 3
-r- <À
ets È =1
ÈÈ: 3s
:ô È <t :
F- =.F I: X
iÈ "" S
B: F: .
t%
='= d.
.. q ^
JD +

You might also like