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Compléments sur les complexes

_______________________
r r
Dans tout le chapitre, on considère un plan muni du repère orthonormé direct R= (O, i , j ), ce
plan est appelé plan complexe.

I.Forme algébrique

1.Définition des complexes


On a déjà vu les points suivants :
- l’existence d’un ensemble ℂ contenant ℝ, muni des 2 opérations + et × ; les notations
et règles de calcul concernant ces opérations dans ℂ sont analogues à celles concernant
ℝ.
- l’existence d’un élément i de ℂ tel que i²= -1 ( on note j à la place de i en physique).
- les éléments de ℂ sont appelés les complexes, et tout complexe z s’écrit de manière
unique z=x+iy où x et y sont 2 réels : Le réel x est la partie réelle de z et le réel y en
est la partie imaginaire ; on note : Re(z)=x et Im(z)=y.
Le conjugué de z, noté z , est défini par z = x+i(-y)= x–iy et z z = x²+y².

2. Représentation dans le plan


Avec x, y réels, soit z = x+ iy
soit M le point de coordonnées x et y et v le
vecteur de coordonnées x et y :
r r r
v = x.i + y. j = OM .

y
M
On dit que M est l’image (ponctuelle) ou le
r
point image de z, et que v est l’image
(vectorielle) ou le vecteur image de z.
j
i v On dit aussi que z est l’affixe (n.f.) à la fois
r
x O du point M et du vecteur v .

Exercices d’application :
① Soit A le point d’affixe a= 1+ 2i et B le point d’affixe b= 2+i.
r r
1°) Exprimer OA et OB en fonction des vecteurs i et j ; placer les 2 points A et B.
r r
2°) Exprimer le vecteur AB en fonction des vecteurs i et j ; en déduire l’affixe du vecteur
AB .

② Soit le point M d’affixe z=


5 − 6i
. Placer le point M en justifiant la construction.
2 + 3i
Corrigé des exercices
① 1°) a=1+2i donne OA = 1i + 2 j = i + 2 j : A a pour coordonnées (1 ; 2).
r r r r
r r r r
b=2+1i donne OB = 2i + 1 j = 2i + j : B a pour coordonnées (2 ; 1).

r r r r
2°) AB = AO + OB = OB − OA = 2i + j − (i + 2 j )
r r r r
d’où : AB = 1i + (−1) j = i − j , ainsi l’affixe de AB est
1+(-1)i = 1–i.
A

B
r
j
O r
i

② z=
(5 − 6i )(2 − 3i ) 10 + 18i ² − i (15 + 12) −8 − 27
= où i²=-1 ainsi z= +i .
(2 + 3i )(2 − 3i ) 2² + 3² 13 13
M a ainsi pour coordonnées : x= -8/13≈-0,62 et y= -27/13≈-2,08.

Y
1

x O 1 X

M
y
3. Lignes de niveau des fonctions zRe(z) et zIm(z).
a étant un réel donné constant, déterminer Da l’ensemble des points M d’affixe z tels que :
Re(z)=a et Ea l’ensemble des points M d’afixe z tels que : Im(z)=a.

Remarque : Le point M d’affixe z a pour coordonnées x=Re(z) et y=Im(z).


D’après cette remarque, immédiatement on en tire les résultats suivants :
- Da est la droite d’équation x=a.
- Ea est la droite d’équation y=a.
On dit que Da est une ligne de niveau de la fonction zRe(z) et que Ea est une ligne de niveau
de la fonction zIm(z).
a Ea

r
j

a
r
O i

Da

4. Opérations sur les vecteurs


En passant à l’écriture des complexes sous forme algébrique, on peut montrer par exemple
que :
r r
Si z₁ et z₂ sont les affixes des vecteurs v1 et v 2 respectivement et si α₁ et α₂ sont 2 réels :
r r r
α₁ z₁ est l’affixe du vecteur α₁ v1 , α₁ z₁+α₂ z₂ est l’affixe du vecteur α₁ v1 +α₂ v 2 .

r r r r
Ainsi : z₁ + z₂ est l’affixe de v1 + v2 et z₁ – z₂ est l’affixe de v1 – v2 .

5. Affixe d’un vecteur M₁M₂


.
Soit M₁ et M₂ 2 points du plan d’affixes
M₁
respectivement z₁ et z₂.

Les vecteurs OM₁ et OM₂ ont pour affixe


respectivement z₁ et z₂ et z₂ – z₁ est l’affixe
du vecteur OM₂ –OM₁ = M₁O + OM₂ =M₁M₂ : M₂
r
j
z₂ – z₁ est l’affixe du vecteur M₁M₂.
r
O i
Exercice

M est un point quelconque du plan d’affixe z.


1°) Trouver et placer dans le plan le point A tel que le vecteur AM ait pour affixe z–3 ; on
donnera l’affixe a de A.
2°) Trouver et placer dans le plan le point B tel que le vecteur BM ait pour affixe z+3–4i ; on
donnera l’affixe b de B.
r r
3°) Calculer l’affixe du vecteur AB ; exprimer AB en fonction des vecteurs i et j .
_________________

Résolution

1°) On choisit le point A d’affixe a=3 et immédiatement AM a pour affixe


z–a=z–3. a=3+0i d’où A a pour coordonnées 3 et 0.

2°) On choisit le point B d’affixe b= -3+4i et immédiatement BM a pour affixe z–b= z+3–4i.
b=-3+4i d’où B a pour coordonnées -3 et 4.
r r
3°) AB a pour affixe b–a= -6+4i. Forcément AB = −6i + 4 j .

B 4

-3 1 3 X
O A
II Module et arguments

1. Définition
On se donne un complexe z=x+iy (avec x et
y réels), d’image ponctuelle M et d’image
M r
vectorielle v .

v
t
j a
a+2π
t

t O i

 Par définition le module de z, noté |z| est le réel positif ou nul, qui donne à la fois :
OM, la distance de O à M
r r
et || v || la norme de v qui est la longueur
de ce vecteur
Ainsi : |z|= x ² + y ² .
.
r r
 On suppose que z≠0, soit v = OM ≠ 0 .
Soit a un réel donné et soit J un des 2 intervalles [a, a+2π[, ]a, a+2π].
r r
On utilise le cercle trigonométrique (C) gradué, associé au repère orthonormal (O, i , j ) : On
le parcourt une fois dans le sens trigonométrique, à partir de la graduation a pour arriver à la
graduation a+2π qui occupe la même position que la graduation a.
r r
La demi-droite (O, v ), où v = OM , rencontre le cercle (C) en un seul point qui est la position
r r r
d’une seule graduation t de J : t est dans J la seule mesure de l’angle orienté (i , OM ) = (i , v ) .
r r r
Par définition t, la mesure dans J de l’angle orienté (i , OM ) = (i , v ) est l’argument dans J du
nombre complexe z.
r r r
- Dans ℝ, toutes les mesures de l’angle orienté (i , OM ) = (i , v ) sont tous les arguments
de z : Il s’agit de tous les nombres t+k2π où k est dans ℤ.
La notation arg z désigne l’ensemble de tous les arguments de z, cependant en pratique
on écrit : arg z = t+k2π.

- Le plus souvent on choisit a=-π ou a=0 et on donne l’argument de z dans un des


intervalles [0,2π[, ]-π, π]…
2. Les lignes de niveau de la fonction z |z–a|

a est un complexe donné d’image ponctuelle A.

① z étant un complexe quelconque d’image


M ponctuelle M,
ሬሬሬሬሬሬԦ
‫ ܯܣ‬est le vecteur d’affixe z–a et ainsi
AM = ||‫ܯܣ‬ሬሬሬሬሬሬԦ||

A
r
j
r
O i

② Soit r un réel positif ou nul donné et (C) l’ensemble des points M, d’affixe z, tels que :
|z–a|=r.
D’après la remarque du ① (C) est l’ensemble des points M tels que : AM=r, soit :
(C) est le cercle de centre A et de rayon r. On dit que (C) est une ligne de niveau de la
fonction z↦|z–a|.

(C)

A
3.Application de la définition géométrique des arguments.
a est un complexe donné d’image ponctuelle A ; θ est un réel donné.

① Soit M un point quelconque d’affixe z .

• Dans le cas où z = a : M=A :


r
Ni l’angle orienté ( i , AM ), ni les arguments
du complexe nul z–a ne sont définis.

• Dans le cas où z ≠ a : M≠A :


A i
Le vecteur non nul AM a pour affixe le
complexe non nul z–a ainsi :

Les arguments de z–a sont les mesures de


r
l’angle orienté ( i , AM ) .

M
j ② A l’aide d’un rapporteur par exemple ,
on place un point B distinct de A tel que θ
r
O i soit une mesure de l’angle orienté ( i , AB ).

∆ ,la demi-droite d’origine A (ne contenant


pas A) passant par B, est l’ensemble des
points M, distincts de A, tels que θ soit une
r
mesure de l’angle orienté ( i , AM )
soit d’après ① :

B ∆ est l’ensemble des points M du plan,


d’affixe z, distincte de a, tels que θ soit un
argument de z–a .
θ
On peut donc écrire que : ∆ est l’ensemble
A i des points M d’affixe z tels que :
arg(z–a)= θ + k2π avec k dans  .

On dit alors que ∆ est une ligne de niveau de


la « fonction » z  arg(z–a).
j

O i
4.Exercices

① 1°) a) M étant un point quelconque du plan d’affixe z, déterminer le point A tel que le
vecteur AM ait pour affixe z+4+3i. Placer A dans le plan.
b) Que représente géométriquement |z+4+3i| ?
2°) Déterminer (C) l’ensemble des points M d’affixe z tels que : | z+4+3i|=1. Représenter (C)
dans le plan.
3°) a) Trouver et placer dans le plan le point B tel que | z+1+2i| donne la distance de B à M.
b) En déduire et représenter l’ensemble (E) des points M d’affixe tels que :
| z+1+2i|=| z+4+3i|.

Résolution
1°) a) On choisit le point A d’affixe a= -4–3i, immédiatement AM a pour affixe
z–a= z+4+3i ; A a pour coordonnées -4 et -3.
b) Automatiquement AM=|| AM ||= |z+4+3i|.

2°) On déduit de la question précédente que (C) est l’ensemble des points M tels que AM= 1 ;
(C) est le cercle de centre A et de rayon 1.

3°) a) On choisit immédiatement le point B d’affixe b= -1–2i et BM a pour affixe


z–b=z+1+2i d’où BM=|z+1+2i|.
b) (E) est l’ensemble des points M tels que MA=MB, (E) est la médiatrice du segment [A,B].

j
-4 -1 O i

B
-2

-3
A
(C) (E)

② a) z étant un complexe distinct de –3+4i, que représentent géométriquement les arguments


de z+3–4i ?
b) En déduire et construire l’ensemble (D) des points M d’affixe z , distincte de –3+4i, tels
que -π/6 soit un argument de z+3–4i.

Résolution

Soit A le point d’affixe -3+4i, avec z complexe distinct de a= -3+4i et M le point d’affixe z :
AM est un vecteur non nul d’affixe le complexe non nul z–a=z+3–4i et les arguments de
r
z+3–4i sont ainsi toutes les mesures dans ℝ de l’angle orienté (i ; AM ).
b) On déduit de la question précédente que (D) est l’ensemble des points M distincts de A
tels que -π/6 soit une mesure de l’angle orienté ( i, AM ).
On place un point B distinct de A tel que -π/6 soit une mesure de l’angle orienté ( i, AB ) ; la
demi-droite d’origine A(ne contenant pas A), passant par B, est l’ensemble (D).
r
A i

-π/6
B

(D)

r
j

r
O i
III. Forme trigonométrique des complexes.

① a) Soit r un réel strictement positif et θ un réel

z, complexe non nul, de module r et


d’argument θ a pour image ponctuelle le
point M, de cordonnées Re(z) et Im(z),
tel que :
OM= r
et
r.sin θ M θ est une mesure de l’angle
r
orienté ( i , OM ).
OM=r
j
Immédiatement les cordonnées de M sont :
θ
Re(z)=r.cosθ et Im(z)=r.sinθ .
i r.cos θ
O

Ainsi : Le complexe z, de module r et d’argument θ , est défini par :


z=r.cosθ +ir.sinθ=r(cosθ+isinθ).
b) En utilisant les définitions géométriques des modules et arguments on montre que :

2 complexes (non nuls) z et z’ , de module r et r’, d’argument θ et θ’ respectivement, ne sont


égaux que si : r’=r
et θ’=θ+k2π avec k entier relatif.

② Le complexe non nul, z=x+iy , où x et y sont réels, a pour module le réel strictement positif
r= x 2 + y 2 ; soit θ un réel quelconque .

D’après ① : θ est un argument de z si et seulement si : ( r.cosθ=x et r.sinθ=y ) . Soit :

θ est un argument de z si et seulement si : ( cosθ=x/r et sinθ=y/r ) .

Pour déterminer un argument θ de z on fait intervenir ces 2 égalités donnant cosθ et sinθ .

Exercice :
On se donne les deux complexes z1 = 6 + i 2 et z 2 = − 2 + i 6
1°) Calculer les modules de z1 et z 2 .
2°) Soit, dans l’intervalle [0 ; 2π[, les arguments a1 et a 2 de z1 et z 2 respectivement. Placer
sur le cercle trigonométrique les graduations a1 et a 2 ; déterminer ensuite a1 et a 2 .
3°) Placer les deux points M1 et M2 d’affixes respectivement z1 et z 2 .Que représentent
géométriquement les résultats des questions 1°) et 2°).
Corrigé de l’exercice
1°) | z2|²=(- 2 )²+( 6 )² =2+6=8=4×2 ; de même |z1|²= 6+2=8=4×2. On passe aux racines
carrées pour avoir : |z2|=2 2 =|z1|.
1 66 3 2 1
2°) a1 est dans [0, 2π[ et vérifie cos a1 = == et sin a1= = .
2 2 2 2 2 2 2 2
− 2 1 6 1 6 3
a2 est dans [0, 2π[ et vérifie cos a2 = = − et sin a2 = = = .
2 2 2 2 2 2 2 2
A partir des graduations π/6 et π/3, on sait placer les positions des graduations a1 et a2 de [0,
r r
2π[, sur le cercle trigonométrique (C) associé au repère R= (O, i , j ) :
Y

π–π/3=2π/3 π/3
3 /2

1/2 π/6

π O 0 X

-1/2 1/2 3 /2

a1 et a2 occupent sur (C) les positions des graduations π/6 et 2π/3, a1 et a2 sont dans [0,2π[.
Forcément a1= π/6 et a2=2π/3.
3°) D’après la définition géométrique des modules et arguments, OM1=2 2 =OM2 .
r
π/6 est une mesure de l’angle orienté ( i , OM 1 ) et 2π/3 est une mesure de l’angle orienté
r
( i , OM 2 ) .
Y

M2 6

2 M1

2π/3

O π/6 1 2 6 X

- 2
③ Notation exponentielle des complexes de module 1

a) Définition
Pour tout nombre réel θ, eiθ désigne le complexe de module 1 et d’argument θ. On sait d’après
le paragraphe ① que : eiθ=1.(cosθ+isinθ) soit eiθ= cosθ+isinθ.
Exemples : Comme cos0=1, sin0=0, cos(π/2)=0 et sin(π/2)=1 on a : ei0=1 et eiπ/2= i.

b) Propriétés On peut vérifier que : Pour a et b réels : eia.eib= ei(a+b), e ia =ei(-a)=1/eia,


eia/eib=ei(a–b)…de plus eia=eib ⇔ a=b+k2π avec k dans ℤ.

④ Forme exponentielle
D’après le paragraphe ①, r étant un réel strictement positif et θ un réel quelconque, le
complexe z de module r et d’argument θ est donné par chacune des écritures équivalentes
suivantes : z=r( cosθ+i.sinθ) ou z=r.eiθ. La deuxième égalité est appelée la forme
exponentielle de z.

3 +i
Exercice : On se donne le complexe z= et le point M d’affixe z.
1+ i
a) Ecrire numérateur et dénominateur de la fraction z sous forme exponentielle.
b) En déduire la forme exponentielle de z.
c) Calculer OM et une mesure de l’angle orienté ( i, OM ). Placer le point M dans le plan.

Corrigé : a) Soit z1= 3 +1, | z1|²= 3 ²+1²=3+1=4 d’où |z1|=2, on écrit z1=2( 3 /2+i/2) soit :
z1= 2( cos π/6 + i.sin π/6)=2.eiπ/6 .
Soit z2= 1+i, |z1|²=1²+1²=2 d’où |z2|= 2 et on écrit z2= 2 ( 1/ 2 +i(1/ 2 )) soit :
z2= 2 ( cos π/4 + i. sin π/4) = 2 eiπ/4 .

z1 2 e iπ / 6
b) z= = × iπ / 4 où π/6–π/4=π(1/6–1/4)=π(2/12–3/12)= -π/12 alors z= 2 e-iπ/12 .
z2 2 e
c) On vient d’obtenir la forme trigonométrique de z, forcément z est le complexe de module
2 et d’argument -π/12. D’après la définition géométrique du module et arguments
r d’un
complexe non nul, OM= 2 et -π/12 est une mesure de l’angle orient ( i , OM ). On peut
placer ainsi M.
On peut aussi dire que : z= 2 .cos(-π/12)+i 2 .sin(-π/12)= 2 .cos(π/12)–i 2 .sin(π/12),
d’où M a pour coordonnées x= 2 .cos(π/12)≈1,37 et y=- 2 .sin(π/12)≈-0,37.
Y
1 x 2
O

y M -π/12
IV. Complexes et trigonométrie

1. Formule de Moivre

Enoncé :
Pour tout réel x et tout entier relatif n, ( eix)n=einx soit : (cos x + i.sinx)n= cos (nx)+i.sin(nx)

Application : A partir de la formule de Moivre retrouver l’expression de cos(2x) et sin(2x) en


fonction de cos x et sin x.

2.Formule d’Euler
eix= cos x + i.sin x et e-ix= (eix)= cos x – i.sin x d’où par addition et différence :
e ix + e −ix e ix − e −ix
eix+e-ix=2.cos x et eix–e-ix= 2i.sin x d’où les formules : cos x = et sin x= .
2 2i
Applications : On peut retrouver en utilisant les propriétés de la notation exponentielle des
imaginaires purs que :
cos a.cos b=(1/2) [cos(a+b)+cos(a–b)] ; sin a.sin b= (1/2)[cos(a–b)–cos(a+b)]
sin a.cos b=(1/2) [sin(a+b)+sin(a–b)].

3. Linéarisation de polynômes trigonométriques


Comme aux applications du paragraphe précédent on montre que : cos²x=(1/2)[1+cos(2x)],
sin²x=(1/2)[1–cos(2x)], sin x.cos x = (1/2)sin(2x)…Avec ces égalités on dit que l’on linéarise
cos²x, sin²x, sin x.cos x…
r r
Problème : On donne dans un repère orthonormal (O, i , j ) d’unité graphique 4 cm la courbe
(C) représentative de la fonction f définie par : f(x)= cos3x+sin3x pour x dans [0, π/2].
On se propose de calculer l’aire S en cm² de la partie hachurée du plan ensemble des points
M(x ; y) tels que : 0≤ x ≤ π/2 et 0≤ y ≤ f(x).

O i π/2

1°) Avec a et b complexes, on a l’identité : (a+b)3= a3 + 3a2b+3ab2+b3. Indiquer l’identité


concernant (a–b)3.
2°) A partir des formules d’Euler linéariser f.
π /2
3°) Calculer l’intégrale ∫0
f ( x) = I.
4°) En déduire la valeur exacte de S, puis une valeur approchée à 0,01 près.

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