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3 mars 2010, 4 Bis Rennes
Ouf, sur cette répartition de familles, me voilà rassurée : j’aime le web, j’ai
un besoin d’y être plus que quotidiennement mais je ne suis pas considérée
comme dépendante : je vois des gens et même leur parle parfois, je sors de
chez moi pour voir le soleil breton... Et puis, il faut dire que ma cyberattitude
est « excusée » par ma passion du web et par mon activité actuelle : la
recherche et la veille.
Le débat porte alors surtout sur l’enfant et l’adolescent qui sont nés avec ses
technologies et dont l’utilisation s’est banalisée : prendre son petit déjeuner
ou « surveiller » son Facebook font à parties égales partie de leur quotidien.
Certains intervenants comme Jacques Brégeon, expriment leurs inquiétudes
à ce que l’enfant ne réussisse pas scolairement, qu’il oublie les activités
extérieures… Yann Leroux démontrent une répartition du temps adaptée :
celle ci a changé, pour organiser leur vie autour de ces nouvelles
communautés. Par ailleurs, on oublie souvent que l’individu se réalise
également par le biais des numériques et ce quelque soit son âge. Si l’on
prend l’exemple de Twitter, ce sont les 25-35 ans qui en sont le plus
utilisateurs et non l’adolescent.
Colloque « L’influence des réseaux
sociaux »
DEUXIEME PARTIE :
EN MARCHE VERS LA SUPREMATIE D’UN NOUVEAU MEDIA
Ce sujet avait d’ailleurs bien fait rire lors de l’opération Huit clos sur le
net sur laquelle Fadhiha Brahim s’engage. Huit clos sur le net : 5 journaliste
coupés du monde avec pour seul source d’informations, Twitter et Facebook.
Selon Fadhiha Brahim, spécialiste du personal branding, les journalistes
« n’auraient rien loupé ». Ayant suivi l’opération et le débriefing, je me
permettrai de rajouter qu’il a bien été précisé que ces derniers n’ont eu
qu’une information partielle de l’actualité et que par conséquent, les réseaux
sociaux ne faisaient pas toute l’info. Il existe bel et bien une autre
dimension, un usage transformé des médias et du lecteur. Mais même si
l’utilisateur n’a plus à chercher l’actualité (l’information surgit d’elle même),
celui ci n’est pas non plus dispensé, comme les médias, de ne pas la vérifier.
Colloque « L’influence des réseaux
sociaux »
TROISIÈME PARTIE :
RÉALITÉ PROFESSIONNELLE ET MARKETING
C’est Fadhiha Brahim qui aborde le sujet en entamant sur le salarié dans
l’entreprise et sur l’entreprise elle même.
• On connaît dans un premier temps celle qui a mis des barrières sur le
« surf » au travail parcequ’elle ne sait pas gérer l’Internet. Elle doute
sur la productivité de ses salariés et sur leur utilisation à l’outil.
J’ajouterai qu’elle ne joue pas le jeu de la neutralité du web et qu’elle
limite donc certains accès à Internet comme les réseaux sociaux
(blocage de facebook…).
• D’autres entreprises entrent dans l’ère mais pas entièrement. Elles ont
quand même compris qu’il y avait par le web une logique marketing,
commerciale et de communication mais ne vont pas jusqu’au bout de
leur démarche.
Pour utiliser toutes les possibilités que peuvent offrir les réseaux sociaux à
une entreprise, il faut que cette dernière chasse les freins qui nuisent à son
développement. Il est d’ailleurs défini une autre barrière qui est que la
plupart des entreprises, qu’elles soient ou non dans une phase de maturité,
ne prennent pas le temps et parfois ne cherchent pas à se former. Celle ci
doit apprendre à vivre dans ce nouvel environnement mais aussi l’apprendre
à ses salariés afin que chacun en fasse une meilleure utilisation.