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Partie 3 – La production

Savoir-faire : calcul de la valeur ajoutée et de la Notions : facteurs de production, productivité du


productivité travail, valeur ajoutée

Chapitre 2 – La production : mesure et répartition de la


création des richesses

I. Comment produire ?

Dans cette partie, étude du diaporama de : http://lyc-essouriau-ulis.ac-versailles.fr/~ses/page%203.htm:


Comment produire?

A. L’utilisation de facteurs de production

Document 1 :1 p 130
Les entreprises ne produisent pas à partir de rien. Elles utilisent des biens et services (...) qui sont détruits ou
transformés dans le processus de production et cessent d'être disponibles : il s'agit des consommations intermédiaires
(matières première, énergie, produits semi-finis, service d'études, de gestion, de transport, etc…).
Pour créer des biens et services nouveaux à partir de ces consommations intermédiaires, les entreprises combinent des
facteurs de production : le travail et le capital.
Le facteur travail est constitué par le temps que consacrent à l’entreprise l'ensemble des individus qui y travaillent. À
cette dimension quantitative s'ajoute une dimension qualitative. La contribution des individus à la production ne
dépend pas seulement du nombre d'heures qu'ils y consacrent, mais aussi de leur qualification professionnelle, de leur
expérience, de leurs motivations et leurs efforts.
Le facteur capital comprend l'ensemble des biens qui sont utilisés durablement dans le processus de production c'est-à-
dire pendant plus d'un an (outils, machines, terrains, bâtiments, TTC).
Source : J. Généreux, introduction à l'économie, le seuil, 2000
Questions :
1. Quels sont les deux facteurs de production utilisés dans l’entreprise ?
2. Quelles formes peut prendre le facteur capital ?
3. La quantité produite dépend-elle seulement de la quantité de facteurs de production ?

B. Dans une combinaison productive

1. Facteurs de production substituables- facteurs de production complémentaires

Document 2 : 2 p 130
La combinaison productive, qui désigne la proportion de capital technique et de travail utilisé pour produire, peut être
plus ou moins capitalistique, c'est-à-dire incorporer proportionnellement plus ou moins de capital. Ainsi il est possible
de terrasser une route avec des milliers de travailleurs armés de pelles et de pioches, (combinaison productive
faiblement capitalistique) ou avec quelques travailleurs et des bulldozers (combinaison productive fortement
capitalistique). Lorsqu'une seule combinaison productive est possible, les facteurs de production sont dits «
complémentaires » (exemple de l'activité de transport en taxi : à chaque taxi correspond un chauffeur et à chaque
chauffeur correspond un taxi) ; ils sont dits « substituables » lorsque l'entreprise peut effectuer le choix entre plusieurs
combinaisons possibles (exemple des travailleurs et des bulldozers).
Source : Marc Montoussé, la production, fruit du capital et du travail, cahiers français numéro 315, juillet août 2003.
Questions :
1. Définir le concept de combinaison productive
2. Distinguez facteurs de production substituables et facteurs de production complémentaires
2. Le choix d’une combinaison productive

Document 3 : 3 p 131
Une entreprise choisit la combinaison productive capital/travail qui lui permet de réaliser le profit le plus élevé, étant
donné les coûts de ces facteurs. Une augmentation du coût du capital par rapport à celui du travail l’incite à substituer
du travail au capital.
Source : JB Herbet, Peut-on expliquer l'investissement à partir de ses déterminants traditionnels au cours de la
décennie 1990 ?, Economie et statistique, numéro 341- 342, 2001
Questions :
1. Quels sont les motifs à la base du choix d’une combinaison productive par une entreprise ?

II. Comment mesurer la production ?

Etude du diaporama de l’académie d’Orléans –Tours : Le diaporama

Document 4 :
A:
Pour mesurer l’activité productive d’une entreprise, les économistes ne s’appuient pas sur la valeur de leur niveau de
production (prix x quantités produites) ni sur la valeur de leur chiffre d’affaires (prix x quantités vendues). En effet,
peut-on considérer qu’elles ont-elles même réalisé l’ensemble de leur production ? Pour produire, elles ont dû acheter
des matières premières, payer des factures d’électricité ou de téléphone, etc. Par conséquent, pour connaître ce qu’une
entreprise a réellement produit, il faut calculer sa valeur ajoutée en enlevant à la production la valeur de tous les biens
et services qu’elle a acheté et transformé dans le processus de production (consommations intermédiaires).
Source : Renaud Chartoire, Qu’est-ce que la valeur ajoutée, Nathan 2004)

B : 5 p 132
Tous les acteurs productifs (entreprises, administrations publiques, etc) utilisent des éléments qui sont détruits ou
transformés dans le processus de production : ce sont leurs consommations intermédiaires. Pour apprécier quel est leur
véritable contribution productive, il faut donc raisonner en termes non de production mais de valeur ajoutée (brute), en
soustrayant leurs consommations intermédiaires à la valeur de leurs productions. En outre, si l'on additionnait
simplement la valeur de leurs productions, on compterait plusieurs fois les consommations intermédiaires. Ces
dernières sont en effet comprises à la fois dans la valeur de la production des acteurs qui les consomment et dans celle
des entreprises qui les produisent. On doit donc, à l'échelle macroéconomique et pour tel territoire, indépendamment
de la nationalité des acteurs productifs, ajouter les valeurs ajoutées (brutes) et non les productions individuelles ; on
obtient ainsi le « produit intérieur brut » (PIB).
Questions :
1. A priori, quels pourraient être les indicateurs de mesure de la production ?
2. Quelles seraient leurs limites ?
3. Rappelez la définition des consommations intermédiaires
4. Expliquez la phrase soulignée
5. Quel est donc le meilleur indicateur de la création de richesse ?
6. Définir PNB et PIB et mettez en évidence leur différence

III. Comment répartir la création de richesses ?

Etude du diaporama d’Orléans-Tours : Le diaporama

A. Qui a droit à une partie de la valeur ajoutée ?

Document 5 :
La valeur ajoutée est décomposée en trois parts dans les comptes nationaux. Une première, inférieure à 10%, est
consacrée au paiement des « impôts liés à la production ». Ces impôts sont très divers (taxe intérieure sur les produits
pétroliers, taxe professionnelle...). Les deux autres parts de la valeur ajoutée représentent la rémunération des facteurs
de production : travail et capital. La rémunération du travail comprend les salaires bruts, dans lesquels on inclut les
cotisations sociales. Enfin, une fois déduits de la valeur ajoutée, les impôts liés à la production et les salaires bruts, il
reste l’excédent brut d’exploitation ou profit brut qui représente la rémunération du capital physique engagé dans le
processus de production.
Le partage de la valeur ajoutée entre rémunération du travail et du capital est l’un des principaux éléments déterminant
la distribution des richesses créées entre entreprises et salariés.
Source : Insee, L’économie française, 1999
Questions :
1.Qui a droit à une partie de la valeur ajoutée et pourquoi ?

B. L’évolution du partage de la valeur ajoutée

Document 6 :

Source : J.F.Freu http://sesmassena.fr/default.aspx


Questions :
1. Donnez le mode de lecture et de calcul du chiffre correspondant à l’EBE en 2008
2. Périodisez l’évolution des 2 courbes. Quelles conclusions pouvez-vous en tirer sur l’évolution du
partage de la valeur ajoutée ?

C. Les conflits autour du partage de la valeur ajoutée

Document 7 :
A : 7 p 133
Lors d'une guerre, ce que gagne l'un, l'autre le perd. Par le marché, tout le monde gagne. Pourquoi ? Parce que la taille
du gâteau s'accroît. Le contrat de travail entre le capitalisme salarié accroît le gâteau. Ce que gagne le salarié, le patron
ne le perd pas et réciproquement, parce qu'ils échangent un gâteau en perpétuelle croissance.
La croissance, le partage, se font néanmoins au couteau. Oui, au bout du compte nous aurons un peu plus tous les
deux. Mais, sur le moment, ce que tu as je ne l'ai pas. Plus que le contrat, c'est le conflit, le rapport de forces, qui fait
le partage. Et aujourd'hui, le moins qu'on puisse dire, c'est que le rapport de forces n’est pas en faveur des salariés.
Les admirations publiques mettent bien sûr en oeuvre des politiques de redistribution. La redistribution favorise les
riches ou les pauvres, les entreprises ou les salariés, les titulaires de rente, selon des décisions politiques.
B:
Nicolas Sarkozy a souhaité, jeudi 5 février, que les partenaires sociaux abordent le sujet "essentiel" du partage des
profits. "Le compte n'y est pas" pour les salariés, a estimé le chef de l'Etat, qui a dénoncé "le siphonnage des profits
par les actionnaires".
"Comment on arbitre entre le souhait légitime des actionnaires de gagner de l'argent avec les entreprises et la demande
des salariés d'être associés aux bénéfices des entreprises dont ils ont contribué à créer la richesse ?" s'est-il interrogé.
"Cela fait bien longtemps que je pense que la règle des trois tiers est une bonne règle, a expliqué M. Sarkozy. Sur 100
de bénéfices, il devrait y en avoir 33 qui reviennent aux salariés, 33 qui vont directement dans la poche de l'actionnaire
et 33 qui servent à être réinvestis dans l'entreprise."
Le partage de la valeur ajoutée entre le capital et le travail est au coeur de polémiques récurrentes en France. "La
question de l'inégalité sociale reste souvent posée en termes d'opposition entre capital et travail, profits et salaires",
rappelle l'économiste Arnaud Sylvain, dans une étude publiée par l'Insee, Partage de la valeur ajoutée : éléments
descriptifs et comparaisons internationales. "Le partage de la valeur ajoutée est considéré comme reflétant l'état du
rapport de forces entre capitalistes et travailleurs et résultant d'un pur conflit redistributif."
Source : Pierre-Antoine Delhommais, in LE MONDE | 16.02.09 | 12h04
Questions :
1. Dans quelles conditions le partage de la valeur ajoutée se fait sans problèmes ?
2. Dans quel cas des conflits autour du partage de la valeur ajoutée apparaissent ?
3. Qui est aujourd’hui favorisé dans le partage de la valeur ajoutée ? Pourquoi ?
4. Quel est le sujet essentiel dont les partenaires sociaux doive débattre ? En quoi est-il l’objet de polémiques ?
5. Quelle est la proposition faite par le chef de l’Etat, quelle est son ambition ?

IV. Comment augmenter la valeur ajoutée ? Le rôle de la productivité

A. Définition

Etude du diaporama du site SES de Reims : la productivité

Document 8 :10 p 134


Alors qu'il fallait environ 37 heures de travail pour produire 1 tonne de ciment France en 1865, moins de 4 heures y
suffisaient en 1948 ; un paysan français nourrissait en moyenne huit personnes en 1950, il en nourrit plus de 30
aujourd'hui. Autant d'indicateurs d’un phénomène nommé « productivité »
De façon générale, la productivité se définit comme le rapport entre le volume de production et le volume des moyens
nécessaires à sa réalisation. L'indicateur le plus utilisé est celui de la productivité du travail : la valeur ajoutée est alors
rapportée au facteur travail. La quantité de facteur travail nécessaire à la production peut être mesurée par les effectifs
employés. On a alors la productivité par tête. Elle peut être mesurée par le nombre d'heures travaillées. On a alors la
productivité horaire du travail.
La productivité horaire corrige donc la productivité par tête de la variation moyenne annuelle de la durée du travail.
Si cette dernière diminue, la productivité horaire évolue plus vite que la productivité par tête.
Source : J.Bails, productivité, cahiers français, numéro 279, janvier février 1997
Questions :
1. Que mesure la productivité ?
2. Pourquoi peut-on avoir plusieurs productivités ?
3. Expliquez la phrase soulignée
4. Quelles sont les conséquences d’une augmentation de la productivité ?

B. Constat

Document 9 : 12 p 143
Questions :
1. Donnez le mode de lecture et de calcul du chiffre pour la production par heure travaillée en 1998
2. Quel est le taux de variation de la production entre 1896 et 1998 ?
3. Par combien a été multipliée la production par actif occupé entre 1896 et 1998 ?
4. Périodisez l’évolution des 3 variables
5. Comment expliquez-vous l’évolution différente de la production par actif occupé et celle par heure
travaillée ?

C. Les conséquences des gains de productivité

Etude du diaporama du site SES de Reims : ici

Document 10 : 11 p 135
Questions :
1. Quels peuvent être les différentes affectations des gains de productivité ?
2. En quoi les conséquences des gains de productivité sont elles incertaines ?
Pour réviser de manière autonome

- Sur les facteurs de production et la combinaison productive

• Un QCM de l’académie de Clermont : ici


• Un QCM de l’académie de Clermont sur le facteur travail : ici
• Un QCM de l’académie de Clermont sur le facteur capital : ici
• Un texte à trous sur la combinaison productive de l’académie de Nancy-Metz : ici
• Et un QCM de Clermont : ici
• Dans le site SES de Hachette seconde : ici, à gauche cliquer sur chapitre 7 et s’autoévaluer : deux exercices sur
la combinaison productive

- Sur le calcul de la valeur ajoutée

• Dans le site SES de Hachette seconde : ici, à gauche cliquer sur chapitre 7 et s’autoévaluer : un exercice sur le
calcul de la VA
• un exercice corrigé de calcul de la VA sur le site SES du lycée Sud-Médoc : ici
• un autre exercice corrigé : ici
• Un QCM de Clermont-Ferrand sur la définition de la VA : ici
• Un QCM de Clermont-Ferrand sur la définition ici
• Des exercices interactifs avec Apprendre avec l’INSEE : ici

- Son partage

- Dans le site SES de Hachette seconde : ici, à gauche cliquer sur chapitre 7 et s’autoévaluer : un exercice sur le partage de la
VA
- Une vidéo d’écodico de BNP Paribas : ici

- Sur la productivité :

• Des QCM de l’académie de Nantes : ici et ici


• Un QCM de Clermont : ici
• Une vidéo d’écodico de BNP Paribas sur progrès technique et emploi : ici

- Sur la productivité et l’emploi :

• Un QCM de l’académie de Nantes : ici

- Sur Brises seconde, un ensemble d’erercices et de notion sur le chapitre : ici

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