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Semestre : 6

Matière : Pensée Eco & Théorie Contemporaine


Enseignant : Mr QUAROUACH

Eléments du cours
 La pensée classique
 La pensée socialiste et marxiste
 La pensée néoclassique
 La pensée économique de Keynes

Numérisation & Conception


Mr Amine ALAMI

Le Portail des Etudiant d’Economie


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CHAPITRE I LA PENSEE CLASSIQUE

La pensée classique à considérablement contribuer au développement de la science


économique cette contribution se situe au niveau de la théorie de la valeur au niveau de la
répartition des revenus, la croissance économique le commerce extérieur
La théorie de la valeur
Il s’agit de déterminer la valeur ou le prix des biens produits les « physiocrates » avaient
déjà établit que la richesse est la qualité du travail les classiques ont retenus que
l’opulence née de la division du travail, l’organisation des manufactures exige des capitaux
qui permettent d’augmenter la productivité du travail et de la diviser d’avantage grâce a
l’utilisation de meilleur instruments. le travail industriel est tout aussi productif que le travail
agricole le prix naturel des choses est égale à ce qui est nécessaire pour payer le travail
demandé par leur production le travail est donc la source de toute richesse mais les
revenus ne sont pas proportionnels au travail de chacun la division de l’opulence ne
correspond pas au travail ; ceux qui supportent le poids de la société reçoivent le moins,
la division de travail repose sur la tendance des individus à échanger et cet échange pose
le problème de la formation des prix c'est-à-dire 2 sortes de valeurs sont distinguées : la
valeur d’usage (l’utilité d’un bien ) et la valeur d’échange ( les produits doivent s’échanger
à raison de la quantité de travail nécessaire à leur production ) il est alors naturel que le
produit de 2 heure de travail vaille le double du produit qui a demandé 1 heure de travail si
le prix naturel d’une marchandise était égale au salaire payé pour l’obtenir tout serait
simple mais dans le prix il y a le profit du capital et la (rente financière ) les profits se
règlent sur le capital employé et les rentes du sol ne sont pas une rémunération d’un
travail les rapports entre les prix des marchandises et leurs coûts en travail seraient pour
Adam Smith plutôt vérifiable dans l’époque précédente l’accumulation des capitaux et
l’appropriation des sols cependant pour David Ricardo l’explication des marchandises par
leurs contenus de travail est valable aussi bien pour l’économie primitive que pour
l’économie basée sur la division du travail pour prouver que la valeur dépend du cout en
travail il faut examiner les variations des prix des objets , toute augmentation de la quantité
de travail doit augmenté le prix de l’objet , la théorie de la valeur travail est relative a 3
niveaux :
1. Elle touche les biens que l’industrie humaine peut produire à volonté
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2. Le travail consacré à la production d’un bien comprend le travail nécessaire à la


fabrication des outils des machines et des bâtiments utilisé dans sa production.
3. La qualité du travail fournit par l’ouvrier contribue à coté du temps de travail a
déterminer la valeur d’un bien, si on fait abstraction des rentes le prix d’un produit
contient d’une part les salaires qui sont proportionnels a son coût en travail et les
profits qui sont proportionnels au capital nécessaire à la production malgré ceci
cette loi est considéré comme une approximation valable
La répartition des revenus
Le salaire correspond à ce qui est nécessaire pour que l’ouvrier puisse assurer sa
subsistance (besoin de nourriture, transport, …etc.) le salaire augmente quand la richesse

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nationale augmente car la demande de travail augmente mais ceci entraînera une
augmentation du nombre de travailleurs et le retour au salaire de subsistance.
Le profit du capital qui est une partie du prix des produits est un prélèvement sur la valeur
crée par le capital la valeur que les ouvriers ajoute a la matière se divise en 2 parties l’une
paye les salaires l’autre les profits tous les capitaux investit doivent apporté un profit a leur
propriétaire et le taux de profit tend a être le même pour tous puisque chaque capitaliste
cherche a placé son argent ou ses capitaux là ou il rapporte le plus l’intérêt du capital est
une part du profit que l’emprunteur cède au préteur pour obtenir la disponibilité d’un capital
qu’il ne possède pas.
La rente est la différence entre le prix de la récolte et la somme des salaires et profits qui
doivent être payé pour obtenir cette récolte cette rente est payé au propriétaire parce qu’il
donne sa terre en location comme la terre est limitée il y a toujours plus de demande de
location le propriétaire profite d’une situation de monopole la rente donc est plus un don
de la nature comme le disait les « physiocrate » mais le fruits d’une situation de monopole
dont bénéficie les propriétaires fonciers
Les classiques distinguaient 2 catégories de travailleurs :
Les travailleurs productifs : Ceux qui sont engagé dans la fabrication des objets
matériels et leurs distributions
Les travailleurs non productifs : comme les domestiques les fonctionnaires, les
professions libérales et globalement les producteurs de services
La valeur de la production nationale : salaire des travailleurs productifs +les profits et les
rentes foncières, les bénéfices de ces revenus payant les impôts a l’Etat qui les utilisent
pour payé les fonctionnaires. les capitalistes et les propriétaires fonciers payent les
domestiques , l’ensemble des bénéficiaires des revenus payent les professions libérales
les revenus des travailleurs non productifs sont des revenus de transfert revenus de
transfert du 1er et du 2éme dégrée revenu crée directement au cours du processus de
production cette présentation réveille des oppositions d’intérêt (commerçants industriels)
et l’intérêt globale des sociétés et surtout des salariés aux employeurs dans la réalité les
salariés reçoivent une partie des revenus totaux d’autant plus faible que les autres
revenus sont plus important le prix normal d’un produit :son coût marginal , les terres de
qualité diverses cultivés différemment produisent du blé au coût différent et puisque le
prix de vente = au coût de production le plus élever la propriété des terres sur lesquelles
ces coûts sont les moins chers exige d’établir a titre de loyer un montant correspondant a
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la différence entre le coût de production effectif et le coût de production marginale. La part


du revenu national revenant aux propriétaires fonciers dépend de la différenciation des
prix des prix de production. Le prix naturel de travail ce qui est nécessaire a l’entretien et
la reproduction de la main d’œuvre, ce salaire tendrait à s’élever grâce a la baisse des prix
des produits manufacturés mais dans la réalité on assiste a l’époque des classique plutôt
a la dégradation de la situation des salariés. Les salaires étant déterminer par les lois
naturelles la question de répartition se trouve résolu les profits ne sont rien d’autre que ce
qui reste entre les mains des capitalistes une fois les rentes et les salaires payés.
La croissance économique
L’enrichissement des nations dépend de l’accumulation du capital et cette accumulation
dépend du coût pour l’épargne qui existe dans les classes riches le capital permet

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d’augmenter la productivité du travail mais aussi le nombre de travailleurs productifs. une
épargne abondante et la liberté des échanges sont des conditions nécessaire et
suffisantes pour favoriser la croissance économique les mesures protectionnistes
préconiser par les mercantilistes sont plus nuisible qu’utile car elles détournent
artificiellement le capital de l’emploi le plus productif mais la production locale cher au
début a cause des droits de douane peut devenir moins cher par la suite un pays peut
s’industrialisé s’il s’entoure de barrières douanières le cheminement théorique de la
croissance est le suivant les capitaux se forment d’abord dans l’agriculture et
s’investissent dans l’agriculture puis comme la rentabilité diminue dans ce secteur il
s’investissent dans la manufacture enfin quand l’industrie commence a saturé celle-ci
investit dans le commerce extérieur dans la réalité le progrès de l’agriculture a été
entraîné par des réglementations féodales qui ont empêché le libre investissement du
capital . Il a fallut alors que le développement du commerce internationale et de la
manufacture précède et engendre le développement agricole. La possibilité de
surproduction et d’excès de capitaux n’apparaît que la dans la dernière phase du
développement d’un pays c’est alors que les débouchés extérieurs sont utile. Les
débouchés extérieurs ne peuvent retarder l’avenu de l’état stationnaire. la croissance
économique nécessite une seule condition l’existence d’un taux de profit suffisamment
élevé si le capital rapporte assez il y aura beaucoup d’épargne et le développement
économique sera assuré par l’augmentation de l’emploi et l’amélioration des techniques
de production les débouches extérieures n’influencent pas la croissance le commerce
extérieur est avantageux en ce sens il permet d’obtenir la même quantité de travail
national une plus grande quantité de marchandises étrangère . Cependant l’exportation
des capitaux est nuisible car elle réduit l’emploi à l’intérieur du pays tant que le taux de
profit est suffisant la croissance économique est assurée mais l’évolution de son taux est
lié a l’évolution de la part des capitalistes dans le revenu national et celle-ci dépend des
parts obtenus par les salariés et les propriétaires fonciers la menace pour les profits ne
vient pas des salariés qui ont tendance a se stabiliser ou a baisser mais des rentes
foncières l’accroissement de la population oblige a mettre en culture des terres de moins
en moins fertile il en résulte que le montant des rentes augmentent aussi que la part de la
rente dans le revenu national si la part des salariés ne varie pas la part des profits se
trouve réduite la tendance a la bais des taux de profits est une loi fondamentale de
l’évolution économique et c’est par l’effet de cette loi que la croissance économique est
menacée tôt ou tard d’après D. Ricardo le revenu national cessera d’augmenter on
atteindra alors l’état stationnaire de l’économie cette échéance peut être retardée par le
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machinisme les découvertes agronomiques qui augmentent le rendement des terres


surtout garce a la libre importation dans les produits agricoles étrangers empêcher la
hausse des prix du blé c’est évité la baisse du taux de profit le libre échange peut
empêcher pour longtemps la menace stagnation économique grâce a la loi des débouchés
de « Say » il y a impossibilité de crise générale de surproduction cependant il existe des
menaces de crise passagère en cas de guerre ou d’encombrement d’un secteur donné il
ne peut y avoir trop de capital dans un pays le machinisme peut toutefois entraîner le
chômage mais l’opposition au machinisme peut poussé les capitaux a s’expatrier ce qui
diminuera l’emploi et empêche la baisse des coûts qui favorise les avantages que l’on
obtient dans le commerce extérieur .

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Le commerce extérieur
Lorsqu’un pays achète a l’étranger certains produits soit que ces produits sont moins cher
a l’étranger on peut les acheter avec seulement une partie du prix des marchandises
qu’aurait produite l’industrie nationale. le commerce colonial a été ainsi un stimulant
essentiel pour le développement de l’industrie anglaise et pour l’augmentation du travail
productif dans ce pays le marché se trouve lui aussi augmenté grâce a l’élargissement de
débouchés extérieur quand le produit d’une branche industrielle excède la demande
national le surplus doit être écoulé a l’étranger sans cette exportation une partie du travail
productif dans un pays serait perdu et revenu national baissera quand il ya saturation des
capitaux dans un pays l’excédent doit naturellement se décharger sur le commerce
extérieur la principale contribution de la pensée classique a l’analyse du commerce
extérieur est la théorie des coût comparatifs l’énonce de cette loi est que chaque pays
vend aux autres les biens pour lesquels les coûts relatifs nationaux sont plus faible qu’a
l’étranger et achète aux autres les biens pour lesquels les coût relatifs nationaux sont plus
élevé qu’a l’étranger l‘hypothèse de base est la règle de proportionnalité des prix aux
quantité de travail nécessaire a la production d’une unité de chaque bien le libre échange
est toujours avantageux pour le pays qui le pratique le libre échange garantie l’équilibre
automatique de a balance des comptes lorsqu’un pays est déficitaire il y a moins d’Or
dans ce pays .
Les prix doivent baisse ce qui encourage les exportations et freine les importations dans le
pays bénéficiaire il y a plus d’Or les prix augmentent et les exportations sont freinés et les
importations sont stimulés et l’excédent est éliminé les modifications des volumes de biens
échangés éliminent automatiquement le déficit commercial extérieur il n’est plus
nécessaire d’intervenir artificiellement pour éviter les sorties de l’or l’équilibre de la
balance des paiements se fera de lui-même ces lois gouvernent les échanges entre tous
les pays quelques fut leur dégrée de développement
Apres 1815 ce genre de doctrine convenait aux industriels anglais car il avait sécurisé leur
entreprise grâce au commerce colonial et aux droits de douane protecteurs, leur avance
industrielle était telle qu’il pouvait vendre au meilleur prix dans le marché mondial
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CHAPITRE II LA PENSEE SOCIALISTE ET MARXISTE

Pour la pensée marxiste le système capitaliste basé sur l’exploitation de la force de travail
par le capital est un mode de production.
La société est divisée en 2 clases. Celle qui possède les moyens de production et celle qui
ne possède que sa force de travail les capitalistes achètent la force de travail des
prolétaires et dirigent la production.
L’économie moderne repose sur l’échange des marchandises la valeur d’échange
représente la quantité de travail dépensée dans la production, il s’agit du travail productif.
Le travail est la source unique de la valeur mais les capitalistes et les propriétaires
fonciers détiennent des revenus bien qu’ils ne travaillent pas ils opèrent un prélèvement
sur la valeur crée par le travail, ce qui est acheté par le capitaliste ce n’est pas le travail
mais la force de travail ou la capacité de travail de l’ouvrier cette force de travail est payée
à sa valeur suivant les normes de l’économie capitaliste.
Le salaire exprime la quantité de travail que la société doit consacrée a l’entretien et à la
reproduction de la force de travail mais la force de travail peut fournir d’avantage de travail
qu’elle n’en coûte la différence entre quantité de travail fournit et quantité de travail payé
est appelé plus value.
Le profit du capital et la rente foncière sont l’expression monétaire de cette plus value il ne
faut pas les analyser comme un rôle mais comme une conséquence nécessaire de la
propriété privée des moyens de production et du salariat mais comme les capitalistes et
les propriétaires fonciers cherchent constamment a augmenter leur revenus le
prélèvement de la plus value s’analyse comme exploitation de la force de travail par le
capital plusieurs contradiction apparaissent alors et rendent impossible le fonctionnement
du système capitaliste tel qu’il a été décrit.
La paupérisation de la clase ouvrière
Les travailleurs créateurs de la richesse sont réduits à une condition misérable,
l’opposition entre la richesse des capitalistes et la misère des salariés deviendra de plus
en plus insupportable et doit conduire à la conquête du pouvoir par le prolétariat. L’action
des travailleurs organisée peut influencer la détermination du taux de la plus value.
L’offre de la force de travail dépend de l’évolution démographique et la demande de
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capital investit et des techniques de production comme le progrès technique est inhérent
au régime capitaliste il en résulte un ralentissement considérable de l’accroissement de la
demande de la force de travail. Une partie de la classe ouvrière est réduite au chômage, le
chômage est donc une condition de l’expansion de l’économie capitaliste. Les capitalistes
doivent disposer de cette armée industrielle de réserve dés que les circonstances sont
favorables à l’expansion.
A l’encontre de ces prophéties on peut observer d’une part que l’élévation du pouvoir
d’achat de plus d’un siècle en Europe occidentale et au E.U il s’agit donc d’une
paupérisation relative et non absolue et d’autre part la volonté révolutionnaire ne s’est pas
généraliser a la classe ouvrière celle-ci s’est même embourgeoisé.

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On doit relever cependant que dans les régions sous-développées on rencontre un
prolétariat encore plus misérable que le prolétariat anglais ou français du 19e siècle.
Les crises de surproduction
La cause de ces crises et l’insuffisance de l’investissement, ces crises se produisent car
l’investissement ne peut demeurer stable au niveau exiger, l’investissement est effectué
en vue de réaliser des profits et non pour satisfaire les besoins de consommateurs.
La réalisation des profits suppose la vente des produits à leurs valeurs et cela suppose
que l’investissement et la consommation seraient dans un rapport déterminé. La
surproduction résulte du fait que la construction d’équipements productifs se fait en dehors
de toute considération des besoins humains par les capitalistes qui cherchent seulement à
réaliser des profits.
Tendance à la baisse des profits
Cette tendance entraînera la fin de l’accumulation du capital et l’entrée dans l’état
stationnaire une économie capitaliste ne peut rester durablement dans cet état car le
sous-emploi des forces productives conduira au renversement du système. Le progrès de
techniques de production a pour effet d’élever le rapport du capital constant au capital.
La composition organique du profit : si le taux de plus value demeure le même, le taux de
profit baisse nécessairement π = le taux de profit
Quand le capital investit par travailleur augmente si l’en veut maintenir le taux de profit il
faut que la plus value prélever sur les travailleur augmente mais il y a une limite à cette
possibilité.
Le commerce extérieur peut ralentir cette baisse. La production pour l’exportation fournit
des occasions pour réaliser des taux de profit élevés mais le commerce extérieur s’il
soulage le capitalisme il accélère l’accumulation de capital et donc le progrès technique ce
qui renforce la tendance a la baisse du taux de profit. L’épargne est alors encore
considérable mais ne trouve pas à s’investir autrement qu’en cherchant a se faire une
place au dépend de l’ancien capital, il y a pléthore de capital avec pour conséquence de
rendre plus aigue la concurrence et la spéculation et d’augmenter la gravité des crises de
surproduction, l’étranger joue le rôle d’exutoire pour le surplus de marchandises et de
capitaux mais les salariés ne pouvant augmenter de façon sensible la surproduction
deviendra de plus en plus menaçante en dépit des débouchés extérieur.
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Ce qui reste de Marx :


Justesse de vue dans le cas de l’accumulation du capital l’augmentation de l’accumulation
du capital aux USA 1992 et 2000 à provoquer une forte croissance qui a fait réduire
l’armée de réserve des chômeurs et fait chuter la profitabilité confirmant la baisse des taux
de profits.
Le coût de travail a augmenté plus vite que la productivité dés que le taux de chômage a
atteint 5%.
Pour que la profitabilité se rétablisse il faut que le taux de chômage atteint 7% donc une
récession provoquer la récession est un moyen pour faire remonter le taux de chômage et

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redresser la rentabilité du capital exemple : le développement de la production de masse ,
la concentration des entreprises , le rôle de la technologie
Les erreurs de prévision :
Marx a sous-estimé la capacité d’adaptation du capitalisme (politiques sociale,
fiscalité…etc.)
L’action syndicale et le marchandage de la répartition du revenu ont fait que les
travailleurs sont devenus plus soucieux du partage des fruits du système que de sa
destruction.
Les entreprises à caractère familial ne sont plus dominantes dans le système économique
l’apparition de la classe des managers à créer une confusion entre propriété du capital et
contrôle de la production.
Enfin il faut noter le rejet du capitalisme sauvage de l’époque de Marx
Aujourd’hui les plus ardents partisans de l’économie admettent (concèdent) la nécessité
d’une certaine dose d’intervention gouvernementales dans les affaires économiques
CHAPITRE III : LA PENSEE NEOCLASSIQUE
La pensée néoclassique s’efforce de démontrer à nouveau les conclusions de l’école
classique quand aux avantages du libéralisme économique on s’appuyant sur des
raisonnements différents
La théorie de la valeur
Le travail ne peut être la cause de la valeur des biens car la dépense de travail précède le
moment ou le bien est consommé. Une nouvelle interprétation de la valeur d’échange est
donnée à partir de la notion d’utilité marginale. Le consommateur tend normalement a se
procurer des quantités de biens telles que les apports des dégrées finaux d’utilité des
marchandises soient égaux aux rapports de leurs prix : si 1 L de lait coûte 5 DH et une
baguette 1 DH les quantités de lait et de pains acheter par chaque individu doivent refléter
le rapport des prix de ces 2 biens c'est-à-dire que l’utilité marginale du bien A est de 5 DH
plus élevé que l’utilité marginale du bien B c’est la loi de la proportionnalité des utilités
marginales aux prix des produits.
Cette loi se substitue a l’argument classique du coût de production mais cette loi a peu de
valeur explicative, ainsi en cas de baisse du rapport du prix industriels au prix agricole, la
théorie classique donne des explications possibles comme la baisse du coût du travail
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dans les produits industriels par rapport aux produits agricoles ou que la productivité du
travail a augmenter plus vite dans l’industrie.
La théorie néoclassique dirait qu’au début de la période il y avait un rapport entre les
utilités et les prix des biens et à la fin de la période il y avait d’autres rapports des utilités et
d’autres rapports des prix.
La loi de la proportionnalité des utilités marginales aux prix démontre que la liberté
d’échanges doit être maintenue sans réserve puisque chaque individu dans un système
d’échange libre adapte continuellement ces achats aux prix de telle sorte que les
satisfactions qu’il obtient soient optimisées.

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La liberté des échanges permet d’obtenir pour la société un maximum de satisfaction dire
que les prix sont dans les même rapports que les utilités c’est énoncer le résultat d’un
processus d’échange mais ne fait pas avancer la compréhension des rapports des prix et
des marchandises.
Les utilités marginales des biens augmentent ou diminuent en même temps que les prix
parce qu’elles sont commandées en même temps que les prix par les coûts de production
si le coût d’un produit diminue son prix baisse et les individus augmentent leur
consommation de ce produit et son utilité marginale baisse
L’avantage du libéralisme est placé sur un autre terrain que celui des classiques ceux-ci
voient dans le libéralisme un moyen d’assurer la croissance économique alors que pour
les néoclassiques il s’agit de chercher le meilleur emploi des capacités de production a
moment donnée (T)
La répartition des revenus
Pour les néoclassiques la répartition est basée sur la notion de la production marginale
des facteurs. Cette notion est d’abord appliquer au capital dans le but de rejeter les
théories socialistes de l’exploitation aussi il est bénéfique d’employé le capital tant que
chaque unité rapporte plus qu’elle ne coûte, chaque entreprise emploi des capitaux
jusqu’au point ou le capital a un rendement juste égale a l’intérêt courant. Les
rémunérations des services producteurs (salaire, intérêt, loyer des terres) se déterminent
comme les prix de marchandises sur les marchés ou la concurrence égalise l’offre à la
demande. La demande d’un service producteur a un certain prix doit tjrs être tel que la
productivité marginale de service soit égale a son prix.
Ces idées remplacent les anciennes thèses libérales de répartition comme le salaire de
subsistance ou le fond de salaire.
Les revenus dépendent désormais de la productivité marginale des facteurs de
production. Cette notion suppose une situation d’équilibre global. Le plein emploi de tous
les facteurs aux prix d’équilibre c'est-à-dire pas de chômage. Ni sous-utilisation
d’équipement productif.
En vérité le postulat de plein emploi est difficilement vérifiable, d’une part il n’est pas
prouvé que l’augmentation de la demande de travail résultant de la hausse des salaires
sera suffisante pour égalisé l’offre a la demande de travail. On peut même déboucher sur
un salaire négatif d’autre part au niveau du marché du capital, on ignore l’autofinancement
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pour rejeter les thèses socialiste relative a l’exploitation du travail par le capital c’est-à-dire
les travailleurs exploité par le patronat.
D’autres analyses sont avancées comme celle de l’économiste Boehm-BAWKERK le
paiement de l’intérêt est justifié par le fait que les détours des production augmente la
productivité du travail et il est rendu possible par le fait de la dépréciation du future, la
production capitaliste et celle dans laquelle on obtient un supplément de production on
fabriquant d’abord des instruments de production et ensuite avec ces instruments les
biens de consommations le supplément de production d’autant plus important que le
détours de production est grand ceci explique que l’on paye un intérêt pour l’argent
emprunté et réinvestir dans la production cette opération permet de différer la demande de
biens de consommation et revenu supplémentaire mais les gens préfèrent les bien présent

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ou les bien future c'est-à-dire qu’il déprécient le future pour les poussés a retarder leurs
consommation il faut qu’on leurs promettent un plus grand volume de biens dans l’avenir
(capital remboursé + l’intérêt) + la croissance économique.
Elle dépend uniquement du volume de l’épargne qui est déterminé par l’égalisation de
l’offre et de la demande sur le marché du capital.
L’adoption de la loi de SAY élimine le problème de débouché la volonté des néoclassiques
de rejeter les thèses socialiste leurs fait adopter des hypothèses réalistes et les
empêchent de parvenir a des phénomènes de crise de chômage
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CHAPITRE IV LA PENSEE ECONOMIQUE DE KEYNES

Le monde capitaliste subissait en 1929 la plus grave crise de surproduction de toute son
histoire au niveau des pensée économique cette crise entraîne une batail entre l’économie
néoclassique et Keynes
Cette batail inclus aussi les changements au niveau de la politique économique.
L’intervention dans le domaine des investissements et crédit est demandé pour lutter
contre le chômage en rupture avec la passivité des gouvernements en période de crise
économique comme le veulent les principes de libéralisme Keynes fondateur d’un
nouveau libéralisme fournit la justification a l’intervention de l’Etat dans les pays
capitalistes.
Les origines de la pensée de Keynes :
Les fluctuations des prix
La notion d’équilibre stable de l’économie garantie par le capitalisme libéral ne résiste pas
aux enseignements de l’expérience en particulier les fluctuations des prix. Le niveau
moyen des prix c’est la valeur de la moyen suivant la théorie quantitative c’est le volume
de la monnaie en circulation qui cause la valeur de la monnaie cette théorie a été utilise
par les néoclassiques pour expliquer les variations du niveau global des prix. Pour
d’autres économistes c’est la variation de la demande globale qui détermine les variations
des prix et cette demande globale dépend des revenus.
L’investissement du capital se développe lorsque le taux de profit est supérieur au taux
d’intérêt dans une telle situation le revenu distribuer augmente et soulagera l’augmentation
des prix des biens de consommation.
Le déséquilibre ou l’équilibre de l’économie apparaît comme un processus global dans
lequel intervient la masse des revenus ou la masse des investissements.
La croissance économique
Le problème de la croissance ignorer par les néoclassiques refait surface avec joseph
Schumpeter. L’évolution économique dépend de l’investissement des innovations
l’investissement est à l’origine de la croissance et non l’épargne la croissance dépend du
progrès technique et des débouchés nouveaux
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Le siècle des affaires


La surproduction et la crise économique ont été diversement expliquées par les
mauvaises récoltes mais surtout par la sous-consommation la surcapitalisation et par
l’accélération.
Sous consommation
Adam Smith avait établit que le volume de la production dépend du moyen de production
disponible mais ce volume peut demeurer inférieur a son maximum en raison de
l’existence d’une épargne accessible.

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Le capital peut être investit en pure perte car il existe un maximum de capital que chaque
travailleur peut utiliser. C’est parce que le capital est gaspillé que l’épargne elle-même
sera abondante et que la crise éclate.
La répartition inégale du revenu est l’un des facteurs qui engendre l’axe d’épargne et
l’insuffisance de la consommation.
L’insuffisance de l’épargne
Le capital empruntable s’accumule en continu il ne se transforme en capital productif que
d’une façon discontinu la prospérité existe quand le capital s’investit rapidement parce qu’il
prouve un placement mais quand il y a plusieurs années de prospérité. Les réserves du
capital s’épuisent. Les investissements ne peuvent plus être importants.
La production d’équipement tend au-dessus du niveau d’équilibre dans le produit total, il y
a relativement trop de bien de consommation de la né la surproduction.
Puisque la demande de moyen de production dérive l’épargne la cause immédiate de la
crise est une insuffisance de l’épargne.
L’accélération
La construction des biens d’équipement demande du temps lorsque la consommation
augmente la capacité de production ne peut augmenter immédiatement lorsque les
équipements sont mis en service, la capacité de production augmente plus vite que la
demande de consommation il y a une surproduction, les variations cycliques de production
sont toujours beaucoup plus considérable dans les industries produisant des biens
d’équipement. Lorsqu’un accoisement de la demande de consommation entraine une
augmentation plus importante de la demande d’équipement il y a une accélération de la
demande de biens d’équipement. Pour la 1ere fois est posée le principe que l’épargne et
l’investissement étant des actes distincts. Les inégalités entre l’épargne et
l’investissements est la clé de l’explication des fluctuations économiques une partie des
revenus distribué a l’occasion de la production d’un bien est d’abord retirer du circuit
économique par l’acte d’épargne ce qui détruit l’équilibre entre l’offre et la demande
globale a moins qu’un individu décide de passé au même moment une commande de bien
d’équipement d’un montant équivalent, la réduction du revenu d’une catégorie de
personne diminue les revenus des personnes qui produisent les biens ordinairement
acheté par les premiers et ainsi de suite.
L’augmentation ou la baisse des revenus dans un secteur à augmenter ou réduire les
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revenus dans d’autres secteurs ceci est important pour comprendre comment l’expansion
ou la dépression se propage dans l’économie.
Les principales contributions de Keynes
Le traité de la monnaie
L’attitude générale de Keynes est de sauver le régime de l’entreprise privée on
abandonnant le laisser faire mais on s’opposant aussi au socialisme la politique suivit en
Angleterre après la 1ère guerre mondiale parait dangereuse a Keynes car elle crée le
chômage.

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L’entreprise privée ne règne plus sans compter elle doit être aidé lorsque l’idée d’un
programme de travaux publics destiner à lutter contre le chômage est lancer Keynes lui
apporte son appuie.
Pour stimuler les exportations il faut dévaluer la livre (£) et éviter de rétablir sa
convertibilité en or sur la base d’avant guerre. Les placements a l’extérieur sont trop
considérable par rapport aux investissements intérieur ces orientation résume les idées
fondamentales de la politique keynésienne. Sur le terrain les idées de Keynes sont écarter
la convertibilité de la livre £ sur la base d’avant guerre est rétablit en 1925. Et malgré le
chômage les salaires on diminuer pour stimuler les exportation Keynes s’oppose a cette
réduction des salaires qui diminue le pouvoir d’achat des travailleurs et aggravera le
déséquilibre économique.
L’éclatement de la crise de 1929 aux USA poussa Keynes à accélérer ses travaux
théoriques. Il publie en 1930 le traité de la monnaie destiné à illustrer le problème de
dépression économique il aborde la question par le coté monétaire mais mettra finalement
en avant l’idée d’insuffisance d’investissement. s’il y a pas lieu d’envisager un déséquilibre
entre offre et demande de bien d’équipement parce que ceux-ci sont fabriqués sur
commande le problème qui se pose est celui de l’équilibre entre offre et demande de biens
de consommation si l’épargne est supérieur au coût de production des biens d’équipement
la dépense est inférieur au coût de production des biens de consommation la valeur des
biens de consommation est inférieur a leurs coût entraînent une baisse de prix et de profit
et donc la dépression .
La dépression économique s’explique par le fait que l’épargne est plus importante que
l’investissement ce qui crée le déséquilibre sur le marché de biens de consommation
obligeant les producteurs de ces biens a vendre a un prix inférieur a leurs coût.
L’insuffisance de l’investissement cause la dépression et l’excès d’investissement entraîne
l’expansion des affaires qui augmente le profit dans le secteur de bien de consommation
et incite l’augmentation de bien de production l’excès d’investissement s’explique par tout
ce qui augmente l’attractivité de l’investissement quand a l’arrêt de l’expansion il serait dû
au fait que la période d’expansion …… on commande trop d’équipement qu’il faut du
temps pour construire et que durant le délai de construction la pénurie de produits finis
continue a provoquer des demande d’équipement
La théorie de l’emploi
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Avec l’arrivée des effets de la crise de 1929 la grande Bretagne adopte les remèdes de
Keynes comme la dévaluation de la monnaie en 1931 la stimulation des exportations
anglaises ne que reporter la crise sur les autres pays tel que l’Allemagne ou le chômage
touche la moitié de la population industrielle entraînant l’arrivée du nazisme.
L’Allemagne a entrepris de résorber son chômage en passant à l’industrie des
commandes publiques mais ce n’était qu’un palliatif la solution définitive ne peut être pour
les industriels allemands que la conquête de débouchés extérieurs
En 1981 un économiste anglais richard KHAN a publié une étude sur la réaction de
l’investissement au chômage ou il s’efforce de démontrer que les investissements dans les
travaux publics comme la construction de route peut être un remède très efficace contre le
chômage

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Au centre de cette étude se trouve le célèbre mécanisme du multiplicateur
d’investissement.
L’emploi n’est pas déterminé par l’offre et la demande mais par le montant de
l’investissement
L’équilibre économique ne sera atteint qu’au moment ou l’épargne sera égale a
l’investissement lorsque l’investissement est inférieur à l’épargne l’emploi est inférieur au
plein emploi il y a chômage
L’investissement dépendrait alors de 2 critères d’une part la rentabilité des capitaux et
d’autre part le taux d’intérêt.
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