La Rotonde - Édition Du 6 Avril 2010

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Le journal indépendant de l’Université d’Ottawa

Édition du 6 avril 2010 – Volume LXXVII No 24


A ctualités

« L’apprentissage continue »
Le
recteur de l’U d’O, Allan « Au service du monde » ou encore le projet tion des ressources, qui visait à couper de 5 % les l’allocution a fait les manchettes, le point de
Rock, termine maintenant de Charte des droits étudiants. dépenses de l’Université. En dépit des efforts de départ de la polémique a été la lettre envoyée
sa deuxième année dans le Si la plupart de ces plans sont encore l’administration pour tenter de convaincre l’opi- par Houle à la controversée commentatrice
bureau central du pavillon en gestation, Rock identifie l’embauche nion publique qu’il y avait du bon dans l’exercice états-unienne de droite, dans laquelle il lui
Tabaret. Après une année qu’il avait l’an der- imminente d’un ou d’une ombudsman et dans le fait de reconsidérer l’ensemble de la demandait de « peser ses mots ». Voir article
nier désignée comme une d’« apprentissage », comme l’un de ses bons coups de l’année. structure de l’Université, les coupes budgétaires en page 11.
il reprend la formule et se donne encore du Le recteur de l’U d’O estime aussi que son ne sont jamais un processus heureux à accom- Finalement, Allan Rock admet qu’il « ne
temps pour mener à bien ses projets. implication et son lobbying pour le laissez- plir. Voir article en page 9. passe pas assez de temps avec les étudiants »,
«  Je suis de plus en plus à l’aise avec mes passer universel d’OC  Transpo devrait lui Événement notable, cette année, la confé- mais dit vouloir en faire une priorité. Il expli-
responsabilités et les processus. J’ai hâte aux mériter une bonne note. rence d’Ann Coulter sur le campus a dirigé que que ses responsabilités du côté de Tabaret
grands défis qui nous attendent; l’Université Si plusieurs initiatives sont en branle cette an- l’attention des médias du monde entier sur prennent trop de son temps pour le moment.
d’Ottawa a un avenir très prometteur », com- née, les 12 derniers mois ont tout de même été l’Université d’Ottawa et son vice-recteur aux « Je vais essayer d’avoir un meilleur équilibre
mente celui qui a lancé des initiatives comme influencés par l’élaboration du plan d’optimisa- études, François Houle. Car si l’annulation de entre les deux », a-t-il promis à La Rotonde.
Photo Mathieu Langlois

Administration Rock
2 www.larotonde.ca 6 avril 2010
FÉUO

Beaucoup de « défis »

Si
l’année 2009-2010 de En tout cas, l’un des éléments qui
la Fédération étudian- fait la fierté de celui qui a passé l’équi-
te de l’U  d’O (FÉUO) valent de tous les dimanches d’une
a été moins mouve- année en Conseil d’administration
mentée que la précédente, elle a est de voir que depuis sept ans, les
cependant eu son lot de scandales, étudiants s’impliquent davantage et
de problèmes et de défis. que la FÉUO n’est plus perçue com-
Les bons coups de l’année? « Avoir me une organisation apathique.
fait monter l’âge limite pour le lais- Et aux détracteurs des motions
sez-passer étudiant [d’OC Transpo], politiques sur lesquelles s’exprime
le laissez-passer universel, que les la FÉUO, Wolfe explique que le syn-
négociations pour un centre étu- dicat est une organisation flexible et
diant soient presque terminées  », que les étudiants doivent débattre des
affirme Seamus Wolfe, président de enjeux. D’ailleurs, il souligne que c’est
la FÉUO. Et les moins bons? «  Il y justement à cet effet que le comité des
avait seulement eu des défis, comme campagnes a été créé. « Ce n’est pas à
le départ d’un membre de l’exécutif moi de décider quelle direction, quels
en début d’année.  » Wolfe a passé enjeux sont importants. »
sous silence le déficit démocratique Selon Wolfe, la relation avec
des réunions du Conseil d’adminis- l’administration est bonne dans
tration avec les huis-clos à outrance, son ensemble. Les bons coups de
les problèmes durant la campagne l’administration Rock? « L’om-
électorale qui ont fait de la FÉUO budsman, le centre étudiant et la
et de ses comités des hauts lieux lettre à Ann Coulter. » Les mau-
d’inceste. Le Comité d’arbitrage étu- vais? «  Le plan d’optimisation, la
diant et celui des élections ont tous hausse des frais de scolarité et la
les deux causé beaucoup de remous. commercialisation du campus. »
Photos Mathieu Langlois

2009-2010 en revue 3
GSAÉD
Sortir plus forts
Photo Mathieu Langlois

«Ça
a été une année ac- sieurs années de travail qui viennent de
tive, une année ponc- se solder par une victoire.
tuée d’imprévus, mais Quelques déceptions s’alignent toutefois
somme toute, je crois dans le bilan annuel de l’Association, no-
que la GSAÉD est globalement dans une tamment dans le cas du plan d’optimisa-
meilleure position qu’il y a 10 mois », ré- tion, où les étudiants ont été exclus du pro-
sume Gaétan-Philippe Beaulière, commis- cessus décisionnel. « Ce rapport aurait pu
saire à l’externe de l’Association des étu- être un outil qui aurait permis un travail
diants diplômés (GSAÉD). Habituellement de réflexion pertinent sur l’allocation des
loin des controverses, la GSAÉD a connu ressources à l’Université d’Ottawa, mais
quelques remous cette année en raison des cet outil aura été galvaudé, on l’aura mal
démissions et des tentatives de destitution fait et mal utilisé », déplore Beaulière.
qui ont chamboulé le conseil exécutif. Avec Une fois de plus, les élections exécuti-
trois des cinq membres du conseil ayant ves de la GSAÉD n’ont pas suscité l’inté-
quitté leur poste en novembre, l’équipe a rêt des étudiants des cycles supérieurs.
dû être rebâtie à la mi-parcours. Avec un seul siège contesté, les électeurs
L’année avait pourtant commencé en étaient loin de jouer des coudes aux iso-
force pour l’Association. Avec un lob- loirs, seulement 7,8  % d’entre eux ayant
bying efficace auprès du conseil muni- fait entendre leur voix. Seul suspense  :
cipal de la Ville d’Ottawa, les étudiants les questions référendaires sur l’ombuds-
de deuxième et troisième cycles ont fait man et le laissez-passer universel à 145 $
abolir la limite d’âge fixée à 27 ans pour auxquelles les étudiants ont finalement
les tarifs étudiants d’OC  Transpo. Les répondu positivement.
relations entre les conseillers de la Ville Quant au Café Nostalgica, une autre an-
d’Ottawa et la GSAÉD ont également été née déficitaire se profile à l’horizon. Tou-
fructueuses dans le dossier du laissez- tefois, la lumière point au bout du tunnel
passer universel. Avec l’adoption du pro- puisque des surplus ont été enregistrés cha-
jet-pilote dès l’an prochain, ce sont plu- que mois depuis janvier.

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Libre d’esprit
Bruno Gélinas-Faucher
Président de l’Association des étudiantes et étudiants de droit civil de l’Outaouais, Bruno Gélinas-Faucher siège aussi au Conseil d’administration
de la FÉUO et au Sénat de l’Université. Portrait d’un militant indépendant d’esprit, d’un électron libre dans une zone trop souvent dogmatique.

D
ans une bulle politique domi-
née par les alliances, le dogma-
tisme et la langue de bois, Bruno
Gélinas-Faucher apporte une
bouffée d’air frais appréciée par nombre
d’observateurs et, nous croyons pouvoir
le dire, tous les journalistes du campus.
Cette année, il s’est distingué par son in-
dépendance d’esprit et son franc-parler.

Indépendance d’esprit

Malheureusement, la bulle politique


de l’Université d’Ottawa est divisée en
clans qui se livrent une guerre sur tous les
fronts. Si l’un d’eux dit blanc sur un su-
jet, on peut automatiquement s’attendre à
noir de l’autre côté, avant même de savoir
de quoi il était question.
S’il se fait de nombreux ennemis en
refusant de prêter allégeance à un parti
plutôt qu’à un autre, tous s’entendent
néanmoins pour reconnaître son indé-
pendance d’esprit et la liberté dont il fait
preuve dans les débats auxquels il prend
part.
Mais les dogmatiques n’aiment pas ceux
qui pensent pour eux-mêmes : un vote l’a en
effet empêché d’aller représenter la FÉUO à
la Fédération canadienne des étudiantes et
étudiants (FCÉÉ), son cheval de bataille.
Toute l’année, il a mené un combat
acharné pour rendre la FCÉÉ plus trans-
parente et plus démocratique. La plupart
de ses propositions n’ont toutefois pas
passé l’étape de l’adoption en Conseil
d’administration, bloquées par une majo-
rité souvent dogmatique.
Vaillamment, Gélinas-Faucher repre-
nait le stylo, modifiait ses propositions ou
en écrivait de nouvelles, sachant très bien
qu’il était probable que celles-là aussi
soient bloquées. Pour lui, c’est le débat
qui compte; le résultat final ne vient qu’en
deuxième.

Franc-parler

Pour les journalistes, Gélinas-Faucher


est un véritable cadeau du ciel  : ses com-
mentaires francs, directs, sans être impolis
ou agressifs, résument souvent très bien
une position que d’autres prendraient plu-
sieurs minutes à expliciter. La langue de
bois, il ne la connaît que dans la bouche de
ses opposants, et la dénonce chaque fois
que ceux-ci en usent.
De surcroît, les gens savent que c’est
Gélinas-Faucher qu’il faut aller voir si on
veut un vrai compte rendu d’une situa-
tion, d’un dossier. Il présente alors tous
les points de vue en opposition, impartia-
lement et clairement, avant d’exprimer le
sien. Ça change des récits ultra-partisans
qui omettent des pans complets d’une his-
toire s’ils sont nuisibles à la personne qui
raconte.
En somme, Gélinas-Faucher ne gagne
peut-être pas tous ses combats, mais il les
mène parce qu’il les croit justes, et jamais
Photo Mathieu Langlois

pour des raisons politiciennes. Il montre

Personnalité de l’année
la voie à ses collègues en matière d’inté-
grité politique.
Et à l’U d’O, on en a bien besoin.

2009-2010 en revue 5
Une course agitée
dont Steeves sort gagnant Élections FÉUO
D
ès les premiers jours de la campagne, Khadijah Kanji et Laura Rashotte.
la controverse a éclaté avec des accusa- Le mystère a plané longtemps après la démis-
tions de collusion entre Amalia Savva, sion de De Bellefeuille quant aux motivations
candidate à la présidence de la FÉUO, réelles de son départ. La Rotonde a finalement
et Roxanne Dubois, vice-présidente aux finances réussi à communiquer avec le directeur démis-
sortante. Ce sont deux membres du comité exé- sionnaire, qui a affirmé avoir quitté son poste en
cutif de l’Association étudiante des études politi- raison de ce qu’il décrit comme de l’ingérence de
ques, internationales et en développement, dont la part de Wolfe, ce qu’il ne pouvait accepter.
Savva est actuellement présidente, qui ont mené Les électeurs ont finalement fortement appuyé
l’attaque de front. Un comité disciplinaire a fina- les candidats de la continuité, ceux qui portaient
lement blanchi Dubois de toute accusation. la vision du conseil exécutif actuel, à l’exception
Coup de théâtre à une semaine du premier jour du nouveau président : Tyler Steeves. Ce dernier
de scrutin : Julien de Bellefeuille, directeur général l’a emporté sur Amalia Savva, Bruno Gélinas-
des élections choisi au détriment de la candidate qui Faucher, ainsi que Sébastien St-Amour, celui qui
avait joué ce rôle lors des trois élections précédentes, a su faire rire les observateurs avec sa campagne
démissionne dans la surprise générale. humoristique, voire satirique.
S’en est suivi un vif débat sur la possibilité pour Sont arrivés premiers à la ligne d’arrivée Ty-
le Comité des élections (formé d’élus) de remplir ler Steeves (présidence), Sarah Jayne King (fi-
les fonctions du directeur des élections. Une nances), Paige Galette (communications), Amy
séance du Conseil d’administration de plusieurs Hammett (affaires étudiantes), Ted Horton (af-
heures à huis clos et plusieurs courriels agressifs faires universitaires) et Alexandre Chaput (activi-
plus tard, aucune solution n’avait été trouvée. La tés sociales). Pour Horton et Chaput, il s’agit d’un
responsabilité est donc revenue à Seamus Wolfe, deuxième mandat dans leurs postes respectifs.

Photos Mathieu Langlois

6 www.larotonde.ca 6 avril 2010


Frais de scolarité

Les frais augmentent,


le nombre de manifestants
diminue…
On
se souviendra de 2009-2010
comme de l’année d’une triste
première place pour l’Ontario.
En octobre dernier, Statisti-
que Canada nous apprenait que l’Ontario avait
détrôné la Nouvelle-Écosse à la tête du palma-
rès des provinces canadiennes où les frais de
scolarité sont les plus élevés. Selon les données,
les universitaires inscrits à un programme de
premier cycle en Ontario ont déboursé 5 951 $
pour l’année 2009-2010, soit 5  % de plus par
rapport à 2008. Le montant est plus de deux
fois et demie supérieur à celui que déboursent
les étudiants québécois.
À peine quelques jours après le dévoilement
de ces statistiques se tenait la manifestation « À
bas les frais!  », où tous étaient invités à des-
cendre dans les rues pour dénoncer le fardeau
financier des étudiants. Bien que la Fédération
étudiante estimait que 3000 personnes avaient
pris part au rassemblement, le service de police
d’Ottawa parlait d’à peine 600 manifestants.
La FÉUO a tout de même considéré l’événe-
ment comme un succès en insistant sur le fait
que la campagne de cette année avait réussi à
aller au-delà des étudiants. « On a réussi à fai-
re entendre notre message. On a eu le soutien
des syndicats, des travailleurs et des citoyens
de l’Ontario », avait alors déclaré Seamus Wol-
fe, président de la FÉUO.
Photos Mathieu Langlois

2009-2010 en revue 7
Un processus excluant la voix
des étudiants et des enseignants Image Mathieu Langlois

P
assé quelque peu inaperçu
pendant son élaboration,
c’est lors de sa publication
que le plan d’optimisa-
tion des ressources de l’Université
a vraiment commencé à faire les
manchettes. Il faut dire que c’est un
projet colossal  : couper de 5  % les
dépenses de l’Université quand la
plus grande partie de ces sommes
est allouée aux salaires d’employés
très bien syndiqués relève du fu-
nambulisme.
La tâche a été confiée en grande
partie à des consultants privés (au
moins 160  000  $, selon les révéla-
tions de La Rotonde) qui ont fait
paraître leurs recommandations au
début du mois de février. Celles-ci
reprenaient en fait les propositions
des différents services et facultés.
Au nombre des sacrifiés : le Centre
des services spirituels, l’impression
du bulletin d’information interne et
plusieurs postes (vacants) de pro-
fesseurs.
Bien avant le dévoilement de ce
rapport, les syndicats étudiants
avaient fait connaître leur opposi-
tion à son processus d’élaboration,
qui s’est fait, selon eux, en catimini
et en l’absence de leurs membres.
Gaétan-Philippe Beaulière, com-
missaire à l’externe de la GSAÉD,
et Ted Horton, vice-président aux
affaires universitaires de la FÉUO,
ont mené ce combat. L’APUO, l’As-
sociation des professeurs, n’a pas
non plus été consultée.
Ce sont ces mêmes associations
étudiantes, en collaboration avec
d’autres acteurs de la commu-
nauté, qui ont fait imprimer des
encarts publicitaires dans les jour-
naux du campus pour protester
contre les réductions budgétaires

Plan d’optimisation
proposées. « Ne perdez pas de vue
l’essentiel », demandent-elles au
recteur, Allan Rock.

8 www.larotonde.ca 6 avril 2010


Tassés comme des
sardines
Sans Nom©

L’
année 2009-2010 a débuté en grande pompe avec le Manifeste
pour une réappropriation étudiante de l’espace à l’Université
d’Ottawa du groupe RESPECT-SPACES. On pouvait y lire no-
tamment que « Des services financés directement par les coti-
sations étudiantes tels la radio CHUO et le Café Nostalgica sont contraints
de payer un loyer, alors que leurs propriétaires – les étudiant.e.s – financent
largement le [Centre universitaire] via le fonds Jock-Turcot ». Le mouve-
ment, qui proposait plusieurs solutions comme « que soient admises dans
le [Centre universitaire], sans paiement de loyer, toutes les organisations
étudiantes qui sont gérées et financées directement les étudiant.e.s de l’Uni-
versité d’Ottawa », est finalement mort dans l’œuf faute d’appui adéquat de
la part de la communauté universitaire.
Qu’à cela ne tienne, au retour de la semaine de relâche de février, un
mouvement de boycott de Chartwells né d’une initiative Facebook a ral-
lié 2252 invités virtuels. C’est la frustration face à un monopole de gran-
des entreprises privées établi sans consultation étudiante qui réunit les
deux causes. Bien qu’évasif sur la question, le recteur, Allan Rock, nous
apprenait en janvier dernier que le renouvellement du contrat de Char-
twells ne serait pas définitif.
La sécurité sur le campus a aussi été un enjeu important cette année  :
après avoir dénombré près de 900 caméras de surveillance sur le campus
dont les frais d’entretien et de maintenance demeurent inconnus, c’est un
festival d’avis d’empiètement qui couronne le palmarès. À la suite de l’in-
trusion de la Police d’Ottawa dans Centre de recours étudiant, la FÉUO, la
GSAÉD et le Syndicat des étudiants et étudiantes employés à l’U  d’O ont
fait parvenir à l’administration une lettre visant la reconnaissance de leurs
droits sur les espaces qu’ils occupent.
D’autre part, le projet d’un nouveau Centre étudiant où seraient centra-
lisés tous les services étudiants est presque finalisé. Les travaux devraient

Espace étudiant
commencer l’année prochaine et permettraient aux clubs et associations
d’avoir une meilleure visibilité. Reste à voir si l’espace sera réellement géré
par les étudiants de manière indépendante et démocratique.

2009-2010 en revue 9
Bonjour, la police

A
près l’arrestation du pré-
sident de la Fédération
étudiante de l’U d’O, Sea-
mus Wolfe, l’émoi s’est
rapidement propagé.
Il faut dire que l’Université n’a
pas démordu de son abonnement
aux interventions policières sur le
campus. Alors que Marc Kelly s’est
fait arrêté deux fois en deux mois
pour non-respect de l’avis d’em-
piètement émis à son endroit. Un
autre étudiant, Joseph Hickey, un
autre étudiant, s’est aussi vu re-
mettre un tel avis pour avoir écrit
sur un mur de l’Université que
« les murs appartiennent aux étu-
diants ». L’un des organisateurs de
la Journée de la craie du 3 février
dernier, Hickey se portait à la dé-
fense de la liberté d’expression.
Alors qu’il se trouvait dans le bu-
reau du Centre de recours étudiant
pour un rendez-vous concernant la
révocation sans cause claire de son
inscription à l’Université, Kelly a été
arrêté pour la deuxième fois depuis
septembre, ce qui a amené les asso-
ciations étudiantes comme la FÉUO,
la GSAÉD et le Syndicat des étudiants
et étudiantes employés à l’U  d’O à
demander à l’administration, par le
biais d’une lettre, de ne plus jamais
expulser quelqu’un de leurs bureaux
sans leur consentement.
Dans un autre ordre d’idées, la
saga de l’ex-professeur Denis Ran-
court a elle aussi causé quelques
remous quand ce dernier a allégué
qu’une ancienne journaliste du Ful-
crum aurait été engagée par l’Uni-
Photo Mathieu Langlois

versité afin de l’espionner. Toujours

Avis d’empiètement
actif par rapport aux enjeux du cam-
pus, Rancourt a pour cheval de ba-
taille la liberté d’expression.

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ATCHOUM! Grippe AH1N1

P
robablement la plus médiatisée
des grippes, la AH1N1 a fait couler
beaucoup d’encre cette année. Alors
que le moindre éternuement était
devenu suspect, l’Université d’Ottawa a pris
part à la guerre pour contrer la pandémie. Du
site Internet entièrement dédié à la grippe
en passant par les 2000  trousses de protec-
tion pour les résidents infectés, les panneaux
de sensibilisation et les nombreuses tables
de concertation, l’administration a pris les
grands moyens pour éviter la crise.
Durant une semaine, un local du pavillon
Tabaret s’est transformé en clinique de vac-
cination où 5000 doses ont été administrées.
L’Université a même lancé un programme
d’auto-déclaration d’absence pour cause de
grippe à travers lequel les étudiants pou-
vaient justifier eux-mêmes leur absence à un
cours ou à une évaluation. Le virus a égale-
ment fait des siennes parmi les Gee-Gees.
Dans certaines équipes, les gourdes ont cessé
d’être partagées et les symboliques poignées
de main de fin de match ont été abolies.
Malheureusement, le pire n’a pu être évité
puisqu’un professeur de l’Université, Keith
Fagnou, a succombé à la virulente grippe le 11
novembre dernier. Photo Jessica Rose

Tout le monde à bord?


Laissez-passer universel A
près des années de négociation
avec le conseil municipal de la
Ville d’Ottawa, les associations
étudiantes ont finalement réussi à
faire adopter le projet du laissez-passer uni-
versel à un prix de 145 $ par session. Il n’y
a pas si longtemps, les étudiants s’étaient
montrés favorables à un tel projet à condi-
tion que le prix du U-Pass soit égal ou infé-
rieur à 125 $. Tous les étudiants ont donc été
consultés de nouveau par l’entremise d’un
référendum à travers lequel les membres de
la FÉUO et de la GSAÉD se sont prononcés
majoritairement en faveur.
Toutefois, de nombreuses questions
concernant les modalités du projet-pilote
sont demeurées floues et ont fait lever les
contestataires. La Société de transport de

A
l’Outaouais n’a jamais adhéré au projet et,
quelques jours avant le référendum, on
apprenait que les étudiants résidant à Ga-
tineau allaient devoir débourser 65 $ de
plus. Par la suite, la FÉUO a annoncé que
les universitaires provenant de l’Outaouais
pourraient se retirer du programme. Deux
étudiants ont par ailleurs contesté le réfé-
rendum auprès du Comité d’arbitrage étu-
diant (CAÉ) en affirmant qu’il comportait
des irrégularités et que la question pouvait
être trompeuse. Bien que le CAÉ ne comp-
tait pas un nombre suffisant d’arbitres
pour rendre une décision sur les appels,
il a néanmoins recommandé de maintenir
les résultats du référendum.
Photo Jessica Rose

2009-2010 en revue 11
Ann Coulter
ne s’est jamais rendue à l’U d’O!

La
polémiste améri- qui est acceptable au Canada, et de
caine d’extrême- le faire avant [son] arrivée ici ». Le
droite Ann Coulter quotidien National Post a eu copie
a fait parler d’elle de cette lettre et l’a publiée avant
en mars. L’auteure connue pour l’arrivée de Coulter. «  Je vous de-

Conférence controversée
ses propos décapants, notamment mande donc, pendant que vous êtes
en ce qui a trait aux homosexuels, une invitée sur ce campus, de peser
aux musulmans et aux francopho- vos mots avec le respect et la civilité
nes, a vu sa conférence du 23 mars à l’esprit  », a écrit le vice-recteur
dernier, à l’U d’O, annulée. En effet, aux études. Après l’annulation de
des étudiants opposés à sa venue l’événement, Coulter n’a pas perdu
s’étaient rassemblés pour manifes- de temps pour critiquer sans gêne
ter devant le pavillon Marion, où l’Université d’Ottawa et ses étu-
la conférence devait avoir lieu, une diants, dont elle évalue le quotient
situation que les organisateurs ont intellectuel moyen à zéro. De plus,
jugée dangereuse. Alors que la Pres- elle qualifie de « débiles » les études
se canadienne faisait état de plus à l’U d’O.
de 2000  manifestants, La Rotonde La polémiste ne s’est toutefois
a constaté sur place que la foule se pas arrêtée là. Elle a déposé une
limitait à quelques centaines de per- plainte à la Commission canadienne
sonnes, tout au plus. des droits de la personne en raison
Un fait demeure : dans cette his- de la manière dont elle a été traitée
toire qui a pris une tournure dispro- lors de son passage à Ottawa. No-
portionnée, la conférencière n’a pas tons que cette histoire a fait couler
été vue sur le campus. Cette histoire beaucoup d’encre, une centaines
a été très commentée et analysée au d’articles ayant été écrits dans les
sein de la population étudiante. jours qui ont suivi l’événement.
La conférence d’Ann Coulter à
Retour sur les faits l’U d’O, deuxième d’une série de
trois au Canada, était organisée par
Tout a commencé lorsque le vi- l’International Free Press Society
ce-recteur aux études de l’U  d’O, of Canada et l’Institut Clare Boothe
Photos Mathieu Langlois

François Houle, a envoyé une let- Luce. Coulter avait prononcé une
tre à la controversée conférencière, allocution à l’Université Western
ayant cru bon de lui proposer de se Ontario la veille et se dirigeait vers
«  renseigner, si nécessaire, sur ce Calgary dès le jour suivant.

12 www.larotonde.ca 6 avril 2010


Conférences

De la grande visite! Photo Anaïs Elboujdaïni

C
omme à chaque année, plu- Fait saillant : oubli du français! a pu déplaire aux francophones, mais
sieurs experts dans des do- L’ex-leader du PLC, Stéphane Dion, force est d’admettre que la Fédération
maines précis ont été invi- est ensuite venu faire une allocution étudiante a réalisé un très bon coup pour
tés à venir échanger avec les portant sur l’après-Copenhague. Il a conclure les Semaines vertes. L’homme
étudiants. Cette année, une dizaine entre autres dénoncé avec véhémence qui n’a pas la langue dans sa poche a lan-
de conférenciers sont venus parler de l’inaction du gouvernement Harper en cé plusieurs flèches à l’endroit du premier
politique, de droits humains et d’envi- matière d’environnement. ministre canadien Stephen Harper. Il l’a
ronnement. Gilles Duceppe a conclu le segment entre autres qualifié de criminel en lan-
politique de ces conférences avec une çant sous les applaudissements : « Mon-
La politique assemblée du Bloc Québécois au pa- sieur Harper, si ce que vous faites n’est
villon Tabaret. Une belle foule s’était pas un crime contre l’humanité, je ne sais
Quelques politiciens se sont dépla- massée dans l’ancienne chapelle. Du- pas ce que c’est! »
cés afin de témoigner de leur vision ceppe a joué franc-jeu en s’exprimant
pour une meilleure société. Jack Lay- dans les deux langues officielles pour Une invitée spéciale
ton a été le premier à se prêter au jeu. toucher également les anglophones
Le 14 septembre dernier, le leader du présents dans l’assistance. Comment passer sous silence la pré-
Nouveau Parti démocratique est venu sence de la miraculée Ingrid Bétan-
échanger avec les étudiants dans les L’environnement court. Celle qui a passé six ans détenue
deux langues officielles. De passage dans la jungle colombienne était l’invi-
à l’auditorium des Anciens pour sa « Pour la première fois de notre his- tée d’honneur d’une série de conféren-
conférence, Layton a terminé la jour- toire, nous en sommes arrivés à un ces sur les femmes.
née au bar étudiant 1848. point de non-retour », a déclaré David Plus de 150  personnes ont eu le pri-
En février, c’était au tour de Michael Suzuki lors de sa conférence au théâ- vilège d’assister à cet événement. Bétan-
Ignatieff, chef du Parti libéral du Cana- tre du Centre Bronson d’Ottawa en court a prononcé un bref discours en uti-
da (PLC), de rassembler quelques cen- novembre dernier. L’environnemen- lisant des mots simples qui avaient pour
taines de personnes pour une conféren- taliste et auteur canadien s’est adressé but de sensibiliser les gens à la libération
ce au pavillon Desmarais. Les étudiants à 600  personnes dans le cadre d’une de ses collègues détenus en Colombie.
ont pu lui poser toutes les questions qui conférence organisée par la FÉUO. Il faut également noter la venue de
leur semblaient pertinentes. Cette visite Bien qu’il soit en mesure de s’exprimer plusieurs autres conférenciers tels Spen-
à l’U  d’O se faisait dans le cadre de sa en français, le fervent défenseur de l’envi- cer West, Angela Davis, Stephen Lewis
tournée des universités canadiennes. ronnement ne l’a fait qu’en anglais. Cela et Roméo Dallaire.
Photos Mathieu Langlois

2009-2010 en revue 13
Université d’Ottawa

Vous déménagez ce printemps?


Pourquoi jeter quand
vous pouvez donner?
Le respect de l’environnement et l’harmonie
communautaire sont des valeurs essentielles de
l’Université d’Ottawa.
Si vous déménagez ce printemps, profitez-en pour
faire un bon geste!
tDONNEZ les meubles, les vêtements et les articles
ménagers dont vous ne voulez plus. Communiquez avec
un organisme local qui peut se charger de la cueillette.
tSaint Vincent de Paul : 613-722-7166
tOttawa Neighbourhood Services : 613-728-3737

tDONNEZ vos vieux ordinateurs, téléviseurs


et cellulaires. La Ville ne ramasse plus les déchets
électroniques en bordure de rue, mais l’organisme
Heartwood House les recycle au profit de divers
groupes communautaires.
tAu Coeur De La Vie : 613-241-5937
S’il n’y a pas de collecte d’ordures le jour de votre
déménagement, veuillez prendre les arrangements nécessaires
avec votre propriétaire ou vos voisins avant de partir.
Consultez le www.durable.uOttawa.ca pour d’autres
ressources utiles.

Profitez de votre été! On se revoit à l’automne!


Une initiative du Comité de bon voisinage de l’Université d’Ottawa

www.uOttawa.ca

14 www.larotonde.ca 6 avril 2010


ÉTUDE SUR LA VIE

DU
EN FAMILLE RECOMPOSÉE
le harcèlement
DÉNONCEZ le

CASH
harcèlement que
vous avez vécu

Vous faites partie d’une famille recomposée et vous êtes âgés

VOS
de plus de 12 ans? Vous souhaitez partager votre expérience
avec des chercheurs pour aider à mieux comprendre les
enjeux liés à ce contexte familial?

Nous sommes présentement à la recherche de participants


pour une étude sur la vie en famille recomposée. Les

LIVRES
questionnaires sont disponibles en ligne et votre confiden-
tialité est assurée.

Si vous êtes intéressés par la recherche, n’hésitez pas à nous


contacter pour être sur notre liste de participants potentiels
SON dans nos futures recherches!

DOCTORAT Adolescents et jeunes adultes :


https://www.surveymonkey.com/s/ado
NE LUI Beaux-parents :
DONNE https://www.surveymonkey.com/s/beau-parent

PAS Parents :
https://www.surveymonkey.com/s/parentbio
DROIT.
Cassons l'isolement du silence!
Partagez vos experiences et Le laboratoire de recherche sur la famille
encouragez vos pairs à recomposée
DÉNONCEZ le harcèlement. École de psychologie
Université d’Ottawa
http://www.socialsciences.uottawa.ca/lrfr-srl/index.asp
Email : lrfr-srl@uottawa.ca
949_SBB10
Centre universitaire, pièce 303 // Tél: 613-562-5345 // www.scfp2626.ca

www.larotonde.ca
Journaliste, photographe, graphiste,
correcteur…? La Rotonde vous recherche!

Période de candidature prolongée.


Hâtez-vous et remettez vos candidature,
curriculum vitae et lettre de présentation
à Céline Basto, directrice générale,
à direction@larotonde.ca.

Dates limites pour les mises en candidature :


Représentant publicitaire : 12 avril
Directeur de la production : 12 avril (avec portfolio)
Directeur artistique : 12 avril (avec portfolio)
Secrétaire de rédaction : 12 avril
Chef de pupitre Actualités : 12 avril
Adjoint de la section Actualités : 12 avril
Chef de pupitre Arts et Culture : 12 avril
Chef de pupitre Sports : 12 avril
Chef de pupitre Web : 12 avril
Photographe : 12 avril (avec portfolio)
Webmestre : 12 avril

Une co-production du Théâtre anglais


du Centre national des Arts et du Centaur Theatre (Montreal)

Comédie de Shakespeare VERSION MODERNE

de William Shakespeare

du 7 au 24 avril | Théâtre du CNA


Billets à partir de 20 $, Avant-premières 30 $

Annonce aux membres: Mise en scène de PETER HINTON | Avec ANDREAS APERGIS,
CLARE COULTER, DANIELLE DESORMEAUX, BRAULIO ELICER, MARCEL
JEANNIN, DEBRA KIRSHENBAUM, STEPHEN LAWSON, DANETTE MACKAY,
ADRIENNE MEI IRVING, ALBERT MILLAIRE, LENI PARKER, PAUL RAINVILLE
Les Publications La Rotonde inc. tiendront leur Assemblée générale Décor et costumes d’EO SHARP | Éclairages de ROBERT THOMSON
ouverte à tous les membres le vendredi 9 avril à 17 h 30, dans Conception sonore de TROY SLOCUM
Avant-premières 7 et 8 avril | Première, 9 avril
l’auditorium des Anciens.

Questions? -> direction@larotonde.ca www.cna-nac.ca


BILLETTERIE DU CNA lundi-samedi 10 h à 21 h 613-755-1111
GROUPES 10+ 613-947-7000 x634 | grp@nac-cna.ca
Rock rocks!
fulrcum
Volume 1, N. 1
6 avril 2010

S’amuser en région
p. 3

Thèse et antithèse
p. 2

Critiques d’albums
p. 3

Cher Didier
p. 4
2 «Nouvelles»

Allan Rock bon Top 5 des moins


bons coups
pour l’économie estudiantine! d’ALlan Rock
Un blogueur invité dresse le palmarès
des choses qui ne tournent pas rond
dans l’administration Rock.
5. Toujours pas d’ombudsman sur le campus.

On parle de créer un poste d’ombudsman sur le cam-


pus depuis un certains moment déjà. Avec le nombre
croissant de litiges entre étudiants et administration ou
entre professeurs et employeur, la nécessité de créer
un tel poste est évidente. Un établissement qui gère un
budget de plusieurs millions de dollars, dont la plupart
proviennent du financement public, se doit de se doter
d’un ombudsman.

4. Présence policière sur le campus.

Historiquement, les campus ont été des espaces


d’échange et de débat où la contestation occupait une
certaine place. Les policiers n’y intervenaient habi-
tuellement que très rarement. Habituellement. Parce
qu’à l’Université d’Ottawa, on semble maintenant
convaincu que ceux qui dérangent trop doivent être
menacés d’expulsion et doivent être sortis manu mili-
tari par les agents de la police d’Ottawa. Même ceux
qui osent dirent « fuck » devant un policier. Ça nous
apprendra à critiquer.

3. Espaces étudiants insuffisants.

Un Centre universitaire censé servir les étudiants est


occupé par des bureaux administratifs. Des groupes
étudiants sont entassés dans des édifices parfois in-
salubres et non accessibles du quartier de la Côte-de-
EN PLEINE RÉCESSION, et malgré le plan d’optimisation des res- enseignant dissident, un quasi-marxiste, un anarchiste! (Quelle horreur Sable. Une administration qui semble peu pressée de
sources, le recteur réussit à donner un coup de pouce aux étudiants. sur un campus capitaliste.) D’autre part, un rapprochement aurait été faire changer la situation malgré le fait que les médias
En effet, deux postes auraient été offerts à des étudiants du milieu du offert à un autre étudiant pour intégrer les rangs du cabinet du recteur. régionaux exposent cette terrible lacune. Une chance
journalisme. Parmi eux, un poste de choix qui aurait fait saliver n’im- À la suite de supposées erreurs dans la Constitution dudit journal, les que notre recteur vient faire des visites de courtoisie
porte quel mordu de romans policiers : espion pour le compte de l’Uni- journalistes s’en sont donnés à cœur joie sur le liquide correcteur et dans ces locaux délabrés pour nous dire que cela le
versité. L’U d’O n’aurait pas tari d’éloges à l’égard d’une journaliste à auraient effacé ce qui leur déplaisait. Cette technique aurait été apprise préoccupe.
la suite des positions défavorables exprimées par rapport au cas d’un lors d’un stage d’été au cabinet, selon des sources sûres.
2. Bilinguisme imparfait.

Thèse et antithèse Bienvenue to the université of bilinguism. Venez étu-


dier dans la langue de votre choix! Comment dit-on
bullshit en français? Oui, d’accord, les cours de pre-

Un ombudsman ou pas d’ombudsman, mière et deuxième années sont presque tous offerts
dans les deux langues officielles du plus meilleur pays
du monde, mais après, c’est une autre histoire. Vous

telle est la question voulez suivre vos cours de génie mécanique en fran-
çais? Too bad. Le matériel didactique n’est pas dispo-
nible dans la langue de Molière pour votre séminaire?
Thèse : Sauvons les apparences Antithèse : On a déjà assez de problèmes Just learn English and stop complaining.
comme ça 1. Optimisation des ressources.
UN OMBUDSMAN EST une nécessité dans toute organisation qui UN OMBUDSMAN? POUR quoi faire? Après tout, l’U d’O a déjà au
doit paraître juste, équitable, honnête et transparente. Évidemment, ce moins un homme, il manque rarement de Bud au 1848 et avec Allan Allan Rock est un comique involontaire. Optimiser les
ne sont que des mots, et non des pratiques. Quelle organisation serait Rock, elle a là au moins un man and a half! ressources? Haha! Il faut croire que ses talents pour
assez folle pour croire en ces valeurs désuètes? Ce n’est qu’une ques- Cet argumentaire démontre à lui seul que l’Université n’a aucune- la langue de bois ne sont pas disparus après sa car-
tion d’apparence, parce que sur un site web ou dans une présentation, ment besoin d’un ombudsman. Mais j’irai plus loin, juste au cas où rière politique. Non, M. Rock, vous n’optimisez pas,
ça paraît bien en titi! vous ne seriez pas convaincus. vous coupez dans les services. Appelons un chat un
Pensons-y : au pire, si l’ombudsman met au jour un faute majeure À quoi bon dépenser de l’argent pour quelqu’un qui aspire à la neu- chat. Bravo également pour faire semblant d’inclure
et veut en parler à des instances aussi insignifiantes que des médias tralité? De toute façon, la transparence, c’est un mythe, La Rotonde les étudiants et le corps professoral dans le processus,
ou des comités de discipline, il suffit d’interrompre son enquête, de le l’a dit! Du moins, c’est ce que j’en ai compris. En plus, on aspire déjà alors que ce sont plutôt des hommes et des femmes
mettre à la porte et d’évoquer une légère faute typographique dans la bien assez de CO2, bien assez de toxines, en plus de la satanée (pour d’affaires (il faudra nous l’expliquer, celle-là) qui
Constitution pour s’en sortir. ne pas dire satanique) fumée secondaire des fumeurs qui persistent s’occupent de déterminer où et comment couper dans
En bref, payer pour un ombudsman revient à avoir l’air correct, à fumer en bordure des édifices plutôt qu’à neuf mètres de l’entrée, le budget. Moins de professeurs et moins de budget
clean. De là toute la raison d’être d’un tel poste. C’est un argument même par temps de froid, de vent et de pluie intenses; la neutralité, la pour les facultés et vous voulez toujours améliorer la
de poids au niveau de la crédibilité. Cela dit, au risque de me ré- transparence, on peut bien s’en passer. proverbiale « expérience étudiante »?
péter, un ombudsman ne serait qu’un pantin parmi tant d’autres et Finalement, on paie déjà assez pour des fraudeurs, des profiteurs
il ne faut pas avoir peur qu’il empêche une administration, quelle de système et des pantins. Pourquoi est-ce qu’on paierait en plus pour
qu’elle soit, à passer ses c…, ses duperies, ses tricheries ou ses quelqu’un qui les empêcherait de faire leurs « affaires »? Ce serait
« mystifications ». Alors pourquoi pas? comme prendre pour Toronto ou Ottawa dans une partie décisive.
fulrcum | 6 avril 2010
Critiques d’albums 3

Allanis Rockissette Seb St. Love Amalia Savvapa


Donne-moé ton cash Sois belle et embarque Cauchemar électoral
Ontèmallène
dans mon char C’est pas ma faute Records Inc.

Les disques Sens U.L.

UN ALBUM D’UNE incroyable intelligence! Après une pres- NON, SOIS BELLE et embarque dans mon char n’annonce ON CONNAISSAIT LA belle Amalia Savvapa pour sa char-
tigieuse carrière de poète, Rockissette a décidé, il y a de cela pas le retour de la tendance Backstreet Boys, mais avouons mante voix et son attitude de femme fonceuse, oui, mais
à peine deux ans, de se lancer dans le domaine musical. Le que la sortie de ce premier album de Seb St. Love fait déjà surtout discrète. Le lancement de son premier album a alors
deuxième album sorti récemment, Donne-moé ton cash, com- craquer les filles du monde entier. Plusieurs critiques ont déjà certainement été un choc pour celle qui avait l’habitude des
prend une variété de chansons pouvant sans aucun doute plaire laissé entendre que l’album du jeune charmeur manquait de petits publics. Il va sans dire que Cauchemar électoral est
aux étudiants. Sans exception, car tout étudiant qui se respecte sérieux et de maturité. Toutefois, soyons honnêtes, St. Love arrivé sur le marché dans un tourbillon d’événements média-
respecte aussi l’excellent travail du maître de la musique, du ajoute une lueur d’espoir à la vie de nombreuses adolescentes tiques assez intenses par moments. Ses fans ont certainement
dieu de la prose, du charismatique et enchanteur Allanis Roc- en détresse. été surpris de l’intérêt qu’elle a suscité, notamment avec ses
kissette. « Ma belle Isabelle », composée pour une des nombreuses deux grands hits : « Je n’y comprends rien » et « Catastrophe
Une pièce incontournable de l’album, la chanson « Plus ri- élues du cœur de l’artiste, est une chanson puissante, capable informatique ».
che que Stephen », en est une aux saveurs autobiographiques. d’évoquer bien des sentiments chez les jeunes demoiselles. Les premières pistes de l’album sont douces, paisibles, et
Le chanteur raconte les difficultés que peut éprouver un indivi- Comme pour la majorité des pièces de l’album, les violons s’apparentent étrangement au caractère de la jeune artiste.
du lorsque, à la fin du mois, il se rend compte qu’il lui reste un accompagnent la voix mielleuse et réconfortante du chanteur, La chanson « Prête-moi ton ordi » annonce toutefois une

A+ BB C+
trop grand surplus d’argent dans son notamment dans la chanson « Une suite de chansons rythmées, voire
compte en banque. Les paroles sont toune pour ma Toune ». Du bonbon cacophoniques, un style auquel les
touchantes et éloquentes. On finit par pour les oreilles ET pour les yeux, ce fans ne s’attendaient pas de la part
développer une profonde haine pour St. Love. de Savvapa. Notons que l’auteure-
ce Stephen et un désir de se prosterner Certifié « or » par le Conseil des in- compositrice, Roxy Woods, a évide-
devant le chef-d’œuvre musical de Rockissette. tervenants auprès des jeunes filles en difficultés amoureuses, ment été inspirée par sa grande complicité avec l’interprète
D’autres succès notables devraient bientôt jouer sur les on- Sois belle et embarque dans mon char lance un message d’es- pour la composition des textes. Quoique réalistes, les paroles
des radiophoniques : « Rock’n Recteur », « Debbie, j’veux ta poir à toutes les filles abandonnées par l’amour. Elles n’ont sonnent faux aux oreilles de l’auditeur. Bref, un flop total.
carte de débit » et « Occupé jusqu’en avril ». Le Fulrcum vous d’ailleurs pas à se sentir jugées en allant se procurer l’album. Dommage…
suggère de vous précipiter au magasin de disques le plus près Même si plusieurs lèvent le nez sur ces nouvelles pratiques
de chez vous afin de vous procurer cet album majestueux. douteuses sur le marché musical, Seb St. Love a toute sa tête et
ne cherche qu’à faire fondre les filles avec son charme.

Grands dossiers sports


S’amuser en région
CETTE SEMAINE, DANS le cadre de la série autres exigences contraignantes qui demandent le de sport qu’on peut pratiquer longtemps
« Les Grands Dossiers », la section Sports vous aux participants encore plus d’adresse et de talent. sans risquer l’angine.
offre un article en profondeur sur un événement Premièrement, l’action se déroulant sur la glace, Bien que les longues soirées de compé-
sportif d’une renommée quasi internationale : le les joueurs ont dès le début un défi supplémentaire tition soient naturellement synonymes de
tournoi annuel de balle donnée sur glace de Saint- à relever pour optimiser leurs ressources sportives. socialisation et d’alcool à profusion (les
Fabien. Ensuite, étant donné que la patinoire est intérieure, pompiers volontaires offrent d’ailleurs
Dans cette petite bourgade du Québec d’environ les batteurs doivent faire attention de ne pas frap- un service de raccompagnement sans
2000 habitants située près de Rimouski, dans le per la balle trop haut, car si elle touche le plafond, frais pour les fêtards invétérés), les fa-
Bas-Saint-Laurent, ce tournoi d’envergure est une c’est la disqualification assurée du coureur. Bref, milles et les enfants de la communauté
véritable tradition qui se perpétue de génération en dans cette discipline, l’expérience et la précision peuvent aussi profiter des réjouissances,
génération depuis maintenant 24 ans. Ainsi, depuis comptent finalement davantage que la fougue et la notamment le dimanche matin, qui leur est
près d’un quart de siècle, les habitants locaux et force brute. spécialement dédié. En effet, un brunch et des
des alentours attendent avec impatience l’arrivée Parlant d’expérience, les équipes inscrites au amuseurs publics les attendent dans la grande
du mois de février, qui annonce le lancement de tournoi sont non seulement constituées de jeunes salle jouxtant l’aréna; jeunes et moins jeunes
cet événement chaque année de plus en plus po- aspirants, mais aussi de vieux habitués qui roulent peuvent observer leurs idoles sportives à travers
pulaire. En effet, 41 équipes concouraient en fé- leur bosse depuis les débuts et qui continuent de d’immenses baies vitrées, en savourant jus ou
vrier dernier pour remporter le sacre convoité de la briller sous les halogènes de l’aréna fabiennoise. café.
meilleure formation de balle molle de la région. Par exemple, les « Biscuits Soda » reviennent fi- Enfin, ce qu’il y a de mieux dans le tournoi de
À ceux qui se demandent : « Mais qu’est-ce que dèlement chaque année sous les applaudissements balle donnée sur glace de Saint-Fabien, c’est qu’il
la balle donnée? » (parce que oui, nous pouvons
voir d’ici vos mines interloquées). La balle don-
nourris de leurs fans. Ils font face à de nouvelles
recrues, comme les « Gosses Roses » , à qui ils ne
rappelle l’esprit de communauté tissée serrée
d’antan et qu’il perpétue une certaine culture, une
Brève
née, ou balle molle, se joue en équipe et présente manquent souvent pas de donner une leçon. Ainsi, tradition, qui se perd de plus en plus de nos jours. LA FIN DE semaine dernière se tenait la finale na-
plus ou moins les mêmes règlements de base que ce tournoi regroupe plusieurs catégories d’âge et Rendez-vous en février prochain, vous trouverez les tionale de basket-ball masculin. Les Gee-Gees ont
le base-ball. Toutefois, ce jeu comporte plusieurs des gens de condition physique variable; un modè- indications sur Google Map pour vous y rendre! gagné, on les félicite.
frivolités
4

Cher Didier...
Cher Didier, gane sexuel masculin et dix autres qui réfèrent à l’organe féminin.
Je dois écrire un « courrier du sexe » pour The Fulcrum, Fais un test pour savoir si tu as choisi les bons : si un sexologue
mon journal étudiant. Comme personne ne lirait nos pa- ou une travailleuse du sexe ne rougit pas en les entendant, c’est
ges sans cette chronique, elle doit être particulièrement sûrement qu’ils ne sont pas assez vulgaires.
attirante. Aurais-tu des trucs? Insérer quelques métaphores ridiculement peu métaphori-
- Love, Diane ques constitue toujours une bonne idée. Pourquoi donner une
description littéraire et poétique lorsqu’on peut faire rapidement
Chère Diane, apparaître l’image recherchée dans la tête des lecteurs?
D’abord, il faut que tu te mettes à l’écriture d’une « lettre du lec- Il ne faut pas que tu oublies d’ajouter une petite phrase mo-
teur ». Penses-tu vraiment qu’un seul étudiant sur ton campus est ralisatrice juste avant la fin de ton intervention. Si tu es criti-
assez idiot pour te demander des conseils? quée pour la crudité de tes propos, tu pourras toujours sou-
ligner cette phrase pour démontrer à quel point tu ne
Ensuite, la réponse. veux qu’informer les étudiants en matière de santé
sexuelle. Il vaut mieux faire l’apologie du port
C’est la partie la plus importante, puisque c’est ce que les gens du condom, c’est toujours un bon choix.
vont lire en premier. Vraiment, à quoi bon lire une fausse lettre Finalement, n’oublie pas d’insérer une
d’un faux étudiant désespéré pour une raison bidon? Il ne faut pas phrase-choc très crue pour terminer ta ré-
non plus que ta réponse soit trop longue, parce que les gens qui ponse, pour faire saliver les lecteurs. Après
cachent ta page derrière un Globe and Mail ne veulent pas être tout, il faut que quelqu’un lise The Fulcrum
surpris en train de te lire… la semaine prochaine!
Le contenu de la réponse comme tel importe bien peu : tout le
monde l’aura oublié quelques minutes après l’avoir lu. L’impor- Love, sex and sex,
tant, c’est plutôt le langage : choisis dix mots qui réfèrent à l’or- Didier

L’horoscope de Catou
Vierge (23 août – 22 septembre) pas d’attirer les foudres. Toujours que vos protégés vous en veulent qui afflueront, cette période de grâce n’est que
Libido : Votre faiblesse étant les in- prêt à assumer les conséquences de pour une raison qui ne vous est pas temporaire.
testins, vous ne vous sentez pas au top vos actes, vous n’hésitez jamais à inconnue. Ne faites pas l’autruche,
de votre forme. Quelque chose sem- sauter à pieds joints dans le scandale. affrontez-les et faites preuve de Gémeaux (22 mai – 21 juin)
ble peser sur vos épaules et assombrir Mais attention : le vent de sympathie qui gonfle compréhension. Profitez de ce moment de remise Divertissement : Le premier décan
votre cycle en Mars. Même si vous éprouvez des vos voiles jusqu’à maintenant pourrait tourner en question pour faire une introspection person- s’annonce bien pour vous. Le Soleil,
réticences à retrouver une vieille amie, foncez-lui brusquement avec l’arrivée du Lion dans votre nelle et améliorer vos points faibles; vos proches porteur de bonnes nouvelles, est fina-
dedans avec courage! Le temps s’éclaircira vers orbite et vos efforts pour attirer l’attention s’en vous en seront reconnaissants et vous vous senti- lement en orbite sur votre axe. Même
le 12, une fois le calme revenu et vos palpitations verraient réduits à néant. Vous perdez votre temps, rez mieux dans votre peau. Créez un tsunami de si votre signe est dirigé par la parabole « ma mission
stomacales dissipées. concentrez vos énergies ailleurs. changement avec l’Eau, votre élément, et réin- est ma quête », celle-ci ne vous interpelle pas vrai-
ventez votre vie. ment. En effet, vous préférez vous laissez pousser
Balance (23 septembre – 22 octobre) Capricorne (22 décembre – 20 janvier) par l’Air vers une destination incertaine, vos soucis
Santé : Bien que vous représentiez le Amour : Les amours ont été houleu- Bélier (21 mars – 20 avril) s’envolent. Des surprises vous attendent au cours du
7e signe du zodiaque et que ce chiffre ses et controversées de votre côté cet- Pensée et trajet : D’un naturel décidé deuxième décan, peut-être une flamme oubliée…
augure généralement la chance, côté te année. Des dissensions avec votre et frondeur, vous ne craignez pas la
santé, tout est sens dessus dessous. chum vous ont valu d’être expulsé de critique et vous vous nourrissez d’elle Cancer (22 juin – 22 juillet)
Malheureusement, plus le mois avance, plus les la fête de Noël organisée sur son territoire. Néan- pour arriver à vos fins. Néanmoins, Santé : Oh la la, c’est Isis, déesse égyp-
choses se gâtent; prenez garde à la psychose qui moins, l’alignement de la Lune en Mars promet Saturne et ses anneaux, qui sont présentement en tienne symbolique de votre astre, qui
vous guette avec l’alignement négatif créé par les une rentrée plus clémente sur le plan relationnel, harmonie parfaite avec Pluton, vous font signe de ne serait pas fière de vous! Votre cou-
planètes antagonistes Mars et Vénus. surtout depuis votre élection au Sénat. vous tourner la langue sept fois, car bien que vous leur totem, le Blanc de la pureté et de
Famille et Amis : Vous ne pourrez compter que sur Chance : Vous ne semblez pas dans les bonnes grâ- assumiez vos actes et vos paroles, votre entourage la sagesse, semble vous avoir fui et être allée rejoin-
vous-même; vos proches vous fuiront. ces du Grand Manitou. Il est suggéré de vous tenir les questionne et les condamne. Bien que votre élé- dre la Vierge, avec qui elle a plus d’affinités. Même
à carreau, pour le moment… ment directeur soit le Feu, prenez garde aux chas- si vous vous sentez bien, vous devez commencer à
Scorpion (23 octobre – 22 novembre) seurs de sorcières qui pourraient vous en vouloir. ralentir le rythme, car votre foie proteste avec l’arri-
Carrière : Les astres seront parfaite- Verseau (21 janvier – 18 février) vée de Neptune en carré. Votre santé est menacée et
ment alignés le 15, mais cela se réper- Travail : Ça bouge beaucoup de vo- Taureau (21 avril – 21 mai) il n’y a plus assez d’Eau dans votre régime.
cutera négativement sur vos objectifs tre côté! Même si vous mettez pres- Moral : Ouf! Que se passe-t-il?
et vos efforts de restructuration et de que toutes vos énergies et une grande Vous sentez que vos forces vous Lion (23 juillet – 22 août)
renouvellement du personnel de votre entreprise. partie de vos ressources financières abandonnent, vous manquez de Voyage et amis : Vous profitez au
Les bénéficiaires de vos idées révolutionnaires dans l’achèvement d’un seul projet qui vous tient sommeil, vous ne vous alimentez maximum des ressources qui vous
sont réticents aux changements et semblent vou- à cœur, vous pouvez être fier de l’engouement créé pas correctement… bref, les temps sont durs. sont imparties et le Jaune vous va
loir rester indépendants. Rappelez-vous que vos par votre initiative. Vos compétiteurs vous envient, Heureusement, cette période de dépression pas- bien puisque la joie semble vous
points faibles sont les parties génitales et que vous mais vous vous en fichez. sagère variera aux alentours du 27 et 28 avril étouffer; vous êtes en Feu! Pourtant, l’arrivée de
n’êtes jamais à l’abri d’un coup bas qui vous met- Conseil : Abordez l’avenir avec assurance. Laissez- avec l’arrivée de Jupiter, qui sera en orbite dans Mercure vers la fin du mois présage une petite
trait K.O. vous guider par Vénus, votre planète maîtresse. l’axe de votre constellation, la planète associée courbe dépressionnaire. Certes, vous vous plaisez,
au dieu païen Bacchus. À partir de là, votre vie là où vous vous trouvez, mais vous êtes nostalgi-
Sagittaire (23 novembre – 21 décembre) Poisson (19 février – 20 mars) prendra un tournant beaucoup plus agréable. que de retrouver le style de vie délaissé quelques
Justice : Étant un signe de Feu, vous ne craignez Famille : Malgré votre bon vouloir, vous sentez Profitez-en pour vous immerger dans les vices cycles plutoniens auparavant.

Envoyez-nous vos dessins pour notre prochaine une!!!


redaction@fulrcum.ca
En raison de certaines erreurs par le passé, nous n'acceptons plus de soumissions des petits frères et des petites soeurs.
A rts et Culture

LIEU: Bilan de saison


Les Verts remportent la coupe
La
saison de la Ligue d’improvisation étudiante tion, la nervosité et le désir ardent de bien performer étaient en dernière position après les matchs de la saison, se sont
universitaire (LIEU) s’est terminée le jeudi 1er visiblement présents chez les deux équipes. Chacune d’el- inclinés face aux Verts, les premiers au classement à ce mo-
avril dernier avec le match de la finale au cours les a voulu donner tout ce qu’elle pouvait pour remporter le ment, lors d’un premier match de demi-finale.
duquel se sont affrontées l’équipe des Jaunes match, autant dans les caucus mouvementés que dans les im- Ce fut ensuite au tour des Bleus, troisièmes au classement,
et celle des Verts. Les deux équipes ont mené une chaude lutte provisations. Même si la rudesse entre les deux équipes s’est de jouer avec les Jaunes, classés en deuxième position, pour
à l’auditorium des Anciens dans l’espoir de remporter la coupe fait sentir à quelques reprises dans les improvisations mixtes, déterminer qui s’opposerait aux Verts lors du dernier match.
devant une salle presque comble. Après deux périodes inten- les joueurs des deux camps ont donné un excellent spectacle La victoire des Jaunes leur a permis d’accéder encore une fois
ses, le match s’est terminé au compte de 12 à 8 en faveur des au public en incorporant des personnages loufoques et des cette année aux finales. Rappelons que la saison dernière,
Verts, les grands gagnants de la saison 2009-2010. concepts originaux aux improvisations. ceux-ci avaient remporté la finale contre les Rouges.
La traditionnelle remise des médailles aux joueurs qui se Les deux matchs de demi-finale, lesquels ont déterminé Les matchs de la saison 2009-2010 de la LIEU ont encore
sont démarqués a suivi la dernière improvisation de la sai- quelles équipes allaient s’affronter pour la coupe, s’étaient réussi à attirer une grande foule d’étudiants, de parents et
son. Parmi les six catégories de prix, cinq ont été remportées déroulés dans les deux semaines précédant le match final. Le d’amis à l’Agora du Centre universitaire, faisant de cet évé-
par un joueur de l’équipe gagnante. public a été fidèle au rendez-vous et a pu apprécier deux ex- nement hebdomadaire l’une des activités les plus populaires
Comme à tous les soirs de finale de la Ligue d’improvisa- cellents matchs de demi-finale. Les Rouges, qui se classaient pour les francophones sur le campus.

LIEU – Saison 2009-2010


Classement final Distinctions
« Plombier : Patrik Guillotte (Verts)
1 Verts «
«
Joueur s’étant le plus amélioré : Maxime Lavoie (Verts)
Recrue de l’année : ex-æquo : Alexandre Lequin Doré (Verts)
2 Jaunes «
et Philippe Gagnon (Bleus)
Ombre de l’année : Daniel Nadon (Bleus)

3 Bleus
« Joueuse de l’année : Marie-Josée Ranger (Verts) | Mention spé-
ciale à Stéphanie Desrosiers (Rouges)

4 Rouges
«
Joueur de l’année : Mendel Péladeau-Houle (Verts) | Mentions
spéciales à Benoît Lajeunesse (Verts) et Pascal Boyer (Jaunes)
Photos Mathieu Langlois

2009-2010 en revue 17
Tour d’horizon des départements artistiques
De la culture, on en trouve déambulant à l’intérieur même des murs de l’Université, de la politique que par celui ô combien oublié de l’art. On peut tour à tour se lancer dans
foisonnante et nerveuse, se déchaînant notamment par la triade que sont les départements les arts de la scène, valser dans les bras de l’orchestre de l’École de musique ou encore
de théâtre, d’arts visuels et de musique. Cette créature à trois têtes contribue continuellement entrer en transe devant une toile à la Galerie 115. Mais trêve de lyrisme : cette année a
au domaine artistique par des conférences, des soirées musicales, des vernissages et bien fourmillé d’événements sur le campus, faisons donc un petit tour en arrière autant pour
d’autres manifestations créatrices. L’identité collective estudiantine s’exprime tant par le biais les adeptes que pour donner un avant-goût aux prochains disciples.
Photo Pierre Bertrand Photo Mathieu Langlois

Théâtre Arts visuels

Le
continuel dynamisme du dé- telles que la pièce Au bout du monde produite
partement se manifeste par son par le théâtre du Trillium, il est toujours inté-

B
corps professoral fort engagé ressant de se lancer à corps perdu dans les pro- ien que sagement étendues sur ment et concrètement. Bien que la sculp-
ainsi que par les nombreuses ductions du Département. Ce sont les artistes de des toiles, les œuvres ne deman- ture et la peinture prennent une part du
présentations dont on a pu témoigner au cours demain qui s’y déploient, après tout. dent qu’à être vues pour vous gâteau, c’est l’art de la photographie qui se
de l’année 2009-2010. Bien que ce soient les pièces qui viennent jeter au visage leur cri ou leur fait le plus gourmand quand il est question
Le Département entre chaque année en par- d’abord en tête lorsqu’on pense à ce départe- chant. Outre l’exposition de la fin de l’an- de l’intérêt des étudiants.
tenariat et produit des œuvres pour soulager ment, on peut aussi mentionner les multiples née, les étudiants s’investissent artistique- Le Département lui-même organise des
l’appétit du « junkie culturel » et parfaire l’ex- conférences auxquelles il collabore. On peut ment en dehors des lignes tracées par le événements, tels que des ventes aux en-
périence des étudiants comédiens. Ces colla- entre autres nommer les séries découvertes pavillon. chères et des conférences où les orateurs
borations donnent souvent une saveur particu- qui, tout au long de l’année, ont contribué à Le Département n’offre pas nécessaire- remettent en question les définitions phi-
lière aux productions. Que ce soit du théâtre à développer des connaissances dans l’expres- ment de la pratique, mais plutôt du savoir losophiques de l’art. D’autres organismes
teneur politique, tel que la pièce Les Amis mise sion ou dans l’intelligence communicative des au niveau de l’esthétisme et de la recher- tendent eux-mêmes la main aux artistes
en scène en décembre dernier par le professeur jeunes comédiens, ou encore les tables ron- che de la transmission visuelle. Les étu- du Département, tel que le Festival de
Stéphane Roy, ou encore les productions hors des engageant des discussions sur la place du diants sont donc poussés à sortir de leur l’Outaouais émergent, qui encourage le ta-
campus auxquelles des étudiants ont pris part, théâtre dans la société actuelle. zone de confort de création, figurative- lent artistique en ébullition dans la région.

18 www.larotonde.ca 6 avril 2010


N
ous n’avons qu’à nommer les
nombreuses prestations musi-
cales de l’Orchestre de l’U d’O
afin que tous ceux qui déplo-
rent l’absence de musique rougissent de
honte. La représentation musicale de
Noël a été accueillie avec plaisir par la
communauté, clôturant agréablement
la fin de la session d’automne. Il y aus-
si les opéras mis sur pied par le même
Département. Le nozze di figaro figure
parmi les productions les plus récentes
et a connu un grand succès. Les profes-
seurs du Département sont en majorité
des musiciens réputés et reconnus au
Canada dont la présence est fort appré-
ciée lors des concerts. Citons par exem-
ple Rennie Regehr, qui était là pour cé-
lebrer le 40e  anniversaire de l’École de
musique en novembre dernier.
Outre les productions musicales, les
étudiants de l’École de musique ont
fait preuve d’initiative, notamment en
créant l’harmonie communautaire d’Ot-
tawa, afin que tous puissent participer à
un orchestre. Les multiples groupes de
musique qui se sont formés au sein du
Département, comme The Balconies et
Marabou, font la fierté de l’Université.
Les départements ont permis une
jouissance de l’art sur le campus ac-
cessible et de haute qualité à chaque
tournant de semaine. Ils ont contribué
de manière flagrante à la vie étudiante
Photo Mathieu Langlois

et ont offert des créations mémora-

École de musique
bles. Croisons donc les doigts bien fort
afin que le tintamarre bigarré de l’art
ne cesse jamais sur le campus.

2009-2010 en revue 19
Activités étudiantes

Photo Mathieu Langlois

Prise en charge du
contenu francophone
par le Service de vie
communautaire Photo Jessica Rose

Si
les étudiants francophones ont eu diverses revanche, sont restées dans l’ombre.
occasions de participer à des événements En plus des soirées cabarets, le SVC a relancé cette
musicaux ou culturels cette année, c’est en année les Midis-découvertes, des spectacles plus dis-
grande partie grâce au Service de vie com- crets présentés à l’Agora du Centre universitaire pen-
munautaire (SVC). Sous la coordination de Marie-Soleil dant l’heure du dîner, un mardi sur deux. Les Midis-
Pinsonnault, le SVC a établi un calendrier assez chargé découvertes ont permis aux étudiants de prendre une
d’activités pour les francophones et francophiles du pause et de découvrir de nouveaux artistes musicaux.
campus. Coup d’œil sur le bilan des activités ponctuelles Quoique les artistes invités aient été dignes de l’inté-
de sa programmation. rêt des étudiants, les spectacles des mardis midis n’ont
Les Cabarets francophiles sont des événements musicaux pas réussi à attirer une grande foule de curieux. La for-
qui mettent en vedette des artistes francophones. Ces diffé- mule devra donc peut-être être repensée pour l’année
rents spectacles ont été organisés au Bar 1848 en collabora- prochaine. Changer la case horaire de l’événement?
tion avec la Fédération étudiante de l’U d’O et de l’Associa- Faire davantage de promotion? Diminuer la fréquence
tion des professionnels de la chanson et de la musique. et inviter des artistes plus connus? Ce sont toutes des
Cette année, il y a eu des artistes comme le groupe possibilités que pourrait envisager le SVC.
La loi des cactus, qui joue de la musique plutôt ska-re- Le SVC a aussi organisé un autre genre d’activités
ggae, et le chanteur Damien Robitaille. De plus, il y a eu pour promouvoir le fait français sur le campus pen-
la présence des chanteurs Butch Bouchard et Bastien dant la session : les Soirées ciné-franco, au cours des-
Vaultier, qui mélangent les styles musicaux comme le quelles des films de langue française ont été projetés.
folk et le jazz. Avec une atmosphère chaleureuse, les Une fois par mois, un film s’éloignant du traditionnel
soirées ont souvent réussi à entraîner le public vers la répertoire hollywoodien était alors présenté à l’audi-
piste de danse ou à le faire chanter. Si certaines soirées torium des Anciens pour permettre aux étudiants
ont réussi à attirer beaucoup d’étudiants, d’autres, en d’élargir leurs horizons.

20 www.larotonde.ca 6 avril 2010


Photo Go Canada

Photo Big Rock Blog

Un été de festivals
dans la région
de la capitale
La
région de la capitale nationale offrira cet été une panoplie
de festivals qui sauront vous divertir. Voici une liste non
exhaustive des festivals susceptibles d’attirer votre atten-
tion.
Le Festival canadien des tulipes, du 7 au 24 mai, enchantera le
cœur des romantiques. Plus de 300  000  tulipes borderont le parc des
Commissaires à Ottawa lors de la 58e édition de cet événement. Un bazar
international, une foire alimentaire et la brasserie Libération en plein air
sauront réjouir le public.
Le festival Outaouais en fête, du 23 au 27 juin. Si la programmation
2010 n’a pas encore été annoncée, celle de l’an dernier comprenait plusieurs Photo Tourisme Ottawa
artistes de la relève ainsi que le défilé de la fête nationale et un festival d’art
visuel. Cette année, des spectacles d’artistes régionaux sont encore au pro-
gramme, en plus d’activités pour tous les âges, des feux d’artifices et des
événements à thématique environnementale.
La 30e édition du Festival international de jazz d’Ottawa TD Ca-
nada Trust se déroulera du 24 juin au 4 juillet 2010 au parc de la Confédé-
ration. Comme à chaque année, les spectateurs pourront profiter d’un spec-
tacle en plein air avec des vedettes du jazz d’un peu partout dans le monde.
Amateurs de musique, ne manquez pas le Bluesfest, qui aura lieu du 7
au 18 juillet 2010 tout près du Musée canadien de la guerre. L’organisme à
but non lucratif Cisco Ottawa Bluesfest n’a pas encore dévoilé sa program-
mation 2010. Cependant, les nombreux groupes qui ont participé à l’évé-
nement l’an dernier donnent un bon aperçu de l’envergure du festival. En
effet, des noms comme Metric, Our Lady Peace, Estelle, Kiss et Styx ont su
divertir leurs plus grands admirateurs lors de l’édition 2009.
Pour ceux qui veulent découvrir de nouvelles cultures, la région de la ca-
pitale nationale offre les festivals suivants : le Festival italien du 10 au 20
juin, le Festival des cultures du 11 au 13 juin, le Festival franco-onta-
rien du 17 au 20 juin, le Festival de la Turquie du 23 au 25 juillet et le
Festival grec du 12 au 22 août.
Fait intéressant pour les étudiants sans le sous  : la plupart
des organisateurs de ces festivals comptent sur une équipe de bénévoles
pour assurer le bon déroulement de leurs événements. Dans plusieurs
cas, les bénévoles peuvent assister gratuitement aux représentations et
même obtenir un laissez-passer pour la durée du festival en échange de

Activités estivales
quelques heures de travail. Il s’agit d’une occasion idéale pour rencon-
trer des gens, découvrir de nouveaux groupes musicaux et ajouter une
expérience pertinente à son curriculum vitae.

2009-2010 en revue 21
S ports Athlètes masculins de l’année
2 Josh Gibson-Bascombe

1 Christopher Greenaway
1 La perle de l’U d’O
F
Photos Mathieu Langlois
aisant partie d’une équipe du sport universitaire Champion en titre du Sport interuniversitaire cana-
de l’Université d’Ottawa qui n’est pas toujours dien cette saison, il a aussi balayé ses propres records
jugée à sa juste valeur, Christopher Greenaway personnels tout au long de l’année pour se rapprocher
est néanmoins la preuve indéniable que l’athlétisme du standard olympique. Bref, Christopher Greenaway
est une discipline qui a du chien et qui vaut la peine est la représentation même de l’athlète complet et
qu’on s’arrête pour voir passer le coureur. Ainsi, cette équilibré en constante recherche de dépassement et de
année, Greenaway a établi une domination totale dans défis, et doté d’une vision, d’un rêve à atteindre. Sur-
son épreuve fétiche, le saut en longueur, éclipsant ses veillez vos écrans, car un jour vous le verrez concentré
concurrents et raflant tous les honneurs au passage. et prêt à en jeter aux Jeux olympiques.

2 Avant de te dire adieu


A
dulé pour ses exploits sur le terrain, critiqué lors- au sein du programme de basket-ball des Gee-Gees. Sé-
que l’équipe de basket-ball n’assure pas à sa pleine lectionné parmi les meilleurs basketteurs du pays pour la
capacité, qu’on en dise ce qu’on veut, Josh Gibson- première équipe d’étoiles du Sport interuniversitaire cana-
Bascombe est à ce jour le plus grand joueur de basket-ball dien, Gibson-Bascombe mérite tous les éloges et les louan-
à avoir évolué avec le Gris et Grenat. Plus que le meilleur ges qu’il puisse inspirer. Il quitte malheureusement cette
marqueur de l’histoire du Double G, Gibson-Bascombe a année, mais son nom retentira encore longtemps entre les
su poser sa carte de visite, son assurance et sa créativité murs des gymnases du pavillon Montpetit.

3 Joueur par excellence des Gee-Gees


O
n dit souvent qu’un bon gardien de but est à la avec une telle fiche de la part de son équipe, il a réussi à
base d’une bonne équipe. Eh bien c’est tout à fait maintenir un taux d’efficacité de 0,904 %, ce qui est ex-
le cas lorsqu’on parle de Riley Whitlock, cerbère cellent, et une moyenne de buts alloués de 3,81, ce qui,
du Double G. Sans lui, cette année, l’équipe de Dave Leger dans les circonstances, est très respectable. Bombardé
aurait été éliminée de la course aux séries bien avant le plusieurs fois par 40 tirs ou plus par match, Whitlock a
temps. Rappelons que les Gee-Gees ont terminé la saison toujours donné à ses coéquipiers une chance de l’empor-
avec une fiche cumulative de six victoires, 24 défaites. Les ter. Bref, Dave Leger aura sans aucun doute du travail à
statistiques du gardien de troisième année sont cepen-
dant remarquables. En effet, il a joué 27 matchs, et même
faire l’année prochaine, mais il sait qu’il peut compter sur
un gardien qui se présente tous les soirs devant sa cage. 3 Riley Whitlock
22 www.larotonde.ca 6 avril 2010
Athlètes féminines de l’année
2 Dominique Falardeau

1 Hannah Sunley-Paisley

Photos Mathieu Langlois

3 Tess Edwards

Du haut Blonde et légale; Faire


1 de l’excellence 2 défenseuse du Double G. 3 son propre chemin
V D À
éritable pilier de l’équipe de basket-ball féminine, l’une éjà mise sous les feux de la rampe par l’équipe des son arrivée dans l’équipe, Tess Edwards
des meilleures cartes de l’entraîneur Andy Sparks, Han- Sports de La Rotonde lors des élections maison des devait remplacer la talentueuse Laura Sim-
nah Sunley-Paisley a été honorée en tant que membre Gee-Gees en parallèle avec celles de la FÉUO, Domini- mons et les attentes à son égard étaient éle-
de la première équipe d’étoiles du Sport interuniversitaire ca- que Falardeau demeure une incontournable du domaine spor- vées; elle devait reprendre le flambeau et jouer un
nadien. Elle incarne grandeur et respect dans sa discipline. Lit- tif ottavien cette année. En effet, après l’avoir élue présidente, rôle majeur dans la marche de l’équipe de volley-ball
téralement crainte par ses opposantes, ces dernières lui réser- nous lui décernons maintenant la deuxième étoile pour l’ath- du Gris et Grenat vers les championnats provinciaux
vent souvent un traitement particulier en déployant des efforts lète féminine de l’année du sport interuniversitaire du Gris et et nationaux. Comme l’année dernière, elle a su, de
pour l’enclaver, une couverture spéciale qui se solde la plupart Grenat. La jeune femme qui poursuit ses études de deuxième par sa position de leader au sein de la formation,
du temps par un échec. En effet, cette joueuse de génie trouve cycle à l’université canadienne a su se montrer polyvalente maintenir l’équipe à flots cette saison et l’aider à
toujours un moyen de se rendre au panier et de marquer. C’est sur le terrain au cours de la saison de soccer. En enregistrant surmonter les difficultés. Passeuse de renom, elle a
avec fougue, honneur et passion qu’elle défend les couleurs du notamment quelque quatre buts, elle a prouvé qu’elle pouvait aussi réussi à se démarquer malgré une blessure qui
Gris et Grenat depuis maintenant trois ans, et cette année, elle accomplir son rôle de défenseuse au sein de l’équipe avec brio l’a obligée à ralentir le rythme le temps de quelques
a plus que jamais prouvé que son nom méritait de siéger au tout en démontrant son sens de l’attaque et en apportant une matchs, avant de pouvoir revenir en force et terminer
sommet parmi les meilleurs. L’avenir prouvera qu’elle réserve aide et un soutien précieux à l’offensive ottavienne. Pour tou- l’année sur une note explosive. Les obstacles n’im-
encore beaucoup de surprises, car en septembre prochain elle tes ces raisons et plus encore, Dominique Falardeau mérite de pressionnent certainement pas cette Gee-Gee et cela
reviendra sous l’étendard Gee-Gees. figurer parmi les grands noms de cette année. fait d’elle une athlète d’autant plus admirable.

2009-2010 en revue 23
Recrues de l’année

Adam
Best
Natation

Photos Simon Séguin-Bertrand

Karina
Krueger-Schwanke
Volley-ball

Photo Mathieu Langlois

L’ À
équipe de La Rotonde s’est enten- championnats des Sports universitaires de 18 ans tout juste, Adam Best est cer- n’a cependant pas cessé de s’améliorer et de bat-
due à l’unanimité pour désigner l’Ontario. Elle a apporté richesse, profon- tes jeune, mais assurément promet- tre ses meilleurs temps. Doté d’une détermina-
Karina Krueger-Schwanke, deur et force à l’attaque des Gee-Gees tout teur. Arrivé directement du club-école tion inébranlable, Best est bien décidé à devenir
Brésilienne d’origine et arrivée à l’Univer- en finissant l’année au sommet du palmarès de natation des Gee-Gees, il a non seulement une sommité dans ce sport ultracompétitif qui ne
sité d’Ottawa il y a maintenant près d’un an, des meilleures pointeuses de son associa- prouvé qu’il avait sa place au sein de l’équipe regroupe que la crème de la crème. Ayant obtenu
comme récipiendaire du titre de recrue de tion. Toujours tout sourire, elle ne semble élite des nageurs du Gris et Grenat entraînés par ses premières lettres de noblesse cette année
l’année. La jeune femme s’est en effet dé- jamais montrer de fatigue et reste positive le fameux Derrick Schoof, mais aussi qu’il était grâce à une performance à couper le souffle dans
marquée parmi toutes ses compatriotes, tous et persévérante même dans l’adversité. Avec capable de brasser la cage et de donner du fil à sa spécialité, les 100 mètres dos, lors du cham-
sports confondus, comme étant un élément assurance et courage, Karina Krueger- retordre lors des compétitions, même à ses coé- pionnat du Sport interuniversitaire canadien, cet
clé de la formation ottavienne de volley-ball Schwanke s’illustrera sûrement dans le tem- quipiers les plus expérimentés. Enchaînant les athlète en constante évolution saura sans aucun
cette année, en saison régulière et lors des ple de la renommée du Gris et Grenat. records depuis son arrivée au sein du Double G, il doute nous redonner des frissons l’an prochain.

24 www.larotonde.ca 6 avril 2010


Prix Leadership Prix Détermination et engagement

Brad Sinopoli
En tête de peloton
D
ans le sport en général, il y a des athlètes qui semblent
être nés pour pratiquer un sport particulier tandis que Brittany Harrison Gabriel Houde
d’autres doivent faire plus d’effort pour atteindre leurs
objectifs. Lorsque les efforts d’un athlète sont récompensés, on
remarque que celui-ci devient une personne plus humble, tant
Dévouement, une qualité nécessaire
D
sur le terrain qu’en dehors. C’est là que le leadership d’une per- ans une équipe sportive, tous les joueurs n’ont pas les exemple, au hockey, lorsque son équipe cherche son rythme,
sonne peut vraiment être perçu et exploité de la meilleure façon mêmes aptitudes et c’est normal. Ce qui fait la force ce genre de joueur n’hésitera pas trop longtemps avant de je-
qui soit. Les journalistes des Sports de La Rotonde ont jugé im- d’une équipe, c’est de pouvoir compter sur toutes sor- ter les gants. De plus, leur énergie et leur implication constan-
portant de les citer et de leur donner une certaine reconnais- tes de joueurs; des joueurs de talent, des leaders et, surtout, te ressortent sur le reste de l’équipe. Lancer bloqué, bagarre,
sance, car le leadership est une qualité cruciale dans le sport. des joueurs dévoués. Ces derniers ne sont peut-être pas pré- effort maximal, rien n’est à l’épreuve d’un joueur dédié à son
1- Brad Sinopoli, football masculin; 2- Émilie Morasse, sents sur la feuille de pointage aussi souvent que les autres, équipe, comme Gabriel Houde (hockey masculin) ou Brit-
basket-ball féminin; 3- Simren Sandhu, hockey masculin. mais ils font certainement la différence dans un match. Par tany Harrison (soccer féminin), entre autres.

Le prochain Gee-Gee top-modèle Photos Mathieu Langlois

N
os Gee-Gees sont certes reconnus pour leurs ex- de vous dévoiler une autre de leurs plus belles facettes – un processus de sélection étoffé et ardu, quoique secret,
ploits sportifs, leur détermination et leur persévé- parce que oui, ces amoureux du sport recèlent souvent un pour vous livrer ces athlètes sous leur meilleur angle en
rance hors du commun, mais La Rotonde a décidé potentiel riche et insoupçonné… Nous avons donc suivi faisant fi des conventions.

Warren Ward Steph McGuinty Andrew Davis


2009-2010 en revue 25
L’étalon se moque
du corbeau
L
ors de la Classique de basket-ball, qui a eu
lieu en janvier dernier à la place Banque-
Scotia, l’équipe de basket-ball féminine des
Gee-Gees s’était inclinée contre ses éternelles ri-
vales : les Ravens de Carleton, une équipe réputée
quasi indéfectible. Néanmoins, les vaillantes proté-
gées d’Andy Sparks ne se sont pas laissées rebuter
et encore moins impressionner par cette défaite.
En effet, les Gee-Gees ont signé une victoire déter-
minante contre les Ravens de Carleton dans le nid
même du corbeau, au compte de 59-54 en finale
de l’Est ontarien, victoire qui les a propulsées à la
finale de l’Ontario et, enfin, aux championnats na-
tionaux du Sport interuniversitaire canadien. Plus
qu’une simple victoire pour nos Ottaviennes, qui
ont prouvé qu’elles avaient du chien et qu’elles pou-
vaient brouiller les cartes en défaisant une équipe
pas si invincible que ça, en bout de ligne. Bref, ce
Grande victoire match crucial et déterminant est selon nous la plus
grande victoire de l’année chez le Gris et Grenat.
Photos Mathieu Langlois

Par où commencer?
La
saison de hockey masculin des Gee-Gees
a été pour le moins décevante. Une sai-
son de six victoires et 22 défaites, l’une
des pires défensives de tout l’Ontario avec 126 buts
accordés et une défaite de 15 à 4 contre McGill le
24 novembre définissent très bien la saison qu’a
connue la troupe de Dave Leger.
Il faut dire qu’il est très difficile de suivre les
moindres faits et gestes d’une équipe perdante.
L’atmosphère n’est pas toujours rose au sein de
l’équipe et les relations entre les joueurs et le groupe
d’entraîneurs sont très peu harmonieuses. On peut
alors se poser des questions au sujet d’une possible
reconstruction totale du programme de hockey.
Sans vouloir créer de controverse, deux points
importants pourraient aider le programme de hoc-
key du Gris et Grenat à repartir à neuf. D’abord, le
tout doit commencer par un nouveau système de re-
crutement des joueurs et une nouvelle philosophie
d’équipe. Le recrutement fait absolument défaut et
le programme devrait être en moyen d’attirer de
meilleurs joueurs-étudiants. Il devrait y avoir un
directeur du recrutement qui sache quels joueurs
surveiller et qui connaisse des joueurs-étudiants
potentiels. Les Gee-Gees doivent aussi se forger une
nouvelle identité propre à cette équipe. Cette nou-
velle philosophie devra être prônée non seulement
par l’entraîneur, mais aussi par un nouveau groupe
de leaders au sein de l’équipe. Une chose est sûre,
si les choses restent telles qu’elles le sont, l’équipe
Grande déception continuera de croupir au bas du classement du
Sport interuniversitaire canadien.

26 www.larotonde.ca 6 avril 2010


Ceux que l’on regrettera
Basket-ball masculin - Donnie Gibson
et Josh Gibson-Bascombe
C
’est avec le cœur gros, mais la tête légère à lui comme elles viendront. Enjoué, Gibson-
que le duo d’enfer composé de Donnie Bascombe se dit désireux de continuer son
« le sniper » Gibson et de Joshua Gib- parcours au niveau professionnel en Europe et
son-Bascombe – le Double G – nous quittera à qu’il examinera bientôt toutes les offres. L’ave-
la fin de la session après cinq années de loyauté nir peut faire peur à certain, mais ces deux-là
envers le Gris et Grenat. Le spécialiste du trois semblent persuadés que peu importe ce qui les
points et le coloré capitaine de l’équipe de attend, ce sera nécessairement quelque chose
basket-ball se tournent en effet vers l’avenir, de bien. Enfin, les Gee-Gees ont fait partie de
qu’ils appréhendent étrangement de la même leur vie pendant cinq ans, mais à l’aube de leur
façon : relaxe. Timide, Donnie Gibson annonce départ, on se rend compte qu’ils font aussi
qu’il se penchera sur les possibilités s’ouvrant maintenant partie de la vie du Gris et Grenat.
Photo Mathieu Langlois

Hockey féminin - Christine Allen


A
u terme de cette saison au cours de Allen. Ce n’est pas seulement une capitaine
laquelle les hockeyeuses ottaviennes que le Gris et Grenat va perdre, mais bien
ont failli surprendre les Carabins de une joueuse engagée au maximum. Cette
Montréal, c’est pourtant un autre point qui saison, Allen a été nommée pour le prix Ma-
attire l’attention. En effet, la troupe de Mi- rion-Hilliard, qui récompense l’excellence
guel Filiatrault va devoir composer l’an pro- dans le sport combinée à l’engagement com-
chain avec un tout nouveau bassin de joueu- munautaire. Allen est en effet très dévouée à
ses, car plusieurs en étaient à leur dernière la cause du hockey mineur. Bref, la numéro
année. Parmi celles-ci, on retrouve la capitai- 9 des Gee-Gees laisse derrière elle de gros
ne et grande leader des Gee-Gees : Christine souliers, ou plutôt patins, à chausser.
Photo Mathieu Langlois

Football - Mike Cornell et Denis Piché


A
u football, l’équipe devra combler la Cornell dans les années à venir.
perte de deux éléments importants qui Les Gee-Gees devront aussi se passer des
ont permis aux Gee-Gees de terminer la services de leur entraîneur-chef Denis Piché,
saison 2009 avec six victoires et seulement deux qui a décidé de démissionner de son poste
défaites. En défensive, le secondeur Michael pour se consacrer davantage à sa famille.
Cornell a disputé sa dernière saison avec le Dou- Piché occupait la fonction d’entraîneur-chef
ble G; il en était à sa cinquième année dans le du Gris et Grenat depuis le 15 janvier 2002
circuit. Le capitaine en défensive a réussi 26 pla- après avoir chaussé les crampons de 1987 à
qués et deux sacs du quart la saison dernière et 1990. Jean-Philippe Asselin, qui remplissait
ce, en seulement quatre parties. Tyler Sawyer, les fonctions d’entraîneur des receveurs et
le meneur de l’équipe pour les plaqués la saison d’entraîneur-adjoint, le remplacera pour les
dernière, sera probablement appelé à remplacer prochaines saisons.
Photo Simon Cremer

Natation - Hans Fracke


C
apitaine de l’équipe de natation des de natation, mais aussi l’un des leaders qui ont
Gee-Gees, Hans Fracke doit cette année contribué à solidifier l’équipe présentement
dire au revoir à ses coéquipiers et à la sur la scène compétitive. De plus, ayant ter-
toute nouvelle dynamique instaurée par l’en- miné dans le top 10 des meilleurs nageurs aux
traîneur Derrick Schoof. Jovial, rassembleur 100  mètres style libre, une épreuve à l’allure
et nageur d’exception, Fracke a non seulement explosive, Hans Fracke a incontestablement
été l’un de ceux qui ont aidé l’Université d’Ot- prouvé que les mots passion et force devaient
tawa à se faire un nom pour leur programme être associés à son nom.
Photo Mathieu Langlois

Soccer féminin - Courtney Luscombe


et Catherine Scott
L
a troupe de soccer de Steve Johnson cheminement sur le parcours du sport inte-
perd un gros morceau cette année. En runiversitaire avec une cinquième place au
effet, la capitaine et buteuse étoile, classement provincial des meilleures buteu-
Courtney Luscombe, qui en était à sa cin- ses avec un total de neuf buts en une saison,
quième saison au sein du Gris et Grenat, fait un score impressionnant. De plus, Catherine
ses adieux au sport universitaire. La joueuse Scott raccrochera elle aussi ses crampons
originaire d’Ottawa n’a cessé de se surpasser après une saison tout aussi haute en couleurs
d’année en année. Elle a d’ailleurs conclu son et un apport notable à son équipe.
Photo Simon Cremer

2009-2010 en revue 27
Mots de la fin
Pour la dernière édition de
L L’ S L
e dimanche 15 novembre érection d’un étudiant. i ce n’était du sudoku, je a Rotonde a 78 ans. Pas jeu-
2009, jour où j’ai assisté à Architecturalement par- n’ouvrirais probablement pas ne, ni vieille. À travers ces
l'année 2009-2010, La Rotonde mon premier CA de la FÉUO. lant, l’édifice ne m’excite les journaux très souvent. Iro- 78 années, un fait demeure :
Jour où j’ai compris que la politi- pas. Un peu grec, un peu américain, nique, n’est-ce pas, venant de celle le bénévolat. Je prêche pour ma pa-
cède la parole au comité que étudiante, à l’Université d’Ot- ce que Tabaret a de spécial, pour qu’on paie pour lire La Rotonde de roisse. Mille excuses. Je suis nou-
tawa, c’est du «  sérieux  ». Même moi, c’est ce qu’il évoque : des scien- la première à la dernière page? veau au journal et une chose m’a
éditorial. Ainsi, du représentant avec mon collègue qui essayait de tifiques, des littéraires, des avocats; En dehors de mon rôle de secré- frappée : le droit et l’importance de
des bénévoles au rédacteur en me donner un cours FÉUO 101 ac-
céléré, j’avais du mal à me retrou-
des cerveaux, jeunes et vieux, des
ambitions, légitimes et démesurées;
taire de rédaction, comme beau-
coup d’entre vous sans doute, je me
ces petites bébittes-là, les bénévo-
les.
chef en passant par les chefs ver, perdue entre le français quasi
absent et l’anglais omniprésent, les
des prises de positions, des prises
de becs, des prises de conscience, et
limite la plupart du temps à survo-
ler les gros titres, m’attardant aux
Se donner pour une cause sans
demander un salaire en retour est
de pupitre, le directeur de la acronymes encore inconnus et les beaucoup d’autres énumérations! faits divers particulièrement crous- tout à fait noble. Que ce soit avec
organigrammes qui n’en finissaient Pour certains, c’est un passage tillants, laissant les critiques guider un club membre de la FÉUO ou
production et la secrétaire de plus. nécessaire; pour d’autres, un char- mes choix cinématographiques, encore dans un journal étudiant, le
Il faut dire qu’à ce moment-là, je
rédaction, les membres de venais tout juste de mettre les pieds
mant sentier où il faut s’arrêter pour
cueillir une jolie fleur : un cours in-
sautant carrément les indices bour-
siers pour fureter vaguement dans
combat est le même : bouger! Bou-
ger la vie étudiante au quotidien.
l'équipe tenaient à livrer leurs à l’université canadienne. Honnê-
tement, je me demandais, à titre de
téressant, un exposé controversé...
La richesse de l’U d’O a beaucoup
les offres d’emploi et les petites an-
nonces, consultant mon horoscope
Je ne m’implique bénévolement
que depuis quelques mois au jour-
impressions personnelles. journaliste, oui, mais surtout à titre à voir avec le bilinguisme et un peu au passage avant de me lancer dans nal, mais j’observe ce qui se passe.
d’étudiante, comment c’était possi- avec ceux qui le pratiquent. Tout en ma gymnastique cérébrale. Je regarde aller des étudiants qui
ble de se retrouver dans tout ça. double : deux cultures, deux langues Si je suis déjà passée par le stade peuvent avoir jusqu’à cinq cours
Avouons-le, pour suivre et com- qui s’entremêlent. « L’ouverture à la «  Che Guevara  », où on s’insurge par session tout en se donnant
prendre tout ce qui se passe dans les différence, c’est le premier pas d’un tous azimuts à chaque phrase-choc corps et âme pour la cause. Quelle
coulisses du Centre universitaire et apprentissage certain.  » Quoiqu’on cause? L’information! Que ce soit
de Tabaret, il faut s’atteler. Avouons
aussi que pour l’étudiant moyen, se
en dise, des 36 000 étudiants, des je
ne sais combien d’enseignants, d’ad- Joanie au niveau national, provincial ou
même scolaire, tout citoyen a le

Demers
désintéresser de la politique étu- ministrateurs et de membres du per- droit d’avoir une information de
diante devient facile et tentant. Pour- sonnel de soutien, beaucoup ont par- qualité, une information véridicte.
ticipé à cette aventure qui aura été la La Rotonde apporte cela. Les béné-
Isabelle mienne. Ça ne s’arrête pas là, puisque
beaucoup participent ou participeront
contre les injustices de ce monde,
j’ai toutefois bien vite été rattrapée
voles qui la façonnent ne sont pas
obligés de le faire, mais ils le font

Larose
à une autre aventure : la vôtre! par l’impression que l’Histoire tour- par passion en donnant leur temps
ne en rond et que la nature humaine

tant, il ne le faut pas. Il ne le faut pas Maxime n’a pas vraiment de secrets. D’ac-
cusations de tricherie en comités Antoine
puisqu’en flirtant avec les irrégula-
rités et les contestations électorales,
les conflits d’intérêt, l’ingérence et
Goulet partisans en machinations stratégi-
ques, les « nouvelles », en politique,
en sont-elles réellement? Pas vrai-
Trépanier
les retours d’appel qui se font at- Si « ça part d’ici », ça, c’est à vous ment, surtout quand les électeurs pour la cause. Certains sacrifient
tendre, les politiciens de la FÉUO de décider. Pour ma part, je me sais ne posent pas de questions, qu’ils même des heures de travail rému-
jouent dans la cour des grands. Pour privilégié. Il y a deux instants, j’ar- n’exigent pas de leurs représentants néré pour pouvoir couvrir un sujet
le meilleur ou pour le pire. rivais à l’U  d’O, packsack vide et qu’ils leur rendent des comptes. à chaque édition.
Certains diront qu’il s’agit «  jus- culottes sous les fesses, et me voilà En revanche, s’il est une nouvelle L’équipe de production 2009-
te  » de politique étudiante, mais il maintenant en train de mettre litté- qui m’éberlue toujours autant chaque 2010 a été très spéciale. Ne les
n’en demeure pas moins que de gros ralement un point final à cette épo- fois qu’elle sort, c’est bien celle du connaissant que depuis quelque
sous et d’importantes décisions se pée qu’aura été celle de l’U d’O. Mon taux de participation aux élections. temps, j’ai néanmoins vu en eux
brassent là. Si personne ne s’inté- sac est maintenant plein de trésors Personnellement, je souhaite ardem- des étudiants humains qui exi-
resse aux décisions prises dans nos récoltés au passage. Mes culottes? ment que les 78,12  % d’étudiants de gent la qualité, la rigueur et la
établissements, ça peut mal tourner. j’ai acheté une ceinture et l’Univer- premier cycle et les 92,2 % d’étudiants pertinence, tout en donnant la
Pas besoin d’exemples, vous le savez. sité m’a appris à me la serrer. de cycle supérieur qui n’avaient pas chance à des jeunes d’écrire des
Et même si on souhaite participer J’ai reçu un courriel. Paraît d’amis ou d’intérêts personnels dans articles ici et là pour qu’ils puis-
activement, tout ça peut également qu’un diplôme m’attend. Un di- la course électorale cette année fas- sent connaître le thrill de faire
dériver. Il suffit de penser au plan plôme? Pour quoi faire? Est-ce sent leurs devoirs l’an prochain, qu’ils partie d’un journal étudiant. La
« d’optimisation » des ressources. qu’on peut vraiment mettre autant se donnent la peine de feuilleter les Rotonde est une équipe. Cadres
Le 15 novembre 2009, jour où j’ai de péripéties et d’apprentissages journaux, de questionner. Après tout, ou bénévoles, tous ont leur mot à
compris que j’étais bel et bien à Ottawa. dans un cadre? Je préfère encore la représentativité, à tous les niveaux, dire. Et c’est ce qui fait d’elle un
Pas sur la Colline, mais presque... avoir un scrapbook! est conditionnelle à la participation. incontournable sur le campus.

28 www.larotonde.ca 6 avril 2010


E A J D L’
n arrivant à l’Université d’Ot- près deux ans à La Rotonde, e fais tous mes travaux en éjà terminée, mon épopée aventure universitaire  :
tawa cette année, je cherchais je comprends un peu mieux ce même temps, et de même pour universitaire. Trois années – « les meilleures années de
un moyen de m’impliquer et qu’est un journaliste étudiant : mes articles et mes lectures. non, quatre! – sont déjà pas- notre vie ». Combien de
l’une de mes connaissances m’a sug- c’est un journaliste, simplement. Cela m’étouffe de ne faire qu’une sées depuis mes cours de première fois avons-nous entendu nos pa-
géré d’essayer le journal étudiant. Certes, nous gagnons un salaire chose à la fois. L’homme de ma vie année dans des amphithéâtres bon- rents nous raconter une anecdote de
Désireuse de faire mes premières beaucoup moins important que les m’aide à structurer mes pensées  : dés. Mais détrompez-vous, ceci n’est jeunesse, tirée directement de leur
armes dans le métier, j’ai suivi sa reporters du Droit ou du Globe and sans lui, vous auriez lu des arti- pas un texte relatant ma nostalgie répertoire de souvenirs d’étudiants?
proposition et j’ai commencé à Mail et nous sommes encore aux cles arrêtés, sans grandes nuances devant la fin d’une époque. Non. En arrivant à l’université, on s’est
écrire en tant que bénévole pour la études, mais là s’arrêtent les dif- – somme toute «  plates  ». À cet Ceci est plutôt une déclamation tellement fait répéter que les pro-
section Sports, un choix purement férences. Nous travaillons avec les égard, l’amour oxygène mes neu- contre une certaine horreur de l’ex- chaines années seront fantastiques
stratégique : plus de place pour mes mêmes outils pour accomplir fon- rones et, avec le retour du soleil, je périence étudiante; un fardeau que que la pression de bien s’en sortir
articles, en attendant d’aller en Ac- damentalement la même mission vous souhaite de même. porte chaque étudiant, du premier est plus forte que tout.
tualités. Mais voilà qu’à ma grande qu’eux : vous informer. Si la parole est d’argent, le silence jour d’école jusqu’à la remise de son Le succès de l’aventure, toutefois,
surprise, après un mois au sein de Après quelques mois au journal, est d’or; beauté de l’écriture qu’elle tout dernier travail. Un labeur qui repose sur chacun d’entre nous. À
l’équipe Sports, je n’avais plus envie j’expliquais à une personne de l’exté- se joue de cette limite, mais je dis, pousse à la folie ceux qui attendent part la Semaine  101, où toutes les
de faire autre chose; sans trop m’en rieur de l’Université la place que La l’écriture n’est qu’une indigestion à la dernière minute pour entamer activités sont organisées dans le but
être rendu compte, je m’étais défi- Rotonde prend sur le campus. J’expo- de paroles – il faut parler, dénon- leurs travaux universitaires. Je vous de rencontrer d’autres étudiants
nitivement attachée à cette section sais le fait que les journalistes pren- parle, bien sûr, des références. et de se familiariser avec son rôle
riche, passionnante et dynamique.
Ensuite, les événements se sont
nent les acteurs de la scène politique
universitaire très au sérieux, et que Anaïs Cette merveilleuse petite inven-
tion qui anéantit toute tentative
d’étudiant, on est plutôt laissé à
nous-mêmes. La décision de rendre
succédé, faisant en sorte que j’oc-
cupe maintenant le poste de chef de
pupitre Sports. Qui l’eût cru? Pas
ces derniers nous rendent la pareille,
un peu par obligation, j’imagine. Pour
tout observateur externe, un étudiant
Elboujdaïni d’originalité et qui rend fade tout
écrit universitaire. «  Non, Mathieu,
c’est impossible que tu aies pensé à
ses quelques années à l’université
mémorables en est une qui doit se
prendre seul.
même moi, au début… Certains de cer, débattre. La vie se nourrit de cela toi-même. Tel et tel auteurs que On aura beau se plaindre du man-
mes collègues me demandent quel-
quefois pourquoi je ne vais pas en Philippe cet équilibre précaire de la masse
qui a fait reculer Coulter et qui de-
tu n’as jamais lus l’ont dit avant toi.
Tu as donc plagié, peut-être sans le
que d’activités organisées par la
FÉUO ou de l’absence de promotion

Teisceira-Lessard
Actualités, ou encore s’étonnent vrait nous réunir pour un Rock Talk pour annoncer les événements sus-
de me voir si enthousiaste à l’idée devant Tabaret, pour que monsieur
le recteur nous rende des comptes Mathieu ceptibles d’intéresser les étudiants;
malheureusement, la réalité d’un
Catherine (journaliste) qui plante une enregis-
treuse sous le nez d’un autre étudiant
sur le plan d’optimisation.
Je ne fais pas usage de drogues, Langlois
campus de plus de 30 000 étudiants
en est une où il faut apprendre à

Cimon (militant) pour lui poser une question


provocante est une situation absurde.
mais avec les frais de scolarité qui,
à l’instar de la connaissance, n’ont savoir, mais tu auras un beau gros
chercher pour trouver.

de sortir ma section et de me voir


Mais ceux qui participent au système
comprennent l’importance d’avoir
de limites que le ciel, je comprends
quiconque aurait recours à ces
zéro quand même!  » Des menaces,
toujours plus de menaces! À chaque Julie-Anne
mettre autant d’énergie dans la
réalisation de concepts comme les
«  Élections Gee-Gees  » ou le bilan
une presse étudiante qui fouille au
fond des choses.
Malheureusement, ce n’est pas
substances. Pour payer son appar-
tement, sa nourriture, ses cours. Et
qui aurait deux emplois, quatre tra-
premier cours d’une session, j’ai dû
entendre ce même refrain sorti d’un
compte pour enfant  : «  Si vous ne
Lapointe
de fin d’année. La réponse, c’est que toujours le cas pour l’administration vaux à remettre dans une même se- référez pas correctement vos textes, Il peut donc nous arriver de nous
je m’amuse comme une folle! Les universitaire, pour qui nos deman- maine, et qui se sentirait coupable c’est du plagiat et vous aurez un zéro, arrêter un instant pour constater que
sports sont une facette du journalis- des, appels et questions se retrouvent de ne pas profiter de « l’expérience ou peut-être même PIRE…  » Bien notre expérience n’est pas celle qu’on
me souvent négligée. Toutefois on souvent tout au bas de la liste des universitaire ». sûr, vous allez me dire qu’il faut une nous avait prédite. Que nous n’avons
ne peut pas réellement s’imaginer priorités. Ce n’est qu’en continuant Dans le débat « l’œuf ou la pou- certaine reproductibilité. C’est la pas rencontré les gens qui nous sui-
en tant que journaliste l’aventure de les couvrir de la façon la plus ser- le  », je suis irrémédiablement du base de la science, après tout. Il faut vront tout au long de notre vie adulte.
que ce peut être de couvrir non seu- rée possible que ces individus nous camp de l’œuf; d’ailleurs, je n’ai ja- être capable de remonter le parcours Que nos résultats dans les cours sont
lement des événements d’un calibre prendront aussi au sérieux. Il faut mais compris où était le débat. intellectuel de l’étudiant, de retracer satisfaisants, mais que le côté social
élevé, mais aussi de travailler avec que La Rotonde demeure le chien de Je crois férocement à l’égalité les petites miettes de pain qu’il a lais- en a grandement souffert.
des athlètes infiniment talentueux, garde des étudiants, le taon qui em- entre les femmes et les hommes et, sées pour ne pas se faire prendre par Être étudiant, c’est plus qu’aller à
des gens passionnés qui se dédient pêche la Cité de dormir. quitte à ce qu’on me reproche une la méchante sorcière. Mais sans une ses cours et obtenir de bonnes no-
littéralement aux Gee-Gees. En Pour finir, je voudrais simplement lacune dans mon sens de l’humour, certaine liberté, quel intérêt avons- tes : c’est rencontrer des gens, parti-
somme, écrire en Sports, cette an- souligner à quel point La Rotonde a je ne tolère pas plus de deux blagues nous à rédiger nos travaux? Y a-t-il ciper aux activités sur le campus, et
née, travailler avec une équipe de été un milieu extraordinaire pour s’im- sexistes d’une même personne. quelque chose de plus ennuyant que se doter de souvenirs qu’on pourra
bénévoles dévouée et des athlètes pliquer durant ces deux années uni- Une faiblesse? La gourmandi- de reformuler des textes d’érudits et raconter à nos enfants. Extraordi-
hauts en couleur sont de loin des versitaires. Certaines semaines sont se. C’est pourquoi je sais qu’il y a d’y ajouter un petit chiffre à la fin? À naire ou non, l’expérience devient
expériences parmi les plus belles de épuisantes et, souvent, les débats édi- beaucoup plus de nourriture gra- vous d’y voir. Pour moi, le cauche- celle qu’on aura choisi de vivre. On
ma vie. Merci aux passionnés qui toriaux font rage au sein de l’équipe, tuite sur le campus qu’on pourrait mar est terminé.1 est tous, en quelque sorte, le héros
m’ont donné la passion. mais je n’aurais pu imaginer mieux. le croire... 1. Allez vous référer ailleurs! de notre propre aventure.

2009-2010 en revue 29
Journaliste, photographe, graphiste, correcteur…?
La Rotonde vous recherche!
Nous sommes actuellement à la recherche de personnes dynamiques afin de combler tous les postes
au sein de notre équipe de l’année 2010-2011.
Hâtez-vous et remettez vos candidature, curriculum vitae et lettre de présentation à Céline Basto,
directrice générale, à direction@larotonde.ca.

DÉNONCEZ
Dates limites pour les mises en candidature :
Représentant publicitaire : 12 avril
Directeur de la production : 12 avril (avec portfolio)
Directeur artistique : 12 avril (avec portfolio)
DÉNONCEZ
Secrétaire de rédaction : 12 avril
Chef de pupitre Actualités : 12 avril
Adjoint de la section Actualités : 12 avril
Chef de pupitre Arts et Culture : 12 avril
Chef de pupitre Sports : 12 avril
le harcèlement
Chef de pupitre Web : 12 avril
Photographe : 12 avril (avec portfolio)

DÉNONCEZ
Webmestre : 12 avril
le harcèlement
que vous avez vécu
le 24 mars 2010

DU
de midi à 13h
Annonce au Terminus UCU
(en arrière du
aux Tim Horton's)

CASH
membres:

Les Publications
La Rotonde inc.

VOS
tiendront leur
Assemblée générale
ouverte à tous les
membres le vendredi
9 avril à 17 h 30, SON

LIVRES
dans l’auditorium des DOCTORAT
Anciens.
NE LUI
Questions? DONNE
direction@larotonde.ca
PAS
DROIT.
Cassons l'isolement du silence!
Partagez vos experiences et encouragez
vos pairs à DÉNONCEZ le harcèlement.

949_SBB10 Centre universitaire, pièce 303 // Tél: 613-562-5345 // www.scfp2626.ca


Éditorial le 6 avril 2010 • Vol. LXXVII No. 24

109, rue Osgoode


Ottawa (Ontario)
K1N 6S1
613 421 4686

RÉDACTION

Rédacteur en chef
Maxime Goulet
redaction@larotonde.ca

Secrétaire de rédaction
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Créer le déclic
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Actualités
Anaïs Elboujdaïni
Isabelle Larose
Antoine Trépanier
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actualites@larotonde.ca

E
n septembre dernier, sur cette même page, « hyperlié » par La Presse, ou cité par CBC ou Le Arts et Culture
nous avons désigné La Rotonde comme La Droit n’est pas une garantie de la crédibilité de notre Julie-Anne Lapointe
Référence en matière d’information. Que journal, il reste que quand certains dossiers publiés Nedggy Mauricin
Catherine Dib
certains nous aient trouvés prétentieux ou influencent directement des discussions au Conseil Audrey Labrie
que d’autres aient trouvé l’ambition noble nous im- d’administration de la FÉUO, La Rotonde sait qu’elle culture@larotonde.ca
porte peu. L’important, c’est que huit mois plus tard, a bien travaillé pour les étudiants.
Sports
en rétrospective, nous avons respecté le mandat que La Rotonde, à l’instar de plusieurs grands médias, Catherine Cimon
nous nous étions donné. Plus encore, La Rotonde est entre dans une nouvelle ère. De l’hebdomadaire Sinissa Sindik
en pleine expansion et continuera de grandir pour qu’elle a toujours été, elle se mue en un véritable Vincent Duquette
sports@larotonde.ca
servir toujours mieux ses lecteurs. monstre d’information. Le site web (LaRotonde.ca)
Quand quelque chose se passe sur le campus, La Ro- prend de l’ampleur. Des nouvelles de dernière heure Web
tonde est là. Elle prend des photos, filme, écrit et pose sont commentées par des lecteurs à peine quelques Philippe Teisceira-Lessard
web@larotonde.ca
des questions. Quand il ne se passe rien, La Rotonde minutes après que l’événement s’est produit. Elle
sait qu’il faut regarder « deux fois pour voir juste, et une sonde maintenant ses lecteurs via cette nouvelle pla- Directeur de la production visuelle
Mathieu Langlois
fois pour voir beau », comme écrivait Amiel… Avis à teforme, elle les écoute et leur répond. production@larotonde.ca
ceux qui balaient la poussière sous le tapis : plus sou- Grâce à cette nouvelle tribune, elle a commencé
vent qu’autrement, La Rotonde creuse et trouve! à alimenter son lectorat avec du contenu audio et Photographie
Jessica Rose
Pour vous, La Rotonde a décortiqué des factu- audiovisuel. C’est ainsi qu’est née LaRotonde.tv cet-
res. Elle a été la première, avant même la FÉUO et te année; gageons qu’elle continuera de grandir l’an Montage de la couverture
la GSAÉD, a être informée de la position de la So- prochain. Une chose est sûre, l’équipe s’agrandit. De Mathieu Langlois
ciété de transport de l’Outaouais vis-à-vis du laissez- nouveaux postes ont été créés afin de pouvoir nour- ÉDITIONS ET VENTES
passer universel de transport en commun. Pour ses rir cette bête en contenu toujours plus varié et per-
lecteurs étudiants, elle a fait des demandes d’accès tinent. Ainsi, en plus de son édition hebdomadaire Directrice générale
Céline Basto
à l’information. Résultats? Un syndicat l’a remerciée et de ses articles de dernière heure, La Rotonde ali- direction@larotonde.ca
de leur apprendre où leur argent était investi. mentera son site d’une capsule (reportage) vidéo et
Les dossiers sont nombreux et nos textes n’ont pas d’une baladodiffusion par semaine. Publicité
Edgar Donelle
toujours fait que des heureux. Le fait de parler des Il est peut être cliché de dire que La Rotonde ne Accès Média
déboires de l’équipe de hockey masculine n’a cer- serait pas La Rotonde sans ses bénévoles et ses lec- info@accesmedia.com
tainement pas plu a l’entraîneur, Dave Leger, mais teurs; ou que leur contribution permet d’avoir, se- 514 524 1182
1 800 391 1182 (sans frais)
peut-être a-t-on identifié un problème qui sera so- maine après semaine, une Rotonde intéressante et
lutionné cet été. Les nombreux articles dénonçant fournie. Toutefois, force est d’avouer que cela est La Rotonde est le journal étudiant de
certaines « irrégularités » qui ont eu lieu lors des vrai. Certaints intervenants nous permettent d’être l’Université d’Ottawa, publié chaque
élections ont certainement déplu aux personnes vi- toujours à l’affût en nous informant des injustices lundi par Les Éditions de La Rotonde,
sées. À tous ceux que nous avons peut-être mis dans et incohérences dont ils sont témoins. À côté de ses et distribué à 4000 copies dans la région
l’embarras, La Rotonde cherche à vous plaire, mais milliers d’yeux qui scrutent le campus, le système de d’Ottawa-Gatineau. Il est financé en partie
pas au prix de passer à côté des faits. plus de 900 caméras de surveillance installées par par les membres de la FÉUO et ceux de
Quelqu’un a déjà écrit : « Si tu ne veux pas que La l’Université semble bien dérisoire. l’Association des étudiants diplômés. La
Rotonde est membre du Carrefour inter-
Rotonde le sache, alors ne l’écrit pas! » La preuve est En résumé, notre journal cherche constamment
national des presses universitaires franco-
là : quelqu’un l’a écrit, La Rotonde l’a su. Force est à innover, à initier le mouvement plutôt que le sui-
phones (CIPUF) et de la Presse universi-
d’admettre qu’il est flatteur pour un journal étudiant vre. Les médias sociaux, le web 2.0, des caméras à
taire canadienne (PUC).
de constater qu’à plus d’une reprise dans l’année, la prix abordable… La Rotonde compte prendre tous
sérieuse chaîne Radio-Canada appelle pour repren- les outils nécessaires pour rendre ses découvertes les La Rotonde n’est pas responsable de
dre une de ses histoires. Par ailleurs, si le fait d’être plus accessibles possibles pour vous, lecteurs. l’emploi à des fins diffamatoires de ses ar-
ticles ou éléments graphiques, en totalité
ou en partie.

2009-2010 en revue 31

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