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Introduction
I- Les solutions logistiques de gestion d’entrepôt
1- La palettisation
4- Traçabilité
5- La technologie RFID
Conclusion
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Un entrepôt bien géré est l’un des éléments clef d’une chaine logistique efficace. Dans ce
sens, l’amélioration de la gestion des entrepôts est un enjeu majeur pour toutes les
organisations. Elle est capable de faire la différence entre une entreprise et l’autre.
Au cours de ce travail, nous allons voir dans un premier lieu comment la palette, ce «
petit morceau de sol transportable » règne-t-elle en maître dans la gestion des entrepôts et
comment elle s’avère véritablement indispensable au fonctionnement de tout entrepôt. Nous
allons aborder aussi l’analyse ABC, cet outil très utile et simple à appliquer et qui permet une
implantation par zonage des articles en fonction principalement de leur fréquence de rotation.
1- La palettisation :
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La palette est un instrument rassemblant en une seule unité de chargement les emballages
chargés sur leur plateau.
Les palettes sont constituées d’un ou plusieurs plateaux surélevés, permettant le passage des
fourches d’un élévateur pour leur manutention.
Elles ont des dimensions normalisées, les plus fréquents sur le marché étant de 800cm x 1200
cm et 1000 cm x 1200 cm.
Elles sont généralement en bois. Pourtant, d’autres matériaux peuvent être utilisés tels que le
métal, les matières plastiques et les matériaux composites.
Avantages de la palettisation :
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« Entrepôts et magasinage : concevoir et améliorer une unité de stockage », Michel Roux, Edition
Organisation, deuxième édition, p130
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4 entrées 2 entrées
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Les dimensions des palettes standards sont plus appropriées à la carrosserie des
engins de manutention
Elles permettent une utilisation optimale de l’espace de chargement des véhicules de
transport.
Elles permettent le transport efficient des unités chargées tout en maintenant leur
intégrité et leur qualité.
les palettes à 4 entrées permettent le passage des fourches d’un élévateur des 4 côtés
de la palette, ce qui permet le chargement dans des véhicules de tout type. Par
contre, les palettes à 2 entrées peuvent seulement être manipulées d’un seul côté
(généralement en largeur).
Pour ce faire, elles existent plusieurs méthodes dont les deux principales sont:
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Son prix est bas et son utilisation est très facile. Il convient d’utiliser des couleurs
différentes pour chaque type de produit, ce qui permet faciliter leur identification.
Si elles sont mal fixées, les charges suspendues commenceront à se balancer en raison de
l’accélération ou de la décélération des engins de manutention.
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b- Comment palettiser ?
1ère méthode :
Mettre les trois ou quatre premiers niveaux de colis à plat tout en respectant la même
organisation des caisses. Lier enfin le dernier ou les deux derniers niveaux.
2ème Méthode :
Placer les caisses à plat en faisant respecter l’organisation des caisses et intercalez
successivement chaque deux niveaux avec une feuille en carton.
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Une fois la charge palettisée, il convient de choisir l’orientation des palettes dans le palettier :
la longueur ou la largeur en façade d’allée.
La largeur en façade s’impose dans tous les cas ou il s’agit uniquement d’un stock réserve
sans aucune activité de picking. Elle est également conseillée dans d’autres cas, si les
prélèvements sont faciles et/ou peu nombreux.
La facilité des prélèvements peut venir de la morphologie des articles, de leur poids ou des
dispositifs de préhension adaptés, crochets, mini-gaffes, etc.
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Manual de logistica de paletización : COMITE COSTARRICENSE DE LOGISTICA CCL. Edition 2 Novembre 2003
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Ainsi, il s’avère plus intéressant de positionner dans une « zone d’accès rapide » un produit
ayant une forte rotation, qui va être manipulé fréquemment, plutôt qu’un stock dormant ce qui
permettra par conséquent une économie de manutention.
Il s’agit en premier lieu de distinguer les articles à forte rotation des articles qui tournent peu,
par le biais du classement en catégorie ABC.
Le principe consiste à trier les articles en fonction de leurs mouvements, afin de faire
apparaître les différentes catégories :
La catégorie A : regroupe les 20% d’articles qui représentent 80% des mouvements de
stock ;
La catégorie B : regroupe les articles à rotation moyenne, c'est-à-dire compris entre
80% et 95% des mouvements cumulés ;
La catégorie C : rassemble le reste des articles considérés comme articles à faible
rotation ;
Nbre de
Consomm Type Quantité
Article mouvements % Cumulé Catégorie
par jour d’UC par UC
par jour
14 30 Palettes 1 30 24% 24% A
1 30 Palettes 1 30 24% 47% A
19 20 Palettes 1 20 16% 63% A
20 15 Palettes 1 15 12% 75% A
7 130 Palettes 25 5,2 4% 79% A
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La première étape consiste à identifier les consommations de chaque article ainsi que les
quantités par conditionnement, afin d’identifier le nombre de mouvements par article. Ces
articles seront par la suite classés par ordre décroissant par mouvement de stock, afin de faire
apparaître en priorité les articles ayant de fortes rotations. Le classement puis le tri par
mouvements cumulés permettent de repérer les paliers de catégorie ABC.
Dans le tableau ci-dessus, le seuil de 80% des mouvements est atteint avec seulement 5
articles (catégorie A), les 6 articles suivants représentent 15% des mouvements (catégorie B),
et les 9 derniers seulement 5% des mouvements de stock (catégorie C).
Par ailleurs, cette technique n’est pertinente que pour des articles ayant le même type de
conditionnement (palette ou carton), car elle va servir à affecter les articles à forte rotation
(catégorie A) dans des emplacements d’accès rapide.
Néanmoins, pour permettre une gestion efficace des emplacements et un taux de remplissage
important, il est fortement conseillé de ne pas procéder à une décomposition trop fine des
différents types de conditionnements. En effet, plus il y’a de découpage, moins l’optimisation
est possible et plus le système sera consommateur de place.
Tous les emplacements d’un stock n’ont pas les mêmes temps de manutention. Il est beaucoup
plus rapide de récupérer une palette sur le sol qu’à 10 mètres de hauteur. De plus les alvéoles
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situées à proximité des allées de circulation sont beaucoup plus rapides d’accès que celles
situées au fond du magasin.
Identifier les zones de rotation consiste à segmenter l’entrepôt en zones d’accès rapide,
d’accès moyen et d’accès lent, en appliquant les tâches suivantes :
Tableau 1.2
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Total 70
* Règle de détermination des fréquences de rotation : Rapide 0 à 80 ; Lente 80% à 100%
Le classement ABC des mouvements a défini que les articles 3 et 4 devraient être positionnés
dans des emplacements à rotation rapide, tandis que les articles 8 et 6 dans des emplacements
à rotation lente.
Tableau 1.3
Quantité par UC= nombre de pièces par palette. Ce sont les palettes de 200
pièces ;
Quantité de commande= quantité par laquelle les palettes vont entrer dans
l’entrepôt. En l’occurrence, chaque réception s’effectuera à partir de la commande
de 10 palettes ;
Stock /stock outil : ratio illustrant le décalage entre le stock moyen (constaté sur
une période) et le stock outil (théorique en fonction des paramètres) ;
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A partir de ces données, il est possible de calculer le nombre d’alvéoles nécessaires pour
chaque article avant de sommer toutes celles relatives aux articles à rotation rapide et à
rotation lente, pour savoir à combien dimensionner chaque zone.
Soit :
ce chiffre est divisé par 0,7 car le taux de remplissage est de 70% soit :
La dernière étape consiste à affecter chaque article à une zone en fonction de sa catégorie
de rotation. En effet, les systèmes informatiques de gestion de magasin actuels permettent de
paramétrer une zone de stockage par article. Cela permettra de proposer au magasinier, au
moment de la réception de ce produit, un emplacement situé dans une zone en relation avec la
rotation définie préalablement de cet article.
Pour les entrepôts non équipés de systèmes d’informatiques, il sera donc nécessaire de repérer
visuellement les différentes zones, avec des codes couleurs, et d’identifier à la réception la
catégorie de l’article pour positionner la palette dans un emplacement adapté.
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Le recours à une gestion informatique de l’entrepôt a pour objectif d’apporter une meilleure
connaissance en quantité et en qualité, d’éviter les erreurs de préparation, d’améliorer
l’exploitation des moyens et des surfaces ou encore d’améliorer la traçabilité...
Par ailleurs, le progiciel de gestion d’entrepôt doit fournir une parfaite connaissance du stock,
améliorer la production de l’entrepôt, assurer la traçabilité avale des informations grâce au
colisage et au suivi des lots, adapter les moyens au travail à réaliser, optimiser les coûts de
transport, et de manière plus générale maîtriser le fonctionnement de l’entrepôt.
Le progiciel de gestion d’entrepôt doit prendre en charge les informations concernant les
entrées et les sorties de marchandises et doit permettre de contrôler toutes les opérations
internes nécessaires à la gestion des flux.
Le progiciel le plus notoire en matière de gestion informatisée d’entrepôt est sans doute le
WMS (warehouse Management system) dont les fonctionnalités clés seront présentées ci-
dessous.
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La tendance :
La tendance observée actuellement chez les industriels de la logistique est à la prudence, voire
à la frilosité. L’incertitude touchant l’activité de l’entreprise à moyen et long terme entraine le
choix des solutions traditionnelles alors que des solutions automatisées seraient parfaitement
justifiées par des pay-back tout à fait acceptables.
Chez les prestataires logistiques, l’on observe un accroissement progressif de la hauteur des
entrepôts avec utilisation de chariots de grande hauteur et une orientation, lente mais continue,
vers des systèmes transitiques de tri ou de drainage.
La plupart des prestataires logistiques sont issus du monde du transport peu habitué aux
automatismes
Des niveaux de salaires modestes
Des contrats d’une durée non garantie et donc des durées d’amortissement non
maitrisées ;
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Le WMS est un système ou logiciel intégrant le travail effectué dans les entrepôts et les
centres de distribution avec un système d'information transactionnel.
Il permet de réduire et d’optimiser les délais de traitement des flux entrants et sortants de
l'entrepôt, via :
Nous venons de voir qu’un outil de gestion d’entrepôt automatisé présente de nombreux
avantages notamment en termes de productivité et de mise en œuvre des flux complexes. Or,
plusieurs entreprises dotées de ce type de système ne parviennent pas à en extraire toutes les
opportunités. Les deux causes les plus fréquentes sont le manque de fiabilité des données
techniques et le manque de clarté des différentes stratégies de flux.
La base de données techniques constitue le cœur du système sur lequel toutes les autres
fonctionnalités vont s’appuyer. Sa fiabilité est une condition sine qua non à une utilisation
saine du logiciel. La gestion d’entrepôt nécessite de renseigner les informations liées aux
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conditionnements, au poids ou encore à l’accessibilité de tel ou tel engin. Ces données ne sont
pas toujours connues et encore moins respectées.
Une entreprise qui souhaite se doter de ce type d’outil se doit entreprendre une réflexion sur
ses données techniques, sous peine de rencontrer des difficultés de mise en œuvre de la
solution.
Les systèmes WMS permettent de proposer des emplacements en fonction des zones
« optimums » ; d’automatiser les mouvements de stock ou encore d’organiser les expéditions
et les préparations de commandes en fonction de schémas de flux efficaces.
Comme la plupart des systèmes d’informations, le cœur est constitué des données
techniques. Leur fiabilité est déterminante car toutes les fonctionnalités vont fonctionner à
partir des données renseignées dans ce module.
Il est fréquent de trouver au niveau des données techniques les 6 données suivantes :
Les moyens de manutention : Ce point globalise les données relatives aux moyens
utilisés. Bien entendu le système effectuera une cohérence entre les moyens et la
configuration de l’entrepôt afin d’éviter d’affecter un moyen à une zone inadaptée
(ex : affecter un chariot basse levée pour une zone de stockage à grande hauteur).
Cette donnée servira également à calculer le taux d’utilisation des équipements, ce
qui constitue un des indicateurs clés de gestionnaire de l’entrepôt.
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Les articles : La base article globalise toutes les données d’un article identifié. Les
données relatives au poids, aux dimensions, aux classes de rotation ou encore aux
aires de stockage affectées permettent d’utiliser le logiciel de WMS. Il s’agit de
données indispensables et un manque de fiabilité de cette base article empêche
l’utilisation de ce logiciel;
En synthèse, plus les données techniques sont fiables, plus le logiciel de WMS pourra
être utilisé de manière optimale. Le cas contraire empêche le système de fonctionner
car ces données constituent la base de fonctionnement du WMS.
Cette fonctionnalité consiste à gérer les entrées de pièces dans le magasin tout en
définissant des stratégies d’entrées, indispensables pour une amélioration de la
productivité du processus de réception. Les opérations les plus fréquentes sont les
suivantes :
Gestion des retours : Ce processus est souvent complexe à gérer car il consiste à
réintégrer un produit en stock après avoir effectué un mouvement de sortie.
L’absence d’une gestion automatisée de ce type de flux conduit souvent à une
grande dépense d’énergie en recherche d’informations et ajustement de stock.
c’est ainsi que les logiciels de WMS proposent des fonctionnalités permettant de
structurer ces flux ;
Gestion des adresses de stockage: Les flux dans un entrepôt évoluent en fonction
des paramètres d’approvisionnement (taille de lot, périodicité de
réapprovisionnement,…).Ainsi, il est fréquent de modifier ou de redéfinir les
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L’utilisation efficace du module de gestion des entrées repose sur une caractérisation
précise des flux amonts (Conditionnement d’entrée, stratégie de contrôle,…). Cette étape
est longue et souvent fastidieuse mais elle permet une exploitation performante des outils
et des gains de productivité considérables. Ainsi, le retour sur investissement est très
rapide.
Les mouvements de stock au sein de l’entrepôt sont plus nombreux que ceux externes
(entrées et sorties). Ces mouvements internes sont de natures différentes.
Les transferts entre zones : Souvent les palettes sont transférées du stock de
masse vers une zone affectée de prélèvement (zone picking).
Tous ces mouvements sont indépendants du flux d’entrée et de sortie et sont souvent utilisés
par le gestionnaire d’entrepôt pour lisser la charge de travail des magasiniers.
La faisabilité des différentes techniques d’inventaire est souvent liée aux fonctionnalités des
outils de gestion d’entrepôt. En effet, l’utilisation des outils de gestion des inventaires
automatisés devient indispensable lorsque le volume d’articles augmente.
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Lorsque le moment est venu, les pièces doivent quitter l’entrepôt pour être transportées vers
leur lieu d’utilisation. Ce lieu pouvant être la zone de préparation des commandes, la
fabrication (composants achetés) ou les clients de l’entreprise.
Le système informatique permet d’organiser les envois en fonction des différentes contraintes
liées à la commande. En effet, certains clients exigent des conditions d’emballage spécifiques
ou encore des particularités d’étiquetage. La consolidation des flux en provenance de
destination différentes est également une étape délicate à gérer manuellement.
Plus les besoins des clients sont spécifiques, plus les risques d’erreurs ou d’oublis sont
fréquents. L’utilisation d’outil de gestion de sortie permet de maintenir la cohérence des
informations tout au long de la chaîne logistique.
Ce module intègre également l’édition des documents de transport adaptés en fonction des
différentes contraintes liées au mode de transport ou au pays de destination.
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Gestion des tournées : C’est une pratique qui consiste à optimiser les prélèvements
en définissant la tournée optimale. Les critères d’organisation d’une tournée sont
généralement :
La traçabilité :
La traçabilité requiert une importance capitale en matière de sécurité notamment dans les
secteurs d’agroalimentaire et de pharmacie tandis que dans d’autres secteurs, cette
fonctionnalité est beaucoup moins recherchée.
Cette fonctionnalité est très pratique puisque elle permet d’identifier rapidement des lots
défectueux dans une chaîne logistique, c’est pourquoi la plupart des WMS l’intègrent.
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Cette fonctionnalité consiste à fournir des outils d’analyse permettant de décomposer le stock
en fonction d’un certain nombre de caractéristiques. Si le système d’information est fiable, il
est alors possible d’identifier :
Autres fonctionnalités :
En sus des fonctionnalités clés présentées, les solutions présentes sur le marché proposent
souvent des fonctionnalités annexes très intéressantes pour le gestionnaire d’entrepôt.
Les outils de pilotage : Ces logiciels son fréquemment utilisés pour élaborer des
plans de charges par secteurs, mesurer des taux de service ou encore caractériser
des flux (nombre de camions par jour, nombre de mouvements par jour,…). Ces
données sont très difficiles à obtenir de façon manuelle alors que les outils
informatiques permettent de les obtenir très simplement.
La gestion des agrès : Il s’agit en général de la gestion des palettes destinées aux
mouvements internes à une entité. Dans certains entrepôts, ces palettes sont dotées
d’étiquettes électroniques permettant une automatisation des mouvements de
transit et une identification plus rapide de la localisation d’un produit en cours de
fabrication.
La difficulté est essentiellement dans la gestion des interfaces entre le système WMS
et les outils d’acquisition de données.
2- TMS:
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Le TMS (Transport Management System) est une solution complète conçue pour optimiser
et piloter la fonction transport. Grâce à une grande modularité et un paramétrage puissant, il
s’adapte à l’environnement de l’entreprise en se situant entre le système d’information de
l’industriel et ceux des prestataires de services logistiques (transporteurs, transitaires,…).
En effet, le TMS optimise le transport et les flux aussi bien en amont qu’en aval :
optimisation des coûts de transport, du taux de remplissage et de l’affectation des
transporteurs, suivi et analyse détaillée des budgets transports.
Réduction des coûts et des délais du transport, par une optimisation des circuits et
systèmes de distribution ;
Suivi en temps réel des camions et des chargements pour pouvoir renseigner les
clients sur les horaires de livraison 3;
3- L’EDI:
Il existe de nombreuses définitions de l’abréviation EDI (Echanges de données informatisées,
échange de données interentreprises, etc.). La plus globale est la suivante :
3
« Transport News logistique », N°33, p26
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Cette pratique consiste à harmoniser les formats des documents à envoyer afin de permettre
une intégration automatiques dans les systèmes d’informations des différents maillons de la
chaîne logistique.
- INVOIC= facture ;
- CONEST= établissement contrats ;
- DOCTRD= envoi crédit documentaires ;
- ORDERS= commandes
- AVIEXP= avis d’expédition (très utilisé au niveau des entrepôts)
- PRICAT= catalogue de prix
Ainsi le gestionnaire d’entrepôt pourra envoyer ses « AVIEXP » à ses clients pour les
informer qu’une commande vient de quitter l’entrepôt
Ce type de système repose sur une harmonisation des formats de transmission des
données illustrées dans la figure
Communication
Fournisseur Client
Commande Commande
Réf article X001 Réf article X001
Désignation Palette Désignation Palette
Quantité 100 Quantité 100
Délai Délai
25/08/03 25/08/03
Lieu réception Annecy Lieu réception Annecy
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La difficulté majeure de ce système étant bien entendu l’obligation de parler le même langage,
d’où l’importance de la standardisation des messages.
4- La traçabilité:
Selon la norme ISO 840, la traçabilité est « l’aptitude à retrouver l’historique,
l’utilisation ou la localisation d’une entité au moyen d’identifications enregistrées »
La traçabilité c’est le fait d’avoir une capacité de sortir tout historique et de localiser en aval
toute entité sortant de l’entreprise, et cela ne s’effectue que par des moyens d’indentifications.
Donc après cette définition on peut imaginer trois phases majeures : l’historique, l’utilisation
et enfin la localisation.
L’historique désigne toute information concernant les flux qui franchissent l’entreprise
(produits, matières premières…), donc l’entreprise doit exiger de ses fournisseurs de
fournir l’historique pour qu’elle soit capable de suivre, de traiter et d’archiver toute
information car cela sera demandé dans la phase de mise en œuvre ou bien d’utilisation
d’après ladite définition, cette étape d’utilisation ( processus d’assemblage, transformation
et production) est celle où la base de données de la traçabilité s’alimente bien, autrement
dit c’est l’étape où il y a la part la plus importante de création et génération d’information.
La dernière étape de la localisation désigne qu’après transformation on distribue soit par
propres moyens, ou par des tiers spécialisés comme les prestataires logistiques et
plateformes d’éclatement et de distribution. En fait les plateformes de distribution sont un
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facteur si intéressant dans la chaine qui permet aux entreprises de se procurer de toute
information relative aux flux physiques en cas par exemple de la volonté de l’entreprise de
savoir et même d’effectuer le suivi de tous ses produits et cela grâce aux techniques et
moyens d’enregistrements via les activités qui s’y effectuent (étiquettes RFID, les codes a
barre …) ;
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La traçabilité descendante:
La traçabilité descendante a pour objectif de faciliter la diminution des coûts et du temps de
réaction face à une crise. C’est un ensemble de techniques permettant de retrouver à tout
moment, en tout point de la chaîne de production et de commercialisation, la localisation des
produits. Ici, les prestataires de services logistiques jouent un rôle essentiel. Ce sont eux, qui
pour l’essentiel, envoient les informations logistiques destinées à être enregistrées dans la
base de données (mouvements des palettes en aval des sites de production, différentes
ruptures de charge entre les lieux de production et les lieux de consommation, opérations à
l’intérieur des plates-formes logistiques au moment du picking , livraisons aux points de
vente, respect de la chaîne du froid).
La traçabilité ascendante :
Cette forme de traçabilité est concentrée principalement sur le suivi qualitatif des produits.
Elle a pour but de rechercher les causes d’un problème de qualité, en amont ou en aval de la
chaîne de production. Il s’agit ici de retrouver l’origine et les caractéristiques des produits en
tout point de la chaîne d’approvisionnement, ceci afin de bien cerner les problèmes de type
qualitatif, et de les résoudre au moindre coût et le plus rapidement possible. A travers sa mise
en place on devrait, en tout point d’un continuum production - commercialisation, retrouver
l’origine et les caractéristiques d’un produit à partir d’un ou plusieurs critères donnés.
Si la traçabilité descendante est identifiable à une rencontre optimale entre la gestion des flux
de produits et celle des informations qui leur sont associées, en recourant à des systèmes de
codes à barre déjà largement diffusés dans les activités logistiques, la traçabilité ascendante
quant à elle est liée à la gestion de la qualité. Dans ce sens, et de notre point de vue, elle doit
s’intégrer au débat sur les systèmes de certification de qualité, qui se sont fortement
développés depuis plusieurs années4.
5- La technologie RFID
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nouveaux avantages et défis. Les utilisateurs doivent comprendre les capacités et les limites
de cette technologie pour pouvoir juger de façon précise l’impact qu’elle peut avoir sur leur
entreprise.
Comment fonctionne le RFID
Le RFID est un moyen permettant d’identifier un objet de manière unique via une liaison
radio sans fil. L’identification est réalisée par un interrogateur, également appelé lecteur ou
“maître” et une étiquette électronique, également appelée transpondeur ou “esclave”, dotée
d’un code d’identification unique. Les données sont échangées entre étiquettes et lecteurs via
les ondes hertziennes entre l’étiquette et l’interrogateur et aucune visée directe n’est requise
pour la transaction. L’interrogateur demande le code à l’étiquette ou traite le signal qu’elle
émet, décode la transmission et transfère les données à un ordinateur. Ce dernier, en retour,
peut tout simplement enregistrer les données lues ou rechercher l’ID de l’étiquette dans une
base de données afin d’ordonner une autre action. Il peut également indiquer à l’interrogateur
d’écrire des informations supplémentaires sur l’étiquette.
La dernière génération du RFID permet à des dizaines d’objets individuels faisant partie d’un
groupe d’être simultanément identifiés de manière unique. Ce qui, à l’opposé des codes-barres
qui doivent être lus un par un, peut être très avantageux pour des applications de lecture, de tri
et de gestion de matériel ultra-rapides. Du fait qu’aucune visée directe n’est requise entre le
lecteur et l’étiquette, des postes de lecture non surveillés par un opérateur peuvent être
installés pour identifier des objets sur un tapis de manutention ou dans un conteneur de
transport. Un traitement et une lecture sans surveillance rapides et simultanés constituent les
principales caractéristiques des performances réalisées par le RFID par rapport au code-
barres.
Ces fonctionnalités avancées ont un coût qui, dans le passé, rendait souvent le prix des
systèmes RFID prohibitif. Aujourd’hui, il a considérablement baissé. En effet, le prix de
nombreuses étiquettes électroniques adaptées aux opérations de distribution et aux entrepôts
s’élève à bien moins d’un euro pièce. Les étiquettes RFID peuvent être souvent réutilisées et
être protégées de façon à être excessivement durables, ce qui contribue à amortir le coût initial
du système et fournit des avantages importants sur le coût total du système (TCO), comparé
aux méthodes d’identification devant être sans cesse remplacées.
Différentes possibilités existent pour que la technologie RFID puisse être utilisée dans un
entrepôt, de concert avec les systèmes existants et d’autres technologies ADC.
Exemple de scénario type, décrit étape par étape:
À réception, les articles, les colis et/ou les palettes sont lus par une unité de lecture portail
placée à la porte du hangar au fur et à mesure qu’ils sont déchargés du camion. Les données
sont transférées au système de gestion de l’entrepôt (WMS), mettant à jour sa base de
données. Le système recoupe ses commandes et renvoie des informations qui permettent à
certains articles de passer à un autre dock pour transport immédiat, tandis que les autres sont
empilés et stockés. Si des codes-barres étaient utilisés, tous les articles reçus devraient avoir
leurs étiquettes bien visibles afin d’être scannées par des ouvriers, processus qui nécessiterait
alors une main d’œuvre bien plus importante.
Lorsqu’ils sont stockés sur des rayonnages dotés de lecteurs, ces derniers enregistrent
automatiquement quels articles ont été rangés et quand ils en sont retirés. Tout ceci a lieu sans
que la main de l’homme ne touche le scanner, le clavier ou le presse-papiers.
Si des colis sont endommagés et que les articles sont réemballés, chaque article est réaffecté à
un colis étiqueté en scannant le code-barres de l’article ou l’étiquette RFID et l’étiquette
électronique du colis ou de la palette. Le transfert des informations initialise l’affectation de la
palette ou du colis à un camion ou un hangar. Les colis et les palettes se déplacent sur des
tapis de manutention, déclenchant des lecteurs tout au long du chemin qui suivent le
mouvement et permettent de régler les tapis si nécessaire afin de rediriger les colis ou les
palettes.
Si un article spécifique se trouve dans le hangar et est requis pour satisfaire une commande,
un ouvrier peut se déplacer par les ailes du bâtiment, muni d’un lecteur portable chargé de
l’identifiant unique recherché, jusqu’à ce que le dispositif émette un signal sonore, localisant
ainsi l’aiguille dans la botte de foin avec une parfaite efficacité.
Lorsque les colis et les palettes sont rechargés dans des camions, les dispositifs installés sur
les portes enregistrent l’activité, mettant à jour la base de données centrale et initialisant
également une séquence qui produit des documents, du type bordereaux de livraison,
bordereaux d’expédition, factures, etc.
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Les solutions de gestion d’entrepô t
Pour conclure ce travail, nous pouvons affirmer que l’entrepôt joue un rôle déterminant
dans la chaîne logistique globale. Il se doit d’être à la recherche permanente de la
performance, tant en termes d’optimisation des coûts, de réduction de délais que de
satisfaction des clients, objectifs qui ne peuvent être atteints que si l’entreprise mette en œuvre
les solutions idoines à une meilleure gestion de l’entrepôt quelles soient des solutions
logistiques ou plutôt informatiques.
En effet, la performance de ces solutions n’est aboutie que si une forte collaboration s’instaure
avec les différents acteurs de la chaîne logistique globale (Fournisseurs, production, clients,
…) et que si l’entreprise dispose déjà d’infrastructures permettant l’application efficace de
ces solutions.
Toutefois, la mise en place des solutions informatiques notamment les progiciels reste
beaucoup limitée au sein des entrepôts en dépit des gains que l’entreprise pourrait en tirer,
ceci s’explique essentiellement par le coût très élevé de ces progiciels qui représente jusqu’à
présent un investissement lourd pour les entreprises qui ne sont pas convaincues par le retour
sur investissement.
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Les solutions de gestion d’entrepô t
Eclatement : Action de répartir des colis ou le contenu d'une palette reçue d'un fournisseur
sur les palettes à destination des magasins. Cette définition s'applique uniquement qu'au flux
tendu.
Lissage : Action consistant pour le réceptionnaire à retrancher par avance le nombre de colis
destinés à être livrés à un magasin, en cas de manquants à la réception de la marchandise.
Tracking : En logistique, le tracking est un service proposé par certains transporteurs qui
permet à l'internaute qui vient d'effectuer un achat nécessitant une livraison, de suivre"à la
trace" le colis correspondant.
Entreposage aléatoire : Mode d’entreposage qui consiste à placer les matières, les pièces ou
les articles dans n’importe quel espace libre au moment de leur réception, plutôt qu’à leur
attribuer un emplacement spécifique selon leur identification.
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Les solutions de gestion d’entrepô t
« Gestion industrielle », Fronçois Blondel, Edition DUNOD, 2ème édition, année 2006 ;
http://www.cat-logistique.com/systemes_d'informations_logistique.htm
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