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LIQUÉFACTION SISMIQUE DES SOLS
SISMIQUE DES SOLS
• MECANISMES DE DECLENCHEMENT D’UNE LIQUEFACTION
C S S C C U QU C O

• SUSCEPTIBILITE DES SOLS A LA LIQUEFACTION

• ASPECTS DE LA LIQUEFACTION

• METHODES D’ANALYSE DU POTENTIEL DE LIQUEFACTION
METHODES D’ANALYSE DU POTENTIEL DE LIQUEFACTION

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1. Mécanismes de déclenchement d’une 
liquéfaction sismique
Enseignements des essais de laboratoire

• L’état de densité initiale des sols pulvérulents est un paramètre clef
L’é d d i é i i i l d l l é l è l f

• Essais triaxiaux monotones sur des échantillons sableux saturés 
Essais triaxiaux monotones sur des échantillons sableux saturés 
sableux saturés
à différentes densités:

Les essais ont mené à d’importants résultats.

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Schéma typique de l’essai de compression triaxiale

σ1

σ3
ε 1 : Déformation verticale
∆V
ε v = ε1 + ε 2 + ε 3 =
V0
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Principaux résultats (Essais drainés) 

‰Le matériau sableux initialement lâche
est caractérisé par une courbe monotone  
tendant vers une asymptote horizontale 
caractérisant les grands déplacements.

‰ La courbe de chargement d’un matériau 
très dense est caractérisée par un pic de 
résistance suivi d’une asymptote horizontale.

‰ quelle que soit la densité initiale du 
matériau sableux, la rupture du matériau 
éi bl l d éi
sous charges statiques monotones se 
manifeste au même niveau de déviateur de contraintes.

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Principaux résultats (essais drainés)

• Un matériau initialement lâche a tendance à se contracter (diminution de volume 


sous des contraintes de cisaillement induites par la sollicitation triaxiale)
sous des contraintes de cisaillement induites par la sollicitation triaxiale). 
Interprétation : Enchevêtrement des grains        Contact 
Contact intergranulaire
intergranulaire stable,

• Un matériau initialement dense
a plutôt tendance à se dilater
(augmentation de volume), ce qui est dû 
à un désenchevêtrement des grains et 
donc à un contact intergranulaire
donc à un contact 
contact intergranulaire instable
instable.

• La rupture se manifeste à volume constant
quelle que soit la densité initiale.

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Principaux résultats (essais non drainés)
p ( )
• Le volume de l’échantillon est pratiquement 
constant et la déformation volumique εv, ,
constant et la déformation volumique ε
traduisant la variation relative du volume,
est nulle,

• En contrepartie, une surpression 
interstitielle ∆u est générée, ce qui se 
traduit par une chute des contraintes
traduit par une chute des contraintes 
effectives.

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Comportement du sable initialement lâche ou dense en conditions drainée et non 
drainée, selon Casagrande

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Notion de liquéfaction
‰ La liquéfaction sismique 
liquéfaction sismique correspond à un chargement cyclique 
chargement cyclique 
alterné tellement rapide que l’eau interstitielle n’a pas la possibilité 
p q p p
de se drainer. Il s’agit en fait d’une sollicitation non drainée sans
d’une sollicitation non drainée sans
variation de volume
variation de volume, ce qui se traduit en contrepartie par 
une génération des pressions interstitielles. 
une génération des pressions interstitielles
é é
‰ Massif pulvérulent lâche: la tendance à la contractance est 
compensée par une augmentation des pressions interstitielles, 
compensée par une augmentation des pressions interstitielles
augmentation des pressions interstitielles
au détriment d’une diminution des contraintes effectives
diminution des contraintes effectives.
‰ La résistance au cisaillement τl d’un sol pulvérulent est 
p
formulée selon le critère de Mohr‐Coulomb par :

τl = (σ‐u)tgϕ’= σ’tgϕ’ 
( ) ’ ’ ’

Au fil des cycles, le cumul de pression interstitielle se traduit par 
Au fil des cycles le cumul de pression interstitielle se traduit par
une diminution de la résistance au cisaillement, 
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Après un nombre critique N
A è b ii Nl de cycles, la contrainte effective 
d l l i ff i
s’annule et la résistance au cisaillement s’annule aussi,
amorçant un comportement équivalent à celui d’un
amorçant un comportement équivalent à celui d un liquide, 
liquide
ne résistant pas aux contraintes de cisaillement :

σ v '→ 0 τ l = σ ' tgϕ → 0

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Schématisation simplifiée de la liquéfaction

( ) Empilement
(a): p de sphères
p identiques,
q , saturé d’eau,, sous forme d’un assemblageg
cubique correspondant à la densité minimale.
Le contact intergranulaire contribue à la résistance au cisaillement et donc à la capacité
de supporter des surcharges verticales en surface (capacité portante).
(b) : Lors d’une sollicitation sismique, les vibrations transmises se traduisent par
une perte de contact intergranulaire, ce qui implique une perte de la résistance
au cisaillement et un transfert des surcharges,
surcharges préalablement reprises par le forces
intergranulaires, à l’eau, et l’empilement se comporte comme un liquide.

( ) : Après
(c) p stabilisation du p
phénomène,, le contact intergranulaire
g est établi,,
suite à l’expulsion de l’eau, ce qui se traduit par un tassement en surface de
l’empilement.
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EEn cas d’un sol réel….
d’ l é l
Le comportement réel est beaucoup plus complexe, avec :

- un assemblage irrégulier,

- une granulométrie
l é i non uniforme
if d
des particules,
i l

- des contacts intergranulaires qui ne se perdent pas simultanément.

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Liquéfaction artificielle causée par impact d’un


d un sol sableux de faible densité
(Séquence vidéo)
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Liquéfaction artificielle causée par impact d’un sol sableux très dense
(Séquence vidéo) 13
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Liquéfaction artificielle causée par vibration d’un sol sableux de faible densité
(Séquence vidéo)
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2. SUSCEPTIBILITE DES SOLS A LA LIQUEFACTION

Les sols susceptibles à la liquéfaction sismique sont en général de nature


pulvérulente (sable, gravier, sable limoneux, sable argileux, etc) de faible densité
et complètement saturés.
saturés
Outre cette définition générale, on dispose de critères empiriques d’identification
d
des sols
l liquéfiables
li éfi bl dontd t les
l principaux
i i sontt :

‰ l’origine et l’âge géologique du site, 

‰ la teneur en particules fines, 

‰ l’indice de plasticité de la partie fine du sol, 

‰ la saturation par l’eau interstitielle, 
p ,

‰ la profondeur du matériau, 

‰ la résistance à la pénétration. 
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Origine et l
Origine et l’âge
âge géologique du site
géologique du site

Le risque de liquéfaction diminue lorsque l
Le risque de liquéfaction diminue lorsque l’âge
âge de dépôt du sol 
de dépôt du sol
pulvérulent augmente. Les dépôts issus du pré‐pléistocène ou du 
pléistocène ne sont en général pas liquéfiables.
Ce sont les dépôts récents, âgés de moins de 5 siècles, qui sont les 
plus prédisposés à la liquéfaction, tous matériaux étant confondus.

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Tableau 9.1. Susceptibilité des dépôts sédimentaires à la liquéfaction 
(TG : très grande, G : grande, M : moyenne, F : faible, TF : très faible)
Type de Probabilité de liquéfaction sismique du dépôt
Dépôt sédimentaire pulvérulent saturé

Age géologique <500 ans Holocène Pléistocène Pré-Pléistocène

Dépôts continentaux
Canal de rivière TG G F TF
Plaine d’inondation G M F TF
Delta G M F TF
Dépôt lacustre G M F TF
Colluvion G M F TF
Dunes G M F TF
Loess G G G Inconnue
Tuff F F TF TF
Sols résiduels F F TF TF
Sebkha G M F TF
Zone côtière
Delta TG G F TF
Estuaire G M F TF
Plage à haute M F TF TF
énergie de vagues

Plage
l à faible
f ibl G M F TF
énergie de vagues

Dépôts artificiels
Remblai non TG ---- ---- ----
compacté

Remblai compacté F ---- ---- ----

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La teneur en particules fines, FC (%)
p , ( )

Teneur en particules fines (Fines Content) FC (%)= la teneur en 
Teneur en particules fines (Fines Content) FC (%)= la teneur en
grains ayant une taille inférieure à 74‐80 µm. 
Par expérience des séismes antérieurs, le risque de 
liquéfaction diminue avec FC (%), avec un seuil de 35% au‐delà 
duquel, la liquéfaction ne se manifeste pas. 

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Indice de plasticité de la partie fine du sol
Le risque de liquéfaction diminue avec l’indice de plasticité Ip. 
En général, les sols non liquéfiables ont simultanément :
‰ une limite de liquidité ωé l plus grande que 35%, 
‰ une teneur en eau ω plus petite que 0.9 fois la limite de liquidité, 
‰ un diamètre D inférieur à 5 µm
un diamètre D15 inférieur à 5 µm.
Ces trois critères sont souvent appelés critères chinois de non 
critères chinois de non 
Liquéfaction .
Liquéfaction 
q
Outre les critères chinois applicables aux sols fins, le règlement 
parasismique français PS‐92 considère un sol constitué des sables, 
des sables, 
sables vasards, ou de limons, comme prédisposé à la liquéfaction 
sables vasards, ou de limons
s’il est :
‰ saturé, 
saturé
‰ ayant un coefficient d’uniformité CU inférieur à 15, 
‰ ayant un diamètre efficace D
y 50 entre 0.05 et 1.50 mm, 
50  ,
‰ soumis à une contrainte effective en présence de l’ouvrage 
inférieure à 200‐300 kPa selon la zone sismique. 19
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Le degré de saturation du sol


Le degré de saturation du sol 

L’expérience montre qu’un degré de saturation Sr minimal 
de 80‐85% présente une condition nécessaire à la liquéfaction. 

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La profondeur de la couche du sol


La profondeur de la couche du sol

Le constat des cas de rupture de sols de fondations par liquéfaction 
Le constat des cas de rupture de sols de fondations par liquéfaction
a montré que la liquéfaction profonde, c'est‐à‐dire se manifestant à  à 
plus de 15 
plus de 
p 15 à 
à 20 
20 m
m,, n’altère pas la capacité portante du sol à proximité 
p p p p
de la surface.  

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La résistance du sol à la pénétration

Le risque de liquéfaction diminue avec la résistance à la 
pénétration du sol. Cette dernière est en pratique quantifiée par
l’essai de pénétration statique CPT, donnant la résistance en pointe 
pénétrométrique qc, ou l’essai de pénétration standard SPT, 
d
donnant le nombre de coups N
tl b d Nspt nécessaires à l’enfoncement du 
é i à l’ f td
carottier de 30 cm.
Selon Seed et Idriss (1982), le seuil du nombre de coups
Selon Seed et Idriss (1982), le seuil du nombre de coups 
normalisé (Nspt1)60 au‐delà duquel la liquéfaction n’a pas été 
observée est de 22. 
Mercusson et al (1990) ont suggéré un seuil de 30 coups pour 
(Nspt1)60 , alors que l’expérience chinoise tend plutôt vers une valeur 
seuil de 40 coups.  
il d 40
Selon Shibata et Tiparaska (1988), la valeur seuil de la résistance 
pénétrométrique normalisée, soit (qc)1, au
pénétrométrique normalisée, soit (q , au‐delà
delà de laquelle la 
de laquelle la
liquéfaction ne se déclenche pas est de 15 MPa.   
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Si au moins trois 
Si au moins trois de ces critères
au moins trois de ces critères  d
critères  d
d’identification
identification montrent que la 
montrent que la
liquéfaction est faiblement probable, ceci dispense de mener 
une analyse du potentiel de liquéfaction.
y p q

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3. ASPECTS DE LA LIQUÉFACTION SISMIQUE

La liquéfaction se manifeste selon plusieurs aspects, dont les plus 
constatés sont:

‰ Perte de capacité portante du sol de fondation, 

‰ Glissement des terrains en pente, 

‰ Ruptures superficielles sous forme de fissures, ou étalement 
latéral, 

‰ Développement des forces de poussées,

‰ Soulèvement des ouvrages enterrés et rupture des canalisations, 
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‰ Formation de cratères ou  «volcans de sable»,

‰ Affaissement ou effondrement en surface du sol.
ff ff d f d l

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Perte de capacité portante du sol de fondation

La perte de capacité portante a pour conséquence l’instabilité 
de l’ouvrage
de l ouvrage

Basculement d’un bâtiment de 5 niveaux dû à la liquéfaction au séisme de 
Nii t (1964) L t
Niigata (1964). Le tassement excessif et l’excentricité du chargement due 
t if t l’ t i ité d h td
à la présence d’un appartement sur la terrasse du bâtiment ont contribué 
au renversement de l’ouvrage. 26
Glissement des terrains en pente
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Outre le mouvement de la couche liquéfiée perturbant l
Outre le mouvement de la couche liquéfiée perturbant l’équilibre
équilibre initial du massif 
initial du massif
formant le talus, la génération rapide des pressions interstitielles et la chute de 
résistance au cisaillement réduit considérablement les moments stabilisants. 
L
Le coefficient de sécurité sera par conséquent considérablement réduit.
ffi i t d é ité é t idé bl t éd it

Glissement par liquéfaction du corps d’un remblai au séisme de Tokashi-Oki,


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Japon (2003).
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Ruptures superficielles sous forme de fissures (ou étalement latéral) 
La liquéfaction d’une couche impose un mouvement en grands
déplacements aux couches sus-jacentes, ce qui se traduit par des
grandes fissures et des ruptures
g p superficielles
p de la surface.

(a) (b)
(a) Effondrement du pont de Showa fondé sur des puits, suite à des grands 
déplacements latéraux de ces derniers, dus à la liquéfaction du sol de fondation lors du 
séisme de Niigata (1964).
(b) Lors du séisme de Caucete (Argentine) qui s’est déclenché le 23 Novembre 1977, 
(magnitude de 7.4), la liquéfaction a touché une zone de quelques  milliers de kilomètres 
carrés, et s’est manifestée par des fissures en surface du sol, atteignant des fois 1 m de large 
et 2 m de profondeur.  28
Ruptures superficielles sous forme de fissures (ou étalement latéral) 
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Suite au séisme du 21 mai 2003 à Zemmouri (Boumerdès), les terres meubles saturées ont 
manifesté une chute considérable de la résistance au cisaillement, ce qui s’est traduit, par des 
q p
ruptures superficielles et une innondation de la surface  par l’eau. Le terrain fait partie des 
abords de oued Isser, à 10 km environ de Boumerdès.
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Développement des forces de poussées 

Le mouvement de la couche liquéfiée se traduit part un excès de 
p / , q
forces de poussée sur la surface de contact sol/mur, ce qui induit au 
renversement ou au glissement du mur.

Lors du séisme de Kobé (1995), un mur de quai le long du canal a subi un 
renversement, suite à la liquéfaction du matériau du remblai (sable lâche à moyennement 
dense) qui a augmenté les pressions des terres sur le parement du mur.
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Soulèvement des ouvrages enterrés et rupture des canalisations

Conformément à la loi d’Archimède de flottaison des corps dans les
liquides les structures ayant un poids volumique plus petit que celui
liquides, les structures ayant un poids volumique plus petit que celui 
du sol  liquéfié  émergent  de  la surface de ce sol, ce  qui  peut être le 
cas de structures légères enterrées. 

( )
(a) (b)

(a) Soulèvement d’un regard de 1.80 m suite à la liquéfaction, au séisme


de Tokashi-Oki,
Tokashi Oki Japon (2003)
(b) Rupture des canalisations enterrées au séisme de Nihonkai-Chubu, Japon (1983)
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Formation des cratères ou  «volcans de sable
Formation des cratères ou  «volcans de sable»
»
Suite à la  génération de fortes surpressions interstitielles, le sable
q , q
liquéfié  remonte en surface en créant des cratères, ce qui est un 
phénomène typique à la  liquéfaction des couches superficielles.

(a)

(a) Cratère
Cratère de sable liquéfié à la plage de Corso, lors du  séisme de Zemmouri,   
de sable liquéfié à la plage de Corso lors du séisme de Zemmouri
Boumerdès, 2003.
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Formation des cratères ou  «volcans de sable
Formation des cratères ou  «volcans de sable»
»

(b)

((c)) ((d))
(b): Lors du séisme de Caucete (Argentine) qui s’est déclenché le 23 Novembre 1977, la 
liquéfaction a touché une zone ayant une surface de quelques milliers de kilomètres carrés, 
et s’est
et s est manifestée par des remontées des coulées du sable liquéfié à travers des planchers 
manifestée par des remontées des coulées du sable liquéfié à travers des planchers
de rez‐de‐chaussée en béton armé.
( c): Formation d’une rangée de cratères de sable durant le séisme de Niigata le 16 juin 1964. 
(d): Fissures superficielles et remontée du sable en surface durant le séisme de Kocaeili
(d): Fissures superficielles et remontée du sable en surface durant le séisme de Kocaeili 
(Turquie) le 17 Août 1999.  
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Affaissement ou effondrement en surface du sol
Suite au mouvement de l’eau interstitielle sous de forts gradients 
de pressions d’une part, et à la dégradation des propriétés mécaniques
du sol d’autre part un affaissement se manifeste en surface avec des
du sol d’autre part, un affaissement se manifeste en surface, avec des 
fois des amplitudes exceptionnelles de l’ordre de 1 m.

Afaissement général de 50 cm du sol dû à liquéfaction, sans des désordres structurels
subis par l’ouvrage, fondé d’ailleurs sur des pieux ancrés dans un substratum,
et traversant des couches de sable lâche saturé. Il s’agit d’un exemple montrant que la
liquéfaction peut avoir un effet limité sur la structure si un système convenable de 
fondations est conçu. 34
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Outre ces aspects courants, la liquéfaction peut subir aux ouvrages 
d dé d di
des désordres divers plus ou moins importants, tels que:
l i i l

‰ la rupture des corps de digues et de barrages, 
la rupture des corps de digues et de barrages

‰ l’effondrement du corps de chaussée,

‰ le renversement des ouvrages élancés, suite au tassement 
diffé
différentiel. 
i l

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4. MÉTHODES  D’ANALYSE DU POTENTIEL 
DE LIQUÉFACTION
É
Voir cours de Dynamique des Sols !

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La liquéfaction?
c’est
’ t quoii ça ?
Je préfère plutôt le pique-
pique-nique
!!

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