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Collectif Directeurs UFMICT CGT

Fédération CGT Santé Action Sociale


Personnels de direction d’établissements
publics ou privés, sanitaires, sociaux ou médico-
sociaux (DH, D3S, DS, etc.)

GIBELIN Jean-Luc
Responsable du Collectif Proches,
Tel : 06 80 34 26 55
Courriel : jean-luc.gibelin@orange.fr Solidaires,
Efficaces et
Indépendants
Le 21 juin 2010,

Positionnement Ufmict CGT

sur le projet de Prime de Fonction et de Résultat

Il importe de rappeler que la CGT reste attachée à une vraie négociation sur les
niveaux indiciaires pour une juste et réelle revalorisation. Nous ne sommes pas pour
la mise en place de la PFR dans la FPH.
Si la PFR était tout de même introduite, nous exigeons que la situation de l’année
2009 soit au moins maintenue pour trois ans comme minimum garanti pour les
collègues.
Sur les principes, nous sommes pour un équilibre de 80 % pour la part Fonction et
20 % pour la part Résultats pour combattre les risques d’individualisation du régime
indemnitaire qui est contraire à l’esprit du statut de la FPH.

1. Nous demandons que l'indemnité compensatrice de logement soit exclue du


régime de la Prime de Fonction et de Résultat. Ce n'est nullement une obligation de
l'inclure dans le calcul. L'indemnité compensatrice de logement n'est pas un
complément de rémunération mais le dédommagement d'une astreinte inhérente aux
fonctions de direction. Si le logement devait être inclus dans la rémunération, nous
exigeons qu'il le soit sous la forme d'une revalorisation indiciaire... La DGOS voudrait
l'intégrer dans la PFR mais c'est un marché de dupe. En effet, soit le logement fait
exploser les plafonds de la PFR (en comparaison aux administrateurs civils), soit on
se borne aux plafonds existants et la marge de progression de la PFR par rapport
aux régimes actuels est quasi nulle, soit on considère les montants de PFR des
administrateurs civils appliqués aux directeurs FPH sur 9 parts au lieu de 12 et cela a
pour effet d'augmenter la valeur d'une part de PFR dans des proportions
inacceptables pour Bercy.
2. Nous demandons que la PFR soit calée sur les montants plafonds des
administrateurs civils par souci de cohérence entre les fonctions publiques. Ces
plafonds sont en référence à deux arrêtés d'octobre 2009 (le 2ème concerne les
fonctionnels).

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Courriel : ufmict@sante.cgt.fr
3. Il ne faut pas que la part « fonction » de la PFR soit limitée à un coefficient 3
sur 6 (ce qui se fait pour les administrateurs civils logés). Par ailleurs, si nous
limitons les coefficients applicables à la part fonction, cela signifie que nous donnons
a contrario toute la latitude sur la partie résultat de la PFR. Il y a un vrai risque de
"variabliser" (ou précariser) des éléments indemnitaires jusqu'à aujourd'hui inclus
dans la partie fixe.

4. Il est indispensable qu'il y ait une cotation des postes au niveau national. La
DGOS voudrait laisser localement la possibilité aux DARS ou chefs d'établissements
(pour les adjoints) de coter les postes. Il faut comprendre que cela donnerait à ces
acteurs le soin de déterminer la part fonction qui deviendrait localement déterminée
ainsi que la part résultat par la fixation des objectifs professionnels. C'est leur donner
un pouvoir exorbitant. Nous sommes très opposé à la possibilité de donner trop de
pouvoir aux acteurs locaux en raison des risques de dérives locales que cela
représente. D'autant que les différentiels de cotation pourront être un frein à la
mobilité. La DGOS ajoute que la part fonction de la PFR n'a rien à voir avec l'idée
d'une part fixe, qu'il y a des fonctions plus ou moins délicates à conduire et qu'elles
sont très variables en fonction des postes et des moments. Nous considérons qu'il y
a trop de situations particulières pour établir une cotation objective. Nous aurions
donc une cotation très variable donc inégalitaire, au mieux en négociation entre le
directeur et son "cotateur" pour maintenir un régime de PFR antérieur (lors d'une
mobilité par exemple). Ce n'est pas acceptable.
5. Au contraire, nous défendons l'idée d'une cotation des postes sur la base du
découpage actuel des primes de fonctions (12 pour les DH et 5 pour les D3S). Nous
pensons d'ailleurs qu'il faudrait simplifier encore ces catégories. Il faut que la part
fonction s'apparente le plus possible à une part fixe pour stabiliser la rémunération
des directeurs.
6. L'annonce faite par madame Bachelot était une revalorisation de la
rémunération des directeurs. Il faut que soit clairement affiché cet objectif dans le
cadre des négociations actuelles. Il faut que nos interlocuteurs ministériels aient
mandat pour négocier lors des réunions et sans se réfugier derrière les "arbitrages
de Bercy".
7. Enfin, nous constatons lors de la réunion que les D3S sont complètement
laissés sur le bord du chemin. Seule la CGT a abordé le nécessaire rattrapage entre
DH et D3S. Nous constatons que la réunion du 2 juin n'a porté que sur les DH. Ce
n'est pas qu'une question de temps puisque la DGOS nous a indiqué qu'elle n'avait
même pas préparé de tableaux comparatifs pour les D3S...
8. Enfin, il convient de dire que la PFR n'est pas une obligation et qu'une réelle
revalorisation de la prime de fonctions sans passage en PFR est tout à fait
possible… .

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