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FASOVIAT

nº 22 Décembre 2017 - Janvier 2018

LE BIMENSUEL D’INFORMATIONS ET DE FORMATION DES VIATEURS DE LA FONDATION DU BURKINA


FASO

Aurevoir 2017, Bienvenue 2018


L’année 2017 se termine et l’année 2018 commence. Le Burkina a connu un grand bouleversement depuis
l’insurrection populaire (30 et 31 octobre 2014). Un changement de mentalité a été opéré. La population
revendique plus facilement maintenant car elle a conscience de son nouveau pouvoir. A chaque mois, un
corps de métier déclare la grève afin d’améliorer leur condition de vie. Cela a commencé par la
magistrature suivi des douaniers, des financiers (impôt), des agents de la santé et maintenant le domaine
de l’éducation. La présence de
djihadistes dans le nord ne
facilite pas la relance
économique du secteur privé.
Certains concitoyens regrettent
même le départ de Blaise
Compaoré avec toutes les crises
qui secouent le pays. Le
gouvernement a tellement de
défis à relever dans plusieurs
secteurs qu’après deux ans de
pouvoir le nouveau parti MPP a
déçue une grande portion de la
population. Les changements espérés ne sont pas arrivés et la justice n’est toujours pas rendue pour les
assassinats de Norbert Zongo, de David Ouédraogo et de Thomas Sankara. On observe que l’écart entre les
riches et les pauvres s’agrandit. Le quartier Ouaga 2000 se développe, de grandes villas se construisent et
les gens dans les zones non loties n’ont toujours pas d’eau. En région, dans la brousse, la situation n’est
pas mieux car le système routier est toujours déficient et le nombre de puits insuffisant. Mais le plus
fantastique est le courage des Burkinabè. Les gens se battent pour assurer le minimum vital pour leur
famille. L’espoir d’un lendemain meilleur les motive à relever leurs manches pour construire un demain
meilleur.

Notre petite communauté par la formation professionnelle et technique à Banfora et l’enseignement de


qualité à Ouaga permet d’être une pierre de développement pour les jeunes et leurs familles. Nombreux
sont les anciens qui reviennent nous dire merci. Si aujourd’hui, ils gagnent leurs vies comme plombiers,
restaurateurs, électroniciens, comptables, etc., ils reconnaissent la chance qu’ils ont eue d’être formés
dans nos établissements. Cela est possible grâce à tous nos bienfaiteurs et aux bailleurs de fonds comme
Serso en Espagne qui croient en nous et nous donne des appuis à nos projets. Merci pour vos soutiens,
merci, pour vos prières. Que la nouvelle année 2018 vous apporte la santé et le bonheur.
NOEL à Abidjan - A la rencontre du Dieu qui parle notre langue !

Paroisse Ecologique Saint Viateur de la Riviera Palmeraie Chapelle de la Communauté Saint Viateur Palmeraie

Dans la tradition chrétienne, nous savons bien que la Noël est la fête de la naissance de Jésus, à
Bethléem. Les récits qui relatent ces événements de la vie de Jésus sont dans les Évangiles. Il s’agit de
l’avènement d’un Enfant-Sauveur, venu sur la terre pour expliquer aux hommes ce que Dieu leur dit de
faire pour leur épanouissement et un bon vivre-ensemble. C’est pourquoi, le message principal de l’Enfant-
Sauveur est la paix, la justice, la tolérance, l’espérance et la charité. C’est dans la continuité de cette
expérience divine que nous avons préparé l’arrivée de cet enfant dans nos différentes communautés
(Palmeraie et Scolasticat) à Abidjan.

La messe de minuit, le 24 décembre, à la paroisse écologique Saint Viateur fut un moment de joie
exprimée et un carrefour de communion célébrée. Après la messe, nous nous retrouvons pour la veillée où
les cadeaux s’échangent avec les personnes réunies sous le même toit, et dans les jours qui suivent avec la
famille et les amis proches. Ces cadeaux de Noël, en effet, font référence aux cadeaux offerts à l’Enfant Jésus
par les rois mages : l’or, l’encens et la myrrhe. De nos jours, cela contribue largement au caractère
prophétique de Noël par laquelle, les dons offerts sont significatifs aux événements de la personne de
Jésus : Vrai Dieu, Vrai Homme et de sa mission rédemptrice.

Au-delà de cette cérémonie et des joies exprimées, la Noël est aussi un temps privilégié pour
s’interroger sur le message apporté par l’Enfant-Sauveur. Si Dieu nous rejoint comme un enfant-né,
apprendra-t-il notre langue ? Et si sa mission est en effet, pour le salut des hommes, parlera-t-il notre
langue ? Bien sûr que ce message de plus de 2000 ans rayonne dans nos cœurs dans une langue propre à
nous. Dans l’esprit de l’événement de Pentecôte, la Parole de Dieu nous rejoint dans notre expérience
quotidienne. Et si nous venons à la rencontre de ce Dieu, son message à nous est de vivre en paix, dans la
solidarité et dans le partage. Cette expérience à Abidjan, n’est-ce pas un temps privilégié pour partager des
cadeaux avec les personnes isolées ? Ne peut-on pas accueillir une voisine qui vit seule ou encore un ami
malade ? Notre témoignage chrétien doit assumer son histoire, sa réalité, le contexte de Jésus qui est venu
pour les plus marginalisés. Comment festoyer un avènement qui assume nos instances culturelles, sociales
et politiques ? Comment transmettre ce message évangélique aux habitants d’Adjamé, d’Abobo et de
Yopougon ? Comment annoncer ce Dieu qui se dit dans une langue et qui se proclame avec des concepts ?
Toutes ces inquiétudes nous portent à affirmer que l’arrivée de l’Enfant-Sauveur est un véritable
événement qui suscite la foi, la foi qui naît dans un témoignage, vécue dans une expérience qui permet de
croître. Voilà notre Noël à Abidjan qui démontre que les idées ne manquent pas pour faire de Noël un vrai
moment d’échange qui fait vivre un vrai moment de bonheur et de partage.

OGUDO Kingsley Uchenna csv


Ma contribution au Groupe Scolaire St-Viateur de Ouagadougou

Etienne en action dans la bibliothèque et des livres bien classés.

C’est ma sixième année de coopérant volontaire au Burkina Faso. Je m’appelle Etienne Troestler, j’ai été
professeur au Cégep de Jonquière au Québec pendant 36 ans, et dans ma tâche d’enseignement j’ai eu le
plaisir d’accompagner des groupes de stagiaires à Banfora, au Burkina Faso, là où j’ai fait la connaissance
du frère Jocelyn Dubeau, CSV, alors DG à l’Établissement Louis-Querbes.

Depuis ma retraite en 2012, je passe neuf mois par année à Banfora, où j’ai travaillé dans plusieurs écoles.
J’ai fait l’inventaire des bibliothèques scolaires des lycées Louis-Querbes et Jacques-Toulat de Banfora,
encadré et conseillé les équipes de professeurs d’histoire-géographie de ces mêmes établissements, en
plus du Collège d’Enseignement Général du village de Tengréla cette année.

Il y a deux ans, j’avais travaillé un peu avec l’ancien bibliothécaire, Monsieur Antoine de Padou Ouédraogo,
au Groupe Scolaire St-Viateur à Ouagadougou.
Cette année, avec la nouvelle bibliothécaire
Madame Ouédraogo Aissata, j’ai passé deux
semaines entières à l’établissement pour faire
l’inventaire et le classement de leur bibliothèque.
Avec beaucoup de joie d’ailleurs. Ces séjours me
permettent de vivre avec la Communauté, de me
ressourcer, et d’approfondir mes liens avec le
Père Jean-Marc Provost, le Frère Jocelyn Dubeau
et l’ensemble des autres frères.

J’en profite pour remercier la Communauté de


St-Viateur à Outremont (Québec) pour leur
confiance, et celle de Ouagadougou pour leur
Logiciel Book’In, installé par Etienne pour l’inventaire accueil et amitié.
Noël anticipé au Saint Viateur
Le vendredi 22 décembre 2017 fut la fin du premier trimestre. Avant de remettre les bulletins aux élèves,
nous étions rassemblés dans l’auditorium pour fêter Noël. Deux chorales animaient la célébration, celle du
primaire et celle du secondaire. Le père Jean-Marc Provost a présidé la cérémonie. Dans la journée, il y eut
une kermesse. Les élèves ont monté des kiosques de nourriture ou de jeux. Les enfants du préscolaire et
du primaire ont reçu la visite du père Noël et ont partagé ensemble le repas du midi. Les élèves sont en
congé jusqu’au 3 janvier 2017. Les cours reprennent le 4 janvier 2017. Cependant nos sept classes
d’examen d’Etat pour le BEPC et le BAC sont venues du 27 au 30 décembre pour suivre des cours de
rattrapage. Notre premier trimestre fut marqué par plusieurs jours de grève. Au niveau national, les
syndicats dans l’enseignement manifestent pour une amélioration des conditions de travail.
Laisse maintenant ton serviteur mourir en paix. (Luc 2.29)

Le père Jean-Marc et moi pouvons dire ensemble les paroles du vieux Siméon : « Laisse maintenant ton
serviteur mourir en paix. » Siméon a vu le Christ et nous, nous avons vu la première rencontre du chapitre
de la fondation du Burkina Faso. En 1999, cinq religieux ont eu le mandat d’insérer le charisme Querbésien
au Burkina Faso et 18 ans plus tard la fondation a un supérieur, un économe et un maître de novices
africains et la fondation fonctionne officiellement avec un chapitre qui a eu sa première réunion les 27 et
28 décembre 2017.

Les membres du premier chapitre de la fondation: Benjamin Ouédraogo, Denis Kima, Victor Zongo, Norbert Zongo,
Macaire Sandouidi, Jocelyn Dubeau, Gabriel Ouédraogo, Céraphin Ouédraogo, Désiré Legma, Francois Savadogo (en bas),
Marius Sanou et Clément Ouédraogo. (Il manque le père Jean-Marc sur la photo)

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Frère Irénée HIEN, 1 suppléant et modérateur Comité du chapitre : Denis KIMA, Macaire SANDOUIDI et Marius SANOU

Plusieurs sujets furent à l’ordre du jour : la préparation du chapitre général et les élections des capitulants
et des suppléants; le plan stratégique de la fondation basé sur quatre priorités stratégiques dont (1) la
formation des Viateurs à la vie religieuse et professionnelle, (2) le développement de notre charisme et de
notre mission, (3) la consolidation de notre vie fraternelle autour du Christ et (4) parvenir d’ici 5 ans à une
autonomie financière. Nous avons aussi parlé de la politique de la formation. Ce premier chapitre fut
l’occasion de prendre conscience de la maturation de notre congrégation au Burkina Faso et notre volonté
d’être les premiers acteurs de notre avenir.
Le service de pastorale du GSSV en aide aux élèves handicapés.
Le Groupe Scolaire Saint Viateur accueille en son sein quelques élèves avec handicap. Nous avons en
sixième une élève qui deviendra progressivement aveugle suite à une maladie. En accord avec l’école des
Aveugles de Ouagadougou et de sa famille nous l’accueillons. Son « reste visuel » lui permet de suivre en
classe avec une attention particulière des professeurs et bientôt elle devra apprendre le braille selon
l’évolution de sa maladie. En seconde, il y a deux ans, nous avons accueilli une élève avec une déficience
auditive. Avec le service de pastorale, en lien avec sa grande sœur qui est sa tutrice, nous avons étudié une
possibilité de l’aider. Durant l’été 2017, le Frère Jocelyn Dubeau a reçu des dons de différentes personnes,
ce qui a permis dès octobre de rejoindre la famille. Voici la lettre de remerciement.
L’échange de vœux dans la communauté Louis Querbes de Dassasgho
Le dimanche de l’Épiphanie, le 7 janvier 2018, le supérieur local de la communauté de Dassasgho a adressé
ses vœux pour la nouvelle année à ses confrères. Ce fut aussi le moment où les confrères ont exprimé leur
reconnaissance pour le père Jean-
Marc pour sa présence de qualité et
de son leadership auprès d’eux.
Jean-Marc a réagi à cet hommage en
remerciant : « Habituellement, on
attend la mort d’un confrère pour lui
rendre hommage. Il est heureux que
je sois parmi vous pour l’entendre (…)
cela demande beaucoup d’humilité
pour accueillir vos beaux mots. » De
plus, il a dit qu’il considère toujours
ses confrères comme des adultes

responsables et comme des Viateurs au même titre que lui. Ce qui fait qu’il
interpelle chacun en privé et les invite à vivre leur vie religieuse de façon
authentique. La communauté a profité de cette occasion pour souligner
l’anniversaire de naissance du frère Ghislain Ouédraogo qui a eu 26 ans le 31
décembre passé.
Jean-Marc lors de son discours et le frère Ghislain

L’échange de vœux au Groupe Scolaire Saint Viateur


Le samedi 13 janvier 2018, le directeur général a adressé ses vœux pour la nouvelle année aux 160
employés invités à cette occasion. Nous formons une grande famille avec le personnel enseignant du
préscolaire, du primaire, du post primaire, du secondaire et des cours du soir ainsi que tout le personnel de
soutien et le personnel administratif.

Le personnel a profité de l’occasion pour souligner les 30 ans de vie religieuse du frère Jocelyn Dubeau
(1988-2018) en lui remettant une tenue traditionnelle et un masque Bobo représentant le soleil. Le frère a
déjà 6 masques dans sa chambre, souhaitons qu’il trouve un espace pour le septième.
Extrait du journal « La voix du Viateur » du 18 décembre 2017, réalisé par les élèves de la première A.

Notre journal a le plaisir de vous


présenter l’un de nos éducateurs.
Il s’agit du Frère Nicolas,
Clerc de Saint-Viateur.

Le Frère Nicolas de la Divine Grâce Moussa DONGO est né à Awoutélé dans la région des
Plateaux au Togo le 06 Mai 1983. Il a fait ses études supérieures à l’Institut Supérieur de Philosophie
et des Sciences Humaines – Don Bosco de Lomé (Togo), sanctionnées par une licence en sciences
humaines, option philosophie en 2011. De 2012 à 2014, il a entrepris des études théologiques au
Grand Séminaire Saint Gall de Ouidah au Bénin. Il est devenu de 2014 à 2015 le premier directeur de
l’Ecole du Foyer Saint Joseph, un établissement spécialisé dans l’éducation des enfants handicapés
moteur.
Le Frère a fait ses études secondaires à Tado, à Tohoun puis à Lomé. Il a fait un Baccalauréat
série A4 en 2005, le BEPC en 2001 au Collège Protestant de Tado. Quant à ses études primaires, il a
les faites à Lomé, à Awoutélé, son village natal, et à Tado où il a obtenu son Certificat d’Etude Premier
Degré (C.E.P.D) en 1997.
Comme loisirs, le Frère Nicolas aime la lecture. Son livre préféré est Ainsi parlait Zarathoustra
de Friedrich NIETZSCHE. Son plat préféré est le foutou accompagné du vin. Voilà en gros le parcours
du Frère Nicolas.
Comme éducateur, il pense que la famille a trois rôles à jouer dans la réussite scolaire d’un
enfant. Premièrement les parents doivent vérifier les connaissances scolaires de leurs enfants.
Cela se fera à travers la révision des leçons et la vérification des cahiers d’exercice pour les aider à
traiter les exercices. Bref, aider les enfants à s’organiser pour mieux étudier. Deuxièmement, les
parents doivent savoir comment se comportent leurs enfants. A ce niveau, les parents doivent être
en contact avec les enfants, les suivre, veiller sur eux. Cela ne veut pas dire qu’il faut les épier et à
chaque erreur une correction. Mais au contraire parvenir à identifier les réactions de l’enfant en vue de
connaître son tempérament et son caractère. Cela évitera aux parents de s’étonner sur l’attitude de
leurs enfants en dehors de la maison. Les parents doivent être en contact permanent avec les
éducateurs pour voir s’il y a un élément nouveau qui s’introduit dans le comportement de l’enfant. Enfin,
le troisième rôle des parents consistera à créer un cadre d’échange avec les enfants. Trouver un
espace pour échanger avec l’enfant pas comme un père qui doit donner des ordres mais discuter avec
l’enfant comme un ami. Faire tout pour gagner la confiance de son enfant.
Pour une meilleure réussite scolaire, le Frère Nicolas donne à nous les élèves trois secrets qu’il
appelle les trois « BIEN » : bien s’amuser, bien étudier et bien respecter le règlement intérieur de
l’école.
Par SANA Nadia et TAPSOBA Fanny
Les fêtes de fin d’année au noviciat
Au début de cette nouvelle année, il nous parait très important
pour votre information de faire une petite rétrospective sur les fêtes
de fin d’année.

En commençant par
la nuit de Noël, nous
avons eu la joie de faire cette messe chez nous à
Boassa, à la CCB Saint Dominique à 20h30. Cette
messe a été présidée par le Père Justin, un Père
Camillien, qui insista sur le sens de Noël dans
l’Église catholique. Après cette célébration
Eucharistique, un réveillon était au rendez-vous en
communauté. Les démonstrations de pas de danses
étaient également au rendez-vous, « le break
dance », « le zouglou dans des sonorités aussi bien
profanes que religieuses. Le réveillon a été dans la
simplicité entre les membres de la communauté du noviciat. Le jour de Noël, nous avons fait la
messe à la Rotonde, paroisse universitaire Saint Albert le Grand.

Quant à la veille du nouvel An, la soirée


de la saint Sylvestre, elle fut très spéciale pour
les communautés environnantes. Toutes les
communautés religieuses : les Sœurs de
l’Annonciation de Bobo, le noviciat des
Camiliens, les Sœurs Missionnaires de la
Doctrine Chrétienne, le noviciat des CSV se sont
retrouvés au postulat des sœurs Dominicaines
pour une messe d’action de grâce en cette fin
d’année. Cette soirée a commencé à 21h par la
prière du chapelet animée par nous les novices
csv, suivie de l’adoration animée par le noviciat
des Camiliens, les offices des lectures dirigées
par les consacrés et la messe de minuit présidée par notre maître le Père Norbert Zongo. Toutes
ces activités se sont déroulées à la chapelle du
postulat des sœurs Dominicaines.

Qui dit réveillon dit fête ! Et la fête était bien


au rendez-vous. Après la célébration Eucharistique,
ce fut donc la célébration gastronomique ; un vrai
partage fraternel au cours duquel les pas de danses
aussi bien de la vieille que la nouvelle génération se
sont rivalisés. Chacun y allait des pas de sa
génération, de son savoir-faire et de ses souvenirs.
On a bien ri !

Une fois encore la communauté du noviciat Saint Viateur de Boassa vous souhaite une
Bonne et Heureuse Année 2018. Quelle soit pour vous une année de Santé, de Succès dans vos
différentes missions et de Sainteté. Jean-Baptiste YABE, Novice
Aviculture dans la ville
Dans la communauté de Dassasgho, à la suite du frère Valmont PARENT, l’économe local,
le frère Denis KIMA, a entrepris l’élevage de poulets dans la cour de la communauté. Deux
espaces ont été aménagés. Durant la journée, les volailles circulent librement autour de la
résidence et la nuit, elles retournent dans leurs abris. La population est de 62 têtes, ce qui fera
124 cuisses à manger…

Un « piège à chat » est aussi installé pour attraper les prédateurs. Le premier chat victime
du piège a fait une excellente soupe. Contacter le f. Jocelyn pour avoir la recette.

Piège pour les chats


Visite pastorale du Père Macaire à Abidjan en Côte d’Ivoire

Du samedi 13 au dimanche 21 janvier 2018, nous avons eu la joie d’accueillir, au


Scolasticat, le Père Macaire SANDOUIDI, supérieur de la Fondation du Burkina Faso. Il est venu
au pays de l’hospitalité dans le cadre d’une visite pastorale pour nous encourager dans notre
odyssée.

A travers des rencontres communautaires et individuelles, nous avons échangé les


nouvelles de nos deux pays et celles de nos expériences personnelles. De la communauté du
Scolasticat à celle de la Palmeraie, le Père Macaire a également fraternisé avec les confrères
ivoiriens. Merci au Supérieur de la Fondation pour ses sages conseils et ses encouragements qui
témoignent de son sens élevé de la « viatorianité » dans notre maison commune.

Frère François ZOMA

F. Gabriel Ouédraogo, F. François Zoma, P. Macaire Sandouidi, P. Augustin Koné, F. Kingsley Ogudo
étudiant en théologie, étudiant philosophie, Supérieur BF, Supérieur CI, étudiant en théologie

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