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nº 24 Mars 2018
Environ 250 enfants ont pris part à cette journée de fête. Avec plusieurs temps de
répétitions les enfants ont animé la messe du jour en chant et en lecture. Après la messe ils
animèrent jusqu’à midi. L’heure à laquelle intervient le partage du repas. Une séance
d’animation mènera les enfants jusqu’à 14h30, heure à laquelle nous avons libéré.
Partage de repas par les sœurs et la marraine Photo de famille avec tous les enfants
Les encadreurs des enfants ont décidé cette année de faire un concours des crèches à
l’occasion de la fête de Noël. Une initiative qui n’a pas été facile mais elle a eu lieu. En effet,
nous étions obligés d’aller visiter toutes les crèches réalisées. A l’issue de notre recherche
nous avons eu une trentaine de crèches dont toutes ont été primées. Cependant il y a eu
différent prix au niveau des cinq premières. Ces dernières ont reçu leurs prix devant les
fidèles à la fin de la messe.
Le mercredi des Cendres, comme à l’accoutumée fut le début du temps de carême. Ce fut le
14 février cette année le début de ce temps du profit de la miséricorde divine. Les fidèles chrétiens
de la paroisse se retrouvèrent à l’amphi pour la messe à 18h. Messe durant laquelle nous
recevrions les Cendres en signe de notre fragilité et de notre besoin de revenir à Dieu. Ce début
inaugure une série de Chemins de croix, à chaque vendredi, pour nous rappeler les moments
difficiles que le Christ a vécus sur le chemin du Golgotha. Une particularité pendant ces chemins de
croix est l’instauration d’un temps d’enseignement après chaque chemin de croix sur un thème
permettant d’améliorer le mieux vivre de ce temps.
Marche de carême
paroissiale sous les
manguiers
Parmi les activités de foi pour fructuer ce temps de carême, la paroisse Saint Viateur a tenu
sa marche de carême 2018 à Bonouna le 25 février 2018. Cette marche débuta devant les
bureaux de la paroisse sous la bénédiction et la direction du père curé. Les fidèles
convergèrent vers le site en compagnie de la Très Sainte Vierge Marie à travers la récitation
du chapelet avec la croix du Christ en avant. Une fois sur le lieu, il y eut la répartition par
CCB où interviennent la lecture et le partage du message de carême 2018 du Pape François.
Après cette activité par CCB, l’ensemble des fidèles se réunissent autour de l’Abbé
Didier SAMNE pour l’enseignement. La fin de l’enseignement débute le temps de
l’adoration . Après l’adoration, les fidèles partagèrent ce que chacun a envoyé comme
repas. Un temps de reconciliation avec le Seigneur à travers le sacrement de la
réconciliation eu lieu. La messe intervint après la confession. La fin de la messe fut en
même temps l’envoi des fidèles chez eux.
Une fois sur le site diverses activités sont menées : travaux de groupe pour comprendre
le sens du carême, repas fraternel et animation
Du 27 février au 06 mars 2018 nous avons effectué la traditionnelle visite de familles des
postulants de la congrégation avec notre Père Maître, P. Céraphin OUEDRAOGO. Cette visite nous a
conduit d’abord à Memer, une des paroisses du diocèse de Diébougou, ensuite à Boura, un centre de
la paroisse de Léo dans le diocèse de Koudougou ; puis à Mogtedo, une paroisse de l’archidiocèse de
Koupèla ; puis à la paroisse de Tougouri dans le diocèse de Kaya. Cette visite a pour but principal de
faire connaître la congrégation aux familles des postulants et leur expliquer la mission du clerc de
Saint Viateur. C’est également un canal pour souder les relations entre postulants, qui se sentiront
plus liés entre eux du fait que chacun découvre une dimension importante de l’autre et vient de se
familiariser avec la famille de son frère. Il y a là, effectivement, un enrichissement inexplicable qui a
changé positivement nos relations interpersonnelles. Troisième but peut être considéré comme le
premier pas d’alliance entre la famille biologique du postulant et la famille religieuse dont le
postulant désire faire partie. Le Père Maître a représenté la congrégation auprès des familles pour les
remercier pour l’éducation donnée à leur enfant, laquelle éducation a permis l’éclosion du désir de
leur enfant de s’engager dans la vie religieuse.
Le mardi 27 février 2018, après la
Les trois postulants avec les parents de Casimir
messe de 6h, nous avons pris la route pour
Memer à Dano. De Banfora nous passâmes
par Bobo, Diébougou, Dano à Memer. Nous
sommes arrivés à la paroisse de Memer
vers 13h et nous avons été accueillis par le
curé de la paroisse. Après un temps
d’échange, le curé nous accompagna dans la
famille de Pierre Claver où la grande famille
nous attendait. Nous avons été bien
accueillis par la famille PODA. Nous avons
pris congé de la famille aux environs de
16h. Nous avons passé la nuit à Ouessa, une
commune frontalière avec le Ghana.
Le 02 mars nous sommes revenus à Kaya dans la soirée et le Parents de Nikiéma Ambroise
03 mars après un temps de visite du marché nous étions sur la route pour Ouaga. Du 03 au 06 mars
nous avons été accueillis par la communauté de Dassasgho et nous avons partagé des moments
merveilleux avec les frères. L’une des preuves était la fête patronale et l’anniversaire de Casimir
OUEDRAOGO le 04 mars. Le 06 mars matin nous quittons Ouaga pour Banfora. A 16h nous étions à
Banfora.
Cette visite a été appréciée par toutes les familles visitées. En effet, chaque fois que les parents
prennent la parole, après l’explication du but de la visite, le constat est similaire. Ils apprécient
l’initiative et la conviction de savoir désormais, clairement, où se trouvent leurs fils et ce qu’ils
peuvent attendre de lui. Après cette visite, nous, postulants, nous avons même remarqué que le
rapport de nos parents avec nous s’était amélioré : ils nous appellent fréquemment en nous
encourageant et demandent les nouvelles des frères de la communauté, ce qui n’était pas courant
avant.
La journée de la femme au Burkina Faso est une journée spéciale. Premièrement, elle est chômée
et il y a des manifestations dans toutes les villes et villages organisées par les associations
féminines et par le Ministère de la femme, de
la solidarité nationale et de la famille. A
l’époque de Thomas SANKARA, sous la
révolution, les hommes allaient au marché et
préparaient le repas de la famille. En
renversant les rôles, Thomas SANKARA voulait
faire évoluer la société et rendre la dignité à
toutes les mères, épouses et sœurs du Burkina
Faso. Au lieu de parler de mouvement
féministe, les femmes parlent d’égalité et de
complémentarité. Elles revendiquent leurs
droits et dénoncent les injustices. La priorité
est le droit de la terre et le développement
économique. Le thème pour 2018 est la
participation de la femme à la gouvernance :
état des lieux, défi et perspective. Au Saint
Viateur de Ouagadougou, les 52 femmes
salariées de l’école ont reçu du D.G. un pagne
en signe de reconnaissance de leur travail au
Mme Somda Nadège, prof éducation physique, le frère
sein de l’Établissement. L’initiative fut bien
Jocelyn, DG, Mme Sawadogo Sylvie, éducatrice et
Mme Yenbanga Delphine, prof de philosophie. appréciée cependant les hommes ont été
jaloux… ils demandent à leur tour, la journée
de l’homme.
Voici quelques photos de la résidence près de l’université Thomas d’Aquin à Saaba. Les
finitions ont pris plus de temps que prévu. La fondation aura bientôt quatre communautés locales,
Dassagho, Boassa, Banfora et Saaba.
Dans le réfectoire
Dans la cuisine
Il était exactement 7h45 sur ma montre. Nous descendons des véhicules et nous
commençons à nous saluer. Je disais au fond du cœur « merci Seigneur de nous avoir
conduits jusqu’à la destination ». Nous rentrons au presbytère pour s’assoir en entendant
les autres consacrés. Il est 8h15mn toute les communautés religieuse étaient là. Et moi je
pouvais compter plus 40 Religieux. A 8h40mn les autres se dirigèrent vers l’église. Il est
l’heure de la messe.
L’une des activités fortes de cette journée 04 février 2017 est la célébration
eucharistique. Il est 9h00 et la messe va bientôt commencer. Tous les 40 religieux(ses) ont
tous fait la procession d’entrée par ordre croissant de taille. On pouvait voir au total quatre
prêtres dont deux prêtres diocésains c’est-à-dire le curé et son vicaire et aussi deux
religieux prêtres dont le présidant de l’UDR qui fut le célébrant principal.
Pendant la célébration, le célébrant a attiré l’attention des religieux religieuses sur la
valeur et l’importance d’un consacré dans la société. D’où la fraternité entre les religieux et
entres religieux et laïc.il interpelle le Religieux de nouveau encore sur la prière. « Notre
seul arme pour combattre le mal, c’est la prière, près du temple de Dieu». Nous pouvons
citer encore le célébrant : la fidélité, la pureté, la chasteté doivent être le modelé d’une
personne consacrée.
Juste après la messe, les Religieux ont eu la rencontre avec les jeunes de la paroisse.
En effet les différentes congrégations ont eu un temps pour présenter leur charisme. Après
la présentation, les religieux se sont réunis au presbytère de la paroisse pour un repas
communautaire que chaque communauté avait apporté. C’était aussi le moment favorable
d’échanges pour les religieux (religieuses).
Après le repas les consacrées reprirent leurs chemins pour rejoindre leur
communauté respective. C’est ainsi que prend fin la journée de Vie Consacrée 04 février
2018 dans le diocèse de Banfora.
Le samedi 24 mars 2018 un groupe d’élèves sont
partis pour une visite touristique dans la région des
Cascades. Ils étaient hébergés à notre école de
Banfora ELOQ. Ils ont visité l’usine de SOSUCO
(fabrication du sucre de canne), le dôme de
Fabedougou, la Cascades de Karfiguelaainsi que les
Pics de Sindou. L’animation était au rendez-vous
avec la nuit culturelle et différentes autres activités.
Une initiative du service de l’aumônerie, Frère
Benjamin KONE, pour vivre la fraternité et la bonne
entente inter-religieux. Musulmans, Catholiques, Églises Évangéliques … tous ensemble pour un
monde uni. Une sortie pour signifier que nous sommes pour la PAIX dans nos différences. L’esprit
intégriste n’a pas sa place dans le pays des hommes intègres.
L’aumônier, le frère Benjamin Koné, accompagné des confrères a organisé une journée de
récollection pour les élèves et les catéchumènes de l’école. L’activité a commencé à 7h30 par un
chemin de croix dans la cour de l’Établissement suivi d’un carrefour avec des questions pour
terminer avec la messe célébrée par le père Jean-Marc Provost.
Depuis mes premières journées à Banfora pour le postulat dans la
congrégation des Clercs de Saint Viateur, j’ai rêvé d’utiliser mon temps au profit du
jardinage. Mais hélas, la cour de la communauté Saint Viateur ne m’a pas permis de
réaliser mon rêve.
Finalement, au cours du
premier trimestre, je me
suis donné du temps pour
arroser les fleurs dans la
cour de la communauté.
Dans ce jardin dénommé « jardin Saint Viateur », nous avons trois planches de
courgette, huit planches de la laitue, quatre planches de concombre, cinq planches
d’oignon et une pinière de tomate. Les travaux de ce petit jardin ont débuté le 15
décembre 2017. Actuellement, les premières laitues repiquées sont consommables.
Toutes ces réalisations ont eu
lieu grâce au château d’eau de
la paroisse.
Les photos de la journée pagne, journée traditionnelle et journée moderne sont de M. Erick
Baldassari. Un ami de la France qui est venu nous visiter avec sa fille Nelly du 21 février au 7 mars
puis avec son fils Boris du 7 au 21 mars. Erick a pris l’avion le 24 mars. Merci Erick pour ton séjour
parmi nous et pour ton soutien à notre fondation.
Pour l’homme de la Bible, le devoir d’accueillir l’étranger n’est pas un commandement abstrait, mais
s’inscrit dans une expérience, celle d’avoir été soi-même étranger : « L’étranger qui réside avec vous sera
pour vous comme un compatriote et tu l’aimeras comme toi-même » (Lv 19, 34). Pour l’homme africain, la
notion de l’étranger dépasse ce simple lien du sang, et l’accueil de l’autre est une obligation et une valeur
fondamentale de vivre ensemble. C’est pourquoi la question biblique : « Qu’as-tu fait de ton frère ? » (Gn.
4,10), n'est pas une question liée au sang, mais plutôt à l’humanité et à Dieu qui fait de chaque être humain
son frère ou sa sœur.
Ainsi, dans un monde en constante mutation sociale, culturelle et religieuse, nous devons valoriser ce
simple acte d’accueil comme première part à l’intégration humaine et à l’ouverture au dialogue franc et
efficace. Il s’agit d’une pédagogie qui montre l’importance de l’homme dans la formation et qui se fonde
sur l’intuition forte du christianisme qui voit dans les pauvres le signe de la présence de Dieu dans le monde.
L’homme, comme sujet, est capable de se transcender lui-même et ainsi recréer le monde. Car si Dieu peut
s’ouvrir et bénir Abraham par le simple sens d’hospitalité manifesté envers ses envoyés (Gn 18,1), Il peut
également nous aider dans notre quête d’une cohésion sociale, culturelle et religieuse, si nous prenons au
sérieux le simple acte d’accueil et le sens de l’hospitalité.