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FASOVIAT

nº 24 Mars 2018

LE BIMENSUEL D’INFORMATIONS ET DE FORMATION DES VIATEURS DE LA FONDATION DU BURKINA


FASO

La fête de Pâques au Burkina Faso ne tourne pas autour


des lapins de Pâques, ni des poules en chocolat. Il y a une
grande participation aux célébrations du Jeudi saint, Vendredi
saint, la Veillée pascale et le dimanche de Pâques. Ce qui est
particulier, c’est le rite catéchuménat pour les adultes dans
l’ensemble du pays. Après trois ans de catéchèse francophone
ou quatre en langue nationale, les adultes sont baptisés durant
la Veillée pascale. Ils reçoivent le baptême, la première
communion, et certains régulariseront leur mariage s’ils vivent
en couple.
Dans notre paroisse de Notre Dame de Fatima à
Dassasgho, il y a 200 candidats adultes au baptême. Et il y a
quatre fois plus à la paroisse Saint Camille qui est à 15 minutes
de voiture de notre paroisse. La Confirmation des adultes se fait
aussi dans la même célébration. Le baptême des adolescents se fait en mai durant la Pentecôte, le
nombre va doubler et les enfants de façons régulières tout au long de l’année.
Dans notre groupe au centre saint Viateur au sein de l’école, certaines femmes ne pourront
pas être baptisées car leurs conjoints ne veulent pas se marier. De même pour des jeunes qui ne
réussissent pas à avoir l’autorisation de leur père musulman. Le papa avait dit oui pour que son
enfant fasse la catéchèse et trois ans plus tard, surpris de la volonté de son ado, refuse maintenant
de donner son accord. Le frère Benjamin KONE, aumônier, a rencontré quelques époux et
quelques parents pour expliquer la démarche, quelques fois cela fonctionne et d’autres fois, non.
L’adulte et le jeune ont alors le baptême par désir. Si l’avenir leur permet, ils se feront baptiser
l’année prochaine. Nous avons deux dames qui, cette année, vivront le baptême, l’eucharistie, le
mariage et la confirmation en deux jours consécutifs. La joie se lit sur leurs visages.
Le dimanche de Pâques, les familles reçoivent à la maison, amis et connaissances pour fêter
leur baptême ou leur confirmation. Tout le monde vient saluer, prendre un verre et un repas
quelle que soit l’heure de la journée à partir de 11h00 jusqu’à 23h00. Tout le monde est accueilli
même l’ami de l’ami que tu n’as jamais vu. De plus, même si dans la famille il n’y a pas eu de
baptême, les amis musulmans viennent faire un tour pour saluer leurs amis chrétiens et leurs
souhaiter bonne fête. Les chrétiens font aussi la même chose à la TABASKI, ils vont dans les
familles musulmanes pour leur dire aussi Bonne fête. Soyez prêts à ouvrir votre porte.
Des questions commencent à trouver des
réponses sur l’attaque du 2 mars 2018
contre l’Etat-major général des armées et
l’ambassade de France où huit militaires
sont morts.

Les attaques ont été revendiquées par


l’organisation autoproclamée «Jama'et
Nusrat al-Islam wal-Muslimin» (Groupe
de soutien à l'Islam et aux Musulmans,
GSIM), une coalition terroriste active dans
le nord du Mali, dirigé par Iyad Ag
Ghaly, qui dit avoir agi « en réponse à la mort de plusieurs de ses leaders dont le
chef Mohamed Hacen Al-ançari dans un raid de l’armée française », le 14 février
2018 dans le Nord du Mali.

Sur la préparation de l’attaque, les autorités burkinabè ont eu vent de certains


mouvements depuis le mois de février. « Les services de renseignements ont
identifié Ayour Al-Battar comme étant le coordonnateur de ces opérations.». Ayour
Al-Battar aurait franchi la frontière le 9 février 2018 depuis le Mali. « Les huit
membres du commando, dont certains parlaient arabe et bambara, l’aurait rejoint au
Burkina durant les jours qui ont suivi, également depuis le Mali. Informés a posteriori
de leur arrivée, les services de renseignements burkinabè ont diffusé une note
d’alerte aux différentes forces de défense et de sécurité le 22 février pour signaler
leur présence sur le territoire national ». Malheureusement, cette note d’alerte n’a
pas empêché les assaillants de mettre en œuvre leur double attaque. Aidés
certainement par des complices à l’intérieur même du pays qui leur ont facilité la
tâche. On apprend également qu’un militaire a été identifié et même arrêté. Ce
militaire burkinabè en activité a ainsi travaillé pour les terroristes. Il aurait été
présent au cimetière quand ses camarades étaient portés sous terre. Le
gouvernement souhaite que les enquêteurs aient plusieurs informations avec lui
pour détruire cette cellule djihadiste présente au Burkina Faso. Pour rappel, plus de
4 mille militaires français sont déployés dans le Sahel, dans le cadre de la lutte
contre les groupes terroristes. La force conjointe du G5 Sahel devrait être
totalement opérationnelle d'ici
quelques mois, pour combattre les
groupes terroristes et le crime
organisé dans cinq pays africains, à
savoir, le Burkina Faso, le Mali, le
Niger, le Tchad et la Mauritanie.

Photo d’un des chefs de guerre du djihadiste


malien Iyad Ag Ghali, tué par l’armée
Française au Nord du Mali le 14 février 2018.
Le dimanche 07 janvier, les Enfants de la paroisse ont célébré leur Noël

Environ 250 enfants ont pris part à cette journée de fête. Avec plusieurs temps de
répétitions les enfants ont animé la messe du jour en chant et en lecture. Après la messe ils
animèrent jusqu’à midi. L’heure à laquelle intervient le partage du repas. Une séance
d’animation mènera les enfants jusqu’à 14h30, heure à laquelle nous avons libéré.

Partage de repas par les sœurs et la marraine Photo de famille avec tous les enfants

Le dimanche 14 janvier fut la remise des prix du concours des crèches

Les encadreurs des enfants ont décidé cette année de faire un concours des crèches à
l’occasion de la fête de Noël. Une initiative qui n’a pas été facile mais elle a eu lieu. En effet,
nous étions obligés d’aller visiter toutes les crèches réalisées. A l’issue de notre recherche
nous avons eu une trentaine de crèches dont toutes ont été primées. Cependant il y a eu
différent prix au niveau des cinq premières. Ces dernières ont reçu leurs prix devant les
fidèles à la fin de la messe.

Les cinq meilleurs constructeurs primés Photo après la messe


Du 21 au 28 janvier, les enfants ont vécu la semaine de l’enfance missionnaire

Pour vivre la semaine de l’enfance missionnaire, les enfants de la paroisse ont


entrepris quelques activités pour marquer cette opportunité mondiale qui leur est offerte.
En effet, le lundi 22 janvier, les enfants ont animé la messe de 18h en assurant l’animation
des lectures et des chants. Le mardi 23, ils ont assuré l’animation de la prière dans les CCB ;
le mercredi 24 et le vendredi 26 ils animèrent le chapelet à la grotte ; le jeudi 25 ils
assistèrent à la messe du soir à la chapelle, le samedi 27, ils ont suivi une projection
cinématographique sur l’enfance missionnaire.

Pendant la messe de lundi Chapelet du mercredi Après la messe du jeudi

Carême 2018 : Comment ce temps est vécu à Saint Viateur ?


Le temps de carême est un temps de pénitence, de partage et de prière. Cette opportunité
que l’Eglise propose à ses filles et fils de revenir au Seigneur est saisie de plusieurs manières par
chacun et par chaque groupe. La paroisse Saint Viateur ne ménage aucun effort pour ressusciter
avec le Christ à Pâques.

Le mercredi des Cendres, comme à l’accoutumée fut le début du temps de carême. Ce fut le
14 février cette année le début de ce temps du profit de la miséricorde divine. Les fidèles chrétiens
de la paroisse se retrouvèrent à l’amphi pour la messe à 18h. Messe durant laquelle nous
recevrions les Cendres en signe de notre fragilité et de notre besoin de revenir à Dieu. Ce début
inaugure une série de Chemins de croix, à chaque vendredi, pour nous rappeler les moments
difficiles que le Christ a vécus sur le chemin du Golgotha. Une particularité pendant ces chemins de
croix est l’instauration d’un temps d’enseignement après chaque chemin de croix sur un thème
permettant d’améliorer le mieux vivre de ce temps.

Marche de carême
paroissiale sous les
manguiers
Parmi les activités de foi pour fructuer ce temps de carême, la paroisse Saint Viateur a tenu
sa marche de carême 2018 à Bonouna le 25 février 2018. Cette marche débuta devant les
bureaux de la paroisse sous la bénédiction et la direction du père curé. Les fidèles
convergèrent vers le site en compagnie de la Très Sainte Vierge Marie à travers la récitation
du chapelet avec la croix du Christ en avant. Une fois sur le lieu, il y eut la répartition par
CCB où interviennent la lecture et le partage du message de carême 2018 du Pape François.

Une des stations pendant la marche Enseignement de l’Abbé Didier SAMNE

Après cette activité par CCB, l’ensemble des fidèles se réunissent autour de l’Abbé
Didier SAMNE pour l’enseignement. La fin de l’enseignement débute le temps de
l’adoration . Après l’adoration, les fidèles partagèrent ce que chacun a envoyé comme
repas. Un temps de reconciliation avec le Seigneur à travers le sacrement de la
réconciliation eu lieu. La messe intervint après la confession. La fin de la messe fut en
même temps l’envoi des fidèles chez eux.

La prière de conclusion à l’arrivée au site Le curé donnant le programme de la journée


Des images de la marche des enfants avec leur aumônier et accompagnateurs

Après celle de la paroisse, les


enfants ont effectué leur
marche de carême le 04
mars 2018 au niveau de la
ferme tout près de la
paroisse. Assistant à la
messe dominicale avec les
fidèles paroissiens, les
enfants et leurs encadreurs
prendront le chemin pour
leur marche de foi.

Une fois sur le site diverses activités sont menées : travaux de groupe pour comprendre
le sens du carême, repas fraternel et animation

Du 27 février au 06 mars 2018 nous avons effectué la traditionnelle visite de familles des
postulants de la congrégation avec notre Père Maître, P. Céraphin OUEDRAOGO. Cette visite nous a
conduit d’abord à Memer, une des paroisses du diocèse de Diébougou, ensuite à Boura, un centre de
la paroisse de Léo dans le diocèse de Koudougou ; puis à Mogtedo, une paroisse de l’archidiocèse de
Koupèla ; puis à la paroisse de Tougouri dans le diocèse de Kaya. Cette visite a pour but principal de
faire connaître la congrégation aux familles des postulants et leur expliquer la mission du clerc de
Saint Viateur. C’est également un canal pour souder les relations entre postulants, qui se sentiront
plus liés entre eux du fait que chacun découvre une dimension importante de l’autre et vient de se
familiariser avec la famille de son frère. Il y a là, effectivement, un enrichissement inexplicable qui a
changé positivement nos relations interpersonnelles. Troisième but peut être considéré comme le
premier pas d’alliance entre la famille biologique du postulant et la famille religieuse dont le
postulant désire faire partie. Le Père Maître a représenté la congrégation auprès des familles pour les
remercier pour l’éducation donnée à leur enfant, laquelle éducation a permis l’éclosion du désir de
leur enfant de s’engager dans la vie religieuse.
Le mardi 27 février 2018, après la
Les trois postulants avec les parents de Casimir
messe de 6h, nous avons pris la route pour
Memer à Dano. De Banfora nous passâmes
par Bobo, Diébougou, Dano à Memer. Nous
sommes arrivés à la paroisse de Memer
vers 13h et nous avons été accueillis par le
curé de la paroisse. Après un temps
d’échange, le curé nous accompagna dans la
famille de Pierre Claver où la grande famille
nous attendait. Nous avons été bien
accueillis par la famille PODA. Nous avons
pris congé de la famille aux environs de
16h. Nous avons passé la nuit à Ouessa, une
commune frontalière avec le Ghana.

Le 28 février 2018 à 9h nous avons


repris la route, mais cette fois-ci en
direction de Boura, une commune de la
province de la Sissili, situé à 50km de Léo et
à 15km du Ghana. Nous sommes arrivés à
Boura vers 10h dans la famille
OUEDRAOGO. Après échange avec le papa et
l’oncle de Casimir, nous avons pris la
direction de Léo. Nous y sommes arrivés
vers 12h et nous avons visité d’accueil de
Casimir durant son séjour à Léo. Quittés à
Léo aux environs de 15h, nous gagnâmes
Ouagadougou vers 18h.

Le 01 mars 2018 c’est l’axe Ouaga-Mogtédo qui nous conduit


dans la paroisse Saints Pierre et Paul de Mogtedo et dans la famille
NIKIEMA. Le papa et la maman de notre Frère Ambroise nous
attendaient à notre arrivée. Des échanges fructueux ont eu lieu avec
le papa et la maman. Nous avons profité présenter nos
condoléances à la famille de la disparition d’un grand parent
d’Ambroise. De la famille Nikiéma, nous sommes repassés à la
paroisse pour saluer les prêtres qui étaient en rencontre avec des
couples qui préparent leur sacrement de mariage. Après un temps
dans la famille de notre Père Maître, nous avons démarré pour
Tougouri dans le diocèse de Kaya en allant vers Dori. Nous
passâmes la nuit à Tougouri.

Le 02 mars nous sommes revenus à Kaya dans la soirée et le Parents de Nikiéma Ambroise
03 mars après un temps de visite du marché nous étions sur la route pour Ouaga. Du 03 au 06 mars
nous avons été accueillis par la communauté de Dassasgho et nous avons partagé des moments
merveilleux avec les frères. L’une des preuves était la fête patronale et l’anniversaire de Casimir
OUEDRAOGO le 04 mars. Le 06 mars matin nous quittons Ouaga pour Banfora. A 16h nous étions à
Banfora.

Cette visite a été appréciée par toutes les familles visitées. En effet, chaque fois que les parents
prennent la parole, après l’explication du but de la visite, le constat est similaire. Ils apprécient
l’initiative et la conviction de savoir désormais, clairement, où se trouvent leurs fils et ce qu’ils
peuvent attendre de lui. Après cette visite, nous, postulants, nous avons même remarqué que le
rapport de nos parents avec nous s’était amélioré : ils nous appellent fréquemment en nous
encourageant et demandent les nouvelles des frères de la communauté, ce qui n’était pas courant
avant.
La journée de la femme au Burkina Faso est une journée spéciale. Premièrement, elle est chômée
et il y a des manifestations dans toutes les villes et villages organisées par les associations
féminines et par le Ministère de la femme, de
la solidarité nationale et de la famille. A
l’époque de Thomas SANKARA, sous la
révolution, les hommes allaient au marché et
préparaient le repas de la famille. En
renversant les rôles, Thomas SANKARA voulait
faire évoluer la société et rendre la dignité à
toutes les mères, épouses et sœurs du Burkina
Faso. Au lieu de parler de mouvement
féministe, les femmes parlent d’égalité et de
complémentarité. Elles revendiquent leurs
droits et dénoncent les injustices. La priorité
est le droit de la terre et le développement
économique. Le thème pour 2018 est la
participation de la femme à la gouvernance :
état des lieux, défi et perspective. Au Saint
Viateur de Ouagadougou, les 52 femmes
salariées de l’école ont reçu du D.G. un pagne
en signe de reconnaissance de leur travail au
Mme Somda Nadège, prof éducation physique, le frère
sein de l’Établissement. L’initiative fut bien
Jocelyn, DG, Mme Sawadogo Sylvie, éducatrice et
Mme Yenbanga Delphine, prof de philosophie. appréciée cependant les hommes ont été
jaloux… ils demandent à leur tour, la journée
de l’homme.

Voici quelques photos de la résidence près de l’université Thomas d’Aquin à Saaba. Les
finitions ont pris plus de temps que prévu. La fondation aura bientôt quatre communautés locales,
Dassagho, Boassa, Banfora et Saaba.

Dans le réfectoire
Dans la cuisine

Les carreaux sont mis, il reste la peinture et la finition.


Aujourd’hui 04 février 2018, il est 6hoo nous étions à la cathédrale Saint Pierre de
Banfora. Le lieu du rendez-vous prévu pour le départ à SOUBAKA. Notre véhicule arriva et
trouva déjà tout le monde près pour le départ. Nous avons emprunté la voie de Sindou et le
cortège religieux se suivait en laissant entre eux 50m au maximum. Le responsable de
l’UDR le père Céraphin OUEDRAOGO, csv était devant et les 3 autres véhicules suivaient.
La route était poussiéreuse car elle n’a pas été goudronnée. Mais néanmoins elle est en
bonne état puisqu’elle vaut mieux que des nationales goudronnée.

Sur ma montre il est


actuellement 7h30, nous somme à
Soubaka. Nous nous sommes
perdus, nous ne savons où se
trouve la paroisse. Un jeune
homme sorti du foyer de l’église
construit au environ 700m de
l’église paroissiale nous
accompagne jusqu’à la paroisse.

Il était exactement 7h45 sur ma montre. Nous descendons des véhicules et nous
commençons à nous saluer. Je disais au fond du cœur « merci Seigneur de nous avoir
conduits jusqu’à la destination ». Nous rentrons au presbytère pour s’assoir en entendant
les autres consacrés. Il est 8h15mn toute les communautés religieuse étaient là. Et moi je
pouvais compter plus 40 Religieux. A 8h40mn les autres se dirigèrent vers l’église. Il est
l’heure de la messe.

L’une des activités fortes de cette journée 04 février 2017 est la célébration
eucharistique. Il est 9h00 et la messe va bientôt commencer. Tous les 40 religieux(ses) ont
tous fait la procession d’entrée par ordre croissant de taille. On pouvait voir au total quatre
prêtres dont deux prêtres diocésains c’est-à-dire le curé et son vicaire et aussi deux
religieux prêtres dont le présidant de l’UDR qui fut le célébrant principal.
Pendant la célébration, le célébrant a attiré l’attention des religieux religieuses sur la
valeur et l’importance d’un consacré dans la société. D’où la fraternité entre les religieux et
entres religieux et laïc.il interpelle le Religieux de nouveau encore sur la prière. « Notre
seul arme pour combattre le mal, c’est la prière, près du temple de Dieu». Nous pouvons
citer encore le célébrant : la fidélité, la pureté, la chasteté doivent être le modelé d’une
personne consacrée.
Juste après la messe, les Religieux ont eu la rencontre avec les jeunes de la paroisse.
En effet les différentes congrégations ont eu un temps pour présenter leur charisme. Après
la présentation, les religieux se sont réunis au presbytère de la paroisse pour un repas
communautaire que chaque communauté avait apporté. C’était aussi le moment favorable
d’échanges pour les religieux (religieuses).
Après le repas les consacrées reprirent leurs chemins pour rejoindre leur
communauté respective. C’est ainsi que prend fin la journée de Vie Consacrée 04 février
2018 dans le diocèse de Banfora.
Le samedi 24 mars 2018 un groupe d’élèves sont
partis pour une visite touristique dans la région des
Cascades. Ils étaient hébergés à notre école de
Banfora ELOQ. Ils ont visité l’usine de SOSUCO
(fabrication du sucre de canne), le dôme de
Fabedougou, la Cascades de Karfiguelaainsi que les
Pics de Sindou. L’animation était au rendez-vous
avec la nuit culturelle et différentes autres activités.
Une initiative du service de l’aumônerie, Frère
Benjamin KONE, pour vivre la fraternité et la bonne
entente inter-religieux. Musulmans, Catholiques, Églises Évangéliques … tous ensemble pour un
monde uni. Une sortie pour signifier que nous sommes pour la PAIX dans nos différences. L’esprit
intégriste n’a pas sa place dans le pays des hommes intègres.

L’aumônier, le frère Benjamin Koné, accompagné des confrères a organisé une journée de
récollection pour les élèves et les catéchumènes de l’école. L’activité a commencé à 7h30 par un
chemin de croix dans la cour de l’Établissement suivi d’un carrefour avec des questions pour
terminer avec la messe célébrée par le père Jean-Marc Provost.
Depuis mes premières journées à Banfora pour le postulat dans la
congrégation des Clercs de Saint Viateur, j’ai rêvé d’utiliser mon temps au profit du
jardinage. Mais hélas, la cour de la communauté Saint Viateur ne m’a pas permis de
réaliser mon rêve.
Finalement, au cours du
premier trimestre, je me
suis donné du temps pour
arroser les fleurs dans la
cour de la communauté.

Par amour que j’ai à


l’endroit des plantes, le
Père Maître et curé de la
paroisse Saint Viateur m’a
lancé un défi au jardin de
la paroisse. Ainsi, avec
l’aide de M. Gilbert KO,
nous avons aménagé un
petit espace, côté ouest des
bureaux de la paroisse.
Enfin, mon rêve fut réalisé. Devant la photo, le jardin et au fond, l’église en construction avec le
château d’eau et on voit la salle annexe reliée aux deux bureaux de la
paroisse

Dans ce jardin dénommé « jardin Saint Viateur », nous avons trois planches de
courgette, huit planches de la laitue, quatre planches de concombre, cinq planches
d’oignon et une pinière de tomate. Les travaux de ce petit jardin ont débuté le 15
décembre 2017. Actuellement, les premières laitues repiquées sont consommables.
Toutes ces réalisations ont eu
lieu grâce au château d’eau de
la paroisse.

Nous rendons grâce à


Dieu pour tout ce qu’il fait pour
la mise en œuvre de ce jardin.
Aux bienfaiteurs de la paroisse
Saint Viateur, que le Tout
Puissant vous bénisse et
fructifie vos actions.

Pierre Claver Poda


postulant
Trois journées spéciales, sans le port de la tenue scolaire obligatoire. Le 20 mars, le PAGNE
est à l’honneur, le 21 mars, c’est la tenue traditionnelle et le 22 mars, tenue moderne. Même si les
cours se poursuivent, le plaisir des élèves de ne pas porter la tenue scolaire est grand. Chaque
élève prenait des initiatives pour impressionner ses ami(e)s. Cette activité est organisée par le
Bureau des élèves supervisé par le frère Marius SANOU, l’éducateur principal.

Les photos de la journée pagne, journée traditionnelle et journée moderne sont de M. Erick
Baldassari. Un ami de la France qui est venu nous visiter avec sa fille Nelly du 21 février au 7 mars
puis avec son fils Boris du 7 au 21 mars. Erick a pris l’avion le 24 mars. Merci Erick pour ton séjour
parmi nous et pour ton soutien à notre fondation.

A chaque semaine, Jean-Marc est demandé pour bénir une maison,


bénir une moto ou bénir un commerce. Le 24 mars passé, il a béni
un commerce pour les jeunes mariées. Sur place, on loue des robes
de mariée, on offre la décoration de la salle de réception et des
petits cadeaux souvenir aux invités. Dans le commerce de madame
Millogo, il y a aussi une coiffeuse et une maquilleuse tous les deux
spécialisées pour les mariées. Le meilleur souvenir de Jean-Marc
fut de bénir un « dolodrome » « dolo » est la boisson à base de mil
rouge (sorgho) aussi appelé le tchapalo, « drome » est le lieu de
fabrication et de consommation. Jean-Marc refuse de se faire payer
pour le service de bénédiction, alors on lui offre une bouteille de
vin où l’ensemble de la communauté en profite les dimanches
midis. Heureux ministère à notre jeune Pasteur.
Le mercredi 21 mars 2018 à 15h00, s’est tenu l’Acte académique autour des articles des numéros 16 et
17 de la Revue « Akwaaba » de l’Institut de Théologie de la Compagnie de Jésus. Ces deux numéros ont
comme thèmes majeurs : THEOLOGIE ET MIGRATION : ENJEUX ET PERSPECTIVES PASTORALES et
LA THEOLOGIE CHRETIENNE DANS LES PERIPHERIES EXISTENTIELLES. En général, tous ces
articles abordent un point commun : « L’homme à la recherche de bien-être tout pour son bien-être », dans
une vision focalisée sur le sens d’accueil et le défi de « vivre ensemble ». C’est pourquoi, toutes nos
réflexions théologiques et sociales actuelles se réfèrent elles-mêmes fréquemment aux sources bibliques,
notamment pour bien situer dans le registre spirituel, voire théologique, une attitude d’accueil que l’on
risquerait de percevoir comme relevant seulement du juridique ou de l’éthique.

Photo des conférenciers

Pour l’homme de la Bible, le devoir d’accueillir l’étranger n’est pas un commandement abstrait, mais
s’inscrit dans une expérience, celle d’avoir été soi-même étranger : « L’étranger qui réside avec vous sera
pour vous comme un compatriote et tu l’aimeras comme toi-même » (Lv 19, 34). Pour l’homme africain, la
notion de l’étranger dépasse ce simple lien du sang, et l’accueil de l’autre est une obligation et une valeur
fondamentale de vivre ensemble. C’est pourquoi la question biblique : « Qu’as-tu fait de ton frère ? » (Gn.
4,10), n'est pas une question liée au sang, mais plutôt à l’humanité et à Dieu qui fait de chaque être humain
son frère ou sa sœur.

Ainsi, dans un monde en constante mutation sociale, culturelle et religieuse, nous devons valoriser ce
simple acte d’accueil comme première part à l’intégration humaine et à l’ouverture au dialogue franc et
efficace. Il s’agit d’une pédagogie qui montre l’importance de l’homme dans la formation et qui se fonde
sur l’intuition forte du christianisme qui voit dans les pauvres le signe de la présence de Dieu dans le monde.
L’homme, comme sujet, est capable de se transcender lui-même et ainsi recréer le monde. Car si Dieu peut
s’ouvrir et bénir Abraham par le simple sens d’hospitalité manifesté envers ses envoyés (Gn 18,1), Il peut
également nous aider dans notre quête d’une cohésion sociale, culturelle et religieuse, si nous prenons au
sérieux le simple acte d’accueil et le sens de l’hospitalité.

Frère Kingsley OGUDO, csv

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