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FASOVIAT

nº 25 Avril 2018

LE BIMENSUEL D’INFORMATIONS ET DE FORMATION DES VIATEURS DE LA FONDATION DU BURKINA


FASO

12h15 à 14h55 je dors ou j’étudie L’arrivée des élèves

6h00 à 6h50 l’arrivée Je compte sur mes doigts


des élèves

Enfin la récréation
Je m'appelle Erick Baldassari, j'ai 62 ans et je viens au Burkina depuis 1996. J'ai réalisé une
quinzaine de missions humanitaires d'installations de panneaux solaires dans des dispensaires, écoles,
maisons pour tous en brousse en tant que chef de projet.
A l'époque je fréquentais les Pères Blancs, les Pères Caméliens, différentes communautés de sœurs
à qui j'apportais une aide technique et le père missionnaire (également Canadien) Michel Allaire. C'est à
son contact que j'ai rencontré pour la première fois les frères de la communauté St Viateur qui allaient
reprendre l'Ermitage de Boassa en 2003-2004. C'est là que j'ai connu le frère Mathieu Bard et le père Jean-
Marc Provost.
C'est aussi à Boassa que j'ai connu dans les années 2005 à 2010 Céraphin OUEDRAOGO qui était à
cette époque novice. Par la suite j'ai pu rencontrer à Banfora Jocelyn Dubeau, le frère Valmont Parent et
une bonne partie des frères Burkinabés issus du fabuleux travail orchestré par les frères venus du Canada.
Tous, de par leur engagement, ont nourri ma vie d'homme avec des répercussions tant en France qu'au
Burkina-Faso.
Ce ne fut pas facile de venir au Burkina, ma famille y était opposée suite aux différents attentats au
Burkina et en France mais aussi peur pour ma santé. J'ai dû attendre 5 années avant de pouvoir revenir
sous condition d'être accompagné les 15 premiers jours par ma fille Nelly qui aura 35 ans cette année (qui
était déjà venue en 2003 faire son stage professionnel d'infirmière) et relayé par mon fils aîné, Boris, 38
ans, qui venait pour la première fois au Burkina. Partir avec mes enfants fut finalement une belle idée. Au
travers les lieux que nous avons visités, notamment en brousse, nous avons pu échanger sur la vie de ce
peuple Burkinabé et faire des comparaisons sur nos conditions et modes de vie. L'occasion d'échanger sur
nos vies, sur des idées reçues et partager des opinions, ce qui fut possible par ce rapprochement si
particulier.
Pour Boris et moi les relations avec la communauté Saint Viateur restent des moments très forts
avec des discussions fortes et spirituelles. En tant que femme, Nelly n'a pas eu les mêmes relations mais,
comme nous, a pu constater la bonne ambiance, la disponibilité et l'écoute pour nous aider dans nos
déplacements.
Ainsi, j'ai pu voir l'évolution de cette communauté depuis une dizaine d'années. J'ai rencontré des
jeunes africains instruits, talentueux, impliqués et surtout engagés dans la vie pastorale, j'ai eu des
conversations enrichissantes, j’ai découvert des êtres pleins d'amour et de compassion, portés par des
maîtres exemplaires, ceux-là mêmes qui sont partis du Canada pour arriver en 1999 au Burkina et que j'ai
la chance de fréquenter encore au moment où j'écris ces lignes.
Si je continue aujourd'hui de venir au Burkina-Faso, si je continue de fréquenter la communauté
Saint Viateur, c'est que je trouve dans ce pays et plus encore dans les deux communautés de Banfora et de
Ouagadougou une vraie amitié, des vrais échanges, des valeurs entretenues avec conviction, respects
entre eux, écoutes et engagements envers les autres avec une foi profonde du Christ.
Tous appliquent cette phrase (Lv 19, 34) << L’étranger qui réside avec vous sera pour vous comme un
compatriote et tu l’aimeras comme toi-même ».
Pour l’homme africain, la notion de l’étranger dépasse ce simple lien du sang, et l’accueil de l’autre
est une obligation et une valeur fondamentale de vivre ensemble. Si vous venez au Burkina-Faso c'est ce
que vous trouverez dans cette communauté.
Les frères venus du Canada ont bien intégré cette facette par l'exemple qu'ils vivent,
d'évangélisation et d'enseignement. C'est bien par l'exemple qu'aujourd'hui la communauté s'agrandit
avec de plus en plus de frères et pères africains, et vu les qualités que j'ai pu apprécier en les fréquentant
nous pouvons être rassurés sur la pérennité de cette communauté.
Ce qui me frappe également à chaque fois au sein de ces communautés, c'est l'excellence des
enseignements pratiqués, couronnés par des premiers prix régulièrement décernés. Tout ceci sous-entend
d'avoir fait les bons choix dans l'équipe de professeurs, d'avoir un comportement exemplaire de toute
l'équipe de direction en donnant quotidiennement l'exemple où le Christ se trouve présent, rendant les
institutions attractives et on peut dire aujourd'hui que les communautés locales sont devenues de
véritables pôles qui font référence au Burkina.
J'ai aussi des pensées élogieuses envers le père Jean Marc Provost qui assurent depuis 1999 un
accueil et une bienveillance sans borne, qui, à plus de 77 ans, chaque matin se lève à 4h30 pour préparer
et faire la messe à la communauté comme au public qui participe aux offices. Son travail ne s'arrête pas là,
confessions, rencontres quotidiennes, cet homme d'écoute propose un discernement à toutes celles et
ceux qui viennent à lui. J'aime beaucoup passer du temps avec lui, il donne cette belle image tranquille qui
me fait penser à cette phrase que notre bon Pape François a dit : « Pour partager la vie des gens et nous
donner généreusement, nous devons reconnaître aussi que chaque personne est digne de notre
dévouement. »

La relève est là, et bien là, je la vois présente à tous les postes pour poursuivre cette belle œuvre. Et
pour finir, un mot de mon fils Boris :
"Ce fut une grande et belle découverte que celle du Burkina Faso. Le pays est magnifique, les gens sont
chaleureux, et le "Sourire Africain" est emblématique et mémorable. Je ne connaissais pas non plus la
congrégation des Clercs de Saint Viateur ; nous avons été reçus comme des princes, et le travail des frères
sur place est formidable. J'ai apprécié ces moments de discussion, de joie profonde et naïve, de bonté
actée, d'altruisme assumé. Voir cela m'a rappelé que les hommes pouvaient former une belle
communauté, cohérente et efficace, sans perdre leur individualité et leurs actions personnelles. Et cela m'a
fait du bien. Continuez, chers frères, semez ! Semez pour Dieu et pour les Hommes encore !"
Erick Baldassari
Présentation : Frère Sanou est religieux clerc de Saint -Viateur. Il est le Directeur de la discipline et
de l’encadrement du Groupe scolaire Saint-Viateur depuis deux ans. Il est de formation
philosophique et enseigne la philosophie dans quelques classes.

Bonjour Principal ! Comme


nous le savons tous , le
problème de la discipline est
très actuel et très souvent les
gens accusent le système
éducatif d’être responsable.

Pour vous, qu’est-ce que le


civisme ?
Effectivement vous faites un
constat judicieux, en
observant que ce problème est
très actuel. Ainsi, selon moi,
le civisme désigne le respect
du citoyen pour la collectivité
dans laquelle il vit et de ses
conventions, dont notamment
sa loi. Ce terme s'applique
dans le cadre d'un rapport à
l'institution représentant la
collectivité : il s'agit donc du
respect de la « chose publique » et de l'affirmation personnelle d'une conscience politique. Le
civisme implique donc la connaissance de ses droits comme de ses devoirs vis-à-vis de la société.
On distingue également le civisme du savoir-vivre et de la civilité, qui relèvent du respect d'autrui
dans le cadre des rapports privés. Le respect dont il est question ici est celui des principes collectifs
sans que cela soit forcément en contradiction avec les lois. En effet, dans certains cas, l'acte
d'incivisme peut ne pas être légalement réprimé.

Comment développer les valeurs civiques ?


En réalité, être civique c’est développer les valeurs pour le respect de la collectivité. Ces valeurs
sont : le sens de la responsabilité, la recherche de l’intérêt général, la protection des biens publics et
le dévouement pour les intérêts de la nation y compris le respect des emblèmes du pays. Alors
toutes ces valeurs commencent d’abord en famille. Car elle est la première société dans laquelle
l’homme s’épanouit. Dans ce sens, c’est aux parents de savoir diriger les enfants vers la
compréhension de ces valeurs. Le respect de l’autorité familiale, tenir compte des autres membres
de la famille et savoir utiliser les biens familiaux sans les détériorer. Ensuite, l’école se doit de faire
grandir en l’enfant ces valeurs qui existent déjà ou du moins qui devraient exister. C’est ainsi que le
respect du règlement intérieur et des autres prescriptions pour le bien de tous, doit être compris par
les élèves comme un devoir civique. Donc ceux qui pensent que le civisme commence à l’école se
trompent loyalement. L’école n’est qu’une continuité de l’éducation aux valeurs civiques. En effet,
le règlement intérieur est une copie conforme des lois de la société. Par ce qu’il faut faire et ce qu’il
ne faut pas faire, l’élève s’exerce à la vie collective. Il apprend à renoncer à une justice personnelle
pour laisser l’administration garantir cela. Il renonce à sa liberté personnelle pour se laisser guider
par le règlement intérieur. Donc développer les valeurs civiques est un processus de respect et de
prise de conscience qui part de la famille à la société en passant par les institutions éducatives.
Enfin, être civique c’est respecter les exigences de la collectivité. Le respect des feux tricolores, le
respect des biens publics et le respect de l’autorité compétente. Si un élève arrive à respecter
scrupuleusement le règlement intérieur de son Ecole, il va sans dire qu’il aura de la facilité à
s’intégrer dans la société. Mais il faut que parents et éducateurs collaborent ensemble. Mais ici la
responsabilité de l’élève joue aussi beaucoup. C’est donc aussi et surtout à l’éduqué de comprendre
le bien fondé des règles afin d’y adhérer.

Quels conseils pouvez-vous donner aux jeunes sur le civisme ?


Je demande à tous les acteurs de l’éducation de savoir reconnaître leur responsabilité dans la
problématique de l’incivisme aujourd’hui. La véritable éducation est un travail collectif. Les jeunes
sont ainsi parce que les adultes sont aussi quelque part démissionnaires. Alors je n’ai pas seulement
des conseils aux jeunes, j’ai aussi des conseils aux parents et aux éducateurs et à tout l’Etat
d’ailleurs. Il ne s’agit plus d’accuser les uns ou les autres. Il s’agit de faire quelque chose pour que
cela change.
Les adultes doivent être de véritables guides à travers un bon témoignage de respect des lois
civiques.
Les parents doivent savoir interpeller les enfants sur un comportement incivique et si possible, le
sanctionner. La famille doit être un État.
Les écoles doivent veiller à sensibiliser les élèves par des moyens éducatifs sur l’importance de la
collectivité et le respect de l’autorité.
L’État doit interdire le droit de grève pour les mineurs. Le premier devoir de l’élève, c’est d’aller en
classe et non de grever.
Les jeunes doivent se laisser éduquer dans le respect et la discipline. Car une jeunesse indisciplinée
est un danger énorme pour une nation.

TIBIRI Nelly, 1ère A

Du 27 au 29 Mars 2018, le
Groupe Scolaire Saint-Viateur a
eu le privilège d’assister à une
formation en journalisme. Cette
formation a été initiée par le
Centre National de Presse
Norbert Zongo. Pour cet
apprentissage, nous étions avec
trois autres lycées : Lycée
Yamwaya de Ouahigouya, Lycée
Saint-Grégoire de Arbolé,
Collège privé Wend-Manegda.
Trois formateurs ont été
Messieurs SOME Sié Offi,
YABRE Victor et Madame
KINDO Bassiratou. Nous y
avons appris plusieurs fonctions
du métier de journalisme et ils
nous ont aussi aidés à faire un journal en suivant les règles du journalisme.
TIBIRI Nelly, 1ère A
Du mercredi 28 au samedi 31 avril 2018, nous nous sommes rendus au centre sainte Thérèse de l’Enfant
Jésus – Bingerville (Abidjan) avec onze de nos collègues Jésuites, pour une retraite diaconale. Cette retraite
diaconale est animée par le Père Naortangar Mianro Rodrigue SJ, autour du thème « Le service diaconale
au cœur du mystère pascal». Il s’agit d’une expérience spirituelle dans une méthode Ignacienne, appelée
« la réclusion ». Une retraite à l’image d’une petite cachette, dans le silence de soi et d’en soi, pour
s’interroger autour de l’enseignement christique, pour se comprendre dans la prière et pour s’apprécier dans
l’oraison. C’est la présence d’un repos physique et spirituel, au silence d’examen de conscience et de
relecture.

Dans une dimension théâtrale, nous nous sommes soumis à la prière de Jésus comme prière du cœur,
permettant de rendre la présence du Christ dans le cœur de celui qui prie : « Seigneur Jésus, aie pitié de moi
pécheur » (Lc 18, 38). Il s’agit d’une conscience du péché qui nous permet de prendre conscience de notre
état peccamineux et à ne pas prendre la place de Dieu. Avec le mystère pascal du Jeudi Saint, l’Eucharistie
nous a été repositionnée comme le sacrement qui donne sens et naissance à l’Eglise. Elle est le chemin vers
l’amour du prochain. C’est pourquoi nous devons trouver en elle, la nourriture qui nourrit notre sens du
service. Le service du Vendredi Saint nous a plongés dans l’expérience fondamentale de la mort qu’illumine
notre vie : « sans cette mort, il n’y aura pas la résurrection, en effet, notre vie est vaine » (1Co 15,14). Cette
mort est bien au cœur de notre expérience humaine. Et le mystère du Samedi Saint devient le jour par
excellence d’attente dans la prière. Une belle justification que notre vie de « diaconie » n’est qu’une vie
d’attente, d’écoute de la parole de Dieu. Il s’agit d’une soumission d’appartenance et de dépendance avec
des mains ouvertes : « Je m’offre à Dieu, tel que je suis et pas tel que je veux ». Une justification que nous
serons éternellement « Diacre », toujours au service de Dieu et du prochain. Nous voilà au terme de notre
expérience divine, en rentrant bien rassurés que toutes nos intentions, toutes nos actions et toutes nos
pensées sont ordonnées au service de sa Divine Majesté - Amen.

OGUDO Kingsley Uchenna, csv


En ce matin du samedi 07 avril
2018, nous sommes à la chapelle
de l’Institut de Théologie de la
Compagnie de Jésus (ITCJ) à
Abidjan en Côte d’Ivoire. Il est
10h05, et la messe commence.
Des voix retentissent : « Le
Seigneur fit pour moi des
merveilles ! ». C’est
l’exclamation de la foule
immense des témoins que le
Seigneur n’a cessé d’appeler, de
choisir et de consacrer à son
service.

C’est au cours de cette


célébration, coulant comme un
long fleuve qui conduit
l’humanité à Dieu, pour sa
gloire, que les frères viateurs
Darius KOUA, Kingsley OGUDO,
et Gabriel OUEDRAOGO ont été ordonnés diacres par Mgr Louis PORTELLA MBUFYU, évêque de
Kinkala (Congo Brazzaville). Ils furent au nombre de 14 dont 11 jésuites et 3 viateurs.

Dans son homélie, le président de la célébration a précisé que, par la grâce de l’ordination diaconale,
« le diacre est habilité à servir le peuple de Dieu dans la diaconie de la liturgie, de la Parole et de la
charité ». Il a également ajouté qu’ « Être diacre est une aventure de service, d’humilité, une aventure
de « kénose » à la suite du Christ qui s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, sur une croix ».
La messe prit fin à 12 h 30 mn.

Après la messe, les parents, les amis, les confrères ainsi que tous les invités qui sont venus soutenir les
élus du jour, se sont retrouvés dans la communauté du Scolasticat Saint Viateur autour d’un repas
festif partagé en famille et en toute convivialité. Ce fut une belle cérémonie ponctuée de pas de danse
« baoulé ».

A l’occasion de cette cérémonie, nous avons eu la joie d’accueillir le Père Macaire SANDOUIDI,
Supérieur de la Fondation du Burkina Faso. Il est venu soutenir les ordinands par sa présence et par
ses prières, au nom de tous les confrères de la Fondation.

Nous réitérons à l’égard des


nouveaux diacres les
souhaits de Mgr Louis
PORTELLA MBUFYU : « Que
le Seigneur vous aide à
demeurer des serviteurs
humbles, des serviteurs qui
savent s’abaisser, qui
savent laver les pieds des
hommes et qui savent
surtout donner leur vie en
rançon pour la multitude ».

F. François ZOMA
Ils sont une cinquantaine : enfants et jeunes ; garçons et filles à choisir la Communauté locale Louis Querbes
de Dassasgho pour leur journée vocationnelle ce dimanche 22 Avril 2018. Il s’agit du groupe vocationnel de
la paroisse Saint Augustin de Bissighin à Ouagadougou.

Le matin à 8h, ils étaient déjà là. Accueillis par le Frère Marius SANOU, ils ont commencé la journée avec
la classe de chants suivis de la célébration eucharistique présidée par le Père Jean-Marc PROVOST à
l’auditorium du GSSV. Le reste de la journée à été meublé par une présentation des Clercs de Saint Viateur
dans le monde faite par le Frère Jocelyn DUBEAU suivie d’une projection sur la vie du Père Querbes.
Après le repas fraternel, c’est le tour des différentes congrégations invitées pour la circonstance de se
présenter. Il s’agit des Sœurs du Christ Rédempteur, les Sœurs Dominicaines de la Présentation de la Vierge
Marie et les Sœurs Notre Dame du Perpétuel Secours. A la fin des présentations, certains devinaient déjà la
congrégation dans laquelle ils feront leur cheminement. A 15h 30, c’était le match de football opposant les
vocandis aux élèves de la 6ème du GSSV. La journée a pris fin avec une grande animation (chants, danses,
jeux…)

Ils étaient très heureux et joyeux au point où certains ne voulaient plus partir.

Frère Nicolas DONGO, csv


Célébration pascale à Saint-Viateur

Dimanche des rameaux

Le dimanche des rameaux marque le début d’une semaine riche en sens et en introspection
dans l’Église. En effet, en ce jour les filles et fils de l’Église vivent deux événements antinomiques :
l’accueil grandiose avec des acclamations ‘hosanaique’ du Fils de David et la condamnation exigée par
la même foule en une seule voix réclamant son sang sur eux et sur leurs enfants.

Dans notre paroisse ici à Saint-Viateur, la célébration a été symboliquement marquée par la
présence d’un âne qui permit au célébrant, représentant du Christ de rentrer dans l’enceinte de
l’Etablissement Louis-Querbes (une forme de Jérusalem) sous les acclamations des fidèles paroissiens.
Serait-il lui aussi crucifié à la demande des paroissiens ?

Triduum pascal

Célébration de la messe du Jeudi Saint débuta à 18h. Au cours de cette messe présidée par le
Curé, nous avons vécu la scène du lavement des pieds et la grande prière d’adoration. Les fidèles ont
été instruits sur l’eucharistie et sur le ministère du prêtre. Après la messe, les fidèles ont accompagné
le Saint Sacrement à la chapelle où déroulera l’adoration par CCB jusqu’à minuit. Nous avons vécu un
moment fantastique avec le Seigneur et ses onze apôtres : l’ornement du reposoir nous en dit plus !

Au réveil, le lendemain, Vendredi Saint, le constat d’une journée qui s’avérait difficile se fait
sentir dès le matin. Dans le silence et la méditation, nous avons revécu le chemin de croix à 12h sous
un soleil digne d’un vendredi Saint qui s’obscurcit juste à la fin du chemin de croix, marquant ainsi la
mort du Christ sur la croix qui amenant tout l’univers à s’incliner pour ne pas voir son créateur rendre
l’âme. Ainsi nous entendions de nouveau Saint Mathieu qui nous dit : « A partir de la sixième heure,
l’obscurité se fit sur toute la terre… Or Jésus,
poussant de nouveau un grand cri, rendit
l’âme » (Mt27, 45.50). Le même soir à 18h a eu
lieu la grande prière de la célébration de la
passion du Christ sous une pluie bienfaisante. Au
cours de cette célébration nous avons assisté à la
passion du Christ mimée par les jeunes de la
paroisse.

Toujours dans un esprit de recueillement,


la vigile pascale du samedi saint viendra mettre
fin à la passion et mort du Christ pour donner
place à la résurrection. La célébration a débuté au
terrain de l’établissement avec le feu pascal. De là
on procède à la procession avec le cierge pascal
jusqu’à l’amphi. Au cours de la célébration, 43
personnes ont reçu le sacrement du baptême. Le
dimanche jour de Pâques, célébration de la
Résurrection a eu lieu à 8h30, sous la présidence
de l’Abbé Didier SAMNE.
Le 15 avril, au cours de la
Juste après l’action de grâce, prière pour la béatification du père Querbes
célébration eucharistique, les
Viateurs et les fidèles lancèrent le
début de la semaine querbésienne
qui a pris fin le dimanche 22 avril.
A l’occasion, les fidèles ont eu
droit à la prière pour la
béatification du Père Louis-
Querbes et l’image du père
Querbes était figurée au verso de
la prière. Ces fiches de prière ont
été réalisées par les Clercs de
Saint-Viateur pour cette cause.
Ainsi lors de son homélie, le père Céraphin OUEDRAOGO, curé de la paroisse et supérieur de la
communauté locale de Banfora, a souligné la vie du père Querbes en faisant cas des différentes valeurs
humaines et spirituelles qui ont émaillé sa vie. Les fidèles ont été invités à pridr Dieu en invoquant
Louis-Querbes. Pour joindre la pratique à la théorie, après l’action de grâce, les viateurs de la
communauté de Banfora rejoignirent le père pour dire, avec les fidèles, la prière pour la béatification
du Père Louis Marie-Joseph QUERBES.

Le lundi 16 avril, ce fut le lancement de la semaine querbésienne dans l’Etablissement Louis-Querbes,


en présence de tous les Viateurs de la communauté, lors de la montée des couleurs. Le père curé a
salué les élèves et leurs encadreurs et les exhorta de prendre pour modèle le Père Louis-Querbes en
tenant compte des valeurs qui ont été le socle de sa vie. Il expliqua le souhait du père Querbes pour les
établissements dirigés par ses enfants. Il s’agit, selon le Père Céraphin, de tenir compte de tous les
hommes et de tout homme en nourrissant « son corps, son cœur et son esprit ». Au cours de cette
semaine, l’aumônier a reçu les poèmes composés par les élèves en honneur de Louis-Querbes. De
même, pendant les cours d’Instruction Civique, Morale et Religieuse, les différents professeurs de la
dite matière sont revenus sur la vie du Père Querbes.

Lancement de la semaine QUERBÉSIENNE à ELoQ, lors de la montée des couleurs


En avril, nous avons fêté les anniversaires à Dassasgho. Le frère Fulbert
SAM a eu 28 ans le 19 février 2018 et sa fête patronale est le 10 avril. Le
frère Alain Cyrille OUEDRAOGO a eu 30 ans le 30 mars 2018 et le frère
Benjamin KONE a eu sa fête patronale le 31 mars. Le 16 mars, le frère
Denis KIMA a eu 42 ans. Sur la photo, nous avons Fulbert, Benjamin et
Cyrille.

La troupe de théâtre du Groupe Scolaire Saint Viateur est en


compétition au niveau du CASEO (Concours Artistique des Scolaires et
Étudiants de Ouagadougou) mardi 24 avril 2018, les

élèves ont présenté leur création dont le titre est « l’adultère en amitié ». Les élèves dénoncent les fausses
amitiés basées sur les intérêts personnels où on utilise l’autre pour son propre profit.

Mercredi, 25 avril 2018, la radio nationale est


venue enregistrer une émission qui sera diffusée
la semaine prochaine sur les ondes nationales.
Les élèves ont monté des articles sur différents
thèmes et sur la présentation de leur école. Des artistes burkinabè
sont aussi venus faire une prestation pour présenter leurs
nouveaux albums. De plus, trois invités ont pris la parole, Monsieur
Barthélemy Sawadogo, le directeur pédagogique et de la
planification académique, l’abbé Hubert Kiemde, le secrétaire
nationale de l’enseignement catholique et le frère Denis Kima csv, comme ancien élève du GSSV qui est le
président scout de l’Afrique de l’Ouest.

Les 26-27 avril 2018, nos 354 élèves du


primaire ont rencontré des infirmiers
d’État pour être mesurés, pesés et prendre
leurs signes vitaux. Ce n’est pas une
campagne de vaccination.

L’Association des
parents d’élèves a
payé le dispensaire
pour venir sur place
afin d’être attentif à la santé de leurs enfants. Il y a aussi
la présence d’un spécialiste de l’oto-rhino-laryngologie
dans le diagnostic des troubles du nez, de la gorge, de
l'oreille, et de la région tête et cou.
L’Association des parents d’Élèves du préscolaire et
du primaire au Groupe Scolaire Saint Viateur a
organisé avec les frères Victor ZONGO (Directeur) et
Benjamin KONE (Aumônier) deux journées bien
spéciales. Le but de ces journées modes est de
promouvoir la culture Burkinabè. Moderne et
Traditionnel, l’Afrique a son héritage du passé et il est
en marche dans le monde d’aujourd’hui. Il faut allier
le passé avec le présent pour semer l’avenir.
Les Viateurs s’activent pour la
préparation des camps d’été.
Les affiches sont imprimées pour être
distribuées dans les lieux publics.
Dates importantes de notre histoire
7 octobre 1999, arrivée à Ouagadougou
les 5 premiers Viateurs
1er octobre 2000, ouverture du Groupe
Scolaire Saint Viateur
Juillet 2001, premier camp de l’Avenir
1er septembre 2003, ouverture du
Noviciat Saint Viateur
3 septembre 2004, arrivée à Banfora de
trois Viateurs burkinabé et de deux
Viateurs canadiens
7 novembre 2004, ouverture de la
Paroisse Saint Viateur
1er octobre 2005, ouverture de
l’Établissement Louis Querbes
Août 2006, premier camp de l’Amitié
Merci d’aider les enfants à s’inscrire aux
camps par vos dons en contactant le
bureau de Mission au Canada
ou par Western Union.

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