Professional Documents
Culture Documents
A. Le progrès technique
Il peut être défini comme l’ensemble des modifications qui affectent les procédés de
production et la nature des biens réalisés permettant ainsi :
• soit de desserrer des goulets d’étranglement limitant la production : au XIX° siècle, le
développement des chemins de fer a permis d’écouler une production en particulier
agricole qui sans cela ne l’aurait pu.
• soit de produire des marchandises nouvelles ou de meilleure qualité (ex : le CD ou la
photocopieuse)
• soit d’augmenter les gains de productivité des facteurs de production grâce à
l’introduction de nouveaux procédés, des machines plus performantes
Remarque : les trois objectifs peuvent être recherchés simultanément, ils ne sont distingués que pour mieux caractériser le terme
1. définition de l’invention
« L’invention, est la découverte d’un principe nouveau ou d’un produit nouveau qui ne sont pas
toujours susceptibles d’applications pratiques» .On considère généralement que l’invention se
décompose en deux phases :
• la recherche fondamentale qui a pour objectif de dégager les lois qui régissent les
phénomènes qu’étudie la science : par exemple la théorie de la relativité d’Einstein
• la recherche appliquée : qui elle vise un but déterminé en s’appuyant sur les résultats de
la recherche fondamentale : les inventeurs cherchent alors à mettre au point des procédés
de production ou des objets nouveaux qui pourraient être introduits dans le processus
productif.
2. l’innovation
Schumpeter qui est le premier économiste à s’être réellement intéressé à l’innovation distingue 5
grandes catégories d’innovation :
• la fabrication d’un bien nouveau : automobile, ordinateurs
• l’ouverture d’un nouveau débouché pour un produit donné par la découverte de nouvelles routes
commerciales ou de nouveaux marchés pour les achats et les ventes
Les économistes ont aussi été conduits à distinguer deux types d’innovation technologique,
recherchant des objectifs différents.
Pour allez plus loin , allez sur d’Arsonval article du 20 juin innovation de l’économie française (insee) : ici
Définition de l’INSEE :
Les travaux de recherche et développement ont été définis et codifiés par l'Organisation de
Coopération et de Développement économiques (OCDE), chargée d'assurer la comparabilité
des informations entre les pays membres de l'organisation (Manuel de Frascati, 2002).
Ils englobent les travaux de création entrepris de façon systématique en vue d'accroître la
somme des connaissances, y compris la connaissance de l'homme, de la culture et de la
société, ainsi que l'utilisation de cette somme de connaissances pour de nouvelles
applications.
Ils regroupent de façon exclusive les activités suivantes :
la recherche fondamentale (ces travaux sont entrepris soit par pur intérêt
scientifique - recherche fondamentale libre -, soit pour apporter une contribution
théorique à la résolution de problèmes techniques - recherche fondamentale orientée
-) ;
la recherche appliquée (vise à discerner les applications possibles des résultats
d'une recherche fondamentale ou à trouver des solutions nouvelles permettant
d'atteindre un objectif déterminé choisi à l'avance) ;
le développement expérimental (fondé sur des connaissances obtenues par la
recherche ou l'expérience pratique, est effectué - au moyen de prototype ou
d'installations pilotes - en vue de lancer de nouveaux produits, d'établir de nouveaux
procédés ou d'améliorer substantiellement ceux qui existent déjà).
Intérêts :
Les dépenses de R&D (et le personnel employé) nous renseignent sur les ressources allouées par les entreprises et les États aux
activités visant à accroître le stock de connaissance en matière de S&T.
Limites :
Elles ne disent rien sur les résultats (output) de ces activités, ni sur les activités d’innovation n’ayant pas de contenu S&T
explicite.
Sur le site Eco dico de la BNP Paribas, une vidéo sur la définition de la RD et une comparaison internationale des efforts de RD :
ici
2. Les brevets
Le brevet protège une innovation technique, c'est-à-dire un produit ou un procédé qui apporte
une solution technique à un problème technique donné. L'invention pour laquelle un brevet
pourra être obtenu, en France, auprès de l'Institut national de la propriété industrielle (INPI)
doit également être nouvelle, impliquer une activité inventive et être susceptible d'application
industrielle.
De nombreuses innovations peuvent faire l'objet d'un dépôt de brevet, à condition de répondre
aux critères de brevetabilité et de ne pas être expressément exclues de la protection par la
loi.
Certaines inventions ne sont pas brevetables mais peuvent faire l'objet d'autres types de
protection, comme le dépôt de dessins et modèles ou le droit d'auteur.
Les intérêts :
Les comptages des brevets (ou parfois de citations de brevets ou de « revendications » contenues dans les brevets)
capturent un résultat, dans la mesure où le brevet montre que la recherche a abouti à une invention.
En outre, les brevets, tels qu’ils sont publiés par les offices nationaux de brevets, contiennent une information
extrêmement riche concernant la démarche qui a conduit à l’invention, les déposants, les inventeurs, les citations
d’antériorité technologique.
Il est également possible de disposer d’informations sur le type de technologie réalisée, ce qui n’est pas le cas pour
les dépenses de recherche.
Les limites :
Conséquences : Il est donc nécessaire de disposer d’un autre indicateur, qui couvrirait une notion plus englobante et capterait les
transformations, les nouveautés telles qu’elles apparaissent dans l’utilisation et la mise en oeuvre sur les marchés ou dans les
entreprises.
1. Définition
Définition : La productivité se définit comme le rapport entre une production et les facteurs
de production nécessaires pour assurer sa réalisation. On cherche par cela à mesurer
l’efficacité du ou des facteurs de production utilisés
Mais au cours du temps la durée de travail peut varier, ce qui va fausser les calculs. On va
alors mettre en place un indicateur plus précis :
- On calcule alors une productivité en valeur pour laquelle on va retenir non pas la
valeur de la production ( chiffre d’affaire ) mais la valeur ajoutée(c'est-à-dire la
valeur réellement créée) . En effet, les entreprises pour réaliser leur production
utilisent des consommations intermédiaires qu’elles n’ont pas réalisées :
Les sources d’accroissement de la productivité (7 p 40) : Une fois résolus les problèmes de
mesure de la productivité , il nous faut étudier les mécanismes qui en sont à l’origine . Deux
mécanismes peuvent jouer :
- les économies d’échelle : plus la quantité produite augmente, plus le coût moyen
diminue. Pour réaliser des économies d’échelle, l’entreprise cherche à augmenter
les quantités produites pour bénéficier notamment d’un meilleur étalement des
coûts fixes.
Sur le site Eco dico de la BNP Paribas, une vidéo sur la notion de productivité, des gains de productivité et leurs déterminants ici
Sur le site de Melchior, la présentation de la notion de productivité et les difficultés de la mesure : ici