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Introduction
« La société est instituée par deux ou plusieurs personnes qui conviennent par un
contrat d’affecter à une entreprise commune des biens ou leur industrie en vue de
partager le bénéfice ou de profiter de l’économie qui pourra en résulter. Elle peut
être instituée dans les cas prévus pour la loi par l’acte de volonté d’une seule
personne. Les associés s’engagent à contribuer aux pertes. »
Pour un contrat de société, il faut l’affectio societatis, des apports, et une contribution
aux pertes.
• Recherche de capitaux
Droit communautaire
Droit fiscal, droit du travail, droit boursier, droit de la concurrence et droit pénal.
Une société est dite civile lorsque sont objet social est civil. (Ex : Sociétés
civiles immobilières, ou SCP).
o Non déclarées
o Utilité publique
Le syndicat a un seul et unique objectif : la défense des droits et des intérêts matériels
ou moraux de ses membres.
La fondation (loi de 1987) affecte irrévocablement des biens ou des droits : si quelque
chose est légué, personne ne peut le récupérer. But non lucratif.
PARTIE I : LE DROIT COMMUN DES SOCIÉTÉ
Il doit être lucide et librement donné. Pour être valable, il ne doit pas avoir été donné
par erreur, ou extorqué par la violence, ou surpris par le dol.
Le dol, la violence et l’erreur constituent les vices du consentement.
L’erreur
La violence
C’est une pression physique ou morale exercée sur une personne dans le but de
l’obliger à contracter. Ex : le harcèlement moral peut constituer une forme de
violence.
Il n’y a pas possibilité de violence lorsqu’il y a une situation d’ascendant ou de
descendant (ex : parents qui obligent le fils à signer. Il signe. Il n’y a aucun recours).
Le dol
C’est une tromperie, une manœuvre dans le but de faire conclure un contrat. Il existe
deux éléments :
B. La capacité
• Les incapables : C’est quelqu’un dont les facultés mentales sont altérées.
o Les incapables sous sauvegarde de justice conservent la sauvegarde
de leurs droits. Il peut donc être associé d’une société en son nom
propre.
• Les époux
Chaque époux peut intervenir dans une société. Pour les femmes mariées,
on conserve le nom de jeune fille.
Il faut étudier le régime matrimonial : communauté/séparation des biens.
• du logement familial.
Les étrangers
Toutes les personnes morales de droit privé qui ont la capacité juridique peuvent
devenir membre d’une société sans aucune distinction.
L’objet du contrat de société c’est l’opération que veulent réaliser les partie : la
création de la société en vue de la réaliser des bénéfices.
En revanche, l’objet de la société est très variable. On parle également d’objet social.
Il s’agit en fait de l’activité de l’entreprise. Il doit être défini avec beaucoup de
précision puisque c’est en fonction de cet objet social que les pouvoirs du dirigeant
vont être limité.
L’objet social doit être possible, sinon il entraine la nullité. Ex : acheter une étoile. Il
ne doit pas non plus être illicite (ex : vente de drogue).
D. La cause (licite)
C’est le motif ou le mobile pour lequel chacune des parties ont contracté.
La cause doit être licite.
A. Les apports
Les apports consistent dans les biens dont les associés transfèrent la propriété ou la
jouissance à la société et en contre partie desquels ils reçoivent des parts ou des
actions.
Il n’y a véritablement apport que si l’associé reçoit en rémunération des biens transmis
des parts ou des actions.
Il existe 3 types d’apports :
Numéraires
Nature
Industrie
Apport en numéraire
Pour les SNC et les sociétés en commandite simple, il n’y a pas de capital social
minimum imposé.
Pour les SARL, lors de la constitution, les associés ne sont tenus de libérer que le 5ème
du montant des apports en numéraires.
Les fonds seront indisponibles jusqu'à l’immatriculation. Si la société n’est pas
immatriculée au bout de 6 mois, les apporteurs peuvent demander le retour de leurs
apports.
Pour les SA, il faut un capital minimum de 37 000€, et il doit être libéré à 50%
minimum. Les fonds sont aussi bloqués jusqu'à l’immatriculation.
Apports en nature
Ils doivent faire l’objet d’une évaluation dans les statuts. Cette évaluation est faite par
un commissaire aux apports, désigné à l’unanimité des associés.
Cependant, il n’y a pas de commissaire aux apports si les apports sont inférieurs à
7500€ ET si le total des apports est inférieur à la moitié du capital social.
Apport en industrie
C’est la mise à disposition par un associé de ses connaissances, de son savoir faire, de
son travail.
Chaque associé à vocation aux bénéfices réalisés par la société. Le bénéfice s’entend
d’un enrichissement pécuniaire.
Le principe, c’est que les bénéfices sont répartis entre les associés proportionnellement
à l’apport effectué.
En revanche, les associés peuvent convenir d’une répartition différente.
(Ex : on peut attribuer à un ou plusieurs associés une somme forfaitaire, ou limitation
du montant des pertes à une somme déterminée).
En revanche, les clauses interdites sont les clauses Léonine. C’est une clause qui prive
un ou plusieurs associés de tous droits aux bénéfices et inversement lorsqu’elle
exonère un ou plusieurs associés de toute contribution aux pertes.
C. L’affectio societatis
§3 : Les sanctions
• Société avec objet illicite ou impossible, cause immorale, ou même sans cause
• La fraude
B. L’action en nullité
La nullité absolue. Toute personne qui a un intérêt peut soulever la nullité. Ex : les
associés…
La nullité relative : s’applique qu’a une seule personne. L’associé ayant été victime
peut agir en nullité.
Il y’a un délais d’action en prescription : 3 ans à compter du jour ou la nullité est
encourue.
L’action en nullité sera terminée si au jour où le tribunal rend sa décision, la cause de
la nullité a cessé.
Pour régulariser, le tribunal peut fixer un délai pour que les associés régularisent la
société.
L’action en nullité n’est pas rétroactive : elle ne joue pas pour le passé.
Une société n’acquière la personne morale qu’à partir de son immatriculation, avec la remise
de l’extrait K-Bis.
Une action en justice contre une entreprise non immatriculée est irrecevable, car l’entreprise
n’a pas encore de personnalité juridique.
Une société qui n’est pas immatriculée n’a pas la capacité juridique : elle ne peut passer aucun
contrat.
L’acte qui matérialise le contrat de société est les statuts. Ils doivent être établi par
écrit (sous seing privé, ou acte notarié (obligatoire pour les immeubles)).
Les statuts doivent obligatoirement comporter la forme de la société (SARL, SA etc.),
mais aussi la durée de la société, la dénomination, le siège social et l’objet de la
société.
Le consentement des associés de manifeste par la signature des statuts. Une fois que
les statuts sont signés, ils doivent être enregistré dans un délai de un mois auprès de
l’administration fiscale.
Il faut publier les statuts dans une journée d’annonces légales.
Il faut ensuite les déposer au greffe de tribunal de commerce du lieu de son siège
social.
Le greffe nous délivre un numéro SIREL à 9 chiffres.
La liste des actes accomplis pour le compte de la société en formation est annexée aux
statuts. La signature des statuts va importer automatiquement reprise de tous les actes
mentionnés donc c’est la société qui devient responsable.
A. La forme juridique
Le caractère commercial d’une société est déterminé d’après son objet ou par sa
forme.
Forme : SNC, Sociétés en commandite simple, les SARL, les SA: toujours
commerciales, même si l’objet de la société est civile.
Objet = activité
Constituent des activités commerciales tout achat de biens meubles pour la revente, les
entreprises de location de meuble, les entreprises de transport, entreprises de spectacle,
toutes les opérations de banque.
B. La dénomination sociale
C. Le siège social
C’est le lieu où la société a son principal établissement, c’est là que se situent les
organes de directions et les services administratifs.
Le siège social doit avoir une réalité physique (ex : seule une boite postale ne suffit
pas).
C’est en fonction du siège social que l’on va déterminer la nationalité, mais aussi le
tribunal territorialement compétant.
On peut transférer le siège social lors d’un assemblé général extraordinaire. Mais il
faut également modifier les statuts, publier cette modification dans un journal
d’annonce légale.
D. La nationalité
Le code de commerce dit qu’une société qui a son siège social en France est soumise à
la loi française.
§3 : La capacité de la personne morale
Droits patrimoniaux :
C’est le patrimoine de la société. C’est l’ensemble des droits et des obligations de la société. Il
ne faut pas le confondre avec le capital social de la société qui est uniquement l’ensemble des
apports.
Le patrimoine va servir de gage pour les créanciers.
Droits de la personnalité :
Ce sont tous les droits liés à l’existence corporelle (Ex : Lancé de nains), mais aussi le droit à
l’image.
Le capital social représente le montant des apports faits par les associés lors de la constitution
de la société.
Pour les SARL, les SNC, la commandite simple et les SAS, la loi ne fixe pas de capital
minimum. Pour les SA, le capital minimum doit être de 37 000€.
Le capital social constitue le gage des créanciers
Il y aura responsabilité lorsque les dirigeants ou les salariés auront causé des actes fautifs
dans l’exercice de leur fonction.
Il existe donc en matière de responsabilité civile une présomption absolue de responsabilité :
la société quelque soit ce qu’elle a fait, est présumée responsable des agissements commis par
ses dirigeants ou ses salariés. Elle ne peut échapper à ca qu’avec 3 éléments :
• La force majeure
o Imprévisible
o Extérieur
o Irrésistible
• La faute de la victime
Sanctions :
Interdiction d’exercer directement ou indirectement…
§1 : Les dirigeants
• Avocats
• Fonctionnaires
• Notaires
• Membres du gouvernement
Les dirigeants sociaux ne sont pas liés à la société par un lien de subordination. Il
exerce une mission au nom et pour le compte de la société qui les nomme.
Les dirigeants sociaux ne sont pas liés par un contrant de travail. Mais dans certains
cas, la loi a prévu la possibilité d’un cumul entre les fonctions de dirigeants de sa ou
gérant minoritaire de SARL.
Dans l’exercice de ses fonctions de salariés, le dirigeant doit être placé sous la
responsabilité de la société.
B. Les pouvoirs des dirigeants
• Conforme à l’objet social (tous les actes de gestion courant qui sont nécessaire
à la poursuite de l’activité).
Les dirigeants ne peuvent accomplir des actes qui entrainent une modification des
statuts (il ne peut pas changer la dénomination sociale, transférer le siège social… tout
cela relève des associés).
C. La responsabilité
Vis à vis des tiers, les dirigeants engagent leur responsabilité personnelle s’ils ont
commis une faute qui est séparable de leur fonction.
§2 : Les associés
Compléter le cours
Comme tous commerçants, les sociétés commerciales doivent tenir une comptabilité. Les
résultats de toutes sociétés commerciales sont appréhendés périodiquement à la fin de chaque
exercice (12 mois).
A la clôture de chaque exercice, les dirigeants sociaux ont l’obligation d’établir des comptes
annuels, qui contiennent :
• Le bilan
• Le compte de résultat
• Les annexes
Les comptes annuels doivent être sincères.
Comment régulariser ?
• Incorporation de réserves
• Augmenter le capital
• Réduire le capital
Au bout des deux années, soit la situation est régularisée et on peut demander une inscription
de régularisation pour le K-Bis, soit la perte existe toujours, et toute personne qui y a intérêt
peut demander la dissolution.
• Lorsque la SARL exerce une activité réservée par la loi aux SA (ex :
une boite d’assurance doit être une SA
§1 : la procédure de transformation
Il faut respecter les règles requises pour la validité de la société formée
(ex : une SARL qui veut être une SA doit avoir un capital minimum de
37 000€).
• Maintiens du bail.
Sans les SNC, pour décider une dissolution, il faut l’unanimité des
associés, pour une SARL il faut une majorité des 2/3.
e. La dissolution statutaire
C’est une dissolution dont les causes sont prévues dans les statuts
en cas de survenance d’un événement déterminé (EX : suppression
d’un régime fiscale), (EX : modification de la situation juridique d’un
associé).
f. L’infraction pénale
Dans une SARL, le décès ne met pas fin à la société, les parts d’un
associé sont transmissibles en cause de mort. Ce sont les statuts qui
vont prévoir les modalités de continuation.
Ce régime n’est pas applicable ni aux SARL, ni aux SAS, car il peut
n’y avoir qu’une seule personne. Une SARL peut devenir une EURL,
une SAS une SASU (Société par Actions Simplifiées Unipersonnelles).
La dissolution ne produit ses effets vis à vis des tiers qu’à compter
de sa publication au registre du commerce et des sociétés (RCS).
Les associés peuvent acheter l’actif avec l’accord de tous les autres
associés. Le liquidateur ne peut pas acheter de l’actif.
• Le partage