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Juin 2008
Remerciements
Je tiens à remercier M. SIEFFERT, mon tuteur de projet de fin d’étude à l’INSA, qui
m’a suivi tout au long de cette période et m’a conseillé sur l’orientation que celui-ci devait
prendre.
Je remercie fortement Sébastien ANTOINET, qui m’a suivi et guidé durant ces vingt
semaines et m’a transmis la passion du métier. De plus, je voudrais remercier Sandrine
LINGELSER pour ses nombreux conseils qui m’ont été très utiles.
Le PFE porte sur l’étude statique et sismique du Plateau technique « satellite » du CHU de
Grenoble. La structure en béton armé et les fondations profondes sont prédimensionnées en
phase APD.
La modélisation représente une part importante de l’étude : afin de mieux rendre compte
de l’interaction sol/structure j’ai étudié et comparé des modèles appuis fixes et sur appuis
élastiques de raideur équivalente à celle du sol.
Différents critères de comparaison tendent à montrer que l’étude des bâtiments sur appuis
élastiques donne des résultats plus proches de la réalité et plus acceptables pour le
dimensionnement de l’ouvrage que des modèles sur appuis fixes.
Abstract
The End-of-studies Project deals with the static and seismic study of the Technical
platform of the Hospital of Grenoble. Both the size of the structure made of the reinforced
concrete and the foundation piles are examined at a pre-project stage.
The static study includes the determination of the loads, of the size of the bearing
elements, as well as the dimensions of the piles. I carried out this task once manually, and
then thanks to GRAITEC’s civil engineering softwares Arche Ossature and Effel Structure.
Modelling is an important phase of the study: in order to take into account the
ground/foundation interaction, I have studied and compared models lying on fix supports and
elastic supports with a ground equivalent stiffness.
Various criteria of comparison lead to the conclusion that studying buildings as models on
elastic supports gives a better representation of reality and more acceptable results for the
design of the structure.
Introduction ......................................................................................................... 6
Présentation de l’entreprise................................................................................ 8
L’Affaire............................................................................................................... 9
1. Descente de charge ..................................................................................... 11
1.1. Données et hypothèses ................................................................................... 11
1.1.1. Matériaux ......................................................................................................... 11
1.1.2. Hypothèses et détermination des porteurs........................................................ 11
1.1.3. Détermination des charges ............................................................................... 11
1.2. Descente de charge......................................................................................... 12
1.2.1. Charpente métallique........................................................................................ 12
1.2.2. Structure en béton............................................................................................. 13
4. Modélisation................................................................................................ 27
4.1. Présentation des logiciels ............................................................................... 27
4.2. Hypothèses de modélisation et d’exportation ................................................ 27
4.3. Comparaison des descentes de charges.......................................................... 28
4.4. Modélisation des appuis élastiques ................................................................ 29
4.4.1. Compression..................................................................................................... 30
Conclusion.......................................................................................................... 50
Annexes............................................................................................................... 51
Bibliographie...................................................................................................... 53
Mon Projet de fin d’études porte sur l’étude d’une structure béton armée et de ses
fondations profondes en statique et en dynamique. Le bâtiment en question est le Plateau
technique « satellite » du CHU de Grenoble. Le choix de cet édifice pour mon projet a été
motivé par les nombreuses contraintes d’étude dues aussi bien à la région (sismicité), au site
(terrain argileux), qu’à son architecture.
L’étude se déroule au sein de l’entreprise O.T.E. située à Illkirch.
L’objectif final du projet est de me mettre en situation réelle d’ingénieur structure ayant
des contraintes physiques, esthétiques et économiques à respecter afin d’acquérir méthode et
rigueur. Analyser des résultats, valider les hypothèses, faire des choix et savoir les justifier, tel
est le but que je me suis fixé.
La première étape du projet est l’étude statique générale du bâtiment, autrement dit un
prédimensionnement des différents éléments de la structure et des fondations profondes dans
l’optique d’une modélisation sur un logiciel de calcul. Les objectifs de cette phase sont
nombreux. Dans un premier temps elle a comme but de me faire découvrir le bâtiment et les
diverses particularités du projet. En effet, celui-ci recèle de nombreuses singularités
nécessitant une attention particulière. Dans un second temps elle me permettra de faire le
point sur certains principes de calcul en béton armé et quelques aspects des règlements non
abordés ou non approfondis pendant le cursus universitaire.
La seconde étape est l’étude de l’hôpital en dynamique. Celle-ci comprend une phase
importante de modélisation des bâtiments sur les logiciels Arche et Effel. Afin de rendre
l’étude plus intéressante on essayera prendre en compte l’interaction sol/structure en
modélisant des appuis élastiques. L’étude sera donc axée sur la comparaison de modèles sur
appuis rigides et sur appuis élastiques. On jugera ensuite leur validité selon certains critères
tels les déplacements et les efforts développés sur les appuis.
Le rapport présente cinq parties détaillant le travail que j’ai effectué et les résultats
obtenus durant les vingt semaines de mon projet de fin d’étude. Les trois premières parties
sont axées sur l’étude statique de la structure en béton et des fondations profondes. La
quatrième partie quant à elle s’attache à la modélisation de la structure. Enfin, la cinquième
partie concerne l’étude des bâtiments en sismique.
Créée en 1962, son siège social de situe à Illkirch-Graffenstaden (67). O.T.E emploie
200 personnes dont 105 cadres et ingénieurs répartis dans ses agences de Strasbourg (67),
Colmar (68), Mulhouse(68), Metz (57), Paris (75) et Nantes (44). Le groupe OTE
rassemble plusieurs structures telles que R2A, maître d’œuvre en région Lorraine, Iteco,
Ensemblier, Otelio, conseil et Assistance à la Maîtrise d’ouvrage H.Q.E.
Le projet se trouve en phase Avant Projet Détaillé. Ouvrage d’un montant d’environ
50M€, il a subit de nombreuses modifications depuis l’Esquisse, notamment l’ajout d’un
niveau supplémentaire (Niv+4) et d’une piste pour hélicoptères en toiture.
Central
Ouest Est
Doté au niveau R+6 d’une hélistation de 463m2 permettant un accès plus rapide vers les
salles d’opération, il comprend aux niveaux inférieurs des Unités de soin (Niv+1), de
Réanimation (RDC Haut et Niv+3) et de Soin intensifs (Niv+3), ainsi que deux étages dédiés
aux locaux techniques (Niv+2 et Niv+4). Mis à part l’hélistation, le niveau+5 (R+6) est
occupé par des locaux techniques et un hangar pour hélicoptères. Le plateau technique
« satellite » d’une longueur d’environ 100 m est découpé -pour une question de retrait du
béton- en 6 bâtiments ne dépassant pas les 38 mètres.
La région de Grenoble étant une zone sismique (zone 1b) et le bâtiment de classe élevée
(classe D) nous garderons à l’esprit durant l’étude que nos choix devront favoriser le
maintient de la structure en dynamique. Pour cela on favorisera des voiles de contreventement
à certains endroits clés de l’ouvrage afin d’éviter les effets néfastes de la torsion. De plus de
nombreux éléments seront vérifiés en statique (valeurs minimales) avant d’être dimensionnés
en dynamique.
Concernant l’assise, les études géotechniques menées par FONDASOL ont montré que le
sol est de qualité médiocre. Les fondations seront donc des pieux. Aucun substratum rocheux
n’a été trouvé jusqu’à 35 mètres de profondeur ce qui signifie que la majeure partie de la
charge sera reprise par frottement latéral des pieux.
1.1.1. Matériaux
Les matériaux utilisés par défaut sont du béton à résistance limite fc28 = 25 MPa
(C25/30[1]) et de l’acier HA de résistance fe = 500 MPa (FeE500). Cependant, on utilisera
éventuellement du C35/45 pour les porteurs des étages inférieurs lorsque les sollicitations
dépassent fbu :
f 25
f bu = 0,85. c 28 = 0,85. = 14,17 MPa (1.1)
γb 1,5
Les fondations (pieux forés-tubés) seront coulées en C25/30.
Il est important dès le début du projet de définir les éléments porteurs et non-porteurs
de la structure. En effet, en phase APD la structure n’est pas totalement arrêtée et certaines
modifications sont encore possibles. Les seuls murs considérés comme porteurs seront les
voiles en béton, ceux en maçonnerie étant non-porteurs. Ils seront pris à 25 cm d’épaisseur
pour des raisons d’élancement, et pourront être augmentés à 30 cm pour le parasismique .
Le sens de portée des dalles et la trame des dalles sont déterminés par rapport à la
position des poteaux donnée par l’architecte. L’objectif est de diminuer les portées et par
là-même les flèches afin d’avoir des épaisseurs de dalles et des hauteurs de poutres
minimales.
Les charges que l’on prendra en compte dans la descente de charges sont détaillées ci-
dessous.
Les charges d’exploitation pour de locaux hospitaliers ont été définies par la maîtrise
d’ouvrage dans le programme. Elles sont en moyenne supérieures de 1 à 2 kN/m² aux
charges normatives et non inférieures à 3,5 kN/m².
Ces charges sont déterminées selon les Règles NV65 révisées 2000[3].
Le bâtiment se situe en zone 3 à une altitude de 220m d’où les charges de neige :
A − 200
Charges de neige normales : pn = pn 0 + = 57 daN . m −2 avec pn 0 = 55 daN . m −2 (1.2)
10
A − 200
Charges de neige extrêmes : p 'n = p 'n 0 + = 93 daN . m −2 avec p 'n 0 = 90 daN . m −2 (1.3)
6
Charges de neige accidentelles : p ''n 0 = 108 daN . m −2 (1.4)
Les charges sismiques (horizontales) étant bien supérieures aux charges de vent, ces
dernières ne seront pas étudiées en statique.
Cette phase de l’étude statique que j’ai effectuée à la main m’a occupé deux semaines.
Elle m’a permis entre autre de découvrir la structure du projet en détail, même si je ne
pouvais pas apporter de solution statique aux éléments structuraux particuliers tels les
porte-à-faux. Elle s’effectue en distinguant les charges permanentes des charges
d’exploitation sans pondérations.
La descente de charge manuelle sur une structure métallique est relativement simple
car la structure fonctionne en poutres principales, secondaires, etc. ; le cheminement des
efforts est donc connu sans ambiguïtés.
La descente de charge (Annexe B1) m’a permis de me poser plusieurs questions sur la
structure : « quels sont les voiles porteurs ‘utiles’ ? », « comment portent les voiles
lorsqu’il n’y a pas de voiles à l’étage inférieur ? ». Elle permet de rendre la structure
cohérente vis-à-vis du cheminement des efforts.
Il est important à ce niveau de faire des élévations de voiles sur la totalité des étages.
Cette démarche sert à vérifier verticalement le comportement global d’un voile
(compression, traction, rotation..) et de desceller les ‘aberrations statiques’.
Après avoir atteint le sous-sol j’ai continué la descente de charge sur les pieux en
transformant les charges surfaciques et linéaires en charges ponctuelles.
L’étude statique générale est l’étude des trames régulières du bâtiment, c’est-à-dire sans
l’étude détaillée des cas particuliers tels les porte-à-faux. Afin de me faire acquérir de
« bons » réflexes et de découvrir le bâtiment en détail, nous avons convenu avec mon maître
de PFE que j’effectuerai cette étude à la main. En effet l’utilisation de logiciels tels que Arche
et Effel Structure nécessitent de bonnes connaissances théoriques concernant le comportement
du béton ainsi que des règlements et normes (DTU, B.A.E.L.91 rev.99, PS 92 ou Eurocodes).
Cette étude comprend l’ étude statique des bâtiments : conception primaire, descente de
charge et predimensionnement des porteurs. Cette étude est complétée par un
prédimensionnement des porte-à-faux ouest et nord.
J’ai tout d’abords prédimensionné l’épaisseur des dalles à 1/30ème de leur portée tout
en ne descendant pas en dessous de 20cm pour des raisons d’isolation acoustique. Afin
d’homogénéiser au maximum les épaisseurs je n’ai choisi que deux valeurs différentes
(20cm et 25 cm) pour le bâtiment, et une épaisseur unique par bloc.
Ensuite, lorsque les dalles reposaient sur deux côtés, j’ai pu vérifier grâce à ARCHE
Poutres que ni les ELU, ni les ELS n’étaient dépassés. Pour cela j’ai modélisé des poutres
de 1m de largeur supportant en linéaire la charge surfacique de la dalle. Afin de rendre
mieux compte de l’effet de continuité sur appuis j’ai modélisé la poutre hyperstatique sur
plusieurs appuis, diminuant ainsi le moment et la flèche qui dans de nombreux cas était
dimensionnante.
La vérification des dalles reposant sur quatre côtés peut être effectuée sur le module
Arche Plaque de la suite GRAITEC.
On se trouve en fissuration Peu Préjudiciable, donc ce seront les contraintes aux Etats
Limites Ultimes qui seront dimensionnantes.
Contrainte limite ultime du béton :
0,85 f cj (2.3)
f bu = .
k γb
Contrainte limite ultime de l’acier :
f (2.4)
f ed = e
γs
Il est intéressant de noter que dans ce projet l’accent n’est pas mis sur l’obtention d’un
ratio Acier/Béton convenable afin de diminuer le coût des matériaux, mais sur la réduction
au maximum de la hauteur des poutres. Ceci est justifié par les nombreuses conduites de
fluides médicaux de l’hôpital.
Dans un premier temps j’ai de nouveau utilisé ARCHE Poutre pour déterminer à partir
des charges les moments maximaux en travées et sur appuis, pour les poutres
hyperstatiques. J’ai ensuite retranscrit les règles B.A.E.L. 91 révisées 99 sur une feuille
Excel. Cela me permet à partir du moment ultime Mu et de la largeur b0, de déterminer la
hauteur minimale de poutre ainsi que la section minimale l’acier. L’effort normal Nu est
nul.
Cette feuille Excel ne concerne que les poutres à section rectangulaire sans aciers
supérieurs comprimés. Il serait intéressant de l’approfondir avec un diagramme de
contraintes parabole-rectangle, et l’étendre aux poutres en Té.
Le dimensionnement d’une poutre type (Poutre n°04 Niveau 1) est détaillé en Annexe
B4 et B5.
Le prédimensionnement des poteaux suit une logique de contrôle. Les dimensions des
poteaux étant fixées par l’architecte, il s’agit de vérifier que la contrainte du béton fbu n’est
pas dépassée. Lorsque celle-ci est atteinte on augmente la section d’aciers (comprimés)
afin que σ bc = f bu reste constante.
La compression est supposée centrée.
Le poteau est supposé bi-rotulé, la longueur de flambement est donc prise égale à la
hauteur du poteau lf = l0. L’hypothèse d’un poteau bi-encastré serait fausse car l’absence
de poutres dans les deux directions ne permet l’encastrement total (flambement possible
dans la direction sans poutre).
Les résultats obtenus montrent que l’on peut couler tous les étages au-dessus du
Niveau 1 (inclut) en C25/30 à conditions de modifier les dimensions de certains poteaux.
Aciers supérieurs
Bielle
Treillis soudé
Aciers inférieurs
L’Eurocode 2[5] propose une méthode géométrique pour le calcul des bielles de
compression.
Selon l’hypothèse que l’on fera (bielle à 45° ou à 52,5°), les résultats sont différents.
Voici un tableau récapitulatif des valeurs obtenues si l’on considère que les efforts
forment une bielle avec des angles α différents :
H
h= = 2,32 m
2
Fig.2.5 Equilibre et dimensions de la bielle
En conclusion on remarquera que les aciers supérieurs sont quasiment les mêmes par
les deux méthodes. Cependant, concernant le ferraillage du fût de la bielle sont largement
supérieurs avec l’Eurocode 2.
De plus on remarquera que la méthode Eurocode 2 est plus calculatoire et demande
plus de vérifications que le BAEL 91. Elle est cependant plus flexible sur divers points ;
on peut citer par exemple l’angle limite admis pour la bielle qui est de 45° pour le
BAEL91 et seulement de 21,8° selon l’Eurocode.
Le porte-à-faux Nord est l’une des zones les plus critiques du projet. Aux niveaux
RDC Haut, Niv+1 et Niv+2 (dalles hautes) les porte-à-faux sont constitués de deux voiles
en béton armé d’environ 3m de hauteur se rencontrant pour former une pointe d’un angle
de 50°. Au niveau+3 ces poutres ne sont que les retombées des voiles toute hauteur du
niveau+4 et forment ainsi un bloc rigide.
Niv +3
Niv +2
Niv +1
RDC Haut
Fig. 2.6 Vue 3D du porte-à-faux Nord modélisé sur Effel Structure
1
4
a
5
b 2
3
Cette trame étant identique pour les trois étages, on déterminera les efforts maximaux
dans un type d’élément. Les porteurs des trois niveaux auront les mêmes dimensions.
Les diagrammes des efforts des divers éléments se trouvent en Annexe B7. Les
dimensions des porteurs sont convenables, donc le schéma statique est valide.
L’étude d’un ouvrage ne se limite pas à l’étude de la structure mais s’étend aussi aux
fondations qui ont un impact immédiat sur le comportement de l’ouvrage. Cette étude m’a
permis de me poser de nombreuses questions sur le comportement des fondations
profondes. J’ai eu en outre l’occasion de découvrir les deux règlements français
DTU13.2[6] et Fascicule62[7], et de les comparer.
3.1.1. Données
Les fondations du bâtiment satellite seront des pieux de type forés tubés à tube non
perdu. Ce choix est motivé par leur coût relativement faible et la facilité de mise en
œuvre, notamment leur hauteur variable. Le nombre de pieux initialement estimé à 200
unités sur l’ensemble du projet sera probablement revu à la hausse à environ 250 pieux.
Deux diamètres de pieux différents seront utilisés, Φ1,00m et Φ1,20m. Leur hauteur
prévue à 30m sera en réalité comprise entre 20m et 33m. En effet, les sondages effectués
jusqu’à 35m montrent la présence d’une couche de sable qu’à partir de 18m. Les pieux
seront coulés en béton C25/30.
L’étude géotechnique a été menée par FONDASOL. Cinq essais ont été effectués,
dont trois sondages au pressiomètre Ménard et deux au pénétromètre statodynamique
(voir résultats en Annexe B8). La première remarque qu’on puisse faire est que l’on
retrouve les mêmes couches de sol pour chaque sondage, ce qui facilitera l’étude.
Ayant le détail des sondages, j’ai pu vérifier par moi-même les valeurs fournies par le
géotechnicien (frottement latéral unitaire limite qs, facteur de portance kp, pression limite
nette équivalente ple*) selon le Fascicule 62 Titre V.
Ceci est la première différence notable avec le DTU 13.2[5] qui donne kp=1,6.
La contrainte de rupture sous pointe est donc égale à :
qu=kp.ple* (3.1)
Voici les charges de dimensionnement données par chacun des deux règlements pour
un pieu de diamètre 1,00m et de longueur 30 m.
Les voiles reposent sur les pieux tels des poutres sur les poteaux. Entre le voile et le
pieu est coulé un massif de tête (de pieu) qui permet l’assemblage pieu/structure.
La première vérification à effectuer est que la contrainte limite du béton n’est pas
dépassée. Cela équivaut à déterminer la charge maximale qui peut être reprise par la
fondation, autrement dit la longueur maximale du pieu pour atteindre la contrainte limite.
Celle-ci est localisée en tête de pieu.
Résistance conventionnelle du béton:
fc*=Inf (fcj ;fc lim)/k1k2 (3.2)
Les valeurs de fc lim et des coefficients k1 et k2 sont donnés en fonction du type de pieux
et de leur rapport diamètre/hauteur. Les valeurs du DTU 13.2 sont légèrement plus
défavorables. Pour un pieu de diamètre 1.00m et hauteur supérieure à 30 m :
k1 = 1,3 et k2 = 1,05
d’où la résistance :
fc* = 18,3 MPa
Puis :
NELS = NELS(D.T.U.13.2) = 0,33.Qpu+ 0,5.Qsu(z) (3.5)
I
Seul le terme de frottement latéral Qsu est fonction de la profondeur car au-delà de la
profondeur critique Dc les lignes de rupture se referment sur le pieu et le terme de pointe
Qpu demeure constant. On en déduit donc la profondeur limite du pieu :
z = 39,8 m
A noter que l’on ne tient pas compte de la section d’armature en acier dans le calcul,
ce qui signifie que l’on peut en réalité atteindre une profondeur plus importante.
Les sondages n’excédant pas 35 m de profondeur, mais aussi pour une question de
mise en œuvre, la hauteur des pieux ne dépasse pas à priori les 33 m : on est assuré de ne
pas atteindre la contrainte limite du béton.
3.2.2. Predimensionnement
L’un des avantages des pieux forés tubés, outre leur coût relativement économique, est
que l’on peut opter pour des hauteurs variables. C’est pour cette raison que l’on
s’attachera à déterminer leur hauteur minimale en fonction de la charge qu’ils auront à
supporter.
Pour cela j’ai crée une feuille Excel permettant de trouver graphiquement la hauteur
des pieux. Il s’agit de lire sur l’ordonnée la projection de l’intersection entre deux courbes,
- charge limite du pieu : f(z) = 0,33.Qpu+ 0,5.Qsu(z) selon le DTU 13.2 (3.7)
ou f(x) = (0,5.Qpu +0,7.Qsu)/1,40 selon le Fascicule 62
(combinaison quasi-permanentes) (3.8)
NELS NELU
QELU (Fascicule 62)
(combi.fondamentales.)
(a) (b)
Fig.4.1 Modélisation du Bâtiment Nord sur Arche Ossature (a)
et Effel Structure (b)
On modélisera sur Arche Ossature trois structures différentes pour les bâtiments Nord,
Central et Ouest. Puis on les exportera sur Effel afin de les calculer et exploiter les
résultats.
Les profilés utilisés pour la modélisation de la charpente sont ceux fournis par le
bureau C&E qui s’occupe de la charpente métallique :
Voici la comparaison des descentes de charges (DDC Effel Structure en Annexe B2) :
Les résultats obtenus au niveau des appuis sont les suivants (DDC Effel Structure en
Annexe B3) :
On remarquera un écart plutôt faible entre les deux descentes de charges où les efforts
évalués manuellement sont surestimés jusqu’à 8% des charges permanentes et minorés
jusqu’à 14% des charges d’exploitation par rapport à la modification des certains éléments
du projet telle l’épaisseur des voiles.
Les données et hypothèses concernant la modélisation sismique sont les mêmes que
pour la structure.
L’analyse des efforts horizontaux développés sur appuis fixes lors de la simulation
sismique sont relativement importants (Annexes C4.1.3, C4.2.3 et C4.3.3). De plus, il
arrive que pour deux appuis proches l’on trouve des valeurs très distantes. Ceci est bien
évidement faux si on considère les dalles comme étant des diaphragmes infiniment raides
qui à chaque niveau répartissent les efforts dans les divers éléments de contreventement.
F F
F1 F2
F1 F2
F1 >>F2 F1 ≈F2
Appuis fixes Appuis élastiques
4.4.1. Compression
La compression maximale est atteinte aux ELU accidentels en cas de charge sismique.
A cause de la dissymétrie des bâtiments et de l’effet de torsion induit par celle-ci on
pourra constater que certains appuis sont très sollicités en compression et en traction. Les
sollicitations sont telles qu’elles ne peuvent être équilibrées par des pieux ne dépassant
pas les 33 mètres de hauteur, à moins de les dédoubler. Ceci ne résout cependant pas le
problème de façon satisfaisante puisqu’il augmente considérablement le nombre de pieux
et amplifie l’effet de groupe.
La réalité est toutefois moins défavorable. Afin de se rapprocher de celle-ci on
dimensionnera les pieux d’après les sollicitations des appuis élastiques. La rigidité axiale
en compression correspond à la rigidité du béton calculée comme suit :
∆L
σ = Eε = E L EA EA 32000 π Φ 2 (4.1)
⇒ F= ∆L = K .∆L ⇒ K= = .
F L L 30 4
σ=
A
d’où
Pieu Φ1,00m : K = 838 MN.m-1 901 MN.m-1 (avec l’acier 39cm²)
Pieu Φ1,20m : K = 1206 MN.m-1 1297 MN.m-1 (avec l’acier 57cm²)
4.4.2. Arrachement
Afin de déterminer les rigidités transversales du sol, des essais Cross-Hole ont été
demandés au géotechnicien FONDASOL. Ces essais permettront d’obtenir les paramètres
dynamiques du sol : le module d’élasticité (E), le module de cisaillement (G) et le
coefficient de Poisson (ν).
12.E M
Kf = α
car B ≥ B0 = 0,60m (4.2)
4 B0 B
. 2,65. + α
3 B B0
Epaisseur Kf K'f
Couche Nature EM (Mpa) EM/pl* α
(m) (kN/m.ml) (kN/m)
1 Remblais 1 2 5 14 1/2 275 550
Tab.4.3 Raideurs obtenues par couche de sol avec le Fascicule 62 (pieu ∅1,00m)
Approche théorique :
2T0
y ( z = 0) = A( x = z / l0 = 0) (4.3)
K f l0
avec
A = excos(x)
T0 l’effort horizontal appliqué en tête soit 1MN
Kf la raideur du sol
l0 la longueur de transfert
4 EI 4 EI
l0 = 4 =4 (4.4)
kB Kf
Avec
E le module d’élasticité du béton E = 32 000 MPa
πR 4 π ( D / 2) 4 πD 4
I l’inertie du pieu I x = I y = = =
4 4 64
Simulation Effel :
1MN Kf =275kN/m.ml
Le principe consiste à modéliser sur le logiciel Kf =561kN/m.ml
EFFEL Structure un pieu (élément filaire 30m) de
diamètre 1,00m ou 1,20m, libre en tête, rotulé en pied Kf =320kN/m.ml
et maintenu sur les côtés par des appuis linéaires
élastiques de raideurs égales à celle obtenues avec le
Fascicule 62. On fait l’hypothèse que le sol a une Kf =13919kN/m.ml
raideur verticale infinie en pied de pieu. Enfin, on
applique en tête de pieu un effort horizontal unitaire Kf =935kN/m.ml
de 1MN.
En appliquant la relation :
F
K= (4.5)
u
Le but de l’étude sismique qui va suivre étant de comparer des modèles sur appuis
fixes et appuis élastiques on effectuera trois modèles par bâtiments : un sur appuis fixes,
un sur appuis élastiques avec une raideur verticale de compression et enfin un sur appuis
élastiques avec une raideur verticale en traction, soit neuf modèles au total.
La ville de Grenoble se trouve dans la zone de sismicité 1b, c’est-à-dire à faible risque.
D’après ses caractéristiques (EM, ple*) le sol est classé en catégorie b (sol granulaires
moyennement compacts et sols cohérents moyennement consistants). L’épaisseur du sol
étant comprise entre 15m au moins 35m on peut conclure qu’il est de type Site S2. Cette
donnée est encore à faire valider par le géotechnicien FONDASOL.
L’ouvrage étant un hôpital il fait partie de la classe D à risque très élevé ; il entre bien
dans le cadre des règles PS 92.
Le coefficient réducteur des efforts permet de prendre en compte le fait que les
matériaux de construction n’ont pas un comportement élastique linéaire mais élasto-
plastique. Alors que f0 serait la résistance minimale pour que le matériau demeure
élastique, sa capacité de résistance limite l’effort supporté par le système à sa limite
d’élasticité fy.
R(T) = aN τ ρ * 1.60 /T
2/3
R(T) = aN τ ρ * 6.16 /T
5/3
Un séisme n’est jamais limité à une seule direction. Pour cela on forme les
combinaisons linéaires suivantes (liste complète en annexe) :
(5.4)
S = ± SX ± λ SY ± µ S Z
S = ± SX ± λ SY ± µ S Z (5.5)
S = ± SX ± λ SY ± µ S Z (5.6)
avec λ et µ pris égaux à 0,3
La sollicitation verticale n’est à prendre en compte que lorsque l’ouvrage présente des
irrégularités géométriques dans le plan vertical telles des porte-à-faux, ce qui est le cas.
avec
G poids propre et charges permanentes
E action due au séisme
Qk,i actions variables
ψ1,i., ψ2,i. facteurs d’accompagnement
La sécurité à l’Etat Limite Ultime exige que l’on vérifie l’inégalité suivante pour tout
élément de la structure :
1 f
Sd < .R d mk (5.11)
γR γ
m
5.2.1. Modèles
L’une des premières questions qui s’est posée dès le début de la modélisation fut de
décider quels seraient les modèles utilisés pour l’étude sismique : les bâtiments étant de
taille importante et relativement irréguliers, on ne pouvait éviter la modélisation
numérique. Pouvait-on néanmoins effectuer une étude manuelle par modélisation en
Masses Concentrées (modèle brochette)? Sur ce point le PS 92 propose des critères de
régularité de la structure et méthodes applicables pour les bâtiments réguliers,
moyennement réguliers ou de faible hauteur.
En ce qui concerne le projet, tous les bâtiments de l’hôpital sont irréguliers. En effet
leur centre de torsion est très excentré par rapport à leur centre de gravité par étage. De
plus certains d’entre eux présentent des porte-à-faux ou des étages transparents qui
interdisent la modélisation manuelle.
On utilisera donc les modèles effectués sur les logiciels Graitec Arche et Effel.
L’expérience montre qu’un nombre limité de modes propres très inférieur à N est
suffisant pour obtenir une solution satisfaisante. Afin d’avoir une idée des modes
prépondérants on introduit le paramètre mj* appelé masse modale :
(D )
2
M∆
T
j L2j (5.16)
m *
j = T
=
D M Dj
j mj
Les masses excitées à prendre en compte sont la totalité des charges permanentes et
une fraction Φ des charges d’exploitation. Pour l’hôpital considéré comme un bâtiment
d’hébergement on prendra Φ = 0,20 ; cette fraction représente de manière probabiliste la
part des charges présente lors du séisme.
N
(5.17)
∑m
j =1
*
j = G + 0, 20Q
Les Règles parasismiques exigent que la somme des modes propres pris en compte
pour le calcul représente au moins 90% de la somme des masses modales. Si cette
condition n’est pas vérifiée, elles tolèrent que l’on prenne seulement 70% de la somme
des masses à condition que l’on tienne compte de la masse modale résiduelle excitée à la
fréquence du dernier mode propre retenu. Les modes propres doivent avoir une fréquence
inférieure à 33Hz.
Il est intéressant de remarquer que la masse d’une structure sur appuis élastiques est
bien plus facile à exciter. Le mode prépondérant de vibration est accentué et la masse est
moins dispersée sur les différentes fréquences : en effet, dans les directions horizontales
on atteint plus 90% de la masse modale totale excitée en moins de 10 modes (voir
Annexes C4 et C5). Cette réduction permet d’alléger considérablement le temps de calcul.
Le nombre élevé de modes est du à l’irrégularité des bâtiments.
Voici quelques vues des déformées du bâtiment Nord sur ses modes 1 et 2, modes
prépondérants selon les directions X et Z (respectivement) :
(a) (b)
X
Fig.5.3 Déformée du mode 1 (42,87%) vue sud (a) et vue est (b) suivant X
(a) (b)
Z
Fig.5.4 Déformée du mode 2 (49.48%) vue sud (a) et vue est (b) suivant Z
L’inégalité est vérifiée pour les bâtiments Nord, Central et Ouest avec un rapport
q. ΣFHX i
allant de 33% à 43% pour les appuis élastiques.
Σm*j
Solicitations (kN)
Poids
Bâtiment Forces Appuis
Appuis fixes pourcentage Pourcentage modal (kN)
horizontales élastiques
ΣFx 11789 27% 14553 33%
Nord 61677
ΣFz 12738 29% 15813 36%
ΣFx 30495 39% 32345 42%
Central 108102
ΣFz 28915 37% 32975 43%
ΣFx 19745 35% 20218 35%
Ouest 79826
ΣFz 18766 33% 22809 40%
Tab.5.4 Vérification du rapport des forces horizontales/poids modal
La comparaison des déplacements sous appuis fixes et sous appuis élastiques (raideur
en compression) est explicite : les déplacements maximaux (Niv+6) sous appuis élastiques
sont de 30% à 45% supérieurs à ceux sous appuis fixes. De plus le déplacement des
appuis eux-même confirme bien que sous séisme la tête de pieux ne demeure pas
immobile.
Les résultats précédents sont-ils valides ? On peut sans hésitation affirmer que les
déplacements sur appuis rigides sont éloignés de la réalité. Mais ceux sous appuis
élastiques sont-ils plus justes ? En effet, ces résultats sont obtenus sur un modèle où tout
les appuis ont une raideur verticale correspondant à la compression du béton. Cependant,
lorsqu’on atteint les déplacements maximaux, certains appuis subissent de la traction.
Dans l’optique d’obtenir le déplacement maximal de la structure sur un modèle juste
on ne doit pas raisonner sur les courbes enveloppes mais au contraire on doit cibler les
combinaisons sismiques les plus défavorables.
Pour cela on a déterminé le nœud subissant le plus grand déplacement dans une
direction. On trouve alors la combinaison ayant provoqué ce déplacement. Ensuite, on
pose la raideur du béton pour les pieux comprimés et la raideur de l’acier pour les pieux
en traction. La structure ainsi recalculée donne des résultats exploitables.
Les combinaisons les plus défavorables pour le bâtiment Nord sont la 430 en direction
X et la 401 en direction Z.
X
Z
(a) (b)
Fig.5.5 Déplacements maximaux DX cas 430 (a) et DZ cas 401 (b)
Les résultats montrent que les déplacements sous ces deux modèles sont quasiment les
mêmes que ceux des modèles avec une raideur verticale du béton en compression. Les
modèles sont validés.
Quant aux modèles avec une raideur verticale de l’acier en traction, on constate que
les déplacements de la tête des pieux atteignent jusqu’à 7,76 cm. Ceci est du à une
hypothèse de modélisation fausse car les pieux ne sont jamais tous sollicités en traction
simultanément. Ces modèles ne sont pas valides.
35
35
30
30
25 25
Hauteur (m)
Hauteur (m)
20 20
15 15
10 10
Fixes 5 5 Fixe
Elastiques Elastiques
0 0
0 2 4 6
-8 -6 -4 -2 0
Déplacements (cm) Déplacem ents (cm )
Les résultats précédents sont satisfaisants puisque ils ne dépassent pas d’=h/100
limite imposée par le PS 92.
L’étude des déplacements est importante pour s’assurer que le joint de dilatation (JD)
minimal prévu par le PS 92 (4cm) entre deux bâtiments est suffisant. Dans le cas contraire
Dans la réalité la rigidité axiale des pieux serait légèrement supérieure à celle pris en
compte, donc les déplacements réels sont compris entre ceux obtenus par appuis fixes et
appuis élastiques.
Ces résultats sont très révélateurs : on remarque que le joint de dilatation minimum
doit être beaucoup plus important si on considère un modèle sur appuis élastiques. Cela a
comme conséquence directe que, dès lors que l’on étudie les déplacements d’un modèle
sur appuis fixes on ne se place plus du côté de la sécurité. Il serait préférable dans ce cas
d’effectuer le modèle avec des appuis élastiques.
On pourra noter cependant que l’espacement du JD peut être réduit d’un coefficient
de 0,7 selon l’Eurocode 8 lorsque les dalles des étages se trouvent au même niveau.
L’explication vient du fait que l’entrechoc de deux dalles est -par leurs inerties- moins
préjudiciable que le choc entre une dalle et un voile.
Les efforts calculés aux ELUA sont dans certains cas dimensionnant pour les
fondations. On comparera ces efforts selon le type d’appuis.
5.4.1.1. Compression
Les résultats suivants sont obtenus avec une raideur verticale de K=838 MN.m-1 (pieux
Φ1,00m) et K=1206 MN.m-1 (pieux Φ1,20m):
Q pu Qsu
QELA = + (5.20)
2 1,5
Pieux
Q(ELUA) (kN)
Diamètre (m) Hauteur (m)
1 30 -4264
1 33 -4767
1,2 30 -5404
1,2 33 -6007
Tab.5.9 Efforts résistants de compression accidentelle
selon PS 92
Nombre de pieux
Bâtiment
statique sismique surplus
Nord 42 47 12%
Central 70 95 36%
Ouest 58 72 24%
Tab.5.10 Comparaison du nombre de pieux statique/sismique
5.4.1.2. Traction
Cet effort est bien supérieur à ceux que risquent de subir les pieux en arrachement. Il
n’est donc pas contraignant. L’effort résistant est suffisant pour maintenir les pieux ancrés
dans le sol. Le ferraillage permettant d’atteindre les valeurs données dans le PS92 est
donné au paragraphe 5.4.3.
JD Nord/Est
Fig.5.7 Principaux éléments de contreventement
du bâtiment Nord sur toute sa hauteur
Le voile choisi d’épaisseur 0,25m est situé au niveau du joint de dilatation entre le
bâtiment Nord et le bâtiment central. Par sa position il reprend une part importante des
efforts sismiques, notamment lorsque le bâtiment subit un effet de torsion.
Le ratio masse d’acier/volume de béton est de 45,66 kgACIER/m3BETON soit 11,42 kg/m2
ce qui est correcte, sachant que l’ordre de grandeur est de 10 kg/m2.
Chaînage
horizontal
V
Chaînage Armatures
vertical transversales
Fa Fb
Le ferraillage a été déterminé d’après les contraintes internes obtenues sur modèle
avec appuis fixes et modèle avec appuis élastiques (Annexe C.9).
La comparaison des modèles montre que les efforts induits par le séisme dans la
structure sont identiques aux étages supérieurs et divergent au niveau du sous-sol Comme
vu précédemment les efforts de traction sont plus importants sur appuis fixes, ce qui
impose un chaînage vertical plus dense pour les deux premiers niveaux.
Le ratio masse d’acier/volume béton ainsi obtenu est de 72,09 kgACIER/m3BETON soit
18,02 kg/m2 pour les appuis fixes et de 70,73 kgACIER/m3BETON soit 17,68 kg/m2 pour les
appuis élastiques. Ceci équivaut à un surplus d’environ 55% en masse d’acier par rapport
au ferraillage statique.
Mon Projet de Fin d’Etudes porte sur l’étude du Bâtiment satellite du CHU de
Grenoble situé à la Tronche. Ce bâtiment en béton armé de huit niveaux et d’une surface
de 22.257m² présente de nombreuses singularités.
Ce Projet de Fin d’Etudes qui fut très intéressant m’a initié au métier d’ingénieur en
bureau d’étude. Durant trois mois j’ai découvert des méthodes de travail et de réflexion
d’un niveau professionnel. Optimiser son temps, aller droit au but en utilisant les bonnes
méthodes, tel est le but que je me suis fixé et que j’ai atteint.
Textes normatifs:
[9] NF EN 1998-1 Eurocode 8 Calcul des structures pour leur résistance aux séismes
Ouvrages: