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Introduction :
L¶importance du thème
Le contenu du travail
Statistiques
Rapport de l¶IGAT (Inspection Générale des Administration
Territoriales)
Etude des cas
Images et témoignages (pas eu le temps pour le réaliser)
Conclusion
R R
c
Les collectivités locales au Maroc sont, selon la constitution du 7
octobre 1996 : « les régions, les préfectures et les provinces et les
communes. Toute autre collectivité locale est créée par loi. Elles
élisent des assemblés chargées de gérer démocratiquement leurs
affaires. »
Collectivité locale
Organe délibérant
Organe exécutif
La région
Le conseil régional élu au suffrage indirect à partir de plusieurs
collèges de base
Le Wali ou gouverneur de la préfecture ou de la province du chef-
lieu de la région, désigné par dahir
La province ou la préfecture
Le conseil préfectoral ou provincial élu au suffrage universel
indirect à partir du collège des conseillers communaux et des collèges
des chambres professionnelles
La commune (municipalités et communes rurales)
Le conseil communal élu au suffrage universel direct
Le président du conseil communal élu par ses membres parmi le
conseil communal
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Le conseil communal
A noter : Le caïd, agent d¶autorité locale désigné par l¶Etat, est chargé
du maintien de l¶ordre public et dispose de la qualité d¶officier de
police judicaire (il intervient aussi dans les domaines suivants : droit
d¶association, rassemblements publics et presse, syndicats
professionnels, élections...).
Les ressources
Attributions :
Il peut, en outre, émettre des vœux sur toutes les questions d¶intérêt
communal, à l¶exception des vœux à caractère politique.
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Si l¶exercice des compétences est sous la dépendance de la ressource
financière, il dépend également des moyens humains constituant un
vrai capital d¶expertise à la hauteur des responsabilités qui lui sont
reconnues. Par ailleurs il faut souligner que l¶autonomie de la région
se trouve limitée bien que le rôle du conseil ait été renforcé comme
celui de son président face au wali ou au gouverneur qui conserve un
rôle prépondérant en tant qu¶organe exécutif de la collectivité.
La région de Casa est la mieux lotie avec 2,6 milliards DH. (150 000
fonctionnaires dont 71% d¶agents d¶exécution.)
Pour les spécialistes des finances locales, contactés par La Vie éco,
notamment au sein de la direction du budget et de la TGR, il ne faut
pas s¶étonner outre mesure de telles différences car, à l¶origine, les
budgets des collectivités locales sont établis de telle sorte que
l¶équilibre est toujours, ou presque, préservé entre les dépenses et les
recettes d¶une collectivité. Car il faut savoir, rappellent-ils, que
l¶argent des collectivités locales provient en grande majorité de taxes
et impôts nationaux dont une partie est affectée chaque année aux
dépenses des collectivités. Le plus gros de la cagnotte est prélevé sur
les recettes de la TVA. Le principe budgétaire est simple : chaque
année l¶Etat prélève 30 % des recettes de la TVA et les destine aux
budgets des collectivités. L¶enveloppe globale est répartie par la suite
de manière, dit-on, la plus équitable possible en fonction de critères
objectifs comme l¶étendue du territoire, le nombre d¶habitants et le
potentiel fiscal. Si les deux premiers critères tendent, en effet, à
assurer une répartition plus égale, le troisième, en revanche, reflète un
souci d¶équité dans la mesure où la quote-part de chaque commune
dépend aussi de sa contribution économique. 10,5 milliards pour le
fonctionnement et seulement 4,5 pour l¶investissement.
Ainsi, le potentiel fiscal est mesuré tout simplement par le volume
d¶impôts et taxes que procurent les agents économiques opérant au
sein de la commune.
Une opération qui entre, en fait, dans le cadre d¶un chantier plus large,
celui de la réforme de la Fonction publique locale. A ce titre, quelques
chiffres s¶imposent.
La préparation du budget des collectivités locales commence au mois
de septembre avec la diffusion par le ministère de l¶Intérieur auprès
des walis et gouverneurs des préfectures et provinces et des présidents
des conseils communaux de la circulaire fixant les orientations
afférentes à la préparation des budgets, explicitée par une note de
service de la Trésorerie générale du Royaume (TGR).
Une chose est sûre, l¶IGAT a enregistré les mêmes infractions que les
années précédentes, souvent relatives à la discipline budgétaire : non
application de la réglementation en vigueur sur la gestion des affaires
locales. Le rapport précise que les dysfonctionnements en question
impactent négativement les finances des collectivités locales.
Les relations entre association et collectivité locale ont connu une
évolution. Pendant la dernière décennie, il y a eu d¶une part une
conviction de l¶intérêt de reconnaître le travail des associations et
même dans certains cas avoir l¶initiative de créer des associations
conformément à la loi.
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Refus de coopération de manière systématique, institutionnelle et
rationnelle.
collectivités locales : relations unilatérales réponses froides ou
absence de réponses aux appels de partenariat lancés par les
associations
politique de discrimination envers les associations qui dépendent
d¶un parti politique ou du gestionnaire (président) de la collectivité
locale.
l¶exclusion des associations qui ne sont à leur avis que des outils de
parade dans les festivités et les occasions officielles et des invités aux
campagnes publicitaires (propreté, collecte des dons........) mais au
contraire il y a un refus de soutien matériel réel, d¶appui moral et
d¶appui logistique dans une activité dont l¶initiative est prise par
l¶association (locomotive)
Refus de toute participation réelle des associations dans
l¶encadrement et la sensibilisation des citoyens à l¶importance de leur
participation dans le contrôle de l¶action communale et le suivi de la
gestion des collectivités locales
Les responsables dans les collectivités locales sont des mentalités
stériles n¶assimilant pas et incapables de s¶adapter à l¶orientation
déclarée par la plus haute autorité du pays, lançant une nouvelle
conception de l¶autorité mais sans indice de changement en matière de
relation de coopération entre les collectivités locales et les
associations.
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Vu le déficit matériel et humain dont souffrent les collectivités
locales, l¶Etat est dans l¶obligation d¶instaurer de nouveaux systèmes
de fonctionnement pour faire tourner la roue du développement social,
économique et culturel. En effet, le gouverneur actuel est le pivot
principal de la dynamique de tous les acteurs opérant sur le périmètre
relevant de son pouvoir. A son initiative, plusieurs projets de
développements peuvent voir le jour (qu¶ils aboutissent ou non : c¶est
un autre débat).
Ce Fond est d¶une grande envergure qui réunit la région, l¶ADS, les
acteurs locaux et d¶autres bailleurs de fonds internationaux à placer un
Fond pour le développement d¶un territoire concernant des volets
précis. En outre, ce Fond a les mêmes objectifs que le FDL.
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Mentionnons ensuite que, dans tous les cas de figure, qu¶il s¶agisse de
la théorie libérale, de la théorie « développementiste » ou de la théorie
néolibérale des PAS, c¶est le premier développement, celui des
territoires et de l¶économie populaire, qui a été et est ignoré, voire
considéré comme un obstacle : les marchés urbains élémentaires et les
petites boutiques d¶artisans, sorte de « plancher de la vie
économique », lesquels forment les indispensables ressorts sans
lesquels le développement à une autre échelle devient impossible.
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