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ONU Flash Mada Une publication du Systéme des Nations Unies & Madagascar BIT, CINU, FAO, OMS, ONUDI, ONUSIDA, PAM, PNUD, UNFPA, UNICEF, BANQUE MONDIALE, FMI Contact LEIA du mois nlcant ou un.eoordination m i Année |, Numéro 6 Novembre 2004 Lancement de la campagne d’actions de lutte contre les violences a l’égard des femmes et des fillettes Le lancement officiel de la campagne de 16 jours dcions de lutte conte les wolences & Feégard des fernmes et des filetes a eu feu @ ‘Madagascar le 25 novembre, Journée interne- tionale de Félminavon de la violence @ Fégord des ferames. Ces 16 jours, portant sur le théme « Lo lute conte les vilences et le SIDA est le garant de lo scnté des femmes », ont && cédbrés dy 25, novembre ou 10 décembre. Pusieurs acowtés, pilotées parle Ministee de la Population, de lo Protection Sociale et des Lair, ont été mendes duran cette période afin de sensiblier les av. torts, les techniciens et la populaton en géné- rol sur les méfois de la violence et leurs im pacts su es femmes et les filets. Les dépar- {ements ministries, les ONG et fo soa ie des ogences du systime des Nations Unies et les instuions bitrates ont tous partcipé active: ‘ment 6 cette campagne, Le cbrémonie douverture de la compagne 0 eu leu sous forme dune série de dscoursofficiels ‘4 cours desquet les autrtés nationale et lo Représentante de "Equipe de pays ont ivé des ‘messages forts sur les responsabités respect ves des hommes, des femmes, des communay- 1s et de IEtat dans Félminaton de ces violen- ces Les us et coutumes, les meeurs, les cultures ‘madernes ou trodlionnels et les lis discrimi natoives ws d vis de fa femme ont été particule tement dénoncks. Lo VicePrésidente de TAS semblée nationale a déclaré son engagement ferme 6 foie progreser toutes les propesions Agences du mois ONUDI: Journée de l’industrialisation en Afrique, célébrée 4 Antananarivo le 20 novembre 2004 A Tinar des autres années, I Joumée de Pindstissonen Afiguc se dere Ie Do nmvembre 2004 rare thee + Reno iment dela apace Produce pour la Re Aceon det ousted Ie cate du SE PAD Prec parle Minstr de Plndusiaiston 5 Commas er du Developpement da Soe eur Prive reprecrtane le emer Mints het de Gouvememon, Ir cecmoni Sel de commemoration de Journ fo cate rane sled Mise der ies Eangees ete ev sores ruveremcotles de events go fSmenent, du cops diplomadaue du sce teurpnv ced Sym ds to Unis Danes ato, le insted train, du Commerce et du Deveeppe tend Secteur Pies ndigu ue Ping tration sonaitueun majen ice pour terducnn dea puree mas cess fattcpron de tus ler seen ne Surcteur pie Le Repreentan par icrim de PONUDK & Malagiscar Roun Sanhoutl, psp Stel resides de ln o5eme Sesion de Vi Le Mine de indurlaoson d commerce ds deeper sete pe ele epesemone deTONUD' semblee Generale des Nations Unis, M.Jean Ping, 2 souligne qu’ » avec un PIB ce 23.8% par an, les pays africans dawent amelioree Teur capacite de production grice a une ap proche fondce sur le concept de chatne de Yaleut pour ensuite pouvoir ameliorer leur economie, Pour rédure Ia pauvrete, ls dos vvene mener des politiques industrielles ef aces et favoriserPinvestssementinteieur tf etranger, le develappement des marches amelioration des infeastructures, a creation Gemplois et le progres technologique« ‘Une conférence debar sur le theme de la Jour ge a et organise pr le Minstere.Plusleurs| représentants du secteur public, du secteur privé et des organismes de cooperation bi et rmulelsterale ont pris activement pare at ‘eb, Rappelons que les activites de a Journée ont fe organistes avec Tappu financier de FONUDL Yue pare ces porscpre de conf Proto: ONUO|Masypece 1008 LANCEMENT DU RAPPORT « LIBERER L’ENTREPRENARIAT — METTRE LE MONDE DES AFFAIRES AU SERVICE DES PAUVRES » Le Tancament gu Rapport de la Commision du Secteur Pre du Développement inte ‘e Lbgrer Ereeprerariat ~ Menre le Monde des Afsres au Service des Pavees» 2 eu leu le 23 novembre dermer 3 Mel Panorama sous I have patronage ds Premar Minstre, Chef de gowerement. avec 12 partopation de nom- roux eeprésenants Gu gouvernement. du sec: eur puble en genéral, dy cectaur priv, de {océtecvl, a cocpe dplomanque ec des Org fasaton de cooperacon bi et muleiatérale. Ce appor av secretre Général des. NzUons Une Kofi Annan explore comment éiminer les coneraiees qu pisene sur Te secteur privé dans les pays en développemenc et ani ibérer on potent devon um acter le dan an comene des Objecuis du Milrare pour le Dé ‘eoppement ets luce contre Ia pawrets, Le Rapport 3 pour objec ume de srr de ct Iyseur 4 formation de coaitons des partes prenantes en we de dooner we ses recom Imandscone au niveau mondal ela Dans son alocution, fe Premier Minstre a, ere ares, remercie le Secreeare Général des Nic {ons Unes davon prs Fineavwe de mettre 2 pace lr Commasion. I auish remercé le PNUD pour avoir facie le lancement a Mada- scar do cet excelent rapport qul contre des Fecommandatons perenentes. Le Mnaare de Ningustnaeston, du Commerce et du Developpement du Secteur Prive est a8 Invern et a siaiqee que le Gouvernement ‘Peat engage 3 promowvor le développement {4 secteur privé Il 3 ins mis on mire Fe ‘fort qu font actulement deployer parle CGowernement pour créer un environnement ANNE 1, NUMERO 6 a | Tangent tela tonmenan eee St 9 es one sy LIDERER | Mier ak LENT REP ‘ci Pri Hane Proto PNUD Pager 2004 porteur 4 Madagascar de agon 4 faite fe déve- Toppemene dv secteur pri foci ans que le n- vesussements évangers Le Représenare Résidane 1&0 PNUD a, quant 3, dan ses remarques ou: ‘verte, pacé a contribution du Rapport par les ‘forts enereps par les Nadons Unies pour contr: buer a ia relation des Objects du Mirae ovr le Développement uss ft rélécence au Ineatver du PNUD dane ler domaine dels bonne owernance et du développement du secteur pve fen general ec 3 Madagascar en particule. Les 43- ‘coors ont de sus par une presenaon du fap- por par Miko Rwayrare. Present et Directeur Exceuel de Telecel Inernatinal et Membre de I Commission du Secteur Privé et du: Dbvloppe MM: Rwayitare a soulgné que le secteur privé peat {uérver la paren contbuant ala erosance Economique et a's créscon d'emploi et de reve: rus pour les pauvres. I peut également autonomi- Ser les pauves en eur fournssanc une age gamene de produits et de services 3 des pric inerieus ONU FLASH MADA, CCependan, ne poura pas fave tout cola sans «que Son poten sit iberé & travers Felbors ton des foncitons dun environremane propice ton développement et det pies de fertre: Deerara qx sone: un tera de eu Sakae et acces au fmancement et aux conaisances. M. Rwnaytare a ensue presente des recoman- ons Sadressane 4 toss spheres dsunees: a Ssphare du secteur puble, fa sphere du seceur Dublprivé et colle du secteur privé En resume {sage pour les gouvernemencs des pays en ‘Sbreoppement et developpes de créer Un env ‘onpemert porour. pour les seceurs public et pring de former des partenarats innovants et our le secteur priv de mobilser ses capaceés (ses ressources pour un plus fre engagoment ‘ans le développement. Roayitare a Beale ment conclu ue Ses Fecommandioons ne pren- rome ie que i les sirens actors Salient pour agi de concert Ensure une prosenation des tates prises par le gouvernement malgache pour bérer Feneepeenarat 4 Madagascar ans quun eat ‘der lex dela mize en cee du Programme [Navoral appa au Secteur Privé (PNSP) one ov leu Tris commissions formées dun échantilon ‘ulbcé de representants des difereesacturs ‘one ensuite plancné sur Tlaboration de recom: mmandavons Sadvessane aux spheres du secteur Publ, pup et secteur privé La pri entation der recommandsvons de ces (ro ommanens 2 comely cams journée de anew ment Le Directeur General du Développement 4 Secteur Priv ans que le Representa res= eae lamige en owvre de ces ecommanastons, PROJET DE L’OIT SUR L'AMELIORATION DE LA PERFORMANCE ET DE LA PRODUCTIVITE PAR UN EMPLOI DECENT DANS LES ENTREPRISES FRANCHES A MADAGASCAR Phot: OFF Madge 2004 Les quelque 186 entreprises fanches (EF im- plantees i Madagascar emploiene environ 115,000 wavaileurs, dont 71.1% de femmes, et sont fortement soursses 4 la pression de la concurrence internationale Cette concurrence Incermationale suse une compétitvté accrue laquelle un impact ur la vabilé des entree ‘25 entrine des conséquences sr la product ‘te etinfuence les structures de emplo etl Condiions de wav. C'est pourquok en tenant compte dela nécessié de Taméioraion de a productte des entreprises ranches FOIT est omaincue ql faut ntgrer dans cert recher- che det facteurs socaux qu sont de plus en pls ms en exergue par ler consommateu ‘européens ec americas. Le Gouvernement de Madagascar, appuye parle Grovpement des entepriesfeanches et part rires (GEFP) ela Conference des travails rmalaches (CTM), ayant compris fa nGcesi azsocier lee facteurs sociaux aux exigoncer ‘economiques. a done demande FO de faider 4 Felaboration une strategie globe damélo- ‘ation de la producovite parla mse en cnvre 4y Teall décor, cesteire des conditions emploi et de travall qu respecte a liber ta sbeumce, Pequie et eqalte des hommes et des femmes au traval. Pour réaizer cette de- tmande, !OrganeationInernatonale da Traval Eolabore avec le PNUD et le CRS (Cachoke Relief Servces) 1a Géfnison de cote statgieslobale passe par un dagnostc de état des leux gu devrait Aéboucher sur un pin Faction qui proposes des. mesures polizques, économiques, JF {ues ec sacales devant amiliorer le respect et ID garance des dros fondamentaux des travat- leurs, lequel respect ert Tune des condtons sine qua on pour aceite la performance ett productvte des entreprises DBepuis quelques années, plusieurs multnato~ rales eravallane nocament da le textile et Confection ont etabr dant leurs rlauons avec les entreprises franches des pays en vole de développement des codes de condaite qu font feogence 4 ces entreprises des respecter es Deneipes et dries fondamencaux au tava I ‘apc d/une reconnaissance des effets post Inenatis que peuvent procurer les Normes ‘ondamentas de TOIT dans le contexte de Tenerprise. En of, le dialogue sci la iber~ te dassocaton, Fegakté du traitement entre hommes et femmes notamment. sont des moyens econnus par I commuraute inerra ROBE tional 4 Teceation de adoption de fa Décara- tion de TOIT relive aux pricipes ex dois fondamentax au travel comme soce devant fonder encader et promouvoir la productivte LL Banque Mondale a, dans une éude récente. ‘econnu Timporance et Minter dela bars fyndeale dan le mondedy wav, U productvte dépend done wes largemenc de 1a qualté de Vemplol et des conditions de wa vail Cest cexte conviction afiemée par TOT lorsquele parle de Templci décent qui sera traduite et'mise en ceuvre dans Te cadre du projet sur Taméloraton de la performance et {ea productivté par un emploi decent cans et lentrepets ranches AMadngasar Le processus qui a débuce le 21 septombre 2004 se poursuvrales 20 et 2 janwer 2005 par la iscusion urls dagnosues (eas des len) ralses et la validation dun plan d'action qui ‘dev permetre dapporter des corecut a obstacles de tous ordres qui nusenta la peror- mance des eneeprises, Proto: OFT Maarscar 2004 LES ENGANGEMENTS DU PAM EN FAVEUR DES FEMMES A MADAGASCAR Un atelier sur_ les « Engagements en faveur Ges feromes (EFR) » ete organise par le bu eau du PAM a Madagascar 4 Motel La Rési- sence du 16 au 19 novembre 2004. Cet ae lier ragroupalecrepeéaentants éugosverre- ment, des agences du Systeme des Nations Unies et des ONG pareenaires. Grice aux deux fciateure venane respect vyemene du bureau du PAM au Népal et a0 “Tehad, les paripanes ont ravallé Garrache- pied. pendane quatre jours, sur Tincegration des engagements en fveur des femmes dans ler projets et programmes actuellement en ‘ours. Une attention particulére 2 été ains! ‘donnée aux aceveds ftures entrane dans le cadre du prochain Programme Pays du PAM ui dérarrera en 2008. le PAM est conscent que remestre les vivres entre les maine dune femme et kt donne: [a hance Saméiorer ses connaissances sociales {t économiques ext bénéfqve i ensemble du rmérage. C'est pour cela que le PAM a formulé 8 mesures speciiquer en matitre dEngage ments Renforces en faveur des Femmes (ERF) ui sont: 1) Répondre ave bescins nuviionnls spécit- ques des femmes enceintes et des méres aa ‘antes et des adolescentes. 2) arg les acu ANNE 1, NUMERO 6 6s qui permerrent aux files de fréquenter ecole: 3) vale & ce que les ferenes trent des avantages ay moins egaux des avorseréés fu moyen dactvees « Vivres pour la forms tion » ee Sacawrhs « Vures ceowre wraval 9 4) air es femmes 3 coneéle les ratios des- finds aux ménages dsvibués dans le cadre de secours slmeneares durgence; 5) vller 3 ce ‘que les femmes solent également ceprésencés au sein des comités de distribution de vivre: 6) veiler 4 ce qu'une perspeceve diferencice par sexe soit icégrée syrtématiquement ax Seuvités de programmavon: 7) contrbuer 3 Créer un environnement qui reconnaisse le role important que les fermes jouent dans Ia sécurta almentaire des menages et qui em ‘courage aus bien les hommes que les femmes A réduire les inégaieés entre les sexes: 8) pro: _resser surf vote dune égalice entre hommes, tt femmes dans les domines du personnel Les travaux en groupe et en plein air, les pré serrations et les jeux de réle ont perms aux Dartepants e prendre connaissance de la poltique du PAM concernane la problématique genre, lls ont aussi daboré des fiches de ‘ontrle/matrice pour fa mise en cxuvre des ERF en rapport avec le contexte professions pour mettre en place un programme et un ONU FLASH MADA ‘environnement orgarisationnl favorable la mise en eeuvre de ces engagements Le travail des 30 partepants 2 about) 3 un plan d'action qu a été présencé au Représer- {ane du PAM 3 Madagascar pendane le derier Jour et que le bureau sengagera & metre en place dans le but dacsurer Végalté entre les [A Madagascar, le PAM dans le cadre de ses facuvtés « Vivres contre travail » apporte Tassstance almeneare 4 9280 fervmes ayant object dassurer la sécurité almenaire ax manages. Les efor: du PAM on foveur de education des enfants en 2004 permis 3 31 {840 files malgaches aller & école ec cone Der ans Aiminer dear avee les garcons. Prono: PAM Mseaguca 2004 mo (K RENTREE OFFICIELLE A L'INS- TITUT NATIONAL DE SANTE PUBLIQUE ET COMMUNAU- TAIRE La rentrée officielle des étudiants de cet institut 2 eu lieu au cours de ce mois de novembre 2004, en présence du Représentant de OMS, Dr André Neikuyeze, et du Directeur de Cabi- net du Ministére de la Santé et du Planning Familial. Aprés la série de discours ayant déclaré Vannée de for- ‘mation 2004-2005 ouverte, les étu- diants de la nouvelle promotion ont Ged présentés Rappelons que cet institut de forma- tion comprend 4 fiigres : administra- ‘ion hospitaiére, chirurgie essencelle (comprenant les assistants de chirur- gie et les anesthésistes/réanimateurs), santé publique et cadres. paramédi- ‘Actuellement, prés de 100 étudiants sont regroupés au niveau de ces 4 f- ligres, et la durée de leur formation varie suivant le choix de la discipline. En 2002-2003, OMS a appuyé finan- ciérement la réalisation de la forma- tion en Santé Publique de 30 cadres ddu Ministre de la Santé et du Planning Familial. Pour 2004-2005, elle a appor- 18 64 500 USD pour subvenir a la for- mation de 28 nouveaux responsables du méme Ministére. RFI ET LE PNUD : UN PARTE- NARIAT POUR PROMOUVOIR LESOMD Les médias jouent un réle essentiel dans a dissémination des. solutions pour le développement humain a tra- vers le monde. Crest dans ce cadre que Radio France International (RFI) ft le PNUD ont signé un protocole daccord destiné 4 promowvoir les Objectifs du Millénaire pour le Déve- loppeent (OMD). Llobjecuf de cet accord est utiliser tune radio internationale telle que RFI, Qui dispose de plus de 100 relais FM 4 ‘ravers le monde, pour donner vie aux OMD. Lapproche utisée est do don- nner la parole aux populations elles- mémes pour nourrir le débat sur les ANNE 1, NUMERO 6 OMD et les _moyens de les attein- dre, avec des exemples concrets et ac- cessibles. En consultation avec le PNUD, RFI a choisi Madagascar comme lieu pour deux reportages. Ainsi, Corinne Mangjou, jour- naliste au Service Economie de RFI, a ef- fectué une visite de terrain & Madagascar, plus précisément 4 Morondava et Tuléar, du 15 au 21 novembre 2004 afin de pro- duire deux émissions pour le magazine « Dimanche Economie ». Ces émissions font été congues de sorte a étre informa- ‘of et motivant, tout en interpellant les decideurs et les gouvernants quant a leur responsabilité et leur engagement a met- tre en oeuvre les OMD. Les deux repor- tages mettent en avant la voix des margi- nalsés et leur donnent occasion de s'ex- primer sur comment ils ont pu améliorer leur vie i travers les opportunités four- nies par les programmes soutenus par le PNUD. Irzertew dy Move eTolara pr Cane Maou Phos: PNUD Macaca 2004 Le premier reportage a été diffusé diman- che 27 novembre sur le theme « Le déve- loppement durable par insertion profes- slonnelle des jeunes 4 Madagascar», et le deuxiéme reportage a été difusé le di- rmanche 12 décembre sur le théme « Le rmicro-crédit a Madagascar », Cette ex- périence visant a donner la parole 4 la population ala base mérite d'étre généra- lisée car elle permet le partage des bon- nes pratiques. SIGNATURE DUN CODE DE CONDUITE SUR LES MEDIAS ET LES ENFANTS. Pour la premiére fois a Madagascar, des professionnels des médias malgaches se sont réunis pendant trois jours pour dis- cuter de léthique de reportage. Suite a cot atelier, ils ont signé un code do conduite sur les reportages concernant les enfants, (ONU FLASH MADA ‘Je savais quill y avaic une Convention sur les Droits de l'Enfant, mais je ne savais pas que nous, les journalistes, avons des obligations ! » a dit une des journalstes lors de cette forma- ‘ion. Cette formation, qui s'est déroulée du 18 au 20 novembre, a été organisée par TUNICEF avec la collaboration dune agence de presse internationale « Media Wise » qui est basée en An- gleterre. « LUNICEF est particuliérement im- pressionné par les journalistes qui ont labore le code de conduite pour pro- mouwvoir les droits des enfants, sur- ‘tout aujourd'hui, jour du 15*™ anni- versaire de adoption de la Conven- tion relative aux Droits de I'Enfant par Assemblée Générale des Nations Unies », a dit Barbara Bentein, la Re- présentante de UNICEF a Madagas- ‘ar. « Ce code de conduite est sans précédent Madagascar et jespére quiaprés cela, les journalstes seront les avocats des droits des enfants mal- aches », a-t-elleajouté. Les médias jouent un ele important dans la promotion des droits des en- fants, surtout dans la maniére dont is présencent les enfants (par exemple en cachant Iidentté d'un enfant pour sa protection). «La plupare des articles que nous li- sons 4 propos des enfants nous mon- trent comme des victimes, des men- diants, des maifaiteurs », a dit Toky, tun jeune journaliste de 12 ans d’Am- bbohimahasoa qui est venu avec ses pairs le dernier jour de la formation. « Nous almerions beaucoup voir un article, une émission qui nous montre pas comme des victimes ou des fau- teurs de trouble mais comme nous sommes, c'est a dire normal.» Toky et ses pairs sont des jeunes Journalistes qui, avec appui de UNI- CCEF, ont eux méme produit leur pro- pre journal dans quatre régions de Madagascar (Ambohimahasoa, Maha- janga, Toamasiana et Antananarivo). Is sont venus des provinces pour parta- ger avec les professionnel des médias leur perception sur les reportages faits Pala Toliara, situé sur la céte Sud- ‘ouest, est une des villes les plus pauvres de Madagascar. Cepen- dant, thistoire d'Améline, une des habitants les plus défavori- és de cette ville, démontre que ces derniers sont bien capables daméliorer leur condition eux- mémes, et de contribuer 4 la croissance de leur communauté, sion leur donne simplement 'op- portunité. Améline est une femme de 35 ans qui vit avec son mari et ses trois enfants. Sa famille confec- tionne et vend des biscuits de- puis 15 ans. Auparavant, la fa- ‘mille Fabriquait 100 biscuits par Jour dans un four creusé dans la terre devant leur petite maison en bois. Ils vendaient les bis- cuits au marché avec un reve- nu d'environ 200,000 FMG (20 USD) par mois, un montant guére suffisant pour un ménage de 5 personnes. Mais tout a changé le jour od Améline sest associée avec 24 autres femmes défavorisées du quartier afin de pouvoir bénéficier dun micro- credit. Lorganisation gui a fourni le crédit sappelle Vola Mahasoa Graduction : Liargent qui ap- porte du bien ). Financé dans le ANNE 1, NUMERO 6 cadre du programme PNUD Micros- tart, Vola Mahasoa offre plus que Je simple crédit. Avec largent vient aussi le soutien sous forme d'éduca- tion bien ciblée dans des domaines tels que la nutrition, fallaitement et la confiance en soi. Les agents de crédit de Vola Mahasoa ne sont done pas simplement des crédi- feurs, Tis assurent aussi le soutien et le suivi sur le plan individuel de chacun de leurs clients, assurant la viabilité et la durabilité de 'écono- mie des ménages avec lesquels ils travaillent. Le crédit avec téducation est of- Fert aux groupements denviron 20 Femmes, qui forment une unité de soutien et de solidarité les unes en- vers les autres, assurant ainsi que les payements sont faits méme si une des membres du groupe ren- contre des difficultés. Cette ap- proche s'est avérée trés efficace : depuis la création du programme, le taux de remboursement de crédit est de 100%. Entamé en 2002, le crédit Micros- tart est pour le moment uniquement offert aux groupements de fem- mes, parce que les expériences ont prowvé que les femmes sont plus sérieuses et sensibles au sentiment chonneur et d'engagement par rap- port aux hommes. Cependant, suite ‘au succés incontestable du pro- gramme Microstart et aux deman- des des communautés cibles, des initiatives visant les hommes seront Jancées au cours de année 2005. Améline a recu un crédit de 1 mil- lion FMG (100 USD). Avec cet ar- gent elle @ pu acheter un nouveau four plus grand et plus performant, et sa production de biscuits a aug- menté d 1500 par jour, soit 10 fois ONU FLASH MADA, Je niveau de production initiale. La famille ne vend plus ses bis- cuits directement au marché. Elle fournit 4 sacs de biscuits par jour é un grossiste local. Elle emploie aussi 5 assistants qui ai- dent ¢ fabriquer, emballer et li- wrer le produit. Améline a pu améliorer et agrandir la maison, et acheter une télévision. La fa- mille ne vit plus sous le seuil de pawreté - elle contribue par contre d la création d'emploi ainsi quaux finances de la ville & tra- vers le payement de taxes. ‘Aoi es bits Photo PNUD Madagascar 2004 Iya done de fespoir pour des villes comme Toliara, II suftit de donner aux défavorisés leppor- tunité de démontrer leur sens dentreprise et leurs aspirations, Retrouve eae EEL surle web eee wa. [W

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