ONU Flash Mada est une publication du Système des Nations Unies (SNU) à Madagascar.
Dans cette édition...
+ Évènement du mois:
- Lancement de la campagne d'actions de lutte contre les violences à l'égard des femmes et des fillettes
- Lutte contre le side: Le témoignage poignant de séropositifs malgaches, la coopération régionale et la perspective genre/religion
+ Agences du mois: UNICEF et ONUDI
+ Focus sur:
- Lancement du rapport "Libérer l'Entreprenariat -- Mettre le Monde des Affaires au Service des Pauvres"
- Projet de l'OIT sur l'amélioration de la performance et de la productivité par un emploi décent dans les entreprises franches à Madagascar
- Les engangements du PAM en faveur des femmes à Madagascar
+ En bref:
- "Rentrée officielle à l'institut national de santé publique et communautaire"
- "RFI et le PNUD: un partenariat pour promouvoir les OMD"
- "Signature d'un Code de Conduite sur les medias et les enfants"
-
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- Lancement de la campagne d'actions de lutte contre les violences à l'égard des femmes et des fillettes
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+ Agences du mois: UNICEF et ONUDI
+ Focus sur:
- Lancement du rapport "Libérer l'Entreprenariat -- Mettre le Monde des Affaires au Service des Pauvres"
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ONU Flash Mada
Une publication du Systéme des Nations Unies & Madagascar
BIT, CINU, FAO, OMS, ONUDI, ONUSIDA, PAM, PNUD, UNFPA, UNICEF, BANQUE MONDIALE, FMI
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LEIA
du mois
nlcant ou un.eoordination m
i
Année |, Numéro 6
Novembre 2004
Lancement de la campagne d’actions de lutte contre
les violences a l’égard des femmes et des fillettes
Le lancement officiel de la campagne de 16
jours dcions de lutte conte les wolences &
Feégard des fernmes et des filetes a eu feu @
‘Madagascar le 25 novembre, Journée interne-
tionale de Félminavon de la violence @ Fégord
des ferames.
Ces 16 jours, portant sur le théme « Lo lute
conte les vilences et le SIDA est le garant de
lo scnté des femmes », ont && cédbrés dy 25,
novembre ou 10 décembre. Pusieurs acowtés,
pilotées parle Ministee de la Population, de lo
Protection Sociale et des Lair, ont été mendes
duran cette période afin de sensiblier les av.
torts, les techniciens et la populaton en géné-
rol sur les méfois de la violence et leurs im
pacts su es femmes et les filets. Les dépar-
{ements ministries, les ONG et fo soa ie
des ogences du systime des Nations Unies et les
instuions bitrates ont tous partcipé active:
‘ment 6 cette campagne,
Le cbrémonie douverture de la compagne 0 eu
leu sous forme dune série de dscoursofficiels
‘4 cours desquet les autrtés nationale et lo
Représentante de "Equipe de pays ont ivé des
‘messages forts sur les responsabités respect
ves des hommes, des femmes, des communay-
1s et de IEtat dans Félminaton de ces violen-
ces Les us et coutumes, les meeurs, les cultures
‘madernes ou trodlionnels et les lis discrimi
natoives ws d vis de fa femme ont été particule
tement dénoncks. Lo VicePrésidente de TAS
semblée nationale a déclaré son engagement
ferme 6 foie progreser toutes les propesions
Agences du mois
ONUDI: Journée de l’industrialisation en Afrique,
célébrée 4 Antananarivo le 20 novembre 2004
A Tinar des autres années, I Joumée de
Pindstissonen Afiguc se dere Ie
Do nmvembre 2004 rare thee + Reno
iment dela apace Produce pour la Re
Aceon det ousted Ie cate du SE
PAD
Prec parle Minstr de Plndusiaiston
5 Commas er du Developpement da Soe
eur Prive reprecrtane le emer Mints
het de Gouvememon, Ir cecmoni
Sel de commemoration de Journ
fo cate rane sled Mise der
ies Eangees ete ev sores
ruveremcotles de events go
fSmenent, du cops diplomadaue du sce
teurpnv ced Sym ds to Unis
Danes ato, le insted
train, du Commerce et du Deveeppe
tend Secteur Pies ndigu ue Ping
tration sonaitueun majen ice pour
terducnn dea puree mas cess
fattcpron de tus ler seen ne
Surcteur pie
Le Repreentan par icrim de PONUDK &
Malagiscar Roun Sanhoutl, psp
Stel resides de ln o5eme Sesion de
Vi
Le Mine de indurlaoson d commerce
ds deeper sete pe ele
epesemone deTONUD'
semblee Generale des Nations Unis, M.Jean
Ping, 2 souligne qu’ » avec un PIB ce 23.8%
par an, les pays africans dawent amelioree
Teur capacite de production grice a une ap
proche fondce sur le concept de chatne de
Yaleut pour ensuite pouvoir ameliorer leur
economie, Pour rédure Ia pauvrete, ls dos
vvene mener des politiques industrielles ef
aces et favoriserPinvestssementinteieur
tf etranger, le develappement des marches
amelioration des infeastructures, a creation
Gemplois et le progres technologique«
‘Une conférence debar sur le theme de la Jour
ge a et organise pr le Minstere.Plusleurs|
représentants du secteur public, du secteur
privé et des organismes de cooperation bi et
rmulelsterale ont pris activement pare at
‘eb,
Rappelons que les activites de a Journée ont
fe organistes avec Tappu financier de
FONUDL
Yue pare ces porscpre de conf
Proto: ONUO|Masypece 1008
LANCEMENT DU RAPPORT « LIBERER L’ENTREPRENARIAT — METTRE LE MONDE
DES AFFAIRES AU SERVICE DES PAUVRES »
Le Tancament gu Rapport de la Commision du
Secteur Pre du Développement inte
‘e Lbgrer Ereeprerariat ~ Menre le Monde
des Afsres au Service des Pavees» 2 eu leu le
23 novembre dermer 3 Mel Panorama sous I
have patronage ds Premar Minstre, Chef de
gowerement. avec 12 partopation de nom-
roux eeprésenants Gu gouvernement. du sec:
eur puble en genéral, dy cectaur priv, de
{océtecvl, a cocpe dplomanque ec des Org
fasaton de cooperacon bi et muleiatérale. Ce
appor av secretre Général des. NzUons
Une Kofi Annan explore comment éiminer
les coneraiees qu pisene sur Te secteur privé
dans les pays en développemenc et ani ibérer
on potent devon um acter le dan an
comene des Objecuis du Milrare pour le Dé
‘eoppement ets luce contre Ia pawrets, Le
Rapport 3 pour objec ume de srr de ct
Iyseur 4 formation de coaitons des partes
prenantes en we de dooner we ses recom
Imandscone au niveau mondal ela
Dans son alocution, fe Premier Minstre a, ere
ares, remercie le Secreeare Général des Nic
{ons Unes davon prs Fineavwe de mettre 2
pace lr Commasion. I auish remercé le
PNUD pour avoir facie le lancement a Mada-
scar do cet excelent rapport qul contre des
Fecommandatons perenentes.
Le Mnaare de Ningustnaeston, du Commerce
et du Developpement du Secteur Prive est a8
Invern et a siaiqee que le Gouvernement
‘Peat engage 3 promowvor le développement
{4 secteur privé Il 3 ins mis on mire Fe
‘fort qu font actulement deployer parle
CGowernement pour créer un environnement
ANNE 1, NUMERO 6
a |
Tangent tela tonmenan eee St
9 es one sy
LIDERER |
Mier ak LENT REP
‘ci Pri Hane
Proto PNUD Pager 2004
porteur 4 Madagascar de agon 4 faite fe déve-
Toppemene dv secteur pri foci ans que le n-
vesussements évangers Le Représenare Résidane
1&0 PNUD a, quant 3, dan ses remarques ou:
‘verte, pacé a contribution du Rapport par les
‘forts enereps par les Nadons Unies pour contr:
buer a ia relation des Objects du Mirae
ovr le Développement uss ft rélécence au
Ineatver du PNUD dane ler domaine dels bonne
owernance et du développement du secteur pve
fen general ec 3 Madagascar en particule. Les 43-
‘coors ont de sus par une presenaon du fap-
por par Miko Rwayrare. Present et Directeur
Exceuel de Telecel Inernatinal et Membre de I
Commission du Secteur Privé et du: Dbvloppe
MM: Rwayitare a soulgné que le secteur privé peat
{uérver la paren contbuant ala erosance
Economique et a's créscon d'emploi et de reve:
rus pour les pauvres. I peut également autonomi-
Ser les pauves en eur fournssanc une age gamene
de produits et de services 3 des pric inerieus
ONU FLASH MADA,
CCependan, ne poura pas fave tout cola sans
«que Son poten sit iberé & travers Felbors
ton des foncitons dun environremane propice
ton développement et det pies de fertre:
Deerara qx sone: un tera de eu Sakae et
acces au fmancement et aux conaisances.
M. Rwnaytare a ensue presente des recoman-
ons Sadressane 4 toss spheres dsunees: a
Ssphare du secteur puble, fa sphere du seceur
Dublprivé et colle du secteur privé En resume
{sage pour les gouvernemencs des pays en
‘Sbreoppement et developpes de créer Un env
‘onpemert porour. pour les seceurs public et
pring de former des partenarats innovants et
our le secteur priv de mobilser ses capaceés
(ses ressources pour un plus fre engagoment
‘ans le développement. Roayitare a Beale
ment conclu ue Ses Fecommandioons ne pren-
rome ie que i les sirens actors Salient
pour agi de concert
Ensure une prosenation des tates prises
par le gouvernement malgache pour bérer
Feneepeenarat 4 Madagascar ans quun eat
‘der lex dela mize en cee du Programme
[Navoral appa au Secteur Privé (PNSP) one ov
leu Tris commissions formées dun échantilon
‘ulbcé de representants des difereesacturs
‘one ensuite plancné sur Tlaboration de recom:
mmandavons Sadvessane aux spheres du secteur
Publ, pup et secteur privé La pri
entation der recommandsvons de ces (ro
ommanens 2 comely cams journée de anew
ment Le Directeur General du Développement
4 Secteur Priv ans que le Representa res=
eae
lamige en owvre de ces ecommanastons,PROJET DE L’OIT SUR L'AMELIORATION DE LA PERFORMANCE ET DE LA PRODUCTIVITE
PAR UN EMPLOI DECENT DANS LES ENTREPRISES FRANCHES A MADAGASCAR
Phot: OFF Madge 2004
Les quelque 186 entreprises fanches (EF im-
plantees i Madagascar emploiene environ
115,000 wavaileurs, dont 71.1% de femmes, et
sont fortement soursses 4 la pression de la
concurrence internationale Cette concurrence
Incermationale suse une compétitvté accrue
laquelle un impact ur la vabilé des entree
‘25 entrine des conséquences sr la product
‘te etinfuence les structures de emplo etl
Condiions de wav. C'est pourquok en tenant
compte dela nécessié de Taméioraion de a
productte des entreprises ranches FOIT est
omaincue ql faut ntgrer dans cert recher-
che det facteurs socaux qu sont de plus en
pls ms en exergue par ler consommateu
‘européens ec americas.
Le Gouvernement de Madagascar, appuye parle
Grovpement des entepriesfeanches et part
rires (GEFP) ela Conference des travails
rmalaches (CTM), ayant compris fa nGcesi
azsocier lee facteurs sociaux aux exigoncer
‘economiques. a done demande FO de faider
4 Felaboration une strategie globe damélo-
‘ation de la producovite parla mse en cnvre
4y Teall décor, cesteire des conditions
emploi et de travall qu respecte a liber
ta sbeumce, Pequie et eqalte des hommes et
des femmes au traval. Pour réaizer cette de-
tmande, !OrganeationInernatonale da Traval
Eolabore avec le PNUD et le CRS (Cachoke
Relief Servces)
1a Géfnison de cote statgieslobale passe
par un dagnostc de état des leux gu devrait
Aéboucher sur un pin Faction qui proposes
des. mesures polizques, économiques, JF
{ues ec sacales devant amiliorer le respect et
ID garance des dros fondamentaux des travat-
leurs, lequel respect ert Tune des condtons
sine qua on pour aceite la performance ett
productvte des entreprises
DBepuis quelques années, plusieurs multnato~
rales eravallane nocament da le textile et
Confection ont etabr dant leurs rlauons avec
les entreprises franches des pays en vole de
développement des codes de condaite qu font
feogence 4 ces entreprises des respecter es
Deneipes et dries fondamencaux au tava I
‘apc d/une reconnaissance des effets post
Inenatis que peuvent procurer les Normes
‘ondamentas de TOIT dans le contexte de
Tenerprise. En of, le dialogue sci la iber~
te dassocaton, Fegakté du traitement entre
hommes et femmes notamment. sont des
moyens econnus par I commuraute inerra
ROBE
tional 4 Teceation de adoption de fa Décara-
tion de TOIT relive aux pricipes ex dois
fondamentax au travel comme soce devant
fonder encader et promouvoir la productivte
LL Banque Mondale a, dans une éude récente.
‘econnu Timporance et Minter dela bars
fyndeale dan le mondedy wav,
U productvte dépend done wes largemenc de
1a qualté de Vemplol et des conditions de wa
vail Cest cexte conviction afiemée par TOT
lorsquele parle de Templci décent qui sera
traduite et'mise en ceuvre dans Te cadre du
projet sur Taméloraton de la performance et
{ea productivté par un emploi decent cans et
lentrepets ranches AMadngasar
Le processus qui a débuce le 21 septombre
2004 se poursuvrales 20 et 2 janwer 2005 par
la iscusion urls dagnosues (eas des len)
ralses et la validation dun plan d'action qui
‘dev permetre dapporter des corecut a
obstacles de tous ordres qui nusenta la peror-
mance des eneeprises,
Proto: OFT Maarscar 2004
LES ENGANGEMENTS DU PAM EN FAVEUR DES FEMMES A MADAGASCAR
Un atelier sur_ les « Engagements en faveur
Ges feromes (EFR) » ete organise par le bu
eau du PAM a Madagascar 4 Motel La Rési-
sence du 16 au 19 novembre 2004. Cet ae
lier ragroupalecrepeéaentants éugosverre-
ment, des agences du Systeme des Nations
Unies et des ONG pareenaires.
Grice aux deux fciateure venane respect
vyemene du bureau du PAM au Népal et a0
“Tehad, les paripanes ont ravallé Garrache-
pied. pendane quatre jours, sur Tincegration
des engagements en fveur des femmes dans
ler projets et programmes actuellement en
‘ours. Une attention particulére 2 été ains!
‘donnée aux aceveds ftures entrane dans le
cadre du prochain Programme Pays du PAM
ui dérarrera en 2008.
le PAM est conscent que remestre les vivres
entre les maine dune femme et kt donne: [a
hance Saméiorer ses connaissances sociales
{t économiques ext bénéfqve i ensemble du
rmérage. C'est pour cela que le PAM a formulé
8 mesures speciiquer en matitre dEngage
ments Renforces en faveur des Femmes (ERF)
ui sont:
1) Répondre ave bescins nuviionnls spécit-
ques des femmes enceintes et des méres aa
‘antes et des adolescentes. 2) arg les acu
ANNE 1, NUMERO 6
6s qui permerrent aux files de fréquenter
ecole: 3) vale & ce que les ferenes trent
des avantages ay moins egaux des avorseréés
fu moyen dactvees « Vivres pour la forms
tion » ee Sacawrhs « Vures ceowre wraval 9
4) air es femmes 3 coneéle les ratios des-
finds aux ménages dsvibués dans le cadre de
secours slmeneares durgence; 5) vller 3 ce
‘que les femmes solent également ceprésencés
au sein des comités de distribution de vivre:
6) veiler 4 ce qu'une perspeceve diferencice
par sexe soit icégrée syrtématiquement ax
Seuvités de programmavon: 7) contrbuer 3
Créer un environnement qui reconnaisse le
role important que les fermes jouent dans Ia
sécurta almentaire des menages et qui em
‘courage aus bien les hommes que les femmes
A réduire les inégaieés entre les sexes: 8) pro:
_resser surf vote dune égalice entre hommes,
tt femmes dans les domines du personnel
Les travaux en groupe et en plein air, les pré
serrations et les jeux de réle ont perms aux
Dartepants e prendre connaissance de la
poltique du PAM concernane la problématique
genre, lls ont aussi daboré des fiches de
‘ontrle/matrice pour fa mise en cxuvre des
ERF en rapport avec le contexte professions
pour mettre en place un programme et un
ONU FLASH MADA
‘environnement orgarisationnl favorable la
mise en eeuvre de ces engagements
Le travail des 30 partepants 2 about) 3 un
plan d'action qu a été présencé au Représer-
{ane du PAM 3 Madagascar pendane le derier
Jour et que le bureau sengagera & metre en
place dans le but dacsurer Végalté entre les
[A Madagascar, le PAM dans le cadre de ses
facuvtés « Vivres contre travail » apporte
Tassstance almeneare 4 9280 fervmes ayant
object dassurer la sécurité almenaire ax
manages. Les efor: du PAM on foveur de
education des enfants en 2004 permis 3 31
{840 files malgaches aller & école ec cone
Der ans Aiminer dear avee les garcons.
Prono: PAM Mseaguca 2004
mo (KRENTREE OFFICIELLE A L'INS-
TITUT NATIONAL DE SANTE
PUBLIQUE ET COMMUNAU-
TAIRE
La rentrée officielle des étudiants de
cet institut 2 eu lieu au cours de ce
mois de novembre 2004, en présence
du Représentant de OMS, Dr André
Neikuyeze, et du Directeur de Cabi-
net du Ministére de la Santé et du
Planning Familial. Aprés la série de
discours ayant déclaré Vannée de for-
‘mation 2004-2005 ouverte, les étu-
diants de la nouvelle promotion ont
Ged présentés
Rappelons que cet institut de forma-
tion comprend 4 fiigres : administra-
‘ion hospitaiére, chirurgie essencelle
(comprenant les assistants de chirur-
gie et les anesthésistes/réanimateurs),
santé publique et cadres. paramédi-
‘Actuellement, prés de 100 étudiants
sont regroupés au niveau de ces 4 f-
ligres, et la durée de leur formation
varie suivant le choix de la discipline.
En 2002-2003, OMS a appuyé finan-
ciérement la réalisation de la forma-
tion en Santé Publique de 30 cadres
ddu Ministre de la Santé et du Planning
Familial. Pour 2004-2005, elle a appor-
18 64 500 USD pour subvenir a la for-
mation de 28 nouveaux responsables
du méme Ministére.
RFI ET LE PNUD : UN PARTE-
NARIAT POUR PROMOUVOIR
LESOMD
Les médias jouent un réle essentiel
dans a dissémination des. solutions
pour le développement humain a tra-
vers le monde. Crest dans ce cadre
que Radio France International (RFI)
ft le PNUD ont signé un protocole
daccord destiné 4 promowvoir les
Objectifs du Millénaire pour le Déve-
loppeent (OMD).
Llobjecuf de cet accord est utiliser
tune radio internationale telle que RFI,
Qui dispose de plus de 100 relais FM 4
‘ravers le monde, pour donner vie aux
OMD. Lapproche utisée est do don-
nner la parole aux populations elles-
mémes pour nourrir le débat sur les
ANNE 1, NUMERO 6
OMD et les _moyens de les attein-
dre, avec des exemples concrets et ac-
cessibles.
En consultation avec le PNUD, RFI a
choisi Madagascar comme lieu pour deux
reportages. Ainsi, Corinne Mangjou, jour-
naliste au Service Economie de RFI, a ef-
fectué une visite de terrain & Madagascar,
plus précisément 4 Morondava et Tuléar,
du 15 au 21 novembre 2004 afin de pro-
duire deux émissions pour le magazine
« Dimanche Economie ». Ces émissions
font été congues de sorte a étre informa-
‘of et motivant, tout en interpellant les
decideurs et les gouvernants quant a leur
responsabilité et leur engagement a met-
tre en oeuvre les OMD. Les deux repor-
tages mettent en avant la voix des margi-
nalsés et leur donnent occasion de s'ex-
primer sur comment ils ont pu améliorer
leur vie i travers les opportunités four-
nies par les programmes soutenus par le
PNUD.
Irzertew dy Move eTolara pr Cane Maou
Phos: PNUD Macaca 2004
Le premier reportage a été diffusé diman-
che 27 novembre sur le theme « Le déve-
loppement durable par insertion profes-
slonnelle des jeunes 4 Madagascar», et le
deuxiéme reportage a été difusé le di-
rmanche 12 décembre sur le théme « Le
rmicro-crédit a Madagascar », Cette ex-
périence visant a donner la parole 4 la
population ala base mérite d'étre généra-
lisée car elle permet le partage des bon-
nes pratiques.
SIGNATURE DUN CODE DE
CONDUITE SUR LES MEDIAS ET
LES ENFANTS.
Pour la premiére fois a Madagascar, des
professionnels des médias malgaches se
sont réunis pendant trois jours pour dis-
cuter de léthique de reportage. Suite a
cot atelier, ils ont signé un code do
conduite sur les reportages concernant
les enfants,
(ONU FLASH MADA
‘Je savais quill y avaic une Convention
sur les Droits de l'Enfant, mais je ne
savais pas que nous, les journalistes,
avons des obligations ! » a dit une
des journalstes lors de cette forma-
‘ion.
Cette formation, qui s'est déroulée du
18 au 20 novembre, a été organisée
par TUNICEF avec la collaboration
dune agence de presse internationale
« Media Wise » qui est basée en An-
gleterre.
« LUNICEF est particuliérement im-
pressionné par les journalistes qui ont
labore le code de conduite pour pro-
mouwvoir les droits des enfants, sur-
‘tout aujourd'hui, jour du 15*™ anni-
versaire de adoption de la Conven-
tion relative aux Droits de I'Enfant par
Assemblée Générale des Nations
Unies », a dit Barbara Bentein, la Re-
présentante de UNICEF a Madagas-
‘ar. « Ce code de conduite est sans
précédent Madagascar et jespére
quiaprés cela, les journalstes seront
les avocats des droits des enfants mal-
aches », a-t-elleajouté.
Les médias jouent un ele important
dans la promotion des droits des en-
fants, surtout dans la maniére dont is
présencent les enfants (par exemple
en cachant Iidentté d'un enfant pour
sa protection).
«La plupare des articles que nous li-
sons 4 propos des enfants nous mon-
trent comme des victimes, des men-
diants, des maifaiteurs », a dit Toky,
tun jeune journaliste de 12 ans d’Am-
bbohimahasoa qui est venu avec ses
pairs le dernier jour de la formation.
« Nous almerions beaucoup voir un
article, une émission qui nous montre
pas comme des victimes ou des fau-
teurs de trouble mais comme nous
sommes, c'est a dire normal.»
Toky et ses pairs sont des jeunes
Journalistes qui, avec appui de UNI-
CCEF, ont eux méme produit leur pro-
pre journal dans quatre régions de
Madagascar (Ambohimahasoa, Maha-
janga, Toamasiana et Antananarivo). Is
sont venus des provinces pour parta-
ger avec les professionnel des médias
leur perception sur les reportages faitsPala
Toliara, situé sur la céte Sud-
‘ouest, est une des villes les plus
pauvres de Madagascar. Cepen-
dant, thistoire d'Améline, une
des habitants les plus défavori-
és de cette ville, démontre que
ces derniers sont bien capables
daméliorer leur condition eux-
mémes, et de contribuer 4 la
croissance de leur communauté,
sion leur donne simplement 'op-
portunité.
Améline est une femme de 35
ans qui vit avec son mari et ses
trois enfants. Sa famille confec-
tionne et vend des biscuits de-
puis 15 ans. Auparavant, la fa-
‘mille Fabriquait 100 biscuits par
Jour dans un four creusé dans la
terre devant leur petite maison
en bois. Ils vendaient les bis-
cuits au marché avec un reve-
nu d'environ 200,000 FMG (20
USD) par mois, un montant
guére suffisant pour un ménage
de 5 personnes. Mais tout a
changé le jour od Améline sest
associée avec 24 autres femmes
défavorisées du quartier afin de
pouvoir bénéficier dun micro-
credit.
Lorganisation gui a fourni le
crédit sappelle Vola Mahasoa
Graduction : Liargent qui ap-
porte du bien ). Financé dans le
ANNE 1, NUMERO 6
cadre du programme PNUD Micros-
tart, Vola Mahasoa offre plus que
Je simple crédit. Avec largent vient
aussi le soutien sous forme d'éduca-
tion bien ciblée dans des domaines
tels que la nutrition, fallaitement et
la confiance en soi. Les agents de
crédit de Vola Mahasoa ne sont
done pas simplement des crédi-
feurs, Tis assurent aussi le soutien
et le suivi sur le plan individuel de
chacun de leurs clients, assurant la
viabilité et la durabilité de 'écono-
mie des ménages avec lesquels ils
travaillent.
Le crédit avec téducation est of-
Fert aux groupements denviron 20
Femmes, qui forment une unité de
soutien et de solidarité les unes en-
vers les autres, assurant ainsi que
les payements sont faits méme si
une des membres du groupe ren-
contre des difficultés. Cette ap-
proche s'est avérée trés efficace :
depuis la création du programme, le
taux de remboursement de crédit
est de 100%.
Entamé en 2002, le crédit Micros-
tart est pour le moment uniquement
offert aux groupements de fem-
mes, parce que les expériences ont
prowvé que les femmes sont plus
sérieuses et sensibles au sentiment
chonneur et d'engagement par rap-
port aux hommes. Cependant, suite
‘au succés incontestable du pro-
gramme Microstart et aux deman-
des des communautés cibles, des
initiatives visant les hommes seront
Jancées au cours de année 2005.
Améline a recu un crédit de 1 mil-
lion FMG (100 USD). Avec cet ar-
gent elle @ pu acheter un nouveau
four plus grand et plus performant,
et sa production de biscuits a aug-
menté d 1500 par jour, soit 10 fois
ONU FLASH MADA,
Je niveau de production initiale.
La famille ne vend plus ses bis-
cuits directement au marché.
Elle fournit 4 sacs de biscuits
par jour é un grossiste local. Elle
emploie aussi 5 assistants qui ai-
dent ¢ fabriquer, emballer et li-
wrer le produit. Améline a pu
améliorer et agrandir la maison,
et acheter une télévision. La fa-
mille ne vit plus sous le seuil de
pawreté - elle contribue par
contre d la création d'emploi ainsi
quaux finances de la ville & tra-
vers le payement de taxes.
‘Aoi es bits
Photo PNUD Madagascar 2004
Iya done de fespoir pour des
villes comme Toliara, II suftit de
donner aux défavorisés leppor-
tunité de démontrer leur sens
dentreprise et leurs aspirations,
Retrouve
eae
EEL
surle web
eee
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SOLOMAMPIONONA Patrick, Rapport Final: Évaluation Finale Du Projet "Mise en Oeuvre Des Actions Prioritaires Issues Des Préoccupations Des Jeunes À Madagascar", Antananarivo: 2014, 79 P.
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