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GLOSSAIRE LUCUMI – ESPAGNOL / FRANCAIS - Montserrat Pérez, Oshun Bomiré

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GLOSSAIRE
LUCUMI (LU)- ESPAGNOL (ES) /
FRANCAIS

A
Abako (LU) : Cuillère.
Abakuá (LU): Société secrète masculine dont le caractère religieux se
limite à la croyance
dans le mythe à la fidélité jurée à différentes entités. Cette société a été
créée à Cuba par
des esclaves originaires du Nigéria et sa légende de base est le mythe de
Sikan. Le
pratiquant de la règle Abakuá s’appelle : abakuá ou ñáñigo.
Abalá (LU) : Pudding fait à base de riz.
Aban (LU) : Panier.
Abayé (LU) : Confiture.
Abbáña (LU) : Orisha qui est présenté comme un avatar de Shangó, la
divinité du
tonnerre. Abbáña est le roi des tempêtes, des guerres et de la haine des
esprits sorciers.
C’est un Orisha pas très connu à Cuba.
Abbó / Abó (LU): Bouc ou cabri. C’est un animal ewe (interdit) pour Oyá
et ses enfants.
Abbodun (LU) : Celui qui est « prisonnier » avec le collier de mazo
d’Obatalá ou un collier
de bandera. La personne doit impérativement entrer dans le igbodún pour
être initié.
Abe (LU) : Couteau ou coutelas.
Abebé / Agbebé (LU): Eventail qui utilisent les divinités qui sont reines
dans la santeria:
Yemaya et Oshun. L’éventail de Oshun est réalisé avec des plumes de
paon.
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Abeguedé (LU) : Farine crue mélangée avec du gombo. C’est l’un des
plats favoris de
Shangó.
Abera / Aberé / Abere (LU) : Aiguille.
Aberikulá / Aberinkulá (LU): Personne dévote mais qui n’a pas été
initiée dans le culte
des Orishas. Ce terme ne doit s’appliquer qu’au croyant et/ou dévot qui
n’a pas encore
reçu les Orishas guerriers, premier niveau d’initiation au culte.
Aberinkuló (LU) : Herbe ou plante appelée espanta muerto ou quita
maldición en
espagnol.
Abeyamí (LU) : Eventail d’Oshún.
Abiku (LU): Gardien qu’on laisse derrière la porte d’entrée de la maison
afin de nous
protéger des egguns (esprits) et des mauvaises pensées de nos
ennemies.
Abikú (LU): Esprit voyageur qui possède des enfants et les fait mourir
prématurément.
Ceux qui ne meurent pas sont en quelque sorte les chefs et peuvent
provoquer la mort
prématurée ou la mort avant l’accouchement de leurs futurs frères. Ils
sont soumis à des
cérémonies pour leur enlever le maléfice. En général, il s’agit d’enfants
malades ou
rachitiques.
Abita (LU) : Entité maléfique.
Abo (LU) : voir Abbó.
Abomale (LU): Celui qui vénère les esprits des ancêtres.
Abuké / Abukenko (LU) : Bossu.
Abure / Arbure (LU) : 1. // Frère ou sœur 2. // Ami ou amie.
Achá / Ashá (LU): 1. // Tabac. Cigare. 2. // Aigle.
Achagba / Ashaba / Chaba (LU) : Chaîne de l’Orisha Oggún composée
de vingt et une
pièces et qui sert de protection.
Aché / Ashé (LU): 1. // Pouvoir. Grâce. Don. Bénédiction. Vertu. 2. // Ce
mot parle des
attributs des Orishas. Il y a différentes variantes de aché dans les
cérémonies initiatiques
selon l’endroit du corps de l’initié où est posée la bénédiction de l’Orisha.
Le aché se
trouve dans les fluides corporels du santero : le sang, la salive, la sueur et
aussi dans le
toucher et le souffle, et c’est lui qui le transmet. 3. // Dans le culte d’Ifá, le
aché est la
poudre d’igname associée à d’autres ingrédients que l’on répand sur le
plateau d’Ifá pour
y tracer des odús. 4. // Expression équivalente à : amen, ainsi soit-il.
Ache to (LU): Ainsi soit-il.
Achelú / Ashelú (LU) : Police.
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Acheogún otá (LU): Victoire sur des ennemies.
Acheré / Asheré (LU): 1. // Güiro ou maraca (calebasse évidée), peint
pour les
cérémonies de santeria et consacré à l’Orisha qu’on invoque. 2. // Désigne
les instruments
de l’orchestre de güiros qu’on joue dans les cérémonies à Oshún.
Achó / Ashó (LU): Tissu. Vêtement.
Achó ará / Ashó ará (LU): Vêtement qui porte une personne.
Achó aro (LU) : Tissu bleu.
Achó fún fún (LU) : Tissu blanc.
Achogún (LU): Initié qui a reçu Pinaldo (cérémonie du couteau).
Acholá / Asholá (LU) : Drap.
Acra (LU) : Beignet fait avec de la farine de manioc et qu’on utilise
comme offrande aux
Orishas.
Acuaró / Akuaró (LU) : Caille (oiseau).
Acucó / Akukó (LU): Coq.
Adá (LU): 1. // Petite épée. 2. // Couteau.
Adalú (LU) : Pâte à base de haricots rouges (variété caritá), qu’on utilise
comme offrande
à Oshún et à Oyá/
Adán (LU): Chauve-souris.
Addé / Adé (LU) : Couronne
Addié / Adié (LU) : Poule.
Addimú / Adimú (LU): Offrande aux Orishas prescrite dans la divination.
C’est petite
offrande de nourriture: “un peu de chaque chose”.
Adé (LU) : voir Addé.
Adelé (LU): 1. // Ensemble de coquillages utilisé pour la divination,
appelé aussi mano de
caracoles. En général il y en a 18 mais on n’utilise que 16 pour les tirages.
La main de
Eleggua est composée de 21 coquillages et on en retire 5. Les coquillages
s’achètent
vierges et le parrain ou la marraine du santero sont chargés de les ouvrir.
2. // Ikín de Ifá.
Adí (LU) : 1. // Epervier. 2. // Huile.

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Adié (LU): voir Addié.
Adimú (LU) : voir Addimú.
Adodí (LU) : Homme homosexuel.
Adofá (LU) : Foie.
Afefé (LU): Vent.
Afoché (LU): De la poudre magique utilisée pour réaliser des sortilèges
et faire du bien.
Avec le ofoché on fait du mal.
Afocheché (LU): Jeter de la poudre magique avec la finalité de nuire.
Agbani (LU) : Cerf.
Agbe / Güiro / Chequeré (LU): Instrument musical composé d’un
récipient creux qu’on
obtient du fruit du calebassier, couvert d’un tissu en forme de filet sur
lequel on enfile des
grains ou des perles qui produisent des sons. Pendant les cérémonies de
santeria, on
joue un ensemble de trois güiros de différentes tailles qui accompagnent
les chants et les
danses dédiées à un Orisha. Le oru, ou cycle de coups de tambours et des
chants aux
Orishas s’interprète selon un ordre rituel. Cependant, la musique des
güiros est jouée plus
souvent dans des célébrations à caractère festif et non religieux.
Agbebé (LU) : voir Abebé.
Agbeyamí (LU) : Paon.
Agbón (LU) : Nom yoruba de la noix de coco.
Agborán (LU): Statue en bois qui représente une personne.
Aggayú Solá (LU): Orisha majeur. Pour certains, le père de Shango.
C’est l’Orisha de la
terre sèche, du volcan, de l’intérieur de la terre, et la divinité du désert. Le
patron des
marcheurs et des porteurs, des conducteurs et des arrimeurs. Il est la
crosse de Obbatala.
Son tempérament est violent. Son refuge est le palmier. Cet Orisha ne
peut pas être
couronné sur la tête de personne. Son chiffre est le 9 et il parle dans le
diloggun (les
coquillages) à travers le signe de osa melli (9,9). Ses enfants sont
physiquement forts,
violents et colériques, mais ils se sentent démontés par la tendresse. Il est
syncrétisé dans
le catholicisme avec saint Christophe.
Aggué / Agwé (LU): Güiro consacré pour jouer de la musique pendant
les cérémonies.
Agguan / Awan (LU): 1. // Nettoyage, exorcisme. 2. // Assiette.
Agó (LU) : 1. // Demander la permission de quelque chose. 2. // Sonner à
une porte.
Agodó (LU): Tambour joué pendant les fêtes aux Orishas.
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Agogó (LU) : Cloche qu’on fait sonner pour saluer Obbatalá et/ou Oshún.
Agógonó (LU) : Clochette.
Aguadó / Awadó (LU) : Maïs grillé.
Aguema (LU) : 1. // Petit lézard. 2. // Chemin de Obatalá.
Aguona / Awona (LU): Poupée en bois utilisée pendant les tirages de
coquillages.
Agután (LU): Chèvre ou chevrette.
Agwe (LU) : voir Aggué.
Ahijado (ES) : Filleul.
Aikordié (LU) : Perroquet ou plume de perroquet.
Aikú / Arikú (LU) : Santé. Longue vie.
Ainá (LU) : 1. // Feu. 2. // Orisha qui représente le feu et qu’on reçoit en
même temps que
Iroko. Son réceptacle est une jarre en terre cuite qui contient trois
poupées en bronze.
Son collier est rouge avec du jais.
Aiyé (LU) : 1. // Le monde. 2. // Le monde visible. 3. // L’esprit des
sorcières.
Aiyé inú (LU): L’au-delà, le monde des esprits.
Ajá (LU): 1. // Brassée de baguettes de palmier qui est utilisée comme
balai pendant les
cérémonies. 2. // Désigne le balai de Babalú Ayé. 3. // Epouse d’Olokún qui
fut obligée de
quitter la maison après une dispute conjugale.
Ajé Chaluga (LU) : Orisha de la santé et de la mort, des richesses et de
la bonne chance.
Ají guaguao (LU): Piment. La chamba (l’eau de vie que les paleros
versent sur les
ngangas) ainsi que les amulettes se chargent avec ce piment pour leur
donner plus de
puissance.
Ajogún (LU): Des préjudices et des problèmes envoyés par Eshú pour
limiter et entraver
l’existence des humains.
Akán (LU) : Crabe.
Akará (LU) : Pain.
Akaró (LU): Divinité associée à Olokun qui représente la mort. Elle prend
la forme d’un
masque qui accompagne Olokun.

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Akeké (LU) : Scorpion.
Aketé (LU) : Chapeau.
Akodá (LU) : Important ancêtre considéré avec Ashedá, comme les deux
premiers
disciples de Oloddumare. Il était chargé de répandre sa parole et celle des
Orishas à
travers le monde.
Akofá (LU) : Arc avec des flèches.
Akpuón / Apwón (LU): Chanteur soliste qui appelle les Orishas pendant
les prières.
Akuaró (LU) : voir Acuaró.
Akukó (LU): voir Acucó.
Aladdimú (LU) : Offrande qu’on dépose sur l’Orisha.
Alafia (LU): Signe de l’oracle de obí (noix de coco) qui correspond à
quatre morceaux qui
tombent avec le côté blanc vers le haut. Signifie tranquillité, bonheur et
paix.
Alakuata (LU) : Femme homosexuelle.
Alagbá (LU): Personne âgée. Littéralement signifie : vieux parmi les
vieux.
Aleyo (LU): 1. // Croyant non initié. 2. // Invité et/ou intrus.
Alosí (LU): Entité maléfique associée à Abita.
Altar (ES): Autel. A coté du canastillero (santeria) ou de la nganga (palo
monte) se situent
des autels de saint autour desquels ont lieu les fêtes commémoratives
des différentes
divinités.
Alubbatá / Olubatá (LU): Personne initiée qui a subi la cérémonie de
consécration à
l’Orisha Añá, maître des tambours, qui lui permet de jouer les tambours
batá. Seuls les
hommes peuvent être olubatá.
Allé / Ayé (LU): Coquillage blanc, allongé et petit qu’on ajoute à la main
de coquillages
pour lire l’oracle du diloggun.
Amalá (LU): Plat préparé à base de farine de maïs et de mouton. Le
amalá ilá est un plat
à base de gombo et farine de maïs qu’on offre à Shango.
Amarre (ES): Ensorcellement fait pour empêcher la fuite ou l’abandon de
quelqu’un pour
qui on ressent de l’affection.
Amuleto (ES) : Amulette. Petit objet auquel on attribue le pouvoir
d’éloigner les
adversités : mauvais esprits, influences négatives, malheurs.
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Ananagú (LU) : Orisha fille de d’Olokún. Sa couronne est composée d’un
soleil, une lune,
un serpent, un arc-en-ciel et une comète, tous en métal blanc. Cette
Orisha n’est pas
couronnée mais reçue.
Angel de la guarda (ES) : 1. // Ange gardien. 2. // Orisha installé dans la
tête du santero
au moment de la cérémonie d’initiation ou asiento.
Anima Sola (ES): Esprit errant ou qui habite dans le purgatoire.
Animismo (ES) : Animisme. Du latin animus, âme ou esprit, désigne la
croyance en une
force vitale qui anime les êtres vivants et les éléments naturels comme le
vent, les pierres,
l’eau. Les religions afro-américaines sont étroitement liées à la croyance
dans les esprits
et l’évocation des ancêtres qui peuvent agir sur le monde tangible de
manière bénéfique
ou non.
Añá (LU): 1. // Tambour rituel. 2. // Nom de l’Orisha qui habite dans le
tambour batá et qui
représente l’essence et le mystère du tambour. Cette divinité ne peut être
consacrée qu’à
travers Ifá par un babalawo et uniquement les hommes peuvent le
recevoir.
Añai (LU): Cafard.
Añarí (LU) : Sable.
Apetebí (LU): Assistante ou femme qui s’occupe d’Ifá et qui a reçu le
kofá (main d’Orula
pour les femmes). C’est le plus haut degré qui peut atteindre une femme
en Ifá.
Apetebí Ayafá / Apetebi Yefá (LU): Catégorie conférée à la femme au
long d’une
cérémonie secrète où la femme épouse l’homme qui est en train de faire
Ifá (devenir
babalawo) si certaines conditions sont réunies. Elle devient la maîtresse
d’Ifá.
Apotí (LU): Chaise.
Apotó (LU): Jarre qui contient les représentations symboliques de
certains Orishas.
Yemayá conserve ses représentations symboliques à intérieur d’une jarre
remplie d’eau
de mer. Oshún les conserve aussi dans une jarre mais remplie d’eau de
rivière.
Apwón (LU) : voir Akpuón.
Ará (LU): 1. // Terre. 2. // Corps.
Araonú / Araorún (LU): 1. // L’esprit qui a fait son temps et qui peut
s’élever pour pouvoir
se réincarner. 2. // Citoyens du ciel.
Araorún (LU): voir Araonú.
Arará (LU): 1. // Région de l’Afrique occidentale. 2. // Personne originaire
de cette région.
3. // En langue yoruba signifie : nain.
Arayé (LU): 1. // Ennemie. 2. // Révolution. 3. // Guerre.
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Arayé burukú itá (LU) : Ennemie puissant.
Arbure (LU) : voir Abure.
Arikú (LU) : voir Aikú.
Aro (LU): Bleu.
Aro / Arún (LU) : Maladie.
Aroni (LU): Orisha de la nature qui apprend les pouvoirs secrets des
plantes. A Cuba, il
est en rapport symbolique et fonctionnel avec l’Orisha Osain.
Aroyé (LU): Emeute, révolution.
Arubó / Arugbo (LU) : 1. // Personne âgée. 2. // Sage.
Arugbó (LU) : voir Arubó.
Arún (LU): voir Aro.
Asedá / Ashedá (LU): Important ancêtre considéré avec Akodá, comme
les deux
premiers disciples de Oloddumare. Il était chargé de répandre sa parole et
celle des
Orishas à travers le monde.
Ashá (LU) : voir Achá.
Ashaba (LU) : voir Achagba.
Ashé (LU) : voir Aché.
Ashedá (LU): voir Asedá.
Ashelú (LU): voir Achelú.
Asheré (LU): voir Acheré.
Ashiré (LU): 1. // Petit enfant. 2. // Personne qui est montée ou qui est le
cheval des
Orishas.
Ashó (LU): voir Achó.
Asholá (LU): voir Acholá.
Ashó Omorisha (LU): Habit de la personne qui réalise la cérémonie
d’initiation et qu’on
n’utilisera plus jusqu’au moment de son enterrement. La couleur de
l’habit dépend du saint
qui est couronné.
Asia (LU): Drapeau.
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Asiento (ES): 1. // Installation. 2. // Consécration comme prêtre ou
prêtresse au cours
d’une cérémonie d’initiation qui dure une semaine. Cette cérémonie sert à
couronner
l’ange gardien de la personne et elle est considérée comme la naissance à
une nouvelle
vie. La cérémonie de asiento s’appelle aussi : Kari Orisha, Kari Oshá ou
Sodo Orisha.
Asojuano / Azowano (LU): Autre nom de l’Orisha Babalú Ayé.
Ataná / Itana (LU) : Bougie.
Ataná Meyi (LU): Deux bougies.
Ataponko (LU) : Revolver.
Ataré (LU) : Poivre de Guinée utilisée dans les cérémonies.
Até (LU) : Table. Planche.
Atefá (LU) : Cérémonie d’Ifá.
Atepón / Opón Ifá (LU) : Plateau utilisé dans la cérémonie appelée bajar
Orula (fairei
descendre Orula) et dans les ebbo de tablero.
Atepontika (LU) : Cerceuil.
Atitán (LU): Terre. Poussière.
Atitán oyuomá (LU) : Terre recueillie devant la porte d’entrée de la
maison.
Avatar (ES): 1. // Histoire. 2. // Dans le contexte des religions afro-
américaines ce sont les
variantes des divinités (Orishas, loas, etc.) selon des histoires sacrées.
3. // Les
différentes phases de la vie d’un Orisha ou chacun de ses différents
chemins.
Awadó (LU): voir Aguadó.
Awan (LU): voir Agguan
Awó (LU): 1. // Prêtre du culte d’Ifá. 2. // Babalawo. 3. // Père des secrets.
Awófaka (LU) /Mano de Orula (ES): 1. // Cérémonie où un homme
reçoit la main d’Orula.
2. // Bracelet (iddé en langue lucumí) consacré à Orula que reçoit l’initié
quand il est initié
à cet Orisha.
Awoná (LU) : voir Aguoná.
Ayá (LU) : Chien.
Ayakuá (LU) / Jicotea (ES) : Tortue.
Ayágguna / Ayáguna (LU): Chemin ou avatar de l’Orisha Obbatalá.
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Ayaifa (LU): Réceptacle qui contient Ifá.
Ayaó (LU): Divinité qui habite dans les racines de la ceiba ou iroko (arbre
sacré). Sœur de
Oyá. Cette divinité ne peut par être couronnée mais il faut la nommer
quand sa sœur Oyá
descend et prend possession de quelqu’un.
Ayé (LU) : voir Allé.
Azowano (LU) : voir Asojuano.
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B
Bá (LU): Esprit errant qui ne cohabite comme énergie négative que dans
les essences
matérielles vivantes car il ne contribue pas a la dépuration spirituelle. Il
ne donne pas du
ashé à la collectivité.
Babá (LU): 1. // Père. 2. // Maître. 3. // Tuteur.
Baba Eyiobe / Ejiogbe (LU) : Premier signe de l’oracle d’Ifá. Représente
l’est et les
rayons du soleil. C’est le père des autres signes (oduns) mellis d’Ifá de
même que le signe
Ofún c’est la mère. Dans la vie, représente le début, la création et chez
l’homme
représente la tête.

Babá tobí (LU) : Esprit du père défunt.

Babalao / Babalawo (LU) : Père des secrets. Prêtre d’Ifá qui a été initié
au culte de Orula.
La cérémonie d’initiation dure une semaine mais Ifá, divinité de la
divination, n’est pas
installé sur la tête du babalao. Seul lui est autorisé à utiliser l’ekuelé ou
okuelé (chaîne de
divination), et à manipuler les ikines (noix de Ifá) Il initie des filleuls dans
la religion, les
oriente et les aide dans son parcours religieux.
Babalawo (LU) : voir Babalao.
Babalosha (LU): 1. // Parrain. 2. // Santero. 3. // Père de saint. 4. // Prêtre
de la règle de
Oshá qui a initié un autre, s’occupe de lui, l’oriente et l’aide dans son
parcours religieux
ainsi que dans sa vie de tous les jours.
Babalú Ayé (LU): Orisha majeur, il est très vénéré. Divinité de la lèpre et
de la variole,
des maladies vénériennes et des affections de la peau. Il est considéré par
certains
comme le fils de Nana Buruku, mais d’autres croient qu’il naît directement
de Obbatalá.
Babalú Ayé signifie : père du monde. Ce saint aime bien travailler avec les
morts et il n’est
pas couronné, seulement on le reçoit. Sa couleur est le violet et son jour
le vendredi ou le
mercredi selon les sources. Son chiffre est le 17 et il parle dans le
diloggun par iroso (4) ,
ojuani (11) et metanla (13). Il est aussi connu comme Agróniga
Omobitasa, Aguojonú,
Asoyí (l’évêque), Atimaya, Asojano, Abeolomi, Chopono, Ayanise, Nikeu
Babalú Borilá,
Babalú Aguaditasa, et Afimayé. Son réceptacle est une casserole plate,
similaire à celle
de Elegguá mais plus grande, qu’on couvre avec une autre casserole mise
à l’inverse. Sur
la partie supérieure on fait un petit trou dans lequel on insère des plumes
de poule. On
peut aussi utiliser comme réceptacle une calebasse évidée, allongée et
coupée en
longueur. Son attribut est un aja, c’est-à-dire, un bouquet de feuilles de
palmier attaché
avec un tissu en jute qu’on décore avec des coquillages (cauries) et des
perles de
couleur. Ses colliers ont des perles blanches rayées de bleu. Ses habits
sont en jute ornés
avec des coquillages (cauries). Quand il prend possession de quelqu’un il
apparaît
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toujours malade, bancal, il boîte et ses mains sont crochues. Souvent il
fait des gestes en
faisant semblant d’éloigner des insectes. Il agite aussi son aja dans l’air
dans un rite de
nettoyage en balayant tout le mal. Il est syncrétisé avec saint Lazare et sa
fête se célèbre
le 17 décembre.
Babawa (LU) : Le toit de la maison.
Bajar al santo (ES): Évènement qui arrive quand quelqu’un va être
possédé par un
Orisha pendant la cérémonie de Kari Oshá. Tous les santeros présents
prient et chantent
pour que les vibrations de l’Orisha arrivent à la tête de l’iyawo (personne
que est en train
d’être initiée) et qu’il puisse bénéficier de son ashé.
Baloggun (LU) : Personne qui est fils de l’orisha Oggún.
Banté (LU): Tabliers brodés avec des perles et des coquillages qui
servent à habiller des
tambours.
Batá (LU): 1. // Tambours rituels dans la santeria qui ont été consacrés.
En forma de
sablier, le plus grand s’appelle Iyá, le tambour intermédiaire Itótele et le
plus petit se
nomme Okónkolo ou Omelé. Les tambours batá ne peuvent pas être joués
après le
coucher du soleil. 2. // Pièce de musique jouée avec des tambours ilu-batá
qu’on peut
habiller avec des banté.
Beko (LU) : Non.
Bemba (LU): Lèvres.
Bembé (LU): 1. // Fête à caractère rituel en honneur des Orishas ou
divinités du panthéon
de la santeria. Normalement, cette célébration a lieu dans les zones
rurales, on offre aux
Orishas des mets, des boissons et des fruits ainsi que des fleurs et des
bougies et on joue
des tambours qui sont aussi connus sous le nom de bembé. 2. //
Tambours d’une seule
membrane, en forme de tonneau.
Biagué / Biawé (LU): Oracle des noix de coco qui consiste à jeter quatre
morceaux de
noix de coco sur une natte. Il faut compter le nombre d’entre eux qui
tombent avec la
partie concave vers le haut car chaque figure correspond à un signe ou
letra avec série de
conseils spécifiques. Il y en a cinq différentes combinaisons possibles. Le
nom de Biagué
procède du nom du premier prêtre qui utilisa cet oracle.
Bilongo (LU): 1. // Maléfice. 2. // Ensorcellement.
Bogbo (LU) : Tout.
Borúos (LU): Orishas jumeaux qui surveillent la ceiba (arbre sacré).
Bozal (ES): Esclave noir, d’origine africaine, qui parle mal l’espagnol.
Brillumba (ES): Une des quatre règles bantoues principales.
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Busi (LU): Bénir.
Búzio (ES) : Petit coquillages blanc utilisé en Afrique et aux cultes afro-
brésiliens pour
réaliser des offrandes et des rituels. On utilise 16 ou 32 dans les séances
de divination de
ces cultes.

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C
Caballo (ES): Pendant le processus de la possession, l’Orisha prend le
contrôle du corps
du croyant et monte sur lui. Pour cela on dit que la personne possédée est
un cheval de
saint s’il s’agit d’un santero, ou un cheval de sorcier s’il s’agit d’un palero.
Cabildos (ES): Regroupements établis par le gouvernement colonial
espagnol à Cuba
pour permettre aux esclaves noirs africains de se réunir selon son origine.
Ils ont été crées
comme une soupape d’échappement des tensions provoquées par la vie
qu’ils menaient
et en essayant de creuser les différences entre les groupes ethniques et
éviter ainsi une
possible rébellion noire.
Cabiosilé (LU) : Il ne s’est rien passé.
Calabar (ES): Région de la côte occidentale d’Afrique dont le groupe
ethnique s’appelle
carabalí et les habitants apapa.
Camino (ES): 1. // Chemin. 2. // Avatar. Les différentes phases de la vie
d’un Orisha. Par
exemple, on connaît cent un chemins différents de l’Orisha Elegguá. 3. //
Représente les
péripéties et actions d’un Orisha à un moment donné. Dans chaque
chemin l’Orisha
incarne des choses, des relations et des actions différentes.
Canastillero (ES): Meuble ou vitrine adaptée pour garder les réceptacles
représentatifs
des Orishas et d’autres objets symboliques.
Carabalí (ES): Groupe ethnique qui fait référence aux ports
d’embarquement situés dans
le Calabar, tels Nuevo Calabar, Bony et Viejo Calabar, dans le sud ouest
du Nigéria.
Carga de santo (ES) : Des substances et des matériaux préparés à des
fins magiques et
déposés à l’intérieur des représentations symboliques des Orishas.
Casa de Oshá (ES): 1. // Maison de saint ou Ilé Oshá en lucumí. 2. //
Désigne la famille
spirituelle constituée par un parrain ou une marraine dans la santeria, le
palo monte ou le
culte d’Ifá et ses filleuls. 3. // Maison/temple où sont célébrés les rituels de
la santeria et
initiés les nouveaux croyants.
Cascarilla (ES) / Efún / Ofún (LU): Poudre de coquille d’œuf et de
chaux qu’on utilise
dans les rites de la liturgie de la santeria.
Cauri (ES): Mollusque ciprea moneta dont la coquille était utilisée comme
monnaie par
différents peuples d’Afrique. Dans la santeria il a une connotation
magique car c’est le
coquillage qu’on utilise pour la divination du diloggun et il doit être ouvert
par le parrain de
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l’initié. Pour les lire il faut compter combien d’entre eux tombent avec
l’ouverture bivalve
vers le haut. Chaque Orisha possède sa propre main de cauris pour les
consultations.
Cazuela (ES): Réceptacle où sont déposées les représentations
symboliques de certains
Orishas. Celui d’Oggún et Oshosi est en fer et celui de Elegguá en terre
cuite.
Ceiba (ES): Le ceiba pentandra, ou fromager, est une espèce d'arbre de
la famille des
bombacacées selon la classification classique, ou de celle des malvacées
selon la
classification phylogénétique. C'est un grand arbre des zones tropicales,
originaire
d'Amérique du Sud, d'Amérique centrale et des Antilles, produisant une
fibre végétale
imputrescible, appelée kapok. Le fromager est un arbre imposant,
pouvant atteindre
quarante mètres de haut voire soixante mètres en Afrique. Son tronc lisse
est couvert de
grosses épines coniques et avec l'âge, il développe d'énormes contreforts
épineux. Les
branches horizontales sont en général étagées et très étalées. Le fruit est
une capsule
elliptique, ligneuse, pendante, de dix à trente cm de long. Il s'ouvre par
cinq valves et
laisse apparaître un duvet blanchâtre, cotonneux, nommé le kapok et des
graines brunes.
Ceremonia (ES): Cérémonie. Il y en a des différents types:
- Kofa: pour recevoir le pouvoir d’Orula
- Asiento (installation ou fixation du saint sur la tête de l’initié)
- Cérémonie de la rivière (baptême de l’initié)
- Cérémonie de l’igbodun (dans la chambre où l’on réalise la cérémonie
d’installation)
- Anniversaire de saint ou célébration de l’ange gardien
- Cérémonie du jour de itá
- Le jour du milieu
- Ebbo meta (ebbo des trois mois)
- Remise de la chambre de saint
- Ituto (cérémonie funèbre)
- Lavatorio
- Medio asiento ou une demie installation
- Présentation au tambour
- Recevoir les colliers
- Recevoir les Orishas guerriers
- Recevoir pinaldo (donne le droit à utiliser des objets coupants pour les
sacrifices)
- Rogación de cabeza
Cimarrón (ES): Esclave qui s’échappe de la plantation de son maître et
qui habite dans
les champs. Quand ces esclaves se réunissaient et s’établissaient
ensemble formaient les
palenques.
Chaba (LU) : voir Achagba
Chamba (LU): Eau-de-vie dans laquelle on a mis du bois pilé, de l’os
humain en poudre,
de la poudre à canon, de l’ail, de l’oignon, du piment, du poivre et du
gingembre. Dans le
palo monte on souffle de la chamba sur la nganga.
Changó / Shangó (LU): Orisha majeur. Orisha du feu, de la foudre, du
tonnerre, de la
guerre, de la virilité, de la musique et de la danse. Patron des guerriers et
des orages. Son
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chiffre est le quatre. Dans le diloggun il parle par: obara (6), iroso (4),
ojuani (11) et eyila
(12). Dans l’oracle de Biagué il parle par: alafia, etawa, elleife et oyekun. Il
représente le
plus grand nombre de vertus et de défauts humains. Il est travailleur,
brave, bon ami,
devin et soigne les malades mais aussi il est menteur, coureur de jupons,
querelleur,
vantard et joueur. Il est le père des Orishas Ibbeyis. Ses épouses sont:
Obba, Oshún et
Oyá. Souvent, il est représenté sur son cheval, Esinlo, son compagnon
inséparable. Ses
fils sont des hommes énergiques, très intelligents, hautains, très
intolérants et colériques.
Son réceptacle, appelé batea, est en bois de cèdre. Ses couleurs sont le
rouge et le blanc
et il est syncrétisé à Cuba avec sainte Barbe.
Cheketé / Chequeté / Sheketé (LU): Boisson préparée à base de maïs
grillé, fermenté
avec de l’orange aigre, une infusion de citronnelle et du sucre. On le laisse
reposer
environ cinquante jours avant de l’utiliser.
Chequeré (LU) : Voir Agbe.
Chiché / Shishé (LU): Travail.
Chichereiku (LU): 1. // Esclave bozal, de petite taille et grosse tête qui
poursuivait les
autres esclaves dans les dortoirs. 2. // Petit poupée sur laquelle on a fait
un travail
magique. Associée à l’ethnie Bantoue mais pas Lucumi.
Chola (LU): Connue aussi comme Achola Ungüengue ou Mère d’Eau.
C’est le nom qui
reçoit l’Orisha Oshún dans le palo monte.
Chucuacuó (LU): Nuque.
Coidé / Ikódiddé (LU) : Plume de perroquet.
Collar de bandera (ES) : Collier qui utilisent les santeros et les paleros
en moments
difficiles qui est composé d’une combinaison de perles de tous les
Orishas.
Collar de mazo (ES) : Collier très imposant qui couvre les soupières des
Orishas. Il est
porté par le iyabó le jour du milieu et le jour de la présentation au
tambour (cérémonie
d’initiation).
Consulta (ES): 1. // Tirage fait pour recevoir un oracle. 2. // Divination.
Corojo (ES): Arbre de la famille des palmacées. Du fruit on obtient une
huile qui est
utilisée dans les cérémonies aux Orishas.
Coronado (ES): Consacré à un Orisha.
Cuarto de santo (ES): 1. // Chambre de saint ou igbodun en langue
lucumí. 2. Pièce de
la maison où a lieu la cérémonie d’initiation du santero ou du babalawo
Cuchillo (ES): Couteau. Un santero reçoit le couteau au cours de la
cérémonie appelée
Pinaldo lorsqu’il est déjà bien expérimenté. Le couteau, lié à Oggún,
autorise le santero à
utiliser des objets coupants pendant les sacrifices.
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Cuecuellé (LU) : Canard
Culto (ES) : 1. // Culte. 2. // Adoration ou dévotion à une divinité,
personne ou objet. 3. //
Ensemble de cérémonies qui ont pour objet de montrer la soumission à
une divinité,
personne ou objet.
Culto de Ifá (ES) : Sacerdoce qui a ses racines dans la tradition Yoruba.
Après un long
temps d’étude et d’entrainement et de réaliser un complexe processus
d’initiation, le prêtre
(babalao) peut accéder à la connaissance des oracles de la divinité Orula,
Orisha de la
divination.
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18

D
Da (LU): Divinité des tribus fons qui correspond à Oggun dans la santeria.
Dadá Obañeñe (LU): Orisha féminin des nouveaux nés, surtout s’ils
naissent avec les
cheveux bouclés. Cette Orisha est sœur de Shangó. Elle ne monte pas
l’initié et elle ne
peut pas être couronnée. Ses enfants sont des femmes de caractère
sévère.
Dakoduro (LU): 1. // Ancre. 2. // Attribut de l’Orisha Yemayá.
Dar camino (ES): Déterminer où il faut déposer une amulette, un ebbo
ou un objet d’un
rituel: à la rivière, la mer, un carrefour, une colline ou un autre endroit
réclamé par l’Orisha.
Dar coco (ES) : Littéralement donner de la noix de coco. Il s’agit de
demander aux
Orishas avec quatre morceaux de noix de coco pour savoir si les offrandes
ont été
correctement préparées ou s’il manque quelque chose.
Dar tambor (ES): Offrir une fête à un Orisha où la musique est jouée
avec des tambours
batá rituels.
Dedeguantolokun (LU) : Sorti de la mer.
Despojo (ES): Cérémonie de nettoyage et/ou purification.
Día de itá (ES): Jour de itá. C’est le troisième jour de la cérémonie
d’initiation et le jour où
on consulte les coquillages et on reçoit un oracle.
Día de la plaza (ES): Jour de la place. Septième jour de la cérémonie
d’initiation. Le iyawo
ou nouvel initié sort pour la première fois dans la rue et se promène sur la
place du
marché en compagnie de sa marraine, tout habillé en blanc.
Diddé / Didé (LU): Lève-toi.
Diloggún (LU): Oracle qui utilise les coquillages appelés cauris. C’est un
système de
divination cubain. Le santero jette seize coquillages sur une natte mais il
n’est autorisé à
interpréter que douze. A partir du treize, il envoie la personne consulter
avec un babalawo.
Le prêtre qui réalise la lecture de l’oracle du diloggun pendant la
cérémonie d’initiation
s’appelle oriaté.
Dudú / Dundún (LU): Obscur ou noir.

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19

E
Ebá Odo (LU): Bord de rivière.

Ebbó / Ebó (LU) /Trabajo (ES): 1. // Sacrifice. 2. // Action et


conséquences du sacrifice.
3. // Offrande rituelle ou travail de santeria. La cérémonie peut être une
offrande, un
sacrifice ou une purification. Les paraldos sont des ebbós spéciaux pour
éloigner la mort
qui poursuit la personne. La finalité d’un ebbó est de rafraîchir, honorer ou
séduire un
Orisha. 4. // Acte d’affirmation d’un pacte avec l’Orisha. 5. // Acte de
transmutation qui
libère l’énergie invisible des ingrédients utilisés et des cérémonies
rituelles. Cette énergie
dégagée est consommée par les entités et les énergies de l’Orisha et
réutilisée pour
rétablir l’équilibre de la nature et l’ordre naturel des choses. Il peut s’agir
d’un bain avec
des plantes et des fleurs, une offrande de sucreries aux divinités, etc. Ce
travail a comme
finalité de faire le bien.

Ebbó Meta (LU) : Ebbo réalisé trois mois après la cérémonie d’initiation
ou asiento.

Ebbo misi (LU) : Bain.

Ebbó Orí / Kobo Orí / Koborí (LU) : Synonyme de rogación de cabeza


ou littéralement
prière de tête. Désigne le rite visant à rafraîchir la tête d’une personne et
rééquilibrer ses
énergies au moyen de différents ingrédients, qui sont déterminés dans
une consultation
du diloggun. Les ingrédients plus courants sont : noix de coco râpée,
beurre de cacao,
coquille d’œuf pilée (efún en lucumí), coton, un tissu blanc pour couvrir la
tête, une jicara
(récipient fabriqué à partir d’une écorce de calebasse) avec de l’eau et
quatre morceaux
de noix de coco qu’on utilise pour poser des questions aux entités.

Ebó (LU) : voir Ebbó.

Eborá (LU) : Sorcellerie.

Echin (LU) : Cheval.

Echinla (LU): Nom du cheval de Shango.

Echú / Eshú (LU): Orisha traditionnellement lié à la figure d’Elegguá.


Echú est
l’incarnation des problèmes qui guettent l’être humain, mais il n’est pas le
diable dans le
sens catholique du terme, même s’il est toujours présent dans les
malheurs. Il habite dans
la rue, dans la savane et dans le maquis et s’il entre dans une maison, il y
aura une
tragédie. Il se rapproche plus à une notion de mauvaise chance qu’à l’idée
du démon.

Ecó / Ekó (LU) : Tamal de maïs qu’on offre à Elegguá, Oshún et Shangó.
Il est préparé
avec du maïs frais râpé, du miel, de la farine de maïs et grains de maïs
grillé, le tout
enveloppé de feuilles de bananier et grillé au charbon de bois.

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Ecrú / Ekrú (LU): Nourriture en forme d’offrande pour les Orishas. Ce plat
est préparé à
base de haricots (une variété appelée carita) pilés, cuits à petit feu dans
une casserole
avec du saindoux, sans sel, et enveloppés de feuilles de bananier comme
un tamal. Après
on cuit le tamal au bain marie. Pour Yemayá on ajoute du teint indigo
(bleu), pour Oshún
du safran et pour Oyá du rocou (teinte rouge).

Ecué / Ekué (LU) : 1. // Pour les abakuá, un des fils de Abasi, créateur de
l’univers. Il est
syncrétisé avec Jésus Christ. 2. // Tambour rituel utilisé par les abakuá et
qu’ils
considèrent reproduit la voix sacrée de Abasi Tanze.

Ecún (LU) : Tigre.

Ecunla (LU) : Lion.

Ecuté (LU) : Souris.

Eddán / Odán / Odane (LU) : Pièce de forme cylindrique et pointue qui


peut mesurer
jusqu’à dix centimètres qui orne la couronne d’Oshún, faite en or ou en
bronze et finie
avec cinq barrettes qui terminent en pointe effilée.
Eddu (LU) : Année.
Eddun / Edu (LU) : 1. // Mois. 2. // Jour.
Ede / Edé (LU): Petite crevette.
Edu / Edú (LU) : Charbon.
Edun (LU): Singe.
Efon malú (LU) : Buffle.
Efún (LU): voir Cascarilla.

Egbón baba (LU) : Oncle.

Egbón Iyá (LU): Tante.

Eggun (LU): Esprit des ancêtres, des parents, des défunts qui ont été
initiés par le même
parrain vivant du croyant, ainsi que les autres esprits qui l’accompagnent
pour offrir leurs
conseils et leur aide. Les égguns sont dirigés par son roi, l’Orisha Oddúa
ou Odduduwa.
Dans toutes les maisons de saint, la toute première cérémonie qu’on
réalise avant
n’importe quel rituel est dirigée aux égguns de la maison. On leur offre
des fleurs, de la
coquille d’œuf pilée, neuf petits morceaux de noix de coco, des tartines
de beurre, du café
au lait, de l’eau, de l’eau sucrée, des cigarettes, des cigares, de l’eau-de-
vie et sucreries
variées ainsi que des animaux comme coq ou cabri. Dans la santeria on
dit: ilu lobi Oshá
qui veut dire: le mort a accouché le saint. Pour cela, avant d’initier un
rituel aux Orishas, il
est impératif de consulter les égguns. La communication avec les égguns
se fait à travers
une messe spirituelle à laquelle assiste un médium ou à travers le
coquillage d’Eleggua
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mais ils répondent uniquement oui ou non. Les attributs des égguns sont :
poupées,
photos, un bout de bois peint avec neuf traits rouge et blanc et des
bâtons. Il existe des
différentes manières d’exorciser l’influence maléfique des égguns: avec
un ebbo, à travers
un médium, avec des messes, des bains de purification ou à travers un
Orisha. Pour
éloigner les égguns qui dérangent ont utilise de l’eau de Cologne, du
basilic et du
rompezaragüey (plante).

Eggun araé (LU) : Esprit d’un membre de la famille.

Eggun burukú (LU): Esprit maléfique ou obscur.

Eggun elemi (LU): Esprit ou guide protecteur.

Eggun motilowao (LU) : Eggun envoyé.

Eggun shebo (LU): Eggun protecteur.

Egungún (LU): 1. // Vertèbre ou petit os. Il fait parti des outils (ibos) du
diloggun. 2. //
Esprit, âme des morts qui revient sur terre pour assister à quelques
cérémonies rituelles.

Eiyelé / Eyelé (LU) : Colombe. Pigeon.


Ejá / Eyá (LU) : Poisson.

Ejiogbe (LU) : voir Baba Eyiobe

Ejoro (LU): Lapin.

Ejuro (LU) : Girafe.


Ekana (LU) : Ongle

Ekine / Ikin / Ikine (LU): Graine d’une variété de palmier, utilisée dans
le système de
divination d’Ifá. Orula, l’Orisha de la divination est installé dans deux jeux
de noix de
palme. Pour faire descendre Orula, une cérémonie complexe qui nécessite
la présence de
plusieurs babalawos, on utilise 16 ou 21 ikines, selon la tradition de la
maison religieuse.

Ekó (LU) : voir Ecó.

Ekpó / Epó (LU): Huile de palme.


Ekrú (LU): voir Ecrú.

Ekú (LU): Agouti (rongeur). Désigne aussi l’agouti fumé, utilisé comme
ingrédient rituel.

Ekué (LU) : voir Ecué.

Ekuelé / Okuelé / Opkuelé (LU) : Chaîne avec huit morceaux d’écorce


de noix de coco

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ou de carapace de tortue, utilisée dans le système de divination d’Ifá. Le
babalawo jette
l’ekuelé par terre de façon à ce qu’il forme deux lignes parallèles, il
compte combien de
morceaux tombent à l’endroit et à l’envers et il déduit les conseils qui
s’ensuivent.

Ekukueye (LU) : Canard.

Ekún (LU): Léopard.


Elebute (LU) : Rame.
Eledá (LU): Tête.
Eledé (LU) : Porc.
Elegguá / Eleguá (LU): L’Orisha gardien des portes, des collines et de la
savane, des
croisements des chemins et maître des chemins. Il utilise un bâton en bois
appelé
garabato. Il détient les clés du destin, ouvre et ferme la porte au bonheur
ou au malheur. Il
personnifie le hasard et la mort. Il est fils de Obbatalá et Yemú. Il a gagné
avec Olofín,
Obbatalá et Orula assez de privilèges pour être le premier du groupe des
Orishas
guerriers: Elegguá, Oggún, Oshosi y Osun. Il a vingt et un chemins et le
même nombre de
coquillages. Dans le diloggun il parle à travers les lettres ocanasodde (1),
ogunda (3), oddi
(7) et ojuani (11). Son réceptacle est une casserole plate en terre cuite. Il
a toujours une
pierre qu’il faut chercher à l’endroit qu’indique la lettre sortie pendant sa
préparation: la
colline, la rivière, la montagne, la savane, etc. La pierre doit avoir une
forme humanoïde.
Eleggua peut être remis par un santero ou par un babalawo. Celui du
santero est chargé
avec une pierre et il est remis avec une main de coquillages. Celui du
babalawo ou
Elegguá de masse, au visage humanoïde, a une charge mystique suivant
les principes de
l’oracle d’Ifá. Eshú (avatar d’Elegguá) ne peut être remis que par un
babalawo. Les
attributs de Elegguá sont: des clés, un petit couteau, un bâton, un
chapeau de guano, des
outils de pêche et de chasse, des pièces de monnaie, des noix de coco,
etc. Ses colliers
ont des perles rouges et noires alternées, qui représentent la vie et la
mort, la guerre et la
paix, le début et la fin. On lui offre: de l’eau-de-vie, des cigares, du maïs
grillé, de la noix
de coco, du poisson fumé, de l’agouti fumée, de l’huile de palme, des
bougies, des
sucreries en tout genre. Ses fils sont intelligents et habiles. Ils utilisent les
intrigues
politiques et les escroqueries pour atteindre le succès dans leur vie.
Elegguá est ami et
protecteur de Oshún.

Eleguedé (LU) : Calebasse.

Elegún (LU): Personne choisie par l’Orisha, au cours d’une cérémonie,


pour la posséder
et pouvoir s’exprimer à travers elle.

Eleké / Elleké (LU): 1. Collier de la santeria. 2. Perle du collier.

Eleke Orisha (LU): Collier de saint.

Elese / Ese (LU): Pied.


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Elleife / Eyeife (LU): Lettre ou signe principal de l’oracle de obi (noix de
coco) qui
correspond à deux noix de coco vers le haut et deux vers le bas (deux
morceaux blancs et
deux noirs).

Elleke (LU) : voir Eleke

Elila / Eyila (LU) : Signe de l’oracle du diloggun qui correspond à douze


cauris avec
l’ouverture bivalve vers le haut.

Emí naní (LU): Moi. Par moi même.

Emú (LU): Vin de palmier.

Ení (LU): 1. // Natte. 2. // Personne.

Entregar el cuarto de santo (ES): 1. Littéralement : remettre la


chambre de saint. 2.
Cérémonie qu’on réalise quand le nouvel initié rentre dans le igbodún
(pièce où s’est
déroulé la cérémonie de asiento) pour la première fois après le
couronnement. Cette
remise est nécessaire avant que le nouveau santero puisse participer à
d’autres
initiations.

Entregar el santo (ES): Littéralement : remettre le saint. Action de


rendre le saint au
nouvel initié, une fois finie la cérémonie d’initiation.

Eñi (LU) : Œuf.

Epó (LU): voir Ekpó.

Erán (LU) : Viande.

Eré (LU) : Graines. Haricots.

Erí aguoná / Erí aworán (LU): Petite tête de poupée qui fait partie des
outils (ibos) pour
tirer le diloggun.

Erín (LU): Eléphant.

Erita merin (LU): Les quatre coins de la rue. Carrefour de quatre rues.

Erún: Grain qui ressemble à une queue de scorpion. Avec le ikolá et le


osun fait partie
des ingrédients rituels qui sont posés sur la tête du néophyte pendant la
cérémonie de
couronnement ou asiento.

Eruru (LU): Cendres.

Ese (LU): voir Elese.

Eshú (LU): voir Echú.

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Espiritismo cruzado (ES): Spiritisme croisé. Forme de culte aux
ancêtres qui synthétise
des éléments de la santeria et du palo monte avec le spiritisme.

Espiritismo de cordon (ES): Spiritisme de cordon. Forme de culte


spiritiste qui utilise un
cordon ou cercle de médiums. A travers des chants et des danses on
provoque
l’avènement des esprits des morts dont le fluide spirituel est utilisé pour
guérir les malades
placés au milieu du cercle.
Etawa / Otawa (LU): Lettre ou signe de l’oracle de obi (noix de coco) qui
correspond à
trois noix de coco vers le haut et une vers le bas (trois morceaux blancs et
un noir).

Etú addié (LU): Poule de Guinée. Pintade.

Etubon (LU) : Poudre.

Eure (LU): Chevreau ou chevrette.

Ewá (LU) : Chaine.

Ewe (LU): 1. // Bois. 2. // Plante. 3. // Interdiction. 4. // Le mot ewe est


utilisé pour
désigner tout type de bois, végétation, herbe ou plante. Pour entrer dans
le bois et
prendre des plantes, l’initié paye une quantité d’argent pour en avoir le
droit, il paye aussi
ce qu’il doit à la terre (Orishaoko) et à la divinité des bois, Osain.

Ewé alló (LU): Grain qui fait partie des outils (ibos) pour tirer le diloggun.

Eyá (LU) : voir Ejá


Eyé ou Eyerbale : Sang
Eyeife (LU): voir Elleife.
Eyele (LU) : voir Eiyele.
Eyerbale (LU): voir Eyé.
Eyeunle / Unle (LU) : Signe de l’oracle du diloggun qui correspond à huit
cauris avec
l’ouverture bivalve vers le haut.
Eyíin (LU) : Oeuf.
Eyila (LU) : voir Ellila
Eyioco (LU) : Signe de l’oracle du diloggun qui correspond à deux cauris
avec l’ouverture
bivalve vers le haut.

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25

F
Feicitá (LU) : Secrétaire.
Fifeto (LU): Cérémonie qui naît dans le oddú d’Ifa Ogunda Kete, et que le
babalao réalise
à la fin d’une offrande d’un animal de quatre pattes à un Orisha pour
rendre compte à
Oggún que le sacrifice est fini et pour honorer Toshé, la fille d’Olokún.
Avec une pintade à
la main, le babalao chante: «fifeto, que tout soit pour le bien et que le
sacrifice qu’on vient
de réaliser plaise à l’Orisha et qu’il nous donne sa bénédiction ».
Fifí (LU) : Peindre.
Fifí ocán (LU): Dans la cérémonie d’initiation, fifi désigne le fait de
peindre avec un
pinceau des petits pois de la couleur de l’Orisha sur la tête de la personne
qui est en train
de s’initier. L’expression fifí ocán veut dire: faire l’acte de la peinture avec
du cœur. Les
couleurs qui correspondent à chaque Orisha sont: blanc pour Obbatalá,
bleu pour
Yemayá, jaune pour Oshún et rouge pour Shangó. Le cercle central est
peint de la couleur
de l’ange gardien qui couronne la personne. Pendant qu’on réalise cette
cérémonie, on
chante et on prie les Orishas concernés.
Fila (LU) : Bonet. Casquette.
Firma (ES): Dessin associé à chaque mpungo (l’équivalent bantou d’un
Orisha). Ce
dessin ou signature se fait avec de la craie pour les rituels qui visent à
faire le bien et avec
du charbon pour ceux qui visent à faire le mal.
Fiti ladi (LU) : Lampe.
Fitibo (LU) : Mort soudaine.
Fofo (LU) : Fermé.
Fore (LU) : Favorable.
Foribale (LU): Se prosterner devant l’Orisha pour le saluer.
Fumi (LU) : Donne-moi.
Fun (LU): 1. // Donner. 2. // Pour (préposition).
Fundamento (ES): Réceptacle qui contient les pierres et les coquillages
de l’Orisha: une
soupière, une jarre, etc.
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Funfún / Fun fún (LU): Blanc
Fuye (LU) : Allumer.
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27

G
Garabato (ES): 1. // Outil de travail réalisé à partir d’une branche d’arbre
d’environ un
mètre de long et dont l’un des bouts fini en forme de crochet. Le garabato
s’utilise pour
tenir ou séparer les herbes qu’on coupe à l’aide d’une machette. 2. //
Bâton d’Elegguá
utilisé par les santeros pour attirer le bien dans la maison (Ilé Oshá) ou
pour éloigner le
mal. 3. // Danse collective où tous les participants dansent entre eux. Les
religions afro-
américaines attribuent des pouvoirs magiques à cette danse et le
tambourinement du
bâton sur le sol attire des forces surnaturelles. 4. Les pratiquants du palo
mayombe,
l’appellent lungowa.
Gbogbo (LU): Tous
Gbogbo kalenú (LU): Tous ceux qui sont présents.
Gidigidi (LU): Beaucoup.
Güemilere / Wemilere (LU): Fête profane pour honorer les Orishas où
l’on joue un rythme
profane appelé bembé. Le terme bembé est aussi utilisé pour désigner
cette célébration
populaire. Le güemilere n’est pas joué avec des tambours batá rituels
mais avec trois
tambours de tailles différentes nommés : quinto, conga et tumba.
Guengué (LU): Pulpe de maïs cuite avec du sucre.
Güira (ES): 1. // Crescentia cujete, petit arbre tropical de la famille des
bignoniacées, dont
les fruits ressemblent, par sa forme, à la grenade. 2. // Calebassier.
Güiro (LU): voir Agbe.
Gungún (LU): Os
Gunugún (LU): Vautour

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28

H
Hacer (ES): 1. // Faire. 2. // Désigne l’acte rituel principal de la santeria,
au cours duquel
on fait pénétrer l’Orisha dans la tête de l’initié. Il y a certains Orishas,
comme Olokún, qui
ne peuvent pas être faits et il faut se contenter de les recevoir sans les
installer dans la
tête du santero.
Hacer Osain (ES): Désigne le fait de préparer les herbes nécessaires
pour l’omiero. C’est
une tâche qui appartient au santero.
Hijo de santo (ES): Quand on fait le saint, la personne devient le fils de
cet Orisha.
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29

I
Ibaé (LU): Souhaiter le meilleur aux esprits qui sont dans l’au-delà.
Ibaé bayé t'orún / Ibae baye tonu (LU): Repose en paix. C’est une
salutation aux morts,
à tous ceux qui ont quitté la terre pour aller au ciel.
Iban balo (LU): 1. // Patio. 2. // Cour.
Ibbó (LU): Chacun des différents chemins des odús.
Ibejis / Ibellis / Ibeyis (LU): Orishas jumeaux protecteurs des enfants et
des jumeaux. Fils
de Shangó et Oshún mais élevés par Yemayá. Les jouets sont leurs
attributs. En lucumí
ils s’appellent Taebo et Kainde et ils se syncrétisent avec saint Cosme et
saint Damien.
Tous les Orishas les aiment comme s’il s’agissait de leurs enfants. Ils
habitent dans le
palmier. Ils parlent dans le diloggun à travers eyioko (2) et tous les lettres
mellis, c’est-à-
dire les lettres doubles: (11), (22), (33), etc. Ils ne prennent pas
possession des croyants
et ils aiment bien faire des espiègleries inoffensives. Il faut les honorer
avec des chants et
des danses.
Ibellis (LU) : voir Ibejis.
Ibeyis (LU) : voir Ibejis.
Ibí (LU): 1. Le mal, opposée à l’iré ou bien. 2. Méchanceté.
Ibin (LU) : Limace.
Ibo / Iboqué / Igbo (LU): Petites pièces qu’on utilise pour tirer le
diloggun, séparées des
coquillages cauris. Ce sont les suivantes: ayé, petit coquillage ; efún,
petite boulette de
cascarilla ; erí aworan ou erí aguona, petite tête de poupée ; ewe ayo,
grain de guacalote ;
otá, petite pierre noire et egungún, vertèbre ou petit os.
Ibodú / Ibodún / Igbodún (LU): Synonyme lucumí de chambre de saint,
l’endroit où ont
lieu les cérémonies d’initiation. C’est une pièce présidée par les Orishas,
secrète et
cérémoniale
Ibodún (LU) : voir ibodú.
Iboqué (LU) : voir Ibo
Iboru, Iboya, Ibosheshé (LU) : Salutation à Orunmila.
Ibú (LU): 1. // Rivière. 2. // Ruisseau.
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Ibúodo / Ibúede (LU) : Lagune.
Ica meyi / Ika melli (LU) : Treizième signe de l’oracle d’Ifá.
Icare (LU) : Tomate.
Ichu / Ishu (LU): 1. // Patate douce africaine. 2. // Igname.
Icoco / Ikoko (LU) : Casserole en terre cuite.
Iddé (LU): Bracelet consacré, fait avec des perles de couleur en
consonance avec l’Orisha
correspondant.
Idefá (LU) : Bracelet d’Ifá.
Idú (LU) : Charbon.
Ifá (LU): 1.// Dieu de la divination. 2. // Complexe système de divination
régit par l’Orisha
Orula. Seuls les babalawos peuvent lire cet oracle.
Ifé (LU): Cité sainte du Nigéria, la Mecque religieuse des Yorubas.
Ifibu (LU) : Malédiction.
Ifún (LU) : Ventre.
Igba (LU): 1. // Calebasse. 2. // Soupière ou réceptacle qui contient le
fondement ou
support matériel des Orishas, ainsi que leurs attributs et outils. Au XIXème
siècle les
réceptacles étaient faits en terre cuite et à la fin du XXème siècle en
porcelaine.
Igbín (LU): 1. // Voir Ibín. 2. // Coquillage que certaines maisons de saint
utilisent comme
ibo pour tirer le diloggun.
Igbo (LU) : voir Ibo
Igbodún Ifá (LU): Pièce où ont lieu les cérémonies d’initiation d’Ifá.
Igbodún Oshá (LU): Pièce où ont lieu les cérémonies d’initiation d’Oshá.
Igbodún (LU) : voir Ibodú.
Igón (LU) : Bouteille.
Igón omí (LU) : Bouteille d’eau.
Iguí (LU): Morceau de bois.
Iguó (LU) : 1. // Tu 2. // Vous
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Iguoró / Iworo (LU): 1. // Santero ou santera. 2. // Fils ou fille d’Oshá.
Ika (LU): 1. // Maléfice. 2. // Signe de l’oracle d’Ifá où naissent
l’envoûtement, la sorcellerie
et la méchanceté. C’est un signe de feu.
Ika melli (LU): voir Ica meyi.
Ikin (LU): voir Ekine
Ikine (LU): voir Ekine.
Ikódiddé (LU): voir Coidé.
Ikofá / Kofá (LU) / Mano de Orula (ES): Cérémonie où une femme
reçoit la main de
Orula. Les femmes ne reçoivent pas le même nombre de noix de palme
que les hommes.
Si le signe qui sort pendant le itá, est omolu (simple) elles reçoivent une
noix de palme et
s’il est melli, elles en reçoivent deux.
Iké (LU): 1. // Chambre. 2. // Terre.
Ikoko (LU) : Voir Icoco.
Ikú (LU): La mort. Ne pas confondre avec éggun qui est un mort ou
esprit.
Ikún (LU) : Ordures.
Ikún nicún (LU): Décharge.
Ikuloyí (LU): 1. // Le tombeau. 2. // La sépulture.
Ilá (LU) : Gombo.
Ilé (LU): 1. // Maison. 2. // Sol.
Ilé ibú odó (LU) : La rivière.
Ilé Ifé (LU): 1. // Grande maison. 2. // Selon la tradition: nom de la terre
où fut créé le
premier homme, berceau de l’humanité et lieu où habitait Orunmilá
(Orula) sur terre. Cette
terre correspond de nos jours au Nigéria.
Ilé Ikú (LU) : Le cimetière.
Ilé loyá (LU): La place du marché.
Ilé Oshá (LU): Maison/temple. Maison de saint où sont initiés les
croyants.
Ilé Yansá (LU): Chez Oyá: le cimetière.

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Ilé Yewá (LU) : Chez Yewá : le cimetière.
Ilekán (LU): 1. // Grotte où habitent des crabes. 2. //Terre de l’intérieur
d’une grotte où
habitent des crabes.
Ilekún (LU): Porte.
Ilú (LU): Tambour.
Ilú Batá (LU): Tambour batá consacré à l’Orisha Añá. Ils sont trois :
Okonkolo ou Omelé,
le petit ; Itótele le moyen et Iyá le plus grand. Les joueurs d’un tambour
batá doivent être
consacrés en Añá et recevoir le ashé de cet Orisha. Ainsi sont-ils capables
changer le
rythme du tambour pour saluer chaque divinité au fur et à mesure que les
Orishas
descendent sur les initiés.
Iná (LU): Dispute. Bagarre.
Iniciación (ES) : Initiation. Processus rituel dont la complexité dépend du
type de pratique
religieuse qui a comme objectif de passer d’un état antérieur (non initié) à
un autre dans
lequel la personne assume des responsabilités par rapport à une certaine
pratique
religieuse. Souvent, les rites d’initiation sont des preuves de résistance à
la douleur,
l’ingestion de nourriture, de boissons, l’enfermement, des interdictions
vestimentaires, etc.
que sont une manière symbolique de rompre avec la vie antérieure. C’est
un acte de
renaissance pour pouvoir être accepté dans une communauté ou famille
religieuse.
Inle (LU): Orisha majeur. C’est le médecin de la Oshá et le patron des
médecins. Il est
androgyne. Son nom complet est Inlé Ayayá et il habite dans la terre et
dans l’eau, son
frère est Abatá. Il est inséparable de Oshún et on reçoit cet Orisha après
avoir été
couronné. Ses couleurs sont bleu combiné avec du jaune. Il parle dans le
diloggun à
travers oshé (5) et oddí (7). Son coquillage n’est jamais consulté sur le sol
mais sur une
table. Les fils de Inlé n’utilisent pas l’oracle de Biagué (noix de coco). Son
réceptacle est
une soupière dont le couvercle est une assiette sur lequel en pose ses
outils. Comme
complément, il a une petite jarre qui contient le secret de Abata. Ses
colliers ont des
perles matipó vert foncé ou bleu Prusse et quelques perles en corail. Ses
enfants sont des
personnes discrètes, sensés et studieuses. Il est syncrétisé avec
l’archange Rafael et sa
fête se célèbre le 24 octobre.
Inshé (LU): Amulette de protection.
Inso (LU) : Cheveu.
Intori (LU): A travers.
Iñafá (LU): Collier d’Ifá.
Iñó (LU): Corail.
Iraguó / Irawá / Irawó (LU): 1. // Etoile. 2. // Arc-en-ciel. 3. // Comète.
4. // Etoile en forme
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de comète que est gardée dans la soupière avec les symboles
représentatifs de l’Orisha
Aggayú. Seul les fils d’Aggayú ont le droit d’avoir iraguó.
Irawá (LU) : voir Iraguó.
Irawó (LU): voir Iraguó.
Iré (LU): 1. // Bien. 2. // Bonté. 3. // Bonne chance. 4. // Dans le contexte
d’une
consultation d’Ifá ou du diloggún, aspect favorable. C’est le bien (ibí)
opposé au mal. 5. //
Bénédictions. 6. // Chemin des odús d’Ifá ou du diloggún qui indique une
solution
favorable.
Iremes (LU): Personnage symbolique qui représente les ancêtres qui
assistent aux
cérémonies des sociétés masculines abakuá qui existent à Cuba. Les
iremes sont très
respectés dans la liturgie mais ils ne sont pas adorés.
Irete meyi (LU) : Douzième signe de l’oracle d’Ifá.
Iro / Iro Ifá (LU): Clochette qu’on fait sonner pendant la divination.
Irofá (LU): Bois de cerf utilisé pour frapper régulièrement le plateau d’Ifá
pendant les
rituels de divination.
Iroko (LU): Orisha majeur. Il habite dans le feuillage de la ceiba (arbre
sacré). La femme
d’Iroko est Abomasn et sa sœur Ondó. C’est un chemin de Obbatalá et
pour parler avec
lui, il faut le faire devant la ceiba. Iroko danse en s’appuyant sur un bâton,
revêtu de
colliers et avec un balai orné de perles rouges et blanches. Iroko parle
dans les lettres du
diloggún: ofun eyioco (10,2), ofun iroso (10,4), ofun oshé (10,5) et ofun
ojuani (10,11).
Iroro (LU) : Oreiller.
Iroso (LU) : Signe de l’oracle du diloggun qui correspond à un quatre
cauris avec
l’ouverture bivalve vers le haut.
Iroso meyi (LU): Cinquième signe de l’oracle d’Ifá.
Iruké (LU): Accessoire fait avec une queue de cheval et dont le manche
est décoré avec
des perles de couleur. Il sert à éloigner les mauvais esprits. Obbatalá
utilise un iruké blanc
quand il danse avec les tambours. Oyá en utilise aussi un, mais de couleur
marron foncé.
Irun (LU): Fer.
Irún eshín (LU) : Queue de cheval.
Irunmolé (LU): C’est l’énergie mère envoyée sur terre par Oloddumare,
créateur de
l’univers. Chaque type différent d’énergie permet la manifestation d’un
type d’Orisha. Par
exemple, l’irunmolé Yemayá, c’est l’énergie qui permet la manifestation
de l’Orisha
Yemayá, associé avec l’eau et la mer. Les irunmoles ne sont pas des
dieux.
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Isherí (LU) : Clou.
Ishu (LU): voir Ichu
Isogui (LU) : Fruit d’une plante qui ne soit ni rampante ni grimpante. Par
exemple les
raisins et les melons, sont exclus.
Isoku (LU): Cimetière.
Itá (LU): Séance de divination réalisée à l’occasion d’une initiation ou
après l’offrande d’un
animal de quatre pattes, faite à un Orisha. On utilise soit le diloggún
(santero), soit le
plateau d’Ifá (babalawo).
Itana (LU): voir Atana.
Ituto / Itutu (LU): Cérémonie ou rite funèbre.
Itutu (LU) : voir Ituto.
Iwani (LU): Jarre.
Iwin (LU): Ame errante sur terre.
Iwori meyi (LU): Troisième signe de l’oracle d’Ifá.
Iworó (LU): voir Iguoró.
Iyá (LU): 1. // Mère. 2. // Le plus grand des tambours sacrés batá, où
habite l’Orisha Añá.
Iyá tobi (LU): Esprit de la mère décédée.
Iyabó / Iyawó (LU): 1. // Désigne le croyant qui se consacre à un Orisha
à travers les
cérémonies de Kari Oshá, pendant la première année. 2. // Novice de la
Règle de Oshá.
Iyalorisha / Iyalosha (LU): 1. // Mère de saint. 2. // Prêtresse avec les
mêmes attributs
que le babalosha. 3. // Santera.
Iyalosha (LU): voir Iyalorisha.
Iyaré (LU): Première marraine à laquelle appartient la soupière qui
donnera naissance à
celle du néophyte.
Iyawó (LU) : voir Iyabó.
Iyé (LU) : Poudre.
Iyefá / Yefá (LU): Poudre magique préparée avec défense d’éléphant en
Afrique et avec
de l’igname séché et moulu à Cuba, suivant une liturgie spécifique. On
saupoudre le iyefá
sur le plateau de divination avant de commencer l’oracle d’Ifá.
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Iyessá (LU) : 1. // Nom d’un des principaux dialectes de la langue
Yoruba, parlé
principalement à Iyesa (Ijesha) au Nigéria. Les esclaves qui parlaient ce
dialecte arrivèrent
à Cuba et formèrent des cabildos appelés lucumí ichesa, iyesá, yecha et
d’autres. 2. //
Instrument musical formé d’une boite cylindrique en bois, avec deux
membranes dont une
seule est percutée pendant l’exécution. L’ensemble instrumental se
compose de trois ou
quatre tambours et deux sonnailles ou cloches de différents timbres. Ils
accompagnent les
chants et les danses religieux de la santeria cubaine.
Iyó (LU): Sel
Iyobo (LU) : Sucre.
Iyón (LU): Corail
Iyoyé (LU): Cérémonie de flagellation rituelle publique à la fin de
l’initiation du babalawo.

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J
Ja (LU) : Petit balais appartenant à l’Orisha Babalú Ayé.
Jabao (ES): Mulâtre de peau jaunâtre et cheveux clairs.
Jebioso (LU): Nom qu’on utilise pour appeler Shangó.
Jeré (LU) : Haricots.
Jícara (ES): 1. // Pot fait avec le fruit de la güira (calebassier, crescentia
cujete, petit arbre
tropical de la famille des bignoniacées), coupé en deux. On extrait la
pulpe intérieure et on
laisse sécher le fruit pour après le râper et le polir. 2. Instrument de
percussion fait avec la
coquille du calebassier ou güira. Dans le culte arará, cet instrument n’est
joué que pour
accompagner les chants des adieux dans les rites funéraires qu’on
célèbre neuf jours
après l’enterrement du défunt qui de son vivant appartenait à la famille
religieuse
Jicotea (ES) : voir Ayakuá.
Jio jio (LU): Poussin qui vient de sortir de l’œuf.
Joro joro (LU): Trou, creux, tombe.
Jujú (LU): Plumes d’oiseaux sans distinction.
Jurarse (ES): S’incorporer à la société secrète abakuá et jurer de garder
leurs secrets.
Jutía (ES): Agouti. Rongeur herbivore dont l’habitat est le bois et les
endroits éloignés de
l’homme.

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37

K
Kabebona Orisha (LU): Recevoir un Orisha.
Kabebona Orunmila (LU) : Recevoir Orunmila.
Kaferefún (LU) : Soit loué (louange).
Kana kana (LU): Epervier.
Kanchila (ES): Hernie.
Kararú (LU): Bouillon préparé avec de la calebasse et du gombo, comme
offrande aux
orishas.
Karioshá / Kari Oshá (LU): 1. // Initier un néophyte. 2. // Cérémonie
d’initiation dans la
santeria. Le mot est composé de ka: mettre, et Oshá: Orisha.
Kasha Yewá (LU) : Bracelets de Yewá qu’on porte serrés au bras.
Keke / Kékere (LU): Petit.
Keún (LU) : Peu.
Killa / Quilla (LU): Foulard en forme de triangle que les femmes utilisent
pour couvrir leur
tête pendant les cérémonies.
Kinkamashé (LU): Demander la bénédiction.
Kindambazo (LU): Envoûtement de la règle de palo, d’origine bantoue.
Kintuala nkisi (LU): 1. Mayombero. 2. Pratiquant de la règle de palo.
Ko (LU) : Non
Kobbo (LU) : Prier.
Kobo Orí (LU): voir Ebbó Ori.
Kobori (LU) : voir Ebbó Ori.
Koidé (LU) : Perroquet. Plume de perroquet.

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Kofá (LU): voir Ikofá.
Kolá (LU) : Graine d’une variété de palmier utilisée dans les initiations de
Osha-Ifá.
Kosí (LU): Qu’il n’y ait pas.
Kotowa ilé (LU) : A l’intérieur de la maison.
Kú (LU): Esprit de lumière qui se réincarne dans les essences matérielles
qui lui sont
proches.
Kuanaldo (LU) : Cérémonie de confirmation d’un babalawo.
Kuaraldo (LU): Exorcisme fait par le babalao.
Kuku (LU): Ver.
Kulé (LU) : S’agenouiller.
Kunlé (LU): Genoux.
Kutún (LU): Trou, creux, tombe. Synonyme de « joro joro ».
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39

L
Laba laba (LU): Papillon.

Laerí (LU): Coiffure.

Lana (LU): Vague.

Laroye (LU): Turbulent.


Lavar el santo (ES): Cérémonie pendant laquelle les babaloshas et
iyaloshas préparent
les herbes fraiches pour laver l’Orisha avant la cérémonie d’initiation.
Lavatorio (ES): Cérémonie secrète où l’on consacre les colliers, la
représentation
symbolique et les attributs de l’Orisha.
Lawara (LU) : Lait.
Lenú (LU) : La langue.
Lerí (LU): Tête.
Lerí agbona (LU) : Tête de poupée.
Leri etú (LU): Tête de pintade.
Leri ikú (LU): Tête de mort.
Lese (LU) : Au pied de.
Leti (LU): 1. Ecouter. 2. // Oreilles.
Letigüemí (LU) : Ecoute-moi.
Letra (ES): 1. // Odu. 2. // Signe de l’oracle. Les combinaisons de chaque
odu sont en
rapport avec des histoires sacrées qui représentent des valeurs morales
et montrent une
ligne de conduite.
Limpieza (ES): 1. Nettoyage. 2. Exorcisme qui se réalise avec des
plantes, des fleurs, des
parfums et de la poudre d’œuf pilée.
Lo (LU): Aller.
Lowo (LU) : 1. // Main. 2. // A travers les mains.

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Loya (LU) : La place du marché.
Lucero (ES): Nom de l’Orisha Elegguá dans la règle de palo monte.
Lucumí / Lukumí (ES): 1. // Groupe ethnique qui fait référence aux
esclaves capturés en
Afrique, indépendamment de leur origine, et qui furent vendus aux
trafiquants pour être
emmenés en Amérique. Il comprend les bariba, bini, bolo, chamba, gbari,
hausa, mosi,
nupe et yoruba. 2. // Langue rituelle utilisée par les descendants des
Yoruba.
Lukumí (ES) : voir Lucumí.
Luleno : Nom de l’Orisha Babalú Ayé dans la règle de palo monte. Il est
aussi connu
comme Asojuano.

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41

M
Mabirinso Nzambi: Autel du Saint Esprit, dans la règle de palo.
Madre de Agua / Siete Sayas (ES) : Nom de Yemayá dans la règle de
palo monte.
Madrina (ES): 1. // Marraine. 2. // Mère dans la religion. 3. // Femme qui
initie une
personne et qui est chargée de la guider et lui apprendre les rites de la
religion. S’il s’agit
d’un homme, on l’appelle padrino, c’est-à-dire, parrain.
Maferefún (LU): Merci, gloire à.
Mai mai (LU): Pulpe de maïs assaisonnée et enveloppée comme le olelé
(offrande pour
l’Orisha Aggayú).
Maíz finado (ES): Maïs séché avec du sucre, qu’on offre à Yemayá.
Majá (LU): Serpent non venimeux. Couleuvre.
Malongo (ES): Une des quatre principales règles d’origine bantoue.
Malú (LU) : 1. // Eléphant. 2. // Vache. 3. // Taureau.
Mamú (LU) : 1. // Boire. 2. // Sucer
Manamaná (LU) : Eclair..
Mano de diloggún (ES): Littéralement : main de diloggun. Ensemble de
seize coquillages
cauris consacrés pour la divination.
Mano de Orula (ES): voir Awofaca et Ikofá.
Mariwó (LU): 1. // Décoration faite avec des feuilles de palmier utilisée
pour orner les
portes des pièces où l’on célèbre des cérémonies de santeria. 2. // Jupon
fait avec des
feuilles de palmier séchées. 3. // Il fait partie des vêtements portés par le
iyabó qui reçoit
Oggún ou Oyá.
Marun (LU) : Cinq (5).
Marunla (LU) : Signe de l’oracle du diloggun qui correspond à quinze
cauris avec
l’ouverture bivalve vers le haut.
Matipó (ES) : Perle opaque utilisée pour confectionner les colliers ou
elekés.

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42
Mayombe (ES): Synonyme de palo monte. Dans ce culte, le croyant
entretient une
relation directe avec l’esprit du mort qui est enfermé dans un habitacle en
terre cuite, en
fer ou dans une calebasse ou güira, appelé nganga.
Mayombero (ES): Pratiquant de la règle de palo mayombe.
Mbelese (LU): Au pied de.
Medio asiento (ES): Cérémonie qui ressemble à celle du asiento mais
où la personne ne
couronne pas son saint. L’initié avec un medio asiento ne peut participer à
aucune
cérémonie des santeros.
Médium (ES): Personne avec des dons qui sert de lien entre les esprits et
les êtres
vivants.
Mefa (LU) : Six (6).
Melli / Meyi (LU): 1. // Deux. 2. // Double. 3. // Les odus melli
reproduisent deux fois le
même signe soit dans le diloggun, soit dans Ifá.
Meni / Merin (LU) : Quatre (4).
Menkola (LU): Onze (11).
Mensú (LU): Corne qui a été chargée rituellement. Utilisé en palo
mayombe.
Merin (LU): Voir Meni.
Merindiloggun (LU): Signe de l’oracle du diloggun qui correspond à
seize cauris avec
l’ouverture bivalve vers le haut.
Merinla (LU): Signe de l’oracle du diloggun qui correspond à catorze
cauris avec
l’ouverture bivalve vers le haut.
Mesan (LU): Neuf (9).
Meta (LU): Trois (3).
Metanla (LU): Signe de l’oracle du diloggun qui correspond à treize
cauris avec l’ouverture
bivalve vers le haut.
Mewa (LU): Dix (10).
Meye (LU): Sept (7).
Meyi (LU): voir Melli.
Meyila (LU): Douze (12).
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43
Meyo (LU): Huit (8).
Mi (LU): Mon
Mirarse / Registrarse (ES): Désigne l’action d’une personne qui
consulte l’oracle d’un
babalawo ou un santero.
Mo (LU): Moi
Moducué / Modupué (LU): Merci.
Modun modun (LU): Cerveau.
Modupué (LU) : voir Moducué.
Moedun (LU): Singe.
Mofá (LU): Omo Ifá, c’est-à-dire, babalawo.
Moforibale (LU): 1. // Salutation respectueuse. 2. // Littéralement : Je
vous salue et je me
prosterne. 3. Rendre hommage.
Montar (ES): 1. // Monter. 2. // On dit qu’une personne est montée par un
saint quand elle
est possédée par une entité spirituelle, dans l’occurrence, l’Orisha,
pendant une
cérémonie. On dit aussi subirle el santo, bajarle el santo ou caer con
santo.
Motiwao (LU) : Noix de coco de Guinée.
Moyugbar (ES): Salutation rituelle aux morts et aux Orishas qui sert à
demander la
permission avant de réaliser n’importe quel rite dans la santeria ou le
culte d’Ifá.
Mpaka / mpaka nmensu: Corne de bœuf contenant une poudre et
fermée avec un
morceau de miroir qui permet de voir à l’intérieur. Utilisée pour la
divination dans la règle
de palo monte.
Mpungo: 1. // Entité surnaturelle de la règle de palo, qui réside dans la
nganga. 2. //
Equivalent d’un Orisha dans le palo monte.
Munanso de los nfumbes: 1. // Maison des esprits dans la règle de palo.
2. // Assemblée.

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44

N
Naná Burukú (LU): Orisha majeur. C’est un Orisha féminin considéré
comme la grand-
mère de tous les Obbatalá. Son pouvoir est immense. Ses fils agissent
toujours avec
dignité, calme et bienveillance, ils sont équilibrés et ils s’orientent
naturellement vers la
sagesse et la justice. Ils aiment les enfants et ils les traitent comme le
feraient des grands-
parents. Cet Orisha est syncrétisé avec saint Anne et sa fête se célèbre le
26 juillet.
Nfumbe: Esprit ou mort dans la règle de palo.
Nfumo: 1. // Mayombero. 2. // Adepte de la règle de palo.
Nganga: Chaudron contenant l’esprit d’un mort dans le palo monte. Il
concentre toute la
force magique à travers différents éléments.
Ngangulero: 1. // Pratiquant de la règle de palo monte qui possède une
nganga. 2. // Petit
tambour, d’environ 15 cm de diamètre et 12 cm de hauteur. La boîte est
en bois, faite en
un seul morceau. Ce tambour ne peut être joué que par les tatanganga,
tatandi ou
nganguleros, c’est-à-dire des sorciers du palo monte.
Nigbe (LU) : 1. // Mont. 2. // Bois.
Niwé (LU) : Savane.
Nkala: Miroir magique utilisé par le mayombero.
Nzambia / Sambia: Créateur suprême dans les règles d’origine bantoue.
C’est
l’équivalent d’Olofin dans le culte d’Ifá et de Abasí pour les abakuás.
Nkobo: Coquillage.
Nlá (LU) : Grand.
Nlo (LU): Vas-y.

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Ñ
Ñale legue (LU): Perles de collier.

Ñanguare / Ñangareo (LU): Cérémonie qui a lieu au lever du soleil pour


honnorer Olofin.
On dessine par terre un cercle à l’intérieur duquel se déroule la
cérémonie. On boit du
ckekété (boisson) qui a été préalablement présenté au soleil.
Ñáñigo (ES): Dévot pratiquant de la règle abakuá.
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O
Obá (LU): 1. // Roi. 2. // Titre du maître de cérémonie dans certaines
cérémonies de la
règle de Oshá.
Obachegún (LU) : Médecin.
Obacheilú (LU) : Chef de la police.
Obafeicitá (LU) : Avocat.
Obailú (LU) : Maire.
Obakoso (LU): Nom honoraire de l’Orisha Shangó.
Obandió (LU): Nom que les abakuá donnent à l’Orisha Obbatalá. Ils
l’appellent aussi
Abbebé et Bromina.
Obangidzi (LU): Littéralement : le Seigneur. Nom donné à Oloddumare.
Obaogo (LU): Littéralement : le roi de la gloire. Nom donné à
Oloddumare.
Obara / Obbara (LU) : Signe de l’oracle du diloggun qui correspond à six
cauris avec
l’ouverture bivalve vers le haut.
Obara meyi (LU) : Septième signe de l’oracle d’Ifá.
Obbá (LU): Orisha majeur féminin. Avec Yewá et Oyá, elle fait partie de
la trilogie des
Orishas guerriers féminins qui habitent dans le cimetière. Elle domine sur
les lacs et les
lagunes et elle garde les sépultures. Cet Orisha ne doit pas être reçu par
les jeunes filles
et il n’est pas couronné. Obbá symbolise la fidélité conjugale et est
représentée par une
jeune femme sensuelle. Dans le diloggun elle parle à travers le signe osa
(9) et dans
l’oracle de obi, à travers ocana. Son jour est le vendredi. Ses couleurs sont
le rose et le
jaune. Son réceptacle est une soupière blanche avec des fleurs. Ses filles
sont
généralement des femmes courageuses qui subissent des expériences
sentimentales
amères à cause de la jalousie.
Obbara (LU): voir Obara.
Obbatalá (LU): Le plus grand et le plus ancien de tous les Orishas. Le
créateur et le
sculpteur de l’être humain. C’est la divinité pure par excellence, il règne
sur tout ce qui est
blanc, sur la tête, les pensées et les rêves. Il est fils de Olofín et de
Oloddumare. Il est
miséricordieux, il aime la paix et l’harmonie. Dans le diloggún il parle à
travers eyeunle (8)
et son chiffre sont tous les multiples et sous-multiples de huit. Ses fils sont
des personnes

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calmes, dignes de confiance et de forte volonté, réservées et qui savent
assumer leurs
décisions. Obbatalá est le maître de la ceiba (l’arbre sacré) et du coton.
Son attribut est
une cloche en argent. Ses colliers sont blancs et on rajoute des perles
d’une couleur
déterminée en fonction de son chemin.
Obbi / Obi (LU): 1. // Prier. 2. // Au Nigéria c’est le nom de la noix de kola
qui n’existe pas
à Cuba. Pour cela elle est substituée par la noix de coco dont le vrai nom
en Yoruba est
agbon. Selon la tradition, la noix de coco était très orgueilleuse et elle fut
punie par Olofín
à ne parler que quand elle serait par terre.
Obbi areo (LU): Expression utilisée quand on tire des noix de coco qui
signifie: je prie que
ce soit pour le bien.
Obbi bila (LU): Divination à travers la noix de coco.
Obbi pikuti (LU): Des petits morceaux de noix de coco qu’on arrache
avec les ongles.
Obe (LU): Couteau.
Obi (LU) : voir Obbi.
Obi ako (LU): Noix de coco peinte en jaune.
Obi Kolá (LU): Noix de kola.
Obi motiwao (LU) : Noix de coco de Guinée.
Obini / Obirín (LU): Femme.
Obirín (LU) : voir Obini.
Obo (LU): Organe sexuel de la femme.
Obongidyi: Nom d’Oloddumare dans la règle de palo.
Oboñu (LU) : Femme enceinte.
Obra (ES): 1. // Oeuvre. 2. // Façon de s’attirer les bienfaits de l’esprit par
des rites
propitiatoires adressés à un ou plusieurs Orishas. Les rites habituels sont :
la libation
(offrande de boisson), la prière, le don d’objets matériels non
consommables et d’autres
marques de déférence.
Oca (LU) : Pain.
Ocana / Okana (LU) : 1. // Lettre ou signe de l’oracle de obi (noix de
coco) qui correspond
à trois noix de coco vers le bas et une vers le haut (trois morceaux noirs
et un blanc). 2. //
Signe de l’oracle du diloggun qui correspond à un seul cauri avec
l’ouverture bivalve vers
le haut. 3. // Signe ou odu de l’oracle d’Ifá.

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Ochakuaribó (LU) : Signe de l’oracle du diloggun qui correspond à seize
cauris avec
l’ouverture bivalve vers le bas. Aussi connu comme Opira.
Oché / Oshé (LU): 1. // Sceptre de Shangó. Hache à deux tranchants
(hache de jet) en
bois de cèdre et peinte en rouge et blanc, les couleurs de Shangó. 2. //
Signe de l’oracle
du diloggun qui correspond à cinq cauris avec l’ouverture bivalve vers le
haut. 3. // Savon
de Marseille.
Oché meyi (LU): Quinzième signe de l’oracle d’Ifá.
Ochinchín / Oshinshín (LU): Nourriture à base de petites crevettes, de
blettes, de
tomates, de câpres et d’œuf dur. C’est un plat très apprécié par Oshún.
On peut aussi
l’offrir à Yemayá en ajoutant de l’olelé.
Ochosi / Oshoshi (LU): Orisha majeur, fils de Yemayá. Son nom est:
Oshosi Ode Mata. Il
protège ceux qui ont des problèmes avec la justice. Il est magicien, devin
et guérisseur.
Son chiffre est le trois et il parle à travers eyioco (2) dans le diloggún. On
lui offre des
ebbós avec des petits bistouris, pour qu’une opération chirurgicale se
passe bien, car il est
en rapport avec Abata, saint qui fait partie de Inlé (le médecin de la règle
de Oshá). Son
réceptacle est une casserole en terre cuite et il vit toujours à coté de
Oggún. Ses enfants
sont rapides, ils sont toujours éveillés, ils aiment les changements et les
nouvelles
entreprises, ils sont accueillants et ils aiment la famille.
Ochumare / Oshumare (LU): 1. // Arc-en-ciel. 2. // Représente la
couronne de Yemayá.
Ochún / Oshún (LU) : Orisha majeur, maitresse de l’amour, de la
féminité, des femmes
enceintes, des femmes en train d’accoucher et de la rivière. Elle
symbolise la coquetterie,
la grâce et la sexualité féminine. Elle était l’une des femmes de l’Orisha
Shangó et aussi
très amie de Yemayá et de l’Orisha Elegguá qui la protège. Elle est
connue aussi sous le
nom de Yalorde ou Yalodde. Elle vit dans la rivière. Elle est représentée
comme une belle
mulâtre, gentille, bonne danseuse, toujours gaie et qui aime faire la fête
et écouter le son
des clochettes. Mais elle peut aussi provoquer des disputes entre les
Orishas et les
hommes. Elle parle dans le diloggun à travers oshé (5), eyeunle (8), ofún
(10) et obara
melli (6-6). Ses couleurs sont le jaune, corail et vert d’eau. Ses chiffres
sont: le 5, le 10, le
15 et le 25. Son réceptacle est une soupière de plusieurs couleurs à
dominante jaune,
remplie d’eau de rivière. Ses pierres doivent être prises au fond de la
rivière, au lever du
soleil. Les colliers de Oshún ont des perles jaunes et/ou ambre. Ses
enfants sont
sympathiques, aiment faire la fête, cherchent l’ascension sociale et ils
aiment les bijoux et
les parfums. Elle est syncrétisée à Cuba avec la vierge de la Caridad del
Cobre.
Ocuté / Okunte (LU): Avatar de Yemayá.
Odán (LU) : voir Eddán.
Odane (LU) : voir Eddán.
Odara (LU): Bien, bon.

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Oddi / Odi (LU) : Signe de l’oracle du diloggun qui correspond à sept
cauris avec
l’ouverture bivalve vers le haut.
Oddi melli / Odi meyi (LU) : Quatrième signe de l’oracle d’Ifá.
Oddúa / Odduduwa (LU): Orisha majeur. Il représente les secrets et les
mystères de la
mort. Il est le roi de la solitude. Il habite dans les collines. C’est un Orisha
qui ne peut pas
être transmit par un santero mais par un babalawo. Considéré l’un des
chemins des
Obbatalá, ses couleurs sont le blanc, le rouge et le noir et son jour est le
jeudi. Son
réceptacle est un coffre en argent qui représente ceux qui sont morts.
Oddúa est
recouvert de coton et d’un tissu blanc, il ne peut pas voir la lumière et son
coffre doit être
en hauteur. Son trône est tout en blanc. Il est syncrétisé avec saint
Manuel.
Odduara / Oduara (LU): Pierre d’éclair ou touchée par un éclair. C’est
un attribut de
Shangó.
Oddún / Odú (LU): 1. // Signe du système divinatoire d’Ifá. Il y a deux
cent cinquante-six
odús, issus de la combinaison de seize premiers signes d’Ifá. 2. // Signe de
l’oracle du
diloggun, aussi appelé lettra auquel s’associent des paraboles appelées
patakis. A travers
ces histoires, le santero extrait des conclusions pour aider le consultant à
améliorer ses
problèmes.
Odduduwa (LU): voir Oddúa.
Odé (LU): 1. Niveaux intermédiaires de dépuration entre les états bá et
kú. 2. Flèche.
Odé aiyé (LU): Monde des vivants. Premier niveau de dépuration
spirituelle.
Odé isá (LU): Monde des morts. Deuxième niveau de dépuration
spirituelle.
Odé orun (LU): Monde des dieux où l’individu atteindra la catégorie de
kú.
Odidé (LU): Perroquet.
Odó (LU): Rivière.
Odo owiwi / Owiwi (LU): Chouette.
Ododó (LU): Fleur
Odú (LU): voir Oddún.
Odun (LU) : Autre nom d’Olofin.
Oduara (LU) : voir Odduara.
Odubule (LU) : Dormir.
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Odun toyale (LU): Signe de l’oracle d’Ifá qui régit une cérémonie.
Ofá (LU) : Flèche.
Ofikale trupon (LU): Faire l’amour.
Ofo (LU): 1. // Perte, tragédie. 2. // Anéantir.
Ofoché (LU): De la poudre magique utilisée pour réaliser des sortilèges
et faire le mal.
Avec le afoché on fait le bien.
Ofún (LU) : 1. // voir : Cascarilla. 2. // Signe de l’oracle du diloggun qui
correspond à dix
cauris avec l’ouverture bivalve vers le haut.
Ofún meyi / Oragun (LU) : Seizième signe de l’oracle d’Ifá.
Ogbón et Ogboni (LU): Ce sont des Orishas mineurs dont leur culte est
tombé dans la
désuétude. Ogbón est frère de Ogboni et de Oggán. Leurs attributs sont:
une pierre (otá),
trois flèches et pour Ogbón il y a aussi des coquillages. Leur réceptacle
est une petite
jarre ou une soupière blanche où ils sont recouverts de coton.
Oggué (LU): 1. // Corne. 2. // Orisha patron des animaux d’élevage. Il
protège Shango et
symbolise sa force. Il est représenté avec deux cornes. Sa couleur est le
marron et il se
syncrétise avec saint Blaise.
Oggueddé / Oguedé (LU): Banane.
Oggún / Ogún (LU): Orisha majeur, frère de Shangó et d’Elegguá.
Violent et rusé, il est la
divinité des minéraux, des montagnes et des outils de travail en fer. Il est
le patron des
forgerons, des guerriers, des militaires et des policiers. Il est le maître des
clés, des
chaînes et des prisons. Ses chiffres sont le 3, le 7 et leurs combinaisons. Il
parle dans le
diloggun à travers le signe ogunda (3). Ses couleurs sont le vert, le noir et
le violet.
Ogú (LU): 1. // Sorcellerie. 2. // Action malfaisante visant à faire du mal.
Oguedé (LU): voir Oggueddé.
Ogún (LU): voir Oggún.
Ogunda (LU): Signe de l’oracle du diloggun qui correspond à trois cauris
avec l’ouverture
bivalve vers le haut.
Ogunda meyi (LU): Neuvième signe de l’oracle d’Ifá.
Ojuani (LU): Signe de l’oracle du diloggun qui correspond à onze cauris
avec l’ouverture
bivalve vers le haut.
Ojuani meyi (LU): Sixième signe de l’oracle ‘Ifá.
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Oká (LU): Serpent.
Okán (LU) : Un (1).
Okana (LU): voir Ocana.
Okande: Nom de l’Orisha Olokún pour les abakuá.
Oké (LU): 1. // Montagne. 2. // Orisha des pierres et des montagnes. Il est
indissociable
d’Obbatalá. C’est un Orisha qui ne se couronne pas. Pour être vénéré, il
doit être posé par
terre.
Okipalua (LU): 1. // Sage. 2. // Personne qui joue le tambour principal.
Okó (LU): 1. // Canot. 2. // Organe sexuel masculin.
Oko (LU) : Champ.
Okokán (LU) : Cœur.
Okotó (LU) : Limace.
Okuelé (LU): voir Ekuelé.
Okún (LU): 1. // Nom de l’Orisha Shangó pour les abakuá. 2. // Mer,
océan.
Okuni / Okunrin (LU): Homme, mari.
Okunrin (LU): voir Okuni.
Okunté (LU): voir Ocuté.
Okutá (LU): Pierre.
Okuta poshoro (LU) : Petites pierres en marbre.
Olelé (LU): Tamal enveloppé de feuille de bananier.
Olo (LU): 1. // Propriétaire. 2. // Maître. 3. // Chef principal.
Oloddumare (LU): Nom du dieu suprême. Il ne peut pas être couronné,
on ne lui offre
rien, on ne lui demande rien directement. Il n’a pas de jour de culte, ni
refrains, ni oddú, ni
couleur, ni image, ni temple. Son nom a des variantes: Edumare,
Eledumare, Odumare et
aussi Agá Agé.
Olofi / Olofín (LU): Nom du dieu créateur de l’univers. Il est aussi connu
sous le nom de
Odun. Il personnifie la divinité, il est la cause et la raison d’être de toutes
les choses. Il est
le destinataire de toutes les prières, ebbós et offrandes.
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Olofín (LU): voir Olofi.
Ologbo (LU): Chat.
Olokún (LU): Orisha majeur. Maître de l’océan. Il est androgyne et parfois
il est
représenté moitié homme, moitié poisson. Quand il descend sur terre il le
fait toujours
masqué. C’est une divinité puissante, terrible et très mystérieuse. Il
symbolise le fond de la
mer, l’aspect terrifiant des profondeurs. Dans le diloggun il parle à travers
iroso (4),
eyeunle melli (8,8) et ochakuaribó (16 coquillages avec l’ouverture
naturelle vers le bas).
Ses couleurs sont: bleu foncé, noir et blanc. Son réceptacle est une jarre
qui contient une
autre jarre plus petite, une pierre noire et ronde, sept autres pierres
noires et vingt et un
coquillages. Il vit en dehors du canastillero (vitrine) et devant lui on ne
doit ni crier, ni jurer.
Avec Olokún on résout des problèmes de santé et d’argent.
Olona (LU) : Entité qui accompagne Olokún.
Olorun (LU): Le soleil. C’est une manifestation d’Olofín. Il est le maître du
ciel. C’est la
force vitale de l’existence, signe de vie et de création, maître de la
lumière, des couleurs,
de l’air. On le salue les bras en haut, face au soleil.
Olosa (LU): Entité qui accompagne Olokún.
Olosha (LU): 1. // Personne dédiée au culte des Orishas à travers les
cérémonies sacrées
de Yoko Oshá ou Kari Oshá. 2. Terme collectif qui regroupe les babaloshas
et les
iyaloshas (hommes et femmes) qui ont reçu le saint.
Olubatá (LU): voir Alubbatá
Olúo / Oluwo (LU): 1. // Babalawo. 2. // Prêtre d’Ifá. 3. // Sage. 4. // Chef.
Oluwo (LU) : voir Olúo.
Omí (LU): Eau.
Omí dudú (LU): Café.
Omiero (LU): Liquide rituel qu’on prépare en faisant tremper des plantes
consacrées aux
Orishas, avec du tabac, du miel, des cendres et d’autres ingrédients. Il est
utilisé pour
purifier les pierres, les objets et autres attributs religieux qui représentent
les divinités.
L’omiero s’utilise aussi comme boisson, pour préparer des bains corporels
ou pour laver
les sols de la maison.
Omilasa (LU): Eau bénite.
Omí lorun / Omí otonogua (LU): Eau de pluie.
Omí tuto (LU): Eau fraîche.

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Omó (LU): Fils/Fille. Filleul/Filleule.
Omó Oshá (LU): Celui qui a couronné un saint. Par exemple, omó
Shangó désigne le
santero qui a fait Shangó.
Omó Orisha (LU): Personne qui sert de médium à un Orisha. On dit que
le saint monte
sur la personne et pour cela on l’appelle aussi caballo de santo (cheval de
saint).
Omoluo (LU) : Désigne les combinaisons des odun melli d’Ifá.
Ona (LU): 1. // Chemin. 2. // Fléau. 3. // Donner ou recevoir des coups.
Onaré (LU): Bon chemin.
Oní (LU): 1. // Roi. 2. // Maître.
Onifé: Nom de l’Orisha Oyá pour les abakuá.
Onilé (LU): Propriétaire ou maître de la maison.
Oñí (LU): Miel.
Oñí pupuo (LU): Ruche.
Opa (LU): Bâton.
Opá (LU) : Couper.
Opá lerí (LU): Couper la tête.
Oparaldo (LU): Exorcisme. Cérémonie pour éloigner des esprits
maléfiques.
Opira (LU) : voir Ochakuaribó.
Opkuelé (LU): voir Ekuelé.
Opoayé poayé (LU): Bâton de commandement d’Obbatalá fait en métal
blanc ou en
argent.
Opoló (LU) : Grenouille.
Opolopó (LU): Beaucoup, grosse quantité.
Opon Ifá (LU): voir : Atepón.
Oragun (LU) : voir Ofun meyi.
Ori (LU): 1. // Beurre de cacao. 2. // Tête. 3. // Conscience d’une
personne. 4 // Ame. 5. //
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Orisha personnel de chaque individu. Représente l’esprit qui réside dans
la tête de la
personne et qui en présence de Orula choisi le destin de la personne
avant sa naissance.
La destiné de la personne est invariable mais la foi et la consultation
régulière des oracles
d’Oshá et d’Ifá aident à mener une vie raisonnablement heureuse. Orí est
considéré
l’ange gardien de l’individu et il est représenté par 41 coquillages liés en
forme de
couronne qu’on garde dans un coffre appelé Ilé Orí.
Oriaté (LU): Maître de cérémonie de la règle de Oshá, aussi appelé obá.
Il est le santero
chargé de la direction de la cérémonie de asiento (couronnement) et celui
qui interprète le
itá du novice, le troisième jour de la cérémonie.
Oriki (LU): 1. // Nom. 2. // Titre qui définit des qualités spécifiques qui
sont associées avec
les divinités ou les personnages Yorubas éminents. Quand on dédie un
tambour à une
divinité, on commence par proclamer son oriki avant de commencer à
jouer le rythme
approprié.
Orisha (LU): Divinité dans la règle d’Oshá et le culte d’Ifá. Il est
l’intermédiaire entre la
trilogie Oloddumare-Olofin-Olorun et les hommes. Les Orishas sont des
ancêtres, des
êtres humains dotés d’un grand pouvoir et de sagesse, qui ont existé, se
sont transformés
en énergie (irunmolé) et sont devenus des modèles de conduite pour la
communauté. Il
existe des Orishas majeurs qui sont couronnés dans la cérémonie de Kari
Oshá et des
Orishas mineurs qui ne peuvent pas l’être. Tous les Orishas du panthéon
Yoruba sont des
irunmoles, car chacun d’entre eux a sa représentation dans la nature.
Orisha Oko (LU): Orisha majeur. Maître de la fertilité de la terre, de
l’agriculture et des
moissons. Patron des agriculteurs. Il assure la prospérité de la terre et les
abeilles sont
ses messagères. Avec les Orishas Oké et Ogué forme une trinité
responsable des
moissons, des pluies, de l’énergie interne de la terre et des animaux. Il
était l’époux de
l’Orisha Olokún. Dans le diloggun il parle à travers eyioco (2) et ses
couleurs sont le rouge
et le blanc. Ses fils sont discrets, travailleurs, responsables et ils n’aiment
pas les fêtes ni
la débauche. On demande l’aide de Orisha Oko pour arbitrer des disputes.
Il se syncrétise
avec saint Isidore le laboureur.
Orissa: Nom des saints dans la règle Iyessá.
Oro (LU): 1. // Prière chantée. 2. // Messe pour honorer les défunts. 3. //
Cérémonie où
l’on joue des tambours pour honorer les Orishas. 4. // Conversation. 5. //
Mot. 6. // Appel.
7. // Petite tablette qui symbolise un poisson, accrochée à un fil. On la fait
tourner dans
l’air afin de produire un bourdonnement et attirer l’attention d’un Orisha.
Oro ilé Olofín (LU): Messe célébrée à l’église.
Orogbo (LU): Graine qui fait partie des ingrédients utilisés dans les
cérémonies d’initiation
de Osha et Ifá.
Orole (LU): Esprit qui toujours accompagne Oyá. Le tambour à Orole se
joue à la fin du
oro dans le igbodú, s’il s’agit d’un rite funéraire.
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Oru / Orun (LU): 1. // Soleil. 2. // Rêve.
Orubo (LU) : Imploration.
Orugbo (LU) : Personne âgée.
Orula / Orunmilá (LU): Orisha majeur. Il révèle aux hommes leur futur
pour leur permettre
d’agir en conséquence. C’est le seul Orisha à posséder le secret d’Ifá,
l’oracle suprême à
travers lequel il communique avec les hommes. Il représente la sagesse
et la possibilité
d’influencer sur la destiné, même dans le pire des cas. Orula est fils de
Obbatalá et de
Yemú et ses frères sont Elegguá et Shangó. Il parle dans le diloggun à
travers iroso (4),
obara (6) et merindiloggún (16). Sa fête se célèbre le 4 octobre et ses
couleurs sont le vert
et le jaune. Il est syncrétisé avec saint François d’Assise. Il ne descend par
sur les têtes
des humains et il ne communique qu’à travers l’ekuelé et les ikines.
Orun (LU): voir Oru.
Orún (LU) : Divinité. Uniquement les hommes peuvent recevoir Orún.
Orungán (LU): 1. L’heure de midi. 2. Orisha que selon certaines légendes
fut le premier
devin d’Ifá.
Osa (LU): Signe de l’oracle du diloggun qui correspond à neuf cauris avec
l’ouverture
bivalve vers le haut.
Osa meyi (LU): Dixième signe de l’oracle d’Ifá.
Osadie (LU): Poulet.
Osain (LU): 1. // Orisha majeur, maître de la nature et des plantes
auxquelles il donne son
ashé. Il a une main, une jambe, un œil, une grande oreille qui n’entend
rien et une petite
oreille qui écoute tout. Il est chasseur et célibataire. Sa couleur est le vert.
Son réceptacle
est une calebasse évidée avec quatre plumes, accrochée en hauteur. Il vit
à coté de
Shangó et il mange tout ce que mange Shangó. Ses fils sont équilibrés et
pragmatiques et
ils ne permettent pas leurs émotions d’influencer leur jugement sur les
hommes et les
événements. Il se syncrétise avec saint Sylvestre. 2. // Poupée qui
contient cet Orisha. 3.
// Collection de plantes du babalawo. 4. // Type de cérémonie secrète.
Osainista (LU): Prêtre consacré au culte de Osain et grand connaisseur
de la flore et la
faune. Il est chargé de cueillir les herbes et plantes nécessaires pour les
différentes
liturgies.
Oshá (LU): Spiritualité qui représente une énergie de la nature. Tous les
Oshás sont
spirituels tandis que les Orishas peuvent être des êtres mythologiques.
Oshanlá (LU) : Le plus anciens des Obatalá.
Oshé (LU) : voir Oché.
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Oshinshín (LU) : Voir Ochinchín.
Oshoshi (LU): voir Ochosi.
Oshú (LU) : 1. // Pleine lune. 2. // Fouet. 3. // Mois.
Oshumare (LU): voir Ochumare.
Oshún (LU): voir Ochún
Oshupá (LU): Lune
Osi (LU): Gauche.
Osobbo / Osogbo (LU): 1. // Conflit. 2. // Contrariété. 3. // Adversité. 4. //
Influence
négative, mauvaise chance. C’est le contraire de iré. 5. // Aspect
défavorable.
Osodde / Osorde (LU): Consultation réalisée par un babalawo à travers
l’oracle d’Ifá.
Osogbo (LU): voir Osobbo.
Osun (LU): 1. // Pigment rouge. 2. // Peinture consacrée qu’on utilise
pendant la
cérémonie de couronnement pour peindre la tête de l’initié. 3. // Orisha
messager
d’Obbatalá et de Olofín. Il surveille la tête des initiés. Il n’a ni collier ni
coquillages, il ne
peut pas être couronné et il ne descend pas sur terre. Son réceptacle est
une coupe
fermée, sur un piédestal, qui contient la charge magique. Quand il tombe
par terre, cela
peut annoncer des contrariétés.
Otá / Otán (LU): 1. // Petite pierre, obscure, qui fait partie de l’iboqué et
qu’on utilise
pendant l’oracle du diloggun. 2. // Pierre qui a suivi un rituel pour être le
réceptacle de
l’énergie de l’Orisha.
Otán (LU) : voir Otá.
Otán yebiye (LU): Pierre précieuse, bijoux.
Otawa (LU) : voir Etawa.
Otí (LU): Eau-de-vie.
Otí pupua (LU) : Vin.
Otokú (LU): Personne décédée.
Otropon meyi (LU): Quatorzième signe de l’oracle d’Ifá.
Otun (LU): Droite.
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Otura meyi (LU): Onzième signe de l’oracle d’Ifá.
Oú / Owú (LU): Coton.
Ounko (LU) : Chevreau.
Ounko odan (LU) : Chevreau castré.
Owiwi (LU): voir Odo owiwi
Owó (LU): Argent, richesse.
Owú (LU): voir Oú
Oyá / Yanzá (LU): Orisha majeur et maitresse de Shangó. Maîtresse des
tempêtes, des
vents et des éclairs. Violente et impulsive, elle aime la guerre et
accompagne Shangó
quand il va faire la guerre. Elle est suivie d’une armée de égguns et lutte
aidée des éclairs
et deux épées. Elle est la gardienne du cimetière. Dans le diloggun, elle
parle à travers
osa (9) et dans l’oracle de obi elle parle à travers oyekun et okana. Elle
aime toutes les
couleurs sauf le noir. Elle a une sœur, Ayao, qui est vierge et ne peut pas
être couronnée.
Ses enfants sont violents, puissants, jaloux et autoritaires. Elle se
syncrétise avec sainte
Thérèse et à Matanzas (Cuba) avec sainte Rita.
Oyá biikú (LU): Rythme joué avec les tambours batá qui signifie: Oyá a
accouché la mort.
Oyaó (LU): Orisha patronne des enfants et des femmes enceintes.
Oyecún / Oyekún (LU) : Lettre ou signe de l’oracle de obi (noix de coco)
qui correspond
aux quatre noix de coco vers le bas (quatre morceaux noirs).
Oyekun meyi (LU): Deuxième signe de l’oracle d’Ifá.
Oyiyí (LU) : L’ombre.
Oyiyi okú (LU): Esprits.
Oyó (LU): 1. // Capital de l’empire Oyó, situé au nord du Dahomey. Sa
chute provoqua
l’envoi d’esclaves Yorubas en Amérique. Selon la légende, Shangó était le
quatrième roi
du royaume d’Oyó. 2. // Tribu africaine.
Oyó uro (LU) : Eau de pluie.
Oyú (LU) : Yeux.
Oyú arayé (LU) : Mauvais œil.
Oyubona / Oyugbona (LU): 1. // Deuxième parrain ou deuxième
marraine. 2. //
Celui/celle qui guide l’initié pendant et après l’initiation. 3 //
Littéralement : « celui qui guide
dans l’obscurité ».
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Oyugbona (LU): voir Oyubona.
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59

P
Padrino (ES): Parrain. Personne qui se charge de guider et d’apprendre
les rites de la
religion à l’initié. Dans le cas d’une femme, il s’agit d’une marraine.
Págugu (LU): Bâton en bois utilisé dans les cérémonies funéraires qui
représente les
esprits des ancêtres. Le págugu mesure plus d’un mètre. Parfois on
rajoute sur l’extrême
supérieur, une petite tête sculptée et peinte en noir qui représente à
éggun dont les yeux
et la bouche sont des coquillages qui ont l’ouverture naturelle vers
l’intérieure car ces yeux
ne voient pas et cette bouche ne parle plus. Le págugu est placé dans un
coin de la cour,
à côté des toilettes ou des poubelles.
Palenque (ES): Population de cimarrones (esclaves).
Palero/a (ES): Croyant initié dans la règle de palo monte.
Palo (ES): 1. // Bâton. 2. // Morceau de bois. Les différents arbres donnent
lieu à toute une
gamme de palos utilisés dans les œuvres ou travaux magiques. 3. //
Abréviation de palo
monte. 4. // Danse principale des cultes paleros. Elle se caractérise par
des mouvements
ondulatoires du torse en avant et en arrière suivis de mouvements
brusques des bras.
Palma real (ES): Palmier à tronc droit, très haut, avec des longues
feuilles disposées en
forme de huppe.
Palo Monte (ES): 1. // Synonyme de palomonte, de règle de palo monte
et de règle
conga. 2. // Religion d’origine bantoue organisée autour du culte aux
morts et aux
éléments de la nature (animal, végétal, minéral) qui sont concentrés
symboliquement dans
un réceptacle appelé nganga. Les éléments fondamentaux de la nganga
sont les os
humains dont l’énergie vitale ou esprit se charge de protéger la nganga et
de travailler
pour son propriétaire. Les rites du palo monte utilisent un complexe
système de signes
graphiques à finalité magique. Le palo monte fusionne aussi à l’intérieur
des
maisons/temples des éléments symboliques de la santeria, des images
pieuses du
catholicisme et des objets du spiritisme. Les croyants suivent un
processus d’initiation et
ils ont recours à différents types d’oracles divinatoires ainsi qu’un large
répertoire de
chants, danses et fêtes rituelles.
Palo mumbona (ES) : Idiophone en bois qui était utilisé par les africains
d’origine congo
mumbona, membres d’un cabildo havanais appelé Nuestra Señora de
Regla. Ce tambour
était aussi appelé muñequito mumbona parce qu’il avait une petite
statuette sculptée sur
la partie supérieure qui représentait l’esprit du tambour.
Paraldo (LU): Type particulier d’ebbo pour éloigner la mort ainsi que les
esprits obscurs
envoyés à travers des sortilèges.
Patakí (LU): 1. // Légende. 2. // Histoire. 3. // Récit qui raconte des fables
à propos des
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Orishas et de leurs chemins (avatars). Les patakís sont associés aux
signes divinatoires et
le travail du babalawo ou du santero consiste à interpréter un ou plusieurs
patakís pour
éclairer la situation du consultant.
Pinaldo (LU): 1. // Couteau d’Oggún. 2. // Nom de la cérémonie au cours
de laquelle le
santero est confirmé et reçoit le couteau d’Oggún qui l’autorise à réaliser
des sacrifices.
Plante (ES): 1. // Mot en espagnol qui désigne les célébrations rituelles
des sociétés
masculines abakuá à Cuba, aussi appelées fêtes ñáñigsa. 2. // Désigne la
cérémonie de
main d’Orula.
Posesión (ES): 1. // Possession. 2. // Descente des Orishas qui prennent
possession du
corps d’un croyant pour communiquer avec les humains. Aussi connue
sous le nom de
toque ou plante de santo.
Potencia (ES): Nom qui désigne l’organisation des abakuás.
Prenda (ES): Synonyme de ganga ou nganga dans le palo monte.
Presentación al tambor (ES): Cérémonie pendant laquelle le iyabó ou
nouvel initié, offre
un tambour au saint qu’il vient de couronner, en même temps qu’il y est
présenté. Cela lui
permettra de pouvoir assister aux fêtes des tambours, danser et faire les
salutations
rituelles.
Pupua (LU): Rouge.

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Q
Quéum (LU) : Un petit morceau.
Qui (LU) : Quoi.
Qui lowaso (LU): Qu’est-ce qu’on fait ?
Quilla (LU): voir Killa
Quincamaché (LU) : Santé.
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R
Raguona (LU) : Amidon.
Rama (ES): 1. Branche. 2. Ensemble de personnes liées par la parenté
spirituelle. 3.
Ligne de descendants d’un même santero, babalawo ou palero.
Rayado (ES) : Initié dans la règle de palo monte.
Rayadura (ES) : Cérémonie d’initiation dans le palo monte qui consiste à
designer sur la
peau des petites coupures en forme de croix, pas trop profondes, à l’aide
d’un couteau.
Les endroits préférés sont la poitrine et sur les omoplates. Tout le rituel
est accompagné
de chants et de danses.
Recibir collares (ES): Littéralement : recevoir les colliers. Première
cérémonie d’initiation
dans la santeria. On prépare les colliers, on les consacre et on les remet
au nouvel initié.
Recibir guerreros (ES): Littéralement : recevoir les guerriers.
Cérémonie pendant
laquelle on reçoit les Orishas guerriers: Elegguá, Oggún et Oshosi.
Recibir pinaldo o cuchillo (ES): Littéralement : recevoir le couteau.
Cérémonie de
confirmation du santero, un an après la cérémonie de asiento. A partir de
ce moment, le
santero peut réaliser tout type de sacrifices. Néanmoins les femmes qui
ont reçu pinaldo,
ne peuvent pas sacrifier des animaux de quatre pattes. Une fois qu’on a
reçu le couteau,
l’initié reçoit le nom de achogún.
Registrarse (ES): voir Mirarse.
Regla (ES): 1. // Règle. 2. // Culte ou religion d’origine africaine. Le terme
fait référence
aux règlements des cabildos des esclaves. Les règles plus importantes
sont:
A) La règle d’Osha ou règle lucumi, connue comme santeria.
B) La règle de palo monte ou règle mayombe.
C) La règle arará, originaire du Dahomey.
D) La règle abakuá.
E) La règle spiritiste.
Parfois on utilise la règle d’Ifá comme synonyme de la règle d’Oshá mais
certains
soulignent la différence, car la règle d’Ifá est plus proche des racines
africaines et la règle
d’Oshá a suivie un développement particulier à Cuba.
Regla Abakuá (ES): Règle abakuá. Société secrète des ñáñigos.
Regla Arará (ES) : Culte religieux qui peut être considéré comme une
variante du vaudou
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en Haiti avec des influences de Cuba et du Puerto Rico. A différence du
vaudou qui
possède de nombreux éléments d’origine congo, la règle arará a une forte
influence
linguistique et culturelle des fon.
Regla de Oshá (ES): Règle d’Oshá. Santeria.
Regla de Palo Monte (ES): Règle de palo monte.
Resguardo (ES): 1. // Talisman. 2. // Relique. 3. // Protection.
Retirar el santo (ES): Finir la transe ou possession de l’Orisha sur une
personne. Appelé
aussi sacar el santo.
Rogación (ES): 1. // Prière. 2. // Offrande à une divinité.
Rogación de cabeza (ES): voir Ebbó Orí.
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64

S
Sacrificio (ES) : Sacrifice. Offrande destinée à une divinité ou force
surnaturelle réalisée
dans un endroit désigné préalablement. Dans les religions afro-
américaines est fréquent le
sacrifice d’animaux à plumes (oiseaux) et de quatre pattes
(mammifères). Le sang tombe
sur les objets représentatifs des divinités, une partie du corps de l’animal
est offerte à la
divinité et une autre s’utilise pour cuisiner les plats rituels.
Saludo (ES): Salutation à l’Orisha. La position pour saluer l’Orisha est
différente s’il s’agit
d’une femme ou d’un homme. Quand on salue un santero, on est en train
de saluer son
ange gardien.
Sambia : voir Nzambia.
Shangó (LU) : voir Changó.
Santeria (ES) : Religion populaire cubaine et d’autres pays d’Amérique
latine et des
Caraïbes, aussi connue sous le nom de règle d’Oshá. Elle fusionne dans la
liturgie et les
conceptions mythiques, des éléments d’origine africaine (principalement
yoruba et fon)
ainsi que hispaniques (catholicisme) mais avec des caractéristiques
originales des
anciens cultes locaux. La santeria cubaine possède des maisons/temples
qui sont situées
dans la propre maison du croyant. La santeria a un complexe processus
d’initiation qui
contribue à l’acquisition des valeurs éthiques et elle utilise différents
oracles divinatoires:
obi (noix de coco) et diloggun (seize cauris).
Santo (ES): 1. // Saint. 2. // Dénomination populaire cubaine, dérivée du
catholicisme
pour identifier un Orisha.
Santo de Addimú (ES): Orisha qu’on reçoit avant ou après la cérémonie
de asiento pour
résoudre des problèmes spécifiques.
Santo de cabecera (ES): Orisha principal qu’on reçoit pendant la
cérémonie de asiento et
qu’on couronne.
Santo de fundamento (ES): Orisha qu’on reçoit pendant la cérémonie
de asiento, une
fois qu’on a couronné le saint principal. Normalement sont: Obbatalá,
Shangó, Oshún,
Yemayá et Oyá.
Saraeco ou Saraekó (LU): 1. // Préparation à base de farine, du lait,
siempre viva (plante)
et du miel, utilisée pour rafraîchir les saints. 2. // Purification avec ekó
qu’on réalise en
même temps qu’on salue au soleil.
Saraekó (LU) : voir Saraeco.
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Sarayeyé ou Sarayenyé (LU): 1. // Nettoyage. 2. // Purification.
Sarayenyé (LU) : voir Sarayeyé.
Shaworo (LU): Grelots.
Sheke sheke (LU): Grillon.
Sheketé (LU) : Voir Cheketé.
Shepé (LU) : Malédiction.
Shilekún (LU): Porte d’entrée de la maison.
Shishé (LU): voir Chiché.
Siete Rayos (ES): Nom de Shangó dans la règle de palo monte.
Siete Sayas (ES): voir Madre de Agua.
Sincretización (ES): 1. // Syncrétisme. 2. // Métissage religieux à Cuba,
entre la religion
catholique et les cultes des esclaves africains.
Sisé (LU) : Travail, boulot.
Socún (LU) : Pleurer.
Soddé (LU) : Donner un conseil.
Sodo (LU) : Trou.
Sopera (ES): 1. // Soupière. 2. // Récipient ou réceptacle en porcelaine
qui contient les
éléments symboliques, attributs et outils de certains Orishas comme
Obbatalá, Yemayá,
Oyá ou Oshún. Les soupières ont des couleurs différentes selon l’Orisha
qui est à
l’intérieur. 3. // Dans le palo monte on ne parle pas de soupière mais de
nganga.
Soró (LU) : Parler.
Sotemí (LU): Nom de l’Orisha Oggún pour les abakuá. Aussi connu
comme Efissa.
Suayú (LU): Devant.
Sumú Gagá (LU): Nom de l’esprit qui octroie la vie.
Surefun (LU): Bénir.
Suyabá Kanté (LU): Rythme des tambours batá qui signifie: jouer avec
révérence et
rendre hommage à un supérieur.
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Suyere (LU): Chant religieux.

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67

T
Tablero de Ifá (ES): Plateau circulaire en bois utilisé dans l’oracle d’Ifá.
Il reçoit aussi les
noms de Até Ifá et Opón Ifá.
Tambor Batá (ES) : Tambour rituel. Il y a trois tailles de tambours batá:
le grand qui
s’appelle Iyá et représente à Yemayá; le moyen, Itótele qui représente à
Obbatalá et le
plus petit, Ikónkolo qui représente à Oshún. Dans tous les tambours batá
réside la d’ñá.
Ces tambours ne peuvent être joués que par les olubatá.
Tani / Táni (LU) : Qui.
Tata: 1. // Parrain dans la règle de palo monte. 2. // Palero expérimenté.
Tata Nfindo: Nom de l’Orisha Osain dans la règle de palo monte.
Tata Pansúa, Pata Yagá: Nom de Babalú Ayé dans la règle de palo
monte.
Temí (LU): 1. // Mon. 2. // A moi.
Tenuyén (LU) : Nourriture.
Tétú (LU) : Bourreau.
Tie (LU): 1. // Ton. 2. // Son (adjectif possessif).
Tiembla Tierra (ES): Nom de l’Orisha Obbatalá dans la règle de palo
monte. Aussi connu
comme Mama Kengue.
Tilla tilla (LU): Dispute, polémique.
Tillú (LU) : Honte.
Timbelayé (LU): Fermement dans l’au-delà.
Timbelese (LU): Au pied de.
Tirada de fin de año (ES): Consultation de l’oracle d’Ifá réalisée par une
assemblée de
babalawos pendant les deux derniers jours de l’année et le premier jour
de l’année
suivante, afin d’obtenir la lettre de l’année qui prévient des dangers et
conseille des ebbós
à réaliser pour les éloigner. Chaque pays possède sa lettre de l’année et à
Cuba deux
associations la revendiquent : le Consejo Cubano de Sacerdotes Mayores
de Ifá et la
Comisión Organizadora de la Letra del Año Miguel Febles Padrón qui est la
plus
représentative des familles de Matanzas et la plus traditionnelle.
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Tobí (LU): Qui a accouché.
To iban Eshu (LU) : Expression qui signifie : ainsi soit-il.
Tolo tolo (LU) : Dinde.
Tonti (LU): Double. Signe double du Diloggun.
Trabajo (ES) : voir Ebó.
Trance (ES): 1. // Transe. 2. // Etat dans lequel se trouve un initié qui est
censé être
possédé par un Orisha ou un esprit et qui communique avec lui.
Trono (ES) : Espace destiné à préparer un autel avec les attributs et
offrandes propres
d’un Orisha lors d’une fête rituelle.
Tuto / tutu (LU): Frais.
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69

U
Uke / Ukere (LU): Petit balais fait avec du poil de cheval, qui sert à
balayer le plateau de
divination d’Ifá.
Ukere (LU) : voir Uke.
Umbanda (ES) : Religion qui fusionne des éléments de l’hindouisme, du
bouddhisme, du
candomblé et du spiritisme d’Alan Kardec. Le mot umbanda vient du
sanscrite aun-
gandha qui signifie : le principe divin. Les pratiquants de l’umbanda
croient qu’il est
dangereux d’avoir un contact direct avec les divinités et ils communiquent
avec elles à
travers les esprits des ancêtres qui agissent comme intermédiaires. Les
prêtres et
prêtresses de l’umbanda sont les médiums pour établir la communication
avec les esprits
des morts et à travers eux, avec les Orishas.
Umbelé (LU) : Désigne l’ensemble d’instruments utilisés dans des
nombreux cabildos à
Cuba. C’est aussi le nom d’un des tambours du dit ensemble.
Umbo (LU) : Venir.
Undere (LU) : Bain.
Unle (LU) : voir Eyeunle.
Unló (LU): Expression qui signifie: s’en aller, s’éloigner.
Unyén (LU) : Nourriture.
Uom (LU) : Le, la.
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V
Violín (ES) : 1. // Violon. 2. // Ensemble instrumental composé
généralement de deux
violons, bongo, güiro ou chequeré et parfois un piano qui exécute des
chansons dédiées à
l’Orisha Oshún. Cette activité reçoit le nom de darle un violin a Oshún,
c’est-à-dire :
donner un violon à Oshún. Les musiciens exécutent des mélodies des
messes
catholiques, des chants spirituels et de la musique populaire dont le
répertoire est lié à
divinité, soit en espagnol soit en lucumí.
Vodé (LU) : Marcher.
Vudú (ES) : 1. // Le mot vudú, vodu, voudou signifie divinité ou esprit, en
lange fon. 2. //
Religion propre de la majorité des africains réduits en esclavage qui furent
importés
d’Afrique occidental, principalement de l’ancien Dahomey, aux îles des
Caraïbes par les
français pour qu’ils travaillent dans les plantations de sucre. Les
croyances animistes des
esclaves se sont mélangées avec le catholicisme colonial français pour
donner naissance
à une nouvelle religion syncrétique dominée par les croyances
dahoméennes. Un élément
important des cérémonies est la possession du corps du croyant par les
esprits ; les
possédés parlent et chantent en créole

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71

W
Wa (LU): Viens.
Wá (LU) : Nous. Notre
Waka (LU) : Vert.
Waní (LU): Celui qui vient.
Wemilere (LU): voir Güemilere.
Were (LU): Folie.
Woni (LU) : Ceux-ci.
Wowó (LU): Gros.
Woyú (LU) : Regarder.

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72

Y
Yakot (LU): Rythme des tambours batá qui signifie: arrêtez les disputes,
que règne
l’ordre.

Yalorde (LU) : Nom qu’on donne à l’Orisha Oshún.


Yansá / Yanzá (LU): voir Oyá.
Yanyán (LU) : Complètement.
Yarakó (LU) : Corde.
Yarina Bondé (LU): Nom de Oshún pour les abakuá.
Yefá (LU): voir Iyefá.
Yemayá (LU): Orisha majeur. Mère de tout ce qui vit sur terre et de tous
les Orishas. C’est
la maîtresse des mers et des océans. Elle aime chasser et manier la
machette. Elle est
rusée et indomptable. Ses punitions sont dures et sa colère redoutable
mais juste. Dans le
Diloggún elle parle à travers oddi (7) et son jour est le samedi. Ses
couleurs sont le bleu et
le blanc. Son réceptacle est une soupière blanche avec des motifs bleus.
Ses fils son forts
et rigoureux, parfois arrogants mais toujours très paternels et sérieux. Ils
n’oublient jamais
une offense mais ils sont capables de la pardonner. Ils aiment le luxe et la
magnificence.
Elle se syncrétise avec la vierge de Regla.
Yenikó (LU): Nom de l’Orisha Babalú Ayé pour les abakuá.
Yetu yetu (LU) : Poilu.
Yeun (LU) : Nourriture.
Yewá (LU): Orisha majeur. Elle habite dans le cimetière, entre les
sépultures et les morts.
C’est une vieille femme vierge et très chaste. Devant elle, personne ne
peut se
déshabiller, ni se disputer, ni crier ni avoir des relations intimes. Ses fils
sont soumis à une
grande austérité. Dans le diloggun elle parle toujours avec Obbá et Oyá.
Son chiffre est le
11 et son jour est le vendredi. Sa couleur est le rose. Son réceptacle est
une petite maison
qu’on situe en hauteur, dans une pièce intérieure de la maison. Elle est
syncrétisée avec
la vierge des Désemparés.
Yeyé (LU) : Mère.
Yiye (LU) : Manger.
Yoko Oshá (LU) : 1. // S’initier en Oshá. 2. // Faire le saint. 3. // Fixer
Oshá.
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73

Z
Zarabanda Brillumba: Nom de l’Orisha Oggún dans la règle de palo
monte.

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