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L'image de la société : dans les années 1830, en Europe, l'Italie est à la mode et le siècle des

Médicis et des Borgia fascine. La Florence du XVe siècle et son peuple de marchands permet
la satire du mercantilisme français de l'époque.Ses politiciens sont corrompus et débauchés,
ses prélats impliqués dans des scandales, son peuple a l'opinion changeante. Musset
critique indirectement la société française de son époque.
Florence est l'emblème de la tyrannie.Assassinats, bannissements ou enlèvements se
succèdent. Toute résistance y semble impossible, le peuple, la bourgeoisie incarnés par les
marchands, se répandent en lamentations sans oser agir.Florence est une cité décadente, en
pleine décomposition, rongée par la lèpre du Mal. C'est dans une frange plus morale de
l'aristocratie autour de Philippe Strozzi que la conjuration prendra naissance.Le Duc
Alexandre domine par la terreur le clergé, les grandes familles florentines, les commerçants
et le peuple.
Seul point positif, Alexandre protège les artistes qui travaillent pour les princes ou l'Eglise.

Le personnage de Lorenzaccio: Le premier paradoxe c'est son nom. De Lorenzo il est


devenu Lorenzaccio ( suffixe péjoratif) qui lui donne quelque chose de négatif, de trouble,
d'ambigu.Il a dans la pièce d'autres diminutifs qui font varier son identité selon le point de
vue d'où il est regardé.Le héros du drame apparaît comme un être bien différent du héros
classique, coulé d'un seul bloc dans une vertu infaillible ( ex: le Cid)
L'ambiguïté est d'ailleurs la stratégie qui permet à Lorenzaccio d'assassiner le duc. Pendant
toute la première partie de la pièce il est digne de son surnom, pourvoyeur des plaisirs de
son maître, bouffon et lâ che.Il paraît inoffensif mais peu à peu le doute s'insinue et le
personnage dévoile sa véritable personnalité.Son acte héroïque se révèle inutile car raté
mais ce geste en fait un héros romantique par excellence.Il incarne en effet une génération
qui ne croit plus à l'engagement politique ni au progrès de l'humanité. Broyé par un destin
aveugle, le héros romantique découvre l'absurdité, cruelle et dérisoire, de la condition
humaine.Le héros cherche dans son acte sa propre réhabilitation mais pas à sauver ses
concitoyens.Même si Lorenzaccio est lié au parti républicain qui rêve de libérer Florence du
tyran, même s'il admire Philippe Strozzi, il ne se fait aucune illusion sur l'utilité de
l'assassinat qu'il va commettre.
Lorenzaccio, la pièce, est l'expression la plus aboutie du drame romantique car elle ne
respecte pas les règles des trois unités et elle est constituée de plusieurs actions parallèles.
Les intrigues politiques se mêlent aux intrigues galantes, l'action est souvent interrompue
par des digressions. La multiplication des centres d'interêt va de pair avec la diversité des
lieux de l'action et l'étirement temporel.
Après Hugo, Musset a voulu faire éclater les limites du théâ tre traditionnel classique et n'a
pas reculé devant le mélange des tons. C'est en cela que Lorenzaccio est une pièce
romantique.
Lorenzaccio, Acte IV, scène XI

-Quelles sont les caractéristiques du théâ tre romantique qu’on retrouve dans cette scène ?

Tout d’abord, cette scène est caractéristique du théâ tre romantique car elle décrit une
scène de meurtre relativement violente, celui d’Alexandre de Médicis, et ne respecte donc
pas la règle de bienséance qui bannit les scènes violentes passibles de choquer le
spectateur, or le théâ tre romantique se distingue des autres par ce non-respect des règles
de bienséance.
Ensuite, il apparaît dans cette scènes de nombreuses facettes de la personnalité du héros
romantique que possède Lorenzo. En effet, c’est dans cette scène qu’il atteint l’idéal qu’il
poursuivait jusqu’alors, en tuant le duc, et en l’occurrence, le héros romantique est très
souvent à la poursuite d’un idéal.
De plus, une fois le meurtre accompli, Lorenzo se prend à divaguer en contemplant le
paysage par la fenêtre ; Les premières pensées qui meublent son esprit sont que « la nuit est
belle » ou que « l’air du ciel est pur », alors qu’il vient de tuer un homme. Cet amour pour la
nature qui se mêle ici à un désir d’évasion font de Lorenzo un personnage typiquement
romantique.
A cela s’ajoute le caractère courageux de Lorenzo, qui, en s’attaquant au duc et en ayant
conscience des conséquences que ce geste impliquera, se sacrifie dans l’espoir de sauver sa
ville. Lorenzo est un héros romantique philanthrope.
Enfin, on note que Lorenzo s’exprime par de nombreuses phrases exclamatives nominales,
et utilise à quatre reprises les interjections « Ô !» ou « Ah ! ». C’est une manière poétique et
romanesque de s’exprimer, qui complète la dimension romantique de la scène.
Le livre :
Lorenzaccio, A. MUSSET, Gallimard, Paris, 2008
Le résumé de l’œuvre : L’histoire débute dans un champs, où Lorenzo, le Hongrois et le
duc sont habillés en nonnes. En effet, Lorenzo vient d’acheter la vertu d’une jeune fille pour
son cousin, il aimerait la présenter au duc. Quelques temps après, dans l’église de Florence,
le cardinal découvre que la marquise a une relation avec le duc. En fait, Agnolo a donné au
cardinal une lettre, écrite par Alexandre, qui était destiné à la marquise relatant les faits.
Ensuite, Maurice défie Lorenzo en plein milieu de l’église, car celui-ci, qui est athée, est
accusée d’avoir démolit des statues. Mais Lorenzo ayant peur des épées s’évanouit.
Julien Salviati, qui avait approché la fille de Philippe, Louise Strozzi, par des propos
vulgaires la nuit précédente, se fait dénoncer par Léon Strozzi. Léon explique donc à
Philippe, et son fils Pierre, ce qu’a fait Julien lors d’une soirée d’ivresse. Le fils du doyen des
Strozzi devient vert de rage quand il apprend que sa sœur a été salie par des propos
pervers. C’est donc ce dernier qui va organiser sur un coup de tête la mort de Julien Salviati.
Mais avant de mourir, Julien Salviati se traîne jusqu’au duc et ce dernier promet de le
venger. Et ce qu’Alexandre promit fut exaucé, Pierre fut envoyé en prison pour son meurtre.
Parallèlement, Lorenzo profite d’un moment de mégarde du duc pour lui voler sa précieuse
cô te de maille, cette dernière étant la seule protection qu’Alexandre porte, même chez lui.
Durant un combat amical avec Sconcolo, Lorenzo lui avoue qu’il tuera le duc ici même, dans
sa chambre.Pierre, le fils de Philippe, est envoyé en prison par Alexandre, en effet des
soldats sont venus le chercher. De plus, lors d’une réunion des Strozzi pour comploter
contre Alexandre, Louise Strozzi la fille de Philippe se fait empoisonner. Tous le monde
pense à un complot d’Alexandre, mais la vérité n’est pas officiellement dite. Le livre sous
entend que Lorenzo aurait fait cela pour que Philippe se venge d’Alexandre et que ce
dernier soit tué. Malheureusement, Philippe perd toute envie de rébellion pour protéger sa
famille, et dans un élan de sagesse il part de la scène.
Un peu plus tard, Lorenzo part et explique à tous le monde qu’il va tuer le soir même le duc,
mais personne ne veux le croire, ni même l’écouter. Mais, le cardinal ayant eu vent de
l’attaque de Lorenzo, explique au duc Alexandre ce qu’il va se passer. Mais même Alexandre,
trop confiant de Lorenzo, pense que son cousin ne le tuera pas. Malgré tout, Lorenzo
arrivera à ses fins et finira par tuer Alexandre.
Le cardinal propose Cô me de Medicis, encore un cousin d’Alexandre, de devenir le nouveau
duc de Florence. Encore plus strict et méchant que son prédécesseur, Cô me va continuer le
travail qu’a fait Alexandre, à savoir tyranniser la population et prendre tout leur argent.
Lorenzo explique son exploit à Philippe, ce dernier venait d’apprendre que Lorenzo était un
fugitif. Alors que Lorenzo apprend lui aussi la mort de sa mère, il se fait tuer par des
habitants de la ville. Ainsi donc se termine Lorenzaccio, par la continuité d’Alexandre. En
conclusion : Lorenzo tue le duc en secret presque personne ne savait qu’il allait passer à
l’acte. Mais malheureusement c’est le cousin du duc, Cô me qui le remplace. Alors que si tout
le peuple se serait levé contre Alexandre, le duc aurait été à terre et les Strozzi au pouvoir.
Alors peut être que si l’on tue en secret cela ne sert à rien car rien n’a été changé, mis à part
le duc, beaucoup plus strict que le précédent.
Analyse du personnage principal : Lorenzo de Medicis est le personnage principal de
l’œuvre, tout tourne autour de lui. C’est le héros romantique type. Les caractéristiques du
Romantisme sont, en lui et en la pièce, très présentes. Je vais m’en expliquer :
Tout d’abord, le moi déchiré, Lorenzo est divisé en plusieurs facettes. En effet, il comporte
plusieurs caractères, nous pouvons citer au départ sa volonté de tuer Alexandre De Medicis,
son cousin, et de faire régner la paix sur la citée de Florence. Mais petit à petit, il se perverti
avec Alexandre et commence même à s’y attacher. Il n’y a pas de moments où il est écrit
explicitement que Lorenzo change, petit à petit le roman nous le dévoile en changeant sa
personnalité. Par exemple, il est le héros type au départ, gentil et révolutionnaire, il veut
sauver la cité de Florence du chaos. Mais à la fin du roman, et même dès le début du 3eme
acte, nous pouvons constater que Lorenzo de Medicis tombe amoureux de son cousin,
Alexandre. Comme je l’ai dit plus haut, il se perverti mais il exerce une contradiction sur lui-
même, son fameux « moi ». Il aime, apparemment, se pervertir car il est avide de pouvoir
mais aussi car son caractère change, il murit ! En opposition, il essaye de revenir à la raison
en devenant le symbole de la rébellion et en tuant le duc Alexandre, son cousin. Lorenzo est
pourtant un personnage pacifiste, il dit ne jamais porter d’épée car il en a peur (acte I), il
évoque aussi son athéisme dans la pièce.
Deuxièmement, Lorenzo est représenté ici comme femme. Le romantisme exerce de
nombreuses contradictions, il est aussi le courant littéraire où les auteurs aiment choquer le
public. Voila pourquoi Lorenzo est un héros de sexe masculin, conditionnant un statut de
femme. En effet, à l’époque l’homosexualité était mal vue. Le rô le que joue Lorenzo dans la
pièce peut être perçu comme une prostituée de luxe. Par exemple quand on laisse penser
que le duc et lui prennent le bain ensemble, ou que d’autres candiras ton vont dire
qu’Alexandre et Lorenzo montent le cheval ensemble, on peut en conclure que Lorenzo est
chez son cousin pour le séduire.
L’auteur fait passer aussi le mal du siècle en Lorenzo. Lorenzo est avide de liberté, et espère
que le peuple vaincra la république. On peut transposer cette histoire en la période où
Musset écrit Lorenzaccio, à savoir, la période post-révolution. Musset est triste, triste de la
période dans laquelle il vit. Lorenzo est triste, triste dans la période dans laquelle il vit,
Alfred de Musset se voit en Lorenzaccio, ils aimeraient tous deux de la liberté, du
changement. Cette caractéristique est typique du Romantisme, les anciens révolutionnaires
s’étant battus contre la royauté voient l’empire prendre le pouvoir. Les même anciens
révolutionnaires voient aussi une France déchirée entre les guerres, les batailles, les
campagnes… Ils ont un mal-être de leur époque, et Lorenzo y est un symbole de ce mal-être.
Ses habits restent les même durant toute la pièce, il est de la famille des Medicis. Les
Medicis sont très puissants à Florence, ils possèdent une des plus grande banque d’Europe
et ont un pouvoir énorme sur la diplomatie et le clergé. Les Medicis sont aussi en froid avec
la famille Strozzi depuis des années pour des raisons inconnues, certainement à cause de la
puissance des deux familles et de la jalousie. Lorenzo revient de Rome où il avait décapité
lors d’une soirée d’ivresse des statues de certains grands empereurs de l’empire Romain.
Depuis cet incident, on aime l’appeler « Lorenzacio », qui signifie « petit Lorenzo », c’est un
terme péjoratif pour se moquer de son erreur. Il est donc envoyé à Florence pour voir son
cousin, Alexandre, duc de Florence. Mais il a une autre idée derrière la tète, tuer le duc. En
effet, ce dernier est un tyran et est extrêmement odieux avec les habitants de Florence. Mais
le destin en voudra autrement.
Mon appréciation de la pièce : J’ai été conquis par Lorenzaccio. Je trouve que le texte de
Musset nous prends par les sentiments et nous oblige à le lire encore et encore jusqu’à la
fin. Par exemple, le fait de séparer les parties de textes, ou plutô t les chapitres, en actes et
en scènes nous fais situer le fait que l’on change d’endroit, de décor, de temps, de
personnages. De plus, je trouve que le texte a été respecté en presque intégralité dans la
pièce que nous avons vus au théâ tre de la Place. Je m’exprime en écrivant : presque
intégralité, car certaines scènes manquaient, des scènes que nous n’étions pas obligés de
voir car les acteurs nous faisaient savoir ce qu’ils voulaient exprimer. Deuxièmement,
certaines scènes étaient mélangées, j’ai remarqué que quelques unes se trouvaient dans
d’autres. Je m’explique, par exemple la scène ou Lorenzo discute avec le duc Alexandre, était
dans le livre séparée en deux scènes distinctes. Troisièmement, le jeu des acteurs au théâ tre
de la Place était vraiment bien, le fait de vouloir choquer le public comme le voulaient les
Romantiques à l’époque où Musset écrit cette pièce est bien respecté. Par exemple les
cigarettes que fumaient certains acteurs sont faites pour choquer notre société car une
cigarette à l’époque de Musset est invraisemblable. De plus, le fait que la relation
homosexuelle entre Alexandre et Lorenzo soit affichée est aussi fait pour choquer le public,
alors que dans le roman elle est cachée. En réalité, le roman donne des informations
infondées sur cette relation, nous ne pouvons donc pas nous baser sur des anecdotes, mais
dans la pièce que nous avons vus au théâ tre de la Place ; la relation est affichée. En dernier
lieu, je voudrais souligner le jeu des acteurs, ils jouaient un peu avec le public, je m’explique.
Par moments, Lorenzo sortait de la scène pour se rapprocher de nous, ou même à la fin les
acteurs prenaient place en plein dans le public. Je n’ai pas exactement compris pourquoi, et
je serais curieux de le savoir, mais ça donnait bien, on avait l’impression de vivre la pièce et
d’être dans l’histoire.
Les thèmes, les messages de la pièce : Les messages de la pièce sont nombreux, nous
pouvons citer : l’amour, la vengeance, les conflits dans les familles, la recherche du moi et
aussi la censure.
En premier thème, j’ai cité l’amour. Premièrement, l’amour que Lorenzo porte à la liberté
est grand et il aimerait que sa belle citée de Florence soit libre, et non sous le joug de la
dictature d’Alexandre. Mais ici, l’amour n’est pas la caractéristique la plus démarquée des
thèmes du Romantisme. Tout simplement car c’est le plus nuancé, par rapport au mal du
siècle et au mal du moi. Deuxièmement, l’amour que porte Lorenzo à Alexandre est spécial
et difficile à analyser. Musset essaye de discrètement nous faire percevoir que Lorenzo en
est secrètement amoureux mais cela reste un mystère. L’aime-t-il réellement ou joue-t-il le
double jeu ? C’est une question difficile à répondre car aucuns passages du roman ne nous
l’explique concrètement.
En second thème, j’énonce la vengeance. En effet, Lorenzo vient à Florence pour se venger
du duc Alexandre qui se conduit en total despote devant la population. Mais aussi, la
vengeance que Philippe n’exerce pas envers Alexandre quand sa fille décède est spéciale.
Alexandre était le premier suspect possible car il voulait mettre à terre la famille Strozzi,
Philippe étant le doyen de cette dernière. Mais Philippe décide de laisser tomber Alexandre,
preuve d’intelligence car il préfère partir et ne pas s’abaisser à cette famille perverse, que
sont les Medicis. De plus, Philippe est plus vieux qu’Alexandre, et donc plus sage, la sagesse
fait que sa vengeance est bloquée en lui. En conclusion, Philippe Strozzi a été plus
intelligent, et c’est lui qui gagne le combat mental, Alexandre voulait mettre à terre les
Strozzi, et il réussi, mais Philippe décide de partir et de laisser tomber Alexandre, en somme
il avait raison. Mais, un complot secret a été formé, Lorenzo voulait que la fille Strozzi
meurt. Ainsi, il pensait que Philippe allait soulever la rébellion et prendre le pouvoir, mais
surtout ; tuer Alexandre. Malheureusement, Lorenzo fut naïf et Philippe préféra se retirer
comme je l’ai expliqué plus haut. Pour conclure avec la vengeance, on peut constater ici que
Musset fait un parallèle entre les â ges, Philippe est sage et donc préfère ne pas s’abaisser
aux coups-bas d’Alexandre. Alors que Lorenzo, naïf, pensait que Philippe allait tuer
Alexandre.
Troisièmement, les conflits familiaux sont aussi un thème extrêmement important. Sans les
conflits que les deux familles, Medicis et Strozzi, exercent entre eux, il n’y aurait presque
pas d’histoire. Le pouvoir qu’a les Medicis sur Florence embête les Strozzi, ils veulent le
pouvoir pour établir une démocratie, ils sont aussi contre l’empereur Charles-Quint, alors
que les Medicis supportent l’empereur et sont appuyés par l’Allemagne ainsi que le
souverain pontife. D’ailleurs, une garnison allemande protège Florence. Le pessimisme de
Musset est énorme dans cette histoire, après avoir eu une grande déception amoureuse
avec Georges Sand, il se venge alors sur ces histoires, comme le font tous les Romantiques.
Nous sommes ici loin du compte de fée à la Walt Disney ; ici le héros est un antihéros, vivant
comme un débauché avec des tas de vices, homosexuel (pour l’époque) aimant le vin, peut
être un peu trop, et perverti par le pouvoir. Cet antihéros est taché de malchance, il n’arrive
pas au bout de ce qu’il veut. Du moins, il y arrive, mais le pouvoir revient et l’histoire
recommence.
La recherche du moi est certainement la caractéristique la plus développée de ce roman. En
effet, Lorenzo change tout au long de l’histoire. Avant qu’il ne tue Alexandre il est
Lorenzaccio, le petit Lorenzo, naïf, gentil, mignon. Mais après il est ce qu’on peut appeler le
nouveau Lorenzo, le mauvais personnage entaché de vengeance et de méchanceté, de haine.
En addition, Lorenzo se remet perpétuellement en question, en partie dans l’acte 3. Lorenzo
est tiraillé entre deux mondes, le mauvais et le bon, la vengeance envers son cousin ou
l’amour qu’il lui porte. C’est une interprétation quelques peu mystique de la pièce, mais les
deux pô les que Lorenzo possède sont aussi présents chez Musset. En effet Musset est tiraillé
entre deux mondes, son monde littéraire et sa vie de débauche.
Enfin, j’ai décidé de mettra la censure. Musset voulait choquer le public mais surtout
déjouer les règles du théâ tre romantique. Tout d’abord la pièce est extrêmement longue, le
casting pour la production est énorme, les scènes sont pharaoniques et les textes à retenir
sont parfois longs. Lorenzaccio ne sera jamais présentée sous son intégralité pour ces
raisons. C’est pourquoi je trouve la pièce que nous avons vus au théâ tre de la Place très bien
représentée car la censure y est aussi. Le fait de voir un acteur nu, ou de voir des actes
homosexuels très osés, ou encore même les cigarettes qui n’ont aucun rapport avec la pièce
sont très bien mis en scène. Je voudrais aussi ajouter que le fait de voir un meurtre en direct
est une révolution en matière de théâ tre. Dans la littérature Classique les actes violents
étaient censurés et nous n’aurions jamais pu voir la pièce de Musset durant la période
Classique.
En conclusion, je voulais dire une petite question existentielle que le roman nous fait savoir
comme petite morale. Lorenzo tue le duc en secret presque personne ne savait qu’il allait
passer à l’acte. Mais malheureusement c’est le cousin du duc, Cô me qui le remplace. Alors
que si tout le peuple se serait levé contre Alexandre, le duc aurait été à terre et les Strozzi au
pouvoir. Alors peut être que si l’on tue en secret cela ne sert à rien car rien n’a été changé,
mis à part le duc, beaucoup plus strict que le précédent.
Portrait de : Musset :

Alfred de Musset est né en 1810 en France, à Paris, et est mort en 1857, c’est un écrivain
et poète français s’étant fait connaître dans le mouvement Romantique Français. Il a plus
particulièrement écrit, tout d’abord, des romans, ensuite les fameux « Théâ tre dans un
fauteuil ». Qui consistait en voir une pièce de théâ tre, sans pour autant devoir se déplacer.
Mais surtout de pouvoir avoir une palette plus agrandie de décors, d’acteurs et de
personnages.

Alfred de Musset vient d’un milieu aisé et il a fréquenté très tô t les salons littéraires, où il
rencontrera l’un des plus grands tel que Victor Hugo. Son premier succès est : « Contes
d’Espagne et d’Italie », juste avant qu’il ne commence à écrire du théâ tre. Musset est
dégouté de sa première pièce de théâ tre, les critiques démolissent sont travail et promet
qu’il ne mettra jamais plus les pieds dans un théâ tre. Les premières pièces qu’il publie
sont « Les caprices de Marianne » en 1833 et « On ne badine pas avec l’amour » en

Musset exprime son mal être dans ses pièces, le héros vit comme un débauché et il
n’aura jamais de destin rempli de bonheur. Il est très représentatif du mouvement
Romantique, et ses œuvres sont reconnues pour être très importantes dans ce
mouvement.

Alfred de Musset tombe amoureux de sa future femme, son nom est Georges Sand.
Malheureusement, cette liaison s’est terminé en 1835 ce qui toucha énormément
l’écrivain. Il tombe alors dans une dépression et écrit des pièces très profondes tel que «
Lorenzaccio ». Musset décèdera en 1857, oublié, après avoir reçu sa légion d’honneur en
1845 au cotés de Balzac, il est en proie a l’alcoolisme, la cause de sa mort est une
malformation cardiaque. Il réside aujourd’hui au cimetière du Père-Lachaise. Son frère
ainé, Paul de Musset, jouera un grand rô le dans la découverte des œuvres de son petit
frère.

Sources :

Paul de Musset, Biographie de Alfred de Musset : sa vie et ses œuvres, G. Charpentier,


1877, 372 pages, p. 18.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_de_Musset#Post.C3.A9rit.C3.A9
Regards sur la pièce :
J’ai particulièrement aimé la pièce que nous avons vus ce mercredi au théâ tre de la Place.
Le jeu des acteurs et du metteur en scène ont étés brillants. Par exemple, le décor était
simple mais efficace. Seulement de petits tapis changeaient de scènes en scènes pour nous
faire comprendre que nous changeons de scène, d’endroit. Mais aussi le jeu des lumières,
nous savions que nous étions dans l’église quand nous remarquions la luminosité des
vitraux sur le sol. Ensuite, de petits statues remplaçaient les personnages moins importants,
mais aussi les membres de la famille Strozzi. É tait-ce un message du metteur en scène pour
dire qu’ils étaient moins importants dans l’histoire ? Pour conclure avec le décor, un rideau
de fond était tiré pour changer l’ambiance de la salle, le rideau tiré signifie qu’il y a de
l’action, et le contraire si il est détendu.
Les textes que les acteurs interprétaient étaient semblables à ceux de Musset, mais
certaines modifications ont étés apportées. Par exemple aucunes scènes du roman ne
propose Lorenzo et Alexandre dans le même bain.
Musset était un romantique, les romantiques veulent casser avec les règles, alors pourquoi
pas encore aujourd’hui ? Le metteur en scène casse certains tabous que nous avons à notre
époque, comme les romantiques il y à quelques siècles. Par exemple il ajoute des scènes
plus osées, comme la scène où Lorenzo prend un bain avec Alexandre, ou aussi le fait que
Lorenzo fume alors que les cigarettes n’existaient pas à l’époque. Mais la cassure la plus
flagrante est certainement la nudité présente.
L’intrigue reste la même que dans le roman, mais le fait que nous soyons vraiment dans le
suspens est surement le jeu des acteurs. Par exemple quand Lorenzo descend de la scène
pour se retrouver dans la salle, ou à la fin quand les acteurs parlent pour expliquer que
Cô me de Medicis a été choisi comme nouveau duc.

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