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Présentation du service
Historique, par Frédéric Pereira
Guide pratique d’utilisation, par Emilie Ogez
Pourquoi Twitter ne sera jamais grand public ? Pour qui est vraiment Twitter ?
Par Cédric
L’intérêt
10 types d’utilisation de Twitter, par Flavien Chantrel
Actualité avant tout ! Par SEOMAN
Les échanges : l’ère de l’accessibilité, par Julien Guyomard
Mettre en valeur sa recherche d’emploi via Twitter, par Flavien Chantrel
Réputation numérique et Twitter, par Antoine Dupin
Twitter, quand son insertion dans l’économie de l’attention devient une assertion
pour l’économie de l’information, par Camille Alloing
10 solution pour soigner votre tweetadiction, par Jean-Paul Oury
Trouver des followers et développer son influence sur Twitter, par Lionel Roux
Twitter et information
Comment expliquer l’attirance des journalistes pour Twitter ?, par SEOMAN
Twitter et la qualification des sources, par Camille Alloing
Twitter et partage d’information : la face B des journalistes, interview de
Jean-Marc Manach
Twitter, et l'application concrète de la théorie des six degrés de séparation, par
Cédric Motte
Le local, une voie royale pour Twitter ? par Erwann Gaucher
Dans les rédactions
Twitter et le journalisme de source, par Antoine Dupin
Twitter : une école d'écriture efficace, par Cyrille Franck
Les twittos et les autres, par Marie-Amélie Putallaz
Twitter a réduit la frontière entre les espaces professionnels et privés, par Flavien
Hamon
Et les entrepreneurs/freelances ?
Introduction à la création d’une communauté autour de soi, par Kim Auclair
Twitter, la pause détente du freelance ? par Jean-Paul Oury
Audience
Twitter comme source de trafic, par Julien Guyomard
Flux RSS ou ajout manuel ? Les stratégies pour twitter efficacement quand on
blogue, par Valentin Pringuay
Les possibilités de référencement avec Twitter, par Alexandre Santoni
Quel est le meilleur moment pour tweeter ? par Jean-François Ruiz
Optimiser les chances de lecture par Twitter de son nouvel article, par Alexandre
Santoni
Adieu commentaires, bonjour RT ! par Frédéric Pereira
Tuer père et mère pour un RT, par Jean-Paul Oury
Fidélisation
Twitter remplace-t-il le flux RSS ? par Benjamin Romei
Bonjour Twitter, par Emilie Ogez
L'effet Poney, par Priscilla Gout
Chapitre 5 – Témoignages
Emery Doligé
Eric Dupin
Franck Lapinta
Manuel Dorne
FHDR
Julien Guyomard
Michelle Chmielewski
Géraldine Dormoy
Sophie Saulnier
Siegfried Thouvenot
Oxmo Puccino
En Octobre 2009, nous avions réuni une quinzaine de rédacteurs pour formaliser
leur expérience de professionnels du Web et leur utilisation de l’outil que peut
représenter Twitter. Un guide à destination des agences et des marques, mais
également à destination des early-adopters et du grand public. Aujourd’hui, Twitter
est plus que jamais présent et s’est démocratisé auprès d’un public plus large. Son
arrivée massive en France a permis à de nombreuses entreprises de franchir le pas
et de créer de vraies stratégies de vente, de communication ou simplement de
veille sur Twitter. Mais un an plus tard, le constat d’un manque évident de
formation et de stratégie d’approche de Twitter reste toujours d’actualité.
Twitter à également mûri en un an, de nouveaux services sont arrivés, des rachats
de startups ont été effectués. D’ailleurs depuis début 2010, Twitter se définit
comme un réseau d'information mondial, une vraie avancée quand on pense que le
concept initial de Twitter devait permettre aux utilisateurs de dire ce qu’ils font à
un instant T. Twitter a évolué d’un service interpersonnel à un service plus global,
de plus collectif.
Alors, en chiffres, ça donne quoi ? 145 millions d'utilisateurs dans le monde, avec
une estimation de 225 000 utilisateurs en France en Août 2010. 370 000 nouveaux
inscrits par jour, pour une moyenne de 90 millions de tweets quotidiens. 47% des
utilisateurs sont des hommes et 53 % sont des femmes. 57% des utilisateurs ont
entre 20 et 34 ans. Et niveau contenu, 30% sont des récits personnels, 27% des
conversations privées, 10% des liens vers des articles d'actualité, 6% des
livetweets et 4% des spams. Joli programme.
Nous espérons que cet ebook vous intéressera, vous apprendra des choses, vous
fera réagir. Il n’est pas exhaustif, ce n’est pas possible de l’être sur un tel sujet.
Mais nous l’espérons complet. Chaque article reflète la vision, la pensée ou
l’expérience de son auteur. Cette pluralité des points de vue permettra, nous
l’espérons, de vous faire une idée des utilisations possibles de Twitter. Pour finir, un
grand merci aux nombreuses personnes qui ont accepté de participer à ce projet
collaboratif !
Site : CaptainWeb
Twitter : @SophierSaulnier Twitter : @CaptainWeb
Merci aux personnes suivantes de nous avoir accordé un
entretien approfondi:
Graphisme
Isabelle Gatzler
Isabelle Gatzler est graphiste
illustratrice freelance depuis
2008. Elle réalise vos projets
de communication web et print
de la création à l'éxecution.
Mais ce qu’il faut surtout souligner, c’est que l’histoire de Twitter est intimement
liée à celle d’un autre géant du Web, un géant que tout le monde connaît, à savoir
Google.
Avant de lancer Twitter, Evan Williams travaillait pour une autre société, Pyra Labs.
Une entreprise relativement connue dans le milieu puisque c’est elle qui éditait à
l’époque la plate-forme Blogger. Comme chacun le sait, Google s’est très vite
montré intéressé par cette dernière et a décidé, en 2003, de sortir la carte bleue et
de la racheter. C’est donc à cette époque que notre ami Evan rejoint les effectifs de
la firme de Larry Page et de Sergey Brin.
Présentation du service
disparaît alors dans la nature alors qu’Evan en profite pour créer une nouvelle
société spécialisée dans l’enregistrement, l’hébergement et la diffusion de
podcasts : Odeo. Il faudra attendre l’année suivante, soit 2005, pour que Biz
revienne dans la partie et rejoigne son ancien collaborateur, rapidement suivi par
un certain Jack Dorsey.
Un Jack Dorsey qui n’a quant à lui jamais travaillé pour Google et qui n’était pas
directement lié au Web puisqu’il occupait le poste de dispatcheur pour les urgences
américaines. Le plus étonnant, bien sûr, c’est que Twitter n’aurait jamais pu exister
sans cet homme.
Car en effet, c’est Jack Dorsey qui a eu le premier l’idée de travailler sur une
application Web fonctionnant à partir de la technologie SMS. Biz Stones et Evan
Williams se joignent très vite à lui et commencent à développer leur nouveau
service. Nous sommes alors en 2006, Flickr est devenu un incontournable du Web
mondial et ils décident donc d’appeler leur service Twittr pour surfer sur la vague.
Finalement, c’est le 21 mars de la même année que le tout premier tweet est
publié de la main de Jack Dorsey. Un tweet qui restera sans doute dans les
annales : "just setting up my twittr".
Les premières semaines de test se passent bien et la version beta du service est
finalement lancée le jour même de l’anniversaire d’Evan, à savoir le 31 mars 2006.
Twitter ne compte alors qu’une centaine de comptes actifs.
Présentation du service
Twitter, changer le monde en 140 caractères
La fameuse limitation des 140 caractères est instituée en 2007. Jack Dorsey
déclare alors "one could change the world with one hundred and forty characters".
Autant dire que ce tweet a fait le tour du monde, et plusieurs fois encore.
C’est aussi à cette époque que les choses s’accélèrent pour Twitter. Pour
commencer, nos trois compères décident, enfin, de créer une entreprise pour
développer plus facilement et plus efficacement leur service. Mais ce n’est pas tout
car c’est en mars de la même année que Twitter remporte le South by Southwest
Web Award. C’est grâce à ce succès que le service parviendra à se faire connaître
auprès des investisseurs.
Deux levées de fond sont organisées en 2007 et en 2008. Twitter reçoit alors 5 et
15 millions de dollars. Une belle somme qui lui permettra d’assurer son
fonctionnement et d’améliorer son infrastructure, mais aussi et surtout de
commencer à racheter d’autres entreprises comme Summize (qui est devenu le
moteur de recherche du service). Durant la même période, le service commence à
se faire un nom dans le milieu et ce sont finalement 100 millions de tweets qui sont
publiés chaque trimestre.
Précisons que John Edwards et Barack Obama ont fait leur entrée sur Twitter en
2008 pour communiquer plus facilement sur les élections présidentielles des Etats-
Unis, rapidement suivis par un nombre important de politiciens, de stars et
d’artistes en tout genre.
Et c’est à cet instant précis que les médias s’en sont emparés. Tout à commencer
lorsque des opposants au régime iranien ont décidé de communiquer sur leur
quotidien et de le partager avec les utilisateurs du service. Grâce à Twitter, le
monde entier a pu se rendre compte des atrocités commises par le régime de
Mahmoud Ahmadinejad.
Et c’est bien pour cette raison qu’il est indispensable de lever le voile sur certains
de ses aspects.
Présentation du service
A première vue, Twitter est simple à utiliser. Mais
quand on sonde son entourage proche (souvent
L 'a u t e u r : E m i l i e O g e z non expert), on réalise que le très connu site de
microblogging n'est pas si évident à appréhender
d'une part et à utiliser d'autre part.
E m i l i e O g e z e s t c o n s u l ta n te
e n m é di a s s o c i a u x e t ge s ti o n
de l ' i de n ti té n u m é r i qu e ,
Pourquoi ? D'abord parce que comme tout
bl o gu e u s e e t r e s po n s a bl e outil/écosystème, il a ses spécificités et qu'un
marketing chez XWiki. jargon bien précis existe. Si on ne le connaît pas
(au moins les bases), on est vite un peu perdu.
Ensuite parce que quand on arrive sur Twitter,
S o n bl o g généralement, on se demande à quoi cet outil dont
tout le monde parle va bien pouvoir nous servir.
http://www.emilieogez.com
C'est le plus gros souci à l'heure actuelle.
D'ailleurs, nombreux sont ceux qui s'inscrivent sur
T w i t t er le site puis laissent leur compte à l'abandon, faute
d'y avoir trouvé une utilité. C'est ce que j'ai fait et
@eogez finalement, aujourd'hui, je ne m'en passe plus.
Donc, persévérez, vous verrez que vous avez
vraiment un intérêt.
Dans la suite de cette article, nous allons présenter Twitter, son vocabulaire,
quelques rituels et les usages (non exhaustifs) qu'il est possible d'en faire.
1. Comment ça marche ?
Twitter est un site de microblogging qui vous permet d'envoyer des messages (ou
tweets) de 140 caractères maximum. Vous avez des followers (utilisateurs de
Twitter qui ont choisi de recevoir vos tweets) et des followings (utilisateurs de
Twitter dont vous suivez les mises à jour). Vous pouvez "forwarder" des messages
à vos followers (on utilise alors le terme "retweet") si vous l'avez trouvé
intéressant, répondre publiquement aux tweets (un tel tweet a la forme suivante :
"@eogez merci pour votre article sur Twitter") ou encore envoyer des messages
privés ("Direct Message"), uniquement visibles de vous et du destinataire. Mais
attention, pour pouvoir envoyer ce type de message, il faut que la personne vous
suive et que vous la suiviez. Comme dans votre navigateur, vous pouvez gérer une
liste de favoris (les tweets que vous aimez ou que vous voulez lire plus tard). Vous
pouvez ajouter dans vos tweets un hashtag. Il s'agit d'un mot-clé précédé d'un #
(par exemple #ebook). Il est l'équivalent des tags qu'on trouve sur un site comme
Diigo (site de bookmarking social), mais pour Twitter. En cliquant sur ce hashtag,
vous accédez à la liste de tous les tweets qui l'utilisent ; c'est un système de
recherche et de filtre efficace. Vous avez enfin les listes, permettant de regrouper
des personnes selon des thématiques (par exemple "actualités Web", "identité
numérique", "emploi"...).
Présentation du service
Présentation du service
2. Bien démarrer sur Twitter
Présentation du service
recherche "Find friends" pour retrouver les personnes que vous connaissez déjà et
faire une recherche dans le répertoire de vos différentes messageries (c'est
d'ailleurs une des premières choses à faire !). Vous pouvez enfin consulter des
annuaires (par exemple Twitts.fr et WeFollow) et faire quelques recherches sur le
Web (vous trouverez par exemple une liste de spécialistes de l'identité numérique
et des RH ici). Enfin, fiez-vous au #followfriday de vos followings. Le principe du
#followfriday est de recommander chaque vendredi des personnes intéressantes à
suivre.
Présentation du service
Les usages
L'usage de Twitter peut être personnel ou professionnel et je dirais aussi que tous
les usages sont à inventer ! Mais en voici déjà une petite sélection :
● Faire de la veille et trouver des clients : surveiller des sujets (en suivant des
personnes, un hashtag, un liste)
● Se faire aider :
● Partager : diffuser au près de ses followers les informations qu'on trouve,
susceptibles de les intéresser. Il faut savoir donner pour recevoir.
● Interagir : à la base, Twitter n'est pas un outil de conversation, mais il est
tout de même possible de l'utiliser en ce sens, si les échanges ne sont pas trop
longs ; il peut même remplacer le mail ou la messagerie instantanée dans certains
cas (via l'utilisation de messages directs).
● Promouvoir ses produits, son site... : diffuser les URL de ses articles de blog,
faire la promotion d'une nouvelle gamme de produits, annoncer un événement...
● Faire du live-tweeting : il s'agit de couvrir des événements en temps réel. Il
peut s'agir aussi bien d'une conférence, d'une émission de télévision que d'un
événement sportif
● Faire des interviews : pourquoi pas ?
● Faire du live-tweeting : c'est-à-dire tweeter en temps réel lors d'un
événement (sport, conférence...), de la même façon que le ferait un journaliste
radio en direct. Cela permet aux personnes non présentes de savoir ce qui se dit ou
se passe.
● Faire du support : prenez l'exemple de Free !
● Vendre des produits : l'exemple le plus célèbre est celui de Dell, qui vend des
ordinateurs et fait du déstockage.
Présentation du service
L 'a u t e u r : C é d r i c
Selon de récents sondages, parmi les millions
C é d r i c e s t bl o gu e u r s u r
Autour du Web. Il présente d'utilisateurs en ligne sur Twitter en 2010, très peu
qu o ti di e n n e m e n t de s se connectent tous les jours et tweetent.
c o m pi l a ti o n s de s i te s Il y a bien entendu différentes raisons à cela...
Internet, l'actualité du Web
a i n s i qu e de s c o n s e i l s e t Certaines personnes ne trouvent aucune utilité à
a s tu c e s po u r l e s bl o gu e u r s ce service et d'autres n'ont tout simplement pas le
temps de tweeter. En fait, beaucoup de personnes
ont probablement suivi la tendance et ont
S o n bl o g
enregistré un compte Twitter par curiosité. Mais
Autour du Web passé ce moment de découverte, l'utilisateur fuit,
pourquoi ?
T w i t t er
@cedricadw Après m'être posé la question, je suis parti faire un
tour sur le Net. J'ai lu quelques forums, étudié
quelques commentaires et j'en suis arrivé à la
conclusion suivante :
Présentation du service
qu'il est techniquement facile à utiliser, ou que nous pouvons nous en servir de
manière utile.
Paradoxalement, les choses qui font que Twitter est techniquement difficile à
utiliser sont aussi celles qui en font ses points forts. C'est ce qui le rend si puissant
(pour ceux qui arrivent à le maîtriser).
Présentation du service
Twitter est, comme dirait une certaine enseigne, un "agitateur de curiosité" !
Twitter attire des acteurs, des chanteurs, des hommes politiques et aussi des gens
tout à fait banals comme vous et moi.
Conclusion
Choix, responsabilité et liberté sont 3 mots qui vous aideront à vous affirmer.
N'hésitez pas à observer comment font les personnes influentes pour tweeter et
prenez exemple sur eux.
Présentation du service
L'auteur : Flavien Chantrel
Flavien Chantrel est
Community manager pour
Regionsjob depuis bientôt 4
a n s , f o r m a te u r s u r l e th è m e De nombreux débats ont lieu sur la meilleure
du r e c r u te m e n t e t de s manière d'utiliser Twitter. Certains pensent que
r é s e a u x s o c i a u x , bl o gu e u r
suivre de nombreuses personnes est impossible et
assidu, très actif sur Twitter.
enlève tout intérêt à l'outil. D'autres n'envisagent
pas d'avoir une timeline qui n'est pas hyper-active,
S o n bl o g envoyant de nouveaux liens toutes les quelques
secondes. Il n'y a aucune vérité absolue en
Le Blog du Modérateur
matière d'usage, chacun est libre de décider la
façon dont il va utiliser Twitter pour arriver à ses
T w i t t er fins. Tout dépend bien sûr des besoins : création
@moderateur de trafic, discussions, veille... De nombreuses
possibilités s'offrent à vous, le tout est de savoir ce
que vous souhaitez faire ! Voici 10 possibilités en
la matière, la liste n'est bien sûr pas exhaustive.
L'intérêt
2 - Twitter pour échanger avec une communauté de fans
Le phénomène est en plein développement. Il suffit de regarder les tweets les plus
populaires sur la homepage du site pour s'en rendre compte. Ils sont fans de Justin
Bieber, de Miley Cirus, des Jonas Brother ou d'autres popstars très en vogue et se
servent de Twitter pour partager cette passion. Déclarations d'amour, anecdotes,
liens, photos, vidéos... L'idée est d'être monomaniaque. Cet usage se rapproche
souvent du concept de Skyblog, les utilisateurs étant généralement des jeunes qui
en profitent pour partager leur vie quotidienne. Dans ce cadre, Twitter se
rapproche d'un mix entre les updates Facebook et MSN messenger, le tout
saupoudré de communautaire.
L'intérêt
échanges dégagent généralement peu de plus-value, seuls les plus motivés
resteront...
L'intérêt
On publie régulièrement des liens intéressants, on commente l'actualité, on se
rapproche d'autres personnes de son secteur d'activité avec qui on discute, on
réseaute... Et on essaie de décrocher des opportunités, notamment grâce au
marché caché. Utile, mais clairement chronophage. Mais Twitter pourra vous
permettre d'atteindre des personnes difficilement atteignables autrement.
9 - Twitter et le SAV
C'est la posture qu'adoptent beaucoup d'entreprises. Le compte devient alors un
canal de discussion, une porte d'entrée vers l'entreprise. Les clients peuvent venir
poser leurs questions et échanger avec des personnes dédiées qui répondront
rapidement à leurs questions. Cela reste assez peu répandu en France, et
généralement les bénéfices pour l'entreprise concernent plus l'image et la
communication qu'un réel SAV. Mais l'idée est bonne, et les accros à Twitter y
trouveront leur compte. Citons BNP-Paribas ou Free parmi ceux qui s'y essaient.
Des informations un peu plus corporates peuvent parfois être publiées, mais
globalement l'utilisation de tels comptes est plus liée à des évènements particuliers
qu'à une réelle volonté de rester informé de l'actualité de l'entreprise.
L'intérêt
L 'a u t e u r : S E O M A N
S e r i a l bl o gu e u r
pr i n c i pa l e m e n t S E O e t
M o n é ti s a ti o n : i l s é v i t Tout le monde se rappelle du séisme médiatique
pr i n c i pa l e m e n t s u r qu'a provoqué l’amerrissage de l'Airbus A320
h ttp: / / ba ba bi l l ga te s . f r e e . f r d'American Airlines le 15 Janvier 2009 sur
( B l o g s u r l e r é f é r e n c e m e n t) , l'Hudson. Ce séisme médiatique n'était pas lié
a c c e s s o ir e m e n t il e s t
uniquement à la dextérité du pilote qui a réussi à
c o n s u l ta n t e n S E O e t
Webmarketing. sauver les passagers et l'équipage sans faire la
moindre victime : non, le vrai séisme était lié à
S o n bl o g une photo prise sur place par un jeune New
http://twitteradar.com
Yorkais présent sur un ferry sur l'Hudson.
T w i t t er
@seoadsenseman
L'intérêt
Première photo aux abords de la Tour Eiffel suite à l'alerte à la bombe
arrivée sur Twitter. Crédit : Cédric Garoffe
L'intérêt
L'auteur : Julien Guoymard Twitter offre une facilité d’accès sans égal. Votre
clavier connecté, vous êtes téléporté au beau
"Le Web est ma passion, son
milieu d’une place publique. Journalistes,
développement mon métier.
J'aime innover, et je tente de entrepreneurs, personnalités, vos compagnons.
partager ma passion à travers Actualités, futilités, débats, vos conversations.
m o n bl o g i l o n e t. " Inimaginable dans la réalité. Discuter sans
frontière avec vos stars préférées, de grands
hommes politiques ou des journalistes du monde
entier – les tutoyer même – relève de l’utopie. A
S o n bl o g
moins, bien entendu, de vous armer de votre plus
I lo n e t beau costard-cravate, accompagné d’une carte de
presse. Ou tout simplement de votre Twitter !
T w i t t er
@ilonet
Autre exemple, Sébastien Chabal. Lui aussi communique avec ses fans à travers
son compte Twitter. Directement et sans détour, il prend même la peine de leur
répondre. En février dernier, il y avait annoncé, en exclusivité, sa blessure au dos.
Avant même que les communiqués officiels ne soient rédigés, avant que la presse
ne soit au courant.
Propos personnels, parfois intimes, vous êtes transporté dans la vie de ces stars.
Elles s’y expriment directement, sans agent. Comme des personnes ordinaires, en
somme.
L'intérêt
Premier sur un scoop ? Spécialiste dans un domaine ? Vous serez écouté, vous
serez relayé. En fait, tout le monde peut y bâtir une réputation, voire une
renommée, sans pour autant être connu dans le monde extérieur.
En effet, des utilisateurs ont réussi à se faire une place, une notoriété. Par la
pertinence de leurs propos, la richesse de leurs découvertes et la fraîcheur de leurs
informations, ils ont su attirer les regards, êtres appréciés, voire devenir
incontournables. Par exemple, Jean-Luc Raymond, consultant de métier, est
actuellement suivi par plus de deux cent mille personnes sur Twitter.
Crédit : Onurhazar
L'intérêt
L'auteur : Flavien Chantrel
Flavien Chantrel est
Community manager pour L’arrivée des réseaux sociaux a agité le monde du
Regionsjob depuis bientôt 4 recrutement. Ces derniers permettent en effet aux
a n s , f o r m a te u r s u r l e th è m e recruteurs et aux candidats d’être en contact
du r e c r u te m e n t e t de s rapidement et facilement. Du moins, en théorie.
r é s e a u x s o c i a u x , bl o gu e u r
Les candidats commencent à utiliser ces nouveaux
assidu, très actif sur Twitter.
outils dans leur recherche d’emploi, les recruteurs
également, dans une moindre mesure. Cette
S o n bl o g arrivée progressive devrait s’accentuer dans les
années à venir, si ce n’est dans le cadre des
Le Blog du Modérateur
sourcings, au moins dans la diffusion des offres et
le déploiement de la marque employeur. Et Twitter
T w i t t er dans tout ça ? Réel outil d’aide au recrutement ou
@moderateur vernis hype dernière génération ? Certaines
personnes ont réussi à se faire recruter sur
Twitter, nombreuses. Reste à savoir si ce sont les
exceptions qui confirment la règle.
L'intérêt
Mais la proximité offerte par Twitter est une composante importante de son
attractivité. Les dialogues sont facilités et rapides, les gens y sont plus accessibles.
Ces échanges permanents offrent de nombreux avantages si vous êtes en
recherche d’emploi.
Le premier intérêt repose bien sûr sur le réseau concret que cela peut vous
apporter. Personnes travaillant dans votre secteur, entreprises, responsables des
ressources humaines… Vous trouverez sur Twitter de nombreux interlocuteurs de
qualité. La valeur de vos échanges avec eux et la promiscuité que vous pourrez
obtenir dépendra beaucoup de la valeur ajoutée que vous apporterez vous-même à
votre timeline. En publiant des updates correspondant à une ligne éditoriale
précise, vous attirerez et fidéliserez un public ciblé qui partage vos centres
d’intérêt. Vous pourrez mieux les connaître en continuant les échanges (sur Twitter
ou ailleurs), en réagissant à leurs updates et en dialoguant au quotidien. Pas
question de jouer les groupies bien sûr, mais plutôt de mettre en place une relation
constructive. Pour cela, il vous faudra cibler les personnes que vous suivez.
Personnes de votre secteur d’activité bien sûr, mais pas seulement. Cherchez les
entreprises qui vous attirent, les recruteurs, les utilisateurs dont les mises à jour
vous intéressent, les blogueurs…Vous vous prendrez vite au jeu et entamerez des
amitiés virtuelles enrichissantes. Ces dernières vous ouvriront peut-être les portes
du fameux marché caché et vous aideront également à publiciser vos actions
relatives à votre recherche d’emploi.
Et c’est sans compter les autres avantages de ce réseau : obtenir des informations
utiles, vous lier d’amitié avec des personnes intéressantes, obtenir des
encouragements réguliers… La dimension sociale de Twitter est centrale. Elle peut
être utile professionnellement mais aussi personnellement. Et l’épanouissement
personnel est un pas important vers une reprise en main !
Etre à l’écoute de ce qu’il se dit est bien, mais n’hésitez pas à être actif. Mettez en
place une veille efficace, surveillez les blogs et sources importantes de votre
secteur d’activité, et tweetez régulièrement des liens intéressants. Cela vous
permettra de mettre en valeur le temps que vous passez à vous informer et vous
aidera à obtenir des followers de qualité. Cela vous permettra de vous démarquer,
et pourquoi pas à vous faire remarquer par un éventuel recruteur de votre secteur.
Dans tous les cas, vous aurez le plaisir d’échanger régulièrement avec des
personnes de votre secteur et de rester à jour au niveau professionnel !
L'intérêt
Et bien sûr…
Les recruteurs ne sont pas très nombreux sur Twitter. Les représentants des
entreprises sur le site de micro-blogging sont généralement des Community
managers ou des chargés de communication. Et très peu de recruteurs mettent les
pieds sur le site dans le but de chercher des profils intéressants. La raison est
simple : les profils présents sont en majorité des profils informatique, webdesign
ou web. Si vous travaillez dans un de ces secteurs, Twitter aura toute sa place dans
votre stratégie de présence. Dans le cas contraire, cela pourra être un bon moyen
de travailler votre notoriété et la diffusion de vos différents articles. Mais comme
expliqué plus haut, Twitter ne sera pas le lieu central de votre présence mais
seulement une de ses composantes. Et la notion de réseau, centrale sur le site,
peut également apporter beaucoup dans une démarche à moyen terme. Les
personnes ayant trouvé un emploi via Twitter sont relativement nombreuses,
même si leur profil est la plupart du temps orienté web/marketing/communication.
Vous savez ce qu’il vous reste à faire !
L'intérêt
L 'a u t e u r : A n t o i n e D u p i n
S o c i a l M e di a D i gi ta l Na ti f
Samouraï, Antoine Dupin est
C h a r gé de C o m m u n i c a ti o n
Web et dispose d'une légitime
très grande reconnaissance
de l a pr o f e s s i o n po u r s e s
di f f é r e n ts é c r i ts gr â c e à s o n
f o r m i da bl e e s pr i t d' a n a l y s e e t
de s y n th è s e . I l pa r ti c i pe La réputation numérique, que l’on pourrait définir
é ga l e m e n t à de s c o n f é r e n c e s
où il n'est pas rare de voir la comme notre image de marque sur la toile, joue
foule se lever et acclamer ses un rôle de plus en plus stratégique sur le Web. Si
di s c o u r s d' u n e pe r ti n e n c e elle peut devenir un fardeau pour certains qui
rarement éprouvée. n’auraient pas suffisamment pris leurs précautions,
elle peut se révéler un formidable levier, tant dans
S o n bl o g une recherche d’emploi que dans la prospection ou
http://antoine-dupin.com/leblog/ dans des logiques d’affaires.
T w i t t er
@AntoineDupin
Cependant, il convient de tuer tout de suite un mythe : tout internaute n’a pas
d’obligation ou même de nécessité de se créer une réputation numérique. Il
apparaît évident, par exemple, que l’ouvrier du bâtiment dispose d’un réseau
physique qui va juger de la pertinence de son travail dans une réalité concrète.
Pour l’heure, tout secteur n’est par conséquence, dans une moindre mesure, pas
concerné par les enjeux fondamentaux découlant de ce concept. Attention, il faut
cependant garder une certaine prudence quant aux informations personnelles
mises en ligne, mais ce n’est pas là le sujet de cet article.
Cet ebook concernant le site de micro blogging Twitter, nous allons étudier les
enjeux liés à une réputation numérique basée essentiellement sur une approche de
"veilleur " ayant pour objectif d’affirmer une expertise.
1 – Concepts
1 – A : Identité Numérique et Réputation Numérique
L'intérêt
Sur les médias sociaux, le profil incarne l’internaute. Il écrit lui même sa
biographie, met son avatar … bref, il transcende la banalité. Cependant, ce n’est
pas parce l’internaute se définit comme un social media expert qu’il en est un, ou
que sa communauté va l’appréhender comme tel. Il faut produire du contenu
pertinent qui rentre dans une certaine ligne éditoriale en adéquation avec l’image
que l’on cherche à véhiculer.
Sr Twitter, cela peut passer par les listes, bien qu’il soit rare qu’une personne
s’amuse à répertorier les boulets parmi sa communauté, préférant plutôt les
supprimer. Cependant, ces listes permettent, dans une certaine mesure
d’appréhender la manière dont une communauté qualifie un internaute.
L'intérêt
Sur Twitter, la réputation numérique passe également par les résultats de
recherche interne ou externe. Nous le verrons dans les prochains points, mais ces
derniers sont les catalyseurs d’une information protéiforme dont Twitter est une
composante de plus en plus mise en avant.
1 – B : Veille vs Analyse
Il faut comprendre que le fonctionnement de Twitter ne vous laissera pas d’autre
choix que de produire de l’information courte. Ce n’est pas avec 140 caractères que
vous allez pouvoir valoriser un savoir faire … et c’est tant mieux. Vous n’avez pas
suffisamment de temps, ou vos compétences linguistiques et rédactionnelles
laissent à désirer, il faut par conséquence se positionner sur la diffusion d’une
information produite par un autre. On appelle cela réaliser et diffuser une veille. Ne
vous en faites pas, il n’y a rien de malsain dans cette approche dès lors que vous
adoptez une démarche intelligente. Vous devez nécessairement comprendre le
sujet, la problématique, et qui plus est être à même de répondre à de possibles
interrogations. De plus, vous valorisez un contenu auprès d’une communauté, et
par conséquent faites de la promotion pour le rédacteur.
L'intérêt
au travers des flux RSS.
Un flux RSS est un fichier dont le contenu est produit automatiquement (sauf cas
exceptionnels) en fonction des mises à jour d’un site web. Les flux RSS sont
souvent utilisés par les sites d'actualité ou les blogs pour présenter les titres des
dernières informations consultables en ligne.
> Agrégateur
Voici ce que donne par exemple mon Netvibes (en bordel, je le consens), chaque
bloc émanant d’un site en particulier :
En effet, il n’y a qu’à regarder les grands noms de Twitter pour s’apercevoir que
des étudiants se travestissent en professionnel, que des amateurs se drapent du
manteau du senior (genre "depuis maintenant 30 ans je fais du community
management sur Facebook) et que des individus lambda écrivent des articles pour
des livres sur Twitter… (je vous fais peur là hein ?)
L'intérêt
Vous l’aurez compris, tout un chacun peut aujourd’hui être un Social Media Gourou,
un Evangeliste Brand Content Analyser ou encore un Ninja Crowdsourcer Raton
Laveur … on ne compte plus les mots ridicules qui viennent donner du corps à une
réputation numérique. Ces anglicismes, couplés aux professions en vogues, tels
que Community Manager, donnent à l’internaute l’impression d’avoir face à lui un
véritable professionnel. Pourtant sur la toile, qui est qui ?
L'intérêt
Source : NGOnlinesNews
Il faut l’avouer, avec l’avènement du Web social, tout un chacun peut aujourd’hui
devenir expert dans son domaine dès lors qu’il dispose :
Grâce à Twitter, vous n’avez pas à suivre ce cheminement intellectuel. Vous pouvez
au travers d’experts identifiés, vous faire vous même passer pour un spécialiste de
votre domaine. Cela peu paraître aberrant, mais comme je l’évoquais, il vous
suffira de bien vous renseigner sur certains influenceurs que vous allez suivre pour
comprendre qu’au final, ils ne sont pas Community Managers mais étudiants (par
exemple) et qui plus est pas dans leur secteur. Dans cette expertise de façade se
croisent donc étudiants, amateurs et professionnels (au sens où c’est leur
profession), boostés par les statistiques qui leur confèrent des qualités de référent,
ou d’influent. Ainsi, le nombre de lecteurs d’un blog, sa position dans des
classements opaques ou le nombre de followers d’un compte Twitter vont donner
du crédit à certains profils. PROFITEZ-EN, vous aussi, vous pouvez le faire !
Vous avez peur de vous faire démasquer ? Qu’importe, aujourd’hui les experts
encensent les travaux des amateurs, ne vous faites pas de bile, tant que vous
agissez avec intelligence, il n’y a aucune raison que l’on vous saute à la gorge.
Car cela n’importe guère au final, dans la mesure où ce n’est pas le fond qui prime
sur Twitter (bah oui avec 140 caractères) mais bien la forme, le titre. Plus vous
allez diffuser des titres pertinents, plus vous serez associé à des termes. C’est une
sorte de syndrome de Pavlov, vous diffusez des informations avec pour nom Voiture
et Sécurité (par exemple), dès que votre nom apparaitra auprès de personnes vous
connaissant, ils vous identifient comme expert sur le marché de l’automobile. Je
suis récemment tombé par exemple sur une liste de profils à suivre (blogs et
L'intérêt
comptes twitter) dans le domaine des ressources humaines, produit par un blog
reconnu dans ce domaine. Parmi les professionnels, l’on retrouvait des étudiants,
des chefs de projets ou des communicants. Ce n’est pas réellement leur analyse
d’un secteur qui compte, mais leur manière de se vendre.
Avec la place de plus en plus importante des médias sociaux dans l’affinage de
profils, ou encore dans la diffusion d’une expertise auprès de prospects, la
réputation numérique d’un individu dans certains secteurs a une valeur stratégique.
De même, lorsque vous relayez une information, n’utilisez pas le bouton de Twitter
dédié, mais copiez-collez le lien, mettez une mention "rt " devant et ajoutez une
annotation. Au delà du point évoqué précédemment, vous serez visible auprès de
L'intérêt
l’utilisateur que vous retweetez qui va, de ce fait, avoir une première approche
avec votre réflexion. rt @secteur_sud "Le mondiale de l’auto affiche une hausse de
70% " => une cause à effet de la loi Trucmuche ? "
L’objectif est d’aller au delà du simple relai et bien d’offrir une véritable expertise
dans le sens où il y a une démarche liée à l’intellectuel. Vous êtes humain, vous
avez votre propre réflexion, n’hésitez pas.
Lorsque vous diffusez votre propre veille, n’oubliez pas de temps en temps de
remercier ceux qui l’ont relayée, du type "merci pour vos rt @machintrucbidule ".
Vous devez adopter un visage humain, du moins dans un premier temps, pour
démontrer votre potentiel.
3 – Moteurs de recherche
Les moteurs de recherche sont les catalyseurs d’un panorama émotionnel et
retranscrivent comment les internautes appréhendent un profil spécifique. Ils sont
d’autant plus important qu’ils sont accessibles à tout un chacun, recruteur ou
clients. Pire encore, ils sont de plus en plus un réflexe pour en savoir plus sur une
personne. Le fait de taper un nom et un prénom s’appelle le "Name Googling ", en
rapport avec le célèbre moteur de recherche Google.
Twitter occupe une place de plus en plus stratégique car il diffuse vos informations
en temps réel, et sont par conséquent susceptibles de varier d’un moment à un
autre (selon votre production).
Sur Google :
L'intérêt
CAS CONCRET : l’EMPLOI
Si l’on applique ces résultats avec une étude de RegionsJob parue cette année, on
constate que d’une part les médias sociaux sont de moins en moins un secret pour
les recruteurs :
Par conséquent, ces derniers sont à même d’aller chercher des informations au-
delà de Google, et de lancer une recherche dans le moteur interne sur des mots
clés spécifiques.
Autre fait marquant, la prise de contact au travers des médias sociaux, notamment
Twitter. Cependant, comme le rappelle Flavien Chantrel :
L'intérêt
Enfin, les chiffres clés parlent d’eux même :
- Le marché caché, qui selon les experts représente environ 80%. Par conséquent,
la prise de contact au travers de collègues, de connaissances ou de followers peut
s’avérer payante (d’où la nécessité de confronter son savoir faire)
- La vérification de données, qui peut s’avérer ennuyeuse si on utilise un média
comme Twitter pour balancer des informations à contre sens de la philosophie de
l’entreprise.
L'intérêt
4 – Danger du DM, piège du retweet
Pour celui qui se sert de Twitter de manière très personnelle et diffuse des
informations pouvant être compromettantes (type : en slip avec une bière dans le
jardin), il existe la possibilité de mettre son compte en privé. Mais évidemment, il y
a des pièges à éviter et l’anonymat de façade, même avec un pseudonyme, peut
vite se transformer en porte ouverte de la bêtise humaine dès lors que l’on se sent
intouchable.
Pourtant vos followers sont vos pires ennemis, et vous ne le savez probablement
pas. Le piège est grand, un message direct adressé à un contact tournant autour
d’une blague potache ou d’un humour déplacé peut très vite se retrouver de
manière publique, mis en ligne par celui qui l’a réceptionné. De même, si vous
pensez que vos propos son protégés, n’oubliez pas que votre communauté, elle,
agit de manière publique, et que ces derniers peuvent également "retweeter " vos
propos, provoquant de ce fait les foudres publiques.
Donc agissez avec discernement. Oui vous pouvez vous amusez, oui vous pouvez
mettre des bêtises, mais n’oubliez pas que ce que vous produisez peut toujours
être retrouvé.
Conclusion
Voyez en Twitter une formidable opportunité. Voyez en Twitter une carapace
d’expert que vous pourrez endosser pour peu que vous agissiez avec intelligence,
discernement et calme.
Les réseaux sociaux pro vous crédibilisent par votre CV et vous confortent par
votre communauté, les blogs vous valorisent par votre analyse ou votre faculté à
traduire un article étranger. Twitter, un lien, un titre et un ou deux mots et vous
voilà plongé dans le monde fabuleux de l’expertise.
Au delà d’une simple critique, ce que je veux faire comprendre c’est le potentiel de
cette plateforme dans la valorisation de son appréhension d’un environnement et
dans sa capacité à apparaître dans les moteurs de recherche. A l’internaute de faire
les bons choix, à savoir de se placer comme un simple relai sans conscience, ou
réellement de comprendre ce qu’il va diffuser et être à même de produire une
réflexion pertinent dans le cadre d’un échange.
L'intérêt
L 'a u t e u r : C a m i l l e A l l o i n g
C a mi l l e A l l o i n g ,
a c tu e l l e m e n t c o n s u l ta n t e n
ge s ti o n de l a r é pu ta ti o n e n
l i gn e po u r l e s o r ga n i s a ti o n s
(veille d'opinion, social media
marketing). Je suis par Temps réel, scoops, rumeurs, mème, influence,
ailleurs doctorant sur ce médiatisation… Les "concepts" liés à Twitter sont
même sujet, au laboratoire nombreux. Il parait difficile aujourd’hui de
CEREGE de l'IAE de Poitiers.
réfléchir au fonctionnement de l’économie dite de
"l’attention" sur le Web, sans prendre en compte
S o n bl o g cet outil et ses usages. Mais au-delà de son
acceptation comme composante à part entière du
http://caddereputation.over-blog.com/
paysage numérique actuel, Twitter dévoile une
autre réalité économique : pour produire/diffuser
T w i t t er de l’information il FAUT être sur Twitter ! Au risque
@CaddeReputation d’être parfois piégé par un système dont les règles
sont en constante redéfinition…
Les journalistes utilisent Twitter… Les entreprises utilisent Twitter… Les producteurs
de contenus Web utilisent Twitter… Les particuliers utilisent Twitter… Même les
animaux de compagnie sont maintenant sur Twitter…
Si les usages semblent globalement similaires, les finalités, elles, sont parfois
diamétralement opposées. Un journaliste a pour objectif de fournir à ses lecteurs
une information vérifiée, et à son patron (si possible) une exclusivité par rapport à
ses concurrents. Un blogueur visera souvent une meilleure diffusion de ses billets,
soit in fine une hausse de la fréquentation de son blog. Un particulier visera à
capter de l’information et à dialoguer avec ses contacts, etc, etc. Le tout en
s’adaptant à trois des règles qui régissent Twitter : un contenu de 140 caractères
maximum, l’idée de diffusion et d’interactions en temps réel, ainsi qu’une
multiplication de sources pouvant diffuser des informations contradictoires sur le
même sujet.
Seulement voilà : lorsque ces divers objectifs s’entremêlent sur le même réseau,
que la capacité d’usage de l’outil de micro-blogging varie considérablement d’un
abonné à l’autre, il arrive souvent que certaines "vérités" sur Twitter et ses
possibilités prennent le pas sur des constats moins émerveillés…
Voici quelques uns des constats que nous allons traiter dans cet article :
L'intérêt
- pour les entreprises : le temps réel diffère du temps médiatique
- pour les journalistes/veilleurs : qualifier l’information et les sources est la
nécessité première
Mais comme tout outil Twitter a subi une modification de ses usages (surtout en
France) pour non pas devenir un réseau "mainstream" où chacun décrit à son
voisin la pomme qu’il est en train de déguster, mais un réel réseau d’informations
où les "twittos" (utilisateurs de Twitter) essayent d’attirer l’attention de leurs
publics vers des contenus publiés sur le Web (articles, vidéos, etc.). Il n’est
d’ailleurs pas étonnant de s’apercevoir qu’une très large majorité de blogueurs
possède un compte Twitter. Et qu’il ne sert parfois qu’à annoncer la sortie d’un
nouveau billet (mais c'est un autre débat).
Mettons nous maintenant à la place d’un blogueur, ou de toute autre personne qui
diffuse du contenu sur Twitter. Au-delà du fait que ce service est réellement
intéressant pour dialoguer avec ses lecteurs et d’autres blogueurs, il reste tout de
même un outil incontournable de promotion de contenus (c’est souvent d’ailleurs
l’une des sources amenant le plus de visiteurs vers un blog).
Les techniques pour attirer des twittos (et obtenir aussi des re-tweets) sont
diverses et variées : choisir l’heure, le jour, renvoyer plusieurs fois le même tweet,
etc. Mais au final, le plus efficace reste le tweet en lui-même, soit (souvent) le titre
de l’article !
Si par exemple cet article s’intitulait : "Comment être efficace sur Twitter en 5
étapes", il est quasiment sûr que son lancement sur Twitter ramènerait de
L'intérêt
nombreuses visites et serait sûrement re-tweeté plusieurs fois. Car sur Twitter, le
tweet doit être explicite et résumer déjà en grande partie le contenu vers lequel il
pointe. Au risque souvent d’induire en erreur le lecteur ou de le décevoir par un
contenu trop pauvre par rapport à son titre prometteur.
Et comme nous l’avons dit, le twittos picore… Le temps réel le pousse à faire vite, à
sélectionner l’article avant même de l’avoir lu, à être en quelque sorte dépendant
du titre de celui-ci (ou du tweet qui l’annonce). Mais certains producteurs de
contenus ne s’arrêtent pas seulement à un titre élaboré et explicite (attirant
l’attention), et vont parfois plus loin en condensant leurs articles afin que ceux-ci
s’insèrent au mieux dans la logique d’un contenu en 140 caractères : ils font des
listes de titres, des infographies, des copiés/collés d’articles, etc.
Le contenu essentiel doit sauter aux yeux, car le temps de parcourir l’article, 15
autres tweets attendent d’être lus (certains parlent "d’infobésité", on peut pousser
plus loin le concept et remarquer parfois une certaine addiction à l’information). La
compression du titre visant à attirer l’attention devient petit à petit une
compression des idées et de l’argumentation pour rester en adéquation
avec le rythme de lecture et de consommation de l’information imposé par
la pratique du micro-blogging.
Le must étant de constater que très souvent des articles de plusieurs milliers de
caractères sont re-tweetés sitôt leurs annonces faites : comme si un individu
normalement constitué pouvait lire 3 pages en quelques secondes…
Au-delà du fait que la notion de temps réel n'a pas été inventée par Twitter (le
"direct live" existe depuis un certain temps dans les médias par exemple), son
appréciation par les entreprises est souvent confondue avec celle du temps
médiatique...
Car nous pouvons partir du principe qu'il y a plusieurs "temps" : le temps politique,
le temps sociétal (développement durable par exemple), le temps concurrentiel,
etc. Et le temps médiatique : celui où une information arrive sur le devant de la
scène, où son relais par les médias et ses acteurs fait d'elle un "fait de société".
L'intérêt
Pour illustrer cela plus concrètement :
- un iPhone explose au visage d'un utilisateur aux USA le vendredi à 1 heure du
matin (heure de Paris) => événement
- plusieurs personnes tweetent l'événement en direct (elles étaient juste à côté
quand cela a eu lieu) => temps réel
- c'est seulement le lendemain (samedi) que la majorité des utilisateurs de Twitter
et d'iPhone relaient la nouvelle => appropriation « communautaire »
- le lundi matin, des journalistes s'en sont emparé et en font la une de leurs
journaux => temps médiatique
En bref, faire du tri avant de veiller, observer et temporiser avant d'agir. Au risque
sinon de vite s'essouffler et de développer un anachronisme numérique
incompatible avec les attentes des usagers du Web ("ils ne m'ont toujours pas
répondu", "aucune réactivité", etc.).
L'intérêt
Qualifier ses sources et ses informations : des bases à se
réapproprier
Récapitulons : Twitter est régi par une logique de la compression des idées, du 140
caractères et du titre roi. Qui plus est, le temps réel est devenu un élément
inhérent aux pratiques communautaires numériques, temporalité variant d'un
groupe d'utilisateurs à l'autre.
- Ne pas se reposer sur la biographie présente sur Twitter : aller plus loin en
cherchant quels sont les autres lieux numériques où se trouvent la personne,
vérifier si le compte Twitter qu'elle présente sur ses autres outils (blogs, etc.) est
bien le même.
- Si le compte est "anonyme" (pseudonyme), laisser un temps de battement après
diffusion de l'information, et voir si celle-ci se retrouve dans d'autres comptes
"officiels" (en tout cas pas anonymes et traitant du même sujet). Car sur Twitter,
comme ailleurs sur le Web, l'exclusivité n'existe pas réellement, on peut toujours
retrouver la même information provenant d'une autre source (surtout pour un
événement ayant une portée médiatique forte)
- Identifier le réseau de ce compte : quels sont les comptes qu'il suit, qui le
suivent ? Et quels sont leurs réseaux ? L'idée étant de repérer si le compte en
question ne fait pas partie d'un réseau de faux comptes (par exemple). Un outil
(enfin plutôt un gadget) comme Mention Map permet de visualiser de manière
heuristique ce type d'informations.
- Prendre en compte le temps communautaire : laisser (encore une fois) un temps
de latence afin de voir si la communauté la plus active sur la thématique ne réfute
pas d'elle même l'information diffusée.
L'intérêt
Ces 4 approches ne sont bien entendu pas les seules, mais il apparaît comme
impossible de lister toutes les possibilités, tant elles varient en fonction de la
nature de l'information, du type de comptes, etc.
Mais l'outil principal, qui lui n'est pas numérique, pas 2.0, mais tout à fait
maîtrisable par tous, est l'esprit critique ! Ne pas se laisser subjuguer par
la technologie, toujours penser qu'un être humain est derrière une
information, qu'un être humain est le destinataire de cette information, et
que par conséquent l'idée même de fiabilité et d'objectivité est toujours
toute relative...
Cet article en est d'ailleurs un bon exemple, sur 2475 mots, les termes liés à
Twitter (utilisant de près ou de loin son "étymologie") sont au nombre de 63 !
Alors, amis twittos et twittas, quel tweet allez-vous tweeter pour annoncer
cet article sur Twitter ?
L'intérêt
L'auteur : Jean-Paul Oury
J ea n - P a u l O u ry e s t
c o n s u l ta n t e n e - r e pu ta ti o n
chez Image et Stratégie.
S pé c i a l i s te de l a
Après avoir mené une petite enquête sur le Web,
c o m m u n i c a ti o n de c r i s e s u r j’ai trouvé une grande quantité de billets et de
I n t e r n e t , Ph d e n h i s t o i r e d e s tests divers qui parlaient de l’addiction à Twitter,
s c i e n c e s e t te c h n o l o gi e s , mais aucune méthode pour soigner cette
a u te u r de L a Q u e r e l l e de s pathologie. Il y a quelques temps, j’ai soigné mon
OGM (PUF, 2006) addiction à Facebook en me mettant à Twitter. Je
S o n bl o g me suis donc amusé à imaginer une solution pour
soigner cette nouvelle addiction qui est bien plus
M a l i be r té forte que la précédente1.
T w i t t er
@JP_O
1) L’abstinence
Comme pour toute addiction, allez-y doucement. Ne forcez-pas les choses. De la
même manière que vous êtes venu progressivement à Twitter, vous allez devoir en
sortir pas à pas. Commencez par vous forcer à passer une heure sans tweeter. Je
ne vous cache pas que pour cela vous devez être armé d’une volonté à toute
épreuve. Ce qui ne vous empêche pas de mettre en application quelques petits
trucs et de saisir les opportunités qui se présentent. Profitez du fait que vous avez
une grosse présentation à rendre de toute urgence pour ne pas lancer votre client
Twitter habituel. Si vous avez une envie pressante, évitez de prendre votre
Blackberry ou votre iPhone aux toilettes. Si vous ne résistez-pas, ouvrez
simplement un onglet dans votre browser et connectez-vous sur le site Twitter (non
non, Nambu ou Tweetdeck c’est interdit !!!!). Avec un peu de chance, la page
s’ouvrira avec la baleine. Si ça n’est pas le cas, la lourdeur des opérations (même
sur la nouvelle version) vous dissuadera de virevolter. Tenez-bon. Vous avez résisté
une heure sans Twitter ? C’est bien. Accrochez-vous et réitérez l’opération le
lendemain. Au bout de dix essais concluants, vous êtes mûr pour la journée.
A ceux pour qui l’opération semble trop difficile, je leur conseillerais de tenter
l’exercice lors d’un moment important dans leur vie : mariage, enterrement,
1
Je me suis rendu compte de la forme aigüe de mon addiction lors de mes dernières vacances. Arrivé à l’autre
bout du monde dans un hôtel paradisiaque, logé dans une chambre avec vue sur mer, j’ai été extrêmement
angoissé à l’idée de ne pas avoir de WiFi. Un nœud s’est dénoué dans ma gorge quand j’ai reçu les codes
d’accès de la réception : j’allais enfin pouvoir tweeter une photo à mes followers
L'intérêt
naissance d’un premier enfant.... Si vous êtes croyant, se raccrocher aux fêtes
religieuses peut sacrément aider. Rosh Hashana, le Carême, ou le Ramadan
peuvent être de bonnes occasions fantastiques pour s’abstenir de tweeter. Si
toutefois vous sentez votre volonté faiblir ou si vous rechutez, passez à la méthode
forcée.
2) L’isolement
Une démarche «semi-forcée» peut être un pis-aller à la démarche volontaire. Il est
certain que s’arrêter de soi-même sans que l’on n’ait été obligé de rien est toujours
mieux, mais bon parfois, il faut savoir faire de nécessité vertu. Donc rendez-vous
un week-end à la campagne avec de très bons amis. Choisissez un trou perdu où
«ça ne capte pas» et où le WiFi signifie en patois local rien d’autre que le fiston du
Wi (on se comprend !).
N.B. : partez avec des friends de Facebook et non des followers pour ne pas être
tenté. En guise de substitution, vous pourrez encore leur placer en direct quelques
commentaires sous les photos qu’ils prendront de vous.
L'intérêt
tour de bras le lip dub de l’UMP et chantez les louanges de Sarko, Besson, Woerth
sans oublier de RT chacun des tweets de @NK_M et @fred_lefebvre. Vous tweetez
habituellement des versets de la Bible ? Racontez des histoires de fesses.... Je ne
vais pas vous faire un dessin : vous savez certainement mieux que quiconque ce
qu’il faut faire pour chasser vos followers. Oui, mais voilà : Twitter est un moulin à
vent et la natwure a horreur du vide. Vous allez voir apparaître une nouvelle
communauté : celle des fans de Bieber... bien plus nombreuse que celle des fans
«tweets» à contre-courants vous en rapportent plus et multiplient par deux ou trois
votre communauté de followers... Vous voilà reparti à la case départ. Sortez les
bonnes vieilles méthodes.
5) Le patch
Le fameux patch anti-Twitter. Comme il n’existe pas encore sur le marché et que je
ne suis pas moi-même développeur pour lancer demain une application qui vous
insulte chaque fois que vous tweetez ou qui transforme vos 140 signes en une
bouillie incompréhensible, j’ai conçu une idée de patch artisanal. Rendez-vous dans
une papeterie (si si ça existe encore !) Achetez un bon vieux calepin des familles et
un crayon. Et chaque fois que vous avez une idée à tweeter, notez-la simplement
sur une feuille de votre cahier. Attention, astreignez-vous à respecter les règles!
N’oubliez pas de recopiez les RT et les shortlinks et comptez les 140 signes par
vous-mêmes : ahah ! On fait tout de suite moins les malins. Mais le clou du
spectacle : à la fin de la journée, prenez votre calepin et relisez-vous. Les tweets
s’envolent mais le papier reste. Si vous trouvez que tout ce que vous avez écrit ne
valait pas la feuille de votre calepin, alors vous venez de faire un premier pas. Par
contre, si vous êtes fier de vous, alors c’est que la méthode a échoué. Il faut sortir
l’artillerie lourde. La campagne de pub anti-Twitter !
Il est clair que si vous en êtes arrivé à ce stade, cela veut dire que vous ne pouvez
pas vous en sortir par vous-même. Il vous faut sérieusement une aide extérieure.
Qui d’autre que l’Etat est capable de vous soutenir ? Car là il faut mettre les grands
moyens et lancer une grosse campagne de publicité. Donc voilà, c’est parti coco.
On lance l’appel d’offre : réaliser une campagne nationale qui montre les ravages
de Twitter sur la jeunesse. Le slogan qui tue «Tu t’es vu quand tu tweetes ?». Au
hasard, un truc bien glauque qui montre des apprentis blogueurs qui tweetent des
infos qu’ils n’auraient même pas vérifiées et qui déclenchent la 3ème guerre
mondiale, des jeunes en train de tweeter et qui se suicident juste après ou encore,
ou, encore mieux, un innocent qui tweete dans un coin et sans le savoir chaque
tweet envoyé, c’est un arbre qu’on abat en forêt avec tout le texte légal qui va
avec pour les équivalents carbone.... Et puisque tous ces mots ne peuvent avoir un
impact sur vous que si on leur donne une déclinaison physique, notre agence va
enfoncer le clou en organisant une grande campagne comportementale.
L'intérêt
Wh. Twitter génère donc 1 tonne de CO2 chaque jour soit 20 allers-retours Paris-
Londres en avion. Qu’à cela ne tienne, il suffit d’imposer une taxe carbone sur
chaque tweet et vous mettre à l’amende en le forçant à racheter votre addiction en
équivalent carbone. Voici donc une méthode qui risque de faire mal à votre porte-
monnaie. Mais, après tout, peut-être que vous êtes un écologiste convaincu et que
vous êtes trop fier de pouvoir racheter vos tweets et dédommager ainsi la
nature.... D’ailleurs vous militez pour l’environnement dans chacun de vos tweets.
Donc c’est justifié de la même manière que les litres de kérosène de Yann Arthus
Bertrand. Dans ce cas, je ne vois plus qu’une solution pour vous.
8) La twhérapie de groupe
Ca y est, vous y êtes. Vous vous levez de votre chaise pour prendre la parole
devant l’assemblée
- Bonjour je m’appelle @guykawasaki
Le groupe
- Bonjour @guykawasaki
- Ca va être difficile pour moi de faire moins de 140 signes car j’ai tellement à
raconter sur mon addiction...
Le twhérapeute
- Ne t’inquiètes-pas, Guy, ici tu peux te lâcher.... On est en mode Friendfeed. Si tu
veux, au début, tu peux même t’aider avec un tweetlonger.
- Oui c’est sympa, mais je préférerais y arriver par moi-même....
Le twhérapeute
- On te comprend Guy, on est tous passé par là un jour et ça fait mal. Mais vas-y
explique-nous ce qui t’amène ici.
- Et bien en fait, je me suis rendu compte que ça faisait quatre ans maintenant que
je passais ma vie sur Twitter au rythme continu d’un tweet tous les quart d’heures.
Le groupe
- Humpfffff ... Ca doit être dur....
Pendant ce temps, @guykawasaki en train de mettre sa main à la poche pour saisir
son iPhone, le coach qui se précipite sur lui.
- Non Guy, pas ici, pas maintenant devant les autres, résiste.... tu es plus fort que
ça....
- Bah quoi, je suis juste en train de checker ma présence parmi vous sur
Foursquare...
9) La séance au sanatorium
Le problème de toute thérapie de groupe, c’est qu’elle vous laisse seul face à vous-
même le soir. Rien ne vaut par conséquent de se faire interner dans un sanatorium.
Au hasard, prenons... Lindsay Loan. Il paraîtrait que la starlette accro à Twitter
s’est faite interner dans une clinique spécialisée. Et oui, la réalité passe toujours la
fiction. Mais on est en droit de douter qu’étant donné l’ampleur du trou de la sécu,
le gouvernement français décide de prendre en charge l’hospitalisation des milliers
de Français accros à Twitter. Pourtant Facebook a bien son Monsieur Apéro
Facebook.... Pourquoi Twitter n’aurait-il pas le sien. Cela mérite réflexion non ?
L'intérêt
10) Le Grenelle de la tweet-addiction
Voici donc la solution finale à tous les problèmes d’addiction. Quand on a un
phénomène de société qu’on ne réussit pas à résoudre, dans notre cher pays, on
fait un Grenelle. Donc la voilà la solution à votre tweet-addiction. Les plus grands
spécialistes et des politiques qui vont se réunir en conciliabule pour réfléchir à des
solutions sur votre appétence pour cet outil issu de la mondialisation sauvage... Et
vous allez voir ce que vous allez voir ! Toute une série de mesures radicales et
innovantes :
- La nomination d’un métwiateur de la République
- Mise en place d’une commission sur la tweet-addiction
- Ouverture des salles de Tweets où les gens trouvent des gens à qui parler de leur
addiction
- Mise en place d’un Télétwon afin de financer le séquençage génétique des accros
à tweeter afin de mieux les soigner...
- Etc, etc....
Et si avec tout cela vous n’avez pas trouvé le moyen de soigner votre pathologie,
alors je ne vois plus qu’une solution pour vous : continuez à vous envoyez vos
14000 signes par jour (140 signes X 100 tweets) ou plus si vous pouvez, et surtout
prenez-y le plus de plaisir possible !
L'intérêt
L'auteur : Lionel Roux
Lionel Roux est responsable
i n f o r m a ti qu e , a r c h i te c te I T e t
blogueur. Il s'intéresse
pa r ti c u l i è r e m e n t à l ' e n tr e pr i s e
2.0, aux outils collaboratifs et
a u w e bde s i gn . “Dois-je continuer à envoyer des tweets à 5
personnes ou abandonner pour me focaliser sur
autre chose ?” C’est l’un des dilemmes que pose
S o n bl o g rapidement Twitter au néo-twittos.
h ttp: / / bl o g. w e bs o u r c i n g. f r /
La majorité se lasse et au mieux abandonne son
compte, mais d’autres persévèrent et tentent de
T w i t t er développer leur compte.
@lionelroux
“Pourquoi et comment attirer des followers ?”,
“Comment développer son influence en utilisant le
webware de microblogging?
De nombreuses études ont montré que Twitter est l’un des médias les plus
puissants pour diffuser de l’information et créer du trafic.
Voila une manière efficace de promouvoir une marque, un produit ou une idée, de
susciter des réactions (feedback, polémique, buzz, ...) ou bien encore d'accroître
son influence.
L'intérêt
Les méthodes
. Tweeter et occuper le terrain
Une fois son compte créé, il faut le faire vivre. Un compte “mort”, qui n’a plus
tweeté depuis des semaines n’incitera pas à le suivre.
Il faut tweeter régulièrement, ne serait-ce qu’une ou deux fois par semaine.
Plus vous tweeterez, pour vous serez suivi.
. Retweetter
L’autre moyen de se faire connaître est de faire connaître les autres. Le twittos,
comme le blogueur, est narcissique et il aime retweeter les RT de ses tweets. Du
coup, ses followers verront votre identifiant passer et peut-être que certains iront
voir votre timeline.
D’autre part, les RT comme vos propres tweets peuvent représenter une
information pertinente pour vos followers.
Là encore, ne retweetez pas n’importe quoi et faites le avec parcimonie.
L'intérêt
Le mépris n'entraînera que des défections. Un peu de considération fera l’effet
inverse.
Les outils
Certains points sont à faire une fois pour toute (biographie, blog, ...) mais d’autre
nécessitent un peu de travail. Même si tout ce qui a été dit précédemment est
parfaitement faisable avec l’interface de Twitter et un peu de rigueur, il existe des
outils qui vont vous faciliter la vie.
La première consiste à jouer la carte locale. Allez faire un tour dans vos followers
et trouvez les meilleurs profils. Un outil comme FriendOrFollow le fait très bien.
L'intérêt
Une autre façon de faire est de sélectionner les comptes par mots clé. Tapez
quelques mots clé pertinents pour vos centres d'intérêt ou d’activité et trouver de
bons comptes. Aidez-vous pour cela d'outils comme Buzzom ou Docteur Tweety.
Autre méthode efficace, partez d’un twittos influent ou intéressant et trouvez ses
meilleurs followers. Tweepi est fait, entre autre, pour cela.
L'intérêt
L'auteur : Cyrille Franck
J o u r n a l i s te e t r e s po n s a bl e
é di to r i a l de pu i s 1 5 a n s s u r
I n te r n e t ( Z D n e t, A l ta V i s ta , Parmi les difficultés qui attendent le débutant
AOL), en radio (Fun radio) en Twitter figure la laborieuse quête des abonnements
presse (Future France). (ou following). De la qualité des profils suivis
Intervenant pour l'association dépend naturellement l’intérêt de Twitter en tant
mondiale des journaux (WAN- qu’outil de veille ou de réseautage.
I F R A ) e t c o n s u l ta n t é di to r i a l
f r e e la n c e
Il écrit aussi pour Frenchweb. Twitter pour quoi faire ?
S o n bl o g La première question à se poser, est celle de
http://www.mediaculture.fr/ l’objectif poursuivi. Il faut en amont déterminer si
l’on veut plutôt se servir de Twitter comme d’un
T w i t t er outil de veille, de réseautage, de
communication, de recrutement ou de
@cyceron
sourcing (les cinq grands usages de l’oiseau bleu).
La sélection des profils sera plus ou moins drastique selon que l’on souhaite obtenir
des informations pointues sur un domaine ou diffuser sa marque au plus grand
nombre.
Une fois accomplie cette étape de réflexion indispensable, l’on pourra partir en
chasse, mais pas avant, au risque de fabriquer un outil hybride inefficace. Car c’est
à la fois toute la force et la faiblesse de Twitter : étant totalement paramétrable, il
est le résultat de ce que l’utilisateur en fait, pour le meilleur et pour le pire.
Twitter est un peu "l’Ikea de l’information", le site à monter soi-même, d’où
l’inversion de responsabilité du développeur vers l’usager.
Il existe aussi quelques annuaires francophones comme quitwitte ou twitts, mais ils
restent peu étoffés avec quelques milliers d’inscrits. Seuls y figurent ceux qui s’y
sont inscrits, d’où le problème d’exhaustivité.
Vous pourrez ensuite vous rendre sur le profil de chaque profil, regarder sa
récente production de messages pour vérifier qu’ils correspondent bien à vos
attentes et le cas échéant, vous abonner.
1-La régularité de publication. Pas forcément tous les jours, mais pas non plus
une fois tous les 15 jours.
2-La spécialisation des thèmes traités. C’est très important de pouvoir ranger
son abonnement dans une liste pour pouvoir filtrer la masse des informations par
thème. Les généralistes éclectiques ne sont pas à proscrire, mais de fait leur
production sera moins souvent pertinente qu’un pourvoyeur d’infos plus pointu.
3-La présence de liens sélectifs et pertinents. Sélectifs car faire un choix, trier
l’information est le premier des services à rendre à ses abonnés. Méfiez-vous de
ces usines à liens qui balancent tout et n’importe quoi, pour peu que cela entre
dans leur thématique. Pour l’usager, mieux vaut 2 liens puissants par semaine que
5-Le sens critique. Le bon twitteur lit attentivement avant de retwitter. Il réfléchit
à ce qu’il vient de découvrir, et le passe au t"amis de sa raison" pour décider si cela
lui paraît intelligent ou pas. Il ne se contente pas de relayer un lien qui "a l’air
intéressant", sous prétexte que le sujet est engageant a priori. Vous constaterez à
l’usage que beaucoup d’usagers Twitter relayent des liens qu’ils n’ont pas ouvert,
sur la base unique du sujet du message.
Pensez aussi aux listes que vous pouvez récupérer telles qu’elles en vous y
abonnant (ex :@hweytens/e-marketing-veille) ou dans lesquelles vous pouvez
piocher pour faire le tri. Pour trouver une liste, utilisez Google : entrez
[site:twitter.com liste marketing] pour trouver les listes traitant du marketing ou
[site:twitter.com liste médias] pour celles recensant les médias, entre autres
exemples.
La recherche est la vraie puissance de Twitter car les tweets sont majoritairement
publics, ce qui vous permet d'observer littéralement ce qui se DIT sur un sujet dans
le monde entier, dans toutes les langues, si bien sûr quelqu'un trouve utile de le
tweeter.
Le caractère public et éphémère d'un tweet permet donc de se connecter
directement à ce qui se pense ou au moins ce qui se dit en temps réel. En d'autres
termes la recherche sur Twitter permet de prendre le pouls du Web.
Il convient de préciser qu'en effectuant une recherche sur Twitter, vous toucherez
principalement la population qui tweete le plus. Cela va sans dire, mais cela nous
oblige également à nous demander : qui est sur Twitter ?
Une étude récente de ExactTarget et CoTweet nous montre que les utilisateurs
réguliers de Twitter sont trois fois plus susceptibles que les autres d'influencer leur
entourage sur les marques.
Les utilisateurs de Twitter sont ceux qui publient le plus. 70% d'entre eux publient
un blog, 71% postent des commentaires, 75% donnent au moins un avis sur un
produit ou une marque tous mois. Ce sont les blogueurs, les journalistes, les
médias...
En effectuant une recherche sur Twitter, par exemple sur votre marque, vous allez
donc découvrir ce que disent de vous les personnes les plus influentes du Web.
Autant dire que même si l'utilisation de Twitter est encore loin de celle Facebook, il
est conseillé de prêter attention et de tendre l'oreille.
I) Clients desktop
A) Multiplateforme
Mixero est un client Adobe Air qui offre tout un tas de personnalisations ainsi
qu'une version iPhone. Il gère le multi compte, les filtres, la synchronisation
multiplateforme mais son interface assez surchargée en découragera plus d'un.
Seesmic est disponible sur toutes les plateformes majeures (sauf Linux à ma
connaissance) et repose sur Silverlight. L'outil gère les comptes Facebook,
Foursquare, Google Buzz, LinkedIn, Ping et bien sûr Twitter.
Sur le site vous trouverez aussi Seesmic Look, fonctionnant sous Windows XP, Vista
et 7 qui propose une approche plus "grand public" et visuelle de Twitter.
Tweetdeck est un client fonctionnant sous Mac, Windows, Linux avec Adobe Air.
Multi-comptes, très paramétrable et gère la synchronisation entre vos ordinateurs
et téléphones.
Le seul souci ? De base il occupe tout de même énormément d'espace sur votre
écran… et ça … C'est gênant sauf si votre seul activité au travail est de tweeter ;-)
Ce qui est bien c'est qu'il y a une version iPhone, iPad et Android.
B) Mac
Développé par Atebits dont le fondateur a été embauché par Twitter, ce client n'est
plus du tout maintenu à jour et présente pas mal de soucis car il n'intègre pas les
dernières évolutions de Twitter dont le retweet natif.
Son intérêt ? Une interface extrêmement intelligente avec des animations qui
mettent en valeur les conversations. Tweetie est aussi multi-comptes (vous pouvez
par exemple y mettre votre compte perso et votre compte pro).
Twitterific est un petit client assez léger mais dont l'ergonomie est à revoir.
C) Linux
Client en ligne de commande, pour les fanatiques du Terminal. Mis à part le cliché
Linuxien de base , les clients Air sont normalement compatibles avec Linux.
Les clients Web sont accessibles directement depuis une page Web. A défaut de
tous les décrire précisément nous vous recommandons :
Twitter.com ( http://twitter.com )
Hootsuite ( http://hootsuite.com/ )
Client en ligne disponible en version gratuite et pro avec diverses options qui
seront idéales aux équipes et aux entreprises.
Cotweet ( http://cotweet.com/ )
A) Android
Seesmic
On vous avait prévenu ils sont partout. Une des applications les plus complètes
pour Twitter sous Android. Gratuite
Twidroid
C'est un des pionniers du client Twitter sous Android , assez complet. Gratuite et
payante (3.39 euros)
Hootsuite
Swift
Client officiel, gère le push. Assez complet mais ne gère pas le multi compte.
Gratuit.
Seesmic
Encore présent ici … Pas mal mais ne gère pas le push. Gratuit
Ûbertwitter
TwitterBerry (OpenBeak)
B) iPhone
Tweetdeck
Twiterrific
Seesmic
Ahah quelle surprise il allait nous manquer : Seesmic est aussi sur iPhone avec un
affichage type dashboard, une intégration à Evernote, la gestion multicompte.
Gratuit
A u t eu r :
S o n bl o g :
Anne-Laure Raffestin
http://moderateur.blog
Community Manager .regionsjob.com
chez RegionsJob,
bl o gu e u s e po u r l e Twitter : @alraffestin
Blog du moderateur.
A u t eu r :
S o n bl o g :
Christophe Ramel
http://www.kriisiis.com
Christophe Ramel,
a lia s K r iis iis ,
Community Manager Twitter : @kriisiis
e t B l o gu e u r s u r
Kriisiis.fr, le Social
M e di a B l o g
Aux Etats-Unis, les journalistes sont fascinés par Twitter. Cette fascination
s'explique par l'instantanéité de l'information : le journalisme temps réel, ils ont en
rêvé, Twitter l'a "presque" fait. Le tableau est idyllique : des centaines de
"reporters" sur le terrain 24/7 toujours fascinés d’être questionnés par un
journaliste vedette de CNN ou d'ABC, et qui ne rechignent pas à donner
l'information qu'on leur demande en 140 caractères.
Que penser d'un Carel Pedre, qui, au péril de sa vie lors du séisme d'Haïti, est resté
derrière son écran pour donner via Twitter les informations que ni les agences de
presse mondiale ni les télévisions locales n'auraient pu donner avant des heures ?
Twitter était devenu pour ces journalistes US un nouvel eldorado grisant où les
reporters citoyens étaient disponibles tout le temps, gratuitement, et surtout
permettaient de faire un travail de fourmi en attendant l'arrivée des reporters
traditionnels.
Twitter et information
Autre point intéressant pour les journalistes, la présence sur Twitter des hommes
politiques qui usent et abusent des tweets au plus grand bonheur des journalistes :
Twitter est devenu le vrai "OFF" pour les politiques. Certains députés ont même
demandé l'interdiction de Twitter dans l'Assemblée nationale suite à certaines fuites
mémorables.
Dans le futur, Twitter prendra sa vraie place comme outil auprès des journalistes.
Ils cesseront de le considérer comme nouveau média concurrent. Il n'est rien de
plus que le chaînon manquant dans la circulation de l'information entre son
avènement et sa couverture et leur fascination n'en sera que plus grandie.
Twitter et information
E n t ret i en a v ec :
Jean-Marc Manach
J ea n - M a rc M a n a c h e s t
o u r n a l i s te à i n te r n e ta c tu . n e t
& owni.fr, blogueur au
M o n de . f r & a u te u r de L a v i e De puis combien de temps es-tu sur Twitter,
pr i v é e , u n pr o bl è m e de v i e u x
et pourquoi as-tu effectué cette démarche ?
cons ?
liens avec aaaliens notamment. Là par contre, je voyais vraiment l’utilité. Je faisais
déjà une revue de Web depuis pas mal d’années, j’utilisais Delicious (pour
InternetActu). La revue de Web pour InternetActu dépassait un peu les 140
caractères, j’ai voulu faire pareil pour aaaliens mais en plus court. J’ai donc
commencé à faire une revue de Web à la fois sur Delicious et sur Twitter, et il se
trouve que la mayonnaise a commencé à prendre, parce que les sujets que je traite
commençaient à intéresser les gens : toutes ces questions de surveillance, de
liberté sur le Net, de technologies de contrôle. Ensuite, il y a eu un papier de
Vincent Glad dans BienBienBien sur le classement des journalistes Internet sur
Twitter où il me surnommait « le papy du Web » (je l’avais eu comme étudiant à
l’ESJ). Cela a contribué à booster le truc . C’est vraiment intéressant pour moi car
ça me permet de partager tout ce que je vois d’intéressant, et que je ne peux
traiter en tant qu’article, car j’ai plus un profil de journaliste d’investigation, il me
faut du temps pour faire mes enquêtes. C’est la culture du partage sur internet !
Je ne fais pas des articles très régulièrement, j’en sors un voire deux par semaine.
Par contre, c’est quasiment quotidien, je vais envoyer entre 5 et 20 infos par jour.
Je ne fais pas la promo de mes articles sur Twitter. Par contre, la notoriété de ma
revue de presse et des infos que je balance sur Twitter permet ensuite d’amener
des gens vers mes articles. Ça fait donc partie de mon boulot : je ne suis pas payé
pour tweeter, mais j’estime que dans mon boulot de journaliste, ça fait partie de ce
Twitter et information
qu’attendent mes lecteurs. Je ne suis pas là uniquement pour écrire des papiers, je
suis aussi là pour dire : cet article là, il est intéressant.
On rejoint l’idée de personal branding, et du fait qu’un journaliste peut être limite
un média à lui tout seul. Non seulement on est présent via ses articles
ponctuellement, mais en plus on va occuper le terrain quotidiennement pour se
faire connaître et avoir une caisse de résonnance pour le reste.
Il y aura toujours plein de journalistes qui vont bâtonner de la dépêche parce que
c’est comme ça qu’ils travaillent, ou qu’ils n’ont pas le choix. En même temps sur le
Net, on peut faire de la qualité. On peut prendre le temps, d(ans certains cas) de
faire de longs papiers fouillés, vaec des liens, des photos, des vidéos… Des choses
qu’on n’a pas le temps de fair en TV ou même en presse écrite : en presse écrite,
ton article doit faire 3 fueillets, point barre. Sur le Net, tu as la place. Cette notion
de qualité et, pardaoxalement, les tweets de 140 caractères, participent de cette
mutation du journalisme sur internet.
Un autre exemple : avant je travaillais beaucoup avec les fils RSS pour suivre
l’actualité. Le problème, c’est qu’en suivant Le Monde ou libé, j’ai l’intégralité de
tout ce qu’ils envoient. Or, ce n’est pas forcément intéressant. Par contre, avec
cette notion de journalisme de liens sur Twitter, les liens postés le sont par des
êtres humains en grande majorité. C’est tout l’intérêt ! Ca rehausse
considérablement la qualité de la veille. Je me sers donc de Twitter pour savoir les
infos intéressantes sur les sujets qui me préoccupent.
Du coup, Twitter +les réseaux sociaux+ le blog, c’est un vrai plus pour les
journalistes, ou ça devient une obligation ?
Ca peut être une obligation dans certains cas, mais pour plein de journalistes ça ne
servira à rien. En termes de veille, je pense que c’est plus intéressant que les flux
RSS, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut arrêter d’en lire. Pour arriver à se
faire un nom, Twitter est effectivement plus intéressant.
Twitter et information
Et ce n’est pas Twitter, mais ls réseaux sociaux en général : peut-être que d’ici
quelques années, twitter azura été complètement absorbé, ou sera vraiment
différent, on n’en sait rien. Ce qui m’intéresse : On introduit un nouveau rapport
avec le lectorat.
C’est comme les commentaires sur mes articles : je ne vais pas répondre
systématiquement car je n’ai pas forcément quelque chose à répondre. Quand la
question ou la critique qu’on me fait est pertienent, je réponde, c’est le minimum
sur les réseaux sociaux ; la base. C’est chronophage, mais à partir du moment où
tu mises sur la qualité, ça prend beaucoup de temps, et donc tu publies moins de
papiers que quelqu’un qui n’est pas sur les médias sociaux, ne répond jamais à rien
et se contente de publier. Mais ça vaut le coup ! Et en même temps, je n’ai pas le
choix : dans la façon que j’ai d’aborder le journalisme sur le Net, je suis dans cette
dynamique là.
Alex et Vincent, il y a un côté kikoulol qui participe de leur réputation sur le Net.
Quand Vincent avait trouvé le profil Facebook de Zahia, il l’avait balancé sur Twitter
mais n’avait pas fait d’articles. A contrario, à la suite de ça, beaucoup ont fait des
articles dessus.
Ce que j’explique aux étudiants que j’ai dans les écoles de journalisme dans
lesquelles j’interviens, c’est qu’avant tu faisais ton reportage radio Tv ou presse
écrite, tu le vendais au rédac chef et c’est lui qui décidait de l’heure à laquelle
Twitter et information
c’était diffusé. Après, tu passais à autre chose. Aujourd’hui, une fois l’article publié,
tu dois lire les commentaires, parler sur Twitter ou Facebook, donc il ya des gens
qui vont réagir, il y a presque un côté un SAV. Une fois ton papier fini, ton travail de
journaliste n’est pas terminé, il y a du boulot après. Et la c’est quelque chose qui
est nouveau, et c’est dû au fait que les gens peuvent répondre en temps réel, ce
qu’ils ne peuvent faire à la TV ou la radio, ou en presse écrite. C’est pareil pour les
journalistes : et le minimum quand quelqu’un te parle, c’est d’écouter !
La différence entre Twitter et Facebook, c’est que sur Facebook on n’a pas
forcément accès à ce que la personne a partagé. Là où sur Twitter avec un ou deux
outils on peut savoir qui a dit quoi.
De fait, j’ai 4 fois plus de personnes qui me suivent sur Twitter que sur Facebook.
Twitter et grand public, est ce que tu penses qu’un jour ça peut vraiment
se faire ?
Sur Twitter, non. C’est trop geek, il y trop de termes à comprendre : followers, RT…
Il y a trop de règles, c’est quoi ow.ly, bit.ly, les j.mp etc Ce n'est pas aussi grand
public que Facebook. C’est pour ça que je lis aussi Facebook, pour le grand public,
ils ont un espace à eux. Quand tu es journaliste maintenant, tu as face à toi des
gens qui ont leur propre canal de média, d’expression, sur Facebook et sur Twitter.
Ca change tout au sens où ce n'est pas seulement la possibilité de laisser un
commentaire en bas de ton article. Il ne vient pas sur le blog du monde, sur
InternetActu ou sur OWNI et je lui offre la possibilité de s’exprimer chez moi, là il a
son propre profil Facebook ou son propre compte Twitter où il va pouvoir faire
tourner l’information. Par exemple, ça m’est arrivé plusieurs fois l’année dernière,
je publie un article sur le blog que j’ai sur le Monde, il y avait eu quelque chose
comme 140 retweets mais il y avait eu 800 partages sur Facebook. C’est énorme !
Alors que j’ai 4 fois plus de gens qui me suivent sur Twitter que sur Facebook. En
même temps, sur les statistiques, personne n’est dupe : j’ai plus de 8000
personnes abonnées à mon compte, mais combien sont actifs ? A mon avis, peut-
être, 500, 1000 ou 1500. La majeure partie s’est inscrite mais ne s’en sert plus.
Twitter et information
Tu utilises des outils pour tracker le nombre de clics justement ?
J’utilise bit.ly, je regarde les stats… Avec OWNI, nous sommes justement en train
de préparer un outil pour calculer le degré d’influence non pas au nombre de
followers mais au nombre de clics. Par exemple : LeMonde.fr a un compte Twitter,
58, 27, 125 personnes… ont cliqué sur les liens publiés il y a une heure. Et
pourtant, ils ont 113 000 followers. Moi si je vais sur mon compte, les trucs que j’ai
publiés : 60, 99,192… J’ai fait une expérience avec JeanLucR, qui a plus de 200
000 personnes qui le suivent, et on s’aperçoit que le degré d’influence n’est pas le
nombre de followers. Le compte Twitter du monde.fr entraîne généralement moins
de clics sur un lien que ce que moi je peux produire. C’est complètement
paradoxal. Il ne faut pas raisonner Twitter et microblogging, je préfère "médias
sociaux" : les gens s’expriment aussi, et on parle à des gens qui répondent, voire
qui peuvent t’interpeller directement. Alors que dans les autres médias, radios, TV,
presse écrite, les journalistes parlent à des gens qui n’ont que le droit de se taire
quasiment. A moins de faire un courrier des lecteurs ou d’appeler le standard, mais
ils ne peuvent pas répondre sinon. Sur le net, ils peuvent répondre, et cela n’a
jamais été aussi puissant qu’avec Facebook et Twitter.
Oui : Altavista et Netscape ont disparu, mais les moteurs de recherche et les
navigateurs Web en tant que tels n’ont pas disparu. Je ne sais pas où en seront
Facebook et Twitter dans 5 ou dans 10 ans, mais je sais qu’on ne pourra plus
revenir en arrière sur le fait qu’aujourd’hui un journaliste quand il est sur Internet,
il parle à des gens qui peuvent lui répondre en temps réel.
Twitter et information
A u t e u r : C é dr i c M o tte
J o u r n a l i s te w e b de pu i s 1 9 9 8 ;
n ' a j a m a i s a r r ê té de pu i s e t
essaie de transmettre mes
( m o de s te s ) e x pé r i e n c e s v i a
u n bl o g, de s f o r m a ti o n s ; de s Elaborée en 1929 par un chercheur hongrois, la
c o n f é r e n c e s ; to u t e n théorie des six degrés de séparation repose sur un
c o n s e i l l a n t de s s i te s de
principe simple : chaque être humain est à 6
c o n te n u po u r l e u r r e f o n te o u
le traitement en ligne personnes intermédiaires, au maximum, de tout
d' é v é n e m e n ts . autre être humain dans le monde.
Source : Wikipédia
Twitter et information
Ce qui ressemble à une théorie fumeuse prend toute sa dimension dans les
réseaux sociaux actuels. Toutes les recommandations automatiques type
"Suggestions d'amis", "Vous connaissez peut-être", "Comment vous connecter à
Bob", etc, mettent en application ce principe, sous le diminutif FOAF – pour Friend
of a Friend.
Mais c'est sur Twitter que cette théorie prend tout son sens, grâce à la rapidité de
propagation d'un message, notamment via les re-tweets.
J'en ai fait l'étonnante expérience en septembre 2009.
Sur Twitter, parmi mes 800 followers, 10 ont relayé mon message original. Par
ordre chronologique de RT, un grand merci à @xternisien (journaliste au Monde),
@Polo_ (journaliste au Courrier Picard), @philippe_lagane (blogueur), @leGouter
(fan de groove...), @mettout (rédacteur en chef de lexpress.fr), @berkati
(politologue et journaliste), @MonsieurPierre (journaliste), @wubitt (résident
suisse), @la_nr_chantal (l'un des comptes Twitter de la Nouvelle République) et
enfin @webatou (qui se bat pour des sites Web accessibles)...
Twitter et information
tendance à gonfler les stats), 200 clics ont amené 83 personnes vers cette page
sobrement intitulé Le web en Suisse :
Cette page est un Google Doc en mode wiki ouvert, c'est-à-dire que toute personne
se retrouvant sur la page peut l'éditer. Elle est maintenant fermée.
Ce qui tend à démontrer que s'il est nécessaire d'avoir un nombre de contacts
minimum, il est surtout crucial d'avoir un réseau qualifié.
En raison d'un temps limité, je n'ai pas pu contacter toutes les personnes
recommandées. Trois personnes m'ont permis d'avoir une vision éclairée de la
Twitter et information
situation, et je tiens à les remercier pour leur réactivité et surtout leur disponibilité
à des horaires fantaisistes (de 21 à 23 heures avec Sandrine Szabo, entre minuit et
une heure du matin avec Clément Péquignot, et le lendemain matin pour Pierre-
Yves Revaz). Ces trois personnes ont été contactées et interviewées moins
de 24 heures après lancé le premier message sur Twitter.
Pas sûr d'avoir les mêmes réponses sur des sujets d'actualité. Quelques remarques
cependant :
Twitter et information
Auteur : Erwann Gaucher
Erwann Gaucher est
j o u r n a l i s te , a n c i e n Tous ceux qui, aujourd’hui, travaillent dans la
r e s po n s a bl e d' u n e f i l i è r e presse locale et utilisent Twitter se posent cette
d'étude à l'ESJ, formateur et
c o n s u l ta n t w e b e t pr i n t, question et pressentent déjà les réponses. Twitter
s pé c i a l i s é da n s l a pr e s s e a-t-il vocation à devenir un outil privilégié dans
r é gi o n a l e e t pa s s i o n n é de s l’information de proximité ?
m é di a s .
Commençons par un traditionnel mais inévitable
état des lieux. Dans les différentes rédactions de
journaux locaux de France, la greffe a été sans
S o n bl o g
doute un peu plus longue à prendre avec Twitter
http://www.erwanngaucher.com
que pour Facebook. Pas étonnant : si l’outil est
plus simple à prendre en main, sa finalité est
T w i t t er beaucoup moins évidente. Et surtout, les exemples
@egaucher de journaux nationaux l’utilisant, et sur lesquels la
presse locale aurait pu s’appuyer, sont aussi
beaucoup plus rares.
Malgré tout, petit à petit, les journaux régionaux, principalement les quotidiens,
ont vraiment commencé à utiliser Twitter à l’aube du second semestre 2010. Des
débuts qui restent logiquement timides. Twitter est un "pur outil", c’est la façon de
l’utiliser qui en fait la finalité. Les journaux régionaux, dont les équipes sont parfois
encore balbutiantes sur le web, commencent donc à jouer avec l’outil, tout en
expérimentant ses fins.
Début octobre 2010, plus d’une trentaine de quotidiens régionaux disposaient d’un
compte Twitter officiel, d’autres étant "représentés" plus ou moins officieusement
par un membre de la rédaction ayant ouvert un compte personnel.
Quant au top 10 des journaux locaux les plus suivis sur Twitter, il était le suivant au
21 septembre 2010 :
Twitter et information
Un impact encore très modeste en terme de communauté, on le voit.
Pourquoi ?
Deux stratégies sont alors à la disposition du titre pour assurer sa présence sur le
site de micro-blogging : en confier l’animation à un(e) ou plusieurs journalistes, ou
en automatiser l’actualisation.
Cette dernière est souvent retenue, car plus simple à mettre en place, elle paraît
également plus sûre. Il est techniquement simple, aujourd’hui, de faire en sorte
que le site web d’un journal soit relié à son compte Twitter. Chaque nouvelle
dépêche ou article mis en ligne sur le site génèrera alors automatiquement un
tweet qui sera généralement tronqué une fois les 140 caractères utilisés. Pour lire
l’intégralité de l’information, le follower devra cliquer sur le lien et naviguer sur le
site. Simple, facile et sûr, un tel dispositif est tout le temps disponible, de jour
comme de nuit, week-end compris, et s’appuie sur la production d’infos locales de
toute la rédaction et non d’un ou deux journalistes seulement.
Midi Libre ou l’hebdomadaire L’Avenir de l’Artois (groupe Voix du Nord) ont par
exemple opté en partie pour cette automatisation, séduisante en termes
d’organisation (elle ne demande pas de ressources temps/hommes
supplémentaires) mais en partie inefficace. Elle prouve surtout la méconnaissance
de Twitter, de ses atouts et de ses utilisations possibles, par bon nombre de
journalistes locaux.
Twitter et information
Twitter, simple canal de diffusion pour les journaux locaux ?
Pour le moment et dans la majorité des cas, les journaux locaux cantonnent Twitter
dans un rôle d’outil marketing basique, de boîte à écho de leurs contenus. Twitter
devient un support, un canal supplémentaire pour faire connaître au public le plus
large possible les sujets traités dans le média. Le contenu qui y est diffusé est alors
le même que sur le site et, parfois, le même que dans le journal papier.
L’interactivité y est nulle, la conversation se déroule en sens unique, le partage est
inexistant… Bref, cette utilisation de Twitter oublie totalement l’aspect
communautaire de l’outil et il n’est pas étonnant, donc, que les retours soient très
limités, voire décevants.
Parce qu’il est simple à maîtriser et facile à intégrer à un site, Twitter est de plus en
plus utilisé en local pour traiter l’événementiel "en direct".
Début 2010, à l’occasion des élections régionales, plusieurs journaux régionaux ont
décidé de "tweeter les résultats" en direct des bureaux de votes. Le réseau Vivrici,
qui édite une quinzaine d’hebdomadaires locaux (L’Observateur du
Valenciennois…), avait ainsi installé en home page de ses sites un widget Twitter.
Le compte, alimenté par les journalistes présents à la préfecture et dans les
bureaux de vote via leurs mobiles, permettait ainsi un traitement "live" des
résultats électoraux locaux.
Twitter et information
Le Télégramme a proposé en novembre 2010 un suivi "live" de la Route du Rhum.
Un traitement qui, s’il n’était pas totalement spécifique à Twitter (chaque tweet
renvoyant vers un contenu du site), avait le mérite de permettre le suivi de la
course sans passer obligatoirement par le site.
Depuis quelques mois, Le Télégramme, toujours lui, tente d’aller plus loin avec un
contenu spécifiquement réalisé pour Twitter Le quotidien breton a ainsi lancé en
août dernier un second compte Twitter, @telegrammelive "le premier service officiel
de live-tweets des événements bretons". Objectif affiché : le traitement en direct et
sur Twitter des grands événements culturels bretons. Un premier essai a été mené
avec le Festival du Bout du Monde de Crozon et les rendez-vous ne manquant pas
dans la région, le compte devrait se développer rapidement.
Sur ce mode, Twitter pourrait partiellement remplacer les applications mobiles pour
les médias locaux n’ayant pas les moyens ou la possibilité d’en développer. La
fonction d’alerte peut être en partie assumée par une bonne utilisation de Twitter
et certains médias locaux commencent à avoir le réflexe de ce traitement pour les
événements importants tels que ce fait divers important survenu le 13 novembre à
Dijon et traité "en direct" par @dijonscope
Twitter et information
Twitter, une communauté resserrée
C’est sans doute l’aspect le moins exploité aujourd’hui en local, alors qu’il s’agit
peut-être, paradoxalement, du plus prometteur. Quelques rares journaux locaux
ont commencé à mettre en place de vraies communautés locales via Twitter.
Le Berry Républicain (@leberry_fr) qui, non seulement a su fédérer une
communauté, créer une véritable conversation avec ses membres, mais n’a pas
hésité à mettre sur pied une rencontre IRL (In Real Life), une Tweet-party en
février 2010.
Twitter et information
Malgré tout, l’une des erreurs serait d’attendre la même chose d’une communauté
Twitter par rapport à une communauté Facebook. La communauté Twitter sera sans
doute plus resserrée, mais également plus réactive et proactive.
L’une des premières pistes des médias locaux pour animer cette nouvelle
communauté pourrait être la mise en ligne des réseaux de correspondants locaux.
Communautés préexistantes, ces réseaux de correspondants sont déjà animés par
les médias locaux et pourraient constituer une bonne base, comme cela fut le cas
pour le Midi Blog, le réseau de blogs locaux de Midi Libre.
Twitter et information
L 'a u t e u r : A n t o i n e D u p i n
S o c i a l M e di a D i gi ta l Na ti f
Samouraï, Antoine Dupin est
C h a r gé de C o m m u n i c a ti o n
Web et dispose d'une légitime
très grande reconnaissance
de l a pr o f e s s i o n po u r s e s
di f f é r e n ts é c r i ts gr â c e à s o n
f o r m i da bl e e s pr i t d' a n a l y s e e t
de s y n th è s e . I l pa r ti c i pe
é ga l e m e n t à de s c o n f é r e n c e s
où il n'est pas rare de voir la
foule se lever et acclamer ses
di s c o u r s d' u n e pe r ti n e n c e Un bon journaliste ne donne jamais ses
rarement éprouvée. sources. Cet adage semble bien être passé ad
hoc. Si les médias sociaux transforment les
S o n bl o g mécanismes de la communication, il ne faut pas
http://antoine-dupin.com/leblog/ négliger leur impact dans la mutation de la
diffusion d’actualités. Cette mutation se retrouve
tant dans les usages (appréhension des différentes
T w i t t er plateformes par les utilisateurs lambda) que dans
@AntoineDupin la technologie (PDA surpuissants, temps réel)
Cependant, attention, les grands médias ont toujours un bug avec la rapidité de
l’information. Le cas Montiel où l’on annonçait sa mort est resté en suspens une
bonne heure (voir plus) avant d’avoir un démenti.
De même, en voulant surfer sur la vague des médias sociaux, à trop se précipiter,
ils érigent des comportements inquiétants. C’est ce qu’il s’est passé en 2009 avec
les élections en Iran. Sous les yeux du monde entier, une jeune femme était
assassinée lors des manifestations par la police. Cette vidéo amateur, non du fait
d’un journaliste, a fait le tour du monde. Il fallait coller un visage à cette martyre.
A mon sens, l’avenir du journalisme sur la toile ne réside pas dans des logiques de
scoop, trop dangereuses. C’est en partie dans la valorisation de sources identifiées.
Le journalisme de source prend tout son sens car il répond à un besoin fort
d’appréhension d’une certaine vérité.
2- Le journalisme de source
Comme dit le célèbre adage : "la liberté des uns s’arrête là où commence celle des
autres". Si le citoyen lambda peut produire de l’information, le despote à son tour
peut jouer la carte de la désinformation.
Lycéen pendant les manifestations contre la réforme ou militant Iranien ? Qui peut
dire où et quand cette photo a été prise? Vous? Moi?
J’avais déjà évoqué des dérives dans le précédent guide sur Twitter :
"un tweet avait été relayé par des centaines de gens, qui disait que les autorités
indiennes avaient demandé aux blogueurs de stopper de poster des informations,
au risque d’aider les terroristes. Il a été avéré que l’auteur de cette précieuse news
était un jeune … américain."
Les premiers pas dans le journalisme de source sont venus du New York Times. Le
massacre de Fort Hood aux US a donné lieu à de nombreux tweet et un hashtag,
#FTHood
Conclusion
Qui se cache derrière tel ou tel pseudonyme? Telle information est-t-elle crédible?
Que peut nous apporter le journalisme de source dans un futur proche?
D'autant que si l'on veut maximiser ses chances d'être repris, il faut ajouter les
hashtags qui rangent vos messages par thème et les rendent ainsi accessibles au
plus grand nombre.
Pour gagner quelques caractères tout est bon, à commencer par le choix du
raccourcisseur le plus efficace. C'est comme cela que s'est imposé bit.ly au
détriment de tinyurl, en économisant 6 caractères, comme le montre l'exemple
suivant à partir de la même url :
http://bit.ly/bRL8Vt
http://tinyurl.com/3x8cj2p
Etre concis, c'est être efficace sur le plan intellectuel. C'est l'obligation de cerner
d'emblée l'idée essentielle. C'est l'obligation de tri, de choix et de
franchise. Plus possible de tourner autour du pot, de passer par des détours
diplomatiques plus ou moins liés à une absence de fond ou de courage intellectuel.
Etre clair c'est commencer par faire des phrases simples : sujet, verbe,
complément. C'est aussi renoncer aux adverbes qualificatifs à rallonge et bien
souvent inutiles, si ce n'est à valoriser l'ego de l'émetteur : "indubitablement",
"assurément", "nonchalamment"...
Car c'est bien cela le principal : véhiculer le message essentiel. Et là rien de tel
que la méthode journalistique d'agence : Qui fait Quoi, Quand, Où, Pourquoi,
Comment (avec quels effets)?
règle qu'on résume par les 5 W+H (who, what, when, where, why + How).
Ex :
Anatomie d'un journaliste en 2010, qu'est-ce qui a changé depuis 10 ans ?
http://bit.ly/bDEogh
Tout comme une bonne accroche, un bon tweet doit être suffisamment précis pour
donner envie de lire la suite, il doit comporter assez de "biscuit", comme l'on dit
chez les journaleux.
En cliquant sur le lien, l'on comprend qu'il s'agit d'un message plus relationnel
qu'informatif. C'est le témoignage personnel d'une maman observant son petit
garçon pris par le jeu. Mais il n'empêche : l'absence de compréhension du sujet
n'incite pas au clic.
Cliquer sur un lien est un acte non neutre : c'est un investissement en temps
important qui ne se fera que si suffisamment de garanties s'offrent a priori et
notamment la connaissance du sujet. Pas de lien aveugle, pas de cadeau surprise.
Peu prendront le risque de cliquer vers l'inconnu.
C'est faux, la production ne s'arrête à cette date qu'au Japon. D'ailleurs la vente se
poursuit là bas avec l'épuisement des stocks.
Cet effort de mise en avant d'un aspect intéressant du papier, ce choix d'angle peut
s'avérer payant sur le plan du taux de clic et de retweet. Il rend un vrai service au
lecteur en lui mâchant un peu le travail et en lui proposant un premier niveau de
satisfaction informationnelle qui l'incite au clic d'après.
Tous les jeux de mots, calembours, connotations sont autant de fils qui tissent la
relation entre les individus au delà des informations froides qu'ils peuvent
s'échanger.
Ex :
morganetual
Suspense insoutenable du jour : y aura-t-il de l'eau à mon retour à la
maison ? TintintinTINTINTIIIIIIIIiiiin....
Moi :
@morganetual quand tu dis "tintin", je te trouve pessimiste...
Twitter est donc un très bon entraînement à l'écriture efficace, qu'il s'agisse de
véhiculer des idées ou de la relation pure. Comme au 17e siècle, les joutes orales
ou les blagues révèlent les esprits et contribuent à la popularité et à l'influence
d'un individu. Certaines conversations publiques entre deux individus en révèlent
d'ailleurs plus sur la personne que tous les liens envoyés à la chaîne. Veillez donc à
ne pas rater ces sorties là, même si vous pensez n'intéresser personne, vous serez
sans doute davantage observé que le reste du temps. Peut-être un réflexe un peu
voyeur qui fait qu'on aime intercepter les messages qui ne nous sont pas
adressés...
Au sein des rédactions, la veille a changé. En plus de l’AFP, des radios, des télés,
des RSS, les journalistes ne quittent pas de l’œil Twitter. De peur d’être dépassés.
De passer à côté de l’info qui agite la sphère du Web francophone, alors que la
dépêche n’est pas encore disponible. Pour ne pas rater l’annonce d’une mort ou
d’une rupture. Parce que Twitter fait gagner du temps - ô combien précieux à
l’heure du temps réel. Jusqu’à risquer le dérapage, comme dans le cas du bruit
autour de “la rumeur” ou de la fausse annonce de la mort de l’animateur Bernard
Montiel.
N’empêche. Twitter reste un outil sans égal pour sonder les conversations du jour.
Un peu la machine à café du Web 2.0. Celle où l’on s’échange bruits de couloirs et
recommandations, parfois à demi-mots. Où l’on glane des contacts, éveille des
réflexions et échange des plaisanteries. Un journaliste peut-il rester en dehors? Ce
journaliste d’une grande radio généraliste et twittos confirmé en fait les frais au
quotidien: pas facile de faire comprendre l’intérêt de l’outil aux vieux routards de
l’antenne.
J o u r n a l i s te a n i m a te u r de
Le journalisme est sujet à de nombreux
c o m m u n a u té po u r bouleversement, notamment dans ses pratiques.
LEXPRESS.fr, sponsor officiel Twitter n’est pas le dernier à avoir fait irruption
de Nescafé. Geek apprivoisé. dans les rédactions. Il devient indispensable et
s’impose petit à petit. Mais le réseau social
nécessite un gros investissement de temps pour
les journalistes, ils y sont connectés en
permanence. Johan Hufnagel, rédacteur en chef du
site d’information Slate.fr, nous éclaire sur l'intérêt
T w i t t er
pour les médias de l’utiliser.
@FlavienHamon
C’est un outil extraordinaire pour nous, tout en étant très différent de Facebook.
Mais tout dépend ce qu’on en fait, de qui on suit. Il peut servir en tant que veille
sur des informations précises ou plus globales. Il permet d’être alerté rapidement,
de faire du fact checking ou de diffuser une information. Mais également d’assurer
un service après vente en alimentant les conversations autour d’un article. Voire le
tout à la fois. Twitter nous permet par exemple de débusquer ce qui est passé sous
le radar des autres sources d’infos comme l’AFP, la veille des blogs, etc.
Travailler sur le Web est en soi un job à plein temps. Une fois sorti de la rédaction,
on continue de fouiner sur Internet, de faire des découvertes, de lire des articles,
A l’heure actuelle tout change très vite. Il y a quelque temps encore c’était Google
le grand patron, on articulait beaucoup de nos choix autour du moteur de
recherche. Maintenant c’est le tour de Facebook et de la recommandation. Qui sait
ce que se sera demain ? Twitter fonctionne très bien aux États-Unis parce que les
peoples y sont. Dès que ce sera le cas en France, ça va se développer très vite. Les
gazouillis ne sont pas juste une histoire d’image, c’est un investissement pour
l’avenir.
T w i t t er
@cyceron
Un internaute actif qui reste toutefois minoritaire, si l’on en croit la règle du 90-9-1
développée par Jacob Nielsen : 90% de lecteurs, 9% de commentateurs, 1%, de
créateurs, ratio qui se vérifiait à titre personnel chez AOL, à l’époque où j’étais
responsable des contenus.
En revanche, l’expertise des lecteurs ne doit pas être minorée et constitue une
Il est très important de préciser les limites nécessaires de la discussion dans une
charte communautaire et notamment s’agissant des obligations légales :
interdiction de l’injure, la diffamation, l’appel à la haine raciale... Mais également
l’interdiction du spam, de la publicité déguisée. Et préciser les mesures
envisagées : retrait du commentaire, avertissement, fermeture du compte en cas
de récidive...
Le public est parfois violent dans sa manière de s’exprimer. Il faut tâcher d’être
indulgent et ne pas prendre la mouche, même quand ses compétences, son sérieux
voire son honnêteté sont remis en cause. Très souvent d’ailleurs le ton se fait
beaucoup plus mesuré à la première réponse du journaliste, dès que les gens se
rendent compte qu’il y a vraiment quelqu’un derrière l’écran.
"Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'à la mort
pour que vous ayez le droit de le dire." Cette phrase attribuée (à tort d’ailleurs) à
Voltaire résume la rectitude journalistique : permettre l’expression de tous les
points de vue (à l’exclusion de très rares interdits tel le négationnisme) afin de
Intervenir quand il faut pour faire la police : supprimer les messages illicites,
rappeler les commentateurs à plus de modération et de respect en cas d’invectives
agressives, remettre un peu d’ordre quand les propos digressent sur des sujets
sensibles ou plus ou moins malsains...
- Le "crowd-sourcing"
Autre rôle important du journaliste 2.0 : sa capacité à extraire de l’information, des
savoirs de son public. On appelle cela le crowd-sourcing dans le jargon Internet
(sourçage de foule).
Mais pour tirer le meilleur parti de l’expertise collective, il y a quelques règles à
respecter :
La tâche doit être réalisable en termes de temps et d’expertise pour le plus grand
nombre. Inutile de demander aux gens d‘envoyer la vidéo montée de leur
reportage local. Trop long à faire, trop compliqué. Mieux vaut demander l’envoi de
photos prises sur le vif (Ex : 20minutes qui fait régulièrement appel à ses lecteurs
pour recueillir des témoignages photo sur le terrain)
Le lecteur-participant doit se sentir valorisé par le projet. Cela doit lui offrir une
belle image de lui-même ou vis à vis des autres. Action humanitaire, écologique,
scientifique ou purement journalistique : comme le Guardian qui demanda à ses
lecteurs d’éplucher les notes de frais de ses élus, ou encore dans un registre plus
léger, lorsque Rue89 demande à ses lecteurs d’identifier les marronniers du mois
d’août.
4- Organiser le work-flow
Rien de plus démotivant que de voir son travail non pris en compte par faute de
temps, de moyens de vérification ou de publication... Il faut absolument éviter les
goulets d’étranglement éditoriaux, en anticipant les besoins d’encadrement du
travail amateur.
Ne pas encourager les "mercenaires" qui ne produisent que par intérêt financier,
pas par passion. Plutôt s’attacher à valoriser les individus que leur porte-monnaie.
La qualité n’en sera que meilleure, paradoxalement, car la passion est un ressort
beaucoup plus puissant que l’intérêt ou la nécessité économique.
T w i t t er
@FlavienHamon
Mais si Peters a introduit le terme, le concept n’est pas récent pour autant. Cette
gestion de réputation en ligne est juste une évolution de pratiques déjà anciennes.
Avant on distribuait des cartes de visites, on intervenait à la radio ou à la
télévision, les rédactions mettaient en avant les plumes de leurs éditorialistes.
Maintenant on donne son compte Twitter, on fait du guest blogging, des podcasts et
les rédacteurs en chef demandent à leurs salariés de tenir un blog.
Un moyen de survie
Crédit : Flickr/gg.ranee
Il est l'apanage, non pas des arrivistes, mais des journalistes qui souhaitent se
faire ou refaire une place dans le métier. Démontrer ses compétences, devenir un
spécialiste reconnu par ses pairs et le lectorat sont devenus des atouts
déterminants. De même que contrôler les informations disponibles aux recruteurs
qui n’hésitent plus à “Googleliser” le nom d’un postulant. Et pour parvenir à ses
Dans un article paru sur son blog le 30 avril dernier, J.C Féraud, journaliste au
Echos, averti du danger qui selon lui va de pair avec la pratique. “Si le ‘journalisme-
marque’ peut-être plaisant pour certains sur le plan narcissique (finalement ce
n’est pas autre chose que le chroniqueur, éditorialiste, billettiste vedette d’hier).
Les journalistes auto-starifiés en oublient que sans leur média d’origine qui les a
marqués de leur sceau originel ils ne seraient rien .”
Peut-on le leur reprocher ? Sur Internet la majorité des lecteurs arrivent par un
moteur de recherche. Ils ne soucient pas de savoir sur quel site ils se trouvent,
certains ne s’en rendent même pas compte. Les rédactions se voient dans
l’obligation de mettre en place d’autres moyens de fidélisation, en “starifiant” leurs
journalistes. Xavier Ternisien, journaliste pour Le Monde, le dit lui même : “L'essor
du journalisme multimédia a conduit les éditeurs à mettre en avant le concept de
marque de presse : dans la jungle de l'information sur Internet, le titre d'un
magazine ou d'un quotidien, qui se décline sur plusieurs supports, devient un gage
de sérieux et de crédibilité pour l'internaute en mal de repères.”
Nécessaire pour se faire sa place, nouvelle façon de se démarquer pour les groupes
de presse, le personal branding s’impose peu à peu. Même si cette pratique ne
convient pas à tous. Il est maintenant normal pour les lecteurs de pouvoir discuter
avec un journaliste sur les réseaux sociaux ou dans les commentaires. Mais si cette
évolution de vieilles pratiques n’est pas néfaste, cette “starification” doit avoir un
but : propager ses articles et son média. Et non pas uniquement l’élévation de la
popularité du journaliste. Un bon journaliste sera toujours apprécié, sauf si
personne ne voit ses travaux.
Mais, dans le cas de ces trois médias, rarement pour en sortir du contenu étiqueté
Twitter à diffuser aux lecteurs. Bien sûr, une citation d’un politique laissée sur le
site de micro-blogging sera sourcée comme telle. Mais s’il faut mettre en place le
live d’un événement sur un site d’actualité et que les journalistes sur place donnent
leurs infos en tweets, les médias Internet choisissent souvent de remplacer le label
“en direct de Twitter” par “de nos envoyés spéciaux”. Juste pour ne pas faire fuir
les lecteurs, rebutés par le mot.
En France, Twitter semble, pour le moment tout du moins, condamné à rester dans
l’ombre, utile au journaliste comme au lecteur - à condition de ne pas se montrer.
Pas si loin, en somme, du fil AFP.
Dresser les indicateurs clés de performance d’une stratégie sociale n’est pas une
chose simple car vous ne trouverez aucun patron sur lequel caller votre grille. En
bref, vous ne pourrez compter que sur vous-mêmes et votre propre expérience de
l’outil. Voici comment on peut procéder dans un premier temps.
Déterminer le nombre de comptes qui parlent de votre activité, votre secteur
professionnel, votre territoire, etc. Sélectionnez les comptes les plus pertinents à
vos yeux. Dans l’idéal entre 10 et 30 comptes doivent vous servir d’échelle.
Observez leur nombre total de followers des comptes, leur nombre de tweets
moyen et les interactions qu’ils entretiennent. Pour chaque critère, donnez une
note sur 10 à chaque compte surveillé (sachant que le compte qui possède le plus
de followers a la note de 10, etc) et vous faites la moyenne. Ca vous apportera un
premier regard sur les forces en présence dans votre environnement.
Gros problème, les comptes évoluent en fonction de l’actualité, des ressources
allouées par tel concurrent ou tel partenaire et vous devez donc réajuster votre
grille très souvent. Le faire vous apportera néanmoins des indices sur les bonnes
pratiques à l’œuvre dans votre secteur. Si tel compte a obtenu un nombre croissant
de followers et de relais d’informations en quelques mois, vous vous en apercevrez
pour tenter de déterminer les bonnes pratiques.
Au bout d’un an, jetez tout ça au feu et dressez vous-mêmes les indicateurs à
votre mesure.
Pour cet indice encore vous partez de zéro. Vous devez donc trouver des ratios
propres à vos objectifs. Ca peut très bien être de "grands" indicateurs comme le
nombre de tweets qui génèrent une interaction sur le nombre de tweets total. Si
votre cible est les journalistes, observez le nombre de fois où vous avez la preuve
qu’un journaliste a vu votre contenu (Réponse à un tweet, RT, etc) Vous reportez
mois par mois le nombre de fois où c’est arrivé et vous observez les tendances
Procédez de la même manière pour chacun des publics ciblés. En fonction de votre
activité, du dynamisme ou de l’agressivité de votre environnement vous aurez
l’occasion de dresser d’autres indicateurs. Ne soyez pas trop optimistes car même
en marquant vos tweets, il est souvent très dur de relier directement votre activité
Twitter à vos objectifs en termes de trafic, de performance ou de notoriété. Les
éléments dont vous disposez sont maigres et ne vous permettent pas de faire des
analyses réellement fines.
Une des questions les plus fréquemment posées par les non utilisateurs concerne le
temps à y consacrer. 15 minutes quotidiennes sur Twitter peuvent être suffisantes
pour écouter ce qui se dit sur votre marque ou vos produits, sur les nouveautés de
votre secteur grâce à certains outils :
Comme pour tout outil de veille, il est important de bien sélectionner les sources
d’informations (ici vos "followings"), c’est-à-dire les comptes Twitter que vous allez
suivre :
- recherchez vos concurrents directs ou indirects, vos fournisseurs, à partir de
leur marque ou de leurs noms de produits
- identifiez les médias, les journalistes, les institutionnels s’il en existe qui sont
spécialisés dans votre domaine ou secteur d’activité. Si vous lisez certains blogs
professionnels, regardez si leurs auteurs ne sont pas déjà sur Twitter.
Pour compléter cette liste, utilisez les moteurs de recherche pour saisir les mots
Même sans prendre la parole sur Twitter, même si vous n’envisagez pas dans
l’immédiat de l’exploiter comme canal de promotion ou de dialogue avec vos
populations cibles, ne négligez pas cette source d’informations qui regroupe des
millions d’utilisateurs et qui connaît une croissance fulgurante à l’heure où ces
lignes sont écrites.
Un élément important à prendre en compte avec Twitter, c’est que votre courbe
d’expérience et votre audience vont croître conjointement. En d’autres termes, si
vous faites beaucoup d’erreurs au début, peu de followers la verront. L’impact en
termes d'image sera limité les premiers temps, cela vous laisse donc toute latitude
pour expérimenter.
Soigner sa présentation
Si vous êtes une entreprise, appuyez-vous sur votre charte graphique. En effet,
votre présence sur Twitter doit être cohérente avec vos autres prises de parole on-
line. Il existe également sur Internet de nombreuses ressources qui vous proposent
gratuitement des "fonds de page" optimisés pour Twitter : vous n’avez que
l’embarras du choix. Une règle à retenir : comme pour la bio, l’aspect visuel de
votre compte est un élément de votre message, ne le négligez pas.
Je souhaite partager ici avec vous une toute nouvelle utilisation de ce fabuleux
média que j’ai expérimentée il y a peu !
Le 21 juillet 2010, après avoir réalisé un dossier en 3 parties sur les nouvelles
tendances du recrutement online sur mon blog "Job 2.0", je me suis tout
naturellement posé la question de savoir à quoi pourrait bien ressembler le
recrutement dans l’avenir.
Un tweet adressé à tous mes followers ? Non, pas forcément adapté, et que
pouvais-je y mettre ? " Des volontaires pour un projet un peu fou sur l’avenir du
recrutement ? Contactez-moi ! " ? Je ne pense pas que cet appel aurait rencontré
un réel succès et puis je perdais forcément le contrôle du choix des intervenants,
tout comme l’effet de surprise auprès des personnes sollicitées et de mes
followers ! Une ou plusieurs interviews, combien d’experts, qui… ?
J’ai alors pensé à une fonction Twitter que j’utilisais encore trop peu, le fameux
DM ! Il allait me permettre de toucher à coup sûr chaque expert personnellement,
du moins ceux qui me suivaient également (la fameuse limite du DM !), dans une
relation un peu plus confidentielle. Cette approche par DM avait surtout le mérite
de ne rien dévoiler de l’ambition de mon projet, chaque expert pouvant très bien
penser être sollicité individuellement pour une interview classique ! Enfin, classique
elle ne l’était pas vraiment puisqu’elle allait être multiple et finalement expresse !
Nom de code de l’opération : #ITWXPRESS
Et oui, comment solliciter ces experts avec un seul DM limité, comme tout tweet, à
140 caractères ? Forcé d’adopter un style télégraphique et suffisamment explicite à
la fois !
Voilà ce que cela donne :
Le moins que l’on puisse dire, c’est que mon approche a fonctionné au-delà de mes
espérances. Très vite, quasi instantanément pour certains, de nombreux experts se
sont manifestés pour répondre favorablement à ma sollicitation.
Ainsi à partir du 23 juillet (2 jours à peine après l’envoi de mes DM) et " Le
Recrutement 3.0 selon Vincent ROSTAING ", jusqu’au 12 août et " Le Recrutement
3.0 selon Vincent BERTHELOT ", j’ai publié en continu, sans interruption, 15 points
de vue d’experts en 15 jours (hors week-ends) !!!
La limite du DM
Si le DM est une fonction extraordinaire pour son côté direct et immédiat qui
s’accompagne généralement d’une réactivité expresse du destinataire (mon
expérience l’atteste), il peut aussi devenir rapidement extraordinairement
frustrant !
En effet, ce n’est qu’à cette occasion que j’ai découvert que l’on ne pouvait l’utiliser
qu’à destination de ses followers et non de ses following !!!
Au début, je pensais que c’était Tweetdeck qui buggait ou que certains twittos
avaient paramétré leurs comptes pour ne pas être sollicitables ! Mais le message
sans appel " Recipient not following you ! " m’a rendu à l’évidence.
Je ne comprends toujours pas bien pourquoi cela ne marche pas dans les 2 sens,
sauf bien sûr quand les 2 personnes se suivent mutuellement.
C’est encore plus agaçant quand vous recevez un DM sans pouvoir y répondre !!!
Pour illustrer cette frustration et cet agacement, rien de mieux qu’un petit clin d’œil
à Franck LA PINTA, HR Community Manager de la Société Générale. Quand
@flapinta m’envoie un DM, et bien la seule solution pour lui répondre c’est
d’envoyer un DM à @CareersSocgen ! ;)
Pour parer à cette limite, j’aurai pu crier sur les toits : " @olivierzara Peux-tu me
follow pour que je te DM ? ". J’ai préféré opter pour un autre média et je suis parti
à la chasse aux experts sur Facebook en leur écrivant directement des messages.
Et là ça marche que l’on soit amis ou non et en plus on a plus de place pour
s’exprimer … ;)
Mais que faire quand on ne peut pas envoyer de DM à certaines personnes et que
les messages adressés sur Facebook ou ailleurs restent sans réponse ? Back to
Twitter !
Autre utilisation possible : m’alerter d’un oubli ou d’un lien inactif dans une
interview !
Enfin, je pense tout naturellement à un événement récent qui m’a interpellé sur les
2 faces de la toile.
De nature optimiste et positif, je préfère toujours voir le verre à moitié plein plutôt
qu’à moitié vide ! Ainsi, convaincu du formidable potentiel des outils du Web 2.0, je
privilégie, lors de mes interventions, une présentation très enthousiaste de ces
outils. Sans négliger les risques, surtout quand il s’agit de Facebook, je me
concentre sur le bon côté, même pour Facebook ! ;)
Je recommande toujours aux personnes que je sensibilise d’être très vigilantes sur
le réglage de leurs paramètres de confidentialité (photos taguées " vues par moi
uniquement " et mur perso non accessible) et sur la nécessaire séparation des
sphères privée, sur Facebook, et professionnelle, sur Viadeo ou Linkedin. Je leur
indique au passage qu’il est possible de gérer les 2 sur Facebook via notamment la
création de listes séparées. J’en profite quelques fois pour leur dire que je le fais
moi-même avec plaisir depuis la création d’une page Facebook " Job 2.0 " il y a
quelques mois et la constitution d’une liste " contacts pros ".
Ces DM avaient été écrits entre 11H45 et midi, pile au moment où je venais de
quitter l’espace Réseau pro pour aller animer la première conférence de la journée
sur les réseaux sociaux. Et comme j’avais fait des démos sur 3 PC toute la matinée
en me servant de mes comptes Viadeo, Twitter et Facebook, sans avoir pris le soin
de me déconnecter … Le " plaisantin ", appelons-le comme ça, avait écrit sur mon
mur un message très raffiné " J’AIME LA BITE ! ". Le pire restait à venir … Et j’ai eu
là un exemple concret des risques potentiels liés à une double utilisation, privée et
professionnelle, de Facebook. En effet, le hacker s’était également servi de mon
compte pour écrire sur le mur d’Emilie OGEZ un très élégant " PUTE " … Je le
remercie aujourd’hui d’avoir utilisé des termes aussi grossiers et vulgaires et
tellement décalés par rapport à ma personnalité et mon vocabulaire ! S’il avait été
un peu mieux (ou plus mal ?) inspiré, cette usurpation de mon identité numérique
aurait pu être bien plus dommageable !
Je tire de cette anecdote 2 enseignements : la bienveillance entre utilisateurs est
extraordinaire, spontanée et réconfortante, la vigilance personnelle doit être totale !
J’ai moi-même eu le plaisir de rencontrer certains des experts que j’ai sollicités
dans le cadre de mon projet #ITWXPRESS sur le Recrutement 3.0. Et la qualité de
ces échanges IRL m’a conforté dans mon nouveau projet : les rencontrer tous ! ;)
C’est bien sûr la première question à se poser. Organiser un concours, c’est bien,
mais dans quel but ? Sur Twitter, vous ne pourrez pas constituer de base de
données ou faire un suivi des participants. Au mieux vous aurez une liste
d’utilisateurs ayant participé, sans moyen de les recontacter autrement que par un
tweet, donc non utilisable à grande échelle. Vous souhaitez augmenter le nombre
de personnes qui vous suivent ? Un concours n’est pas (ou peu) ciblé s’il s’agit
juste d’un tirage au sort. Vous obtiendrez bien des followers en plus, reste à savoir
quelle proportion va être vraiment intéressée par votre entreprise. Votre but est
plutôt la fidélisation ? Cela peut alors être efficace si vous disposez d’un nombre de
followers suffisant et déjà intéressés par votre entreprise.
Les concouristes
Les concouristes sont l’illustration parfaite de cette notion de quantitatif. Le dernier
concours que j’ai fait sur Twitter avait pour but de remercier mes followers en leur
offrant une BD que j’avais fortement appréciée. Pas un lot qui fait spécialement
rêver donc… Au final, sur les 82 participants, un bon tiers était composé de
concouristes. Car oui, jouer aux concours est une passion voire un métier pour
certains. Soyez conscient qu’une partie non-négligeable (et parfois même
majoritaire) des participants n’ont absolument aucun intérêt pour votre entreprise
ou vos produits mais jouent simplement systématiquement à tous les concours
trouvés en ligne. Cela fait partie du jeu, mais n’espérez pas obtenir un retoru
positif par la suite…
Vous avez bien compris les avantages et les limites d’un concours sur Twitter et
vous souhaitez en faire un ? Twcontest vous aidera. Entièrement gratuit, il permet
de viraliser et de gérer votre concours facilement. Pour organiser un concours,
identifiez-vous via vos pass Twitter. Choisissez ensuite la catégorie des lots du
concours, le pays concerné, les lots, la date et l'heure du tirage ou encore un lien
dirigeant vers plus d'informations. Le site générera alors un tweet qui servira aux
participants. Vous pouvez même obliger les participants à vous suivre. Si ce n'est
pas le cas, ils recevront un tweet leur précisant que c'est obligatoire pour jouer.
Une fois le concours lancé, il sera annoncé sur le compte Twitter de twContest. Vos
propres tweets ne seront pas comptabilisés, c'est pratique. Vous pouvez si vous le
souhaitez annuler le concours ou le finir plus tôt que prévu. Pour cela rendez-vous
en bas à droite de la page du concours une fois que vous êtes identifié. Le site se
révèle très pratique, donc n’hésitez pas à l’utiliser si vous décidez de vous lancer !
Au final, en matière de concours sur Twitter, chacun voit midi à sa porte. Ils
peuvent booster un peu votre présence et animer votre timeline, soyez simplement
conscient que les retours ne seront pas miraculeux et rarement très qualitatifs.
Les entreprises ont intérêt à être présentes sur Twitter mais quels contenus sont-
elles amenées à tweeter ? Le contenu Twitter c’est du texte, des liens, des photos,
des vidéos, des fichiers audio… Elles ont donc la possibilité de publier des tweets de
natures très différentes.
L’entreprise peut tweeter des informations sur son actualité ou son activité en
temps réel. Elle peut partager ses conseils et astuces sous la forme de messages
avec des liens vers un article d’actualité de son blog, vers un article d’un site qui
parle de l’entreprise, vers une photo en rapport avec son actualité, vers une vidéo
réalisée par l’entreprise ou vers un événement organisé par l’entreprise.
Mais elle peut aussi partager des informations issues de sources différentes en
tweetant une information issue d’un blog qui parle de l’entreprise ou d’un produit,
un lien vers un forum, une vidéo intéressante, une photo en rapport avec l’activité
de l’entreprise, ou un lien vers un événement important pour l’entreprise.
Twitter peut être destiné à gérer la relation client, dans ce cas, l’entreprise répond
simplement aux questions des clients, discute avec les internautes et construit un
dialogue avec les consommateurs. Elle doit repérer les clients mécontents afin de
leurs proposer quelque chose pour compenser ce mécontentement. Si l’entreprise
est réactive, les clients seront très surpris et pourront changer d’avis.
Utiliser Twitter pour augmenter son chiffre d’affaires peut également être
envisageable. L’entreprise peut vendre directement, organiser des jeux concours,
proposer des promotions et des offres spéciales. Elle tweete un lien vers une fiche
produit, une description du produit, un commentaire/avis sur un produit, un lien
vers un jeu concours ou vers une vente Flash.
Notez bien que les entreprises sont amenées à respecter quelques règles pratiques
si elles veulent percer sur Twitter : Apporter une valeur ajoutée en partageant des
informations pertinentes. Communiquer en utilisant des majuscules, une bonne
ponctuation et une bonne orthographe. Remercier les internautes qui disent du
bien de l’entreprise et qui font des retweets. Publier régulièrement des tweets,
rester connecté tous les jours. Varier les types de tweet : réponses, retweet, liens,
messages… Utiliser et maîtriser le vocabulaire Twitter : hashtags, follow friday,
retweets, followers, followings, DM… Répondre à tous les internautes et aux
messages privés. Utiliser les services d’administration et de gestion de compte.
Bien que cette pratique se soit avérée être efficace en termes de quantité, il
semble évident qu’elle ne l’est pas si on prend en compte la qualité des comptes
suivis. Le danger avec cette pratique réside en premier lieu dans le fait que
l’entreprise est vite détectée comme pratiquant cette technique douteuse, c’est-à-
dire qu’elle perd en crédibilité dès le lancement de sa présence sur Twitter.
Dans un second temps, l’entreprise peut très rapidement perdre ses repères dans
la masse de comptes suivis. En effet, il semble surréaliste de pouvoir suivre
assidument plusieurs milliers de comptes Twitter, surtout si ceux-ci n’ont pas de
réel lien avec le secteur d’activité de l’entreprise dont on souhaite développer la
visibilité.
Par ailleurs, le mass-follow ne vous fera gagner qu’une audience très peu qualifiée,
donc inintéressante et d’aucune aide dans votre stratégie sur Twitter.
L’entreprise a donc détecté des conversations sur elle-même, sur son secteur
d’activité, sur ses concurrents, etc. Pourquoi ne pas commencer par la ? Dans un
premier temps il est intéressant de suivre ses concurrents, tout simplement car
c’est un excellent moyen de faire une veille concurrentielle.
Twitter est un outil très intéressant dans une optique de veille concurrentielle car il
suffit de s’abonner aux comptes des concurrents pour être tenu au courant de
l’actualité des concurrents. Lorsque le concurrent va communiquer sur un nouveau
service, une nouvelle prestation, un nouveau produit, etc. vous le saurez tout de
suite.
Par ailleurs, suivre ses concurrents sur Twitter permet également de détecter des
personnes intéressées dans votre secteur d’activité. Si votre concurrent développe
des conversations avec une personne autour de la thématique (et non de sa
marque), il peut être intéressant de suivre cette personne, voire même de la
contacter.
Lorsque vous vous êtes posé la question : est-ce qu’on parle de mon secteur
d’activité ou de ma marque sur Twitter ? Vous avez sûrement détecté un certain
nombre d’internautes intéressants qu’il faudrait rapidement suivre.
Il faut donc rapidement entrer en contact avec ces personnes pour leur indiquer
que vous êtes désormais présent sur Twitter et que vous êtes à leur écoute.
Evidemment, cette partie du travail se fera régulièrement au fil de votre présence
sur Twitter.
Les conversations évoluent, les nouveaux membres de Twitter arrivent par milliers
quotidiennement, il est donc indispensable de détecter les internautes qui
s’intéressent ou du moins qui parlent de votre marque ou de votre secteur
d’activité.
Cette partie du travail est assez facile à mettre en place, néanmoins, il faut
connaître quelques outils et méthodes de travail. Lorsque vous avez installé un
client Twitter sur votre poste de travail, par exemple Tweetdeck (cf. chapitre 1 –
Les outils – les clients Twitter @gonzague) vous pouvez mettre sous surveillance
Commencez par créer une (ou plusieurs) colonne dans votre client Twitter, ensuite
il faudra définir une liste de mots-clés que vous souhaitez surveiller. Ici encore, il
faudra à nouveau revenir sur la stratégie de l’entreprise, se demander si elle
souhaite surveiller un produit, une activité en particulier pour ne pas être inondé
par le bruit, c’est à dire ne pas être submergé par trop d’informations
inintéressantes.
L’avantage d’un client Twitter comme Tweetdeck réside dans le fait que l’on peut
faire des recherches avancées grâce à des opérateurs de recherche. Tout comme
les commandes "site:URL, link:URL, intitle:mot-clé, etc" dans Google, Twitter offre
la possibilité d’utiliser des opérateurs de recherche avancée de sorte que les
résultats soient plus filtrés, donc plus pertinents.
Les listes
Pourquoi ne pas profiter de toutes les fonctionnalités qu’offre Twitter pour découvrir
et suivre des gens intéressants ? Les listes Twitter permettent de suivre plusieurs
comptes intéressants en très peu de temps. Si votre secteur d’activité est assez
dynamique sur Twitter, d’autres comptes ont déjà créé des listes d’utilisateurs
autour de votre thématique. C’est un moyen rapide de suivre plusieurs comptes
intéressants en un seul clic.
Par ailleurs, vous pouvez également créer vos propres listes d’utilisateurs, ceci
vous permettra de vous faciliter le travail à l’avenir. En effet, les listes vous
permettent de segmenter les comptes que vous suivez (dans le cas où votre
entreprise a plusieurs activités).
Ce qui est intéressant avec les listes c’est que l’entreprise peut également s’en
servir pour faire des listes de personnes en fonction de leurs sentiments envers la
marque et de la tonalité des tweets qu’ils publient.
En effet, il est recommandé de segmenter les comptes que l’on suit dans deux
catégories bien distinctes : ceux qui ont un avis positif sur la marque et ceux qui
ont un avis négatif. Ceci vous permet de garder un œil sur les internautes qui ont
déjà critiqué votre entreprise. "Sois proche de tes amis, et encore plus de tes
ennemis" s’applique très bien à ce cas de figure, car vous pourrez garder un œil sur
les comptes potentiellement dangereux.
Les suggestions
Twitter est un outil si bien pensé qu’il vous propose des personnes à suivre. Si vous
vous êtes déjà abonné à un certain nombre de comptes, Twitter vous suggère des
personnes à suivre. Il est donc essentiel de créer un capital de comptes à suivre de
qualité dès le départ de sorte que les comptes suggérés soient en rapport avec
ceux que vous cherchez.
Il existe également des annuaires d’utilisateurs de Twitter, ils sont également une
ressource d’utilisateurs intéressants dans votre domaine d’activités. L’annuaire
. faire découvrir votre marque à ce leader d’opinion et par la même occasion entrer
en contact avec lui avec le même objectif : créer une conversation autour de votre
marque et bénéficier de sa notoriété pour diffuser votre marque auprès de son
audience.
C o n s u l ta n t e t c h e f de pr o j e t
te c h n i qu e , l e s c o m pé te n c e s
de F r é dé r i c r e gr o u pe n t l e
de s i gn , l e r é f é r e n c e m e n t o u
encore la stratégie web. Il Et au commencement était le verbe…
ti e n t de pu i s 2 0 0 7 l e bl o g
Fredzone, et écrit aussi sur Et au commencement était le verbe. De tout
Weedle. temps, l’être humain a été un animal doué de
raison, certes, mais aussi une créature sociable
S o n bl o g pour qui la communication était avant tout une
question de survie. Doté d’une certaine propension
http://www.fredzone.org/
à discuter et à échanger avec les autres, c’est
d’ailleurs cette sociabilité exacerbée qui est venue
T w i t t er jeter les fondations de nos sociétés traditionnelles
et modernes.
@fredzone
Internet ne fait évidemment pas exception à la règle. Conçu avant tout pour
favoriser et dématérialiser les échanges, cet outil de communication a connu un
essor important jusqu’à devenir ce Web que nous connaissons tous et que nous
fréquentons quotidiennement. De nouveaux services ont émergé, modifiant la
nature intrinsèque de nos échanges. Parmi ces derniers, nous pouvons bien
évidemment citer l’ouragan Twitter qui s’est très vite imposé chez les particuliers
mais aussi et surtout chez les "communicants" de tout horizon.
Parler, discuter, expliquer est inné pour l’espèce humaine. Communiquer sur Twitter
est une tâche parfois ardue, aussi bien à cause de la fameuse limite des 140
caractères que par le fonctionnement même du service. Surtout si l’on considère
qu’un simple tweet peut parfaitement faire le tour de la planète en quelques
heures. Ou même parfois en une poignée de minutes. Dans ce contexte, il convient
d’adapter son discours à ce qui est en train de devenir un média à part.
Un vieil adage dit qu’il faut toujours tourner sept fois sa langue dans sa bouche
avant de parler. Finalement, il en va de même pour le contenu textuel et pour
l’écriture en général. Et si certains pensent qu’agrémenter leurs messages
d’émoticônes suffit à mettre en relief la nature d’une pensée, on ne manquera pas
de préciser que ces derniers aussi sont sujets à interprétation. Un simple clin d’œil
anodin peut ainsi très vite devenir une marque d’ironie ou de sarcasme.
Et on sait très bien à quelle vitesse peut dégénérer une discussion qui semblait au
premier abord complètement anodine. Le phénomène porte même un nom : le
"tweet clash".
Supposons un instant que vous vous moquiez d’une personnalité. Entre amis, c’est
le genre de plaisanterie habituelle dont nous sommes tous coutumiers. Sur
Twitter, cela peut très vite devenir de la diffamation. Et il en va évidemment
de même pour n’importe quelle information infondée ou non vérifiée pouvant avoir
une incidence et donc des conséquences sur la vie d’une personne, d’une société
ou d’une marque. Juridiquement, ces derniers ont donc la possibilité de se
Notons qu’il en va de même pour des articles publiés sur un blog, mais aussi pour
les commentaires qui le suivent. Dans ce cas, on notera que c’est la responsabilité
de l’éditeur, et donc du blogueur, qui est engagée. Communiquer sur Internet peut
donc représenter un risque important si vous ne prenez pas garde à la nature et à
la portée de vos propos.
On ne peut donc pas disserter sur Twitter. On ne peut pas non plus détailler notre
pensée. En revanche, on peut toucher très rapidement un large public, ce
qui en fait un produit d’appel idéal. Il suffit de trouver une bonne accroche,
d’ajouter une adresse réduite au préalable avec des services comme Bit.ly ou
TinyURL et de profiter ensuite d’une plateforme plus complète pour aller plus loin.
Nombreux sont d’ailleurs les blogueurs à automatiser la publication de leurs articles
sur ce média en passant par des services comme Socialize, que l’on peut trouver
sur Feedburner.
Qu'est-ce qu'une relation de qualité ? C'est une relation qui enrichit les
personnes engagées dans cette relation.
Or si vous souffrez du manque de followers sur votre compte, vous craquerez peut-
être et ferez peut-être appel à un de ces services qui vous vendent des followers à
la pelle.
Erreur !
Très souvent ces services vous proposent des followers qui ne sont pas ciblés par
rapport à vos centres d'intérêt. Il y a même de très fortes chances que ce soit des
personnes qui ne parlent pas votre langue ou encore des robots.
C'est encore et toujours la loi de Pareto qui s'applique ici : ce sont 20% de vos
relations qui créent 80% de la valeur de votre réseau. L'enjeu sur Twitter est
Définissez vos objectifs relationnels clairement. Qui sont les personnes avec qui
vous souhaitez engager une relation ? Quel âge ont-ils ? Où habitent-ils ? De quoi
parlent-ils ? A quels sujets s'intéressent-ils ? A quels évènements assistent-ils ?
Toutes ces questions sont essentielles pour définir le profil type des personnes avec
qui vous souhaitez développer une relation. C'est ainsi que vous définirez la
qualité des followers.
C'est seulement après avoir fait cet exercice que vous pourrez vous intéresser à
comment toucher le maximum de personnes qui correspondent à ce critère.
Dans ce contexte, il est très difficile de construire une relation structurée dans le
temps avec les nouvelles personnes qui vous followent ( vous suivent ).
Vous n'avez pas le temps pour cela ? Pensez-y à 2 fois la prochaine fois que vous
enverrez un "tweet à la mer" ;)
Si vous optez pour cette technique, pensez à rester dans du ciblage de qualité.
Pensez au profil type de votre follower idéal et utiliser son vocabulaire dans le
moteur de recherche de Twitter afin de capter ses tweets.
Identifiez-les et regardez qui sont leurs followers et les personnes qu'ils suivent.
Vous trouverez alors de nouvelles personnes avec qui engager une relation.
Vous pouvez donc définir des scénarios de messages personnalisés que vous allez
pouvoir envoyer à vos followers afin de développer une relation avec eux dans la
durée.
Vous vous dites sûrement que c'est impossible, que cela prend trop de temps. Vous
avez raison. C'est quasiment impossible à faire à la main quand on cherche à
industrialiser le processus. C'est pourquoi il faut s'équiper d'outils pour se faire
assister dans cette tâche.
L'idée n'est bien sur pas d'automatiser tout le processus et de laisser le compte
tourner tout seul comme un robot mais plutôt d'avoir un assistant qui est là et qui
veille au développement de vos relations de manière structurée dans le temps avec
vos followers afin de vous permettre d'identifier plus rapidement les 20% de vos
followers qui génèreront 80% de la valeur des échanges.
Que dis-je nous avons communiqué ? ! - Non nous avons aussi sollicité l’avis de
ceux qui suivaient notre aventure. Ils ont voté pour le logo, la couleur du tee-shirt,
les thématiques…etc.
Puis, nous avons présenté tous les collaborateurs (ex, les personnes en charge des
comptes rendus ceux de l’accueil) et le programme de la journée au fur et à
mesure de sa construction. Et même le menu festif de la journée !
Tous nos messages étaient accompagnés d’un Hasthag #eReputationCamp2 avec
en fil rouge un compteur : J-10, J-8, J-6, etc.
Jean : Wow, c’est impressionnant ! Mais dis-moi : Comment raconter une histoire ?
Jean : Le scénario était déjà construit à l’avance ? Tous les événements sont
racontés de la même manière ? Finalement, Twitter n’est pas votre seule espace de
publication ? Pendant que je tweet sur un évènement, puis-je tweeter sur autre
chose ?
Les ingrédients pour raconter une histoire – le cas d’un événement exemple avec le
Barcamp eReputation :
·Un Hashtag = mot clef . Le plus court possible. Dans notre cas, il était un peu
long mais parce lui même est une histoire : eReputationCamp1 en 2009 et
eReputationCamp2 en 2010. "Ereputation" étant la thématique et le mot "Camp",
une réduction du mot "Barcamp". Un concept international auquel nous nous
rattachons.
·Des espaces de publication en continu : blog/site, des photos, des vidéos, des
articles, des tweets…
.Un contexte : expliquer l’objectif de l’événement, son déroulé, son principe, ses
règles de fonctionnement, etc
.Créer du Wow ! Avec du fun, des sens, des surprises et ….du lâcher prise : Créer
de la surprise en racontant l’histoire depuis son début en donnant des faits pour
construire un puzzle. Les éléments qui peuvent paraître anodins livrent des
éléments factuels nécessaires à la visualisation. En référence à une pièce de
Jean : Et si je n’ai pas d’événement à raconter, comment faire ? As-tu des idées
d’histoire à raconter ?
Steve Denning a défini une typologie des histoires en fonction de leur objectifs,
leurs usages dans The leader’s guide to storytelling: Huit narrative patterns
·Inspirer confiance : une histoire personnelle basée soit sur des forces soit sur la
manière dont les faiblesses ont été surmontées
.Fédérer autour de valeurs : une histoire va rendre plus concrète des valeurs
abstraites
·Mettre en place une démarche collaborative: histoire d’un succès collaboratif pour
générer la mise en place de la démarche collaborative
·Faire face à des rumeurs: c'est-à-dire lutter contre des histoires à l’aide d’autres
histoires
J’ai demandé aux lecteurs du blog du Personal Branding ce qu’ils adoraient lire,
entendre et découvrir sur Twitter. Voici quelques réactions.
Flav :
J’adore cliquer sur un lien évasif et tomber sur une vraie perle
Sylvaine Pascual :
·des photos magnifiques, des paysages, des animaux, des architectures, des
œuvres d’art étonnants et fascinants
·des perles, des trouvailles drôles et inventives
.des gens passionnants, passionnés, drôles, engagés, partageurs, inventifs, des
concentrés d’humanité etc…
·des informations professionnelles qu’on trouve pour moi, qu’on m’offre sur un
plateau j’ai plus qu’à faire un peu de tri, c’est très pratique, j’adore ça.
Carole BLANCOT:
·faire connaitre mes avis, infos, employeurs
·partager, rire, sourire, dialoguer
·[fidèle à ma personnalité et à mes habitudes], être différente au risque d’énerver
certains, risque que je préfère prendre plutôt que de me fondre dans la masse
· être moi-même en racontant certains aspects de ma vie s’il le faut
Julie adore:
je suis au courant de tout sans regarder la TV ni lire des journaux
Fab:
J’adore découvrir de nouveaux outils web à tester recommandés par mes followers
(dernier en date kweeper.com par exemple)
J’adore aussi vivre en direct les grands événements web parisiens : les
Jerome PP:
·d’avoir une info à 8h00 du mat dont toute la presse parlera vers 17h00.
·les aventures de @caroleblancot (et de son mystérieux #darling)
·les conseils emploi de @pierredenier
·les initiatives de @fbrahimi
·les gentils coups de pression de @lecairn… To be continued…
Car c’est ainsi que naissent les stars sur Twitter. Je ne parle pas de stars déjà
connues pour leurs frasques ou leur volonté exhibitionniste (les Kutcher, Britney
Spears, Oprah Winfrey, ou même Katsuni), mais plutôt d’illustres inconnus qui par
leurs actions (ou plutôt interactions) sur Twitter, vont devenir des stars.
On a ainsi pu voir dans le PTF (Paysage Twitterien Français) Florence Desruol et son
tweet sur l’absence de netiquette sur Twitter, Pascal Cardonna et #lalettre, ou
encore les multiples règlements de compte entre blogueuses ex-influentes essayant
de se reconstruire une audience sur un autre support que leurs blogs délaissés. A
cette jet-set twitterienne, on peut ajouter les twitteurs politiques qui s’amusent
Mais pourquoi ne pas utiliser cet attrait du tweet personnel à votre profit ?
Commencer à tweeter des avis qui accompagnent des RT, puis des opinions
personnelles, voire des conversations à la limite de vos obligations
professionnelles. Vos followers vous suivent parce que vous incarnez une marque,
mais ils vous suivront d’autant plus si vous êtes un véritable individu qui existe au
sein d’une marque. Et un véritable individu exprime ses opinions. Je doute que les
gens aient envie de suivre un panneau publicitaire. Et le politiquement correct
ennuie vos lecteurs. Alors forcément un follower potentiel ira vers les comptes qui
lui sembleront les plus réjouissants, ceux qui parlent vraiment, pas ceux qui
transmettent.
Ainsi, les comptes Twitter peuvent aussi s’enrichir en prenant en compte ce qui
pourrait être un défaut majeur : leur capacité à discuter de façon personnelle
(voire stérile).
On peut se demander quelles marques vont être capables de l’accepter ? Certaines
aux Etats-Unis le font déjà, déléguant leur sacro-sainte image à des représentants
officiels (@ScottMonty pour Ford, ou encore @AdamDenison pour Chevrolet) qui
tweetent des anecdotes et points de vue personnels. Le résultat ? Les ventes
spéciales décollent.
En France, ce n’est pas le cas. L’année prochaine peut-être ?
Gonfler artificiellement un compte Twitter n’est pas difficile. Que ce soit en créant
un bot avec l’API de Twitter ou juste avec un compte Twitterfeed, vous pouvez très
rapidement obtenir un nombre conséquent de followers sans vous fatiguer.
Pour ma part, j’ai testé la seconde méthode et j’ai gagné avec un compte anonyme
près de 400 followers (pour 3 followings) en 2 mois .Le tout n’ayant pas excédé 2h
de travail (4 lignes de php, et une bidouille d’1h sur Yahoo Pipes).
"Mais pourquoi pas ?" Allez-vous me dire. Car d’ici quelques mois, les gens
auront oublié qu’on les a manipulés et défollowés à la sauvage, ils ne regarderont
que le nombre de followers, et se réabonneront sans problème à votre compte. Les
gens ont la mémoire courte sur Internet. Alors où est le problème ?
En conclusion, faire des RP sur Twitter est dangereux. Seuls les bons RP
(connectés) arrivent à faire parler de leurs campagnes sans problèmes sur ce
territoire.
En même temps, il fallait s’y attendre. Vous avez déjà vu un communiqué de
presse converser, vous ?
4/ Le twroll !
Le twroll (invention personnelle) c’est celui qui essaie de se faire mousser
sur votre dos sur Twitter. Digne descendant du troll des forums et des blogs, il a
naturellement trouvé sur Twitter un environnement où sa nature vaine peut
s’épanouir. Il peut prendre plusieurs formes : marque ou professionnel concurrent
voulant vous enfoncer devant vos lecteurs, marketeux débutant voulant se créer
une audience rapidement, ou simple paumé qui a décidé de vivre son quart d’heure
de gloire sur votre dos.
5/ Conclusions
Twitter est un outil mais c’est aussi et surtout un nouveau territoire.
En tant qu’outil, il faut apprendre à l’utiliser, connaitre ses opportunités et ses
faiblesses.
En tant que territoire, Twitter est habité par une population spécifique qui
développe de nouveaux comportements via le langage (RT, 140 caractères, ...),
mais aussi les usages (#FF, instantanéité du tweet, vérification limitée des sources,
recherche du premier tweet, etc...).
A noter que je n’aborde ici que les moyens officiels de faire de la publicité sur
Twitter…
Ils sont donc d’abord apparus dans les résultats de recherche de Twitter.com…
Mais Twitter plaide l’approche réfléchie et mesurée, basée sur l’observation des
réactions et de l’engagement des utilisateurs, ce dans le but de générer un
sentiment de "publicité utile" (basée sur l’analyse du comportement de chacun).
Une intention louable même si je crois sincèrement que ces tweets sponsorisés
seront perçus au mieux comme un mal nécessaire, permettant de faire vivre un
espace pour lequel les twitterers ont de l’attachement.
Pourquoi ? Notamment parce que Twitter et ses 140 caractères font que l’on ne
communique qu’une petite partie de soi-même. C’est donc avec cette infime partie
qu’il faudra cibler et cela risque d’être un peu court (parmi les critères, il y aura le
contenu global de vos messages, les utilisateurs suivis, les listes auxquelles vous
appartenez…).
Il reste que les premiers retours sont (officiellement) ultra-positifs (exemple ici
avec Zecco qui témoigne d’une hausse d’engagement de 50%)
Ce sont donc ces trends qui sont sponsorisés et cela semble plutôt bien marcher.
L’EXEMPLE DE COCA-COLA
Coca-Cola (un "petit" annonceur américain qui a déjà fait une cinquantaine
d’opérations sur Twitter) a été parmi les premiers à faire un test de sponsoring de
trend avec le hashtag #WC2010 (WC pour World Cup soit la Coupe du Monde de
Football 2010 – hashtag = mot clé Twitter).
Sur une journée et pour un investissement évalué à quelques dizaines de milliers
de dollars, la marque a généré 86 millions d’impressions et un engagement
de 6%.
Cela a été notamment permis par un habile mix entre ce trend sponsorisé et un
tweet sponsorisé qui apparaissait tout en haut de la recherche Twitter sur
#WC2010.
Cette façon de booster ses followers a semble-t-il le mérite d’être ciblée VS les
systèmes où l’on achète des followers (et qui comprennent souvent des tonnes de
bots et qui sont interdits par les CGU de Twitter) et de permettre une croissance
plus rapide.
Et les annonceurs sont intéressés, à l’image encore une fois de Coca-Cola et de
Michael Donnelly, son Directeur Interactif Monde qui précise : "Depuis Juin 2010, le
nombre de followers de Coca est passé de 50 000 à 150,000. C’est bien, mais c’est
loin de ce que la marque pourrait espérer. Mon boulot n’est pas de parler à des
centaines de milliers de gens, mais à des millions".
Gageons que le compte sponsorisé Coca lui permettra d’atteindre cet objectif et
qu’il mettra tout son talent pour activer ces nouveaux contacts.
Pour les marques de notre beau pays, tout ça est en partie inaccessible au
niveau local. Mais l’arrivée récente des trends francophones et le développement
de la communauté (qui est de 225 000 personnes en France), il y a fort à parier
que nous pourrons l’expérimenter rapidement.
Sources :
http://mashable.com/2010/06/25/coca-cola-promoted-trend/
http://blog.twitter.com/2010/04/hello-world.html
http://technorati.com/blogging/article/twitters-innovation-continues-with-the-
launch/
http://blog.hootsuite.com/syndicates-twitter-promoted-content/
http://mediamemo.allthingsd.com/20100927/exclusive-want-twitter-to-help-you-
find-more-followers-pay-up-for-a-promoted-account/
http://technorati.com/blogging/article/twitters-innovation-continues-with-the-
launch/
http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-twitter-mise-beaucoup-sur-la-
pub-32001.html
http://www.afom.fr/actualites/publication-d039un-sondage-sur-twitter-et-le-mobile
http://www.journaldunet.com/ebusiness/breve/france/49375/twitter-rassemblerait-
225-000-utilisateurs-en-france.shtml
http://blog.fr.twitter.com/2010/11/plus-de-villes-plus-de-tendances-et.html
Le premier vise à créer notre réseau d’abonnés sensibles à notre activité, le cinéma
et le divertissement. Le principe des abonnés sur Twitter complique d’autant plus
cette tâche car il nécessite un réel intérêt des internautes pour notre timeline, au
contraire de Facebook où les amitiés sont bilatérales. Ceci implique donc une phase
de repérage très chronophage des blogueurs et internautes actifs sur ce créneau.
La tentation d’utiliser des outils d’ajout automatique d’abonnés est grande, mais
nous avons fait le choix de préférer une base d’abonnés qualifiée plutôt que de
privilégier leur nombre. Une fois ces abonnés clés repérés, il s’agit de se faire
accepter d’eux et d’être intégré à ce noyau. Pas facile, cela m’a quelquefois donné
l’impression d’entrer dans une soirée privée à laquelle je n’avais pas été conviée !
J’ai vécu les premières semaines comme une phase de test pendant laquelle on
jugeait l’intérêt de notre animation communautaire. Mais quelle satisfaction nous
avons ressentie lorsqu’enfin nous ont suivis les bloggeurs clés spécialisés cinéma !
Nous étions enfin identifiés comme le nouveau site de VOD gratuite du web.
Le deuxième point à définir vise la fréquence des tweets et le type d’actualités que
nous publions. Au début, j’utilisais Twitter un peu de la même façon que Facebook,
en postant les 2-3 informations quotidiennes à ne pas rater. J’ai vite réalisé que je
passais complètement à côté des atouts de Twitter. De ces quelques tweets, je suis
passée à une vingtaine, ajoutant de l’actualité culturelle "coup de cœur" sans lien
direct avec notre activité. Si j’ai bien du mal à suivre la règle des 80/20 (80%
d’informations hors marque, 20% d’informations marque), il est primordial de ne
pas être considéré comme un annonceur pub par ses abonnés, mais comme une
J’évoquerais pour finir le formidable outil de veille qu’est Twitter : identifier des
contacts, mettre en place des partenariats ou se nourrir des expériences marketing
de nos confrères, c’est le plus souvent sur Twitter que les actualités du marché
sont publiées en premier. Un incontournable pour tous les professionnels du
numérique !
La présence des marques sur Twitter n’est pas assez réfléchie, elles ont parfois
envie de suivre un phénomène de mode sans l’intégrer dans une stratégie de
communication globale.
Mais certaines marques sont quand même bien présentes sur Twitter, je pense à La
Redoute qui a fédéré une belle communauté en ayant une stratégie cohérente. La
Redoute échange avec ses clients, propose des jeux concours, des ventes flash et
génère donc un chiffre d’affaires via Twitter.
Ensuite je dirais que la cible potentielle est énorme avec plus de 220 000
utilisateurs en France et celle-ci grandit de jour en jour. Même si l’outil demeure
moins populaire que Facebook dans l’hexagone, les marques ont intérêt à ne pas
laisser les utilisateurs de Twitter de côté.
En volume de trafic, les Etats-Unis arrivent en tête alors que la France n’est que
33ème ! Une belle marge de progression pour notre pays…
Twitter peut donc être utilisé pour communiquer des offres commerciales, des bons
plans, des ventes privées ou des ventes flash mais ces offres doivent rester
secondaires.
Concrètement, il répondra aux questions des internautes sur Twitter, lancera des
sujets de conversation, choisira les meilleurs moments pour annoncer une
promotion ou une vente flash. Si le community manager fait du bon boulot, la
marque réussira à vendre via Twitter. La vente est indirecte puisque l’internaute
passe par Twitter pour acheter ensuite sur un site e-commerce.
Twitter et le m-commerce
Comme dit précédemment, les utilisateurs de Twitter peuvent acheter sur un site e-
commerce en passant par Twitter mais achètent-ils en situation de mobilité depuis
leurs téléphones ?
Concernant le profil type de ces utilisateurs sur mobile, plus jeunes, plus ancrés
dans la catégorie CSP , ce sont de vrais accros du tweet puisqu’ils consultent leur
timeline très fréquemment.
Les utilisateurs mobiles vont devenir une cible privilégiée pour les marques avec le
m-commerce. Même si, dans le monde et notamment en Chine, de plus en plus de
personnes effectuent des achats depuis leurs téléphones portables, le pourcentage
reste encore faible en France, ils n’achètent pas encore massivement via Twitter
sur mobile.
Dans ce cas, on note tout de même que Free est amené à intervenir sur un certain
nombre de problèmes récurrents. On peut finalement se demander si Twitter est un
En effet, sur Twitter on est dans des échanges "one to one" (l'organisation échange
avec un utilisateur) alors que d'autres plateformes communautaire permettent de
créer des échanges en mode "many to many" plus structurés. C'est à dire que
l'organisation peut échanger avec les utilisateurs et que les utilisateurs peuvent
échanger entre eux. C'est le cas sur des forums ou des plateformes dédiés aux
services clients comme GetSatisfaction, Feedback 2.0, etc.
Pour rationaliser leurs efforts, les organisations devraient plutôt s'appuyer sur des
plateformes dédiées au service client et utiliser Twitter pour détecter les
problématiques des consommateurs et les amener à la solution. C'est la méthode
déployée aujourd'hui par Microsoft avec son compte @MSVousAide et la plateforme
MSAnswers :
Dans ce contexte on remarque que Twitter est un excellent outil pour détecter les
problématiques utilisateurs et les orienter vers des réponses concrètes. Il ne paraît
par contre pas adapté de la placer au centre d'une démarche d'optimisation du
service client.
Est-ce que toutes les organisations ont intérêt à mettre en place une telle
démarche ?
Les cibles et le marché sont des données qui vont conditionner son utilisation. Dans
les cas que nous venons d'étudier, les organisations s'adressent à un public plutôt
technophile très présent sur Twitter. En France, Twitter n'est clairement pas une
plateforme grand public alors qu'aux États Unis son public est tout de même plus
large. Donc avant d'envisager une telle démarche, il est nécessaire d'analyser les
conversations pour savoir si vos clients sont sur cette plateforme et si leur volume
justifie une telle démarche car cela demande des ressources.
Dans certains cas, l'organisation ne fait qu'apporter une solution ponctuelle. Pour
les plus engagées dans une démarche orientée "client", une réponse rapide est
apportée et si la problématique est effectivement récurrente, des recherches sont
réalisées en interne pour trouver des solutions durables et éviter ainsi que d'autres
utilisateurs y soient confrontés. C'est peut être ce qui différencie les réelles
stratégies d'amélioration du service client de celles dont l'objectif inavoué est
d'éviter toute dépréciation de la marque.
Chaque personne dans l’entreprise l’utilise pour ses propres raisons, évidemment,
mais c’est un outil très pratique pour communiquer avec ses clients, partenaires, et
communautés. De mon point de vue, il y a trois étapes :
Twitter en équipe, ça doit être intégré au social CRM. Il est important de tenir toute
l’équipe informée des échanges qui ont eu lieu entre l’entreprise et les internautes
pour rester à jour. Que ce soit par email, par DM (message direct), par tableau de
bord, etc., Twitter peut aider une équipe à mieux communiquer, ou à l’inverse il
peut mener à des problèmes de communication. Il faut savoir qui va répondre,
comment, et quand. "Quand" parce qu’il peut paraître évident qu’il faut que la
réponse vienne de suite, mais parfois il peut être nécessaire d’obtenir davantage
d’informations en interne, ou encore une validation, avant de répondre. Cela dit, il
faut répondre !
Et surtout, pour le répéter encore une fois, la communication est à double sens.
Sur la Toile, nous ne sommes plus à l'ère où un communiqué de presse est rédigé,
validé, envoyé, traité, ou pas, par les confrères. Aujourd'hui, nous communiquons
sous des formats bien spécifiques, dans un contexte où la valeur ajoutée a toute
son importance. Cet univers et ces outils qui sont en perpétuel évolution nous
imposent d'être en veille continue à l'égard des révolutions numériques. Tout va
vite, très vite, trop vite. A l'heure où j'écris ces quelques lignes, ce sont déjà plus
de 50 applications qui ont dû voir le jour :-) Pour revenir à Twitter, nous utilisons la
timeline un peu comme un fil d'agence. C'est un gain de temps énorme. Il y a peu
de temps, un twitto avait repris une information de la timeline, en soulignant
"France 2 annonce de source sûre, via son compte Twitter ..." Twitter nous permet
d'informer et de communiquer en un temps record. Mais aussi d'échanger et de
faire remonter les réactions en temps réel.
Twitter, à un usage très personnel, est devenu ma première source d'information,
avant même les chaînes d'information en continu. J'ai accès à toutes les
informations, à des revues de presse nationales et internationales, aux
commentaires et réactions en direct. Twitter est pour moi une source d'information
à part entière, à condition de savoir bien s'en servir, de sélectionner les
informations qui y circulent et de pouvoir rapidement identifier la qualité et
crédibilité de la source.
Et pour conclure, je rejoins Jérémy Dumont, qui souligne que la communication 2.0
est la capacité à raconter une histoire autour d'une marque, au lieu de vendre un
produit. Un compte Twitter suivi par plus de 30 000 followers, une page Facebook
qui regroupe plus de 10 000 amis, n'est plus comparable à une bannière cliquable.
Tout est dit :-)
S o n bl o g
h ttp: / / c a i r n 4 i t. bl o gs po t. c o m /
T w i t t er
@lecairn
Source : agence Moma
Cette omniprésence du "Je" est à nuancer, car si elle est indispensable au bon
fonctionnement de Twitter ("il faut que JE m’affirme, pour que VOUS sachiez
pourquoi me suivre"), elle n’est pas forcément à confondre avec un égocentrisme
exacerbé, ni avec de l’égoïsme, la plupart des users Twitter ayant au contraire une
propension au partage supérieure à la moyenne.
Enfin si l’on s’attarde sur les sujets recherchés par les utilisateurs Twitter ( source
google ad planner) on observe le classement suivant :
On se rend compte que sur Twitter comme dans la Vraie Vie , la parité en France
est un chantier en soi .
Concernant la répartition par revenus des foyers des utilisateurs Twitter, notons
simplement la différence de répartition sur les revenus faibles par rapport aux USA,
le reste de la répartition étant une quasi photographie de la répartition des revenus
par pays. Twitter ne s’étant pas encore "démocratisé" de manière large en France,
seules les classes moyennes et hautes y sont représentées
Une étude récente de l’Ifop nous permet d’aller un peu plus loin :
Difficile à explorer de manière scientifique ou statistique (je n’ai pas trouvé d’outils
ou d’études permettant de manière certaine de définir des chiffres précis)
néanmoins une estimation purement subjective me ferait mentionner les
professions suivantes
> Journalistes
> Communication
> Web marketing
> SEO / SEM
> Veilleurs
> Conseils
> Freelance
> Etudiants
> Starts-up
> Capital Riskers / investisseurs
"Sur Facebook tu te fâches avec tes meilleurs amis, sur Twitter tu te mets à aimer
de parfaits inconnus."
T w i t t er
@lecairn
L’écosystème Twitter est riche et accueille des milliers de biotopes qui constituent
autant de communautés, où les users ou biocénose varient en fonctions de critères
linguistiques, d’expériences, d’usages etc.
Si on devait poursuivre le parallèle avec la biologie, nous pourrions dire aussi qu’à
l’intérieur de la biocénose les relations sont régies par les 3 modèles suivants :
Du coup, plus votre ou vos communautés seront ciblées et importantes, plus vous
pourrez utiliser Twitter comme un outil de recrutement, même s’il est loin d’être,
aujourd’hui en France en tous cas, l’outil le plus efficient, ou plutôt s’il ne s’avère
efficace que sur une part congrue de la population.
Comme dans toute recherche, il vous faudra d’abord déterminer une stratégie, puis
utiliser les outils ad hoc. Vous trouverez ci-après quelques tips en fonction de
stratégies possibles.
- Recherche directe
• #rh20 pour des thèmes rh2.0 peut vous permettre de voir qui sont les
acteurs pertinents dans une conversation ayant trait à ce thème
• #ereputationcamp2 vous permettra de manière indirecte de voir les
personnes ayant participé ou ayant donné des infos pertinentes sur cet évènement
Pour faire un parallèle avec la "chasse", on serait plus là entre la pêche à la nacelle
et la pisciculture : on attire une très large communauté de talents que l’on anime
et que l’on suit, et on les fait grandir. On les change de bassin et on les pêche
quand ils sont mûrs pour un poste.
Soyez vous-mêmes avec vos aspérités : les profils "trop lisses" ont du mal à
émerger.
Evitez l’effet « marque » trop prononcé (logo, bannières) : les profils personnalisés,
même s’ils sont avatardisés sont plus sympathiques, nous sommes sur Twitter
entre humains et n’aimons pas les bots ( robots ) …
http://www.twitjob.fr/ (gratuit)
http://tweetmyjobs.com/ (options payantes)
en pure players, mais la plupart des jobboards envoient des liens vers leurs
annonces sur Twitter + des blogs comme www.remixjobs.com ou
www.alsacreations.com qui permettent de publier gratuitement des annonces très
ciblées.
- Les évènements
Sachez choisir les évènements, trouvez leur #Hashtag, suivez-les et participez de
manière à vous faire connaitre et à reconnaitre des participants.
- La géolocalisation
Vous pouvez rechercher par zone géographique : ne pas négliger ce critère, il est
souvent intéressant de se constituer un noyau de followers proches
géographiquement qui vous aideront à écouter la twittosphère locale.
Enfin Twitter n’est pas forcément auto suffisant , la plupart des candidats potentiels
présents sur Twitter le sont aussi sur Facebook, Viadeo et LinkedIn , ou possèdent
un blog privé. A vous d’être imaginatif dans votre référencement social, pour que
ces candidats de votre écosystème global finissent par être en contact avec vous et
votre société. A force de vous croiser sur chacun de ces médias, vous ferez partie
de leur "famille" partageant le même biotope et vous déciderez de vous rencontrer
IRL ( en vrai pour les intimes )
Autant de facteurs qui rendent difficile un trafic naturel et récurrent vers les sites
de recrutement. Twitter peut ainsi s’avérer un excellent complément des sites de
recrutement :
Twitter pour générer du trafic : valorisez des contenus, des thèmes, des
rubriques pour inciter vos populations cibles à venir découvrir ces contenus comme
le ferait une classique campagne de display.
Twitter pour pousser des offres : poussez certaines de vos offres, ou des
familles d’offres. Elles pourront ainsi bénéficier de la viralité de ce réseau, telle une
nouvelle forme de cooptation. Vous pourrez peut être toucher des candidats en
veille passive, qui ne consultent ni les jobbards ni les sites de recrutement.
Pourquoi ne pas également décliner vos comptes Twitter selon les familles de
métiers (commercial, production, informatique…) : votre "promesse" sera plus
incisive et vos followers plus homogènes dans leur profil.
Twitter pour relayer votre actualité : qu’il s’agisse de l’actualité de votre site :
nouvelles fonctionnalités, nouvelle rubrique, nouvelle vidéo… ou pour annoncer des
événements RH (présence à des salons, des forums écoles) ou encore pour relayer
l’actualité de votre entreprise (nomination, nouvelle implantation, contrat gagné…),
tous ces éléments vont contribuer à valoriser votre marque RH par sa dimension
"vivante".
Tous ces exemples sont bien évidemment non-exclusifs, vous pouvez les combiner
pour définir votre propre "promesse". Cette promesse, qui doit apparaître dans la
bio de votre compte, est un élément indispensable pour la crédibilité, donc le
succès à long terme de votre compte Twitter.
L’effet d’expérience est important sur Twitter, il faut donc se placer sur une
stratégie à moyen-terme et sur une présence régulière pour obtenir des résultats.
Encore faut-il en avoir le temps.
Et ce n’est que la partie émergée de l’iceberg… Ouvrir un compte Twitter est une
chose, l’alimenter en est une autre. Pour réellement être présent, il est important
de dialoguer avec les autres utilisateurs, de partager des liens intéressants, de
répondre aux questions… Votre présence doit être quotidienne ou presque. Twitter
est un média en temps réel qui nécessite de la réactivité. Difficile d’imaginer
répondre à une question 3 jours après sa mise en ligne. Installer un client Twitter
vous permettant d’être connecté toute la journée sur votre ordinateur de travail
sera logiquement nécessaire. Mais c’est un premier pas vers la rituelle vérification
des nouveaux tweets, l’addiction et donc la procrastination. Attention à ne pas
Les profils rencontrés sur Twitter sont assez peu variés. On y trouve beaucoup de
blogueurs, de journalistes, d’entreprises ou de profils orientés web. Si vous
cherchez un Community manager, nul doute que Twitter sera le meilleur endroit
pour chercher. Si vous cherchez un commercial, bon courage. Twitter n’est pas
grand public, vous risquez d’avoir beaucoup de mal à attirer des profils autres que
informatique/web. Beaucoup d’efforts pour peu de résultats donc.
Il est également possible de sourcer des candidats potentiels en utilisant divers
moteurs de recherche avancés : recherche dans les bios, dans les statuts… Cela
sera plus rapide, mais reste la question de la pertinence des résultats. Difficile
d’évaluer un profil uniquement sur son compte Twitter. Vous devrez donc faire des
recherches complémentaires, vous renseigner sur le candidat, sans garantie qu’il
soit ouvert aux opportunités ou géographiquement proche du lieu de travail. Le
sourcing sur Twitter, à part sur certains postes précis, risque d’être compliqué.
Sur Twitter, par exemple, ces personnes ont, en majorité, choisi d'utiliser leur nom
comme nom d'utilisateur. Comme sur Facebook, ou autre outil social, elles se
démarquent parce qu'elles sont très actives en partageant ouvertement leur vision,
leurs passions et surtout parce qu'elles sont, en grande partie, des personnes qui
dégagent beaucoup de positif.
Dans cet article, je vous introduis à la création d’une communauté et d’une marque
autour de soi. J’apporte plus précisément une réflexion à faire pour optimiser votre
présence et améliorer votre approche sur Twitter.
Et les entrepreneurs/freelances ?
Et Twitter?
Twitter ne représente qu’une partie de la communauté et de la marque que vous
créez autour de vous. Sur Twitter par exemple vous allez trouver des gens qui
partagent certains de vos intérêts et passions. Ces personnes ne sont peut-être pas
actives sur d’autres outils sociaux. Twitter devient ainsi un outil pratique pour
communiquer avec eux.
Les conseils.
Si vous êtes déjà présent sur Twitter et désirez optimiser votre communauté Web,
je propose de regarder tout ce vous avez fait jusqu’à présent :
• Quels sont les types de messages que j'ai diffusés jusqu’à maintenant?
• Quels sont les comptes que j’ai ouverts?
• Comment est-ce que je me sers/suis servi de ces comptes?
• Est-ce qu’il y a des comptes que je peux supprimer?
• Avec qui ai-je le plus échangé ?
• Quels sont les sujets sue lesquels j'ai le plus de facilité à parler ?
• Qui sont mes followers? Est-ce qu’il y en a beaucoup qui partagent mes
intérêts? D’où viennent-ils ?
• Quelle est ma fréquence de publication sur Twitter?
Ensuite il suffit de mettre le tout sur papier et de regarder ce qui pourrait être
amélioré.
Toujours dans le cas d’une optimisation de votre présence sur Twitter, je propose
de questionner des gens avec qui vous avez déjà échangé, des connaissances ainsi
que des gens au hasard. Il suffit de leur demander de vous décrire en deux ou trois
adjectifs. En compilant les réponses, vous allez remarquer des répétitions. À vous
de voir si elles sont le reflet de votre personnalité.
Une autre façon de faire ce test de perception est de regarder les listes dans
lesquelles les gens vous ajoutent sur Twitter.
3- Revenir à l’essentiel
Que ce soit pour optimiser votre présence sur Twitter ou encore débuter celle-ci, il
est pertinent à mon avis de revenir à l’essentiel en se posant des questions types :
• Qui suis-je?
• Comment je suis arrivé ici? (votre cheminement professionnel, raison d’être sur
le Web,etc.)
• Quelles sont mes passions? mes intérêts?
• Qui sont mes auteurs, journalistes, blogueurs préférés?
• Qui sont mes partenaires/collègues de travail?
• Quelles sont mes forces et mes faiblesses?
Et les entrepreneurs/freelances ?
• Quelles sont mes habitudes sur le Web?
• Comment j’utilise les technologies actuellement?
• etc.
Il est nécessaire à mon avis de choisir un média qui reflète bien vos habitudes
actuelles pour assurer une mise à jour régulière de ce dernier. N’utilisez pas le
blogue à 100% si votre force n’est pas la rédaction. Cela pourrait nuire à votre
crédibilité. Si vous aimez la vidéo et que vous avez le matériel nécessaire chez
vous, pourquoi ne pas vous créer un canal sur Youtube et de transformer votre
blogue en vlog? Chaque média répond à un public cible et a ses forces et ses
faiblesses et il faut prendre le temps d’analyser le tout et surtout de déterminer
comment vous comptez vous en servir et déterminer quel sera votre média
principal où vous allez être le plus actif.
5- Faire de la veille
Les points 2 à 4 vous auront permis en quelque sorte de prendre plusieurs notes et
parmi celles-ci on y retrouve des mots clés ou des phrases qui se répètent. Ce
sont, selon moi, les éléments clés pour effectuer une bonne veille sur Twitter.
Avec l’aide de HootSuite, par exemple, il suffit dans un premier temps de chercher
les gens qui partagent vos intérêts et passions grâce à ces mots-clés en
programmant des onglets de veille.
Vous pouvez aussi les repérer grâce à www.localfollow.com qui permet de retracer
des mots clés dans les biographies des gens.
Les projets collaboratifs permettent selon moi de renforcer les liens avec les gens
qui font partie de votre communauté. Il pourrait s’agir par exemple de créer un
ebook ou encore une vidéo qui résume des discussions que vous avez eues avec
certaines personnes sur Twitter.
Conclusion
La création d’une communauté Web et d’une marque autour de soi est un
investissement à long terme. Selon mon expérience les premiers résultats sont
visibles entre 3 et 6 mois d’activités sur le Web. Par premiers résultats j’entends
Et les entrepreneurs/freelances ?
entre autres, des opportunités d’affaires pertinentes, des mentions dans les médias
traditionnels ou Web et une augmentation de votre réseau de contacts. Une bonne
analyse de soi-même avant de se lancer dans ce genre de démarche permet de
créer des liens de confiance et de faciliter l’animation de votre communauté.
Twitter est un excellent outil tout comme Linkedin, Facebook, etc. Il faut toutefois
le dire : Twitter ne répond pas aux objectifs professionnels de tout le monde.
Prendre le temps de se questionner peux être une très bonne façon d'augmenter
les chances d’avoir des résultats concluants.
Et les entrepreneurs/freelances ?
L'auteur : Jean-Paul Oury
Cette formulation a quelque chose de saugrenu.
J ea n - P a u l O u ry e s t Quand on la lit une première fois, on se dit que la
c o n s u l ta n t e n e - r e pu ta ti o n question ne se pose pas. Il est évident que tous
chez Image et Stratégie. les freelances de France et de Navarre se
S pé c i a l i s te de l a retrouvent pour passer du bon temps sur Twitter.
c o m m u n i c a ti o n de c r i s e s u r Et pourtant, il y a quelque chose qui cloche :
I n t e r n e t , Ph d e n h i s t o i r e d e s
pourquoi "le freelance" ? Pourquoi cette
s c i e n c e s e t te c h n o l o gi e s ,
a u te u r de L a Q u e r e l l e de s association particulière avec cette catégorie
OGM (PUF, 2006) socioprofessionnelle qu’est le travailleur
indépendant? N’est-ce pas, au contraire, pour lui
S o n bl o g un lieu d’intense activité, un lieu stratégique où se
M a l i be r té nouent les contacts et se concluent les marchés ?
Et si Twitter était la nouvelle utopie où travail et
T w i t t er loisir ne faisaient plus qu’un ? Comment faire alors
pour "tweeter en travaillant" ou mieux, "travailler
@JP_O
en tweetant"?
Pourtant, si certaines célébrités semblent passer leur vie sur Twitter, à notre
connaissance, il n’y a pas encore de "twitteurs professionnel", de la même manière
qu’on peut parler de blogueur professionnels. Ainsi, Guy Kawasaki, consultant
Et les entrepreneurs/freelances ?
américain, est un peu le 7-eleven de Twitter. Son compte envoie environ un tweet
tous les quart d’heure en continu. On ne doute pas que Guy ait trouvé un modèle
économique entre ses nombreux tweets et ses pages Alltop. N’empêche que, cela
fait bien de lui, un consultant indépendant, un blogueur professionnel, mais
toujours pas un "twitteur pro". Et tant qu’il n’y aura pas de code NAF pour
dénommer ceux qui font profession de tweeter en continu, on peut penser que
Twitter restera avant tout un lieu de loisir.
Ce contexte posé, nous pouvons alors revenir à notre question de base : en quoi
Twitter est-il davantage une "pause détente" pour un freelance que pour un
salarié ?
Peut-être, tout d’abord parce que le salarié, lui, n’a pas accès à Twitter, étant
donné que de nombreuses entreprises empêchent l’accès aux réseaux sociaux. Le
salarié se retrouve donc dans la situation de devoir attendre de rentrer chez lui le
soir pour se connecter.
Ensuite parce que les freelances sont sur-représentés sur Twitter. Les statistiques
sont difficiles à trouver sur le sujet mais une pratique soutenue de l’outil nous a
permis de nous rendre compte que les comptes les plus actifs sont ceux des
consultants, des journalistes, des professionnels du web, des blogueurs... Bref des
métiers dont le statut professionnel est souvent celui de "freelance".
Or si par défaut, le freelance semble sur-représenté, il faut voir qu’il a sans doute
aussi plus d’intérêt que le salarié à se rendre sur Twitter. En effet, son isolement lui
donne envie plus qu’à tout autre de retrouver sa communauté. Nous voici donc de
retour à notre machine à café. Puisque l’indépendant n’a pas ce prétexte d’une
machine à café, lieu où il peut se retrouver avec ses collègues de travail pour
échanger, il est évident que Twitter fait "office de" et c’est ici qu’il vient faire sa
pause détente.
Cette vision des choses met un gros bémol sur notre définition de Twitter comme
étant par essence un lieu de loisir. Rappelons qu’à l’origine Twitter était un outil de
travail, puisqu’il s’agissait pour les utilisateurs - qui travaillaient au service des
urgences - d’envoyer sous forme de sms la description de ce qu’ils étaient en train
de faire. De la salle des urgences à la machine à café, il y a un pas que nous ne
franchirons pas. Mais il est clair que dans ces conditions, la pause du freelance a
Et les entrepreneurs/freelances ?
plutôt intérêt à être bien étudiée.
Voici donc notre freelance un peu moins free... On dirait même qu’il est engoncé
dans un corset de principes qui font qu’il ne peut se permettre de lâcher un
140ème signe de travers... A ce prix là, la pression est énorme. A tout instant, il se
dit que ses followers peuvent trouver le #hashtag qui pourrit sa self e-reputation...
Bref, n’importe quel coach d’entreprise vous confirmera qu’on ne communique pas
de la même manière dans une salle de conférence que devant la machine à café,
même si le public peut être le même.
La vraie question qui se pose alors ne serait-elle pas "comment faire pour que
tweeter en travaillant et travailler en tweetant ne soit qu’une seule et même
chose ?". Le freelance qui se meut en permanence sur Twitter, au bout d’un certain
temps, ne saura plus vous dire s’il y va pour travailler ou pour se détendre.
Imaginons qu’en plein milieu de l’après-midi je consulte mon compte et tombe sur
un tweet qui fait la promotion d’un nouvel outil de veille qui permet de mesurer le
ROI des actions menées sur les réseaux sociaux. Comme par hasard j’étais
justement en train de composer une présentation pour aller vendre une campagne.
Et hop en deux clics de cuiller à pot, je rajoute une jolie slide sur cet outil
révolutionnaire qui va me permettre de valoriser ma campagne. Que rêver de
mieux ? J’allais sur Twitter pour me servir un longo sans sucre et grignoter un
Et les entrepreneurs/freelances ?
Weetabix, je reviens avec une caisse à outil qui va m’aider à briller lors de mon
prochain Keynote. Nous y voilà donc : la machine à café est au milieu de la salle de
conférence et Twitter a bien les apparences de cette nouvelle utopie où travail et
loisir se côtoient de plus en plus, au risque de ne faire plus qu’un. Mais attention au
miroir aux alouettes. Il ne faut surtout pas mélanger les genres. Au freelance de
savoir bien surfer sur la vague pour galvaniser son public. A lui de bien angler ses
tweets pour ne pas briser le contrat de lecture qui le lie à ses followers.... Tout
repose alors sur la stratégie éditoriale qu’il aura choisie. Nous terminerons donc en
évoquant deux types de stratégies :
- Une autre stratégie consiste à trouver un angle d’attaque qui parte de ce que
vous êtes vraiment, de vos valeurs et de vos préférences... bref, vous parlez de ce
qui vous tient à cœur avant d’envoyer des hameçons pour appâter le chaland.
Imaginons que ce soit, au hasard.... la liberté et le progrès. Vous allez alors tout
angler sous ces deux axes en subsumant tous vos tweets sous ces deux valeurs.
Vous allez pouvoir parler dans ces conditions de votre métier, mais également de
toutes les actualités qui vont vous tenir à cœur en vous rattachant à ces
principes... Vous pourrez même faire de la politique. Certes, vous perdrez des
followers, vous en gagnerez moins vite de nouveaux, mais petit à petit, vous allez
construire votre réputation comme étant un freelance avec une forte personnalité.
Et surtout pour vous, Twitter sera cette magnifique utopie ou travail et loisir ne
feront plus qu’un.
Et les entrepreneurs/freelances ?
L'auteur : Julien Guoymard
Blogueurs, blogueuses. Ces personnes qui
"Le Web est ma passion, son partagent, sans prétention, leurs connaissances,
développement mon métier. passions ou pensées sur l’Internet, avec une
J'aime innover, et je tente de
certaine liberté de ton (ou non). Certains en ont
partager ma passion à travers
m o n bl o g i l o n e t. " fait leur métier, la plupart le font par plaisir. Ou par
besoin de reconnaissance.
Audience
La recette pour réussir ?
J’adore les recettes. Comme toute recette qui se respecte, il existe des milliers de
variantes. Toutes avec leurs spécificités, leurs originalités et leurs saveurs. Le tout
voire de la personnaliser. Et naturellement, la théorie est toujours plus simple que
la réussite.
Etape 2. Construisez une communauté. Une vraie. En incitant vos lecteurs, qui
vous lisent et aiment vos articles, à y participer. Votre contenu leur plaît, ils le
partageront à leur tour avec leur communauté.
Audience
L'auteur : Valentin Pringuay
Valentin Pringuay est
bl o gu e u r c u r i e u x & pa s s i o n n é
sur WebTribulation. Manager
France de Symbaloo.com
Audience
Concrètement, voici un petit tutorial pour utiliser Twitterfeed, service probablement
plus simple que Feedburner.
Il vous faudra tout d’abord vous créer un compte (juste donner une adresse mail et
choisir un mot de passe).
Une fois enregistré, il vous faudra entrer le nom et l’URL de votre flux RSS puis lier
votre compte Twitterfeed avec celui que vous avez sur Twitter.
Audience
Et pour ceux qui ont besoin d’avoir des statistiques complets, vous pouvez
facilement traquer le trafic venant de Twitterfeed. Et pour les personnes qui veulent
encore plus de statistiques, il vous suffit d’utiliser bit.ly comme service de
raccourcissement d’URL et d’ajouter un + à la fin de l’url pour avoir des statistiques
précises (et aller sur la page http://bit.ly/bsZTmc+ par exemple)
C’est donc à vous de voir la méthode que vous préférez utiliser. En réalité, rien ne
vous empêche de combiner ces deux techniques pour envoyer automatiquement un
premier tweet dès la publication de l’article, puis laisser passer quelques heures
avant de publier manuellement un second tweet plus personnalisé.
En effet, il n’est pas rare de voir des personnes tweeter deux fois le lien vers un
même article à des heures différentes pour s’assurer une audience plus large.
Audience
L'auteur : Alexandre Santoni
Gérant d'une agence de
c o m m u n i c a ti o n m u l ti m é di a ,
A l ex a n d re S a n t o n i e s t a u s s i
u n bl o gu e u r c a pti v é pa r l e s
Qu'on se le dise dès le départ, Twitter n'est pas un
m é di a s s o c i a u x e t pa s s i o n n é outil destiné à faire directement du SEO. D'ailleurs,
pa r l e r é f é r e n c e m e n t. si on observe la page des comptes Twitter, on
s'apercevra directement que l'ensemble des liens
des pages est en Nofollow. On retiendra
S o n bl o g simplement sans rentrer dans les détails et les
http://www.keeg.fr/ débats sans fin que Google ne tient pas compte
des liens Nofollow dans le poids de la page visée
T w i t t er par ce type de liens.
@keegfr
Petit rappel : dans le référencement, les liens
pointant vers un site Internet sont d'une
importance capitale.
Il fut un temps où il était possible d'obtenir de beaux liens Dofollow via sa page
Twitter, en incluant un lien et l'ancre désirée à la place du logiciel ou du site
Internet utilisé par Twitter. Cette astuce fut donnée par l'excellent Tiger du blog
seoblackout. Malheureusement, cette astuce ne fonctionna que quelques temps.
Si on souhaite profiter de Twitter pour aussi réaliser quelques gains SEO, il convient
donc d'utiliser Twitter de manière plus subtile.
Référencement indirect
Audience
un formidable levier à ce niveau là.
Il n'y a pas de méthode miracle pour voir son tweet apparaître sur Google, mais il y
a quand même un minimum de stratégie à mettre en place, y compris pour
référencer au mieux son compte Twitter. D'ailleurs, globalement, les pages de
profils ont du bon PageRank si tant est qu'on y soit actif.
En gros et sans rentrer trop dans les détails, voici trois points cruciaux à respecter
absolument :
Twitter est en Nofollow, mais les outils utilisant Twitter, ils sont comment ?
Là, je vous donne une clé d'utilisation SEO de Twitter. Je ne vais volontairement
pas vous servir l'ensemble des données sur un plateau, mais sachez que si Twitter
diffuse votre contenu et vos liens en Nofollow, nombreux sont les outils qui utilisent
le contenu de Twitter en balançant l'ensemble des liens en Dofollow. Ils sont
Audience
comme ça, chez eux, c'est cadeau. Bien entendu, l'ancre n'est pas optimisée. Pour
faire au mieux, il convient d'utiliser un raccourcisseur d'URL qui intègre des
redirections 301, comme le célèbre bit.ly. Ensuite, il faut optimiser le contenu
autour de ce lien là avec quelques mots clés bien choisis. La dernière étape
consiste à faire en sorte de diffuser vos tweets sur les pages des outils utilisant
Twitter.
A vous ensuite d'indexer ces pages-là sur Google, si elles ne le sont pas bien
entendu.
Conclusion
Audience
L'auteur : Jean-François Ruiz
J ea n - F ra n ç o i s R u i z e s t C o -
Fondateur de PowerOn :
Agence de Web Marketing
s pé c i a l i s é e da n s l e s m é di a s
s o c ia u x .
Nombre d’internautes désirant optimiser la
création de trafic sur leurs sites Web se posent
cette question.
S o n bl o g
http://www.webdeux.info/ Selon l’étude que nous avons menée sur les deux
derniers mois sur le réseau WidgetBooster, le
meilleur moment pour tweeter est aux alentours
de 14h le jeudi.
T w i t t er
@jfruiz
Quel jour faut-il tweeter ?
Audience
A quelle heure faut-il tweeter en semaine ?
Audience
A quelle heure faut-il tweeter en week-end ?
Audience
Au sein de ces réseaux, la technologie du Buzz Communautaire comptabilise le
nombre de clics générés sur les articles proposés à la communauté et partagés via
les médias sociaux, très majoritairement via Twitter.
Ces articles sont issus des sites/blogs des membres de chaque communauté et
suggérés de manière régulière tout au long de la journée.
Deux mois d’observation permettent de lisser les tendances de clics et d’éviter que
les “buzz majeurs” ne faussent les chiffres.
Cette étude analyse 180943 clics concentrés sur 13945 articles suggérés par
le réseau WidgetBooster entre le 13 septembre et le 15 novembre 2010.
La principale conclusion à tirer après lecture de ces graphes est qu’il convient de
mettre en place une stratégie de diffusion pour optimiser la visibilité de ses
contenus sur Twitter.
En effet, les mises à jour de vos statuts sont bien souvent comparables à l’envoi
d’un message au milieu d’un océan de followers qui ne les verront pas pour la
moitié d’entre eux.
Audience
L'auteur : Alexandre Santoni
Gérant d'une agence de
c o m m u n i c a ti o n m u l ti m é di a ,
A l ex a n d re S a n t o n i e s t a u s s i
u n bl o gu e u r c a pti v é pa r l e s
m é di a s s o c i a u x e t pa s s i o n n é
pa r l e r é f é r e n c e m e n t. Twitter, en plus d'être un outil relationnel ou un
outil de veille, est un formidable moyen de
promotion de ses articles. Aujourd'hui, en fonction
S o n bl o g du sujet de l'article, Twitter est l'un des plus gros
http://www.keeg.fr/ leviers de visites en un temps record. Pour arriver
à dénicher des visiteurs pour son nouvel article via
T w i t t er Twitter, il faut connaître quelques règles et outils
simples. La magie n'existe pas encore sur Twitter.
@keegfr
Par contre, faire en sorte que son article ait un
maximum de chances d'être sur Twitter est plus
que possible.
Par ailleurs, on va admettre que chaque tweet provoque 20 arrivées vers mon
article.
Je vais introduire une règle, qui me semble juste : on peut tout à fait comparer la
vie d'un tweet au cycle de vie d'un produit. Le cycle de vie d'un produit se
décompose en 4 temps : Introduction, Croissance, Maturité, Déclin. Le même
phénomène se répète sur Twitter.
Maintenant que vous avez ces éléments en main, voici le cycle de vie classique et
très simplifié en tableau d'un tweet ayant en lien l'un de vos articles :
Audience
Au total, à partir de mon article, j'ai eu droit à 12 RT (+ 1 tweet de base) et 260
visiteurs que je n'aurais jamais eus sans Twitter.
Bon, j'ai bien évidemment assez sèchement tiré sur la corde dans mes exemples,
vous l'avez sans doute remarqué. Il n'empêche que le principe est véritablement
celui-ci, et le nombre de visiteurs est complètement exponentiel.
Je n'évoquerai pas ici votre e-reputation, votre nombre de followers (et de faux-
lowers), de vos statistiques de visite et j'en passe. A vous de construire ça sur du
moyen et long terme. Ici, ce que je vais essayer d'expliquer est valable
proportionnellement parlant pour absolument tout de monde, quelle que soit sa
visibilité initiale.
Audience
reconnus dans leur secteur ont déjà diffusée n'amène rien et ne vous amènera pas
grand chose. Surtout qu'on peut facilement parier que vous ne serez pas le premier
à avoir publié la news, et de fait, vos visiteurs et followers seront peu enclins à RT
votre article sur Twitter. A l'inverse, un contenu unique, quel qu'il soit, aura un
avantage conséquent sur ce point là. Bien entendu, c'est plus long à faire, plus
difficile, mais le jeu en vaut la chandelle. Il vaut mieux un bel article que 10
reprises d'information. Les effets sur Twitter seront largement plus bénéfiques.
Titre de l'article
Le titre de votre nouveau billet a plus qu'une véritable importance. Il est crucial de
bien le rédiger. Combien de billets avec du bon contenu sont gâchés par un titre
trouvé dans les bas-fonds d'une cave désaffectée. Je connais un très bon blog, ami
du net par ailleurs, avec un contenu excellent qui doit à la louche perdre 50% de
visites potentielles pour cause de titres peu accrocheurs. Qui, aujourd'hui, serait
enclin à acheter compulsivement un sirop de menthe qui n'est pas vert (sans
colorant) ? Pas grand monde. Pourtant, le goût est le même.
Audience
-10 guides ultimes pour ...
-Les 10 plus grands ...
-Les 10 meilleures ...
-… comme un pro
-… en 10 minutes
-… à absolument connaître
Il ne faut bien entendu pas abuser de ces formules, mais c'est le genre de titre qui
cartonne à presque tous les coups sur Twitter si le contenu est bon et si vous
modérez ces formulations. Ce genre de titre, on l’a déjà vu des centaines de fois...
et ils fonctionnent toujours autant.
Bien entendu, d'autres titres bien plus originaux que ça peuvent tout à fait
fonctionner. J'ai refait rapidement le tour des derniers billets que j'ai pu écrire qui
n’ont pas trop mal fonctionné sur Twitter. Un ou deux billets utilisent les formules ci-
dessus, ce qui est déjà énorme car je ne suis pas un grand habitué des
formulations classiques. Les deux ou trois autres titres sont complètement
personnalisés.
Il me semble de fait qu'il y a des règles de base à respecter, au-delà des formules
toutes prêtes :
-Attiser la curiosité de l'internaute
-Interpeller le potentiel lecteur
-Rendre l'article indispensable aux yeux des internautes
Audience
Bouton de RT
Maintenant que vous avez votre texte original qui déchire, votre titre de la mort qui
tue, il vous reste un petit détail à régler : favoriser ce que j'appellerais le RT direct.
Rien ne vaut un beau bouton bien en vue sur le billet pour permettre facilement de
tweeter votre article. Il existe pas mal de bouts de code qui vont vous permettre
facilement d'inclure ce bouton à votre site ou à votre blog.
Il existe par exemple le bouton Tweet This qui permet de faciliter le RT ou encore le
fameux TweetMeme, qui permet par ailleurs de comptabiliser avec plus ou moins
de précision le nombre de RT.
Tweet Original
Je m'éloigne un peu de l'optimisation intra-blog, mais je me lance tout de même.
Faut-il annoncer qu'il s'agit d'un billet écrit par vos soins lorsque vous publié votre
article sur Twitter ? En réalité, tout dépend du contexte. Si votre aura personnelle
est limitée, on peut facilement parier que vous aurez plus de visites si vous ne
précisez pas que le lien ainsi posté pointe vers votre blog. C'est par contre à double
tranchant : certains internautes n'apprécieront pas forcément de tomber sur votre
blog si cela n'est pas annoncé. Ils sont chiants ces internautes !
A l'inverse, si vous disposez d'une reconnaissance dans les domaines que vous
maitrisez, annoncer que l'article vient de vous enclenchera automatiquement un
processus qui favorisera les RT et le nombre de visiteurs.
Globalement, j'ai tendance à penser qu'il vaut mieux annoncer qu'on en est
l'auteur, si tant est qu'on tweete aussi des liens vers d'autres sites ou blogs. Ainsi,
vous démontrez à vos followers et followers potentiels que Twitter n'est pas pour
vous uniquement un outil de promotion de vos produits ou articles. Et croyez moi,
c'est un gros plus (sauf si vous êtes une véritable référence mondialement
reconnue). Les personnes vous suivent sur Twitter pour deux raisons possibles,
souvent cumulées :
Audience
Conclusion
Vous disposez maintenant d'un ensemble de conseils pour optimiser au mieux vos
chances de réussite de votre article via Twitter. A vous maintenant de les mettre en
pratique et surtout de les adapter en fonction de votre retour d'expérience, de
votre public et surtout de vos envies !
Audience
L'auteur : Frédéric Pereira
C o n s u l ta n t e t c h e f de pr o j e t
te c h n i qu e , l e s c o m pé te n c e s
de F r é dé r i c r e gr o u pe n t l e
de s i gn , l e r é f é r e n c e m e n t o u Que serait un blogueur dans les commentaires de
encore la stratégie web. Il
ti e n t de pu i s 2 0 0 7 l e bl o g ses lecteurs ? En vérité, pas grand chose. Et pour
Fredzone, et écrit aussi sur cause puisque ces derniers sont primordiaux pour
Weedle. qualifier le contenu d'un blog. Les statistiques,
c'est bien, on voit les articles qui attirent le plus de
S o n bl o g monde et on peut se rendre compte du bon
positionnement de ses pages sur certains mots-
http://www.fredzone.org/ clés, mais ce ne sont finalement que des chiffres.
De simples indicateurs qui nous permettent de
savoir si l'on est lu, certes, mais pas de nous
T w i t t er rendre compte de l'impact réel qu'ont nos articles
@fredzone sur les internautes.
Mais depuis l'avènement des réseaux sociaux, les choses ont bien changé. En
diffusant leurs articles sur Twitter ou encore Facebook, les blogueurs sont certes
parvenus à toucher un nouveau public mais cela s'est malheureusement fait au
détriment des commentaires. Ces derniers ont ainsi progressivement laissé la place
aux RTs et autres messages laissés au coin d'un mur que plus personne ne
regarde. Désormais, la plupart des blogueurs se sentent bien seuls et certains en
viennent même à fermer les commentaires de leurs blogs respectifs.
Forcément, ça valait bien une petite réflexion sur le sujet.
Audience
tout simplement à se mettre à leur place.
Et en réalité, tout repose sur les fondements même du web.
Le pourquoi du comment
Durant ces dernières années, Internet s'est imposé dans nos foyers. Son succès est
une réalité, personne ne peut le contester, et cela tient essentiellement au fait qu'il
rend tout accessible. Que vous cherchiez des informations sur Henri II, une
nouvelle de Stephen King ou une recette de quiche aux tomates, il suffit de
chercher quelques minutes ou parfois quelques heures pour trouver chaussure à
votre pied.
Petit à petit, Internet a transformé l'usage que nous faisons des nouvelles
technologies. Mais bien plus encore, c'est notre manière de traiter l'information qui
s'est trouvée transcendée par le réseau des réseaux. Nous ne nous contentons plus
de la chercher, nous en sommes venus à la consommer. Dans ce contexte, la
nature même de l'internaute a subit des changements importants. Refusant de
perdre la moindre seconde, il s'est habitué à tout obtenir tout de suite. Sans effort,
sans attente, sans compromis.
Et il en va de même pour sa manière d'intervenir sur les blogs. Après tout,
pourquoi faire l'effort d'aller sur un blog pour commenter un article quand on peut
le faire directement depuis Twitter et gagner ainsi un temps considérable ?
Audience
De mon point de vue, la seule réponse vraiment intelligente doit forcément passer
par le contenu. Il est important pour le blogueur de comprendre que tous ses
articles ne peuvent pas forcément déchainer les passions. Présenter la dernière
imprimante HP guidera peut-être vos lecteurs dans leurs achats mais ce n'est pas
pour autant qu'ils vont venir disserter pendant des heures sur le modèle présenté.
Même chose pour la dernière tasse Bart Simpson ou pour le dernier iMachin dévoilé
avant l'heure par un site kurde ou yougoslave.
Ces sujets sont intéressants, cela va de soi, mais ils ne déclenchent pas toujours la
passion. Ni les commentaires, bien entendu.
Audience
L'auteur : Jean-Paul Oury
J ea n - P a u l O u ry e s t
c o n s u l ta n t e n e - r e pu ta ti o n
chez Image et Stratégie.
S pé c i a l i s te de l a
c o m m u n i c a ti o n de c r i s e s u r Quand j'explique Twitter à des non-geeks, je
I n t e r n e t , Ph d e n h i s t o i r e d e s
commence toujours par le RT. "Vous vous rendez
s c i e n c e s e t te c h n o l o gi e s ,
a u te u r de L a Q u e r e l l e de s chez le coiffeur et vous êtes seul dans le salon. Et
OGM (PUF, 2006) là votre coupe-tifs vous apprend que Michaël
Jackson vient de mourir. En sortant vous vous
S o n bl o g rendez chez le boucher et vous vous rendez chez
M a l i be r té le boucher et dans la boucherie où il y a la queue:
vous reprenez la news devant tous les clients
T w i t t er
@JP_O
Imaginez. Vous êtes en réunion un lundi matin et un pote vous appelle. Vous vous
dites : quel boulet celui-ci, on s’est parlé hier soir... Mais il insiste et comme vous
ne pouvez pas lui répondre, il vous envoie un sms "Tu peux me RT stp..." Argh,
vous vous demandez "la troisième guerre mondiale vient-elle d’être déclarée ?"....
et puis vous remontez à votre bureau et là vous vous apercevez qu’il avait
également posté sur Skype "tu peux RT mon dernier tweet stp, il est trop d’enfer."
Alors il est déjà onze heures et vous vous dites que son RT est passé depuis
longtemps et vous ne savez pas de quoi il voulait parler...
Mais parce que c’est votre meilleur pote et que vous ne voulez pas vous fâcher
avec lui, vous recherchez son tweet de neuf heures du matin et découvrez qu’il
vous a aussi envoyé un mail avec un lien direct vers sa prose afin de vous faciliter
la vie : et là, surprise, vous découvrez un tweet moyen, pour ne pas dire médiocre
et surtout qui ne colle pas avec vos idées... Et tout ce foin pour rien ! En pleine
période de crise, un mec vous a appelé, "smsé", "mailé", "skypé", pour que vous le
"RTéyez". Comble du comble, il se trouvait à l’autre bout du monde quand ça lui a
pris. Alors là, au moment où vous alliez vous emporter....vous vient à l’esprit que
vous aussi ça aurait bien pu arriver et même pis que cela : vous savez au fond de
vous-même, pour reprendre la célèbre expression que vous seriez capable de tuer
père et mère pour un RT !
Audience
Un RT, sinon rien !
Tous les fans de tweeter vous le diront : un RT c’est sacré ! Voici une vérité non
négociable. Quand on est nouveau sur Twitter, on ne comprend pas bien à quoi cela
peut servir. On se demande quel est l’objectif. Et puis vient un beau jour, après
quelques mois d’assiduité, on remarque un petit cercle rouge dans la barre de
navigation de son client Echofon. On clique pour regarder de plus près et là on
découvre que @monmeilleurpote , a pompé ma phrase... Non mais espèce de
copieur va ! Et puis on se rend compte qu’il a mis un signe bizarroïde : "RT"... alors
on cherche. Déjà les @ devant votre pseudo c’était étrange. Les # je ne vous en
parle même pas. Mais le RT...alors là c'est du javanais. Mais de fil en aiguille, on
s'aperçoit que si le pote en question vous a "RT", c'est qu'il vous voulait du bien et
même, comme qui dirait : vous honorer ! Le jour où vous avez compris cela, vous
avez compris la finalité de Twitter. Et si vous vous accrochez comme cela à votre
timeline , c'est que vous êtes entré dans la course au RT. Car si @votremeilleurpote
vous a retwitté, @uninconnu peut bien en faire autant, et pourquoi pas
@unestardunet , @unblogueurinfluent , @unpolitique ou @unjournaliste .... À vous
demain la voie lactée : Twitter vous appartient ! Il suffit de vous faire RT.
Serial RTueur
Et c'est là que, sans crier gare, le vice vient de s'installer en vous. Vous étiez naïf,
un peu nouveau sur le terrain de jeu. Vous venez de croquer la pomme et vous
êtes rendu vulnérable au péché. Car désormais, vous allez faire tout ce qui est en
votre possible pour vous faire RT. En effet, s'il est un objectif de carrière que l'on
peut se fixer quand on arrive sur Tweeter, c'est devenir un serial Rtueur. Oui mais
voilà : comment faire ? Par quelle magie, une de vos brillantes formules que vous
aurez trouvée un matin en vous rasant, va-t-elle pouvoir se hisser en tête du
top_tweets du jour ?
Affutez vos mots tels des lames bien aiguisées. Attention, vous n'avez que 140
munitions, c'est peu, quand on sait le monde qui traîne sur Twitter ! Il faut de
l'entraînement pour frapper la cible au coeur. Trouver la bonne news ? Bof, si c'est
un lien du fil de votre quotidien préféré, il y a de bonnes chances pour que votre
voisin de palier reprenne également cette info sans passer par vous. Donc
finalement vous n'avez aucun mérite. Idem, si c'est le lien du billet du blog du
même voisin de palier que vous retweetez : il y a d’autres bonnes chances pour
que lui-même l'ai déjà retweeté. Vous l'aurez compris, pour être un serial RTueur,
un vrai, il faut avoir tiré le premier ! Et en rafale pour déchaîner la foule de vos
followers, au point que sans tambour ni trompette, votre pensée du matin ait fait le
tour du monde le soir quand vous vous couchez. Donc si vous tweetez le titre du
billet que vous venez de pondre sur votre blog, là vous avez déjà un peu plus de
chance. Mais, bon ce n'est pas donné à tout le monde de s'appeler Michaël
Arrington et d'avoir derrière soit toute la rédaction de Techcrunch et devant des
milliers de fans prêts à vous RT tel des bots qui n’ont pas réfléchi et jouent les
perroquets parce qu’ils vous font systématiquement confiance...
La phrase qui tue, celle qui crucifie sur place, il n'existe sans doute pas de recette
toute faite pour la trouver, mais, il existe quelques trucs et ficelles pour s’y
essayer : prenez un sujet d'actualité. Greffez-y un jeu de mot décalé. Genre un
Audience
p’tit jeu de mot sur #Sarko par exemple - si tant est qu’ils n’ont pas été tous déjà
faits - ça peut marcher. Si vous êtes déjà une star du web, vous aurez beaucoup
moins de difficultés. Si ça n'est pas le cas, priez pour qu'une star du web daigne
bien vous retweeter : c'est encore le meilleur tremplin pour commencer votre
carrière. C’est certain : il y a ainsi tous les jours une quantité de bons tweets
perdus dans la nature qui n'ont pas réussi à dépasser le cercle d'amis de leur
auteur. Donc il ne suffit pas de trouver un tweet génial, il faut en plus que ce tweet
soit vu et repris par un @déjàinfluent . Sinon, il y a un truc qui marche bien : les
citations d’homme célèbre. Exhumez un Mark Twain (pour vos followers anglo-
saxons) ou un Michel Audiard (pour les autres)... vous êtes assuré d’avoir au moins
trois ou quatre reprises. Après pour passer le stade la dizaine, si vous n’êtes pas
"déjà une star", il faut que la chance et l’actu soient avec vous. Enfin si vous voulez
dépasser la dizaine, alors que vous n’êtes toujours pas un @déjàinfluent .... là
comme qui dirait, il faut que les dieux de Twitter vous aient donné un petit coup de
pouce. Mais ça, ça ne s’explique pas et ça arrive parfois au bout de longues années
de travail.
En bref, vous comprendrez pourquoi certains - j’en fais partie - seraient près à tuer
père et mère pour un RT : c’est la possibilité donnée à chacun de devenir
soudainement la star du moment. C’est l’occasion de sortir de l’anonymat. De se
détacher du lot parmi un océan de paroles anodines et de mots que personne ne
lira jamais... C’est tout simplement créer un peu de sens dans une activité
mécanique qui vue de l’extérieur semble ne pas en avoir. Alors tous à vos claviers
et que les dieux soient avec vous !
Audience
L'auteur : Benjamin Romei
Benjamin Romei est
fondateur de Vendeesign
a ge n c e de c o n s e i l e n
c o m m u n i c a ti o n e n l i gn e .
L’agence ne fait quasiment
qu e de l ’ é di ti o n w e b e t u n
pe u de c o n s e i l a u pr è s Twitter (et les réseaux sociaux en général) a sans
d’ a n n o n c e u r s e t de m a r qu e s , aucun doute révolutionné la façon dont
qu i s e po s e n t be a u c o u p de nous consommons l’information, que cela soit pour
qu e s ti o n s u r l e u r pr é s e n c e e n le blogueur ou pour le lecteur. Pourquoi ?
l i gn e .
Simplement par le fait que l’information arrive en
S o n bl o g
temps réel, l’information est plus disponible.
http://leblog.vendeesign.com/
Pour le lecteur, Twitter lui permet de suivre en
T w i t t er temps réel la publication des blogs, sites média
qu’il suit. L’information est automatiquement
@vendeesign
poussée sur son desktop Twitter.
Cela a accéléré notre veille. Si bien que cela a changé considérablement la vie d’un
billet sur un blog ou un site qui utilise Twitter ou Facebook comme outil de
communication et de promotion.
Fidélisation
J’ai réalisé une petite courbe pour vous montrer la vie d’un article sur Vendeesign,
on voit clairement les trois pics de lecteurs : ceux qui utilisent Twitter (qui arrivent
quelques secondes après la publication pour lire l’article), ceux qui viennent depuis
le flux RSS (une vingtaine de minutes après la publication de l’article) et ceux qui
arrivent depuis la newsletter (le lendemain de la publication de l’article).
Fidélisation
L 'a u t e u r : E m i l i e O g e z
Fidélisation
Ou encore Hugues Aubin, alias Hugobiwan :
A quoi ça sert ?
Dans la vie de tous les jours, quand vous arrivez au bureau, que vous arrivez dans
un lieu, que vous croisez quelqu'un que vous connaissez dans la rue, vous dites
"bonjour". C'est une marque de politesse et de sympathie. Sur Twitter, c'est
exactement la même chose.
Ce qui change, c'est le spectre, plus large, des personnes que vous touchez, et ce
d'autant plus que vous avez beaucoup de followers ; vous dites "bonjour" à tous
ceux qui sont derrière leur écran (de smartphone, d'iPad ou d'ordinateur...) au
moment où vous envoyez votre tweet. Bien évidemment, l'heure à laquelle vous
envoyez le "bonjour" sera déterminante. Vous aurez moins de retours à 5h du
matin que vers 9h. :)
Peu importe qu'il fasse jour ou nuit chez vos followers... Vous arrivez sur Twitter et
vous indiquez que vous êtes là et disponible si besoin. Libre à eux bien sûr de vous
répondre. Quelques fois, les conversations s'engagent. On en profite pour donner
des nouvelles, parler de météo, partager des liens... Il nous arrive de perdre un
peu de vue des personnes et l'on est alors bien content de les retrouver à ce
moment de la journée où tout est encore calme. "Quelques grammes d'humain
dans un monde de tweets et de liens".
Fidélisation
L 'a u t e u r : Pr i s c i l l a G o u t
Pr i s c i l l a G o u t e s t r é d a c t r i c e
Web à RegionsJob. Elle
a l i m e n te l e c o n te n u du F i l Twitter est un outil de veille incontournable, sur
Info de RegionsJob, de lequel l’info va vite, très vite, trop vite ? Sans
J o btr o tte r e t du bl o g
Mode(s) d’Emploi avec doute, mais là n’est pas la question. Tweeter une
Fabrice Mazoir. Elle est information est devenue un geste quotidien quasi
n o ta m m e n t s pé c i a l i s é e s u r automatique pour la plupart des blogueurs,
l ’ e m pl o i a u f é m i n i n . journalistes, ou rédacteurs, qui accompagne
S o n bl o g l’écriture ou la lecture d’un article. Mais parfois,
l’information la plus diffusée n’est pas celle que
h ttp: / / r e da c ti o n . bl o g. r e gi o n s j o b l’on attendait, ou tout au moins, pas forcément
.com celle que l’on espérait…
T w i t t er
@priscilla_rj
Fidélisation
Lorsqu’un tweet anodin dépasse en taux de clics tout ce que vous avez pu tweeter
depuis l’ouverture de votre compte, infos virales et billets de fond compris, vous en
sortez pas indemne…
Pour répondre à la question posée ci-dessus, je dirai non : Twitter n’est pas
forcément le support le plus adapté à la diffusion de vos articles de fond. C’est
votre blog ou votre site qui l’est. Twitter est un outil complémentaire. Tout l’intérêt
d’un billet ne se verra sans doute pas en 140 caractères seulement. Twitter est
plutôt « un complément au blog car il dispense parfois d’avoir à se creuser les
méninges pour publier un article complet quand on veut juste partager un lien»
(dixit Presse-Citron en novembre 2009).
Mais faut-il "faire du lol" pour attirer le retweet ? Tout dépend de ce que vous
souhaitez à terme. Si votre intérêt est avant tout d’être reconnu et retweeté par
votre communauté (emploi, web 2.0, high tech, mode…), cela ne semble pas
nécessaire. Comme le dit @Moderateur, "si le but de votre espace de contenu est
d’obtenir du trafic qualifié, 50 clics sur votre lien d’analyse sont plus importants
que 400 sur Bonjour Poney". Et c’est avec ces personnes que vous échangerez
autour du sujet, via les commentaires notamment. Mais si votre intérêt est un
Fidélisation
maximum de clics et de retweets, peu importe de qui, du moment que cela apporte
du trafic à votre blog, c’est très différent. Mais vous prenez le risque que votre
lectorat se lasse.
Fidélisation
• Depuis quand es-tu inscrit à Twitter et qu’est-ce qui avait motivé ton
inscription ?
• Tu déclares sur ton blog que ce dernier n’a aucun intérêt, et que c’est ce
qui fait son intérêt. Tu envisages ton compte Twitter de la même
manière ?
Absolument ! Et c’est la même chose avec mon compte Facebook. Tout ce qui est
virtuel ne doit pas prendre autre chose que sa place... virtuelle.
Twitter accélère tout. Une information circule beaucoup plus vite. La relation à
l’information est donc modifiée. Nous sommes plus oppressés par la donnée. Même
si, souvent, elles ne servent à rien, les données se succèdent encore plus
rapidement qu’avant.
Ainsi, que l’on soit annonceur, journaliste, politique ou autre, les réactions doivent
être justes et encore plus rapides qu’avant Twitter. Tout leader d’opinion ou
connecteur se doit d’être sur Twitter pour apprendre à gérer, et c’est nouveau, sa e-
reputation qui est la seule trace qui reste sur Google.
Alors, à la question de savoir si Twitter est une révolution, la réponse est non, c’est
juste un révélateur de la révolution Internet.
Je ne sais pas.
Jouer au mieux le Lego de l’ego sans jamais être intime. Pas simple.
Témoignages
• Depuis quand es-tu sur Twitter, et qu’est-ce qui a motivé ton inscription ?
Depuis juin 2007. Je me suis inscrit "pour voir", j'étais très critique et méfiant vis-à-
vis de Twitter, mais j'ai peu à peu changé d'avis, je me suis "converti" et je ne le
regrette pas.
J'utilise principalement Twitter comme outil de veille, je dirais à 80%, le reste étant
consacré à la publication de posts et la réponse aux messages reçus. Ne rentrent
pas dans ces chiffres les posts auto-syndiqués de Presse-citron, qui génèrent un
peu de trafic.
Non, c'est plus freestyle. Je peux aussi bien balancer une info qu'un lien ou une
réflexion personnelle à la con qui n'a rien à voir, genre "Allez l'OL" :-)
Oui, cela fait partie de mon top 5 en apport de trafic, et parfois même juste
derrière Google (enfin loin derrière en chiffres quand même, mais deuxième en
position)
Peut-être un peu en effet, mais je ne l'utilise pas, ou plus autant que je ne pourrais
le faire.
Témoignages
• Te sers-tu de Twitter à des fins plus personnelles (dans les échanges
notamment), ou évites-tu du fait que tu es observé par beaucoup de
monde ?
Avant oui, mais moins maintenant. Même si comme je le dis dans la réponse à la
troisième question, c'est relativement freestyle, je fais quand même gaffe à ce que
je dis, et je m'auto-censure beaucoup. Avec 50.000 followers les réactions arrivent
vite, nombreuses, et parfois violentes, et c'est difficile voire impossible à gérer.
Donc je m'efforce de garder le contrôle et je ne peux plus me permettre de
balancer des trucs à la légère comme j'en ai un peu l'habitude car le second degré
ne passe pas à l'écrit, et ça m'a parfois valu de me faire sèchement reprendre de
volée :-) Je pense que Twitter est un outil fabuleux mais, de par son format, peut
aussi être la pire des messageries, et une source terrible de malentendus et de
polémiques qui n'existeraient pas dans d'autres formats. En fait Twitter auto-
génère ses propres clash. Pour tout dire j'ai pris beaucoup de recul depuis cet été,
où, étant à l'étranger avec une connexion difficile, j'en ai profité pour me
"désintoxiquer" et m'interdire de poster et lire ma timeline pendant trois semaines.
Ça m'a fait un bien fou et depuis je tweete avec beaucoup de parcimonie. J'ai
notamment adopté une règle de "ni ni" : ne plus répondre ni aux tweets qui ont un
parfum de troll ou de provoc’, ni prendre part aux discussions des autres si je ne
suis pas directement concerné ou interpellé. Observer seulement, mais faire en
sorte de ne plus s'exposer. En outre, depuis, j'ai dû regagner 20% de productivité
professionnelle :-)
Témoignages
• Quand avez-vous décidé d’ouvrir un compte Twitter pour la Société
Générale ?
Notre compte Twitter a été lancé en juin 2009, nous avons donc soufflé notre
première bougie il n'y a pas longtemps, et nous approchons des 1500 followers.
L'ouverture de ce compte a suivi de peu le lancement d'une rubrique Conseil
Coaching au sein de notre site de recrutement. La vocation de ce compte Twitter
était de prolonger cette promesse faite au candidat de lui apporter informations et
conseils pratiques pour l'aider à être plus performant dans sa recherche d'emploi.
Un autre objectif pour nous était de compléter notre dispositif de veille par cet outil.
Un dernier élément, mais qui reste marginal compte tenu des volumes, était de
tester Twitter comme nouveau canal d'échange avec les candidats.
Ce compte Twitter vient soutenir les offres de postes, qui sont systématiquement
présentes sur le site Careers, car c'est le canal incontournable pour postuler. Mais
la diffusion des offres n'est pas le principal sujet de nos tweets. Nous utilisons donc
Twitter comme un apporteur de trafic ou pour son supplément de visibilité ciblée
(puisque les followers se sont par définition déclarés intéressés par notre
"promesse éditoriale"). S'agissant des profils, il est vrai que nous nous concentrons
sur des profils IT / informatique / communication / marketing car il y a sur-
représentation de ces métiers sur Twitter.
Témoignages
• Quels sont les retours sur ce compte ?
Je suis convaincu que son utilité réside dans la complémentarité avec les autres
espaces RH dont nous disposons (site Careers, blog, présence sur les réseaux
sociaux professionnels ou grand public). Quand nous l'avons lancé, la motivation
n'était pas du tout de surfer sur la vague mais il comblait un manque dans notre
écosystème.
Effectivement nous avons quelques comptes, qui pour être honnête rencontrent
des succès divers, et qui sont dédiés à des sujets ou des populations bien précis.
La qualité d'un compte ne vaut que par la qualité des tweets postés. Il est donc
indispensable de confier ces comptes Twitter à ceux qui maitrisent le mieux le
sujet. Par exemple, le compte Twitter de la Mission Handicap SG est géré par cette
même équipe. Cela est valable pour les autres plateformes relationnelles : nous
avons la même approche avec la page Facebook dédiée à l'alternance. Nous
accompagnons ces équipes, nous les conseillons mais ils sont les plus légitimes
pour animer efficacement un compte.
• Penses-tu qu’un compte Twitter peut avoir une réelle utilité pour une
entreprise ? Si oui, avec quel type d’utilisation ?
Sur l'aspect RH, je t'ai donné les éléments de réponses. Je suis convaincu qu'il
existe une multitude d'usage de Twitter pour une entreprise, petite ou grande :
veille, avant-vente, SAV, promotion... il existe énormément de réflexions qui
alimentent ce sujet. Et je ne parle que des usages avec des publics externes. Les
opportunités en interne sont peut être encore plus prometteuses, et pourtant on en
parle moins.
Encore une fois, Twitter doit être évalué en fonction de sa pertinence à répondre à
un objectif donné et de son adéquation avec les attentes des cibles visées.
Témoignages
• Quand t’es-tu inscrit sur Twitter, et dans quel but ?
Je me suis inscrit sur Twitter fin 2007. Assez tardivement par rapport à tous mes
copains geeks mais ces derniers m'ont convaincu qu'on s'y amusait bien. L'idée de
départ, c'était de pouvoir suivre l'actu personnelle de mes potes et maintenant je
l'utilise beaucoup pour m'informer et informer mes followers. Je suis accro.
Je fonctionne uniquement à l'humeur. C'est un peu pareil sur le blog. Pas de prise
de tête.
Carrément ! Ça a remplacé un peu les emails pour moi et je ne saurai plus m'en
passer.
Ahaha... Oui, j'en ai conscience car il m'arrive même de faire planter des serveurs
avec un simple tweet. Les gens cliquent en masse et le serveur tombe. Après, c'est
clair que lorsque je balance une info, elle tourne très très vite parmi mes (bientôt)
16 000 followers qui aiment pratiquer le RT à outrance :-)
Témoignages
• Globalement, que t’a apporté Twitter depuis tes débuts ?
D'abord observer ce qui se dit avant d'écrire tout et n'importe quoi. Ne pas
dépasser 200 followers car après ça devient impossible à suivre, et surtout ne
jamais perdre de vue que 140 caractères n'est pas toujours suffisant pour savoir si
quelqu'un fait de l'humour, ou est simplement quelqu'un de désagréable. Attendez
plusieurs de ses tweets pour vous faire une opinion.
Témoignages
• Comment as-tu débuté sur Twitter, et quelle en est ton utilisation ?
J’ai commencé à lancer mes vidéos. Comme j’étais déjà assez connu sur Internet,
les gens m’ont vite repéré sur Twitter. Ensuite, j’ai suivi des gens au fur et à
mesure, je me suis intéressé aux conversations, et c’est comme ça que je suis
arrivé là où j’en suis. Ça fait boule de neige ! Régulièrement je change ma timeline
: je supprime des followings, j’en suis d’autres etc. Je ne reste jamais sur les
mêmes. Tout dépend de ma timeline : si elle commence à être illisible, j’en prends
moins. Je supprime aussi les gros comptes, dans la mesure où ils sont beaucoup
retweetés : pas besoin de les suivre !
Il y a une dizaine de personnes avec qui je converse quasiment tous les jours, par
DM ou autres. Ce sont des gens que je ne connaissais pas avant et que j’ai
rencontrés sur Twitter. L’important, ce sont également les coups de main entre
tweetos : par exemple, si quelqu’un cherche un emploi, je le retweete. D’après ce
que j’ai vu, j’ai à peu près 20% de mes followers qui sont connectés
simultanément, ce qui fait environ 500 personnes.
• Avec tes 4900 followers, est-ce que tu effectues un suivi sur ce que
Twitter peut t’apporter, en termes de trafic par exemple ?
Je regarde sur bit.ly entre autres. Il y a des jours où je peux toucher 600 000
personnes si on compte mes followers, les gens qui retweetent…
Non pas spécialement ! Twitter m’amuse plus que d’envoyer mes vidéos sur
Dailymotion, mais cela n’apporte pas forcément plus d’audience. Je ne passe pas
mon temps à faire ma promotion : je vais tweeter mes vidéos une ou deux fois,
mais je ne passe pas ma journée à toutes les diffuser. Si j’en trouve une
intéressante, je tweete le lien deux fois peut-être. Mais ça ne me rapporte pas un
centime !
J’ai commencé les vidéos en juillet 2007. Je n’ai pas le compte exact car j’ai perdu
un disque dur entier en 2008, soit 6 mois de vidéos. Quand mon compte
Dailymotion a été supprimé en juin 2008, j’avais 12 ou 14 millions de vues dessus.
Témoignages
J’ai désormais plusieurs comptes sur plusieurs plateformes : Dailymotion,
Youtube… En moyenne, je tourne à 1.5 voire 2 millions de vues par mois, toutes
plateformes confondues.
J’ai à peu près 8 écrans, Twitter n’en est qu’un parmi tant d’autres. Ce n’est pas un
problème pour moi que de suivre beaucoup de choses simultanément. J’ai une liste
d’informations qui est un vrai fil d’info ! J’ai presque 200 médias en provenance du
monde entier dessus, ça tombe toutes les 5 secondes.
J’y apprends énormément de choses ! Trouver des infos avant tout le monde par
exemple. Je ne prête pas énormément d’attention au nombre de followers. Bien
sûr, je suis content quand j’ai beaucoup de RT, mais sans plus. Si on fait comme
certains qui automatisent leurs messages, ça énerve les gens au bout d’un
moment, et on n’avance pas. Depuis que je suis sur Twitter, je suis toujours en
progression de followers, tranquillement mais sûrement. Jamais de régression ! Ca
va lentement mais ça ne recule pas. Mais c’est parce que je n’agresse pas trop les
gens en voulant leur faire voir des vidéos.
Témoignages
Quelque chose qui m’amuse beaucoup sur Twitter, et que tout le monde ne
comprend pas forcément : les live tweets d’émissions comme Secret Story par
exemple. Au lieu de regarder la TV tout seul chez toi, tu te marres avec tes copains.
Le mieux, c’est de prendre des followers et de lier des conversations. Il ne faut pas
se sentir obligé. Il y a des gens que j’ai enlevés de ma timeline car ils ne
m’intéressaient plus. Mais j’en reprends d’autres. J’essaie de rester autour de 800
followings. Les followers qui n’ont que des liens et aucune conversation ont peu
d’importance pour moi.
Pour moi, Twitter c’est un peu comme la TV : si je n’en suis pas content, j’éteins.
Je ne critique pas. Si les gens ne me plaisent pas, je ne les suis plus, et on n’en
reparle plus. Quand je n’ai rien à dire, je ne dis rien : ça peut m’arriver pendant 12
ou 18 heures par exemple. Ce que je regrette, ce sont les gens qui critiquent les
autres sur Twitter : si tu n’aimes quelqu’un, tu n’as qu’à le supprimer de tes
follows, voire le bloquer complètement. Chacun est libre de faire ce qu’il veut.
C’est ma marque à moi ! Je l’utilise à tous mes tweets. Je suis connu à cause de
mon chien en début et fin de vidéo. Si les gens en ont marre, tant pis !
Témoignages
• Depuis quand es-tu inscrit sur Twitter, et qu’est-ce qui a motivé ton
inscription ?
Inscrit sur la plateforme depuis juillet 2008, à quelques jours près. Inscrit
uniquement par curiosité, les blogs américains en parlaient ; ils y voyaient un
système révolutionnaire, moi un simple système de SMS publics. Bref, aux
premiers abords, je n’ai pas accroché. Pas du tout.
Avec le temps, l’outil a mûri. La communauté aussi. Les conversations également.
Les premiers blogueurs, journalistes, freelances, entrepreneurs et services
marketing ont commencé à l’apprivoiser. L’outil est devenu intéressant, permettant
à chacun de lier de véritables liens.
Cela m’a donc permis de décrocher quelques contrats. Parfois, je suis contacté
directement par le client, qui a compris que je pouvais répondre à ses besoins, bien
souvent en tombant sur mon profil par hasard. Parfois, à l’inverse, je m’aperçois
que je peux répondre au besoin d’un client. Et parfois, le contact s’est fait à travers
un ou plusieurs intermédiaires.
Twitter n’a rien inventé, il fonctionne sur le principe du salon de thé/café. Chacun y
Témoignages
discute de ses problèmes, chacun y prête une oreille attentive, chacun y fait des
rencontres, et cela débouche parfois sur des opportunités, voire des contrats.
Parfois.
Twitter peut donc être vu comme un salon de thé, mais avec un inconvénient : les
poignées de main y sont virtuelles. Les propos y sont donc moins engageants, les
contacts plus volatiles. De mon expérience, le nombre d’opportunités menant à de
véritables contrats est assez faible. En tout cas, bien plus faible que dans la réalité.
A mes débuts, ma première erreur a été de me cantonner au réseau. Un client,
caché derrière son écran, vous contacte via Twitter. Vous répondez, naïvement, à
travers le réseau. Le cadre n’est pas formel, la personne n’est pas en face de vous,
le ton est léger. Des deux cotés. Cerner son besoin est difficile, le convaincre aussi.
Une fois que vous pensez avoir réussi, vous le rencontrez. Le décor a changé,
l’ambiance aussi. Votre client n’est pas aussi fiable que vous ne le croyiez, votre
contrat a de grande chose de finir à la corbeille. Échec.
J’ai changé mon fusil d’épaule. L’outil reste très intéressant, car il vous permet
d’entrer en relation avec beaucoup de monde, très rapidement, très facilement. Par
contre, une fois que le contact est initié, il est souhaitable d’échanger autour d’un
vrai café. Ou au moins d’utiliser une voie de communication plus formelle, comme
le téléphone.
Vous vous en rendrez compte, beaucoup de ces contacts ne sont pas sérieux. Sur
l’instant, ils ont exprimé un besoin, rapidement, sans vraiment prendre le temps
d’y réfléchir. Juste le temps de taper 140 caractères. Autant identifier ces
personnes le plus tôt possible, histoire de ne pas perdre votre temps. En général,
dix minutes de conversation téléphonique et un minimum d’expérience suffisent.
Conclusion ? Twitter est un outil ludique, un outil rapide, ou outil pratique. Mais
attention, les contacts n’y sont pas toujours sérieux. En fait, à l’heure actuelle, je
trouve encore la majorité de mes contrats à travers des cadres plus formels. Que
ce soient les plateformes Internet de mise en relation, les salons, etc.
Témoignages
• Depuis quand es-tu inscrite sur Twitter, et qu’est-ce qui as motivé ton
inscription ?
Je me suis inscrite au début de l’année 2009, en fait, après avoir su que j’allais
travailler chez Synthesio mais sans savoir exactement à quel poste. A l’origine,
j’allais être analyste multilingue, je crois, mais quand ils ont vu que j’avais un
intérêt particulier pour les réseaux sociaux, ils ont décidé que je serais la première
community manager chez Synthesio. Etant d’une grande curiosité naturelle, je l’ai
fait pour me tester moi-même et puis c’était parti !
En fait quand j’ai commencé à utiliser Twitter pour la première fois, je n’avais qu’un
compte personnel, mais j’ai arrêté de l’utiliser avant d’arriver chez Synthesio. Là
j’ai créé un compte professionnel et j’ai commencé à m’en servir, pour enfin me
rendre compte qu’il fallait que j’ai mon compte à part. J’avais envie de participer
moi-même, mais je savais que je ne pouvais pas interagir avec les gens de la
même manière avec le compte pro qu’avec un compte personnel.
Maintenant je tweete depuis les 2 mais je fais la différence entre celui qui est
personnel et celui qui est pro. En revanche, c’est clairement marqué sur mon
compte perso que je travaille pour Synthesio, pour être dans une transparence
totale, qui est l’éthique chez Synthesio ainsi que chez moi. Donc quand je tweete
avec ce compte, j’affiche que mon travail fait partie de qui je suis en ce moment,
mais tous les tweets viennent de moi et seulement de moi.
Principalement j’utilise Twitter pour tous les 3 :) J’effectue des veilles avec
Synthesio et TweetDeck en temps réel (et pour me rattraper des heures auxquelles
je ne suis pas connectée – il faut dormir quand même !). Je trouve des personnes
avec qui j’ai envie de prendre contact, et je m’en sers comme un espace qui
permet les échanges sans hiérarchie. C’est un outil qui a changé les règles
culturelles, parce que je peux tout à fait échanger avec quelqu’un qui ne m’aurait
jamais adressé la parole sinon. Finalement, je peux partager ce que je suis en train
de faire et lire pour avoir des retours des autres dans mes réseaux.
Témoignages
antérieures, donc si tu parles avec 200 personnes par jour (ou plus), tu peux te
rappeler de la dernière conversation et de celles d’avant.
TweetDeck, que j’ai déjà cité, est aussi top pour suivre les listes et les recherches.
Followerwonk est mon outil préféré, je pense. Il permet de rechercher dans les bios
des gens. Super pratique. Dans cette même veine, j’utilise souvent MyTweeple
pour chercher dans les biographies de mes followers et mes followings. La dernière
fois que je suis allée à Londres, par exemple, j’ai tapé "Londres" pour me rappeler
qui y était.
Je dirais : "vas-y" ! Par contre, il faut être conscient que tout ce que l’on dit restera
dans les pages de Google, donc sois toi-même mais prends conscience de tout ce
que tu dis. Parfois je m’arrête avant de publier un tweet – chose tellement facile-
pour me demander si je veux vraiment l’envoyer. Si tu hésites, ne l’envoie pas.
Je n’en ai aucune idée mais je pense que Twitter va être intégré dans
d’autres outils (comme il l’est actuellement) pour qu’on puisse créer des "super-
outils" qui en comprennent plusieurs à la fois.
Témoignages
• Depuis quand es-tu sur Twitter, et qu’est-ce qui a motivé ton
inscription ?
Depuis un peu moins de deux ans. Tout d'un coup, je me suis rendu compte que
toutes les journalistes mode anglo-saxonnes s'y mettaient aux Fashion Weeks, ça
m'a donné envie de leur emboiter le pas.
• Ton public sur Twitter et sur ton blog est-il le même ? Si non, quelles
différences ?
• Ta ligne éditoriale est-elle la même sur Twitter que sur ton blog, ou sont-
elles complémentaires ?
Sur les deux, je fais part de mes coups de coeur perso, mais sur Twitter, ça peut
être plus anecdotique. Je me sers aussi de Twitter comme d'une passerelle entre
Café Mode et le site Internet de L'Express Styles: je relaie sur Twitter tous les
articles que je signe sur Lexpress.fr/Styles. Je le fais beaucoup plus rarement sur
Café Mode.
Non, Facebook bat Twitter à plates coutures sur ce terrain. Les marques, en
particulier, maîtrisent encore moins Twitter que Facebook!
• Quel est pour toi le principal intérêt de ton compte Twitter ? Publiciser ?
Echanger ? Discuter ? Veiller ?
Témoignages
• En tant que journaliste, quel est ton sentiment sur Twitter ? Est-ce
devenu un média à part entière ?
Un média, oui, mais qui n'a pas réussi à toucher le grand public. Ca reste pour moi
un outil pro. En 2010, Twitter est par exemple un outil précieux pour les
journalistes, mais j'ai le plus grand mal à le vendre à mes copines.
Le site web de Twitter depuis mon ordi, Tweetdeck depuis mon iPhone. J'ai dû
tester toutes les autres applis, celle-ci me semble de loin la plus pratique et fiable,
même si elle m'a fait le coup de la panne totale pendant plusieurs mois...
Oui, Twitter est l'un des dix sites qui me ramènent le plus de monde.
• Tu disais que la veille était l’un des principaux intérêts que tu trouvais à
Twitter. A-t-il dépassé tes autres outils de veille, ou bien est-ce que tu le
considères comme une source complémentaire, mais pas principale ?
Twitter reste pour moi un site de veille moins indispensable que certains sites
d'actu mode, mais son immédiateté en fait un outil précieux: quel plaisir de voir
tomber sur Twitter une info bien avant de la lire ailleurs!
Témoignages
• Quand as-tu commencé à utiliser Twitter ?
Il y a un an environ. Au départ je m’y étais inscrite par curiosité. Mais n’ayant pas
toutes les cartes en mains, ma compréhension de l’outil a été assez limitée, et j’ai
laissé mon profil végéter seul quelques mois.
Je ne m’étais pas fixé de "ligne éditoriale" pour Twitter. L’utilisation que j’en avais
restait du domaine pro, donc les grands thèmes revenant souvent étaient
naturellement en rapport aux media sociaux, au marketing, à la communication.
Ne m’étant pas bridée sur ce que je tweetais, le tri s’est fait par goût des articles
que je lisais. Mes examens de fin d’étude ainsi que des choix de vie perso m’on
amenés à relayer des articles sur la situation au proche et moyen Orient.
Aujourd’hui je suis plus à l’aise avec cet outil, il m’arrive de "live-tweeter"
évènements ou lectures d’articles (de tous genres), de discuter et d’échanger, et je
continue également à relayer articles et humeurs au gré du temps et des
rencontres.
• Quelle est l’entreprise qui t’a embauchée ? Est-ce que tu sais si elle a
l’habitude de procéder ainsi pour ses recrutements ?
J’ai été embauché par l’agence de veille Human to Human. Cela s’est fait par
hasard et opportunité.
• Comment t’es-tu faite recrutée via Twitter ? C’est toi qui es entrée dans
une démarche active, ou ton entreprise qui t’a contactée d’abord ?
Lorsque j’ai terminé mes études, j’ai passé beaucoup de temps à réactiver
l’ensemble de mes réseaux. Twitter s’est révélé être l’outil le plus efficace et m’a
donné une grande visibilité. J’en ai donc profité. Suite à cela, mon entreprise m’a
contactée.
Témoignages
• Sais-tu si ton recrutement s’est fait par rapport à ton utilisation de
Twitter, ta communauté, un tweet en particulier… ?
Je ne pense pas, et j’aime à croire que c’est pour moi, mes expériences, mes
compétences ainsi que mes entretiens, le tout dans sa globalité, que j’ai été
recrutée.
Je tweete plus … ou moins, c’est simplement par période … Aucun lien avec mon
embauche.
Témoignages
• Depuis quand es-tu inscrit sur Twitter, et qu’est-ce qui a motivé ton
inscription ?
J'ai créé le compte Twitter que j'utilise actuellement quelques semaines après le
lancement du blog, en janvier 2009. J'avais déjà ouvert un premier compte une
année auparavant mais sans vraiment accrocher au concept. Cette seconde
tentative avait deux objectifs : faire de la veille en suivant certains comptes
spécialisés dans les domaines qui m'intéressent et partager les infos que je
trouvais via un canal unique et relativement simple. C'est seulement dans un
second temps que j'ai commencé à utiliser Twitter autrement que comme un simple
outil de veille.
Une ligne éditoriale? Pas vraiment, je suis plutôt du genre bordélique! Bien entendu
mes tweets tournent majoritairement autour de sujets high tech, mais je n'hésite
pas à aborder de nombreux autres domaines qu'il s'agisse de politique, de sciences
ou de fesses (bon, ok, souvent de fesses). Je trouverais dommage de me
concentrer sur un seul thème avec un outil aussi génial que Twitter, et j'y partage
donc tout ce qui m'intéresse.
En ce qui concerne la gestion du compte, du point de vue technique j'utilise
Tweetdeck 90% du temps. Cela me permet de suivre une liste d'environ 80
comptes dans une colonne séparée de la timeline globale. Cette liste c'est un
mélange de comptes suivis uniquement pour ma veille, d'amis et de coups de
cœur. J'essaye dans la mesure du possible de ne pas rater trop de messages de ces
comptes ci. Ma timeline globale (900 followings), j'y jette un coup d'œil
Témoignages
régulièrement, mais je ne vais pas plus loin que les dix ou quinze derniers
messages. Cela me donne un aperçu rapide des sujets qui tournent, un instantané
du moment en quelque sorte. J'y pêche également régulièrement de bonnes
informations que je retweete.
Pour les followers j’ai toujours été assez souple. Je suis régulièrement de nouvelles
personnes que j’ai rencontrées IRL ou avec lesquelles j’ai pu engager des
discussions intéressantes, qu’elles aient plusieurs milliers de followers ou aucun.
Tous les trois mois environ, je fais un peu de ménage en supprimant de mes
followings tous les comptes inactifs et qui n’ont plus envoyé de messages depuis
plusieurs mois. Tout l’intérêt de Twitter réside aussi dans l’échange et la
communication doit aller dans les deux sens, c’est pour cela que je refuse rarement
de suivre quelqu’un et que j'essaye de répondre à tous les messages qui me sont
adressés.
En premier lieu, je me sers de Twitter pour annoncer la mise en ligne des billets du
blog, des nouveaux épisodes et bien sûr le lancement des enregistrements live du
mardi soir. Cela permet toujours par le jeu des retweets de faire découvrir celui-ci à
de nouvelles personnes. Je me sers également beaucoup du service pour faire ma
veille et préparer le podcast suivant. Pour cela, je lis mes (trop nombreux) flux
Netvibes, et je partage sur Twitter tout ce que je trouve comme articles
intéressants. Cela provoque généralement une grosse vague de messages durant
une ou deux heures, pas mal de retweets et quelques followers en moins. Tous les
liens que je poste sur Twitter sont automatiquement bookmarqués sur mon compte
Delicious via le service Packrati.us. Une fois par semaine je me rends sur mon
compte Delicious et je fais une sélection des meilleures infos de la semaine que je
tag pour la rubrique actualité du Podcast. Je reçois également beaucoup de news
ou de compléments d’informations que les autres utilisateurs m’envoient pour que
j’en parle durant l’émission. Twitter est donc un élément central dans la préparation
et la promotion de l’émission.
Je dirais un peu des deux. C’est à la fois un moyen génial pour pouvoir créer de
nouvelles connexions et un outil qui tend à remplacer les traditionnels
commentaires de blogs. En ce qui me concerne, les conversations viennent
naturellement, que cela soit avec des amis, des utilisateurs que je croise depuis
longtemps ou des nouveaux venus. Je n’ai pas vraiment de stratégie, l’objectif
étant avant tout de partager mes trouvailles, de découvrir celles des autres et d’en
discuter comme si j’étais accoudé au bistrot du coin de la rue.
Témoignages
sur Twitter pour le business. Les opportunités les plus précieuses restent toutefois
celles qui me permettent de rentrer en contact avec des personnes qu’il m’aurait
été difficile, voire impossible de rencontrer autrement.
En premier je dirais qu’il ne faut pas se décourager trop vite. Un simple coup d’œil
ne suffit pas à capter le potentiel de Twitter et toutes les possibilités que le service
offre. Prenez le temps de découvrir Twitter et sa communauté avant de conclure
que cela ne vous convient pas.
Un autre point important est de ne pas se focaliser sur le nombre de followers ou le
rapport followers/followings car c’est loin d’être un critère de qualité. Certains
comptes suivis par moins de 100 personnes peuvent se révéler plus intéressants
que des comptes à plus de 100000 followers.
Enfin, et surtout, participez ! Partagez vos liens, engagez la conversation et
retweetez les contenus qui vous plaisent. On peut bien sûr utiliser Twitter
uniquement comme un outil de veille sans jamais poster un seul message mais la
véritable force du réseau réside dans les interactions entre ses membres et sa
communauté.
Témoignages
• Depuis quand êtes-vous inscrit sur Twitter, et pourquoi ?
Je suis inscrit sur Twitter depuis... la date est sur la bio, mais ce dont je me
souviens surtout c'est que l'un de mes gourous et ami m'a sommé d'ouvrir un
compte, que j'ai réactivé en février 2010 suite à Tedx.
L'intérêt principal que j'y trouve, est la concision des 140 caractères qui rendent
Twitter efficace, la timeline qui n'appartient qu'à soi; c'est-à-dire que personne ne
peut savoir ce que vous faites vraiment, sachant que tous vos clics ne sont pas
linkés sur la timeline des amis des amis de vos amis. Il n'a pas l'air trop intrusif, et
la réactivité, due aussi à la légèreté du concept. L'essentiel.
C'est ce que j'aime sur Twitter, c'est que mis à part le diplomatique "follow back",
la TL reflète précisément et les "besoins de divertissements" du twittnaute, donc je
préfère "partager" un état d'esprit, c'est valable pour mes tweets comme pour la
plupart des gens que je "suis". Ma TL se partage entre humour, technologie et
informations.
Il y a peu de replies car quelquefois je trouve que mes réponses à une personne ne
valent pas toutes d'être lues par mes abonnés, je tweete des idées, des phrases
qui me frappent au gré de mes lectures ou de mes conversations. Bientôt je vais
tester des phrases pour de prochaines chansons.
Témoignages
• Twitter peut vite rendre accro. Est-ce votre cas ?
Mon avis est que Twitter ne remplace rien, il est Twitter, on ne compare pas une TL
avec un page en flash avec des mp3 et des fichiers que les gens ne savaient pas
alléger afin de rendre la navigation fluide. Ce fut l'une des erreurs de Myspace,
avoir été complexe et trop modulable pour un public peu formé.
Témoignages