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Thème du chapitre classes et

stratification sociale

Le chapitre
structure
sociale est
accessible :
ici
Fiche 1 – Définition de la stratification
sociale et de ses différentes formes
I -La définition de la stratification sociale par
Georges Balandier

 « Toute société assure une


répartition inégale des biens,
du pouvoir et des signes
exprimant le statut ».

Source : Anthropo-
logiques 1974 page 113
II – Les différentes formes de stratification

La stratification peut être de nature différente selon les


sociétés et leur culture
 Castes:
 Imperméables.
 A fondement religieux.
 Ordres:
 Hiérarchie des droits.
 Classes:
 Inégalités de fait.
A - La société des castes indienne

Un reportage du journal de France 2 sur la permanence


des castes en Inde :ici
Questions:
- Quand a été aboli le système des castes en Inde ?
- Que symbolise le mur ?
- En quoi la naissance détermine-t-elle la vie d’un
individu?
- Pourquoi le système des castes persiste-t-il?
B -La société d’Ancien Régime :
une société divisée en ordres
B -La société d’Ancien Régime :
une société divisée en ordres
Le dais délimite un espace sacré Une monarchie absolue
autour du roi.
Thèmis, déesse
Portrait de LOUIS XVI
grecque de la justice, roi de 1774 à 1789-1792.
tenant une balance

Colonne = puissance,  Par Antoine François


solidité CALLET. 1779.
. Le décor
. Les symboles
. Le trône et l’estrade
. Les gants = pureté
. Le sceptre
L’Épée . La couronne
. La main de justice
. Le collier d’or et la croix de l’ordre
Manteau du du Saint-Esprit.
sacre à fleurs . Un pouvoir dit absolu, c’est à dire
de lys: bleu, blanc sans limites précisées.
et or.
. Un pouvoir de droit divin établi avec
l’appui du clergé.
Source : B.Jacquet , 2007
Deux caricatures de l’époque de la Révolution

Le clergé
La
noblesse Le clergé
Source: musée
Le tiers Carnavalet et
BNF. 1789
La
noblesse

Le tiers

Quelle est la dimension Symbolique de ces deux caricatures ?


•Extrait du Mariage de Figaro (1784) de
Beaumarchais:
•Figaro s’adresse au comte Almavira:

 « Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez


un grand génie… Noblesse, fortune, un rang, des places, tout
cela rend si fier!
 Qu’avez-vous fait pour tant de biens?
 Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus, du
reste homme assez ordinaire.
 Tandis que moi, morbleu ! Perdu dans la foule obscure, il m’a
fallu déployer plus de sciences et de calculs pour subsister
seulement, qu’on en a mis depuis cent ans à gouverner toutes
les Espagnes. »

Cliquez ici pour visionner un extrait d’un discours de Danton

Quel est le reproche que Figaro adresse au comte ? La Révolution française y a-elle mis
un terme selon Danton ?
Conclusion : la stratification a –t- elle
disparu avec la révolution française ?

Complétez le dessin de
Plantu .
Peut-on dire que la
division de la société en
strates au destin inégal
a disparu avec la
Révolution Française ?
C- La société de classes
Une définition implicitement présente chez les sociologues souhaitant disposer de critères
empiriques peut être explicitée , définition qui présente l’intérêt de sortir de nombreuses
apories. On parlera de classes sociales pour des catégories :
1) inégalement situées — et dotées — dans le système productif ;
2) marquées par une forte identité de classe, dont trois modalités peuvent être spécifiées :
— l’identité temporelle , c’est-à-dire la permanence de la catégorie ,l’imperméabilité à la
mobilité intra- et intergénérationnelle, l’absence de porosité aux échanges matrimoniaux
avec les autres catégories (homogamie) ;
— l’identité culturelle , c’est-à-dire le partage de références symboliques spécifiques, de
modes de vie et de façons de faire permettant une inter-reconnaissance ;
— l’identité collective à savoir une capacité à agir collectivement , de façon conflictuelle,
dans la sphère politique afin de faire reconnaître l’unité de la classe et ses intérêts.
Source : L.Chauvel , Le retour des classes sociales, OFCE

Questions:
- Quelles sont les deux éléments essentiels pour définir les classes sociales d’après
L.Chauvel?
Conclusion : Un tableau de synthèse à compléter
Caste, Ordre, Classe

CASTE ORDRE CLASSE


SYSTÈME____________ SYSTEME SYSTEME ___________
-On naît et meurt dans la __________________ Mobilité sociale
même caste -Forte viscosité sociale
-Pas de mariage inter- -Possibilité de mobilité :
caste dérogeance, mésalliance,
achat d’une charge…
EXISTENCE EXISTENCE EXISTENCE_________
__________ __________
_____________________ _____________________ _____________________
POLITIQUES ET POLITIQUES ET POLITIQUE,
SOCIALES SOCIALES _____________________
(privilèges, prestiges…) SOCIALES
Fiche 2 – Les analyses
théoriques de la stratification
I – L’analyse marxiste des classes
1789 1939

XVIII e s. 1800 XIX e s. 1900 XXe s.


Société d’ordres. France 1791 : suppression des corporations.
Propriété privée, Les idées libérales sont appliquées
mais peu pendant la révolution industrielle :
d’initiatives à cause des  triomphe du capitalisme avec ses excès.
CORPORATIONS. Crises cycliques. Profondes inégalités sociales
Capitalisme balbutiant
Critiques et
sauf pour le grand
propositions
commerce.
socialistes:
. Anarchisme et
syndicalisme
Critique des
LIBÉRAUX. révolutionnaire
A. SMITH(1723-1790) .socialisme utopique 1917-1922:1er État
. Marxisme. socialiste,L’URSS de
Lénine et Staline
Production et consommation
sont des activités et besoins AUTRES ACTIONS:
naturels qu’il faut laisser libres; -État interventionniste: lois sociales
soumises seulement au marché et allemandes de 1883.(Bismarck)
à la concurrence. - « Rerum novarum » de Léon XIII. 1891
Le moins d’État possible, J.M. KEYNES. 1883-1946.
sauf pour le maintien de l’ordre (police),
Vers l’État-providence
La défense (armée), la monnaie et
Source : missiontice.ac-besançon
quelques ouvrages d’utilité publique.
A – La conception marxiste de l’histoire
1 - Marx développe une conception
déterministe et holiste

 Selon Marx :«ce n’est pas la conscience


des hommes qui déterminent leur
existence , c’est au contraire leur
existence sociale qui détermine leur
conscience » .

 Marx s’oppose ici à la conception libérale


issue de la Révolution française et de la
Révolution industrielle qui postule des
individus égaux ( cf DDH ) qui sont les
acteurs de leur propre histoire ( cf
A.Smith et la main invisible )  
2 - Une conception matérialiste de l’histoire

 Selon Marx , les hommes sont


déterminés par l’infrastructure
matérielle ou économique , c’est-à-dire
les forces productives qui sont
caractéristiques d’une époque d’un
mode de production

 L’infrastructure matérielle détermine la


superstructure idéelle( les valeurs
religieuses, les modes de pensée, etc.)
 Cela correspond à la vision matérialiste
de l’histoire de Marx
3 - Une conception finaliste ou téléologique de
l’histoire

Marx considère que les modes de production se


succèdent inéluctablement , il différencie 2 temps

les forces productives sont cohérentes avec les


rapports de production , le mode de production
est donc viable

Mais arrive un moment où les forces


productives entrent en contradiction avec les
rapports de production , le mode de production
est donc condamné à la destruction

Conclusion : la révolution détermine la


destruction de l’ancien mode de production qui
est remplacé par un nouveau plus adapté aux
nouvelles conditions matérielles
Conclusion: Un exemple
le mode de production féodal

 La classe dominante (les seigneurs) est propriétaire de la terre

 Les paysans exploités (les serfs) sont attachés à la glèbe : ils sont fixés avec le sol
• Développement des forces productives (invention de la machine à vapeur ): la révolution industrielle
implique que de grandes masses de travailleurs soient rassemblés dans des usines. Il faut qu’il puissent se
déplacer qu’ils soient « libres » de tout lien de servage.
• La révolution bourgeoise porte les capitalistes au pouvoir (Angleterre, 17ème, France et Amérique, fin du
18ème)

 La révolution bourgeoise abolit le servage et les privilèges de l’aristocratie

 Elle abolit aussi les corporations d’artisans (Loi Le Chapelier)

 Les prolétaires deviennent doublement « libres » : ils ne dépendent plus du seigneur et ils ne peuvent plus
s’associer.

Conclusion : selon Marx , la bourgeoisie avant d’être une classe dominante et conservatrice a d’abord été une
force progressiste qui est à l’origine du mode de production féodal .
B – Les classes dans les sociétés
industrielles
LE MARXISME: toute évolution politique et sociale dépend de l’évolution économique.

Alfred Krupp 1870


Punch. 1843. Capital/travail

Karl Marx 1818-1883


MARX constate, vers le milieu du XIXe siècle,
Le creusement des écarts entre deux classes:
Les ouvriers ou prolétaires:
Henri Schneider Il les explique par la plus-value que réalisent
→à l’origine constituent une
les propriétaires sur la seule vraie richesse:
la bourgeoisie la force de travail de leurs salariés.
classe en soi (une classe
monopole de la non mobilisée)
propriété des moyens →qui subit une exploitation
Lutte des classes croissante
de production.
→classe exploiteuse →donc elle entre en lutte
→ accumule le capital contre la bourgeoisie
Révolution →elle développe une
→remplace l’homme Inéluctable, prise
par la machine en charge par conscience de classe pour
→est à l’origine d’une un parti au nom du soi
prolétariat →les luttes se multiplient
constitution d’une
armée industrielle de une contre culture se
réserve Dictature du prolétariat développe
→qui assure une pour parvenir à une →et des partis et syndicats
exploitation toujours société communiste sont créés
plus poussée sans classes Source : missiontice.ac-besançon
L’explication de l’exploitation dans
l’analyse de Marx
 A l’instar de Smith et Ricardo, Marx considère que seul le travail crée de la richesse.
Marx est ainsi présenté comme le dernier des classiques.

 Or, le salaire (le prix du travail) va être fixé au minimum pour assurer la reproduction de
la force de travail c’est à dire qu’il doit permettre à la fois  :
 à l’ouvrier d’entretenir sa force de travail (sinon il devient inefficace)
 d’assurer sa descendance (ses enfants prenant sa place quand ils sont
devenus adultes).

 la création de richesses par le travailleur est alors supérieure au salaire: la différence


entre la valeur produite par la force de travail et ses propres frais d’entretien couverts par le
salaire constitue la plus-value

Plus-value = création de richesses par le travailleur - salaire

 Cette plus-value revient aux propriétaires des moyens de production : c’est l’exploitation
car ceux-ci n’ont pas créé de richesses
II –L’analyse de Max Weber

Les diaporamas suivantes


sur ce paragraphe sont
réalisées par : J.Dornbush ,
le site est ici
Dans cet ouvrage,
Max Weber Weber conteste
l’interprétation marxiste
du protestantisme

On peut parler de
«sociologie
compréhensive »
Le sociologue
prend en
compte le sens
que les
individus
donnent à leur Il fait au contraire de
action, leur l’éthique protestante un
valeurs. 1864
des –facteur
1920 d’essor du
capitalisme
Sociologue allemand
I. L’approche weberienne
de la stratification sociale
En quoi
consistent les
groupes
statutaires ?

En quoi cette
analyse
diverge-t-elle
du marxisme Serge Bosc
? Stratification et
transformation
s sociales
(Nathan 1993)
En quoi consistent les groupes
statutaires ?

 Les membres du groupe statutaires


sont unis par des liens « extra
économiques » : prestige, « honneur
social »

C’est une réalité « intersubjective » : les membres du groupe statutaire se


reconnaissent comme tels les uns les autres.

Le groupe repose sur des critères objectifs : style de vie, instruction,


naissance, profession.
II - En quoi cette analyse diverge-t-elle du
marxisme ?

 Pour Marx, les classes sociales


s’enracinent dans les rapports de
production. Toutes les autres
dimensions leur sont
subordonnées.

Weber admet que la stratification sociale puisse reposer sur des


critères subjectifs (opinion des agents sur leurs positions
relatives).

Pourtant des points de convergence existent (distinction classe en


soi / pour soi…)
Expliquez la phrase

 « L’analyse de Max
Weber est en effet
pluridimensionnelle ».

La stratification sociale est plurielle, elle diffère


selon le registre considéré : ordre économique,
prestige ou ordre politique

Ces dimensions sont en interaction : les classes peuvent


avoir une dimension communautaire, « les partis peuvent
s’orienter consciemment dans l’intérêt de groupes statutaires
ou de classes »
III – L’analyse de Warner

Un diaporama de J.Dornbush, cliquez


II. L'approche empirique de Warner
Fiche 3 – La classification de la
population
I – La classification des PCS
A – L’objectif de la nomenclature

• Une classification élaborée par l’INSEE

•Le but est de classer l’ensemble de la population en un


nombre restreint de grandes catégories présentant
chacune une certaine homogénéité sociale
Source : Jean-François Festas, professeur de SES au lycée A.-Châtelet de
Douai (59)
B- Les critères

Cliquez pour étudier ce diaporama de


l’académie de Versailles

Télécharger la PréAO au format pps


C- Les différents degrés d’emboîtement

 Des groupes socioprofessionnels : au nombre de 8 (code à 1


chiffre)
 Des CSP, plusieurs dizaines (code à 2 chiffres)
 Des familles de professions, plusieurs centaines (code à 3
chiffres + une lettre)
 Des métiers, plusieurs milliers

69

691b

berger,
garçon d’écurie
aide d’élevage,
D- Les groupes professionnels
6 groupes d’actifs

Groupe socio-professionnel Critères

Agriculteurs exploitants

Artisans, commerçants, chefs


d’entreprise
Cadres et professions intellectuelles
supérieures
Professions intermédiaires

Employés

Ouvriers

Donnez pour chaque groupe socio-professionnel les critères de classification


D- Les groupes professionnels

2 groupes d’inactifs

 Groupe 7 : Retraités (R)

 Groupe 8 : Autres personnes sans activité professionnelle


(APSAP)

Pour s’entraîner, cliquez ici: une animation flash de J.Dornbush


II – Les PCS sont-elles un bon reflet de la
société et de ses évolutions ?
A – Une classification qui évolue au cours
du temps…
La façon de nommer des professions ou des groupes de professions reflète un moment et un état
des rapports entre ces groupes : non seulement les mots évoluent, mais les ensembles désignés
évoluent aussi.
L'instrument est un produit de l'histoire non seulement parce que les mots évoluent et changent de sens,
mais aussi parce que, classant des individus à travers leurs professions, on suppose une certaine
correspondance entre les professions et les attributs sociaux de leurs titulaires. Or, cette correspondance
évolue, elle aussi. La complexité de l'instrument vient de ce qu'il trie, à la fois et inséparablement, des
places dans le système des professions, et les individus qui les occupent : les objets classés sont en
général des intitulés de professions, mais les regroupements ont été effectués en tenant compte autant
que possible des caractéristiques des individus qui occupent ces professions. Les critères de proximité
entre professions sont (ou devraient être) donc liés à la fois à leurs conditions d'exercice et aux
particularités de leurs titulaires : ces dernières peuvent évoluer dans le temps, et le profil social d'une
profession ou d'un groupe de professions peut être complètement changé en quelques décennies, comme
c'est le cas par exemple si une profession se féminise, se rajeunit, ou est occupée par des individus plus
diplômés, ou d'origine sociale plus élevée. Les enseignants, les médecins, les travailleurs sociaux, les
artisans fournissent divers exemples de telles évolutions.
Source : Alain Desrosières et Laurent Thévenot, Données sociales 1981
Questions:
- Expliquez la phrase soulignée.
- En quoi cela justifie-t-il en 82 le passage des CSP aux PCS,
B – mais qui apparemment est devenu
inadaptée aux changements de la société

Les CSP sont-elles encore un bon critère de distinction? Elles restent tributaires des
clivages issus des Trente Glorieuses et méconnaissent les nouvelles différenciations à
l'oeuvre aujourd'hui, comme celle qui oppose les inclus, regroupés dans une large
classe moyenne, et les exclus, aux situations précaires. En outre, le chômage de très
longue durée tout comme les parcours d'insertion de jeunes sans qualification sont des
situations où l'identité professionnelle devient très incertaine. Pour autant, ces
personnes sont le plus souvent à la recherche d'un emploi et, de ce fait, appartiennent
bien à la population active. Il conviendrait de pouvoir les distinguer clairement.

Source: Les catégories socioprofessionnelles changent de look, Vincent


MARCUS, Louis MAURIN | Alternatives Economiques n° 180 - avril 2000
Questions:
- Quelles évolutions économiques remettent en cause la classification des PCS?
B – mais qui apparemment est devenu
inadaptée aux changements de la société
Les CSP sont l'objet d'une critique plus radicale. Pour une sociologie que l'on peut
qualifier de postmoderne, notre société est de moins en moins structurée et divisée
en groupes sociaux. Michel Maffesoli voit ainsi venir le "temps des tribus", des
groupes qui rassemblent les individus à travers des réseaux qui se forment par
affinités et expériences individuelles. Les forums sur Internet forment l'archétype de
ces réseaux. Dans cette perspective, l'affaiblissement des normes collectives et des
contraintes du groupe aboutirait à une société d'individus atomisés: les CSP
n'auraient plus beaucoup de sens. Cette société postmoderne se caractériserait
par une immense couche moyenne salariée -au point que cette dénomination
perdrait toute signification: plus personne n'est moyen si tout le monde l'est…

Source: Les catégories socioprofessionnelles changent de look, Vincent MARCUS,


Louis MAURIN | Alternatives Economiques n° 180 - avril 2000
Questions:
- En quoi le développement des tribus rend-elle caduque la classification des PCS?
- Expliquez la phrase soulignée
C – Elle a cependant encore une utilité

Pourtant, force est de constater que les clivages sociaux persistent. Certaines
pratiques se sont partiellement unifiées (l'automobile, les vêtements ou
l'équipement du logement, par exemple), mais d'une façon très superficielle. Les
modes de vie (type de logement, loisirs, etc.) ou l'accès aux filières d'excellence du
système scolaire demeurent, par exemple, profondément différenciés selon les
groupes sociaux. "C'est toute la force de la nomenclature des CSP de pouvoir le
montrer, estime Louis Chauvel, sociologue et maître de conférence à l'Institut
d'études politiques. Il reste que l'on gagne toujours à compléter cet outil par
d'autres informations qui permettent de voir les hiérarchies invisibles au sein des
CSP. »
Source: Les catégories socioprofessionnelles changent de look, Vincent MARCUS,
Louis MAURIN | Alternatives Economiques n° 180 - avril 2000
Questions:
- La phrase soulignée de la diapo précédente est-elle vérifiée selon les auteurs de
l’extrait?
- Quels sont donc les intérêts de la nomenclature?
C – Elle a cependant encore une utilité

Source: Ministère de la culture, mars 2010


Questions:
- Donnez le mode de lecture et de calcul du chiffre 50 (agriculteurs/50)
- Opérez une analyse méthodique du tableau qui montre:
 les inégalités face aux pratiques culturelles
 les pratiques culturelles les plus discriminantes
- Le revenu est-il le seul déterminant de ces inégalités? Expliquez
C – Elle a cependant encore une utilité

Source: Ministère de l’Education Nationale


Questions:
- Donnez le mode de lecture et de calcul du chiffre 93,2 ( agriculteurs exploitants/ Baccalauréat général )
- Opérez une analyse méthodique du tableau qui montre:
 les inégalités d’accès au baccalauréat
 le baccalauréat le plus discriminant
- Le revenu est-il le seul déterminant de ces inégalités? Expliquez
II – Les PCS , une synthèse des analyses
marxienne et wéberienne ?
A – Classes et PCS : des logiques
différentes

Source :travail-societe.cnam.fr/sociologie/uv/pagespresentUV/A109Ch5.pdf
A – Classes et PCS : des logiques
différentes

Source: Le paysage social de la France, Louis Maurin , Alternatives Economiques Hors-série n°


082 - octobre 2009
Questions:
- Donnez le mode de lecture et de calcul du chiffre 49 (ouvriers/ classes moyennes)
- En quoi la logique du sondage d’opinion visant à indiquer les individus à se positionner sur
l’axe social entre-t-elle en contradiction avec la logique marxiste?
- En quoi le positionnement montre-t-il une corrélation entre CSP et classes sociales? En quoi le
relativise-t-il?
C – Pourtant des points communs
Les CSP ont une qualité intéressante : elles permettent de parler de classes sociales sans jamais en
prononcer le mot. Le but des CSP est de parvenir à résumer en un jeu réduit de catégories les principaux
clivages sociaux résultants de trois critères : la hiérarchie, le statut (indépendant et salarié privé ou public)
et le secteur (primaire, secondaire, tertiaire).
Weberiennes sans l’avouer, les CSP assemblent des groupes professionnels connus pour avoir des
caractéristiques semblables et des perspectives probables comparables. Elles sont aussi marxiennes, sans le
dire, car le principe de regroupement retenu par ses concepteurs est le suivant : les groupes sont constitués
en se fondant sur les conventions collectives qui permettent de mettre en évidence des équivalences entre
professions (en cas de doute, l’avis des partenaires sociaux est mobilisé pour valider le choix du
découpage). Autrement dit, les CSP prennent en compte la conscience collective portée par les groupes
professionnels. On peut dire aussi qu’elles se fondent sur une démarche « constructiviste » dans la
mesure où les CSP valident et interviennent en retour dans la validation de luttes sociales et de rapports
sociaux historiques. Autrement dit, il s’agit là d’un outil mixte, réalisant un arbitrage tempéré entre des
logiques distinctes, dont la force résulte de sa capacité à s’adapter aux besoins des uns et des autres.

Source : L.Chauvel , Le retour des classes sociales, OFCE


Questions:
- Expliquez la phrase soulignée à partir du texte

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