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stratification sociale
Le chapitre
structure
sociale est
accessible :
ici
Fiche 1 – Définition de la stratification
sociale et de ses différentes formes
I -La définition de la stratification sociale par
Georges Balandier
Source : Anthropo-
logiques 1974 page 113
II – Les différentes formes de stratification
Le clergé
La
noblesse Le clergé
Source: musée
Le tiers Carnavalet et
BNF. 1789
La
noblesse
Le tiers
Quel est le reproche que Figaro adresse au comte ? La Révolution française y a-elle mis
un terme selon Danton ?
Conclusion : la stratification a –t- elle
disparu avec la révolution française ?
Complétez le dessin de
Plantu .
Peut-on dire que la
division de la société en
strates au destin inégal
a disparu avec la
Révolution Française ?
C- La société de classes
Une définition implicitement présente chez les sociologues souhaitant disposer de critères
empiriques peut être explicitée , définition qui présente l’intérêt de sortir de nombreuses
apories. On parlera de classes sociales pour des catégories :
1) inégalement situées — et dotées — dans le système productif ;
2) marquées par une forte identité de classe, dont trois modalités peuvent être spécifiées :
— l’identité temporelle , c’est-à-dire la permanence de la catégorie ,l’imperméabilité à la
mobilité intra- et intergénérationnelle, l’absence de porosité aux échanges matrimoniaux
avec les autres catégories (homogamie) ;
— l’identité culturelle , c’est-à-dire le partage de références symboliques spécifiques, de
modes de vie et de façons de faire permettant une inter-reconnaissance ;
— l’identité collective à savoir une capacité à agir collectivement , de façon conflictuelle,
dans la sphère politique afin de faire reconnaître l’unité de la classe et ses intérêts.
Source : L.Chauvel , Le retour des classes sociales, OFCE
Questions:
- Quelles sont les deux éléments essentiels pour définir les classes sociales d’après
L.Chauvel?
Conclusion : Un tableau de synthèse à compléter
Caste, Ordre, Classe
Les paysans exploités (les serfs) sont attachés à la glèbe : ils sont fixés avec le sol
• Développement des forces productives (invention de la machine à vapeur ): la révolution industrielle
implique que de grandes masses de travailleurs soient rassemblés dans des usines. Il faut qu’il puissent se
déplacer qu’ils soient « libres » de tout lien de servage.
• La révolution bourgeoise porte les capitalistes au pouvoir (Angleterre, 17ème, France et Amérique, fin du
18ème)
Les prolétaires deviennent doublement « libres » : ils ne dépendent plus du seigneur et ils ne peuvent plus
s’associer.
Conclusion : selon Marx , la bourgeoisie avant d’être une classe dominante et conservatrice a d’abord été une
force progressiste qui est à l’origine du mode de production féodal .
B – Les classes dans les sociétés
industrielles
LE MARXISME: toute évolution politique et sociale dépend de l’évolution économique.
Or, le salaire (le prix du travail) va être fixé au minimum pour assurer la reproduction de
la force de travail c’est à dire qu’il doit permettre à la fois :
à l’ouvrier d’entretenir sa force de travail (sinon il devient inefficace)
d’assurer sa descendance (ses enfants prenant sa place quand ils sont
devenus adultes).
Cette plus-value revient aux propriétaires des moyens de production : c’est l’exploitation
car ceux-ci n’ont pas créé de richesses
II –L’analyse de Max Weber
On peut parler de
«sociologie
compréhensive »
Le sociologue
prend en
compte le sens
que les
individus
donnent à leur Il fait au contraire de
action, leur l’éthique protestante un
valeurs. 1864
des –facteur
1920 d’essor du
capitalisme
Sociologue allemand
I. L’approche weberienne
de la stratification sociale
En quoi
consistent les
groupes
statutaires ?
En quoi cette
analyse
diverge-t-elle
du marxisme Serge Bosc
? Stratification et
transformation
s sociales
(Nathan 1993)
En quoi consistent les groupes
statutaires ?
« L’analyse de Max
Weber est en effet
pluridimensionnelle ».
69
691b
berger,
garçon d’écurie
aide d’élevage,
D- Les groupes professionnels
6 groupes d’actifs
Agriculteurs exploitants
Employés
Ouvriers
2 groupes d’inactifs
Les CSP sont-elles encore un bon critère de distinction? Elles restent tributaires des
clivages issus des Trente Glorieuses et méconnaissent les nouvelles différenciations à
l'oeuvre aujourd'hui, comme celle qui oppose les inclus, regroupés dans une large
classe moyenne, et les exclus, aux situations précaires. En outre, le chômage de très
longue durée tout comme les parcours d'insertion de jeunes sans qualification sont des
situations où l'identité professionnelle devient très incertaine. Pour autant, ces
personnes sont le plus souvent à la recherche d'un emploi et, de ce fait, appartiennent
bien à la population active. Il conviendrait de pouvoir les distinguer clairement.
Pourtant, force est de constater que les clivages sociaux persistent. Certaines
pratiques se sont partiellement unifiées (l'automobile, les vêtements ou
l'équipement du logement, par exemple), mais d'une façon très superficielle. Les
modes de vie (type de logement, loisirs, etc.) ou l'accès aux filières d'excellence du
système scolaire demeurent, par exemple, profondément différenciés selon les
groupes sociaux. "C'est toute la force de la nomenclature des CSP de pouvoir le
montrer, estime Louis Chauvel, sociologue et maître de conférence à l'Institut
d'études politiques. Il reste que l'on gagne toujours à compléter cet outil par
d'autres informations qui permettent de voir les hiérarchies invisibles au sein des
CSP. »
Source: Les catégories socioprofessionnelles changent de look, Vincent MARCUS,
Louis MAURIN | Alternatives Economiques n° 180 - avril 2000
Questions:
- La phrase soulignée de la diapo précédente est-elle vérifiée selon les auteurs de
l’extrait?
- Quels sont donc les intérêts de la nomenclature?
C – Elle a cependant encore une utilité
Source :travail-societe.cnam.fr/sociologie/uv/pagespresentUV/A109Ch5.pdf
A – Classes et PCS : des logiques
différentes