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Apprendre à vivre de Luc Ferry.

Vu par un adolescent curieux

C'est un ouvrage destiné à ceux qui ne connaissent pas la philosophie et qui veulent s'y initier. Il y a une
présentation chronologique des courants philosophiques.

Introduction

L'auteur défini la philosophie comme un moyen de trouver le salut par soi-même, contrairement à la
religion qui, elle, aide ceux qui ont la foi à trouver par l'Autre (Dieu).

La philosophie se définit en trois étapes :

- l'intelligence et la connaissance de ce qui est (théorie) ; (T)

- la soif de justice (éthique) ; (E)

- la quête du salut (sagesse). (S)

Le stoïcisme

(T) La contemplation de l'ordre cosmique. Le sage en fait partie et ne doit pas le troubler. Les malheurs
qui malmènent le monde sont des accidents, seulement des exceptions. (E)Le stoïcien n'est qu'une
infime partie de ce cosmos (harmonie et ordre). (S) La mort n'est pas à craindre, elle n'est qu'un passage
car nous sommes un fragment éternel du cosmos. Il faut oublier le passé et ne pas se languir de l'avenir.
"Espérer un peu moins et aimer un peu plus". Le non-attachement.

Le christianisme

(T) Religion qui invite tout de même à philosopher puisque les messages délivrés par celle-ci sont des
paraboles et il y a d'importantes comparaisons entre les philosophies antiques etle christianisme. La
religion invite à moins réfléchir et plus à faire confiance.

(E) Liberté, égalité, fraternité des idées modernes apliquées par des laïcs et non par l'Ancien Régime
qui, lui, est fortement hierarchisé. Notre force ne réside plus dans ce que la nature nous donne mais
dans la manière d'utiliser ces capacités reçues ( contrairement aux Grecs ). D'où l'égalité des chances, la
méritocratie.

(S) Il existe 3 amours : l'amour-attachement qui est dangereux car source de chagrin, la compassion
l'amour de l'autre, de celui que l'on ne connaît pas, enfin, l'amour-Dieu, celui qui ne peut jamais nous
décevoir. Le cosmos est incarné dans un homme d'où les bouleversements.

L'humanisme et le modernisme :

(T) Le monde est désormais un grand chaos mais ordonné par des lois physiques. Il n'y a plus rien à
attendre de la nature ou d'un dieu.

(E) L'homme est placé au centre du monde, il faut donc le définir, trouver la carctéristique qui le fait
sortir du lot qu'est l'animal. L'homme est porteur d'histoire, d'égale dignité car pourvu du même esprit
de liberté et d'inquiétude morale. Selon Rousseau, l'homme est un animal dénaturé, c'est-à-dire qu'il agit
selon sa propre volonté ( pour le meilleur et pour le pire ) et non pas selon le "logiciel" installé en lui,
comme l'animal. La morale kantienne pose la "bonne volonté, l'action désinteressé et l'universalité des
valeurs. D'où la méritocratie d'aujoud'hui. Descartes a posé le doute, le scepticisme dans son cogito ergo
sum. La seule chose dont il ne doute pas c'est de son existence.

(S) Pas de salut proposé, seulement dans les courants de pensée comme le comunisme, le scientisme et
le nationalisme, on reste immortel en accomplissant des hauts faits pour l'humanité.

Le post-modernisme:

(T) Là, c'est le bordel, plus rien ne peut être simplifié. Toutes les idoles de l'humanisme et le reste est
détruit

(E)

(S) L'amor fati (aimer notre monde tel qui l'est) et l'éternel retour (vivre comme si on devait faire
éternellement ce que l'on fait) sont les maîtres-mots de la phlosophie nietzschénne.

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