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CHAPITRE INTRODUCTIF
Qu’est ce que le droit public éco : le DPE ? Cette notion fait l’objet de controverses
doctrinales en France et à l’étranger. Pour la comprendre, il faut se référer aux grandes étapes
de la formation de ce droit et de ses sources.
Certains auteurs ont dit que le DPE était celui qui se caractérisait par ses rapports avec
l’économie. Le problème est celui de savoir, d’établir un lien entre droit et économie
permettant d’affirmer que tel droit est économique. D’autres auteurs se sont demandé s’il
fallait distinguer le DPE et le droit privé économique. Il n’y aurait qu’un seul droit car il y
aurait des imbrications entre les deux droits. Ainsi, par exemple, il est bien connu que l’état a
recourt à des techniques de droit privé (recours aux SA, privatisations aujourd’hui).
Ce qu’il faut constater, c’est que les auteurs sont à peu près d’accord sur un élément :
ils considèrent que le champ de l’étude du DPE est celui de l’intervention publique en matière
économique. Ce sont les mécanismes juridiques par lesquels les personnes publiques tentent
de modifier le comportement naturel des AE. Les modalités d’intervention peuvent revêtir
différents aspects : Lorsque l’état prend des mesures de blocage des prix, il y a une modalité
d’intervention économique.
Autres exemples : L’état qui veut favoriser l’épargne va émettre certains types d’emprunt
favorables à l’épargne. Lorsque l’état interdit qu’il y ait un dépassement d’un certain nombre
de commerces. Lorsque l’état verse des primes à certaines entreprises qui s’installent dans des
zones difficiles.
Le terme intervention désigne ici des mesures prises par les personnes publiques à l’égard
d’AE qui sont soit des personnes privées, soit des personnes morales privées (des entreprises).
Par ailleurs, l’économie et le marché sont au cœur des débats aujourd’hui car il y a de
nouvelles règles européennes avec une concurrence exacerbée entre entreprises privées mais
surtout obligeant les états eux-mêmes à ouvrir à la concurrence leurs propres activités
marchandes. Le droit communautaire interdit dans certains cas aux états de favoriser leurs
propres entreprises privées au détriment des entreprises privées des autres états membres.
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Aujourd’hui, le DPE évolue très rapidement et certains auteurs ont parlé d’un recul de
celui-ci en raison précisément du recul de l’interventionnisme et de l’incursion du droit
européen. En réalité, on ne peut pas dire qu’il y a un recul DPE, mais un DPE différent. On
s’attachera à voir la place que fait l’état à l’économie (surtout à l’interventionnisme) en
fonction des idéologies. Nous en verrons les traductions juridiques.
Trois grandes étapes doivent être abordées. D’abord le 19ème ou l’état est marqué par le
libéralisme, le rôle de l’état est réduit à une fonction de gendarme (fonctions régaliennes).
Puis le 20ème marqué par l’interventionnisme économique et enfin une évolution à la fin du
20ème, début 21ème ou l’état devient gendarme de l’économie (régulateur).
Par ailleurs, il faut empêcher l’or et la monnaie de quitter le pays car les prélèvements
sont effectués en monnaie et celle-ci est basée sur l’or. Si les deux quittent le pays, il y a un
appauvrissement du pays et de facto, du roi. De plus, cette fuite permet l’enrichissement des
monarques voisins (augmentation de leur puissance) au détriment de celle du roi.
Il y a deux objectifs : conquête des métaux précieux et enrichissement des sujets. Pour
atteindre ces objectifs, il faut une politique économique dirigiste. On institue alors une
réglementation du commerce et de l’industrie avec un contrôle douanier de protectionnisme
des produits français.
Par ces mesures protectionnistes, l’état favorise la production agricole et industrielle (en
particulier celle-ci). L’état réglemente la marine et Colbert encourage les manufactures de
l’état, il crée de véritables entreprises publiques. De même qu’il encourage des manufactures
privées.
La plupart des auteurs sont d’accord pour dire que le colbertisme a constitué un
précédent du dirigisme et qu’il a influencé très largement l’interventionnisme économique
ultérieur. La doctrine affirme que la France est de tradition colbertiste.
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Au 19ème, nous sommes dans un état libéral avec une économie comme telle et l’idée
qui domine est que l’état doit se limiter à un rôle de gendarme, l’économie doit être laissée à
la société civile. Il doit y avoir une frontière entre la sphère publique et privée.
Toutefois en pratique, cette séparation doit être nuancée : l’état intervient dans certains
secteurs privés. Ainsi, l’état a quelques fonctions économiques : il gère lui-même certaines
entreprises industrielles et commerciales (manufactures de Sèvres, Beauvais et Gobelins qui
sont un héritage du colbertisme).
En outre, il détient certains monopoles comme le tabac, les allumettes, les PTT. Les
communes prennent en charge également certaines activités comme la distribution de l’eau,
du gaz, d’électricité, les transports urbains. Ces interventions restent les exceptions et restent
inavouées car l’idée dominante est que les personnes publiques doivent se tenir à l’écart de la
vie économique.
Certaines activités sont gérées parfois directement par la personne publique (gestion
en régie). Dans d’autres cas, elles sont gérées par des personnes privées et un contrat est passé
alors avec la personne publique (concession de service public). Grâce à cette concession, les
entreprises privées financent des grands équipements comme les chemins de fer, les canaux.
A la base, il y a un contrat entre public et privé. Les grandes concessions du service public
datent du 19ème.
Sont dénoncés les abus du libéralisme économique. La guerre de 1914 marque l’arrêt de
certaines activités (les transports, les chemins de fer dès lors, problèmes de ravitaillement).
Ces activités d’intérêt général ne sont plus assurées, l’état devant les prendre en charge lui-
même et les réglementer. L’état devient ravitailleur, transporteur. Ce devait être passager mais
les populations s’habituent à cette évolution. La « der des ders » met en place un
interventionnisme étatique.
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relèvent du droit administratif. Une partie importante du droit interventionniste économique
relève d’un régime différent du service public administratif.
Il est important de noter que l’intervention de l’état n’a pas pour but d’améliorer la
compétitivité des entreprises. Le but c’est la recherche de la solidarité nationale, la cohésion
sociale. Les nationalisations de 36 et 45 ont pour but d’instaurer un compromis social. Après
1946, l’instauration des monopoles publics nationaux a pour objectif la réduction des
inégalités sociales mais aussi le redémarrage de l’économie. Le but social est alors important
dans l’interventionnisme économique.
Les idées de Keynes (économiste financier) ont une influence importante dans les pays
occidentaux. Pour Keynes, la crise de 1929 est due à la non réaction de l’état face à un cycle
économique dépressif. Il considère qu’en prenant des mesures adaptées, la crise aurait pu être
surmontée. Keynes préconise qu’en période de récession, l’état doit injecter des capitaux dans
les circuits économiques. Il doit effectuer des grands travaux qui relancent l’économie. La
main visible de l’état doit remplacer celle invisible du marché. C’est l’état qui doit s’imposer
au marché. L’état doit tout mettre en œuvre pour assurer le plein emploi. L’état doit se donner
les moyens de sa politique. Les questions économiques sont des questions politiques, l’état se
doit d’être interventionniste.
Les interventions de l’Etat sont faites dans le but d’exercer une action sur l’économie,
elles expriment une politique économique. L’interventionnisme revêt alors plusieurs formes :
La police administrative chargée de limiter la libre initiative individuelle dans le but de
maintenir l’ordre public économique. Par exemple, l’état va prendre des mesures pénales
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(amendes, prisons) pour faire respecter l’ordre économique. Ce sont des mesures de police
économique, l’administration interdit, prescrit, réglemente ou octroie un avantage par voie
unilatérale.
Puis il y a une évolution et l’Etat intervient d’une autre façon tout en conservant la méthode
de police économique. Apparait la méthode de l’économie concertée, contractuelle. C’est
l’hypothèse ou l’administration n’impose plus mais oriente les comportements économiques
par l’incitation. Par exemple, l’état accorde des avantages fiscaux. Cette évolution cohabite
avec les mesures de police.
La notion de concertation qui apparait après la 2GM, traduisant une aspiration en matière
économique. Les professionnels veulent élaborer avec l’administration des objectifs à
atteindre et des moyens à mettre en place pour atteindre ces objectifs.
L’économie contractuelle. Après le dialogue, on passe un contrat. Le but de la démarche
c’est que pour obtenir certains comportements, l’administration passe des conventions ou des
contrats avec les professionnels, conventions donnant des avantages. L’administration
n’impose plus, elle négocie.
Il y a ces 3 notions (économie orientée, concertée et contractuelle) qui ont une importance
jusqu’au début des années 70.
A partir des années 73/74, la croissance s’essouffle (inflation, récession, chômage). Crise
qui apparait, entre autres, à cause des chocs pétroliers. Les théories de Keynes sont remises en
question parce que l’état semble avoir montré ses limites à l’époque. La planification existait
mais elle n’était pas à même de prévoir les chocs. Le ralentissement des pays soviétiques
montre bien que l’interventionnisme n’est peut être pas la meilleure solution. On vante à
nouveau les mérites du marché. Il reprend une place importante par rapport à l’état. Il est alors
irremplaçable même s’il est perfectible. Il y a un désenchantement de l’état au niveau
économique. Des économistes soutiennent que l’état n’est là que pour assurer le
fonctionnement du marché et non pas pour le remplacer.
Il y a une remise en cause de l’interventionnisme de l’état mais sur le plan des idées
uniquement car en pratique, les choses ne changent pas. Jusqu’en 1981, il y a un renforcement
de l’interventionnisme puis nous assistons ensuite à un approfondissement du libéralisme.
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I/ Le renforcement de l’interventionnisme.
A partir des années 84, il y a des mesures libérales qui sont progressivement adoptées.
On parle de déréglementation. Avec ce terme, il apparait de nouvelles structures
administratives que sont les Autorités Administratives Indépendantes (AAI).
a- La déréglementation :
Il y a quelques années encore, les AAI étaient inconnues dans notre droit. L’apparition
des premières date des années 70. Elles se sont démultipliées, particulièrement dans le
domaine économique.
Dans un premier temps, elles sont apparues fondamentalement dans un objectif de liberté
individuelle. Pourquoi l’apparition d’AAI ? Du fait des critiques faites à l’administration
traditionnelle, très hiérarchisées avec à sa tête le PM et dont les décisions prises sont plus
d’intérêt politique qu’économique.
Depuis, certaines décisions administratives impliquent que l’administration économique ait
une très grande technicité dans certains domaines économiques. Or, il n’y a souvent que des
professionnels qui ont cette technicité.
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La création des AAI répond à ce double objectif : D’abord, couper l’administration du
pouvoir politique afin que des décisions économiques soient neutres et indépendantes puis
que des professionnels participent à la prise de décisions.
Ce sont des structures qui sont composées d’une part de membres de l’état et d’autre part de
professionnels et d’experts du monde économique concerné. Elles ne sont pas soumises à la
hiérarchie de l’administration et ne peuvent recevoir ni ordres, ni instructions d’aucune
autorité.
Elles ont par ailleurs une fonction de régulation du marché. Elles assurent un équilibre entre
les droits et les obligations de chacun. Pour cela, elles ont un pouvoir réglementaire (émettre
des règlements), de larges capacités d’investigation et de contrôle et elles ont un pouvoir très
important : le pouvoir d’infliger des sanctions aux opérateurs économiques, particulièrement
des sanctions pécuniaires qui peuvent être des amendes importantes. Elles ont également le
pouvoir de suspendre une autorisation d’exercer, voire de la retirer.
Le grand marché européen institué par le traité de Rome transformé en 1986 par le
marché intérieur unique a transformé le DPE. Le marché instaure la libre circulation des
biens, des services, des Hommes et des capitaux. Le marché supprime les frontières et
instaurera la monnaie unique. Il met en place un droit communautaire avec la CJCE
garantissant l’application du droit communautaire. Le droit communautaire résulte des traités
mais il émane également des organes communautaires chargés d’édicter des règles. Il est
important d’observer que le droit communautaire s’impose quand il entre en conflit avec le
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droit national (arrêt Posta Ennel de 1964, arrêt Nicolo en 1989 qui fait prévaloir le droit
communautaire alors qu’il avait résisté). La Cour de Cassation avait fait prévaloir le droit
communautaire sur le droit national (arrêt Jacques Vabres, 1973). Désormais, le juge national
doit faire prévaloir les traités internationaux, les directives et règlements communautaires sur
les lois et règlements nationaux. En matière économique, 80% des lois viennent du droit
communautaire.
Doit-on considérer alors qu’il y a une remise en cause voire même une disparition du DPE ?
En réalité, il y a une remise en cause du DPE keynésien, c'est-à-dire interventionniste mais le
DPE a aujourd’hui une nouvelle fonction car le rôle de l’état a évolué. En effet, l’état doit
protéger le marché et assurer le bon fonctionnement. Il est devenu le gendarme de l’économie.
Par ailleurs, l’état est garant de la cohésion sociale. Il va chercher à corriger et à atténuer les
conséquences négatives du marché sur certains groupes sociaux défavorisés (politiques
sociales de lutte contre l’exclusion). Il existe aujourd’hui encore de nombreuses entreprises
publiques qui relèvent du DPE ! Enfin, il faut remarquer que le droit communautaire laisse
une marge de manœuvre aux états membres. Il faut citer dans ce sens le principe de
subsidiarité affirmé par Maastricht : c’est la recherche de l’échelon le plus pertinent pour
exercer telle ou telle activité. Il y a une évolution du DPE et non une disparition.
A] La Constitution.
I/ Le préambule.
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II/ Le texte constitutionnel.
A] La structure de DC.
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B] La primauté du droit communautaire.
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Les institutions politiques (PR, PM, gouvernement) n’ont pas le même poids
aujourd’hui qu’autrefois sur le jeu des acteurs économiques. Ils ont une fonction différente.
Ce qui doit être retenu c’est que lorsqu’on a appréhendé les relations entre l’état et le marché,
on a affirmé pendant longtemps la supériorité de l’état sur le marché. C’est en raison de cette
superiorité de la puissance publique que l’état est devenu interventionniste.
Avant, l’état avait le pouvoir d’influencer sa propre économie. Aujourd’hui, il n’est plus
confronté à sa propre économie mais à un marché mondial. Les états tentent de rééquilibrer
cela en évoluant dans leur rôle qui est maintenant la régulation du marché. Les institutions
actuelles sont le reflet de cette situation.
§1] Le parlement.
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§2] Le Président de la République et le gouvernement.
A] Le Président de la République.
B] Le gouvernement.
A] La politisation de l’administration.
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En réalité, ces deux situations ne se produisent pas mais il est inévitable qu’il y ait
interférence entre pouvoir politique et administration. Il y a, à la jonction, une osmose qui se
fait. Cette osmose peut être positive mais parfois négative du fait d’une certaine politisation
de l’administration. Les décisions administratives pouvant être prises du fait d’une pression
politique.
C’est pourquoi on a inventé les AAI qui sont des structures administratives détachées des
services gouvernementaux et qui permettent que l’action administrative soit mise à l’abri
d’interventions politiques inopportunes.
B] La bureaucratie.
La bureaucratie pour Max Weber, c’est un type d’organisation rationnel dans un état
de droit qui est efficace grâce aux connaissances techniques de ses agents (hiérarchie avec des
fonctions précises pour chacun avec des compétences spécifiques).
L’administration était tournée vers une mission de services publics, parfois même non
rentables et on lui demande aujourd’hui de la performance, des résultats. Aujourd’hui le
marché se présente comme un remède aux maux de l’administration. Il faut quand même
écouter les critiques de façon à s’adapter aux exigences des administrés.
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Les AAI sont des structures relativement modernes. Elles ont aussi connu un grand
succès et sont le résultat du mouvement de libéralisation qui affecte l’interventionnisme. Elles
sont des structures qui s’éloignent du type des administrations classiques, celles-ci étant
considérées comme politisées et bureaucratiques.
La fonction de l’AAI est de réguler particulièrement dans le domaine économique. Exemples :
l’AMF (Autorité des Marchés Financiers), Conseil de la Concurrence, l’Autorité de
Régulation des Télécommunications, la CNIL.
L’AAI est une autorité administrative pouvant prendre des actes administratifs
unilatéraux. Elle n’est ni une juridiction, ni une instance consultative. Elle est indépendante au
sens ou elle est soustraite à tous pouvoir hiérarchique. Elle ne reçoit ni ordre, ni instruction
des administrations ou du gouvernement. Enfin, elle n’a pas en principe elle même la
personnalité juridique. Elle est instituée au sein d’une personne publique existante.
Cependant, il y a eu une évolution et certaines structures –considérées comme AAI- ont la
personnalité juridique. C’est le cas pour l’AMF (en 2003).
Les AAI ont pour fonction la régulation du marché et pour cela, elles disposent d’un pouvoir
réglementaire dans leur domaine de compétence et particulièrement un pouvoir de sanction
envers aux opérateurs économiques méconnaissant la réglementation.
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§3] Les établissements publics.
Les établissements publics sont des personnes publiques qui se caractérisent par la
spécialité de leur mission, c'est-à-dire qu’ils ont une tache spécifique dont ils ne peuvent
sortir. L’université est un établissement public dont la mission est l’enseignement et la
recherche ; l’hôpital a pour mission de soigner.
La gestion des activités économiques s’est réalisée dans beaucoup de cas par l’intermédiaire
de la structure de l’établissement public et plus particulièrement l’EPIC que l’on oppose à
l’EPA. Les grands secteurs de l’économie de l’état ont été assurés par des EPIC (RATP,
SNCF, EDF, Ports Autonomes…).
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Le département est le principal échelon de mise en œuvre des politiques de l’état, y
compris les politiques économiques sous l’autorité du préfet. Le préfet a pour mission de faire
prévaloir l’intérêt national sur l’intérêt local.
Toutefois, il y a parfois une certaine concurrence avec d’autres structures telles que la région.
L’arrondissement sert de cadre à certaines actions économiques en fonction des nécessités
locales.
Les services déconcentrés sont devenus compétents pour toutes les affaires qui n’ont
pas un caractère national ou pour toutes les affaires qui ne peuvent être déléguées à un
échelon territorial.
Le PdR cumule deux fonctions : PdR et préfet du département chef lieu de région. Il a
différentes attributions issues d’un décret et d’une loi de 2004. Sur le plan économique, il met
en œuvre la politique de l’état en matière d’aménagement du territoire, de développement
économique, développement rural, développement durable, culture, emploi, logement,
rénovation urbaine, santé publique.
Pour accomplir ces taches, le PdR s’appuie sur les chefs de services déconcentrés, sur le
secrétariat général pour les affaires économiques régionales…
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Les lois de décentralisation de 1982 ont été très favorables aux initiatives économiques
des CT. En effet, la décentralisation consacre des compétences nouvelles des CT en matière
économique. Il est alors acquis que les CT concourent avec l’état au développement
économique. Il est bien connu que les communes, déjà par le passé, sont intervenues en
matière économique (le socialisme municipal), laquelle est bien connue du droit administratif.
La loi de 1983 consacre l’interventionnisme économique des CT et légitime le SP
administratif d’action économique. L’acte II de la décentralisation institue de nouveaux
transferts de compétences dans plusieurs domaines économiques (loi du 13 août 2004 relative
aux libertés et responsabilités locales qui transfèrent aux CT un certain nombre de nouvelles
compétences en matière économique (aéroports, ports…)).
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Les interventions économiques des 3 CT visent les objectifs suivants :
Favoriser le développement économique.
Protéger les intérêts économiques et sociaux de la population (aides aux
entreprises en difficulté).
Maintenir des services nécessaires à la satisfaction des besoins de la
population en milieu rural.
Si les interventions des CT sont admises, elles peuvent être tempérées. Ainsi, elles
doivent respecter –comme l’état- la liberté de commerce et d’industrie. Les CT doivent
respecter les compétences économiques des autres CT. Certaines politiques relèvent de l’état
et les CT ne peuvent substituer leur propre politique à celle de l’état, elles ne peuvent que
prolonger les politiques étatiques dans certaines matières (défense de l’emploi). Il n’est pas
toujours facile d’établir une frontière claire entre ce qui relève de l’état et ce qui relève des
CT, ni même entre les CT.
Des initiatives des CT sont de plus en plus encadrées par le droit communautaire, constituant
une contrainte stricte.
La commune possède aussi une clause de compétence générale pour les affaires de son
ressort. Les lois de décentralisation lui ont attribué des compétences en matière d’urbanisme.
Elles peuvent agir en matière économique (zones industrielles, artisanales), compétence dans
les ports de plaisance, dans les aéroports.
Le bilan. Certains auteurs considèrent que le bilan a été limité. Les CT n’ont pas une
autonomie financière suffisante. D’autres pensent que les résultats de l’interventionnisme sont
mineurs voire négatifs. Enfin, certains affirment que les compétences sont parfois facultatives,
dispersées, concurrentielles. Dès lors, on peut remarquer une certaine confusion sur les rôles
respectifs de chacune voire un certain désintérêt des CT pour ces actions. On reproche aux CT
un manque de coordination de leurs actions. On reproche au législateur d’avoir effectué un
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partage de compétences peu clair, ni même rationnel. On ne s’étonne pas alors des désordres
aperçus.
Cependant, les critiques sur l’action des CT ne doivent pas masquer les qualités de
certaines interventions économiques qui ont une incidence heureuse sur le développement
économique. Il faut remarquer que la décentralisation des années 80 a entraîné un
bouleversement profond des institutions. Cela s’accompagne alors obligatoirement d’une
période d’adaptation, de tâtonnement. Il peut même y avoir des aspects négatifs jusqu’à la
recherche d’un nouvel équilibre.
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Parmi les principes propres au DPE, il y a des principes libéraux qui limitent
l’interventionnisme. Il y a inversement, des principes interventionnistes qui limitent les
principes libéraux. Le DPE oscille entre ces deux extrêmes et il recherche un équilibre entre
des principes qui sont contradictoires.
Il y a la loi des 2 et 17 mars 1791, dite loi d’Allarde. Cette loi affirme la liberté
d’exercer l’activité de son choix à condition de se munir d’une patente (un impôt). L’objectif
de ce texte semble a priori être la fiscalité. Or, au fond, sa portée a été beaucoup plus large
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puisque il a été le fondement juridique utilisé par le CE et la CC pour affirmer la liberté de
commerce et d’industrie. Ce texte n’a jamais été abrogé.
Doit être rapproché du décret d’Allarde, la loi Le Chapelier (14 et 17 juin 1791). Ce
décret interdit le régime des corporations, c'est-à-dire qu’il interdit des citoyens d’une même
profession puissent se regrouper. Ce texte a été abrogé en 1884 par une loi qui admettait les
syndicats, la loi Waldeck-Rousseau. Cependant, le décret d’Allarde et la loi Le Chapelier sont
la base de l’inspiration idéologique et philosophique qui ont dominé l’économie française. Le
CE a affirmé de nombreuses fois la liberté de commerce et d’industrie (Assemblée, 1951,
Daudignac). La CC en a fait de même. Le Conseil Constitutionnel a utilisé des expressions
proches (le libre exercice de l’activité professionnelle). Il reconnaît la liberté d’entreprendre
et lui confère une valeur constitutionnelle. Il a été affirmé à de nombreuses reprises la liberté
de commerce et d’industrie, la liberté d’entreprendre.
Toutes ces notions ont subi des atteintes importantes à un point tel que certains auteurs, à
une époque, se sont demandés si la liberté de commerce et d’industrie n’était pas un mythe,
un leurre. Lorsque le juge a été confronté aux deux principes contradictoires (la liberté et
l’interventionnisme), c’est l’interventionnisme qui a pris le pas sur la liberté de commerce et
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d’industrie. Malgré tout, la liberté existe et ceci a été affirmé par les juges. Aujourd’hui, on
sait qu’il y un renversement de la situation en raison du droit de la concurrence.
Il a été au centre de débats importants. Il a subi des atteintes sérieuses du fait des idées
socialistes et des doctrines économiques. Il faut rappeler l’importance capitale du droit de
propriété pour les révolutionnaires. Ceux-ci veulent supprimer toutes les entraves au droit de
propriété instituées par l’AR. Il faut noter que les révolutionnaires, dans la DDHC, en font un
droit naturel et imprescriptible au même titre que la Liberté, la sûreté, la résistance à
l’oppression. La DDHC dit qu’il est inviolable et sacré et que nul ne peut en être privé si ce
n’est en raison de la nécessité publique et sous la condition d’une indemnité préalable et juste.
Le droit de propriété à l’époque apparaît comme une source de liberté car il est la base
de l’activité économique et il permet l’épanouissement personnel. Cette conception est
réaffirmée jusqu’au 19ème siècle. Cependant, on en dénonce ensuite les abus et il y a des
courants de pensée opposés.
Le plus virulent est le courant marxiste qui considère que le droit de propriété n’est pas une
source de liberté contrairement à ce qu’affirmaient les révolutionnaires mais c’est un moyen
d’oppression des détenteurs de ce droit au détriment des autres. D’autres doctrines critiquent
ce droit : le socialisme, les chrétiens qui militent pour un droit de propriété moins individuel
et plus social. Ces idées vont progressivement faire leur chemin. Elles vont transformer le
régime du droit de propriété, qui sera moins absolu. Par exemple, l’expropriation peut être
mise en œuvre en raison de l’utilité publique.
Autres atteintes : les limitations de la construction par des règles d’urbanisme. La
réglementation des loyers. Les nationalisations.
Il faut constater que ce droit a régressé de façon importante à un point tel que l’on se
demande aujourd’hui quelle est la place du droit de propriété par rapport à la période
révolutionnaire. Il ressort du droit en général que les garanties apportées par la DDHC doivent
être mises en œuvre mais il faut prendre en compte l’évolution de la société et ses besoins. Il
est difficile de dire aujourd’hui que le droit de propriété est inviolable et sacré. Certes, il est
appréhendé dans sa dimension individuelle mais il l’est également dans sa dimension
collective et sociale. La conception collective, sociale du droit de propriété ne remplace pas la
conception individuelle mais elle cohabite avec. Cette conception a été reprise dans le
préambule de la Constitution de 1958 qui prévoit les nationalisations.
Il n’est pas propre au DPE, c’est un principe général du droit : égalité devant l’impôt,
égalité d’accès à la fonction publique, devant la loi…
Bref rappel du principe d’égalité : c’est un principe général du droit (arrêt du CE de 1951,
société des conserves du conservatoires). L’idée à retenir est qu’à des situations identiques,
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doivent être appliqués des traitements similaires à moins que l’IG justifie une discrimination.
Ce principe a été appliqué à la matière économique et la, deux situations sont à distinguer :
- Lorsque l’administration encadre l’économie.
- Dans ses rapports avec les usagers, lorsque nous nous trouvons dans un service public
économique.
a- L’encadrement de l’économie.
Lorsque l’administration encadre l’économie, elle est tenue de respecter l’égalité des
opérateurs. C’est la jurisprudence du CE et CC qui l’affirme. En pratique, le principe d’égalité
est d’application souple dans la matière économique et peu contraignant pour
l’administration. Les situations de plusieurs opérateurs économiques sont rarement identiques.
Par exemple, la situation est différente entre plusieurs entreprises de réparations automobiles
suivant le nombre des salariés de chacune. Dans une affaire, le juge a considéré que le
fromage Saint Paulin à 45% de matières grasses était dans une situation différente que le
même fromage à 50% de m.g. il est donc relativement facile de ne pas respecter le principe
d’égalité entre opérateurs économiques car ils sont presque toujours dans une situation
différente. Par ailleurs, lorsque deux situations sont identiques, l’atteinte au principe d’égalité
est admise au nom de l’IG. En matière d’interventionnisme économique, c’est précisément
l’IG qui a justifié l’action de l’administration.
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plus en plus à rentabiliser le SP. Il apparaît dès lors des discriminations tarifaires. Dans
certains cas, il y a eu atteinte au principe d’égalité.
Par ailleurs, il y a un autre cas de différenciation tarifaire basé sur l’heure d’utilisation.
Il s’agit ici d’un objectif de rentabilité. Le juge a admis cette différenciation.
L’autre question est celle de savoir si des situations différentes doivent être traitées
différemment ? C’est ce qu’on appelle la discrimination tarifaire. Le JA refuse.
L’administration peut les traiter différemment mais elle n’est pas obligée de le faire.
A noter que parfois, le législateur a introduit cette idée de compensation automatique en
matière d’aménagement du territoire (loi de 1995) ou l’idée d’une compensation au profit de
certaines zones défavorisées. Ainsi, les zones franches bénéficient du fait de cette loi
d’avantages fiscaux. Avantages qui permettent de corriger l’handicap territorial.
Nous avons vu que le DPE est encadré par des principes libéraux différents. Il est aussi
encadré par des principes interventionnistes. Ces principes limitent par définition les principes
libéraux et cette limitation est justifiée par l’IG. Par exemple, l’IG justifie l’atteinte au droit de
propriété. Les autorisations préalables se justifient parce que l’administration doit contrôler
certaines activités. L’administration peut encore limiter les principes libéraux économiques en
exploitant elle même des activités privées. C’est encore l’IG qui justifie que l’administration
exploite elle même des activités privées. Ainsi, l’administration est tenue dans certains cas de
créer certains SP car ils correspondent à des besoins de la société civile. L’ordre public peut
encore justifier que l’administration crée des activités privées payantes comme les parkings.
En effet, ils répondent à l’idée de sécurité dans la circulation. Le logement social également.
Il est d’IG que les logements sociaux concurrencent le marché privé. Par le passé, l’ouverture
de restaurants économiques destinés aux indigents.
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que l’administration crée ou prenne en charge des activités privées dès lors qu’il y a
défaillance totale du secteur privé. Puis, le juge reconnaît la création d’activités privées par
l’administration à la simple insuffisance qualitative et quantitative. C’est à partir de cette
jurisprudence que les communes ont pu créer des campings municipaux. Les communes ont
pu intervenir dans des activités diverses et variées du fait de la carence ou insuffisance du
privé à partir du moment ou l’activité est considérée d’IG. Ceci est de nouveau d’actualité
dans le secteur rural.
§2] L’encadrement par les règles du droit administratif à incidence économique : les
sanctions administratives.
C’est pourquoi on parle d’une justice sans juge. D’autres parlent de punir sans juger.
C’est un élément d’un état policier. Malgré les critiques de la doctrine, les sanctions
administratives ont intégré le droit administratif et elles sont admises par la CEDH, par le
Conseil Constitutionnel, le Conseil d’Etat, la Cour de Cassation et elles se sont
particulièrement développées dans le domaine économique.
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UE1
médiateur de la République) puis c’est avec le développement des AAI en matière
économique. Ces AAI se voient octroyer un pouvoir de sanction qu’elles peuvent infliger aux
opérateurs économiques qui méconnaissent lois et règlements. Ces sanctions sont de divers
ordres (blâme, retrait d’agrément ou autorisation, suspension d’exercice) mais c’est surtout
des amendes qui peuvent être parfois extrêmement lourdes.
Il faut rappeler que le droit communautaire est marqué par le libéralisme en matière
d’échanges économiques. Très vite, apparaît le problème de l’incidence du libéralisme sur le
SP français.
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§1] Le cadre juridique européen.
Le droit européen prime sur le droit national. Il s’impose aux pouvoirs publics y
compris au législateur. Depuis l’arrêt Nicolo, le juge a intégré ce droit européen au droit
administratif et il applique couramment le droit communautaire. Aujourd’hui, il est clair que
ce droit communautaire affecte le DPE parce qu’il a comme base la liberté économique. Cette
liberté économique revêt deux aspects principaux : la libre circulation et la libre concurrence.
A] La libre circulation.
La libre circulation vise également les travailleurs qui peuvent aller bosser dans
n’importe quel état de l’UE.
La libre prestation des services à caractère industriel, artisanal (…) ayant un caractère
temporaire et occasionnel est concernée. Le prestataire peut se déplacer librement à l’intérieur
de l’UE avec son personnel sans obligation d’autorisation de travail. La libre prestation doit se
distinguer de la liberté d’établissement qui n’a pas un caractère temporaire mais permanent et
ceci permet à un prestataire de services de s’installer de façon durable dans un pays de l’UE.
Il y a également la libre circulation des capitaux sans autorisation préalable avec toutefois
une nuance : c’est qu’au-delà d’une certaine somme, on impose une déclaration à
l’administration. Cette liberté de circulation affecte notre DPE.
B] La libre concurrence.
I/ Le principe.
La CJCE a une conception extensible de la notion. Pour elle, c’est toute entité qui
exerce une activité économique. C’est une entreprise, quel que soit son statut juridique -public
ou privé- et quel que soit son mode de financement. Cela veut dire que même
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l’administration, dès lors qu’elle a une activité économique, est une entreprise. Elle doit donc
se soumettre au droit de la concurrence.
La notion d’entreprise publique n’est pas ignorée par le droit communautaire. Pour
celui-ci, est une entreprise publique celle sur laquelle les pouvoirs publics exercent
directement ou indirectement une influence dominante : par la propriété, par la participation
financière (subventions), par des règles qui régissent l’entreprise. Le droit communautaire est
particulièrement vigilent en ce qui concerne les entreprises publiques et il impose qu’elles
respectent scrupuleusement le droit de la concurrence.
En outre, la CJCE a également une conception extensible de la notion d’activité économique,
ce qui conduit de nombreuses activités à se soumettre au droit de la concurrence. Par exemple,
l’ANPE gère une activité économique. C’est donc une entreprise au sens communautaire et
doit de facto se soumettre au droit de la concurrence.
S’agissant des CNAM, le juge européen dit qu’elle n’est pas une activité économique
puisqu’elle remplit les conditions précitées. En revanche, une caisse qui gère un régime
d’assurance complémentaire au régime obligatoire est une activité économique et non sociale
(pas obligatoire et pas fondé sur la solidarité).
Il faut noter que l’activité économique au sens communautaire est une notion large qui
englobe de nombreuses électivités. Les activités à caractère sociale sont en nombre réduit.
Autre exception, c’est dans certains cas les services SIEG (Services d’Intérêt
Economique Général) qui sont normalement soumis au droit de la concurrence puisque c’est
une activité marchande d’intérêt général (EDF) mais on peut les soustraire au droit de la
concurrence dans le cas ou le fait de les soumettre à la concurrence les empêcherait
d’accomplir leur mission.
En ce sens, voir les arrêts Corbeau de 1993(Monopole Postal Belge au profit de la régie des Postes) et
l’arrêt Commune d’Almeno (1994) pour l’électricité.
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§2] Les incidences du cadre juridique européen sur le droit français.
Les SP français ont été dominés par l’idée qu’il fallait les exclure du marché et donc
les exclure de la concurrence. La grande majorité des SP ont été érigés en monopole. Marché
et SP sont deux notions qui s’opposent et c’est précisément par la considération selon laquelle
le marché n’est pas capable à lui seul d’assurer le bon fonctionnement d’une activité que
certaines ont été érigées en SP. Doit-on considérer le SP français comme en voie de
disparition du fait du droit communautaire ? En réalité, non.
Le juge admet dans certains cas que certaines activités ne soient pas soumises au droit
de la concurrence (voir ci-dessus). Il faut évoquer ici la notion de SP universel au terme de
laquelle certains services doivent être ouverts à tous à un prix abordable avec une qualité
standard. Il faut noter que la notion de SP est une notion floue qui a été étendue à toutes les
activités.
Il y a une évolution nouvelle : Outre les activités marchandes qui doivent se soumettre
à la concurrence, c’est à présent certains actes administratifs qui doivent se soumettre
également à la concurrence. Il s’agit des prérogatives de puissance publique. En effet,
l’activité administrative est jalonnée de prérogatives de puissance publique car
l’administration est en situation de supériorité par rapport aux personnes privées. En effet, elle
agit au nom de l’IG et pour cela, elle prend des actes unilatéraux qui s’imposent (mesures de
police). Les contrats administratifs comportent également des prérogatives de puissance
publique et aujourd’hui, il se pose de plus en plus la question de l’application du droit de la
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concurrence aux actes de l’administration y compris des actes pris dans le cadre d’un SP
administratif.
La règle de référence est l’arrêt Société Million et Marais, 1997. Dans cette affaire, il
s’agissait d’une société qui attaquait l’acte administratif qui octroyait en monopole une
concession de SP de pompes funèbres à une autre société. L’octroi d’un SP est prérogative de
puissance publique mais en même temps, cet acte a une incidence sur la concurrence. Dans
cette décision, le juge administratif dit que l’administration ne doit pas placer son
cocontractant dans une position qui lui permettrait d’abuser de sa situation dominante en
raison de l’élimination d’autres entreprises. En réalité, par cette décision, le juge administratif
contrôle de la légalité de l’acte de l’acte de dévolution du SP. Avec cet arrêt, le JA contrôle la
légalité d’un acte administratif au regard du droit de la concurrence. Cela constitue une
évolution très importante car jusqu'à présent, le JA jugeait les actes administratifs de
l’administration et il ne jugeait pas les comportements économiques. Il devient le juge des
comportements économiques.
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Les instruments de l’interventionnisme sont divers mais nous nous concentrerons sur la
planification et sur la police de l’économie.
Le Plan est un document adopté par les pouvoirs publics et destiné à analyser les
probabilités d’évolution économique et à définir les orientations de ces évolutions,
considérées souhaitables et vers lesquelles les autorités entendent pousser les AE.
La planification a revêtu dans certains états une signification politique et idéologique. Ainsi,
le Plan a été un élément fondamental de la doctrine de Marx. Il faisait parti du mythe
révolutionnaire marxiste et les marxistes considéraient que c’était LA méthode pour modifier
la société. Engels avait la même conception. L’aspect révolutionnaire de la planification est à
l’origine de l’hostilité de la majorité de la classe politique européenne à l’égard du plan. La
crise inattendue de 1929 montre la nécessité du Plan qui prévoit les probabilités d’évolutions
économiques. Dans les années 30, on revendique la planification. Le Plan est présenté comme
permettant la maîtrise du futur.
A partir des années 40, un manquement est ressenti : l’espace. Il faut donc prévoir une
planification du territoire (aménagement du territoire).
L’idée qui gouverne les plans à l’origine est qu’ils permettent de maîtriser le futur,
d’échapper aux aléas de la conjoncture. Les plans sont présentés comme réducteurs
d’incertitudes en matière économique. Cette idée se développe surtout à gauche et le Plan
soviétique est étudié. Il possédait les caractères suivants : impératif, autoritaire. La question
était de savoir si ce plan était transposable dans une économie libérale.
Est instaurée en France une planification mais qui n’a pas un caractère impératif. Elle est
indicative. D’ailleurs, le père de la planification était le libéral Jean Monnet. Le premier plan
concerne la période 1947-1953 (Plan Monnet) qui se veut une période de modernisation et
d’équilibre. Ce Plan est suivi d’autres plans. De Gaule était attaché à la planification. Pour lui,
c’est une ardente obligation.
A] Le contenu.
Il y a eu des plans successifs s’étalant sur des périodes de plusieurs années (4, 5 ou 6
ans). Le contenu des plans varie selon les époques. Le Plan Monnet planifiait prévoyait
l’évolution de certains secteurs (charbons, électricité, acier, ciment, engrais azotés…). On va
rajouter lors du Plan suivant les industries de production, de consommation, de commerce
extérieur…
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Sous De Gaule, les plans se référent à la défense, à l’énergie, la communication. Ils intègrent
une dimension sociale et pas seulement économique. Ensuite, les plans préconisent des
actions prioritaires et réduit les objectifs sélectionnés. Un Plan souligne que la planification
n’a pas vocation a tout prévoir.
Dans un premier temps, le Plan est un document unique national mais rapidement, le plan
national s’enrichit d’une dimension territoriale (plans régionaux, locaux).
Les Plans se présentent un caractère indicatif souple et ils se caractérisent par une
concertation.
Le caractère indicatif s’oppose au caractère impératif du plan soviétique. Il comporte des
recommandations, incitations, prévisions. Il ne donne pas d’ordres à la différence du plan
soviétique. Les plans ont un caractère souple, ce qui signifie qu’ils peuvent s’adapter en cours
d’exécution en fonction de circonstances nouvelles.
La concertation se fait avec les partenaires économiques et sociaux car le Plan n’est
qu’indicatif. On considère qu’il n’a de réelles chances d’aboutir que s’il est accepté par les
principaux concernés.
C] L’élaboration du Plan.
Le plan national est principalement mis au point par le Commissariat Général au Plan.
Il a eu son âge d’or durant la première période gaulliste ou il est rattaché à Matignon jusqu’en
1962. Puis son prestige s’efface, de même que son importance. La preuve en est qu’il est
rattaché à un simple secrétariat d’Etat. Le CGP n’a qu’un rôle d’impulsion et non de décision.
En fin de compte, c’est le Parlement qui décide officiellement du plan national sachant qu’au
terme d’une décision du Conseil Constitutionnel, le législateur ne doit pas adresser des
injonctions au Gouvernement dans le domaine qui est le sien et ne peut pas se lier pour
l’avenir.
La planification est en réalité une loi mais une loi qui a une portée normative très limitée. En
effet, la loi du Plan comporte des vœux, déclarations d’intentions et autres annonces.
La loi de 1982 a un rôle important en matière de planification au profit des régions. Celles-ci
peuvent élaborer leurs propres plans régionaux à la condition qu’ils respectent le plan
national. De plus, les régions ont un rôle consultatif pour l’élaborer du plan national.
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C’est une notion relativement imprécise. Ce qu’il faut retenir, c’est que
l’aménagement du territoire répond à une idée de planification de la répartition des hommes
dans l’espace.
C’est à partir de la 2GM que les Hommes politiques sont amenés à prévoir des politiques
d’aménagement de l’espace. Depuis, les textes se sont multipliés. Le but est le développement
équilibré du territoire pour compenser les inégalités des conditions de vie.
Les incitations recouvrent différentes réalités dont le but est d’orienter dans un sens
déterminé le comportement des personnes ou des entreprises. Par exemple, des aides aux
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entreprises (exonérations fiscales ou sociales) quand elles s’implantent dans certaines zones
défavorisées. Une loi de 1995 a instauré des zones prioritaires qui se caractérisent par des
handicaps géographiques, économiques, sociaux et qui doivent faire l’objet de politiques
différenciées dans l’aménagement du territoire.
Inversement, il peut y avoir des incitations négatives pour que les entreprises ne s’implantent
pas des zones très développées économiquement. Par exemple, on peut alourdir l’impôt (taxe
sur les locaux de bureaux en Ile de France).
A l’origine, c’était l’Etat qui attribuait les aides aux entreprises mais avec la
décentralisation, des CT ont acquis le pouvoir d’attribuer des aides aux entreprises privées.
Sachant que parfois, les aides peuvent être considérées en contradiction avec le droit
communautaire.
La police des prix est l’activité par laquelle les pouvoirs publics contrôlent les prix. On
remarque qu’il existe une réglementation communautaire de certains prix au titre des
politiques communes. Par exemple, la PAC permet l’octroi de subventions pour que les
agriculteurs aient un niveau de vie correct. Les autoroutes ont été réglementées parce qu’il n’y
a pas de concurrence. Les prix de l’électricité et du gaz ont connu cette réglementation.
Il y a des circonstances qui justifient une police des prix, notamment des circonstances
conjoncturelles. Par exemple, les pouvoirs publics peuvent réglementer les prix en cas de crise
ou de circonstances exceptionnelles, en cas de calamité nationale ou de situation
manifestement anormale du marché…
La réglementation des prix a un caractère provisoire et dès lors que la circonstance
particulière a disparu, la liberté des prix réapparaît. Il peut y avoir réglementation dans le
cadre d’une politique à caractère sanitaire et social : les prix des médicaments pour permettre
l’accès pour tous ou dans un souci de diminuer les dépenses de santé. La liberté du prix est le
principe.
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L’ordonnance de 1986 définit les ententes prohibées comme étant « les actions
concertées, les conventions, les ententes expresses ou tacites, les coalitions qui ont pour objet
ou effet d’empêcher de restreindre ou de fausser le jeu de la concurrence ». Pour tomber sous
le coup de la législation, l’entente doit avoir pour objet ou effet d’affecter la concurrence.
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§3] La police des marchés financiers.
Les marchés financiers ont connu une transformation profonde ces dernières années du
fait de la libéralisation des mouvements de capitaux à l’échelon mondial et du fait de moyens
nouveaux de communication qui permettent de donner des ordres à n’importe quel coin du
monde de façon instantanée. Cela a entraîné de nouveaux produits financiers ainsi que la
mutation, disparition et apparition de professions. Aujourd’hui, du fait de cette évolution, on
connaît un développement très important des affaires financières et boursières qui nécessite
l’existence d’une police. Il faut une intervention de la puissance publique à ce titre.
Cependant, l’Etat n’a pas voulu assumer directement cette responsabilité et il l’a confiée à des
organismes spécialisés qui ont acquis un rôle de régulateur du marché et qui disposent de
différents pouvoirs pour assurer cette régulation.
Pendant longtemps, la police des marchés financiers a été assurée par deux organismes
(Commission des Opérations de Bourse, COB et Conseil des Marchés Financiers, CMF). La
COB était une AAI dont le but était d’assurer la régularité des opérations des marchés
financiers. Le CMF était plutôt une instance professionnelle chargée d’assurer également le
bon fonctionnement des marchés. Son rôle se confondait avec celui de la COB. Une loi d’août
2003 (loi de sécurité financière) a opérerai une fusion des deux organismes (ainsi que la
disparition du Conseil de Discipline de la Gestion Financière (CDGF)) pour donner naissance
à l’AMF.
L’Autorité des Marchés Financiers (AMF) est une institution nationale, européenne et
mondiale. Elle a le pouvoir réglementaire, elle prend des décisions individuelles,
d’injonctions, de contrôle, elle enquête et prononce des sanctions. Le contentieux est réparti
entre le juge judiciaire et le juge administratif. C’est une autorité dotée d’un statut juridique
inédit ; elle n’est pas tout à fait une AAI (car elle a la personnalité juridique) mais plutôt une
API (Autorité Publique Indépendante).
La personnalité juridique lui confère une indépendance par rapport à l’exécutif mais cette
indépendance (budgétaire et financière) doit être nuancée car elle demeure sous la tutelle de
l’exécutif. C’est le Ministre de l’Economie et des Finances qui nomme les membres, choisit le
président et homologue son RI.
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Il faut rappeler qu’au milieu du 19ème et au début du 20ème, le capitalisme libéral est à
l’origine de l’idée que les entreprises privées doivent pouvoir se développer dans tous les
domaines économiques et que l’Etat ne doit pas prendre en charge d’activités économiques
car il concurrencerait les entreprises privées. Cependant, l’Etat prend en charge les activités
économiques mais de façon discrète et l’idée qui domine à l’époque est que l’économie ne
doit pas donner lieu à intervention et si elle existe, elle doit demeurer marginale. C’est la
raison par laquelle à la veille de la 1GM, l’Etat est très peu interventionniste. Il a recours à la
concession pour développer certaines activités comme les chemins de fer, l’eau, le gaz et
l’électricité. La concession est un contrat passé avec une personne privée. Il y a un nombre
limité d’organismes publics qui gèrent les activités économiques mais liés à des
considérations fiscales (tabacs, allumettes…), militaires (les poudres) ou pour des
considérations artistiques (les tapisseries Gobelins). Ces services étaient gérés comme des
services administratifs, c'est-à-dire en gestion globale.
Avant la 1GM, il y a une délimitation relativement claire entre ce qui est le secteur
administratif et le secteur commercial réservé aux entreprises privées. Cependant, avec la
1GM, il y a des problèmes de ravitaillement, de transport et à ce moment là, l’Etat devient
transporteur-ravitailleur.
Progressivement, l’intervention de l’Etat dans les activités économiques s’intensifie à partir
de la fin de la 1GM puis il y a une évolution dans le droit et le tribunal des conflits crée une
nouvelle catégorie de SP (les SPIC par un arrêt du 22/01/1921, Société commerciale de
l’Ouest Africain ou arrêt Bac d’Eloka).
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Les SPIC relèvent en grande partie du juge judiciaire et ils sont soumis à une gestion
de droit privée. On relève deux procédés d’intervention de l’Etat :
L’établissement public (EPIC). Ces structures ont la personnalité juridique (autonomie) et
du fait de leur soumission au droit privé, ils ont une souplesse de gestion puisqu’il n’y a pas la
contrainte des règles budgétaires et comptables du droit public.
La Société d’économie mixte qui une SA de droit privé. Sa particularité est que les capitaux
du capital social sont à la fois publics et privés. Par ailleurs, le conseil d’administration
cumule des personnes de droit public & privé. Il y a une association dont la base est le contrat
de SA (procédé souple mais pas autoritaire) qui permet un certain contrôle public de l’activité.
Le secteur public va connaître un essor très important en grande partie grâce aux
nationalisations (transfert total de la gestion d’une entreprise privée vers la nation). C’est un
procédé autoritaire qui permet à l’Etat de prendre contrôle d’une société. L’activité
économique entre alors dans le secteur public. En 1936, une loi amorce les nationalisations
(Banque de France, entreprises privées de l’armement). En 1944 – 1946, on assiste à une
première vague de nationalisations avant une seconde en 1981 – 1982.
C’est l’après guerre et c’est dans ce contexte particulier que l’on procède aux
nationalisations. L’Etat montre qu’il veut intervenir de façon importante dans l’économie. Ces
nationalisations sont approuvées par la population. Les entreprises suivantes sont désormais
contrôlées par l’Etat : les houillères du Nord et du Pas de Calais, les usines Renault, Gnome et
Rhône (ces deux à titre de sanction). Le secteur bancaire passe aussi sous le giron de l’Etat
(CL, SG), de même que les assurances, le secteur aérien, le gaz & électricité ou encore
l’entreprise Charbonnage de France. Aucune réflexion d’ensemble n’est menée, la logique qui
pourrait justifier ces nationalisations de masse n’est pas recherchée.
Comme en 45-46 les sociétés nationalisées restent dans une SA et seul l’actionnariat
change, l’état devient actionnaire unique et donc on a considéré qu’il s’agissait d’une société
d’économie mixte du faite que le capital devient public, mais ce son des sociétés à l’économie
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faussement mixte. Les conséquences de cette nationalisation c’est qu’elles ont fait tomber
dans les sociétés privées les sociétés mères (citées) mais aussi leur filiale ce qui a augmenté de
façon très importante du secteur public.
Avec ces nationalisations l’estimation du ministère de l’industrie à faire apparaître que avec la
nationalisation d’un peu moins de 50 entreprises, il y a eu 3500 sociétés filiales
approximativement qui sont rentrées dans le secteur public.
Les entreprises privées sont entré dans le secteur public d’une façon autre que par la
nationalisation. il s’agit d’un procédé qui n’est pas autoritaire, comme les nationalisations. Il
se fait sur la base de la discussion.
Doivent être citer 2 sociétés sidérurgique Usinor & Sacilor. L’état avait une participation dans
le cadre d’une société mixte et en même temps, il avait soutenait une créance, c’est-à-dire que
la société lui devait de l’argent. Les deux sociétés ne pouvant rendre l’argent on converti les
créances en actions, l’état est devenu alors actionnaires majoritaires à auteur de 95%.
L’introduction d’une personne dans le capital social d’une entreprise privée n’est pas
ne privatisation, mais elle est toute fois un début de privatisation.
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§1] Privatisation de 1986-1988 :
Technique de nationalisation : Etat achète autoritairement l’entreprise privée. Offre aux
salariés des entreprises privatisées de racheter des actions. Etat qui va acheter les parts de
l’entreprise et ces salariés vont achetés des parts.
1986 : loi de proposer aux salariés 10% du montant des titres cédés des entreprises
privatisables.
Technique de la cession de gré à gré : un certain nombre d’actions à des investisseurs privés
choisis par le ministre de l’économie.
Favoriser un pouvoir solide au sein de l’entreprise en évitant une multitude de petits porteurs.
Respiration du secteur public : les entreprises publiques et privées acquiert ou cède des
participations dans d’autres entreprises, crée des filiales, elles s’ouvrent au marché de
capitaux.
SNCF qui crée une filiale dans le plan international pour construire à l’étranger des TGV.
L’Etat n’est pas une privatisation, car le capital est majoritairement public.
1993 : l’élection législative, privatisation relancée.
§2] Statut de l’entreprise publique :
Sarkozy on assiste à une continuité de cette privatisation, LAPOSTE, EDF
Parler de statut de l’entreprise publique, il faut définir la notion de service public, la notion
d’entreprise public est imprécise elle est plus récente que la notion de SPIC, (naissance 1946,
nationalisation).
Pas Définition claire de l’entreprise publique : loi 1983 « démocratisation du secteur public »
énumère les entreprises du secteur public ainsi que les EPIC. Société Economie Mixte : loi
1993 a été créé au secteur public, certain nombre d’entreprise publique limitativement
énumérée.
Entreprise publique construise sous forme de société dont la majorité du capital ou la totalité
est détenue par des opérateurs publics. + EPIC, Etat détient au – la moitié du capital social
C’est le droit européen qui donne une définition de l’entreprise publique : toute entité qui
exerce une activité économique indépendamment de son statut juridique et de son mode de
financement. Vient préciser le traité de Rome, visant qu’une entreprise publique : chargé de la
gestion des services d’intérêt économique général.
§3] Forme juridique des entreprises publiques :
EPIC : forme juridique classique de l’entreprise publique, déclin du fait du développement du
droit communautaire.
L’Etat ayant ouvert ces activités à la concurrence, il doit s’associer avec le privé. Dans les SA,
on distingue quand l’Etat est actionné à 100%. SEM : caractère public et privé.
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