Ele ct ri cit é VI.

E1 Pu is s an ce et Fre s ne l
1. Tout abonné de l'EDF a une installation électrique dans laquelle les dipôles sont en
parallèle.

Pour chaque dipôle P = UIcos ϕ si U et I sont les valeurs efficaces et ϕ le déphasage de

l'intensité par rapport à la tension. On peut poser u = U 2 cos ωt

P1 P1 " 2
→ i1 = I1 2 cos ωt avec P1 = UI1 → I1 = = 4,55 A → i1(A) = cos ωt = 6,43cos ωt
U ! U
P2
→ i2 = I2 2 cos (ωt + ϕ2 ) avec I2 = = 18,2 A. I1
! U " cos #2
! ! !2
!
Si à chaque instant i = i1 + i2, on ne peut pas écrire I = I1 + I2.
! I2
A chaque intensité on associe ! un vecteur de norme égale à la valeur I
efficace, et faisant avec l'axe horizontal un angle égal à ωt + ϕ, la loi des
nœuds peut être représentée par la somme des vecteurs. Cette
représentation est faite à t = 0.

La figure montre que Icos ϕ = I1 + I2cos ϕ2 et que I2 = I12 + I22 + 2I1 I2cos ϕ2

→ I = 20,8 A et cos ϕ = 0,66 → ϕ = 49,1°.

I1 I
2. Pour avoir cos ϕ = 1 il faut rajouter un condensateur en parallèle dans
!2
lequel circulera un courant de valeur efficace I3 = I2sin ϕ2 avec i3 =
I3
jCωu
I2
!
Or i3 = I3 2 cos (ωt + ) → CωU = I3 = I2sin ϕ2.
2

Application numérique C = 2,2810-4 F.

!

Ele ct ri cit é VI. E2

1 e
1.1. La puissance moyenne dissipée dans Z est : Pd = Ré(
ui*) où i = est
2 r + R + j "X
l'intensité du courant dans le circuit et u = (R + jX)i la tension aux bornes de Z
1 1 R
→ Pd = Ré( (R + jX)i2 = E0!2 . !
2 2 (r + R )2 + X2
1
1.2. Le générateur débite : Pg = Ré(ei*)
! 2 !
!
1 2 R +r
Pg = E0  .
!
2 (r + R)2 + X2

Autre méthode : la puissance délivrée par le générateur est entièrement consommée dans
r et dans Z → Pg = Pr + Pd. !
!
R Z "cos #
1.3. Rendement η = =
r +R r + Z "cos #

Z
η= .
r
! ! +Z
"cos #

!
 1.4. Le rendement est le rapport de la puissance facturée (Pd ) à la puissance consommée
(Pd + Pr). Le cas le moins défavorable pour le distributeur est celui où le rendement est le
plus grand donc cos ϕ le plus grand possible soit cos ϕ = 1.

Le cas le plus défavorable pour le distributeur est cos ϕ → 0

(rendement nul) car alors pour une même puissance facturée,
les pertes dans la ligne Pr → ∞

2. Pour que cos ϕ soit égal à 1 il faut que l'impédance (ou l'admittance) de l'ensemble
1
Z + condensateur en parallèle soit réelle → Yeq = jCω +
R + j "X

X
→C= .
" # R + X2
( 2
)
!

Ele ct ri cit é VI. E3

!
1. P = UIcos ϕ U = Z mI R = Zmcos ϕ Lω = Zmsin ϕ

P U 2 "cos #
→I= = 64,9 A et Zm = = 3,39 Ω.
U "cos # P

U 2 "cos 2 # U 2 "cos # "sin #

R= = 2,37 Ω et Lω = → L = 7,7 mH.
P P
! !
P
L’admittance du moteur est Y = 2
! U "cos
!#
R
2. cos ϕ = et pour le moteur Z m = R + jLω. Pour avoir cos ϕ = 1, il faut Z = R donc que la
Z
!
partie imaginaire de Z ou de Y soit nulle.

2.1. Avec un condensateur en parallèle on a :

1 R L "#
Y = jCω + = jCω + 2 2 2 - j .
R + j "L "# R +L "# R2 +L2 "#2

L "# L "# U 2 "cos # "sin # P2

Donc Cω = 2 2 2 = 2 =  4
R +L "# ! Zm !
P U "cos 2 #
!

P
Cω = tan ϕ → C = 670 µF
! ! ! U 2!

2.2. Avec un condensateur en série :

1 ! 1
Z = = R + jLω + donc Cω =
j !C ! " L!"

P
Cω = → C =1,32 mF.
2
U ! cos " !sin "

P
3. Sans relèvement de cos ϕ, I = 64,9 A. Après le relèvement I’ = = 45,5 A.
U

Les pertes en lignes de résistance r sont PJ = rI2 proportionnelles

à I2 donc l’économie est de!0,72 = 50 %