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20 millions d’abonnés (62, 8 % des foyers français)

2% des lignes encore inéligibles à l’ADSL (500 000 foyers)


8 % des foyers éligibles à l’ADSL (2,4 millions des foyers)
débit inférieur à Kbits/s

15 ieme au classement mondial de la qualité du Haut


débit (CISCO -Université d’Oxford et d’Oviedo ) en ayant
reculé de 5 places en 2009. 14 pays affichent des débits
leur permettant d'être prêts pour les usages Internet de
demain (méthode appliquée aux mesures des temps : de
chargement ("download") d'envoi des données ("upload")
de parcours des données ("latence").
• Tableau des leaders Leaders du haut débit 2010 du haut débit (top 10) : 72 pays / 289 villes Baromètre
CISCO

• Classement --------------------- -------------------------- 1 Corée du Sud 2 Hong-Kong 3 Japon 4 Islande 5 Suisse


Luxembourg - Singapour 6 Malte 7 Pays-Bas 8 Émirats Arabes Unis, Qatar 9 Suède 10 Danemark

• Tableau des leaders du haut débit (top 30) avec notations et progression entre 2008 et 2010 :
• Classement Pays Leadership 2010 2010 2009 2008

- 1 Corée 157 128 107 2 Hong-Kong 118 104 98 3 Japon 116 98 95 4 Islande 115 103 85 5 Suisse 111 102
91 5 Luxembourg 111 101 84 5 Singapour 111 105 96 6 Malte 108 92 67 7 Pays-Bas 107 101 93 8 Émirats
Arabes Unis 106 88 68 8 Qatar 106 106 80 9 Suède 104 96 83 10 Danemark 103 94 87 11 Norvège 102 95
85 12 Bahreïn 100 91 73 13 Irlande 97 86 75 13 Finlande 97 83 77 14 Israël 96 NC NC 15 Lettonie 94 71 58
15 France 93 87 79 15 Canada 93 87 81 15 États-Unis 93 84 74 16 Slovénie 93 87 77 17 Belgique 91 82 73
18 Royaume-Uni 88 82 76 18 Allemagne 88 77 70 18 Estonie 87 77 67 19 Chypre 83 69 55 20 Taïwan 82 82
74 21 Australie 80 78 74 21 Espagne 80 74 69 22 Portugal 80 69 60 22 Lituanie 79 75 55 23 Roumanie 78
67 54 24 Nouvelle-Zélande 75 70 62 24 Grèce 74 65 52 25 Autriche 73 69 64 26 Italie 72 68 63 27 Bulgarie
71 62 44 28 Hongrie 71 61 51 29 République Tchèque 66 59 49 30 Pologne 60 52 45 30 Slovaquie 60 54 45

• Évolution du classement des 10 meilleurs pays entre 2008 et 2010 :


• Pays 2010 2009 2008 ---- ---- ---- ----
Corée 1 1 1 Hong-Kong 2 3 2 Japon 3 7 4 Islande 4 4 8 Suisse 5 5 6 Luxembourg 5 5 9 Singapour 5 2 3
Malte 6 10 19 Pays-Bas 7 6 5 Émirats Arabes Unis 8 12 19 Qatar 8 2 11 Suède 9 8 9 Danemark 10 9 7
 La France n’est pas 3ieme au classement mondial produit par
l'OCDE, en termes de temps de téléchargement annoncés par les
FAI (ce n'est pas la même chose !!!)

 7 % de la population active française télétravaille contre 13 % en


moyenne en Europe

 24 ieme rang européen pour les usages des TIC dans les
établissements scolaires

 Très Haut Débit, La France y figure au 10 eme rang mondial avec


seulement 308 200 abonnés, loin derrière le Japon (7,1 millions),
la Corée du Sud (9,2 millions) et les Etats-Unis (5,7 millions).
Pour ce qui est de Europe la Suède et ses 537 100 abonnés et
l’Italie et ses 325 000 foyers équipés font mieux que la France.
Programme national de couverture des zones blanches en téléphonie mobile
2007-2010
Bilan
• Programme initial de 2003 (2946 communes)
• Programme complémentaire de 2008 (364 communes)
• scindés en 2 blocs (dits «phases» par la DATAR):
• Phase 1: financement tripartie: Etat + collectivités locales pour les pylônes et opérateurs pour les
antennes.
• Phase 2: financement uniquement assuré par les opérateurs.
• Le programme initial et le programme complémentaire doivent être achevés fin 2011.
• Selon les informations communiquées par la DATAR, à la mi-septembre, il ressort les bilans
suivants:
• Objectifs de couverture : 2946 communes soit 1925 sites
• Reste à couvrir :
• -en phase 1sur les 1100 sites prévus : 19 (dont 9 pour le seul Département 76)
• -en phase 2 sur les 825 sites prévus : 05

• 24 sites soit 50 communes


• 6 sites bloqués pour raisons spécifiques : opposition de riverains, effets des ondes EM sur la
santé, emplacement inadéquat, vandalisme, etc.
• 18 sites considérés sans visibilité pour des raisons directes ou indirectes liées au financement des
investissements à consentir en phase 1 et/ou au choix d’opérateur. Il s’agit de reports dont
l’agenda n’a pas été encore fixé.
• Objectifs de couverture: 364 communes retenues soit 309 sites
• -Reste à couvrir en phase 1 sur 158 sites prévus: 158
• -Reste à couvrir en phase 2 sur 151 sites prévus: 145
Retard mais….

En phase 1 :

• -49 sites en signature de protocole vérifiée


• -52 sites en signature ou en attente de réponse
• -33 sites en cours de définition de protocole sans obstacle majeur
• Soit 134 sur 158 prévus en cours de traitement

En phase 2

• -53 sites en signature de protocole vérifiée


• -43 sites en signature ou en attente de réponse
• -31 sont en définition de protocole sans obstacle majeur
• Soit 127 sur 151 prévus en cours de traitement
• Bilan du financement public de la phase 1

• Du 01/01 /2003 au 30 /06 /2010, la ventilation du financement public des


programmes s’établit, selon la Datar, comme suit:
• Etat via le FANDT*: 36982 811 33,4 %
• Conseils Généraux + Interco: 34 750 531 31,4 %
• Feder: 24 761 903 22,4 %
• Régions: 13 817 546 12,5 %

*enveloppe initiale en autorisation d’engagement du FANDT: 37382 256 euros

• Cette ventilation est partiellement disponible par Région et Département.


• Elle ne permet pas en l’état de distinguer les autorisations d’engagements et les crédits de
paiement. L’ADF demande de faire apparaître, si possible, cette distinction.
• Les opérateurs déclarent avoir engagés 150 millions d’euros chacun, soit au total 450 millions
d’euros. L’ADF et l’AMF demandent d’avoir des précisions sur ces sommes et une répartition au
minimum par régions
Déclaration Opérateurs de téléphonie mobile….

L'opérateur historique, Orange, revendique aujourd'hui 99% de


couverture de la population en réseau EDGE et 92% de couverture de
la population en réseau 3G / 3G+.

Son premier rival, SFR, estime son réseau très haut débit mobile en
France avec près de 87% de la population couverte en 3G/3G+ début
2010.

Enfin, Bouygues Telecom, ayant mis plus du temps à déployer son


réseau 3G / 3G+, celle-ci est estimée à 80 % de la population française
(+ de 94% de la population couverte en EDGE).

Problème de mesures: Centre-bourg – Principaux axes


Nouveaux usages en fixe et en mobilité

 eSanté : télédiagnostics, visio-conférence, maisons rurales de santé,


maintien à domicile

 eEducation : cartable numérique ou ENT, formation à distance, échange


savoirs

 eAdministration : pôle emploi, URSSAF, MSA, CAF, démarches


administratives

 Commerce en ligne, eTourisme, territoires augmentées et SIG

 Loisirs numériques : vidéo à la demande, jeux en ligne, Télé Haute


Définition, 3D

 Web 2.0 : chaque citoyen émet et partage de l’information en ligne

 Besoins professionnels : hébergement, calcul intensif, applications sur


serveurs distants, télétravail, cloud computing, réseaux intelligents (routes,
smart grids, Internet des objets)
Observatoire du FTTH dans le Monde
Nombre d’abonnés à Fin 2009 et TOP 10 des pays
Europe
2,5 millions

Amérique
du Nord
7,6 millions
Asie-Pacifique
38 millions
TOP 10 , Abonnés FTTH
Japon
Corée du Sud

USA
Chine

Hong Kong

Singapour

Taiwan

Suède

Norvège

Slovénie

Sources : FTTH council, Opérateurs, TACTIS


© Réalisation TACTIS – mars 2010

D’après la Commission Européenne, en 2020, tous les foyers devront être équipés d’un
connexion à 30 Mbits minimum, et un minimum 50% des foyers devront disposés d’une
connexion à 100Mbits.
Elle encourage le déploiement de réseaux permettant des débits symétriques, cela ayant
une grande importance pour la prochaine génération de services internet, où les
utilisateurs seront aussi fournisseurs de contenu.
Elaboration de la politique d’aménagement numérique du territoire en France

• Changement de modèle : disparition du rôle global


de l’opérateur historique
• La position des collectivités territoriales (RIP)
• La position de l’Etat :
– Lois et règlements (LCEN, LME, LRLCFN, cadre ARCEP)
– Etudes, ingénierie (DATAR : 30 Mds €)
– Animation débat national : programme France Numérique
2012, assises des territoires
– Financement au titre des investissements d’avenir
Sénateur Bruno Retaillau, sénateur de la Vendée
«  Les élus ruraux sont des polytraumatisés du
numérique. Après avoir vécu successivement
des fractures sur la téléphonie mobile, le haut
débit, la TNT, ils ne peuvent se résourdre à
vivre, sans réagir, une nouvelle fracture
territoriale, liée cette fois au très haut débit … »
Le Très Haut Débit : priorité nationale, sans appui public, 25 à 40% de la population
Dispositif d’appui : le Programme National Très Haut Débit

• Objectif : le THD pour 100 % des usagers d’ici 2025, pour 70 %


d’ici 2020

• Articuler les investissements privés et publics : volets A, B et C

• Crédit de 2 Milliards d’euros pour démarrer, propositions


Sénateur MAUREY ensuite

• Phase de lancement : appel à manifestation d’intentions


d’investir, appel à projets-pilotes

• Mobilisation des acteurs locaux sur stratégies et schémas


schéma d’organisation du PNTHD

Zone A initiatives
O
p
privées
Recouvrements de zones :
é concertation à établir entre
opérateurs et collectivités
r
a FFTH
t
e Zone B initiatives publiques
u
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s CL : investisseurs FFTH
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avisés r êt vec Zone C Couverture
P a Opérateurs en coinvestissement
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i d’ouvrage
Technologies
alternatives à la fibre
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B: re sch Opérateurs Réseaux Hertziens
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re dan C :2 5 0 M €, consult
Guichet venir
publique à
CL
FANT
GC-ML-DATAR
• Choix d’un déploiement par la concurrence des infrastructures

• L’investissement privé doit être stimulé (prêts long durée).

• Financement parallèle des projets d’aménagement numérique portés


par les collectivités territoriales qui doivent s’inscrire en complément
de l’initiative privée (FF 6 décembre Mortain)

• Simultanément, les réseaux d’initiative publique doivent être assurés


d’une viabilité économique et juridique de leurs projets(FF 6 décembre
Mortain )

• Imaginer des mécanismes de peréquation ou de solidarité pour les


zones les moins denses du territoires face au manœuvre de
retardement des opérateurs et à l’incertitude juridiques ( FF 6 dec
Mortain)
MOTION ADF 9 DECEMBRE 2012 –
DEMANDE DE REORIENTATION DE LA PHILOSOPHIE ET DE L’ECONOMIE
GENERALE DU PROGRAMME NATIONAL THD

• Le 10 juillet 2009, l’AMF, l’ADF, l’ARF et l’AVICCA remettaient à la secrétaire


d’Etat chargée de la prospective et du développement de l’économie
numérique leur plate-forme commune intitulée : « Dix ans pour
généraliser le très haut débit ».

• Près de 2 ans se sont écoulés depuis ces propositions communes et, loin
d’avoir avancé, le déploiement généralisé du très haut débit n’est toujours
pas amorcé et pire encore, les règlements nationaux ainsi que le
Programme National du Très Haut Débit font courir le risque de ne voir à
échéance de 10 ans la présence d’un service Très Haut Débit que dans les
seules villes chefs- lieux de département.
• En subordonnant l’initiative et les investissements publics aux
perspectives de rentabilité espérée par les opérateurs privés, il
est à craindre que le plan gouvernemental ne débouche sur
de nouvelles fractures numériques tant en zones rurales qu’en
zones urbaines.

• Or, le déploiement rapide des réseaux numériques permettant


l’accès au très haut débit fixe et mobile sur tout le territoire
est un puissant levier de développement de l’attractivité et de
la compétitivité de notre pays. Une nouvelle fois, les
associations de collectivités se prononcent en faveur d’un
objectif de 10 ans pour permettre l’accès de tous à ces
services , composés notamment d’un accès fibre optique fixe et
d’un accès aux données mobile.
L’ ADF estime aujourd’hui que toutes les conditions ne
sont pas remplies pour atteindre cet objectif et demande
en conséquence :

• que la politique de déploiement des infrastructures


numériques de demain ne soit plus conçue sur la seule
base de la concurrence des infrastructures privées et que
ce point fasse l’objet d’un débat ;

• que soit donnée une définition précise du très haut débit


de façon à ce qu’elle serve de référence et que soient fixés
des objectifs ambitieux, précis et par étapes du
déploiement de la fibre optique et des solutions
alternatives ;
 
• que, les solutions de montée en débit soient utilisées de manière
efficiente au regard des objectifs de déploiement de la fibre
optique ;  
 
• que l’objectif de l’accès mobile à l’Internet par le déploiement
des technologies 4G/LTE soit retenu comme prioritaire et que des
exigences de couverture maximum soient prévues dans les
futures licences délivrées au titre du dividende numérique ;
 
• qu’un financement pérenne du fonds d’aménagement numérique
du territoire ( FANT) soit prévu dès 2012, les investissements
publics, permettant d’atteindre ces objectifs étant estimés entre
900 millions et 1 milliard d’euros annuel pendant 15 ans ; 
• qu’une péréquation soit  réalisée au niveau national et local grâce à ce
fonds afin d’assurer un déploiement équitable dans le temps et dans
l’espace des services très haut débit sur le tout le territoire ;
 
• que la gouvernance du financement public des investissements soit
pour partie décentralisée dans un nouveau cadre de coopération entre
les collectivités et entre celles‐ci et l’Etat ;
 
• que les réseaux d’initiative publique soient reconnus comme des
réseaux d’intérêt général et que leur perspective de rentabilité ne
soient pas affectées par des avantages concédés aux opérateurs privés ;
 
• qu’une mission parlementaire soit créée pour évaluer et déterminer les
avantages, les inconvénients et la faisabilité de la séparation
fonctionnelle ou structurelle des activités de réseau et de services de
l’opérateur historique ; 
• que soit étudiée la solution d’un aménagement numérique rapide du territoire par
l’installation de grands opérateurs exploitant de très grandes infrastructures de
réseaux d’initiative publique, neutres et non discriminatoires garantissant aux
fournisseurs de services des conditions transparentes de concurrence et aux
collectivités territoriales une péréquation entre elles en même temps qu’un
déploiement simultané entre zones rurales et zones urbaines ;

• que la politique d’aménagement numérique du territoire soit accompagnée d’un


volet visant à favoriser les innovations des petits opérateurs et fournisseurs de
services tant sur les réseaux optiques que les réseaux mobiles 4G/LTE ;
 
• que soit ouvert au plus tôt un dialogue avec la Commission Européenne et le
Parlement. pour s’assurer d’une part que le futur cadre juridique européen et
d’autre part les fonds européens prennent en compte les objectifs des collectivités
territoriales, ce dans l’objectif de promouvoir à l’horizon 2020 des réseaux et
services d’intérêt général du très haut débit fixe et mobile partout en Europe.

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