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1.

L’art moderne
2. L’art naïf
3. Rousseau, peintre de l’avenir
4. L’art de Rousseau, le Douanier
5. Les sources d’inspiration
6. Les tableaux de Rousseau
7. Quelques œuvres et leurs lieux
d'exposition
8. Bibliographie
Par les courants qu’elle a initiés
-impressionisme, fauvisme, cubisme
-”L’école de Paris” a mis les fondaments
de l’art moderne. Paris reste encore le
centre où l’on peut étudier l’art dans ses
manifestations les plus contradictoires,
dans ses expériences les plus frivoles,
dans ses extravagances et ses erreurs,
mais aussi dans ses créations les plus
troublantes.
La déformation c’est l’un des traits qui
caractérisent l’art moderne.Tout le monde
connaît les fameux tableaux de Picasso où les
yeux, le nez et la bouche sont placés selon le
caprice de l’artiste, ce qui a suscité le rire et
l’indignation du grand public.

Kandinsky affirmait que l’art abstrait n’exclue


pas la liaison avec la Nature. Au contraire, la
peinture abstraite abandonne l’extérieur pour
arriver à l’essence et aux lois cosmiques qui
dirigent l’Univers.
L’art moderne est encore loin de gagner
l’adhésion du grand public à cause de son
message caché souvent sous des formes
choquantes, mais, ceux qui l’aiment et
l’admirent, jouissent d’une faveur - une grande
liberté d’interprétation.

Surprise (1891)
L’art naïf se rapproche de l’art brut défini par
Jean Dubuffet comme ,,des productions de
toute espèce - dessins, peintures, broderies,
figures modelées ou sculptées - présentant un
caractère spontané et fortement inventif et
ayant pour auteur des personnes obscures,
étrangères aux milieux artistiques,
professionnels.’’
L’art naïf est un phénomène de rupture et de
nouveauté comparé au style académique; il a
été toujours pratiqué à la périphérie de l’art
cultivé, ignoré par celui-ci et confondu souvent
avec l’art populaire.
C’est difficile de définir l’art naïf. Les enfants
aussi bien que les foux font de l’art naïf, mais
ils ne sont pas de professionistes.
Pour un artiste naïf, le réel et l’idéal se
superposent : le tableau est une confirmation du
réel, tel qu’il le sent; son art représente la réalité
sans la mettre en discussion.
Le bonheur est l’état d’âme de l’artiste naïf.
D’abord contesté, ensuite admiré Rousseau dit
le Douanier a été le sujet d’une dispute dans
le monde de l’art. Les mêmes toiles qui
provoquaient l’amusement de ses
contemporains, adeptes d’une vision
conformiste et canonique, aujourd’hui sont
considerées des valeurs artistiques
incontestables.

Lion ayant faim


Les caractéristiques de son art qui, jadis, suscitaient
des critiques acerbes, se sont transformées dans
de véritables qualités de style, tout en justifiant la
croyance inébranlable de l’artiste dans son propre
talent.

Son insistance inflexible a convaincu d’abord ses


confrères qui découvraient chez l‘amateur non-
instruit certaines intuitions surprenantes (l’art des
couleurs), puis les hommes de lettres qui voyaient
dans ce personnage insolite une excellente raison
de légende pittoresque, dont ils se moquaient
parfois.
Au Sallon de 1888, Degas, en désignant au
hasard, une toile de Rousseau, a deviné
en lui un peintre de l’art moderne.
Les seuls qui aient eu confiance dans le
génie de Rousseau ont été l’Allemand
Wilhelm Uhde et le peintre italien
Ardengo Soffici qui s’étaient rendus
compte que l’oeuvre de Rouseau était un
miracle artistique.

Signature
Henri Rousseau n’a pas évolué d’une manière
progressive car la technique et l’invention ne
l‘interéssaient point. Certains artistes et
critques soutenaient que Rousseau était un
créateur qui, psychologiquement,
n’appartenait point à son époque.

Ardengo Soffici le comparait à Uccello, tous les


deux vivant dans un monde étrange,
fantastique et réel à la fois, tantôt risible,
tantôt tragique; ils aimaient la compagnie
imaginaire des animaux et des oiseaux dans
un cadre luxuriant.
Le tableau La Guerre ou la chevauchée de la
Discorde (1894) nous offre une véritable
surprise: une ressemblance frappante avec
l’image de la mort qui se retrouve dans l’art
primitif roumain (il s’agit de la peinture d’une
église d’Olténie)
Dans l’un de ses tableaux, Le rêve (1910), on
peut voir une femme nude, allongée sur un
canapé au milieu de la jungle et écoutant la
mélodie d’un sorcier sous les regards des
félidés; les personages sont entourés d’une
végétation luxuriante parsemée de fastueuses
et mirifiques coroles bleues, roses, jaunes.
Les sources d’inspiration sont diverses:
images du Jardin des Plantes, cartes
postales illustrées, cromolitographies,
paysages exotiques d’Afrique,
d’Amérique, d’Australie etc.
Le peintre appartient à l’impressionisme
par son âge mais il est un solitaire qui
dès le début s’est opposé aux traditions
et aux canons de l’art académique.
L’originalité spontanée de sa vision est
suprenante.
Les personnages sont figés, de face, le visage le plus
souvent inexpressif. Ils paraissent massifs,
gigantesques en comparaison avec les éléments du
décor, mais cela semble être une conséquence du fait
que le peintre ne maîtrise pas la représentation des
perspectives.
En effet, le paysage est presque au même plan que le
sujet, avec son foisonnement de détails mais la
perspective est absente. Ses portraits sont le plus
souvent sans nom, même si des indices permettent
d'identifier le personnage. De même, le premier
portrait réalisé par le peintre, représentant une femme
qui sort d'un bois, semble être celui de sa première
femme, Clémence.
 C'est l'une des thématiques les plus fécondes du
peintre qu'il poursuit jusqu'à sa mort.
Toujours dans une flore exubérante et totalement
inventée (en témoignent les nombreux régimes
de bananes qui pendent à chaque branche ou la
disproportion des feuillages), il met en scène des
combats féroces entre un fauve et sa proie (sauf
dans Tigre combattant un nègre), ou au contraire,
un portrait plus apaisé d'un grand animal, comme
dans les Singes farceurs. Ces animaux lui ont été
inspirés par ceux de la ménagerie du jardin
d'Acclimatation et par des revues.
Combat de tigre et
buffle.
(1891)
Dans ses dernières « jungles », il a
représenté des personnages (dans La
Charmeuse de serpents et Le Rêve) en
harmonie avec la nature. D'abord
critiquées par leur manque de réalisme et
leur naïveté, ses « jungles » seront plus
tard reconnues comme des modèles par
tous, d'où cette phrase de Guillaume
Apollinaire lors du salon d'Automne où
Rousseau a exposé Le Rêve : « Cette
année, personne ne rit, tous sont
unanimes : ils admirent. »
Ils sont soit végétaux, intemporels, représentant
des lieux qu'il connaît bien (berges de l'Oise),
soit plus urbains. Ils comportent souvent des
détails en rapport avec le progrès technique de
son temps : dirigeables, poteaux télégraphiques,
ponts métalliques, la tour Eiffel. Ces paysages
restent cependant dans une tonalité naïve. En
effet, Rousseau n'y fait apparaître aucune notion
de perspective.

Vue du Pont de Sèvres,


(1908)
Le végétal est représenté par des harmonies
cromatiques brillantes.
Henri Rousseau, dont les tableaux sont d’une
cromatique insolite, a été un maître des
couleurs. Au milieu des tendances cérébrales
manifestées par la peinture de son temps,
l’oeuvre d’Henri Rousseau est particulièrement
exceptionelle.
  

 Au Museum of Modern Art de New York :


La Bohémienne endormie
Le Gitan endormi
Le repas du lion
Le Rêve
Berges de la Bièvre près de Bicêtre

 Au Musée d'Orsay de Paris :


La Guerre
La Charmeuse de serpents
 À la Galerie nationale de Prague :
Moi-même
Portrait-paysage (Autoportrait)

 Au Musée de l'Orangerie de Paris :


La Noce
La carriole du Père Juniet
Le Navire dans la tempête
La Fabrique de chaises à Alfortviller
La Fabrique de chaises
La Falaise
Les Pêcheurs à la ligne
Promeneurs dans un parc
 Au Musée Picasso de Paris (collection
personnelle de Picasso) :
Portrait de femme
Portrait de l'Artiste
Portrait de la seconde femme de l'Artiste avec
une lampe
 Au Musée national d'art moderne de Paris :

La basse-cour
Le peintre et son modèle
Nature morte aux cerises
 À la Fondation Beyeler de Bâle :

Le lion ayant faim se jette sur l’antilope


 À la National Gallery de Londres :
Tigre dans une tempête tropicale

 Au Musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg


Combat de tigre et buffle

 Au Philadelphia Museum of Art de Philapelphie


Joyeux Farceurs

 Au Kunstmuseum de Winterthour
Nature morte aux fleurs
 Une soirée au carnaval
 La cascade
Les joueurs de football (1908)

Vue de l‘Île Saint Louis


La muse inspirant le poète
(1909)
 Albert Chatelet, Histoire de l’Art
 Piere Courthion, Panorama de la peinture française

contemporaine, Paris, 1927


 Modest Morain -Eseuri, ed. Meridiane, Bucuresti, 1972

 Joseph Emile Muller- Arta moderna , ed. Stiintifica

 Clasicii picturii universale, Douaniér Rousseau, ed.

Meridiane, 1979
 Grand Larrouse Universal

 http://www.google.ro/images

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Rousseau#Ses_.C3.

A9crits
Réalisé par:

Dumea Silviu

École Normale Vasile Lupu Iaşi


2010-2011

Professeur Stâncescu Alexandra

silviu14dumea@yahoo.com
http://silviu14dumea.blogspot.com

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