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FINANCIAL SERVICES

Finance islamique
Problématique de présentation dans les référentiels
internationaux (IFRS, Bâle II, etc.)

26 novembre 2008

Valéry Foussé
Partner,
KPMG France
valeryfousse@kpmg.com
KPMG et la Finance islamique

„ KPMG a été reconnu en février 2008 comme


‘Meilleure société d’audit et de
conseil en finance Islamique’
à l’occasion du prix Euromoney 2008 qui s’est tenu à
Londres.
„ Décerné depuis maintenant 6 ans, le “Euromoney’s
Islamic Finance Award” est considéré comme la
référence dans l’industrie de la Finance Islamique.
„ Des références et un réseau d’une cinquantaine de
correspondants qui s’étend aujourd’hui des Pays du
golfe, à l’Asie du Sud-Est, l’Europe de l’Ouest, l’Afrique,
le Canada, les Etats-unis et l’ Australie.

„ Ces correspondants coordonnent les actions de


spécialistes (réglementation bancaire, organisation
comptable et financière, commercial due diligence,
transaction services, corporate finance, fiscal,
informatique, etc.). Ils sont votre point d’entrée chez
KPMG.

„ Un accompagnement sérieux et efficace de nos clients


dans la structuration de leurs opérations, dans la mise
en oeuvre et/ou l’adaptation de produits/ services/
solutions conformes à la shari’ah, ainsi que dans la
création et l’immatriculation et le développement
d’établissements de crédit.

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Sommaire

Le contexte

A t’on besoin d’un référentiel homogène et/ou unique ?

Quelques problématiques concrètes de présentation


„ Illustration par le cas particulier d’
d’un Murabaha
„ Etude comparative des états financiers IFRS de groupes bancaires islamiques
„ La mise en œuvre né
nécessaire d’
d’un dispositif Bale II

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Le contexte

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Sommaire

Le contexte

A t’on besoin d’un référentiel homogène et/ou unique ?

Quelques problématiques concrètes de présentation


„ Illustration par le cas particulier d’
d’un Murabaha
„ Etude comparative des états financiers IFRS de groupes bancaires islamiques
„ La mise en œuvre né
nécessaire d’
d’un dispositif Bale II

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A t’on besoin d’un référentiel homogène et/ou unique ?

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A t’on besoin d’un référentiel homogène et/ou unique ?

Préalable : Plusieurs référentiels à envisager :


¾ Comptabilité
¾ Règlementaire
¾ fiscal
¾ Juridique

NON
„ Le marché s’auto-réglemente
„ La clientèle n’a pas attendu ce référentiel pour adhérer à ces produits
et solutions
„ Pas de nécessité car cela serait une source supplémentaire de
contraintes
„ Financement suffisant pour couvrir le risque de liquidité
„ Le référentiel IFRS et sa juste valeur sont dans le contexte actuel
remis en cause (cf. débat actuel sur IAS 39 et IFRS 7).

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A t’on besoin d’un référentiel homogène et/ou unique ?

OUI
„ Meilleure visibilité sur la finance islamique : besoin de reconnaissance
„ Défense et protection de l’épargnant-investisseur et du consommateur
„ Compliance
„ Simplification et éviter une analyse systématique au cas par cas (réduire
le risque de distorsion entre pays)
„ Passporting
„ Investisseurs et cotations
„ Besoin des régulateurs et superviseurs bancaires
„ Agences de notation (y compris dans la perspective de Bâle II)

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A t’on besoin d’un référentiel homogène et/ou unique ?

Ne pas négliger les besoins de Ê


Ê Assurer
Assurer une
une meilleure
meilleure lisibilité
lisibilité des
des
référentiels communs sur le plan comptes
comptes sur
sur lele plan
plan international
international etet
international (comptables, s’adapter
s’adapter àà un
un marché
marché enen voie
voie de
de
réglementaires) et ne pas mondialisation.
mondialisation.
confondre le référentiel
comptable et le référentiel
réglementaire.

Une
Une nécessaire
nécessaire
Les référentiels comptables ne harmonisation
harmonisation desdes
jouent pas qu’un rôle informatif. référentiels Ê
Ê Mettre
Mettre en
en œuvre
œuvre des
des pratiques
pratiques
référentiels
comptables
comptables rigoureuses et partagées
rigoureuses et partagées
comptables
comptables et et
dans
dans tous
tous les
les pays,
pays, protéger
protéger
Il n’ont pas vocation à jouer un
réglementaires
réglementaires sur sur le
le investisseurs
investisseurs et
et clients.
clients.
rôle prudentiel quand bien même plan
plan international
international
il constitue un des nombreux
supports de l’analyse des
superviseurs bancaires.

Ê
Ê Simplifier
Simplifier lala préparation
préparation desdes comptes
comptes
pour
pour les
les groupes,
groupes, faciliter
faciliter la
la préparation
préparation
du
du reporting
reporting réglementaire
réglementaire requis
requis par
par
les organes de tutelle et
les organes de tutelle et lesles
superviseurs
superviseurs nationaux.
nationaux.

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Sommaire

Le contexte

A t’on besoin d’un référentiel homogène et/ou unique ?

Quelques problématiques concrètes de présentation


„ En matiè
matière d’
d’informations ré
réglementaires et lé
légales
„ En matiè
matière d’
d’ informations publiables
„ En matiè
matière d’
d’informations à reporter à l’administration fiscale
„ En ce qui concerne les opé
opérations elles-
elles-mêmes

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Cas particulier d’une opération

Quelles différences entre les opérations d’une banque conventionnelle et celles d’une
banque islamique ?

Banque conventionnelle Banque Islamique

Origine des fonds • Le client est un déposant • Le client est un investisseur /détenteur d’un
compte d’investissement/d’une QP
d’opération
Ö Relation Débiteur-Créditeur Ö Relation investisseur – entrepreneur
Le point
Si la banque supporte le risque lié à une
de éventuelle négligence de sa part, le client
assume en grande partie le risque de cet
départ investissement.
Emploi des fonds • Le client est un emprunteur • Equity investment ou profit-staring venture
(Musharaka – Mudaraba)
Ö Relation Débiteur – Créditeur Ö Relation investisseur – entrepreneur
• Financement et échange d’actif
(Munabaha,…)
Ö Relation acheteur - vendeur

¾ Illustration par un exemple

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Cas particulier d’une opération

Murabaha

• Financement d’équipement/crédit d’exploitation


Cession biens simultanée
4
Achat biens
ou quasi simultanée
2 1
Vendeur Banque Client
3 Demande d’achat

Règlement biens 5
Règlement*

* Règlement biens à terme a un prix d’achat + marge prédéterminée qui inclut le coût de financement.

Aspects fiscaux : soumis à TVA sauf si porte sur de l’or.


Aspects légaux :
Le client mandate la banque (promesse d’achat)
Crédit – Vendeur : Lettre d’offre
Le client accepte l’offre

Aspect réglementaire : est-ce une opération de banque ?


CRBF 86-21 du 24 novembre 1986 relatif aux activités non bancaires.
Art. 3 : le montant annuel des activités dont l’exercice est autorisé aux termes des activités non bancaires de ce règlement ne doit pas
excéder 10 % du PNB.
CRBF 90-06 du 20 juin 1990 relatif aux participations des établissements de crédit dans le capital d’entreprises qui prévoit dans son article 2
que les participations ne doivent à aucun moment excéder par ligne 15 % des fonds propres de l’établissement assujetti et pris globalement
60 % de ces derniers.
Vis à vis d’entreprises, traitement réglementaire pour le risque de crédit analogue à celui d’un crédit (risk-weighting =75 % si retail/particulier).

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Cas particulier d’une opération

Murabaha

• Financement d’équipement/crédit d’exploitation


Cession biens simultanée
4
Achat biens
ou quasi simultanée
2 1
Vendeur Banque Client
3 Demande d’achat

Règlement biens 5
Règlement*
* Règlement biens à terme a un prix d’achat + marge prédéterminée qui inclut le coût de financement.

Aspect réglementaire / Gestion des risques:


Dans cette transaction, la Banque assure les risques suivants :

Risque de crédit Risque de marché Risque opérationnel

• Le client est dans l’incapacité • Si le client renonce à son engagement • La Banque ne maitrise pas
d’honorer les échéances du d’achat ou s’il n’exerce pas son droit, la nécessairement sur le plan technique
règlement organisées dans cette banque aura potentiellement à relouer l’actif acquis.
opération de Murabaha. (revendre) le bien à un autre client. Elle
• La désignation du client en qualité
supporte alors un risque sur le prix.
d’agent pourrait générer un risque de
• Les termes du contrat organisent à un fraude (conflit d’intérêt).
taux prédéterminé les échéances de
• Sharia compliance: la propriété du bien
règlement. En cas de changement
doit nécessairement être transféré à la
significatif sur le marché. Le client
banque au cours de la transaction.
serait enclin à renégocier.

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Cas particulier d’une opération

Murabaha

• Financement d’équipement/crédit d’exploitation


Cession biens simultanée
4
Achat biens
ou quasi simultanée
2 1
Vendeur Banque Client
3 Demande d’achat

Règlement biens 5
Règlement*

* Règlement biens à terme a un prix d’achat + marge prédéterminée qui inclut le coût de financement.

Sharia’a Compliance :
Autorisé par les Sharia’a Scholars sous la condition expresse que :
• La transaction ne soit pas un prêt avec intérêt mais porte sur une réelle cession d’actif.
• Le client doit avoir un vrai usage du bien.
• Le banquier doit acheter le bien à un tiers.
• Le banquier devient propriétaire au cours de la transaction.
• Le banquier idéalement devrait acheter les biens et les garder en sa possession ou acheter les biens à travers un agent. Souvent le
banquier distingue son client comme agent d’où la nécessité que le bien soit transféré au cours de la transaction en propriété au
banquier.

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Cas particulier d’une opération

Murabaha

• Financement d’équipement/crédit d’exploitation


Cession biens simultanée
4
Achat biens
ou quasi simultanée
2 1
Vendeur Banque Client
3 Demande d’achat

Règlement biens 5
Règlement*

* Règlement biens à terme a un prix d’achat + marge prédéterminée qui inclut le coût de financement.

Comptabilisation :
• Le véhicule est dans cette illustration un Murabaha. La banque achète un actif pour son client et ajoute une marge en le lui revendant.
Ce surcoût sert à rémunérer le service rendu. Il y a vente d’un actif matériel et non un échange de flux monétaires. La banque est
responsable de l’actif jusqu’à la livraison du produit, et se rémunère donc pour le risque pris.
• Dans ce cas de l’utilisation d’un Murabaha comme support pour les comptes à terme, deux analyses différentes peuvent être
conduites avec des impacts différents en comptabilité.
Soit l’opération est considérée dans sa substance (cas des IFRS) et s’analyse de ce fait comme le financement d’une acquisition
d’actifs pour le compte d’un client, donc comme un dépôt/prêt, et suit alors le principe IAS 39 de la méthode du taux d’intérêt effectif
pour la reconnaissance du résultat.
Soit l’opération est considérée selon sa forme en considération des éléments juridiques de l’opération. Elle s’analyse alors comme
une créance sur le client qui s’est engagé à travers une promesse d’achat de reprendre à terme l’actif pour un prix convenu.
Les règles comptables françaises ne permettant pas à ce jour de considérer sans ambiguité l’opération dans sa substance.

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Cas particulier d’une opération

Murabaha

• Financement d’équipement/crédit d’exploitation


Cession biens simultanée
4
Achat biens
ou quasi simultanée
2 1
Vendeur Banque Client
3 Demande d’achat

Règlement biens 5
Règlement*
* Règlement biens à terme a un prix d’achat + marge prédéterminée qui inclut le coût de financement.

10 M Enregistre l’actif à 12 M La créance Murabaha est


son coût déduction reconnue pour 12 M y compris
Banque
fait des remises une marge de 2 M. Un passif de
obtenues 2 M est reconnu.
Illustration

Provision si la
Actif Passif
valeur du bien <
12 M 2M
valeur comptable
fin de période
Reconnaissance de
revenu prorata
temporis sur la durée
du contrat ?

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Cas particulier d’une opération

Murabaha

• Financement d’équipement/crédit d’exploitation


Cession biens simultanée
4
Achat biens
ou quasi simultanée
2 1
Vendeur Banque Client
3 Demande d’achat

Règlement biens 5
Règlement*

* Règlement biens à terme a un prix d’achat + marge prédéterminée qui inclut le coût de financement.

Impact :
• Présentation Etats financiers
• Réglementations :
- Bâle II pilier I
Credit risk / Market risk
Toutefois impact faible en ce qui concerne le Murabaha.
- Nécessité d’obtenir un accord du CNC et de la Banque de France en l’état pour assimiler l’opération à une opération de crédit
(importance de la rédaction du contrat).

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Analyse comparative de la forme des états financiers IFRS
de quelques groupes bancaires islamiques

• Analyse des 50 premiers groupes bancaires islamiques répertoriés par le magazine « The Banker » parmi les premières
banques au niveau mondial. A noter que 10 d’entres eux, tous situés dans le Golfe, disposaient au 31 décembre 2007
d’un niveau de fonds propres > 10 milliards de USD.
• Toutes développent une activité de banque de détail et de banque commerciale. En revanche elles n’offrent pas toutes
une offre de services dans les domaines de la Banque Privée ou de la Banque d’Investissement.
• Sur ces 50 établissements, 37 communiquent sur la base de comptes audités et 29 établissements publient leurs
comptes dans le référentiel IFRS.
• Hormis la banque de l’échantillon qui se trouve au Pakistan, les établissements qui communiquent sur la base de
comptes audités sont audités par les « 4 fat » (Deloitte, E&Y, KPMG, PWC) seul ou conjointement.
• Au cours de cette analyse, nous nous sommes attachés à l’analyse de la forme des états financiers et non à l’analyse de
la qualité de l’information produit.

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Analyse comparative de la forme des états financiers IFRS
de quelques groupes bancaires islamiques

Compte de résultat Bilan


Ventilation du résultat
Pas de résultat entre part du groupe Distinction Existence des
exceptionnel et intérêts des courant/non courant rubriques minimales
minoritaires
Banque A
Banque B
Banque C
Banque D
Banque E
Légende :
Banque F
Banque G conforme

Banque H information à compléter

Banque I information à enrichir


Banque J
Banque K
Banque L
Banque M
Banque N
Banque O
Banque P
Banque Q
Banque R
Banque S

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Analyse comparative de la forme des états financiers IFRS
de quelques groupes bancaires islamiques

Notes annexes

Déclaration de
conformité au Commentaires et Informations sur les
Engagements hors Incertitude liée aux Comprehensive
référentiel (principes explications des postes produits et charges
bilan estimations income
et méthodes des états financiers significatifs
comptables)

Banque A
Banque B
Banque C
Banque D
Banque E
Banque F
Banque G
Banque H
Banque I
Banque J
Banque K
Banque L
Banque M
Banque N
Banque O
Banque P
Banque Q
Banque R
Banque S

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Analyse comparative de la forme des états financiers IFRS
de quelques groupes bancaires islamiques

Tableau des flux de trésorerie nette

Réconciliation des flux Tableau de variation


Apparition distincte de Respect du principe de
de trésorerie au bilan, des capitaux propres
l'impôt décaissé et des non compensation des
soit dans tft soit en ou SORIE + notes
intérêts à payer flux
note annexes

Banque A
Banque B
Banque C
Banque D
Banque E
Banque F
Banque G
Banque H
Banque I
Banque J
Banque K
Banque L
Banque M
Banque N
Banque O
Banque P
Banque Q
Banque R
Banque S

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Mise en œuvre de la réglementation Bâle II

Pays: 2005 2006 2007 2008 2009(est) 2010(est) Source

KPMG Study, Basel II in the


Indonesia Asia Pacific Banking Sector 2008.

KPMG Study, Basel II in the Asia Pacific


Iran Banking Sector 2008.

KPMG Study, Basel II in the Asia Pacific


Malaysia Banking Sector 2008.

Qatar Qatar Central bank

Calendrier
Saudi Arabia Saudi Arabia Central bank

Une mise en UAE UAE Central Bank

œuvre progressive Pakistan


KPMG Study, Basel II in the Asia Pacific
Banking Sector 2008.

Kuwait Standard and Poors

Bahrain Bahrain Institute of Banking and Finance

G10 bank -

Les La comparaison entre les banques classiques de taille moyenne et les banques islamiques ne devrait pas
conséquences à présenter de différences notoires en matière de risque opérationnel. En revanche, en matière de risque de
attendre crédit, la construction des opérations bancaires pourraient engendrer quelques différences de traitement.

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Merci de votre attention

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Contacts

Valéry Foussé
Partner, Financial Services
Correspondant Islamic Finance KPMG France
Tél. : 01 55 68 68 91
valeryfousse@kpmg.com

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