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M Ille A. PARKER
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Le sâdhou
SUNDAR SINGH
Le Sâdhou Sundar Singh.
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UN APOTRE HINDOU
Le Sâdhou
rime A. PARKER
Douzième mme.
ÉDITÉ
PAR LE SECRÉTARIAT SUISSE DE LA MISSION AUX INDES
LAUSANNE, 35, RUE DE BOURG
TRADUCTION AUTORISÉE
t9 23
Sahara
AFRIOUE
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NOTICE
sur le Comité suisse de secours
pour la Mission aux Indes.
.~.
AVANT-PROPOS
Dr P. DE BENOIT.
INTRODuc'rrON
-Pa-
,
CHAPITRE PRElviIER
ORIGINE ET NAISSANCE
.
~.
CHAPI'rRE II
LA VOIE DU SALUT
.
~.
CI-IAPITRE III
A L'ŒUVRE.
.
~.
CHAPITRE I\T
Un jeûne. Quand tu pn·es ... , prie tOH pèJ'e qui est dans
le secret (Matth. 6 : 6).
Quand tu jeûnes ... , ne monh·e pas aux !tommes que tu jeûnes~
mais à tOn pè're qui e~t dans le lieu secret (Matth. 6: 17, I~).
\ ! ers la fin de 1912, Sundar Singh se rendit au
Bengale, où on lui proposa de l'envoyer au Canada
comme missionnaire parmi le5 Sikhs de ce pays
lointain. Il était disposé à entreprendre cette tâche;
mais il se trouva qu'aucun Hindou ne pouvait alors
obtenir rautorisation d'aller au Canada, de sorte
qu'il fallut abandonner le projet.
Il partit donc de Calcutta dans la direction de
Botnbay, pour retourner de là dans le Nord. Depuis
son baptême, il nourrissait deux grands désirs: l'un
était" comme nous l'avons dit, de visiter la Pales-
tine et les lieux où notre Sauveur vécut et travailla;
l'autre d'imiter Jésus en jeûnant 40 jours et 40
nuits; il espérait, par ce Inoyen, recevoir de nouvel-
les lumières spirituelles.
Nous avons vu qu'en 1908, à Bombay, il dut re-
noncer au voyage en _ Palestine. Quatre ans plus
tard, après la proposition d'une visite au Canada, le
sâdhou reprit son idée de retrai te dans la prière et
- S6-
DANS LE THIBET
.~.
CHAPITRE VI
.
~.
CHAPITRE VII
L e saAdh ou d Les
S"
six semaines passées par Sun-
· C l a r lngh"a C ey anl "ete Si. rem-
ont
a e yan. p 1"les et ont eu un te1 "
succes, au1mel -
leur sens du mot, qu'il faudrait bien des pages
pour en rendre compte. Des ex trai ts de lettres don-
neront quelque idée de ce qu'il a pu faire et de
rimpression qu'il a laissée.
Ce qui ne contribua pas peu à ce succès, c'est le
fait que sa visite avait été préparée par un comité
d'organisation formé de missionnaires, de ministres
et de laïques représentant t04tes les dénominations
protestantes de Colombo.
M. R. \i\lïlson, la cheville ouvrière de ce comité,
nous écrit:
« Les réunions ont attiré des auditoires immen-
ses. Elles étaient annoncées pour six heures, mais
on arrivait déjà à trois heures. Catholiques et païens
venaient en foule; jamais assemblées politiques n'a-
vaient attiré de semblables multi tudes. On venait
de plus de soixante kilomètres de distance pour
l'entendre, et il a laissé une impression profonde. »
Voici ce qu'en dit un autre ami :
«La «mission» du sâdhou a attiré des foules
~normes, formées de mahométans, d'Hindous, de
- 10 5-
.~.
CHAPI'rRE \ilII
LE VOYAGE D'ÉVANGÉLISATION
DE SUNDAR SINGH EN SUISSE 1
•
- 12 5 -
.~.
CHAPI1.'RE IX
LA PERSONNALITÉ
ET L'ENSEIGNEMENT DU SADHOU
.~.
,
CHAPITRE X
LE SENS SPIRITUEL
.
~.
CHAPITRE XI
tl/ique?
L,e sâdho1t : Oui, c'est utile, mais le danger est
toujours que nous prenions un seul côté des choses.-
I l faut en voir les deux côtés. Le danger, c'est
d'être déséquilibré. Il y a eu des chrétiens vivants
'lui ont été en même temps de grands savants;
d'autres hommes se sont bornés à faire des décou--
vertes et ont corn piètement perdu de vue le côté-
de la vie spirituelle. Ils ont perdu leur vie. Il est
e s sentiel de maintenir la vie spirituelle; si on perd
la faculté spirituelle, elle ne revient pas.
Lorsque j'étais au Thibet, j'ai vu dans des grot-
t es une espèce de souris qui avait des yeux, mais-
était incapabe de voir. Ces souris ayant passé tou-
te leur vie dans des cavernes ont perdu complète-
ment l'usage de leurs yeux. Lorsque ces hommes
de science parlent des choses religieuses, ils en par-
lent comme d'absurdités, parce qu'ils ont perdu le-
sens des choses religieuses. Ce n'est pas ces gens-
là qu'il faut constùter. Il y a heureusem~nt des sa--
vants sincères et qui avouent franchement leur in-
capacité en matière religieuse. J'ai entendu parler
d'un savant aux Indes qui avait fait d'importantes-
découvertes scientifiques. On lui demanda son opi-
nion sur Jésus-Christ. 11 répondit: - « Allez trou-
- 149-
·Pa·
TABLE DES rvlATIÈRES
Pages
Notice sur le Comité SUIsse de secours pour la
mission aux Indes.
AVANT-PROPOS, par fil. Dr P. de Benoit. 7
INTRonucTloN 1 1