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Jean-Paul-Charles-Aymard-Léon-

Eugène Sartre

(1905-1980)
« Je me sens, non comme
une poussière apparue
dans le monde, mais
comme un être attendu,
provoqué, préfiguré,
comme un être qui ne
semble pouvoir venir que
d'un créateur et cette idée
d'une main salvatrice qui
m'aurait créé me renvoie à
Dieu» .
-" Pourquoi faire le mal ?"
-"Parce que le bien est déjà fait ".
-"Qui l'a fait ?"
-"Dieu le Père.
Dieu a voulu que le bien fût
impossible sur terre.
Tout le monde fait le mal… "
".
le mal est monotone :
"L'ennui avec le mal, c'est
qu'on s'y habitue, il faut avoir
du génie pour inventer ".

" Je suis l'homme qui met le


Tout -Puissant mal à l'aise.
En moi Dieu prend horreur de
lui-même ! Quelque fois,
j'imagine l'Enfer comme un
désert qui n'attend que moi. " Faire le mal pour le
mal et ainsi,
provoquer Dieu
Le bien, l'idéal impossible

" Dieu a voulu que le bien fût impossible sur


terre. Tout le monde fait le mal …
Et personne n'a jamais fait le bien ?
Personne "
La tragédie du bien
" Le bien est impossible
dans ce monde et le
moindre mal est toujours
un mal flagrant. " Sur cette
terre et dans ce temps, le
Bien et le Mauvais sont
inséparables "
" Je suis
malade du
bien, je veux
que cette
maladie soit
contagieuse
"
Le Mal
d'amour

" En la souillant tu lui as


donné beaucoup plus que
tu ne possédais toi-même :
l'amour. Le fait est qu'elle
t'aimait, je ne sais
pourquoi. Et puis un beau
jour, la grâce t'a touché
alors tu as mis une bourse
dans la main de Catherine
et tu l'as chassée. Elle en
meurt "
les conditions de l'action politique
Le mensonge comme arme politique
" Régner c'est faire croire ! "

" Tant que le


sang du Christ
sur ces mains
coulera, aucun
malheur ne
vous arrivera."
Le sale métier de capitaine de guerre
" Nous serons sûrs de
la victoire quand vos
hommes auront plus
peur de moi que de
l'ennemi "
" Le monde est iniquité, si tu l'acceptes, tu es
complice ; si tu le changes, tu es bourreau ..."

•Exister, c'est être malgré soi engagé

" Tu es avec nous quand on


nous assassine et contre
nous quand nous osons
nous défendre. "
Un théâtre de situations
“L’homme libre dans les limites de sa propre
situation, l’homme qui choisit, qu’il le veuille ou
non, pour tous les autres quand il choisit pour
lui-même - voilà le sujet de nos pièces. Pour
remplacer le théâtre de caractères nous voulons
un théâtre de situations: notre but est d’explorer
toutes les situations qui sont les plus
communes à l’expériences humaines - celles qui
se présentent au moins une fois dans la plupart
des vies.”
“ Ce que le théâtre peut montrer de plus
émouvent est un caractère en train de se faire,
le moment de choix, de la libre décision qui
engage une morale et toute une vie.”
“... je vois de mes yeux et je reste toujours
sur le même plan, à la même place, donc il
n’y a ni complicité du roman, ni cette
complicité ambiguë du cinema et le
personnage est donc définitivement pour moi
l’autre, celui que je ne suis pas et dans la
peau duquel je ne peux, par définition, me
glisser.”
“Un mot au théâtre doit être ou serment ou
engagement ou refus ou jugement moral ou
défense des droits ou contestation des
droits des autres, donc éloquence, ou
moyen de réaliser l’entreprise, c’est- à - dire
menace, mensonge, etc., mais en aucun cas
il ne doit sortir de ce rôle magique, primitif
et sacré!”
“Nos pièces sont violontes et brèves,
centrées sur un seul événement; il y a peu
d’acteurs et l’histoire est comprimée dans
un court espace de temps, parfois
seulement quelques heures. Il en résulte
qu’elles obéissent a une sorte de règle des
trois unités qui n’a été qu’un peu rajeunie et
modifiée. Un décor unique, quelques
entrées, quelques sorties, de vives disputes
entre les personage qui défendent leurs
droits individuels avec passion...”

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