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L’auditeur doit donc pouvoir conclure que les informations financières publiées
ne comportent pas d’anomalies significatives.
Une anomalie significative est une information comptable ou financière
inexacte, insuffisante ou omise, en raison d’erreurs ou de fraude, d’une
importance telle que, seule ou cumulée avec d’autres, elle peut
influencer le jugement de l’utilisateur d’une information comptable et
financière.
financière.
Les erreurs peuvent avoir diverses origines ; l’auditeur a pour mission de
détecter leur éventuelle présence, de les analyser et d’en mesurer l’impact sur
les comptes.
Les résultats de ces travaux lui permettent de se faire une opinion sur la
qualité des informations comptables et financières.
b) caractère significatif de l’anomalie
Le caractère significatif d’une information s’apprécie par rapport à seuil
plutôt qu’à un critère qualitatif que cette information doit posséder pour
être utile.
utile.
c) les erreurs
Les sources d’erreurs sont diverses. Pour bien identifier une erreur et en
mesurer l’impact, il faut pouvoir en déterminer la cause ; les définitions
suivantes ont été retenues dans le lexique de la CNCC :
• Non-respect d’une règle comptable : résulte d’omissions ou actes
commis par l’entité, de manière délibérée ou non, qui enfreignent les
textes légaux ou réglementaires en vigueur
EXEMPLES SUR LE NON-RESPECT D’UNE REGLE COMPTABLE
été amortie sur 3 ans, sans que cet amortissement soit économiquement
justifié.
Pour établir les comptes, le comptable reprend les soldes des différents
comptes bancaires, dont certains sont créditeurs avec les disponibilités.
Le risque d’audit est la synthèse des différents risques. Une relation logique inverse
existe entre le seuil de signification retenu et le risque d’audit : plus le risque
d’audit est faible, plus le seuil de signification peut être élevé et inversement.
• Orientation
• Planification
Une phase clé dans la démarche d’audit car étant le fil conducteur de la mission
(instrument de délégation et de preuve), outil d’organisation (répartition des
• Identification de la société
• Principaux interlocuteurs
• Présentation (fiche 2)
• Objet social
• Activité
• Structures
• Comptabilité
• Informatique
• Personnel
• Quantitatif et qualitatif
• Seuil de signification
Séduisant TAZ-MBODI, Auditeur diplômé de l’INTEC CNAM, Spécialiste en Audit et
Finance
AUDIT COMPTABLE ET FINANCIER
• Domaines à examiner
2 LE PROGRAMME DE TRAVAIL
Le programme de travail est défini dans la norme NEP-300. Il décrit la nature et
l’étendue des diligences estimées nécessaires à la mise en œuvre du plan de
mission.
Le programme général de travail,
travail, a pour objectif de définir la nature, le calendrier, le
champ et l’ampleur des procédures d’audit à mettre en œuvre pour l’application du
plan de mission.
mission.
Le contenu indicatif du programme général de travail se présente comme suit :
• les domaines et systèmes significatifs à couvrir par l’appréciation du
contrôle interne,
interne, avec indication, pour chaque risque inhérent relevé, des
mesures qui, au niveau du contrôle interne, seraient de nature à réduire le
risque lié au contrôle correspondant
• Des entretiens avec les responsables des différents niveaux des unités
fonctionnelles
• Etc.
Les tests de procédures consistent à s’assurer de l’efficacité et de l’efficience
du contrôle interne comptable et financier,
financier, en termes de capacité à prévenir,
détecter et corriger des erreurs significatives provoquées par sa conception
même et de la permanence dans le temps du bon fonctionnement des
mécanismes et processus de contrôles et de vérification (contrôles internes)
pendant toute la période sur laquelle porte l’audit.
Ces tests de procédures comprennent notamment :
(2) Droits et obligations : Droits sur les actifs et dettes correspondant aux
obligations à une date donnée
(3) Rattachement : Opération se rapportant à l’entité et qui s’est produit au
cours de la période
(4) Exhaustivité : Toutes les opérations ont bien été comptabilisées et de
façon complète
(5) Evaluation : Actif ou passif valorisé à sa valeur d’inventaire
• Ventes/Clients
• Achats/Fournisseurs
• Paie/personnel
• Trésorerie
• Stocks
• Immobilisations
• Taxe/Etat
• Etc.
Le programme général de travail est réparti par cycle puis – à l’intérieur de chaque
cycle, par thèmes – et par objectifs de contrôle (assertions).
La tenue de « feuilles de travail » à l’appui des travaux effectués est une dimension
substantielle de l’audit.
l’audit.
Afin de permettre une revue rapide du dossier et pour prendre connaissance
rapidement des conclusions des travaux, plusieurs types de feuilles de travail sont
utilisés qui correspondent à des niveaux différents de la démarche de contrôle :
La demande est écrite, établie et signée par l’entreprise sur son papier à entête. Elle
stipule que la réponse écrite est à adresser directement à l’auditeur à l’aide de
l’enveloppe réponse affranchie jointe.
2 – L’OBSERVATION PHYSIQUE
DEFINITION ET CHAMP D’APPLICATION
L’auditeur recueille directement des éléments en examinant un
processus :
Pour les besoins de l’appréciation du contrôle interne comptable et
financier (fonctionnement des procédures comptables des systèmes
significatifs et conformité aux descriptifs).
DOSSIER DE TRAVAIL
La matérialisation de cette technique dans le dossier de travail
consistera à faire un résumé des entretiens, à joindre les courriers
reçus en réponse aux demandes d’informations.
5 – LA VERIFICATION D’UN CALCUL
DEFINITION ET CHAMP D’APPLICATION
La vérification d’un calcul est une procédure d’audit de base consistant
à contrôler l’exactitude arithmétique de documents justificatifs ou de
documents comptables, ou à exécuter des calculs distincts.
MISE EN ŒUVRE
Cette technique n’est pratiquement utilisée que lors du contrôle des
comptes. Elle ne nécessite pas de moyens particuliers, sauf si elle est
utilisée pour des fichiers informatisés où les fonctions avancées des
tableurs doivent être employées.
Exemples :
Contrôle de la concordance des totaux des mouvements entre balance
et grand-livre auxiliaires – balance générale et grand-livre général et
journal général
Contrôle du tirage et des sommations de pages du récapitulatif
d’inventaire, de factures, de montants portés sur une déclaration, d’un
état récapitulatif
Vérification d’un état de rapprochement bancaire
6 – LES PROCEDURES ANALYTIQUES
DEFINITION ET CHAMP D’APPLICATION
Les procédures analytiques forment une technique de contrôle
fondamentale dont les facettes sont aussi multiples qu’extrêmement
riches. Pour cette raison, au niveau des contrôles de substance, elles
prennent rang de procédure d’audit à part entière, puisque la manière
de les définir et de les combiner conduit en soi à de véritables
ensembles de travaux particulièrement diversifiés.
MISE EN ŒUVRE
Les procédures analytiques consistent à :