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Ecole nationale de commerce et de gestion

Agadir

GESTION DE PRODUCTION

Recherche sous le thème :


Le processus de production

Travail effectué par :


KOUDJOUME Ulrich
MORTAJI Manal
SAISSI HASSANI Hind
TRAORE Anna

Encadré par Mr BELLIHI

Année universitaire 2008/2009


Plan

Organisation de la production
a. Fonction et services liés à la production
- Les services opérationnels
- Les services fonctionnels
b. Les modes d’organisation de la production

Le cycle de la production
a. Approvisionnement
b. Gestion de stock
c. Cycle de production
d. Distribution

Contrôle de la qualité
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a. Système d’assurance de la qualité
b. Contrôle de la qualité

INTRODUCTION :
La production est un concept lié à pratiquement toutes les activités humaines. Elle est le
moteur de toute entreprise. En effet, la création de richesses passe forcément par la production
de biens et services. Elle consiste à combiner diverses ressources à travers un processus bien
défini, afin d’obtenir un produit. Il convient alors de se demander quelles sont les différentes
étapes qui minent le processus de production, quelles sont les services, fonctions concernées
et par-dessus tout, quelles sont les stratégies à employer pour aboutir de manière efficiente à
un produit. Pour ce faire, nous allons dans un premier temps, traiter de l’organisation de la
production. Puis dans un second volet nous détaillerons le cycle de production d’une
entreprise industrielle. Enfin nous aborderons le contrôle de la qualité.

L’organisation de la production

Chaque jour, les établissements créateurs de valeurs confrontent de nouvelles contraintes,


qu’ils soient sous la pression de l’exigence des consommateurs, en course avec l’évolution
technologique ou à la merci de la concurrence accrue, les entreprises sont amenées à y faire
face. Une solution à l’horizon : l’organisation optimale et utile de la production qui implique
la bonne utilisation des ressources disponibles et la coordination efficace des systèmes de
production.
On entend par l’organisation du système de production la description et la gestion du
processus grâce auquel l’entreprise produit un bien ou un service à l’aide de facteurs de
production acquis sur le marché

L’importance de l’organisation de la production

Dans le cadre d’une entreprise, l’organisation de la gestion de production, outre sa finalité


première qui est de donner naissance à un bien économique, cherche à en atteindre d’autres,
on en cite :

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 En terme de quantités produites : le système de production doit permettre à
l’entreprise de satisfaire la demande qui lui est adressée ce qui l’amène à adapter sa
capacité de production au volume des ventes

 En terme de qualité : Le système productif doit être économe en ressources et


constant en terme de qualité. Ce qui veut dire que les biens économiques produits
doivent satisfaire les exigences de la clientèle tout en préservant la qualité en termes
d’utilisation de ressources. C’est le principe de l’efficience du système productif.

 En terme de coût : l’entreprise doit proposer les plus faibles coûts de production
possibles si elle veut garantir sa compétitivité. Son choix du coût se traduit par la
recherche permanente de gains de productivité afin de détenir ou de conserver son
avantage compétitif.

 En terme de délai : la production doit se faire dans des délais raisonnables, ce qui
suppose la mise en place d’un mode de production réactif qui permettra à la fois
d’éviter des stocks (négatifs) de biens finaux et de réduire les délais de fabrication.

a. Les fonction et services liés à la production

Lorsque l’on parle de production, il est primordial de noter que cette activité se
décompose en un certain nombre de services qui ont un rôle soit opérationnel, soit
fonctionnel. On dit qu’un un service a un rôle opérationnel lorsqu’il a pour mission soit la
fabrication, soit l’expédition du bien produit par l’entreprise. quant au Rôle fonctionnel du
service il consiste a définir, organiser ou contrôler l’activité de production de l’entreprise.

Ils peuvent être schématisés comme suit

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1.2 Les services opérationnels

Ce sont en principe les services chargés de la réalisation des activités de fabrication Ils
reçoivent les matières ou produits achetés des fournisseurs et les transforment en
produits finis qui seront éventuellement stockés, puis expédiés et facturés aux clients. On cite
parmi les principaux services opérationnels dans l’entreprise :

 Le service fabrication : qui étant chargé de la fabrication proprement dite des


produits finaux implique la gestion des quantités produites, la qualité de la
production et le respect des délais de fabrication prévus.

 Le service expédition : ou se préparent les commandes et se planifient leur


livraison avec le service transport. il assure aussi la gestion des stocks de
produits finis de l’entreprise.
Le service manutention : ce service prend en charge l’organisation de la
circulation des flux physiques et matériels au sein de l’entreprise passant par
les différents services ou ateliers entrant dans le processus de production.
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 Le service outillage : qui est chargé de gérer les stocks d’outils dont dispose
l’entreprise ou ceux à s’approvisionner, indispensables à la réalisation de la
production soit en les achetant ou en les produisant elle même.

 Le service entretien : dont l’importance est non négligeable a pour mission de


maintenir le bon fonctionnement de la chaîne de production soit en intervenant
sur les pannes éventuelles, soit en assurant une maintenance permanente de
l’outil de production.

2.2 Les services fonctionnels

Etant chargés de fixer les objectifs, les services fonctionnels assurent la cohérence et la
régularisation de la production.
Ils sont tributaires des services opérationnels, même s’ils les dirigent. La coordination entre
ces derniers et les services opérationnels s’exerce par la structure, et s’organise par le système
d’information.

Parmi ces services on trouve :

• Le bureau des études : conçoit les prototypes des produits qui vont être réalisés par
l’entreprise et en donne une définition complète qui permettra de mettre en place un
processus de production standardisé au niveau des pièces et des composants utilisés.
On appelle ces opérations la nomenclature du produit.

• Le bureau des méthodes : définit les méthodes qui vont être suivies lors de
production et utilisées pour réaliser le produit proposé par les bureau des études dans
le souci de produire au moindre coût. Ce service décrit donc la succession des
opérations à réaliser jusqu’à obtention du produit fini.
• Le bureau d’ordonnancement : assure le lancement de la phase de production et en
fait le suivi tout en cherchant à minimiser les délais de production et ce, pour un coût
prédéfini à ne pas dépasser.

• Le service de contrôle de la production : se charge de vérifier que les services


opérationnels remplissent bien leur mission dans les conditions définies par le bureau
des méthodes en respectant les normes conventionnelles que ce soit en terme de délai,
de qualité, de rendement ou de coût de production

b. Les modes d’organisation de la production

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Dans une entreprise, le choix du mode de production est aussi important que celui des
ressources à combiner pour produire .Bien que chaque entreprise soit libre d’organiser comme
elle le souhaite sa fonction de production son choix de mode de production reposera sur
l’analyse de différents critères.

- Les quantités de biens ou services devant être produites Plus le volume de la


production est important, plus le mode de production sera standardisé et reposera sur
une structure de production formelle est rigide autrement appelée l’économie
d’échelle
- La nature du processus de production ou la production peut être continue comme
elle peut être discontinue
- La nature du type de gestion de la production la fonction de production peut être
pilotée soit par la demande (les clients) soit pilotée par l’amont c'est-à-dire
prédéfinie
- La nature de l’implantation de l’outillage les ateliers de fabrication engagés
peuvent être autonomes qui assurent l’ensemble des tâches nécessaires à la
réalisation d’une production, soit par ligne (chaîne de fabrication) ou se succèdent
les différentes tâches nécessaires à la production

On peut résumer les différents modes de production dans le tableau suivant

Mode de Production Production par lot Production en


Production en continu
production unitaire série
Caractéristique Fabrication sur Petites séries Grande série de
mesure en diversifiées de produits identiques
Flux continu de produit
fonction de la produits identiques et standardisés
homogènes
demande du
client
Automatisation Limitées aux La flexibilité est Forte
fonctions assurée par la automatisation à Automatisation s’applique
essentielles présence partir à tous les stades de la
d’équipements d’équipements production et entre les
productifs programmés peu différents stades eux-
programmables flexibles mêmes

Type de pilotage Production à la Production par Production


Production anticipée (par
commande (par l’aval anticipée (par
l’amont)
l’aval) l’amont)
Spécificités Recherche de Production en flux Recherche
qualité et de tendus mais d’économie
Economie d’échelle et
flexibilité de outillage flexible d’échelle mais pas
automatisation complète
l’appareil de flexibilité
productif
Exemple bâtiment Biens de production Moteurs,
composants Boisson, aciers
industriels

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Le cycle de production
a. L'APPROVISIONNEMENT :

Le service approvisionnement est ouvert sur l’environnement amont de l’entreprise.


Longtemps négligé, ce service occupe cependant une place importante dans l’entreprise :
l’approvisionnement est l’ensemble des opérations permettant à l’entreprise de disposer des
biens et des services nécessaires à son activité et qu’elle doit se procurer à l’extérieur. Sa
mission passe par la réalisation de trois objectifs :

Objectif fonctionnement : Le service doit fournir des quantités adéquates de matières


aux différents postes de travail et aux bons moments pour éviter l’arrêt ou le ralentissement de
la production. Toute rupture de stock se traduit par une perte de clients.
Objectif qualité : Le choix de matières premières, et de fournisseurs de qualité, assure
une sécurité indispensable pour l’entreprise. Par un tel choix, l’entreprise réduit les coûts
inutiles (coût des malfaçons, des déchets, des retards ou erreurs de livraison).
Objectif de coûts : Connecté au système financier de l’entreprise, ce service doit
veiller à gérer ses approvisionnements de manière optimale, c’est-à-dire :
-En cherchant à réduire les coûts d’achat des approvisionnements
-En minimisant le coût de stockage des matières premières

La fonction approvisionnement est une fonction stratégique pour l’entreprise. Elle a deux
visions phares:

Vision traditionnelle : Elle consiste à gérer, de la façon la plus rationnelle possible, le


processus d’approvisionnement, depuis la manifestation d’un besoin d’achat jusqu’au contrôle
des factures.
 Détection d’un besoin : Chercher à connaître les besoins en matières pour la
production.
 Sélection des produits et des fournisseurs :
 Passation de la commande : Contrat résultant de la sélection des fournisseurs et de la
négociation commerciale.
 Suivi de la commande : Une fois passée la commande doit être suivie, c’est-à-dire :
les délais de livraison surveillés, la réception organisée et planifiée dans le temps et
dans l’espace, la marchandise contrôlée en qualité et en quantité.
 Stockage des articles : Après réception des articles il se pose le problème de leur
stockage.

Vision moderne : Elle s’inscrit dans le cadre d’une stratégie poussant à un arbitrage entre
plusieurs paramètres et privilégiant des actions de partenariat et d’association.
 Dominer le marché amont des approvisionnements : l’entreprise peut opter pour une
politique de diversification de ses activités productives lui permettant de dominer le
marché amont de ses approvisionnements. C’est le cas de toutes les entreprises
publiques marocaines.
 Imposer des choix aux fournisseurs : Sans s’intéresser à la production des matières
dont elle a besoin, l’entreprise peut dicter sa politique à ses fournisseurs par le biais

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d’une domination commerciale au niveau des approvisionnements : c’est le cas des
entreprises sous-traitantes.
 Procéder à une analyse de la valeur : Son but est de détecter les coûts inutiles, ceux qui
n’apportent rien sur le plan de la qualité, de l’usage, de la durée, de l’appartenance ou
d’une particularité importante pour le client.
 Gérer l’information interne et externe relative aux approvisionnements : l’information
interne provenant des différents services ne peut être qu’un gage de la qualité et de la
satisfaction du client suivant l’optique marketing ; l’information externe provient des
publications officielles, des publications des chambres de commerce et d’industrie,…
 Contrat avec le fournisseur : C’est une nouvelle relation entre acheteurs et vendeurs et
qui donne naissance à des contrats de longue durée entre les deux partenaires.

b. LA GESTION DES STOCKS :

Les entreprises se sont récemment intéressées, d’une manière particulière, à la circulation des
flux de matières et de produits à l’intérieur de l’entreprise. Cette nouvelle préoccupation
s’inscrit dans le cadre d’une gestion rationnelle des approvisionnements, des stocks et des
coûts relatifs au stockage. La constitution de stocks satisfait, pour l’entreprise, plusieurs
objectifs :

Rôle de régulation : Permet la diminution des risques de rupture d’un programme de


fabrication, ou d’éviter de manquer une vente.
Rôle économique : Permet souvent de profiter de remises accordées par les fournisseurs
sur des achats en grande quantité.
Rôle commercial : Le stockage (de produits finis notamment) permet une diminution des
délais de livraison à la clientèle.
Rôle technique : La qualité de certains produits (bois, alcool…) s’améliore avec le
stockage.
Rôle de sécurité : Permet de prévenir les fluctuations des approvisionnements et des cours,
puis le manque de fiabilité des sources d’approvisionnement.
Rôle de spéculation : En cas de tendance à l’augmentation des prix, la constitution des
stocks permet de réaliser des plus-values importantes.

Cependant un stock doit être géré de façon à éviter deux écueils principaux :
-Sur-stockage : Existence d’un niveau trop élevé de stock par rapport au rythme
d’écoulement
-Rupture de stock : Insuffisance de stock susceptible de conduire à une diminution
des ventes.

La fonction stockage pose néanmoins deux problèmes à savoir :

Gestion économique des stocks : Il s’agit de toutes les décisions permettant d’éviter un
dépérissement ou un changement de nature des produits et matières stockés.

 Suivi externe des stocks : Le suivi s’opère à travers des contrôles sur la qualité et la
quantité des produits et matières stockés. Le premier vise à préserver la qualité des
produits et matières stockés tandis que le second a pour mission essentielle de
déterminer le niveau de stock économiquement rentable. Elle passe par les concepts de
stock minimum et de stock de sécurité.

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 Réduction des coûts relatifs aux stocks : Le coût de gestion des stocks englobe le coût
de passation des commandes, le coût de possession du stock, et le coût de rupture ou
de pénurie.
 Possibilité d’obtenir des gains sur les stocks : L’apparition de ce cas est due à une
probable tendance des prix à augmenter dans un avenir proche : c’est la spéculation.
Alors lorsque l’entreprise possède un grand stock de matières, elle réalise
d’importantes plus-values.

Gestion administrative des stocks :

 Organisation des magasins de stockage : Elle pivote autour de deux grands axes à
savoir l’emplacement géographique des magasins, et l’identification, le classement des
articles.
 Mouvements des stocks : Ce sont les entrées et sorties du magasin.
 Gestion informatisée des stocks : Il s’agit de l’établissement des fiches de stock à
l’aide d’un matériel informatique. Le suivi de l’état du stock s’en trouve facilité.

c. LE CYCLE DE PRODUCTION

Processus économique fondamental, l'activité productive consiste à combiner


différents facteurs de production (l'ensemble des matériaux et des ressources utilisées), dans
des proportions variables, créant ainsi de nouvelles richesses économiques.
La combinaison des facteurs de production dépend de la rareté relative des facteurs et de leur
coût du besoin d'expansion de l’entreprise, de l'apparition de nouvelles technologies.
Dans les pays où les capitaux sont rares et la main-d'œuvre abondante (le tiers-monde), la
production des entreprises est fondée sur l'utilisation massive de main-d'œuvre, sans recourir
de manière significative à l'emploi de machines, à l'exemple du secteur agricole. Au contraire,
dans les pays industrialisés, on a tendance à substituer le capital au travail. Le développement
de la robotique dans l'industrie automobile est une illustration de cette substitution capital-
travail.
La production peut se mesurer en volume (tonnage ou quantité de biens produits) ou en valeur
(chiffre d'affaires et valeur ajoutée pour une entreprise, produit intérieur brut et produit
national brut pour un pays). L'importance d'une production est un indicateur du dynamisme et
de la richesse économique d'une entreprise

Que la production soit unitaire, en série, en continue il existe une grande variété de processus
de production. L’organisation de la production suppose une répartition des tâches entre les
différents services chargés de la production et une modernisation des techniques de
production.

La variété des processus de production :

 Le cheminement des flux de produits fabriqués :


L’objectif de la logistique qui s’efforce de maîtriser les flux dans l’entreprise est de réduire les
coûts liés aux transports internes, aux stockages intermédiaires et à la manutention. On
constate souvent que : une pièce passe 90% de temps à attendre au pied des machines et en
manutention, contre 10% seulement en usinage. Ainsi pour diminuer la manutention et
l’importance des stocks, les moyens à utiliser sont :
-Enchaîner les opérations
-Supprimer les stocks intermédiaires (ou stocks tampons)
-Simplifier les flux de pièces
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-Faciliter le suivi de la production
 La recherche de la flexibilité : Etre flexible, c’est pouvoir rapidement, grâce à son
organisation et à ses moyens de production, répondre à trois enjeux :
-Modification des quantités à produire
-Modifications du produit
-Modifications des variétés du produit

Services de production :
1)- Bureau d’études: Il contribue, avec les études commerciales, à définir le cahier des
charges. Par ailleurs, il est chargé de fournir un dessin de définition du produit et la
nomenclature des composants du produit à fabriquer.
2)- Bureau des méthodes: Son rôle est de préparer, puis de contrôler la fabrication.
Cela implique l’exécution de plusieurs types de tâches :
-Définir les modes opératoires, le processus de production et les équipements à mettre en
œuvre.
-Organiser les postes travail et le transfert des pièces et des produits entre les postes.
-Réaliser les documents techniques qui définissent les phases et les opérations qui vont
commander leur enchaînement : les gammes de fabrication.
-Contrôler la réalisation de la fabrication grâce à des documents émis par le service de
l’ordonnancement et à des instruments du contrôle technique des produits fabriqués.
Notons néanmoins que les opérations de suivi et de contrôle peuvent se faire de façon
informatisée. On parle alors de Gestion de Production Assistée par l’Ordinateur (GPAO).
3) Bureau de l’ordonnancement et du lancement : Ce service est chargé de deux séries de
tâches :
-Etablir le planning de fabrication en recherchant l’enchaînement le plus rationnel des
opérations et des tâches.
-Lancer la fabrication en lançant l’ordre de fabrication aux responsables des ateliers auxquels
le dossier de fabrication a été remis.
4) Usine de fabrication : C’est l’entité où le produit est matérialisé.
5) Contrôle technique : Lorsque la fabrication est terminée, il est nécessaire de contrôler
la qualité du produit et sa conformité aux spécifications techniques. Ce contrôle peut être
systématique, tous les produits étant contrôlés par sondage. Dans l’optique de la qualité totale,
on privilégie maintenant des contrôles à chaque stade de fabrication d’un produit.

Rôle de l’automation et de l’information sur le processus de production :


1) L’ordinateur au service de la conception et de la fabrication : Plus un produit devient
complexe, plus sa conception devient difficile. La mise au point de prototypes devient
coûteuse et la Conception Assistée par l’Ordinateur prend de l’importance.
Elle passe par la réalisation de trois tâches :
La modélisation : c’est l’établissement par l’ordinateur de la maquette de l’objet à fabriquer
en tenant compte de ses caractéristiques.
La visualisation du modèle sur écran permet d’agir sur les différentes dimensions du modèle.
La simulation permet de tester le comportement du modèle vis-à-vis des changements qui
peuvent affecter son environnement (élévation de température, baisse de la tension
électrique,…)
Cette automatisation de la production permet de réduire les coûts engendrés par la fabrication
de prototypes.
2) Automation, productique et robotisation :
L’automation est le fonctionnement automatique d’un système de production grâce à un
programme et sans intervention humaine.
La productique est l’application de l’informatique au système de production.
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La robotisation Les robots actuels sont capables de connaître la forme des pièces, détecter
l’environnement et agir en fonction de ce dernier ; en d’autres termes, ces robots disposent
d’une intelligence et d’une grande vision.

d. LA DISTRIBUTION :

La distribution consiste à mettre à la disposition des consommateurs les produits dont ils ont
besoin, à l’endroit, en quantité, au moment et avec l’assortiment qu’ils désirent. Le point de
départ de la fonction de distribution se situe à la sortie du système de production et s’achève
par l’acte de vente au consommateur final (service après-vente compris).
Les activités assurées par la distribution sont très diverses et ont beaucoup évolué ces
dernières années.

La livraison du produit : Appelée aussi fonction de transport, elle correspond à


l’acheminement du produit aux opérations de manutention et, de façon plus probable, à tout
ce qui touche à la logistique ce qui permet d’acheminer le produit vers les lieux de stockage et
de distribution.

L’assortiment : C’est l’ensemble des articles proposés à la clientèle. Il se caractérise par deux
éléments :
-Sa largeur (le nombre de familles différentes de produits présents chez un distributeur. Un
commerce spécialisé comme un magasin de chaussures a un assortiment étroit tandis qu’un
commerce non spécialisé comme un supermarché a un assortiment très large.
-Sa profondeur (c’est le nombre d’articles différents dans une même famille de produits)

L’information et l’assistance du client : La distribution est un secteur de communication de


première importance. Les prix sont affichés et les clients sont informés sur les caractéristiques
des produits. La distribution assure la publicité sur le lieu de vente (PLV). L’assistance au
client revêt divers aspects : l’installation, le fonctionnement, la reprise éventuelle des produits,
l’entretien et les réparations effectuées parfois à titre de garantie.

Circuit de distribution :
Le circuit de distribution d’un produit est le chemin parcouru par un produit entre sa
production et son achat par le consommateur. Un circuit est plus ou moins jalonné
d’intermédiaires. L’ensemble des intermédiaires de même nature est nommé canal de
distribution (grands magasins, hypermarchés…)

Politique de distribution :

Le nombre d’intermédiaires qu’il convient d’utiliser pour chaque niveau de production est
fonction du degré de couverture du marché visé par l’entreprise. On peut envisager trois types
de couvertures :

 La distribution intensive : Elle vise à distribuer massivement un produit. Elle utilise


tous les canaux sans discrimination et sans limitation. Les fabricants de produits
courants (stylos à bille) ou de grande consommation (savon ménager) recherchent en
général ce type de distribution.
 La distribution exclusive : Elle a pour objectif de s’approprier l’exclusivité du
détaillant et de renforcer l’image du produit. Ce type de distribution consiste à réserver
à certains points de vente le droit de distribuer les produits des fabricants dans un
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secteur donné. En contrepartie, ceux-ci demandent parfois à leurs revendeurs, de
signer un accord de vente exclusive qui les engage ainsi à ne pas vendre des marques
directement concurrentes. Ce genre de distribution se pratique pour les produits de
luxe, les voitures neuves, les produits pharmaceutiques…
 La distribution sélective : Elle vise à assurer à la clientèle une qualité constante, un
service après vente efficace et à promouvoir le prestige de la marque. C’est un type de
distribution à cheval sur les deux autres. L’approvisionnement est garanti par contrat
mais la vente des produits concurrents reste libre (ex : produits cosmétiques…).

Les nouvelles formes de distribution :

Depuis plusieurs années de nouvelles formes de distribution sont apparues :


 La franchise : Association entre un franchiseur qui apporte son mon, sa technique
et son savoir et un franchisé qui verse une redevance, apporte le point de vente et
se soumet à un certain nombre d’obligations.
 La vente par correspondance : C’est un système de vente qui permet au client de
choisir les articles qu’il désire sur un catalogue sur support papier ou électronique
et de les recevoir à domicile. Cette procédure répandue en Europe, est
pratiquement inexistante au Maroc.
 Les machines distributrices : Utilisées essentiellement pour les produits de
consommation de faible volume (cigarettes, boissons…)
 La vente par téléphone : C’est une technique très développée en Europe et aux
Etats-Unis mais qui est encore embryonnaire au Maroc.

Contrôle de qualité
La qualité est une condition indispensable pour présenter un produit sur le marché.
Pour obtenir cette qualité, l'entreprise doit appuyer son système de production par des
systèmes d’assurance et de contrôle afin de répondre aux exigences du marché.

1. Système d’assurance de la qualité


Le système d'assurance qualité est l'ensemble des activités préétablies et systématiques
mises en œuvre dans le cadre du système qualité, et démontrées en tant que de besoin, pour
donner la confiance appropriée en ce qu’une entité satisfera aux exigences pour la qualité. A
fin d’atteindre les objectifs que sont la satisfaction des besoins des clients et la réduction des
coûts internes deux conditions sont nécessaires :
• la qualité nominale des produits et/ou des services offerts aux clients
(adéquation des produits et/ou des services aux besoins du client) ;
• la régularité de la qualité (faible taux de défaut) qui est indispensable
pour obtenir la confiance des clients (objectif de l’«assurance de la
qualité »), pour réduire les frais des clients (réduction des contrôles...)
et pour réduire les coûts internes (réduction des défauts et/ou des
dysfonctionnements).

Le système d'assurance qualité comprend la certification selon ISO 9001, ISO 14001,
ISO TS 16949 et l'enregistrement UL.

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• ISO 9001 : Le système d'assurance qualité selon les exigences de la norme ISO
9000 a été vérifié par certificat LRQA le 10/06/1996 et recertifié en septembre
2003.
• ISO 14001 : L'implémentation d'assurance environnementale selon les
exigences de la norme ISO 14001 a été certifiée en mars 2000.
• ISO TS 16949 : Le système de contrôle d'assurance qualité selon les exigences
de l'industrie automobile selon la norme ISO TS 16949 qui comprend aussi les
exigences VDA et les autres normes pour assurer la qualité appliquée au niveau
de l'industrie automobile.
• Enregistrement UL : En vue de l'export estimé d'une partie de la production
pour le marché américain, le fonctionnement du système d'assurance qualité a
été vérifié par Underwriters Laboratories et depuis juillet 1999 nous sommes
autorisés à identifier nos produits pour les Etats-Unis avec le symbole UL.

Rôle de l’assurance qualité

L’obtention de la régularité d’un produit et/ou d’un service est aussi difficile que
d’obtenir la qualité nominale de ce produit et/ou de ce service. A de nombreuses occasions,
des dysfonctionnements peuvent venir perturber cette régularité. Ils se traduisent sous
différentes formes comme les pannes, les ruptures de stock, les erreurs de manipulation ou de
montage, etc...
L’« assurance qualité » a pour mission de fiabiliser chaque étape du processus d’une
activité allant de la prise de commande en passant par la mise sur le marché, le service après-
vente, jusqu’au soutien après la vente...
La « démarche d’assurance qualité » consiste à prévenir systématiquement et
méthodiquement tout dysfonctionnement source de non-qualité ; c’est le d’une logique
curative à une logique préventive des erreurs.
Principes de l’assurance de la qualité :
 ECRIRE CE QUE L’ON FAIT : Définir QUI, QUOI, OU, COMMENT, QUAND
(Écriture du référentiel)
 FAIRE CE QUE L’ON A ECRIT : Conformément à ce que l’on a écrit

 VERIFIER LA CONFORMITE DE CE QUE L’ON A FAIT PAR RAPPORT A CE


QUE L’ON A ECRIT

 ENREGISTRER
L’assurance de la qualité s’obtient :
o par la maîtrise des fonctions qui ont une incidence sur le produit et/ou le service
(conception, achats, processus, manutention...) ;
o par des actions spécifiques (revue de contrat, contrôle et essais, actions
correctives et préventives...) ;
o par la formalisation et la diffusion de procédures, gammes opératoires, etc…

Organisation du système qualité

Pour démontrer la conformité par rapport au modèle sélectionné (ISO 9001, 9002 ou
9003), la formalisation du système qualité est nécessaire.Outil du système qualité, le Plan
d’Assurance Qualité contient les dispositions spécifiques prises par l’entreprise en matière
d’assurance qualité relatives à l’exécution d’un contrat particulier. Le Plan d’Assurance
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Qualité est établi lorsque cela est nécessaire pour amender les directives du Manuel
d’Assurance Qualité. Le P.A.Q. contient sous forme synthétique l’ensemble de la structure et
des règles nécessaires à la bonne exécution d’un contrat. Pour expliciter dans le détail
l’ensemble des dispositions prises par l’entreprise, le Plan d’Assurance Qualité est complété
par des instructions spécifiques.

2. Le contrôle de la qualité

Le Contrôle de la qualité fait partie des bonnes pratiques de fabrication ; il concerne


l'échantillonnage, les spécifications, le contrôle, ainsi que les procédures d'organisation, de
documentation et de libération qui garantissent que les analyses nécessaires et appropriées ont
réellement été effectuées et que les matières premières, les articles de conditionnement et les
produits ne sont pas libérés pour l'utilisation, la vente ou l'approvisionnement sans que leur
qualité n'ait été jugée satisfaisante.

Le processus du contrôle-qualité

Types de contrôle

Les anciennes versions de la norme ISO 9001 (version 1987 et 1994) prévoyaient trois
types de contrôle : à la réception, en cours de réalisation (fabrication) et en finals7. Si cette
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classification est un peu moins explicite dans la dernière version (2000) de cette norme, elle
reste pertinente. Chacun de ces trois types de contrôle présente des spécificités.

Le contrôle à réception concerne les matières premières au sens large qui seront
utilisées dans la fabrication. Une bonne part de ces contrôles peut être effectuée par le
fournisseur lui-même. Ce système repose sur une contractualisation du plan de contrôle, un
système de surveillance souvent à base d'audit ou de réception dans les ateliers du fournisseur.
La livraison étant souvent alors accompagnée d'un document (certificat de conformité, procès-
verbal d'essais...).

Le contrôle en fabrication répond à plusieurs objectifs : éliminer les non conformité,


détecter les dérives et ainsi participer au pilotage de la fabrication. L'élimination des non
conformité en cours de fabrication répond à un impératif économique : plus le produit non
conforme est rebuté tôt moins la valeur ajoutée est importante. Mais également certaines
caractéristiques ne sont plus accessibles lorsque le produit est fini. Il est donc nécessaire de
d'effectuer le contrôle avant que la caractéristique ne soit masqué. Mais le contrôle en
fabrication est aussi un instrument de pilotage. Il permet de détecter les dérives et ainsi
d'apporter les actions correctives. Si cette détection est bien menée, la correction peut être
menée avant que la non-conformité n'apparaisse.

Le contrôle final est effectué lorsque le produit est complètement terminé. Il est en
principe mené par des personnels spécialisés, parfois en présence d'un organisme de contrôle.
Il permet de vérifier le bon fonctionnement du produit.

Le Contrôle un élément de la gestion de la qualité ou du management environnemental

Parfois, il existe une certaine confusion entre la notion générale de qualité et le


contrôle (appelé parfois le contrôle qualité). Le contrôle s'il est un dispositif important d'un
système de gestion de la qualité n'est pas tout le système qualité. À l'inverse, parfois certains
mettent en cause la nécessité du contrôle parce que le dispositif qualité est censé prévenir les
dérives et non conformités. Si le système de gestion de la qualité vise à la diminution des
défauts et des anomalies, il reste cependant nécessaire de vérifier la conformité du produit.

Le contrôle est un des quatre éléments de la boucle d'amélioration continue PDCA à la


base des normes ISO 9001:2000 et ISO 14001:2004. Le C de PDCA signifiant Contrôle
(check en anglais). C'est donc un des éléments indispensable au fonctionnement d'un système
de gestion de la qualité ou de management environnemental. Cette notion de contrôle ne
s'appliquant dans ces deux normes pas qu'au contrôle d'un produit mais au système entier
d'amélioration continue.

Si l'on s'attache au contrôle d'un produit, le contrôle est donc une part du dispositif
général de gestion de la qualité d'une entreprise. En amont de la réalisation d'un contrôle, cela
implique que les dispositions visant à sa réalisation soient préétablies. Ces dispositions
précisent les moyens, les méthodes et les limites de conformités. Concrètement, cela se
présente sous forme de plans de contrôle, procédures, consignes, modes opératoires,
spécifications etc. Elles sont élaborées lors de la conception du produit. Elles sont donc une
part des données de sortie du processus de conception. Pour être réalisés dans de bonnes
conditions, les contrôles doivent être effectués par du personnel formé et qualifié. Les besoins
en qualification et formations sont élaborés et gérés par la fonction ressources humaine de
l'entreprise. Ce sont des données de sortie de ce processus.

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En aval, pour être pleinement intégré dans un dispositif de gestion de la qualité au sens
de l'ISO 9001:2000, les résultats d'un contrôle doivent être enregistrés et ces enregistrements
conservés afin de démontrer la conformité du produit contrôlé. Mais le contrôle doit
également produire des informations qui après traitement et analyse génèrent des actions
correctives ou préventives. Le but de ce traitement est d'améliorer la qualité de la production
dans une optique d'amélioration continue. Le contrôle en fabrications destinées au pilotage est
l'exemple type (mais non unique) de cette boucle d'amélioration.

Si l'on considère le contrôle comme un processus, les produits et données

• d'entrée sont :

• le produit à contrôler
• les dispositions préétablies
• la qualification, la formation des personnes qui effectue le contrôle

• de sortie sont :

• le produit contrôlé
• les enregistrements du contrôle
• les informations destinées à l'amélioration.

Synthèse générale
Cette recherche a été consacrée à la description générale des différents modes de
travail qui peuvent constituer un processus de production bien déterminé. La gestion de
production se fait via une multitude de modèles d’organisation qui varient selon le secteur et
la nature d’activité de l’entreprise. C’est en déterminant le mode d’organisation à suivre, tout
au long du processus de la production, que l’entreprise choisit le cycle approprié ainsi que le
système de contrôle qualité convenable. La Gestion de Production est donc la fonction qui
permet de réaliser les opérations de production en respectant les conditions de qualité, délai, coûts
qui résultent des objectifs de l'entreprise et dont le but est d'assurer l'équilibre entre :

 le taux d'emploi des ressources,


 le niveau des encours et des stocks,
 les délais.

Cet équilibre est très difficile à obtenir puisque "l'on veut réduire en même temps stocks, délais,
pannes tout en accroissant la flexibilité, la variabilité des produits,... autant d'objectifs complexes,
multiples mais souvent contradictoires et dont l'importance relative peut varier à chaque moment".
Il en conclut d'ailleurs que "la gestion de production reste, malgré les apports des outils, la gestion
des compromis".

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