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Gagnons notre vie sans la perdre !!

La France est au troisième rang mondial des suicides au travail

En France, le bureau individuel est un signe incontestable de “réussite sociale”.


Avoir son propre bureau, c'est signe que l'on est bien placé hiérarchiquement. C'est
encore un gage de tranquillité pour travailler. C’est enfin la possibilité de
personnalisation et d'appropriation de son lieu de travail.
A l'inverse, l'open stress est un plateau, de 30 à 50 “box”, sans cloison, avec des
postes de travail anonymes, dépersonnalisés et interchangeables. Les nouveaux
bureaux rue Régnault dans le 13ème sont de ce type.

Comment génèrer des troubles psycho-sociaux ?


L'open stress est considéré par notre hiérarchie comme étant «moderne» : cela
permettrait une meilleure collaboration des personnels et faciliterait+ le travail en
équipe. En contrepartie, l'open stress fabrique du contrôle social. Rumeurs et
« cancans », sont accentués par l'open stress. Chacun se surveille, écoute les
conversations des autres. Cela permet à la hiérarchie d’utiliser l'open stress comme
une mécanique d’“autosurveillance” des personnels.

Dès que la Ville remet à neuf ses bureaux, par exemple à la DSTI, dès qu'une
construction s'effectue, comme le futur T8 avenue de France, c'est toujours sous la
forme d'open stress. L’open stress permet d’optimiser l’espace. Empiler les
personnels de cette manière coûte moins cher à l’achat. Il est par contre assuré
que le rendement de ce genre de structure sur le plan humain n’est pas rentable.
Pour avoir l’air humaniser l’ambiance, on soigne l’éclairage et les plantes vertes.
Mais les effectifs sont, soit revus à la baisse, soit maintenus mais avec un
accroissement de la charge de travail.

Union syndicale des fonctionnaires et des salariés des Services Publics Parisiens
3, rue du Château d’Eau. 75010 Paris 01 44 52 77 05 01 42 06 73 69 – CGT.Syndicat@paris.fr
En définitive, l’organisation du travail génère plus encore de pression morale chez
les agents que l’Open Stress. Le travail exige en permanence plus de performance
et de rapidité. Ce système conduit très naturellement, et insidieusement, à
l’épuisement professionnel. La culture de l’objectif à tenir engendre angoisse et
pression et génère les fameux “troubles psycho-sociaux” que la Mairie de Paris
prétend prévenir.

Comment réduire les frais de personnel ?


Pour la hiérarchie, le service aux parisiens justifierait toutes les pressions exercées
sur les agents. En vertu “du tout, tout de suite”, on disloque les services puis on
restructure les services à marche forcée. La machine à exclure les plus de 50 ans
est remise en service, car dans un Open Stress, on doit être beau, jeune et
dynamique on doit être un “gagnant” et on n’a pas le droit de craquer.
En fait l’environnement professionnel provoque désespoir et sentiment d’échec. Il a
pour but de pousser les agents à partir pour réduire les effectifs et remplacer les
titulaires par des précaires, moins bien payés et plus malléables du fait de leur
précarité permanente.

L’individualisation et la parcellisation des tâches dépossèdent les personnels de


leurs compétences. Le mal-être au travail apparaît, mais la hiérarchie élude ses
responsabilités et prétend que les agents sont “fragiles”, “à problème” ou “en échec
professionnel”, ou alors, paraphrasant Jacques Brel, “qu’il ne sentent pas bon”.
Dans la pratioque, on constate que ces agents en souffrance sont appréciés par
leurs collègues, car toujours les plus impliqués dans leur travail et sans problème
particulier dans leur vie personnelle.

La Ville doit s’attaquer aux causes réelles de la souffrance au travail :


- Organisation du travail et management toxique
- Emploi et reconnaissance des qualifications
- Conditions d’exercice du professionnalisme
- Titularisation des précaires
- Formation et solidarité

POUR DÉFENDRE LA SANTE AU TRAVAIL,


ET LE POUVOIR D’ACHAT
Je me syndique à la C.G.T.
Nom ……………………………………………………….Prénom……………………………..……………….
Direction………………………………………………...…..Grade…............................................................
Adresse Personnelle ……….……….………………………………………………………………………
A remettre à un délégué C.G.T. de votre connaissance ou à renvoyer à :
L’Union Syndicale CGT des Services Publics Parisiens
3, rue du Château d’Eau Paris 10ème Tel : 01.44.52.77.05 ou 25 Fax : 01.44.52.77.29.
Courriel : cgt.syndicat@paris.fr
Retrouvez tous nos tracts sur le site : www.us-cgt-spp.org
Ce matériel a été élaboré par les syndiqués et est distribué grâce aux cotisations syndicales.

Union syndicale des fonctionnaires et des salariés des Services Publics Parisiens
3, rue du Château d’Eau. 75010 Paris 01 44 52 77 05 01 42 06 73 69 – CGT.Syndicat@paris.fr

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